Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
+33
Laelia
RonaldMcDonald
Topsy Turvy
persntm 2
Fanola
Aquarius13
zizou
Zjess
Gigi
Weirdo
lunaa
Zorglub_33
Jora
la.fanette
MoojiKadja
Pretanama
Miss aux yeux arc-en-ciel
Christlau
Mia Le Chat
pas_d_inspiration
Chuna
Blossac
Luneverte
Asperzebre
ou-est-la-question
Sélène-Nyx
Bimbang
Hormé
Lainie
Lujan
minord
Maldoroth
Souensouen
37 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Les tests
Page 2 sur 6
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Si tu n'en as pas besoin, aucun problème pour moi. Même tant mieux.
Dernière édition par Blossac le Mer 27 Déc 2017 - 21:57, édité 1 fois
Blossac- Messages : 833
Date d'inscription : 09/11/2014
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
chuna56 a écrit:Sur des IRM on verra une zone s’allumer pour les premiers tandis que c’est plusieurs aires qui s’éclairent chez les seconds.
C'est certain ça ?
D'où vient cette explication ? Ya des publications ?
ça m'intéresse.
Je n'ai plus en tête les études qui portaient surtout sur la pensée en arborescence et la pensée linéaire (on peut les retrouver dans "Talents différents", je crois...
Mais il y a aussi ce petit site qui résume des articles intéressants: http://surdoues.e-monsite.com/pages/le-cerveau-du-surdoue.html.
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Oui... je vais surtout faire un tour aussi du côté de certains thèmes qui m'intéressent bien...
J'ai déjà jeté un coup d'œil, vois que les vécus sont souvent similaires ; entre autres la "maternité", sujet presque impossible à aborder de façon franche avec la plupart des gens ; je vois qu'ici, on ose dire les choses, sans jugement (je n'ai pas encore tout lu, mais il semblerait...) ; donc, c'est impeccable, tout à fait ce que je cherchais !
J'ai déjà jeté un coup d'œil, vois que les vécus sont souvent similaires ; entre autres la "maternité", sujet presque impossible à aborder de façon franche avec la plupart des gens ; je vois qu'ici, on ose dire les choses, sans jugement (je n'ai pas encore tout lu, mais il semblerait...) ; donc, c'est impeccable, tout à fait ce que je cherchais !
Luneverte- Messages : 55
Date d'inscription : 25/12/2017
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Je rebondis sur l'intérêt du forum. C'est le "parler franchement" qui est super intéressant.
C'est ça le "miracle" de ce forum.
C'est ça le "miracle" de ce forum.
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Lainie a écrit:De fait il y a un problème dans la question: on ne peut pas demander un témoignage d'un HP qui s'est auto-diagnostiqué... puisqu'il n'existe pas de preuve qu'il est HP...
En gros, tout ceux qui sont naît avant le Test de Q.I ne sont pas surdoués ?
De Vinci ? Sarkozy ?
pas_d_inspiration- Messages : 22
Date d'inscription : 22/06/2017
Age : 30
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Il n'y a pas de vie avant le test !
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
pas_d_inspiration a écrit:Lainie a écrit:De fait il y a un problème dans la question: on ne peut pas demander un témoignage d'un HP qui s'est auto-diagnostiqué... puisqu'il n'existe pas de preuve qu'il est HP...
En gros, tout ceux qui sont naît avant le Test de Q.I ne sont pas surdoués ?
De Vinci ? Sarkozy ?
Naît or nés ? That is the question... comme disait Shakespeare qui n'était pas né avant non plus.
Blossac- Messages : 833
Date d'inscription : 09/11/2014
Age : 47
Localisation : Rennes
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
.
Dernière édition par AelSter le Mer 24 Jan 2018 - 13:35, édité 1 fois
Invité- Invité
Traumatisée par la Wais IV
Bonjour !
Personnellement, j'ai toujours détesté les cases, les cages, et tout ce qui enferme, mais paradoxalement, je recherche également des repères stables afin de comprendre ce que je suis de façon objective.
J'ai longtemps été rétive aux tests car je savais pertinemment que j'allais les rater totalement (dans le sens "saboter") à cause de mon blocage devant les chiffres, les chronomètres et les contraintes extérieures qui m'empêchent de me connecter à mon intuition profonde, à ma créativité, à ma liberté profonde de CHOIX qui est la source de tous mes enthousiasmes, mes émerveillements, mes passions. Je ne peux rien "sortir" de bon sans ces critères, car j'ai des cycles de réflexion particuliers et un comportement qui ne doit pas grand chose à l'école, à mon milieu social, ni aux choses apprises, "engrammées". Ma logique est logique mais n'emprunte pas les mêmes chemins ni les mêmes rythmes que ceux des autres pour aboutir à des réponses... réponses qui sont pour moi nécessairement "ouvertes", enrichissables et discutables à l'infini.
Bref, comme ma tendance à vouloir des repères revenait en force en cette année de mes 40 ans, je me suis dit que ce test, au-delà du chiffre forcément naze que j'allais obtenir, pourrait au moins me donner une juste photographie de ce que je suis réellement -soit, un zèbre ou pas un zèbre-. Les soupçons concernant ma "zébritude" m'asticotaient, ainsi que mon entourage depuis un bon moment. Qui sait ? Peut-être que je pourrais enfin trouver le repos de mon âme errante dans cette "famille" d'êtres ? En tout cas, d'intuition, je m'y retrouvais déjà totalement avant le test. J'allais de manière sûre mettre un nom sur mon éternelle différence, sur le rejet d'incompréhension que je suscite chez les autres (parents, amis, profs, collègues) depuis l'enfance.
Hélas, j'ai passé le test le mois dernier. Je dis bien hélas, car, moi qui espérais un texte détaillé déduit de mon comportement pendant les tests, je n'ai obtenu qu'un chiffre déduit des résultats de ces tests -107-, assorti d'un pauvre commentaire, pâle copie de ma propre anamnèse de début de séances... En gros, j'ai payé 500 € pour qu'on me dise (mal) ce que je savais déjà de moi en mieux et plus précis ... Triste affaire, vraiment.
Tout cela pour que la psy me dise en fin de commentaire que je suis un zèbre sans nul doute, ce qui soulève encore plus de doutes en moi, évidemment, car : si je suis zèbre avec 107 de QI c'est soit :
- que mon diagnostic zébré est erroné
- que certains zèbres échappent au bon diagnostic lorsqu'ils ne correspondent pas au modèle-filtre dominant, et que dans ce cas le test n'est pas valide à 100 %
Pour finir ce témoignage dépité, la Wais a juste contribué à renforcer un doute existentiel très pénible depuis l'enfance, qu'il a contribué à affermir mon handicap face aux chiffres et mon ressentiment vis-à-vis de ce paradigme occidental indéboulonnable, puis, par la même occasion, à creuser un peu plus mon débit bancaire, ce qui n'est pas négligeable.
Par conséquent, je n'encourage pas les grands émotifs, les littéraires, les créatifs, les philosophes à le passer car ils pourraient en sortir assez traumatisés, déçus et avec une image d'eux-mêmes encore plus dégradée qu'avant
Voilà pour mon témoignage. À +
Personnellement, j'ai toujours détesté les cases, les cages, et tout ce qui enferme, mais paradoxalement, je recherche également des repères stables afin de comprendre ce que je suis de façon objective.
J'ai longtemps été rétive aux tests car je savais pertinemment que j'allais les rater totalement (dans le sens "saboter") à cause de mon blocage devant les chiffres, les chronomètres et les contraintes extérieures qui m'empêchent de me connecter à mon intuition profonde, à ma créativité, à ma liberté profonde de CHOIX qui est la source de tous mes enthousiasmes, mes émerveillements, mes passions. Je ne peux rien "sortir" de bon sans ces critères, car j'ai des cycles de réflexion particuliers et un comportement qui ne doit pas grand chose à l'école, à mon milieu social, ni aux choses apprises, "engrammées". Ma logique est logique mais n'emprunte pas les mêmes chemins ni les mêmes rythmes que ceux des autres pour aboutir à des réponses... réponses qui sont pour moi nécessairement "ouvertes", enrichissables et discutables à l'infini.
Bref, comme ma tendance à vouloir des repères revenait en force en cette année de mes 40 ans, je me suis dit que ce test, au-delà du chiffre forcément naze que j'allais obtenir, pourrait au moins me donner une juste photographie de ce que je suis réellement -soit, un zèbre ou pas un zèbre-. Les soupçons concernant ma "zébritude" m'asticotaient, ainsi que mon entourage depuis un bon moment. Qui sait ? Peut-être que je pourrais enfin trouver le repos de mon âme errante dans cette "famille" d'êtres ? En tout cas, d'intuition, je m'y retrouvais déjà totalement avant le test. J'allais de manière sûre mettre un nom sur mon éternelle différence, sur le rejet d'incompréhension que je suscite chez les autres (parents, amis, profs, collègues) depuis l'enfance.
Hélas, j'ai passé le test le mois dernier. Je dis bien hélas, car, moi qui espérais un texte détaillé déduit de mon comportement pendant les tests, je n'ai obtenu qu'un chiffre déduit des résultats de ces tests -107-, assorti d'un pauvre commentaire, pâle copie de ma propre anamnèse de début de séances... En gros, j'ai payé 500 € pour qu'on me dise (mal) ce que je savais déjà de moi en mieux et plus précis ... Triste affaire, vraiment.
Tout cela pour que la psy me dise en fin de commentaire que je suis un zèbre sans nul doute, ce qui soulève encore plus de doutes en moi, évidemment, car : si je suis zèbre avec 107 de QI c'est soit :
- que mon diagnostic zébré est erroné
- que certains zèbres échappent au bon diagnostic lorsqu'ils ne correspondent pas au modèle-filtre dominant, et que dans ce cas le test n'est pas valide à 100 %
Pour finir ce témoignage dépité, la Wais a juste contribué à renforcer un doute existentiel très pénible depuis l'enfance, qu'il a contribué à affermir mon handicap face aux chiffres et mon ressentiment vis-à-vis de ce paradigme occidental indéboulonnable, puis, par la même occasion, à creuser un peu plus mon débit bancaire, ce qui n'est pas négligeable.
