"Choisir, c'est condamner l'infini des possibilités que l'on exclut"...
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"Choisir, c'est condamner l'infini des possibilités que l'on exclut"...
... C'est pourquoi je choisis de ne pas choisir de titre à ce sujet
Bonjour à tous ! Je ne sais pas vraiment par où commencer pour me présenter, alors commençons par ce qui est le plus simple à trouver, et espérons que le reste suive ! Je m'appelle Alexis, j'ai 23 ans. Je vis actuellement en région parisienne, plus par contrainte de mes études que par choix. Justement, les études : en court, je fais des maths ! En un peu plus long, je suis à l'ENS en M2 d'informatique (l'info n'étant qu'une couverture pour faire des maths théoriques mais en ayant du travail dans la recherche derrière, mais chut, il ne faut pas gâcher ma couverture !)
Je fais des études de maths, mais on me décrit toujours comme l'artiste fou, l'irrationnel, l'émotif. C'est quelque-chose qui m'a toujours surpris : c'est vrai, je fais des maths. Je suis même plutôt bon. Mais je ne sentais pas réellement de différence entre les maths et le reste. Pour moi, un concept mathématique n'était pas si différent d'un tableau, qui lui-même n'était pas très différent d'une musique, d'une personnalité... Et j'ai toujours ressenti le fait de résoudre un problème de maths (ou, plus généralement, de logique) de la même manière que je ressens le fait d'identifier la couleur dominante d'un tableau, ou l'émotion que transmet une musique, par exemple.
Tout ça pour dire que, entre autres problèmes métaphysiques qui ont un peu paralysé mon adolescence, je n'ai jamais compris pourquoi moi, je pensais comme ça. Ca doit vous paraître familier, comme questionnement, j'imagine ! Mais je n'ai jamais été dépisté. Ma famille n'est pas très attentive à ce sujet, je suis le premier à quitter ma ville natale depuis des générations, l'attention n'est pas portée sur le développement personnel, plus sur l'acceptation de traditions. J'ai toujours été fondamentalement différent, je le savais déjà en primaire, que je fonctionne différemment d'eux, mais même si certains l'ont remarqué, personne n'a jamais rien dit. Donc j'ai passé une longue (trèèèès longue) période de ma vie à réfléchir à moi-même, à essayer d'identifier mon fonctionnement. Ca aboutissait, petit à petit j'arrivais à penser à des caractéristiques, comme "je ne suis pas puérile, juste hypersensible", ou bien "je ne suis pas un stressé, je suis juste empathique", "je ne suis pas un génie en maths comme on me rabâche, je ne vois juste toutes les beautés du monde comme un tout, la beauté des maths n'étant pas plus difficile à apprécier que la beauté d'une femme ou d'un tableau". Et puis un jour, un ami à moi m'a parlé du fameux livre de Jeanne Siaud-Facchin, et j'ai lu presque mot pour mot toutes mes propres réflexions. Comme si ce livre me lisait comme un livre ouvert ! (Oh elle était chouette cette phrase)
Donc voilà, en ignorant beaucoup de choses (car l'objet n'est pas de raconter l'histoire de ma vie... Bien que je vienne de le faire), une petite année plus tard, me voilà. Je prends conscience de moi-même, je réponds à des questions, et d'autres se posent. Et après quelques recherches, j'ai trouvé cette chouette communauté ! Et étant donné que c'est quelque-chose qui m'a cruellement manqué dans ma vie que d'avoir quelqu'un qui me comprend, ou plutôt qui me voit comme je préfère le dire, pourquoi ne pas tenter ma chance ici ?
Je reconnais être encore un peu hésitant, pas volontairement, pas par peur, mais parce que j'ai passé ma vie à me faire abuser et que le réflexe de se dire "tu te sens à ta place, fais gaffe, c'est un piège" est un peu hard-coded dans mon cerveau... Je tente de m'en débarrasser petit à petit, bien qu'une mauvaise expérience récente m'ait fait reculer de quelques années à ce niveau-là. Tout ça pour dire que je n'ai pas encore exploré le forum, je ne sais pas encore exactement ce qu'il a à proposer, je sais juste que j'ai envie de m'ouvrir, et se présenter ici est, je pense, un bon début.