Par conséquent, je n'encourage pas les grands émotifs, les littéraires, les créatifs, les philosophes à le passer car ils pourraient en sortir assez traumatisés, déçus et avec une image d'eux-mêmes encore plus dégradée qu'avant
Voilà pour mon témoignage. À +
Mia Le Chat- Messages : 36
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 47
Localisation : Sud
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
pourquoi je pense être zèbre ?
parce que toute jeune je savais
--que j'avais des facilités
--que j'étais différente en ce sens que j'avais un mode de fonctionnement très eprsonnel
--que j'étais sociable mais peu liante
--que je préférais ma solitude aux attroupements de personne
--que j'avais beaucoup de mal avec les ordres ,et avec toute forme d'enfermement
--que j'étais très curieuse avec des centres d"intérêt divers
--que je cogitais tout le temps et en observant autrui et en m'observant moi-même
--que je culpabilisais pour un rien
--que j'étais insomniaque
--que j'avais l'émotion à fleur de peau
--que je pouvais passer de l'hyper euphorie au désespoir le plus profond
--que je souffrais dès qu'un autre était en souffrance
--que je voulais faire tout, toute seule et .....à ma façon !
donc ça m'apporterait quoi un test ? pour moi ? rien
un truc de plus qui confirmerait ma différence ? je n'en veux pas
le principal ,pour moi , étant de me dépatouiller avec moi-même en utilisant ma réflexion
et d'avoir une pensée à 360 degrés (= comprendre au maximum les pensées différentes des miennes , sans forcément toutes les admettre)
parce que toute jeune je savais
--que j'avais des facilités
--que j'étais différente en ce sens que j'avais un mode de fonctionnement très eprsonnel
--que j'étais sociable mais peu liante
--que je préférais ma solitude aux attroupements de personne
--que j'avais beaucoup de mal avec les ordres ,et avec toute forme d'enfermement
--que j'étais très curieuse avec des centres d"intérêt divers
--que je cogitais tout le temps et en observant autrui et en m'observant moi-même
--que je culpabilisais pour un rien
--que j'étais insomniaque
--que j'avais l'émotion à fleur de peau
--que je pouvais passer de l'hyper euphorie au désespoir le plus profond
--que je souffrais dès qu'un autre était en souffrance
--que je voulais faire tout, toute seule et .....à ma façon !
donc ça m'apporterait quoi un test ? pour moi ? rien
un truc de plus qui confirmerait ma différence ? je n'en veux pas
le principal ,pour moi , étant de me dépatouiller avec moi-même en utilisant ma réflexion
et d'avoir une pensée à 360 degrés (= comprendre au maximum les pensées différentes des miennes , sans forcément toutes les admettre)
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
@Mia le chat:
500 euros c'est énorme, c'est bien triste que tu aies payé autant.
Il me semble que le prix varie habituellement entre 150 et 300 euros selon les psys.
Concernant le test en soi: tes capacités philosophiques, littéraires, ou émotives n'apportent pas grand chose.
On teste d'autres aspects du fonctionnement cognitif, en l’occurrence le raisonnement logique, la mémoire, la vitesse de traitement, et la compréhension verbale (seul point du WAIS où les aspects littéraires/philosophiques semblent présenter un avantage).
Ta déception à la restitution ne me surprend nullement, surtout si tu n'aimes pas les chiffres.
On pourrait espérer que le psy analyserait parfaitement notre comportement durant la passation, qu'il sache 'lire en nous' et nous dire des trucs que l'on ignorait sur soi-même...mais je pense que tout ceci c'est utopique, c'est se bercer d'illusions, lui accorder des super-pouvoirs qu'il n'a pas au motif qu'il a l'étiquette 'psy'.
Dans les faits, le psy est un humain comme un autre, qui fait juste son métier, qui voit des tas d'autres clients que toi (pas forcément que pour du test de QI d'ailleurs).
Mettons nous à sa place: on voit plusieurs clients par jour, qui viennent tous nous raconter leurs problèmes, sont tous en recherche de réponses,de solutions, et parmi ceux-ci, un de temps en temps qui passe des tests de QI.
On donne à ce client un délai de 1 mois pour lui restituer le bilan de son test de QI. (pas parce qu'il faut 1 mois d'analyse approfondie, bien sûr que non, mais parce qu'on n'a pas que ça à faire, que faire le rapport demande de se dégager un peu de temps, qu'on a déjà un planning chargé, et pas forcément envie de prendre sur son temps libre le soir pour gérer le dossier d'un client.)
3 semaines après avoir vu la personne venant passer le test de QI, on s'attaque au rapport, après avoir entre temps vu des dizaines d'autres clients aux problématiques différentes.
Dans cette situation, j'ai du mal à imaginer qu'on soit en mesure de nous souvenir précisément du comportement qu'avait un de nos clients parmi d'autres trois semaines en arrière.
On aura au mieux un vague souvenir de son client, de sa façon d'être, insuffisant pour une analyse détaillée, et au pire, on ne se souviendra même plus de quelle tête il avait.
Ce n'est donc pas étonnant d'avoir une restitution très pauvre sur le plan personnel, et d'avoir principalement des nombres, et de l'interprétation de ces nombres.
Qu'est ce qu'un zèbre déjà?
C'est un mot un peu fourre-tout, chacun a sa propre définition.
-Si la définition est "une personne ayant un QI>130", tu n'en es pas un, il ne faut pas chercher plus loin (à moins de foirage total du test, et d'être en mesure de faire 130+ dans de bonnes conditions).
-Si c'est une personne ayant un fonctionnement cognitif particulier, caractérisée par certains traits particuliers (typiquement la personne qui aura un déclic en lisant "trop intelligent pour être heureux") alors le QI n'a pas grand chose à voir là dedans, on peut être zébré à 107 de QI tout comme on peut être non zébré à 150.
Pour ma part, je sais que je suis surdoué (je le savais avant test, le WAIS n'a fait que le confirmer avec un nombre qui rentre dans la case), mais je me suis très peu reconnu dans "trop intelligent pour être heureux".
J'ai quelques affinités sur ce forum, et certains échanges et débats d'idées me plaisent (ce pourquoi je reste), mais avec une bonne grosse moitié du forum je me sens comme si j'étais avec des gens 'normaux', avec le même décalage.
Je ne me sens pas 'membre du troupeau', je suis atypique parmi les 'zèbres'.
En fonction du sens qu'on donne au mot 'zèbre', il se pourrait très bien que je n'en soies pas un, que je soies 'seulement' surdoué.
Quoi qu'il en soit, si tu es parvenue à trouver des gens avec qui le courant passe bien sur ce forum, si tu y trouves satisfaction, alors c'est que tu y es à ta place, 107 de QI, 130, ou 160, peu importe.
500 euros c'est énorme, c'est bien triste que tu aies payé autant.
Il me semble que le prix varie habituellement entre 150 et 300 euros selon les psys.
Concernant le test en soi: tes capacités philosophiques, littéraires, ou émotives n'apportent pas grand chose.
On teste d'autres aspects du fonctionnement cognitif, en l’occurrence le raisonnement logique, la mémoire, la vitesse de traitement, et la compréhension verbale (seul point du WAIS où les aspects littéraires/philosophiques semblent présenter un avantage).
Ta déception à la restitution ne me surprend nullement, surtout si tu n'aimes pas les chiffres.
On pourrait espérer que le psy analyserait parfaitement notre comportement durant la passation, qu'il sache 'lire en nous' et nous dire des trucs que l'on ignorait sur soi-même...mais je pense que tout ceci c'est utopique, c'est se bercer d'illusions, lui accorder des super-pouvoirs qu'il n'a pas au motif qu'il a l'étiquette 'psy'.
Dans les faits, le psy est un humain comme un autre, qui fait juste son métier, qui voit des tas d'autres clients que toi (pas forcément que pour du test de QI d'ailleurs).
Mettons nous à sa place: on voit plusieurs clients par jour, qui viennent tous nous raconter leurs problèmes, sont tous en recherche de réponses,de solutions, et parmi ceux-ci, un de temps en temps qui passe des tests de QI.
On donne à ce client un délai de 1 mois pour lui restituer le bilan de son test de QI. (pas parce qu'il faut 1 mois d'analyse approfondie, bien sûr que non, mais parce qu'on n'a pas que ça à faire, que faire le rapport demande de se dégager un peu de temps, qu'on a déjà un planning chargé, et pas forcément envie de prendre sur son temps libre le soir pour gérer le dossier d'un client.)
3 semaines après avoir vu la personne venant passer le test de QI, on s'attaque au rapport, après avoir entre temps vu des dizaines d'autres clients aux problématiques différentes.
Dans cette situation, j'ai du mal à imaginer qu'on soit en mesure de nous souvenir précisément du comportement qu'avait un de nos clients parmi d'autres trois semaines en arrière.
On aura au mieux un vague souvenir de son client, de sa façon d'être, insuffisant pour une analyse détaillée, et au pire, on ne se souviendra même plus de quelle tête il avait.
Ce n'est donc pas étonnant d'avoir une restitution très pauvre sur le plan personnel, et d'avoir principalement des nombres, et de l'interprétation de ces nombres.
Tout cela pour que la psy me dise en fin de commentaire que je suis un zèbre sans nul doute, ce qui soulève encore plus de doutes en moi, évidemment, car : si je suis zèbre avec 107 de QI c'est soit :
- que mon diagnostic zébré est erroné
- que certains zèbres échappent au bon diagnostic lorsqu'ils ne correspondent pas au modèle-filtre dominant, et que dans ce cas le test n'est pas valide à 100 %
Qu'est ce qu'un zèbre déjà?
C'est un mot un peu fourre-tout, chacun a sa propre définition.
-Si la définition est "une personne ayant un QI>130", tu n'en es pas un, il ne faut pas chercher plus loin (à moins de foirage total du test, et d'être en mesure de faire 130+ dans de bonnes conditions).
-Si c'est une personne ayant un fonctionnement cognitif particulier, caractérisée par certains traits particuliers (typiquement la personne qui aura un déclic en lisant "trop intelligent pour être heureux") alors le QI n'a pas grand chose à voir là dedans, on peut être zébré à 107 de QI tout comme on peut être non zébré à 150.
Pour ma part, je sais que je suis surdoué (je le savais avant test, le WAIS n'a fait que le confirmer avec un nombre qui rentre dans la case), mais je me suis très peu reconnu dans "trop intelligent pour être heureux".
J'ai quelques affinités sur ce forum, et certains échanges et débats d'idées me plaisent (ce pourquoi je reste), mais avec une bonne grosse moitié du forum je me sens comme si j'étais avec des gens 'normaux', avec le même décalage.
Je ne me sens pas 'membre du troupeau', je suis atypique parmi les 'zèbres'.
En fonction du sens qu'on donne au mot 'zèbre', il se pourrait très bien que je n'en soies pas un, que je soies 'seulement' surdoué.
Quoi qu'il en soit, si tu es parvenue à trouver des gens avec qui le courant passe bien sur ce forum, si tu y trouves satisfaction, alors c'est que tu y es à ta place, 107 de QI, 130, ou 160, peu importe.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Mia Le Chat a écrit:Bonjour !
Personnellement, j'ai toujours détesté les cases, les cages, et tout ce qui enferme, mais paradoxalement, je recherche également des repères stables afin de comprendre ce que je suis de façon objective.
J'ai longtemps été rétive aux tests car je savais pertinemment que j'allais les rater totalement (dans le sens "saboter") à cause de mon blocage devant les chiffres, les chronomètres et les contraintes extérieures qui m'empêchent de me connecter à mon intuition profonde, à ma créativité, à ma liberté profonde de CHOIX qui est la source de tous mes enthousiasmes, mes émerveillements, mes passions. Je ne peux rien "sortir" de bon sans ces critères, car j'ai des cycles de réflexion particuliers et un comportement qui ne doit pas grand chose à l'école, à mon milieu social, ni aux choses apprises, "engrammées". Ma logique est logique mais n'emprunte pas les mêmes chemins ni les mêmes rythmes que ceux des autres pour aboutir à des réponses... réponses qui sont pour moi nécessairement "ouvertes", enrichissables et discutables à l'infini.
Bref, comme ma tendance à vouloir des repères revenait en force en cette année de mes 40 ans, je me suis dit que ce test, au-delà du chiffre forcément naze que j'allais obtenir, pourrait au moins me donner une juste photographie de ce que je suis réellement -soit, un zèbre ou pas un zèbre-. Les soupçons concernant ma "zébritude" m'asticotaient, ainsi que mon entourage depuis un bon moment. Qui sait ? Peut-être que je pourrais enfin trouver le repos de mon âme errante dans cette "famille" d'êtres ? En tout cas, d'intuition, je m'y retrouvais déjà totalement avant le test. J'allais de manière sûre mettre un nom sur mon éternelle différence, sur le rejet d'incompréhension que je suscite chez les autres (parents, amis, profs, collègues) depuis l'enfance.
Hélas, j'ai passé le test le mois dernier. Je dis bien hélas, car, moi qui espérais un texte détaillé déduit de mon comportement pendant les tests, je n'ai obtenu qu'un chiffre déduit des résultats de ces tests -107-, assorti d'un pauvre commentaire, pâle copie de ma propre anamnèse de début de séances... En gros, j'ai payé 500 € pour qu'on me dise (mal) ce que je savais déjà de moi en mieux et plus précis ... Triste affaire, vraiment.
Tout cela pour que la psy me dise en fin de commentaire que je suis un zèbre sans nul doute, ce qui soulève encore plus de doutes en moi, évidemment, car : si je suis zèbre avec 107 de QI c'est soit :
- que mon diagnostic zébré est erroné
- que certains zèbres échappent au bon diagnostic lorsqu'ils ne correspondent pas au modèle-filtre dominant, et que dans ce cas le test n'est pas valide à 100 %
Pour finir ce témoignage dépité, la Wais a juste contribué à renforcer un doute existentiel très pénible depuis l'enfance, qu'il a contribué à affermir mon handicap face aux chiffres et mon ressentiment vis-à-vis de ce paradigme occidental indéboulonnable, puis, par la même occasion, à creuser un peu plus mon débit bancaire, ce qui n'est pas négligeable.
Par conséquent, je n'encourage pas les grands émotifs, les littéraires, les créatifs, les philosophes à le passer car ils pourraient en sortir assez traumatisés, déçus et avec une image d'eux-mêmes encore plus dégradée qu'avant
Voilà pour mon témoignage. À +
Je comprends ton désarroi. Le résultat du test ne résume pas à lui seul l'étendue de tes capacités, c'est certain. De plus, si ton psy te dit zèbre alors tu peux le croire puisque c'est un professionnel supposé.
Néanmoins, au delà de ton experience malheureuse, tu ne peux décourager les autres de passer le test. Ce qui s'applique à toi n'est pas transposable.
Le test reste un excellent moyen de se situer et de connaître ses aptitudes.
Personnellement, il m'a redonné confiance en moi. J'ai eu le résultat que j'espérais et je suis sûr que si ça avait été ton cas, tu n'aurais pas le même discours discréditant.
Blossac- Messages : 833
Date d'inscription : 09/11/2014
Age : 47
Localisation : Rennes
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
ou-est-la-question a écrit:pourquoi je pense être zèbre ?
parce que toute jeune je savais
--que j'avais des facilités
--que j'étais différente en ce sens que j'avais un mode de fonctionnement très eprsonnel
--que j'étais sociable mais peu liante
--que je préférais ma solitude aux attroupements de personne
--que j'avais beaucoup de mal avec les ordres ,et avec toute forme d'enfermement
--que j'étais très curieuse avec des centres d"intérêt divers
--que je cogitais tout le temps et en observant autrui et en m'observant moi-même
--que je culpabilisais pour un rien
--que j'étais insomniaque
--que j'avais l'émotion à fleur de peau
--que je pouvais passer de l'hyper euphorie au désespoir le plus profond
--que je souffrais dès qu'un autre était en souffrance
--que je voulais faire tout, toute seule et .....à ma façon !
donc ça m'apporterait quoi un test ? pour moi ? rien
un truc de plus qui confirmerait ma différence ? je n'en veux pas
le principal ,pour moi , étant de me dépatouiller avec moi-même en utilisant ma réflexion
et d'avoir une pensée à 360 degrés (= comprendre au maximum les pensées différentes des miennes , sans forcément toutes les admettre)
J’aurai pu apporter la même réponse car j’ai exactement les mêmes « particularités », associées à la « zébritude » …
Mais, être zèbre, c’est quoi exactement ? Et, surtout, quel rapport avec le QI supérieur à 130 ???
J’ai lu des passages disponibles sur Internet du livre de :
Béatrice Millêtre, laquelle est docteur en psychologie, psychothérapeute, neurobiologiste et spécialiste des TCC, et surdouée elle-même !
Ces passages, entre autres :
Je reçois régulièrement des gens qui se demandent s’ils sont surdoués. Ils se sont, me disent-ils, reconnus dans les caractéristiques qu’ils ont pu lire, sur Internet ou dans des livres. Je les interroge alors pour savoir ce sur quoi ils se sont reconnus. J’ai procédé de même lors de la dernière formation que j’ai donnée auprès de futurs thérapeutes qui vou- laient acquérir des compétences en matière de surdoue- ment. Voici leurs réponses :
Surdoué est peut-être le mot le plus couramment utilisé ; il sous-entend des personnes douées pour tout, plus douées que les autres. Aucune des personnes que je reçois ne se sent à l’aise avec cette notion. Au contraire, elles ne se sentent pas particulièrement douées et trouvent prétentieux de se clamer surdoué. Le concept du « zèbre » a été inventé pour signifier que les surdoués ne sont ni cheval, ni âne. Cette notion ne parle pas non plus aux personnes que je reçois, et ne me parle pas non plus. En effet nous sommes tous des êtres humains, et ce terme de zèbre a un effet stigmatisant. Étant classé « ailleurs » que dans la gente humaine, comment un zèbre peut-il dès lors s’y épanouir ? C’est faire acte de déni de sa propre personnalité et de sa propre spécificité. Cela conduit également à ne pas pou- voir aller bien, puisque obligeant à s’exclure de l’huma- nité. C’est enfin, puisque s’excluant de l’humanité, en nier les points communs ; c’est l’impossibilité de pouvoir la comprendre ou s’en faire comprendre ; c’est donc se ghettoïser volontairement. Je n’ai, comme je le disais, que peu reçu ce type de personnes.
Je dirai donc que le terme de « surdoué » est celui qui correspond le plus à la réalité scientifique (des per- sonnes plus douées dans un ou plusieurs domaines), mais à laquelle les personnes elles-mêmes n’accrochent pas ; le terme de « haut potentiel », est celui que les personnes préfèrent utiliser, qui correspond plus à ce qu’ils ressentent, mais moins à la réalité scientifique.
Qu’est-ce qu’un surdoué ?
Le premier point, peut-être le plus fondamental, est qu’être surdoué n’est pas une pathologie (…) Ainsi, le premier critère est donc d’être en bonne santé mentale. Cela veut dire que le bilan (tes test QI) devrait se conclure par la nuance : « va bien ou présente telle ou telle problématique ». Comment identifie-t-on la notion de bien-être mental ? (…) nos amis Québécois utilisent la notion d’insertion ou d’intégra- tion sociale, traduisant le fait que le surdoué, malgré ses différences, sait en tirer parti, sait s’inscrire dans le monde dont il a compris les tenants et aboutissants, les règles sociales et sait donc transformer son potentiel en réalité. C’est fondamental, on ne peut en faire l’économie, et cela évite de nombreux quiproquos. Viennent ensuite les points de fonctionnement intrinsèque et d’intelligence. Dans l’acception actuelle du sourdouement, un sur-doué doit présenter deux caractéristiques traduisant une intelligence différente : - un quotient intellectuel (QI) de plus de 125 tel que mesuré au test de Weschler ; - un fonctionnement intuitif.
(...)
La conséquence immédiate est que si l’on ne présente que l’une de ces caractéristiques, l’on n’est pas surdoué. On peut être intuitif ou plus intelligent sans toutefois être HP. Cela implique qu’il existe deux types de populations présentant la même « quantité d’intelligence », le même score au test de QI : l’une intuitive, l’autre non ; l’une surdouée, l’autre non ; l’une haut potentiel, l’autre non. Le problème aujourd’hui, et j’y reviendrai, est que l’identification d’un surdoué repose quasi exclusivement sur le test de QI, qui ne propose pas de vocabulaire pour distinguer ces deux populations. Le plus simple est ainsi d’utiliser deux mots différents, qui rendent compte de cette distinction : haut potentiel (HP) d’une part, haut quotient intellectuel d’autre part (HQI).
Cela peut permettre d'y voir plus clair sur ce qui caractérise chacun de nous?
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
je lirai ça Sélène, merci
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Très bon la citation en gras de Mme Milletre,c'est l'idée qui nous viens de ci de là au gré des conversations
(Hors forum), ça fait plaisir d'avoir la confirmation d'une professionnelle qui plus est HP.
(Hors forum), ça fait plaisir d'avoir la confirmation d'une professionnelle qui plus est HP.
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
@Sélène - Nyx
C' est quoi être
C' est quoi un comportement intuitif ?
Il faut être l' un et l' autre ?