Sur ce, je conclus mon pavé, et j'espère passer de longues heures à converser avec vous tous !
Bonjour à tous ! Je ne sais pas vraiment par où commencer pour me présenter, alors commençons par ce qui est le plus simple à trouver, et espérons que le reste suive ! Je m'appelle Alexis, j'ai 23 ans. Je vis actuellement en région parisienne, plus par contrainte de mes études que par choix. Justement, les études : en court, je fais des maths ! En un peu plus long, je suis à l'ENS en M2 d'informatique (l'info n'étant qu'une couverture pour faire des maths théoriques mais en ayant du travail dans la recherche derrière, mais chut, il ne faut pas gâcher ma couverture !)
Je fais des études de maths, mais on me décrit toujours comme l'artiste fou, l'irrationnel, l'émotif. C'est quelque-chose qui m'a toujours surpris : c'est vrai, je fais des maths. Je suis même plutôt bon. Mais je ne sentais pas réellement de différence entre les maths et le reste. Pour moi, un concept mathématique n'était pas si différent d'un tableau, qui lui-même n'était pas très différent d'une musique, d'une personnalité... Et j'ai toujours ressenti le fait de résoudre un problème de maths (ou, plus généralement, de logique) de la même manière que je ressens le fait d'identifier la couleur dominante d'un tableau, ou l'émotion que transmet une musique, par exemple.
Tout ça pour dire que, entre autres problèmes métaphysiques qui ont un peu paralysé mon adolescence, je n'ai jamais compris pourquoi moi, je pensais comme ça. Ca doit vous paraître familier, comme questionnement, j'imagine ! Mais je n'ai jamais été dépisté. Ma famille n'est pas très attentive à ce sujet, je suis le premier à quitter ma ville natale depuis des générations, l'attention n'est pas portée sur le développement personnel, plus sur l'acceptation de traditions. J'ai toujours été fondamentalement différent, je le savais déjà en primaire, que je fonctionne différemment d'eux, mais même si certains l'ont remarqué, personne n'a jamais rien dit. Donc j'ai passé une longue (trèèèès longue) période de ma vie à réfléchir à moi-même, à essayer d'identifier mon fonctionnement. Ca aboutissait, petit à petit j'arrivais à penser à des caractéristiques, comme "je ne suis pas puérile, juste hypersensible", ou bien "je ne suis pas un stressé, je suis juste empathique", "je ne suis pas un génie en maths comme on me rabâche, je ne vois juste toutes les beautés du monde comme un tout, la beauté des maths n'étant pas plus difficile à apprécier que la beauté d'une femme ou d'un tableau". Et puis un jour, un ami à moi m'a parlé du fameux livre de Jeanne Siaud-Facchin, et j'ai lu presque mot pour mot toutes mes propres réflexions. Comme si ce livre me lisait comme un livre ouvert ! (Oh elle était chouette cette phrase)
Donc voilà, en ignorant beaucoup de choses (car l'objet n'est pas de raconter l'histoire de ma vie... Bien que je vienne de le faire), une petite année plus tard, me voilà. Je prends conscience de moi-même, je réponds à des questions, et d'autres se posent. Et après quelques recherches, j'ai trouvé cette chouette communauté ! Et étant donné que c'est quelque-chose qui m'a cruellement manqué dans ma vie que d'avoir quelqu'un qui me comprend, ou plutôt qui me voit comme je préfère le dire, pourquoi ne pas tenter ma chance ici ?
Je reconnais être encore un peu hésitant, pas volontairement, pas par peur, mais parce que j'ai passé ma vie à me faire abuser et que le réflexe de se dire "tu te sens à ta place, fais gaffe, c'est un piège" est un peu hard-coded dans mon cerveau... Je tente de m'en débarrasser petit à petit, bien qu'une mauvaise expérience récente m'ait fait