Que sait on de la part "d' intuition" dans la résolution du Weschler ? ou de quoi que soit d' autre d' ailleurs ?
C' est quoi être
eten bonne santé mentale
Si ce n' est etre dans la normes’inscrire dans le monde dont il a compris les tenants et aboutissants, les règles sociales et sait donc transformer son potentiel en réalité.
C' est quoi un comportement intuitif ?
Donc les HQI et les HP ne sont pas surdoués ?Dans l’acception actuelle du sourdouement, un sur-doué doit présenter deux caractéristiques traduisant une intelligence différente : - un quotient intellectuel (QI) de plus de 125 tel que mesuré au test de Weschler ; - un fonctionnement intuitif.
(...)
La conséquence immédiate est que si l’on ne présente que l’une de ces caractéristiques, l’on n’est pas surdoué. On peut être intuitif ou plus intelligent sans toutefois être HP. Cela implique qu’il existe deux types de populations présentant la même « quantité d’intelligence », le même score au test de QI : l’une intuitive, l’autre non ; l’une surdouée, l’autre non ; l’une haut potentiel, l’autre non. Le problème aujourd’hui, et j’y reviendrai, est que l’identification d’un surdoué repose quasi exclusivement sur le test de QI, qui ne propose pas de vocabulaire pour distinguer ces deux populations. Le plus simple est ainsi d’utiliser deux mots différents, qui rendent compte de cette distinction : haut potentiel (HP) d’une part, haut quotient intellectuel d’autre part (HQI).
Il faut être l' un et l' autre ?
Que sait on de la part "d' intuition" dans la résolution du Weschler ? ou de quoi que soit d' autre d' ailleurs ?
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Je n'arrive pas à saisir la nuance qu'elle veut faire entre haut potentiel et haut QI.
C'est pas clair son truc.
Une personne non intuitive mais trèèèès intelligente n'est pas surdouée ?
Je suis tombée sur une vidéo d'un chercheur de Lyon. Ils déterminent dans son équipe deux sous populations de surdoués :
- les surdoués laminaires, avec un QI homogène,
- les surdoués complexes, qui peuvent être à moins de 130, et présentent une hétérogénéité dans les subtests. Généralement dys, TDAH...
Je n'ai pas eu l'occasion de lire leurs travaux, et sur quoi ils se basent pour dire ça, mais ça me parait déjà plus clair...
(recherche effectuée suite à ton intervention, sélène, je suis tombée sur cette vidéo)
Le souci des personnes qui publient des livres sur les HP, c'est qu'il n'y a pas forcément une biblio derrière sérieuse... (et ce quels que soient les titres universitaires)
Pour Béatrice Millêtre, j'en sais rien, il me semble qu'elle ne fait pas partie des auteurs que j'ai bannis lol (comme ceux qui expliquent à quel point un zèbre est un être extraordinaire tellement gentil et bienveillant )
Ceci dit, le titre, "vrais surdoués" sous-entend qu'il y en a des faux, ça me plait que moyen.
Tu en lu plus, Sélène ? Tu pourrais résumer, stp ?
C'est pas clair son truc.
Une personne non intuitive mais trèèèès intelligente n'est pas surdouée ?
Je suis tombée sur une vidéo d'un chercheur de Lyon. Ils déterminent dans son équipe deux sous populations de surdoués :
- les surdoués laminaires, avec un QI homogène,
- les surdoués complexes, qui peuvent être à moins de 130, et présentent une hétérogénéité dans les subtests. Généralement dys, TDAH...
Je n'ai pas eu l'occasion de lire leurs travaux, et sur quoi ils se basent pour dire ça, mais ça me parait déjà plus clair...
(recherche effectuée suite à ton intervention, sélène, je suis tombée sur cette vidéo)
Le souci des personnes qui publient des livres sur les HP, c'est qu'il n'y a pas forcément une biblio derrière sérieuse... (et ce quels que soient les titres universitaires)
Pour Béatrice Millêtre, j'en sais rien, il me semble qu'elle ne fait pas partie des auteurs que j'ai bannis lol (comme ceux qui expliquent à quel point un zèbre est un être extraordinaire tellement gentil et bienveillant )
Ceci dit, le titre, "vrais surdoués" sous-entend qu'il y en a des faux, ça me plait que moyen.
Tu en lu plus, Sélène ? Tu pourrais résumer, stp ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Je pense que cette définition exclut une grosse part du forum de la case 'surdoué': tous ceux qui sont mal dans leur peau -> out.
De plus, j'ai du mal avec la notion de deux populations avec la même 'quantité d'intelligence', mais une seule des deux surdouée, pas l'autre.
Sur quel critère décide t'on que c'est l'une des deux catégories qui 'mérite' d'être qualifiée de surdouée, et non l'autre?
Et que fait-on de tous ceux dans la 'mauvaise' catégorie de personnes à haute intelligence?
On leur donne accès à des associations comme Mensa parce qu'ils ont un haut QI, mais on les classe comme 'non surdoués' parce qu'ils sont mal dans leur peau et/ou qu'ils ne savent pas gérer les règles sociales?
De plus, j'ai du mal avec la notion de deux populations avec la même 'quantité d'intelligence', mais une seule des deux surdouée, pas l'autre.
Sur quel critère décide t'on que c'est l'une des deux catégories qui 'mérite' d'être qualifiée de surdouée, et non l'autre?
Et que fait-on de tous ceux dans la 'mauvaise' catégorie de personnes à haute intelligence?
On leur donne accès à des associations comme Mensa parce qu'ils ont un haut QI, mais on les classe comme 'non surdoués' parce qu'ils sont mal dans leur peau et/ou qu'ils ne savent pas gérer les règles sociales?
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Manquerais-tu d'intuition ?chuna56 a écrit:Je n'arrive pas à saisir la nuance qu'elle veut faire entre haut potentiel et haut QI. ?
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Non, de potentiel ^^
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
?? (Alors, là, j’hallucine ... )cassecaillou a écrit:@Sélène - Nyx
C' est quoi êtreen bonne santé mentale
Bon, cela signifie, d’abord, de ne souffrir d’aucune des maladies mentales ou troubles mentaux recensés dans le DSM5.
C’est quoi une maladie mentale ? Eh, bien, tu cherches par toi-même ….
Et
Oh, quelle horreur : être dans la norme ?s’inscrire dans le monde dont il a compris les tenants et aboutissants, les règles sociales et sait donc transformer son potentiel en réalité.
Si ce n' est etre dans la norme
(Eh bien, s’il suffisait de refuser la norme pour être intelligent, ça se saurait, non?) L'auteure parle de comprendre les normes, pas de forcément les accepter.
L’intuition n’est décidément pas un don réservé aux seuls membres de ZC …C' est quoi un comportement intuitif ?
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Alors, comme je n’ai lu que des bribes de son livre … Ce que j’ai compris, c’est que « le haut potentiel » inclut le côté intuitif, et le « haut QI » serait une mesure plus scientifique de l’intellect.chuna56 a écrit:Je n'arrive pas à saisir la nuance qu'elle veut faire entre haut potentiel et haut QI.
Pour elle, cette personne serait tout simplement « supérieurement » intelligente. (Le terme « surdoué » s’adressant à des personnes ayant un fonctionnement cérébral « différent », tels ceux dotés d’un mode de pensée en « arborescence ».C'est pas clair son truc.
Une personne non intuitive mais trèèèès intelligente n'est pas surdouée ?
Oui, je connais cette distinction, et, effectivement, ça rejoint ce que dit Mme Millêtre quand elle fait le distingo entre HP et HQI.Je suis tombée sur une vidéo d'un chercheur de Lyon. Ils déterminent dans son équipe deux sous populations de surdoués :
- les surdoués laminaires, avec un QI homogène,
- les surdoués complexes, qui peuvent être à moins de 130, et présentent une hétérogénéité dans les subtests. Généralement dys, TDAH...
Merci ! (je l’avais déjà vue … Mais je vais écouter de nouveau …)(recherche effectuée suite à ton intervention, sélène, je suis tombée sur cette vidéo)
La douance n’étant pas une science exacte, tous les avis des « spécialistes » s’expriment, avec des désaccords, des effets de mode etc … Mais, de plus en plus d’études scientifiques sont prises en compte.Le souci des personnes qui publient des livres sur les HP, c'est qu'il n'y a pas forcément une biblio derrière sérieuse... (et ce quels que soient les titres universitaires)
Ceci dit, le titre, "vrais surdoués" sous-entend qu'il y en a des faux, ça me plait que moyen.
Non, j’n’ai pas eu l’occasion de lire ce bouquin, mais il paraît (d’après les critiques) qu’il est petit, clair et facile à lire. Je vais essayé de me le procurer.Tu en lu plus, Sélène ? Tu pourrais résumer, stp ?
Pour l’instant, je ne dispose que de quelques liens :
https://adulte-surdoue.fr/viewtopic.php?f=60&t=8397&sid=a0bd01f3804055b39d5fa80f7f22293b
https://overthe130.wordpress.com/2017/04/18/le-livre-des-vrais-surdoues-surdoues-et-heureux-beatrice-milletre/
https://www.enfantsprecoces.info/le-livre-des-vrais-surdoues/
(J’viens de voir, que B.MILLËTRE exerce à Paris)
à+
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
L'exclusion de tout ce qu'on retrouve dans les DSM pour être qualifié de 'surdoué' me choque un peu.
Pour ma part, je suis autiste et HQI (voire THQI).
Mon fonctionnement cérébral est partagé par un groupe très réduit de personnes (la part de personnes à la fois autistes et (T)HQI est très faible, quelques milliers en France tout au plus, contre un bon million de HQI 'normaux').
Cependant parmi les 'grandes' catégories de fonctionnement cérébral, celle du surdoué 'classique' est celle dont je me rapproche le plus, sans toutefois y correspondre à 100%
J'ai en tout cas un mode de pensée bien plus proche de celui d'un surdoué classique que de celui d'un non-surdoué classique.
Je suis aussi bien plus proche du surdoué classique (non autiste) que de l'autiste classique (au QI moyen).
Mais je diffère du surdoué 'classique' de par mes traits autistiques.
Par exemple, au niveau de la compréhension des règles sociales, je suis nullissime.
Je ne parle pas ici d'acceptation des règles, que l'on a identifiées avec facilité, que l'on pourrait appliquer si on le souhaitait, mais qu'on n'applique pas car on les juge stupides (ce que font certains surdoués 'classiques').
Je parle de capacité d'identification et compréhension des règles sociales, je parle de se retrouver dans des situations où notre attitude choque tout le monde parce qu'on n'a pas eu le comportement social approprié, non pas parce qu'on a décidé de ne pas respecter une règle sociale, mais parce qu'on n'a pas conscience de cette règle, qu'on ignore quel est le comportement qui est considéré 'normal' dans la situation où l'on se trouve.
Au niveau des compétences sociales, je suis bien plus proche d'une personne en déficience intellectuelle que d'une personne surdouée (franchement, si on avait l'équivalent du QI pour les compétences sociales, je ne me vois pas dépasser 50-60).
Aussi le texte suivant m'exclut catégoriquement de la population HP:
Pourtant, le WAIS, passé dans des conditions affreuses, 'la tête dans le cul' après une nuit quasi-blanche, donc loin d'être en pleine possession de mes capacités, m'a donné 135 (ce qui est déjà inférieur à ce que je valais le jour J, car je suis impacté par l'effet plafond de certains tests).
Dans de bonnes conditions, je sais que mon 'vrai' QI serait d'au moins 140, et un 145-150 ne me surprendrait pas.
En mode 'tête dans le cul' après une nuit blanche, j'ai des capacités intellectuelles supérieures à celles de 57% des surdoués (57% des personnes au QI > 130 ont un QI < 135)
En mode 'normal', mes capacités intellectuelles sont supérieures à celles de 83% des surdoués dans l'hypothèse basse (83% des personnes au QI >130 ont un QI<140) et à celles de 98% des surdoués dans l'hypothèse haute (98% des personnes au QI>130 ont un QI<150).
J'aurais donc une intelligence supérieure à celle de la majorité (voire de la grande majorité) des surdoués, tout en étant moi-même non-surdoué?
C'est une façon de voir les choses un peu étrange à mes yeux, car le lien entre intelligence supérieure et 'surdouance' me semble rompu.
Après pourquoi pas, c'est une façon de voir les choses comme une autre.
Attention cependant à ne pas tomber dans le piège qui consisterait à penser que ce qui distingue un 'vrai' surdoué d'un 'faux', est un fonctionnement cognitif différent de celui des personnes normales.
Je pense qu'au contraire, avec une telle définition de la douance, les 'faux' surdoués (une certaine partie d'entre eux en tout cas) ont un fonctionnement cognitif encore plus éloigné de la norme que celui des 'vrais' surdoués.
Un autiste a 170 de QI, par exemple, ne rentre pas dans cette définition de surdoué.
Pourtant ce serait l'insulter de lui dire que la différence entre un 'vrai' surdoué et lui est un mode de fonctionnement cérébral différent de la norme chez le 'vrai' surdoué, mais pas chez lui.
Pour ma part, je suis autiste et HQI (voire THQI).
Mon fonctionnement cérébral est partagé par un groupe très réduit de personnes (la part de personnes à la fois autistes et (T)HQI est très faible, quelques milliers en France tout au plus, contre un bon million de HQI 'normaux').
Cependant parmi les 'grandes' catégories de fonctionnement cérébral, celle du surdoué 'classique' est celle dont je me rapproche le plus, sans toutefois y correspondre à 100%
J'ai en tout cas un mode de pensée bien plus proche de celui d'un surdoué classique que de celui d'un non-surdoué classique.
Je suis aussi bien plus proche du surdoué classique (non autiste) que de l'autiste classique (au QI moyen).
Mais je diffère du surdoué 'classique' de par mes traits autistiques.
Par exemple, au niveau de la compréhension des règles sociales, je suis nullissime.
Je ne parle pas ici d'acceptation des règles, que l'on a identifiées avec facilité, que l'on pourrait appliquer si on le souhaitait, mais qu'on n'applique pas car on les juge stupides (ce que font certains surdoués 'classiques').
Je parle de capacité d'identification et compréhension des règles sociales, je parle de se retrouver dans des situations où notre attitude choque tout le monde parce qu'on n'a pas eu le comportement social approprié, non pas parce qu'on a décidé de ne pas respecter une règle sociale, mais parce qu'on n'a pas conscience de cette règle, qu'on ignore quel est le comportement qui est considéré 'normal' dans la situation où l'on se trouve.
Au niveau des compétences sociales, je suis bien plus proche d'une personne en déficience intellectuelle que d'une personne surdouée (franchement, si on avait l'équivalent du QI pour les compétences sociales, je ne me vois pas dépasser 50-60).
Aussi le texte suivant m'exclut catégoriquement de la population HP:
nos amis Québécois utilisent la notion d’insertion ou d’intégra- tion sociale, traduisant le fait que le surdoué, malgré ses différences, sait en tirer parti, sait s’inscrire dans le monde dont il a compris les tenants et aboutissants, les règles sociales et sait donc transformer son potentiel en réalité. C’est fondamental, on ne peut en faire l’économie, et cela évite de nombreux quiproquos.
(...)
La conséquence immédiate est que si l’on ne présente que l’une de ces caractéristiques, l’on n’est pas surdoué. On peut être intuitif ou plus intelligent sans toutefois être HP.
Pourtant, le WAIS, passé dans des conditions affreuses, 'la tête dans le cul' après une nuit quasi-blanche, donc loin d'être en pleine possession de mes capacités, m'a donné 135 (ce qui est déjà inférieur à ce que je valais le jour J, car je suis impacté par l'effet plafond de certains tests).
Dans de bonnes conditions, je sais que mon 'vrai' QI serait d'au moins 140, et un 145-150 ne me surprendrait pas.
En mode 'tête dans le cul' après une nuit blanche, j'ai des capacités intellectuelles supérieures à celles de 57% des surdoués (57% des personnes au QI > 130 ont un QI < 135)
En mode 'normal', mes capacités intellectuelles sont supérieures à celles de 83% des surdoués dans l'hypothèse basse (83% des personnes au QI >130 ont un QI<140) et à celles de 98% des surdoués dans l'hypothèse haute (98% des personnes au QI>130 ont un QI<150).
J'aurais donc une intelligence supérieure à celle de la majorité (voire de la grande majorité) des surdoués, tout en étant moi-même non-surdoué?
C'est une façon de voir les choses un peu étrange à mes yeux, car le lien entre intelligence supérieure et 'surdouance' me semble rompu.
Après pourquoi pas, c'est une façon de voir les choses comme une autre.
Attention cependant à ne pas tomber dans le piège qui consisterait à penser que ce qui distingue un 'vrai' surdoué d'un 'faux', est un fonctionnement cognitif différent de celui des personnes normales.
Je pense qu'au contraire, avec une telle définition de la douance, les 'faux' surdoués (une certaine partie d'entre eux en tout cas) ont un fonctionnement cognitif encore plus éloigné de la norme que celui des 'vrais' surdoués.
Un autiste a 170 de QI, par exemple, ne rentre pas dans cette définition de surdoué.
Pourtant ce serait l'insulter de lui dire que la différence entre un 'vrai' surdoué et lui est un mode de fonctionnement cérébral différent de la norme chez le 'vrai' surdoué, mais pas chez lui.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Aîe .... Asper, il ne s'agit pas d'exclure, mais d'en tenir compte. (Pour, éventuellement, améliorer les "faiblesses" liées aux troubles.
Dans le cas de l'autisme (apparu récemment dans le DSM, il me semble), il s'agit d'aider les autistes à s'intégrer: tu es bien placé pour connaître les souffrances liées à cette pathologie.
B.Millêtre veut simplement dire que ce n'est pas parce que, des personnes rassemblent tous les symptômes rencontrés chez les "zèbres", et s'y reconnaissent, qu'elles sont, pour autant, des "surdouées". La "douance" ne se définit pas par rapport aux troubles "mentaux", mais elle peut y être liée. En gros, on peut être "zèbre" (avec ou sans troubles) et pas forcément "surdoué" (et, on peut l'être aussi). Il n'y a pas d'exclusion. En résumé, la "douance n'est pas une pathologie, en soi, mais peut être liée à certaines pathologies.
Le titre portait sur les "zèbres" (nous le sommes tous ici, en principe, et à différents niveaux), testés, ou pas. Mais, testés, en tant que "zèbre", ou "surdoué" ??? That is the question ....
Elle met le doigt sur le problème des terminologies ... (Lesquelles ne sont pas très précises, faut le reconnaître. Surtout en France, apparemment.°
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
C' est marrant cette histoire de "surdoué" , il me semble au départ que c' était lié à la précocité, après ça à évoluée vers la logique et depuis que c' est à la mode, on définis l' intelligence avec des critères variables , qui ne sont jamais complètement mesurable ( et en passant on oublie simplement le facteur g et le fait il me semble que la pensée en arborescence concerne plus ou moins tout le monde ) histoire que chacun puisse s' y retrouver et accessoirement créer un petit business juteux pour certain autour du concept ...
Et Sélène - Nyx, je posait juste des questions par rapport aux extrait du livre que tu citais, pas la peine de prendre ce ton s' il te plais
Pour ce qui est de la bonne santé mentale, tu cites le livre
Ceci dit ce n' est pas une horreur d' être dans la norme, quelle qu' elle soit ( sociale, esthétique, cognitive, ...)
Et pour le comportement intuitif, ben ... tu as botté en touche...
Et Sélène - Nyx, je posait juste des questions par rapport aux extrait du livre que tu citais, pas la peine de prendre ce ton s' il te plais
Pour ce qui est de la bonne santé mentale, tu cites le livre
Contrairement à toi elle ne parle pas de DSM5 et tu hallucines peut être mais ma question reste pertinente si il faut considérer comme préalable a la douance (ou quelque soit son nom ) le fait d' être intégré socialement c' est à dire le fait d' être dans une norme socialeComment identifie-t-on la notion de bien-être mental ? (…) nos amis Québécois utilisent la notion d’insertion ou d’intégra- tion sociale, traduisant le fait que le surdoué, malgré ses différences, sait en tirer parti, sait s’inscrire dans le monde dont il a compris les tenants et aboutissants, les règles sociales et sait donc transformer son potentiel en réalité.
Ceci dit ce n' est pas une horreur d' être dans la norme, quelle qu' elle soit ( sociale, esthétique, cognitive, ...)
Et pour le comportement intuitif, ben ... tu as botté en touche...
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Je pose deux questions, c'est pour Asper :
- est-ce que tu souffres ? Je veux dire, d'être en décalage ? Car ce sont surtout les autres qui sont mal à l'aise, mais pas forcément toi, sauf si ça crée des conséquences (comme au boulot, par exemple..).
- mon autre question me semble "stupide", mais je la pose quand-même : j'ai lu "Comment trouver la femme idéale, ou le théorème du homard", de Graeme Simsion ; est-ce que c'est vraiment ça, être "aspi" ? Mais franchement, en lisant ce livre, j'ai vraiment pensé à mon beau-frère...
- est-ce que tu souffres ? Je veux dire, d'être en décalage ? Car ce sont surtout les autres qui sont mal à l'aise, mais pas forcément toi, sauf si ça crée des conséquences (comme au boulot, par exemple..).
- mon autre question me semble "stupide", mais je la pose quand-même : j'ai lu "Comment trouver la femme idéale, ou le théorème du homard", de Graeme Simsion ; est-ce que c'est vraiment ça, être "aspi" ? Mais franchement, en lisant ce livre, j'ai vraiment pensé à mon beau-frère...
Luneverte- Messages : 55
Date d'inscription : 25/12/2017
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Est-ce que je souffre d'être en décalage?
Oui, profondément, depuis mon enfance, ça ne m'a jamais quitté.
Ce n'est pas le décalage en lui-même qui me gène (je suis très bien comme je suis, je ne cherche pas à devenir comme tout le monde), mais l'exclusion qui en découle.
Par exemple en 2017, j'ai passé une semaine en vacances chez une zèbre rencontrée via ZC, j'ai fait une après-midi d'IRL avec des zèbres de ma région (trouvés via ZC également, bien qu'on ait utilisé un autre support pour organiser la rencontre), 2 après-midis avec une autre zèbre de ma région, j'ai vu quelques fois mon ex (je n'ai pas compté, moins d'une dizaine de fois), et quelques repas avec des amis d'une de mes cousines (là encore, moins d'une dizaine).
Mis bout à bout, c'est pas si mal, mais c'est au sens strict du terme l'intégralité de mes interactions sociales de l'année, hors famille proche.
C'est à dire qu'en dehors de ça, je n'ai même pas échangé un simple 'bonjour' avec qui que ce soit.
La dernière fois que j'ai parlé (pas au sens 'avoir une conversation intéressante', mais au sens premier du terme: parler = 'dire au moins un mot') à quelqu'un d'autre qu'un membre de ma famille proche remonte au mois de Novembre (mais je vais remédier à ça demain, je vais aller à une petite IRL de zèbres ).
Concernant ton livre, je ne l'ai pas lu, je ne peux te répondre.
Oui, profondément, depuis mon enfance, ça ne m'a jamais quitté.
Ce n'est pas le décalage en lui-même qui me gène (je suis très bien comme je suis, je ne cherche pas à devenir comme tout le monde), mais l'exclusion qui en découle.
Par exemple en 2017, j'ai passé une semaine en vacances chez une zèbre rencontrée via ZC, j'ai fait une après-midi d'IRL avec des zèbres de ma région (trouvés via ZC également, bien qu'on ait utilisé un autre support pour organiser la rencontre), 2 après-midis avec une autre zèbre de ma région, j'ai vu quelques fois mon ex (je n'ai pas compté, moins d'une dizaine de fois), et quelques repas avec des amis d'une de mes cousines (là encore, moins d'une dizaine).
Mis bout à bout, c'est pas si mal, mais c'est au sens strict du terme l'intégralité de mes interactions sociales de l'année, hors famille proche.
C'est à dire qu'en dehors de ça, je n'ai même pas échangé un simple 'bonjour' avec qui que ce soit.
La dernière fois que j'ai parlé (pas au sens 'avoir une conversation intéressante', mais au sens premier du terme: parler = 'dire au moins un mot') à quelqu'un d'autre qu'un membre de ma famille proche remonte au mois de Novembre (mais je vais remédier à ça demain, je vais aller à une petite IRL de zèbres ).
Concernant ton livre, je ne l'ai pas lu, je ne peux te répondre.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Oui, c'est ce que je pensais aussi, comme tu le dis : l'exclusion qui en découle plutôt que le décalage en tant que tel...
Bon, hé bien c'est sympa pour toi, demain ! Excellente journée !
J'ai encore une question : la plupart des personnes se "vexent" facilement (moi la première, d'ailleurs... même si je peux comprendre beaucoup de comportements...). J'ai cru comprendre, toujours si je me fie à mon beau-frère, que les "aspis" ne se vexent pas. Est-ce que c'est ton cas aussi ?
Mon beau-frère n'a pas été testé, mais il n'a pas "les codes", alors il faut lui dire, car il n'est jamais mal intentionné. Il dit aussi ce qu'il pense sans aucun filtre, car pour filtrer, il faudrait connaître tous les codes. En revanche, il ne se vexe jamais.
Je peux donner un exemple très "basique" : un soir, nous étions invités chez une copine et on grignotait les apéros. La copine a dit : "Ah, je vois que vous appréciez mes petits apéros", et mon beau-frère a répondu : "Non, on en mange parce que le repas tarde trop". Il n'y avait aucune méchanceté dans ses propos, et en effet, il était tard pour le repas. Ce n'est pas chez lui une maladresse, c'est tout le temps pour tout, et il a eu de gros problèmes au boulot (aux dernières nouvelles, n'en a plus...).
Par contre, il ne prend jamais rien de travers, et en un sens, je trouve la communication plus facile avec lui qu'avec d'autres personnes qui disent un truc et pensent autre chose, et il faut deviner, etc... ce qui est épuisant. Autant je trouve excellent, en littérature, les sous-entendus, les non-dits, le suspense, autant dans la vie de tous les jours, ça me rend dingue !
Bon, mon message est bien long, mais je suis pleine d'interrogations, et surtout, je pense que si mon beau-frère pouvait se faire tester, ça l'aiderait sans doute.
Bon, hé bien c'est sympa pour toi, demain ! Excellente journée !
J'ai encore une question : la plupart des personnes se "vexent" facilement (moi la première, d'ailleurs... même si je peux comprendre beaucoup de comportements...). J'ai cru comprendre, toujours si je me fie à mon beau-frère, que les "aspis" ne se vexent pas. Est-ce que c'est ton cas aussi ?
Mon beau-frère n'a pas été testé, mais il n'a pas "les codes", alors il faut lui dire, car il n'est jamais mal intentionné. Il dit aussi ce qu'il pense sans aucun filtre, car pour filtrer, il faudrait connaître tous les codes. En revanche, il ne se vexe jamais.
Je peux donner un exemple très "basique" : un soir, nous étions invités chez une copine et on grignotait les apéros. La copine a dit : "Ah, je vois que vous appréciez mes petits apéros", et mon beau-frère a répondu : "Non, on en mange parce que le repas tarde trop". Il n'y avait aucune méchanceté dans ses propos, et en effet, il était tard pour le repas. Ce n'est pas chez lui une maladresse, c'est tout le temps pour tout, et il a eu de gros problèmes au boulot (aux dernières nouvelles, n'en a plus...).
Par contre, il ne prend jamais rien de travers, et en un sens, je trouve la communication plus facile avec lui qu'avec d'autres personnes qui disent un truc et pensent autre chose, et il faut deviner, etc... ce qui est épuisant. Autant je trouve excellent, en littérature, les sous-entendus, les non-dits, le suspense, autant dans la vie de tous les jours, ça me rend dingue !
Bon, mon message est bien long, mais je suis pleine d'interrogations, et surtout, je pense que si mon beau-frère pouvait se faire tester, ça l'aiderait sans doute.
Luneverte- Messages : 55
Date d'inscription : 25/12/2017
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Possible qu'il soit aspie, mais c'est à lui de voir si il pense l'être ou non, et si il envisage de passer le test.
Que tu décides pour lui ne me semble pas une bonne idée, même si l'idée de son potentiel autisme te travaille.
Concernant ceci: "Ah, je vois que vous appréciez mes petits apéros", je serais allé beaucoup moins loin que lui (au sens: je me serais moins éloigné du propos initial).
Instinctivement, je n'aurais même pas relevé (elle dit juste une affirmation, ce n'est pas une question, ça n’appelle pas à une réponse).
Si c'était fait sous forme de question, par exemple "aimez-vous mes petits apéros?", j'aurais répondu "oui, ils sont bons" si je les trouve bon, et "bof, ils sont pas terribles" si je ne les trouve pas très bons.
En aucun cas je n'aurais dit "le repas tarde trop": ça n'a aucun lien avec le fait d'apprécier ou non les apéros (même si je comprend le sens de cette réponse: il mange les apéros parce qu'il n'y a rien d'autre à faire, et il explique pourquoi il mange les apéros: le repas tarde trop).
De plus, dire "le repas tarde trop" ne sert à rien à part à potentiellement vexer la personne qui s'occupe du repas. Jamais je n'aurais dit un truc pareil par moi-même (je sais que pour se faire accepter en situation sociale il faut éviter de faire des reproches aux gens).
J'aurais par contre pu commettre cette maladresse en étant confronté à une question directe portant sur le sujet, par exemple: "ça va, c'est pas trop long l'attente?", où je pourrais répondre "c'est un peu long quand même, j'ai faim".
A tête reposée, en réfléchissant à la situation, je parviens à identifier que mes réponses ne sont pas socialement correctes, et je parviens même à identifier la réponse socialement correcte pour la question sur les apéros: "tes petits apéros sont délicieux".
Pour la question sur le temps d'attente par contre, je bloque, je sais qu'il ne faut pas dire "non, ça ne va pas, c'est trop long", mais je ne sais pas quoi répondre à la place.
En tout cas, tout ça, c'est du théorique, fait hors contexte, à tête reposée, en prenant tout le temps qui m'est nécessaire pour analyser la situation.
Dans le feu de l'action, recevoir la question, bloquer la réponse 'instinctive', me forcer à ne pas réfléchir en fonction de la question qui a été posée mais en fonction de la situation sociale, puis répondre de manière socialement correcte, le tout en un laps de temps assez court pour que la discussion reste fluide, requiert un effort immense , que je ne pourrais soutenir que quelques dizaines de secondes, en espérant que le centre d'attention de la discussion se déporte rapidement de moi avant que je ne craque (et même en faisant cet effort, la réussite n'est pas toujours au rendez-vous).
Mais comme je suis gourmand, dans la situation des petits apéros, la réponse socialement correcte a de grandes chances de correspondre à ma réponse instinctive, ce qui fait que je donnerais la bonne réponse sans aucun effort
Concernant les vexations, je n'y suis pas insensible, bien au contraire, mais je ne me vexe probablement pas pour les mêmes raisons que les gens 'normaux'.
Un non respect de règle sociale par exemple, je ne comprend même pas qu'on puisse s'en excuser.
Le cas typique étant la personne qui sort d'une journée de travail, qui va en soirée avec ses amis, et qui dit "désolé(e) je ne suis pas en tenue de soirée, je sors du boulot, je suis fatigué, je n'ai pas pris le temps de me changer...", j'ai envie de répondre "on s'en fout, pourquoi tu t'excuses pour ça?".
Je me vexe principalement concernant des reproches à mon égard, reproches qui sont souvent infondés, mensongers, insultants.
Je me vexe aussi face à la mauvaise foi, aux gens qui savent qu'ils ont tort, mais cherchent à sauver la face en ayant le dernier mot.
Je me vexe également face aux marques de mépris, face aux messages de dénigrement non argumentés (genre: "mais lol, tu dis n'imp" en réponse à un pavé qui m'a demandé des heures de rédaction, ça me donne envie de donner des coups de poings une réponse pareille, ce n'est même plus de la vexation, mais de la haine...rien que de penser à la situation j'ai réussi à m'énerver, c'est malin).
Face à une personne bienveillante, par contre, il est presque impossible que je me vexe, et ce même si elle tient des propos qui ne vont pas du tout dans mon sens.
Autre point: je suis peu expressif IRL.
J’intériorise mes émotions, positives comme négatives.
Je ne parviens à m'ouvrir que si je suis en pleine confiance (quand je suis seul le plus souvent).
Si quelque chose me plait, ça ne se verra pas forcément, si quelque chose me vexe ça ne se verra pas forcément non plus.
En me posant la question, et en lisant ma réponse, tu sais que je peux me vexer facilement.
En ne me posant pas la question, en observant mon comportement IRL et en en faisant des déductions, tu parviendrais probablement à la conclusion que je ne me vexes jamais.
Que tu décides pour lui ne me semble pas une bonne idée, même si l'idée de son potentiel autisme te travaille.
Concernant ceci: "Ah, je vois que vous appréciez mes petits apéros", je serais allé beaucoup moins loin que lui (au sens: je me serais moins éloigné du propos initial).
Instinctivement, je n'aurais même pas relevé (elle dit juste une affirmation, ce n'est pas une question, ça n’appelle pas à une réponse).
Si c'était fait sous forme de question, par exemple "aimez-vous mes petits apéros?", j'aurais répondu "oui, ils sont bons" si je les trouve bon, et "bof, ils sont pas terribles" si je ne les trouve pas très bons.
En aucun cas je n'aurais dit "le repas tarde trop": ça n'a aucun lien avec le fait d'apprécier ou non les apéros (même si je comprend le sens de cette réponse: il mange les apéros parce qu'il n'y a rien d'autre à faire, et il explique pourquoi il mange les apéros: le repas tarde trop).
De plus, dire "le repas tarde trop" ne sert à rien à part à potentiellement vexer la personne qui s'occupe du repas. Jamais je n'aurais dit un truc pareil par moi-même (je sais que pour se faire accepter en situation sociale il faut éviter de faire des reproches aux gens).
J'aurais par contre pu commettre cette maladresse en étant confronté à une question directe portant sur le sujet, par exemple: "ça va, c'est pas trop long l'attente?", où je pourrais répondre "c'est un peu long quand même, j'ai faim".
A tête reposée, en réfléchissant à la situation, je parviens à identifier que mes réponses ne sont pas socialement correctes, et je parviens même à identifier la réponse socialement correcte pour la question sur les apéros: "tes petits apéros sont délicieux".
Pour la question sur le temps d'attente par contre, je bloque, je sais qu'il ne faut pas dire "non, ça ne va pas, c'est trop long", mais je ne sais pas quoi répondre à la place.
En tout cas, tout ça, c'est du théorique, fait hors contexte, à tête reposée, en prenant tout le temps qui m'est nécessaire pour analyser la situation.
Dans le feu de l'action, recevoir la question, bloquer la réponse 'instinctive', me forcer à ne pas réfléchir en fonction de la question qui a été posée mais en fonction de la situation sociale, puis répondre de manière socialement correcte, le tout en un laps de temps assez court pour que la discussion reste fluide, requiert un effort immense , que je ne pourrais soutenir que quelques dizaines de secondes, en espérant que le centre d'attention de la discussion se déporte rapidement de moi avant que je ne craque (et même en faisant cet effort, la réussite n'est pas toujours au rendez-vous).
Mais comme je suis gourmand, dans la situation des petits apéros, la réponse socialement correcte a de grandes chances de correspondre à ma réponse instinctive, ce qui fait que je donnerais la bonne réponse sans aucun effort
Concernant les vexations, je n'y suis pas insensible, bien au contraire, mais je ne me vexe probablement pas pour les mêmes raisons que les gens 'normaux'.
Un non respect de règle sociale par exemple, je ne comprend même pas qu'on puisse s'en excuser.
Le cas typique étant la personne qui sort d'une journée de travail, qui va en soirée avec ses amis, et qui dit "désolé(e) je ne suis pas en tenue de soirée, je sors du boulot, je suis fatigué, je n'ai pas pris le temps de me changer...", j'ai envie de répondre "on s'en fout, pourquoi tu t'excuses pour ça?".
Je me vexe principalement concernant des reproches à mon égard, reproches qui sont souvent infondés, mensongers, insultants.
Je me vexe aussi face à la mauvaise foi, aux gens qui savent qu'ils ont tort, mais cherchent à sauver la face en ayant le dernier mot.
Je me vexe également face aux marques de mépris, face aux messages de dénigrement non argumentés (genre: "mais lol, tu dis n'imp" en réponse à un pavé qui m'a demandé des heures de rédaction, ça me donne envie de donner des coups de poings une réponse pareille, ce n'est même plus de la vexation, mais de la haine...rien que de penser à la situation j'ai réussi à m'énerver, c'est malin).
Face à une personne bienveillante, par contre, il est presque impossible que je me vexe, et ce même si elle tient des propos qui ne vont pas du tout dans mon sens.
Autre point: je suis peu expressif IRL.
J’intériorise mes émotions, positives comme négatives.
Je ne parviens à m'ouvrir que si je suis en pleine confiance (quand je suis seul le plus souvent).
Si quelque chose me plait, ça ne se verra pas forcément, si quelque chose me vexe ça ne se verra pas forcément non plus.
En me posant la question, et en lisant ma réponse, tu sais que je peux me vexer facilement.
En ne me posant pas la question, en observant mon comportement IRL et en en faisant des déductions, tu parviendrais probablement à la conclusion que je ne me vexes jamais.
Dernière édition par Asperzebre le Mer 3 Jan 2018 - 10:12, édité 1 fois
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Cette histoire de Haut Potentiel à différencier des HQI me fait penser à un "lot de consolation" pour ceux qui n'atteignent pas les 130 mais s'accrochent à tout prix à cette idée.
Ce n'est pas parce qu'on se croit différent, plus sensible, plus intuitif ou que sais-je , qu'on est surdoué.
Ce n'est pas parce qu'on se croit différent, plus sensible, plus intuitif ou que sais-je , qu'on est surdoué.
Blossac- Messages : 833
Date d'inscription : 09/11/2014
Age : 47
Localisation : Rennes
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Si on se tient a la définition stricte surdoué = <130 en effet a 128 on n’est pas surdoué.
Maintenant, franchement, tu crois vraiment qu’il y a un gap si terrible entre l’intelligence du mec à 130 et celle du mec à 128 ?
Maintenant, franchement, tu crois vraiment qu’il y a un gap si terrible entre l’intelligence du mec à 130 et celle du mec à 128 ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Sélène-Nyx a écrit:Béatrice Millêtre (mal-être ?) a écrit:
Je dirai donc que le terme de « surdoué » est celui qui correspond le plus à la réalité scientifique (des personnes plus douées dans un ou plusieurs domaines), mais à laquelle les personnes elles-mêmes n’accrochent pas ; le terme de « haut potentiel », est celui que les personnes préfèrent utiliser, qui correspond plus à ce qu’ils ressentent, mais moins à la réalité scientifique.
C'est censé vouloir dire quelque chose ça ? Elle se réfère à quelle "réalité scientifique" ?
En quoi "haut potentiel" ne serait pas une bonne définition du HQI ?
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
.
Dernière édition par AelSter le Mer 24 Jan 2018 - 13:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Celui qui est à 126 est plus proche de celui à 128 que de celui à 130, c'est tout.
Mais de toute façon, c'est pas ça qui va déterminer la "brillance" du gars, ni sa réussite...
Cette limite nette à 130 me laisse pensive, autant je trouve ça pratique quand on est en science et qu'on souhaite distinguer 2 populations pour faire de l'analyse de données, autant pour la vie de tous les jours, ça me semble inapproprié, clivant, et réducteur.
Pour le coup, ça : "un "lot de consolation" pour ceux qui n'atteignent pas les 130 mais s'accrochent à tout prix à cette idée.", je trouve ça vraiment choquant comme formulation.
Mais plutôt réaliste, puisque c'est ce qu'on entend de la part de ceux qui ont l'immense chance de faire partie des "élus", et défendent leur titre, ou bien de ceux qui n'ont pas cette chance et se retrouvent tout perdus et déçus (de ne pas être supérieurs à la plèbe, de devoir aller chercher ailleurs pourquoi ils sont bizarres et en décalage avec le reste de la population, ou autre).
On ferait tourner une ACP sur les caractéristiques des gens de 120 à 160, je crois qu'on aurait de sacrées surprises...
Comme dit Sélène, on est au tout début de l'étude dans ce domaine, alors ya qd même beaucoup de bordel pas clair dans l'histoire.
Mais de toute façon, c'est pas ça qui va déterminer la "brillance" du gars, ni sa réussite...
Cette limite nette à 130 me laisse pensive, autant je trouve ça pratique quand on est en science et qu'on souhaite distinguer 2 populations pour faire de l'analyse de données, autant pour la vie de tous les jours, ça me semble inapproprié, clivant, et réducteur.
Pour le coup, ça : "un "lot de consolation" pour ceux qui n'atteignent pas les 130 mais s'accrochent à tout prix à cette idée.", je trouve ça vraiment choquant comme formulation.
Mais plutôt réaliste, puisque c'est ce qu'on entend de la part de ceux qui ont l'immense chance de faire partie des "élus", et défendent leur titre, ou bien de ceux qui n'ont pas cette chance et se retrouvent tout perdus et déçus (de ne pas être supérieurs à la plèbe, de devoir aller chercher ailleurs pourquoi ils sont bizarres et en décalage avec le reste de la population, ou autre).
On ferait tourner une ACP sur les caractéristiques des gens de 120 à 160, je crois qu'on aurait de sacrées surprises...
Comme dit Sélène, on est au tout début de l'étude dans ce domaine, alors ya qd même beaucoup de bordel pas clair dans l'histoire.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
.
Dernière édition par AelSter le Mer 24 Jan 2018 - 13:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Non, mais cela n'a jamais été le but du test WAIS IV ou V...
ben c'est ce que je pense également, mais force est de constater que sur ZC, c'est pas le cas de tout le monde (et ailleurs également probablement).
En l'occurrence, tu es gênée à l'idée que le gars qui a un QI de 128 ne soit pas reconnu comme "surdoué", pourquoi ?
Ah non, je ne suis pas gênée. Je m'en moque un peu, à vrai dire. Par contre, quand je lis certains exclure la possibilité de HP à 2 points près, je trouve ça idiot.
Ce qui importe, c'est le fonctionnement de la personne.
C'est pour ça que j'aime bien le terme neutre de zèbre, parce que HP ou surdoués ne correspond pas à ce que je vois d'une part (surtout le terme surdoué), et parce que ça fait surtout référence à un mode de fonctionnement.
Aujourd'hui, je sais comment je fonctionne, et c'est pas un test de QI qui va me dire ce que je suis. Il peut mettre en avant mes forces et mes faiblesses, et c'est tout ce que j'attends de lui.
Si je continue à voir la barre des 130 comme un absolu, je sais que je dois travailler sur ma confiance en moi, et mon perfectionnisme.
Je pense aussi qu'on est ce que l'on fait.
Je n'ai jamais écrit cela.
Non non, mais c'est écrit plus haut.
Et franchement, ça me fait dresser les poils sur les bras.
Même si au fond, ya un peu de vrai.
Je suis bien entendu d'accord avec ce que tu racontes.
HS : je viens d'avoir le devis de la voiture, et bien je crois que je vais pouvoir attendre 2-3 mois avant d'envisager de le passer :'(
ben c'est ce que je pense également, mais force est de constater que sur ZC, c'est pas le cas de tout le monde (et ailleurs également probablement).
En l'occurrence, tu es gênée à l'idée que le gars qui a un QI de 128 ne soit pas reconnu comme "surdoué", pourquoi ?
Ah non, je ne suis pas gênée. Je m'en moque un peu, à vrai dire. Par contre, quand je lis certains exclure la possibilité de HP à 2 points près, je trouve ça idiot.
Ce qui importe, c'est le fonctionnement de la personne.
C'est pour ça que j'aime bien le terme neutre de zèbre, parce que HP ou surdoués ne correspond pas à ce que je vois d'une part (surtout le terme surdoué), et parce que ça fait surtout référence à un mode de fonctionnement.
Aujourd'hui, je sais comment je fonctionne, et c'est pas un test de QI qui va me dire ce que je suis. Il peut mettre en avant mes forces et mes faiblesses, et c'est tout ce que j'attends de lui.
Si je continue à voir la barre des 130 comme un absolu, je sais que je dois travailler sur ma confiance en moi, et mon perfectionnisme.
Je pense aussi qu'on est ce que l'on fait.
Je n'ai jamais écrit cela.
Non non, mais c'est écrit plus haut.
Et franchement, ça me fait dresser les poils sur les bras.
Même si au fond, ya un peu de vrai.
Je suis bien entendu d'accord avec ce que tu racontes.
HS : je viens d'avoir le devis de la voiture, et bien je crois que je vais pouvoir attendre 2-3 mois avant d'envisager de le passer :'(
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Blossac a écrit:En lisant tous les posts, je m'aperçois que beaucoup d'entre vous ne sont pas testés. Dans ce cas, pourquoi fréquenter ce forum? Si vous êtes persuadés d'être zèbre ou HP, quel est le problème?
J'ai du mal à croire aux " Je ne veux pas me faire tester pour ne pas rentrer dans une case" car en postant ici, c'est déjà adhérer à l'étiquetage. En choisissant de participer à Zebra Crossing, vous semblez vouloir vous confronter. Voir si vous supportez la comparaison avec ce à quoi vous aspirez.
Je me suis fait tester. Je sais. Et ça change tout en terme de légitimité.
Légitimité ?
Auprès de qui ?
J'ai découvert ma "sur efficience mentale" (j'aime pas les autres termes) lors d'une séance chez mon hypnothérapeute que je consultais pour des angoisses et un mal-être chronique.
La claque...
Et pourtant, mon fils a été testé dès ses 6 ans (il en a 18 aujourd'hui). La douance, la zébritude, je connais... Quelle galère cela a été pour lui et donc pour nous ses parents. On en a consulté des psys et professionnels en tout genre. Pas franchement efficient.
Mais j'étais loin d'imaginer que c'était moi le zèbre.
Je ne veux pas me faire tester, cela ne me serait pas utile (et en plus c'est trop cher).
Ce que je recherche sur ZC c'est avant tout un partage, une écoute et surtout des personnes qui sont comme moi, capables d'échanger à la même hauteur. Pardon, ce n'est pas très humble mais ras le bol de me sentir en écart et incomprise. Ras le bol de passer pour un OVNI car j'ai une curiosité intellectuelle +++ qui me conduit à me documenter sur des sujets très diversifiés.
Ce site est pour moi une bulle d'oxygène.
Je n'en demande pas plus.
Christlau- Messages : 62
Date d'inscription : 12/12/2017
Age : 54
Localisation : Périphérie de Lyon
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
.
Dernière édition par AelSter le Mer 24 Jan 2018 - 13:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Me reste à me faire licencier
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
.
Dernière édition par AelSter le Mer 24 Jan 2018 - 13:36, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
AelSter a écrit:
Par exemple, quelqu'un qui a un QI de 126 avec une tranche haute à 132, et qui a obtenu 140 dans le sub-test lié aux mathématiques, s'entendra très bien avec le gars qui a un QI de 135 et qui a eu 135 dans ledit sub-test.
Comment on peut affirmer ça ?
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Il y a t il quelqu'un qui a eu six en philo au bac ? Je crois que je vais bien m’entendre avec lui.
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Désolé, je crois que j'ai eu 8 ?
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Bah c’est dans l’intervalle de tolérance ca non ? Copain copine ?
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Oui, tu auras le droit de porter mon cartable !
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Mystère Blue a écrit: Oui, tu auras le droit de porter mon cartable !
Tu sais parler aux petites filles toi
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Rassure toi, il n'est pas lourd, y a rien dedans !
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Christlau a écrit:
Ce que je recherche sur ZC c'est avant tout un partage, une écoute et surtout des personnes qui sont comme moi, capables d'échanger à la même hauteur. Pardon, ce n'est pas très humble mais ras le bol de me sentir en écart et incomprise. Ras le bol de passer pour un OVNI car j'ai une curiosité intellectuelle +++ qui me conduit à me documenter sur des sujets très diversifiés.
Ce site est pour moi une bulle d'oxygène.
Je n'en demande pas plus.
Même chose pour moi ! Le genre : "Moi, j'ai été testé... et pas vous, na !" ne me semble pas du tout intéressant.
Par contre, se font ici de vrais échanges, comme tu le dis avec des personnes "capables d'échanger à la même hauteur", même si j'aurais plus tendance à parler de même longueur d'ondes, mêmes préoccupations, sensibilités semblables... etc...
Luneverte- Messages : 55
Date d'inscription : 25/12/2017
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
.
Dernière édition par AelSter le Mer 24 Jan 2018 - 13:36, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
Petit message pour "Asper" :
tout d'abord, merci beaucoup pour ta réponse détaillée, qui me permet de comprendre dans le détail... au moins un peu. Et ce qui est amusant, c'est que je retrouve certaines difficultés que j'ai aussi, comme : "comment répondre à "Bonjour, ça va ?". Surtout pas avec sincérité, donc pas la "vraie réponse"... mais que faut-il dire, alors ? Je patauge encore pas mal là-dedans, et dans toutes les choses qui s'énoncent pour dire autre chose, ou bien rien.
Enfin, pas tout à fait, puisque l'analyse transactionnelle a interprété ce genre de choses comme étant "des strokes", et c'est une réponse qui m'a semblée assez juste, qui peut expliquer le "vide sémantique", si je puis dire, ou alors, ce que je nommerais "le détournement sémantique" des mots.
Bien sûr, j'ai encore une autre question (et si ça fait trop de questions, n'hésite pas à me le dire !) :
- est-ce que, face à quelqu'un en face de toi, tu cernes qui est la personne, quelles sont ses intentions, comment elle fonctionne dans les grandes lignes, etc... c'est-à-dire, comment fonctionne ton intuition ?
tout d'abord, merci beaucoup pour ta réponse détaillée, qui me permet de comprendre dans le détail... au moins un peu. Et ce qui est amusant, c'est que je retrouve certaines difficultés que j'ai aussi, comme : "comment répondre à "Bonjour, ça va ?". Surtout pas avec sincérité, donc pas la "vraie réponse"... mais que faut-il dire, alors ? Je patauge encore pas mal là-dedans, et dans toutes les choses qui s'énoncent pour dire autre chose, ou bien rien.
Enfin, pas tout à fait, puisque l'analyse transactionnelle a interprété ce genre de choses comme étant "des strokes", et c'est une réponse qui m'a semblée assez juste, qui peut expliquer le "vide sémantique", si je puis dire, ou alors, ce que je nommerais "le détournement sémantique" des mots.
Bien sûr, j'ai encore une autre question (et si ça fait trop de questions, n'hésite pas à me le dire !) :
- est-ce que, face à quelqu'un en face de toi, tu cernes qui est la personne, quelles sont ses intentions, comment elle fonctionne dans les grandes lignes, etc... c'est-à-dire, comment fonctionne ton intuition ?
Luneverte- Messages : 55
Date d'inscription : 25/12/2017
Re: Recherche témoignages de zèbres non testé par choix
AelSter a écrit:[justify]
Il ne m'apparaissait donc pas complètement illogique que deux personnes ayant des capacités communes puissent s'entendre...
Ou se détester, ne pas sous estimer la jalousie, la compétition, l’orgueil, si en plus elle est noire, rousse, obèse, musulmane juive, ça peut vite déraper dans la haine !
Invité- Invité
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Certains zèbres ont-ils la capacité de s'analyser seuls ? ... recherche de témoignages
» Recherche de témoignages
» Zèbre et enceinte: recherche de témoignages
» recherche temoignages de femmes hp identifiées sur le tard
» Recherche aide pour choix de pseudo
» Recherche de témoignages
» Zèbre et enceinte: recherche de témoignages
» recherche temoignages de femmes hp identifiées sur le tard
» Recherche aide pour choix de pseudo
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Les tests
Page 2 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum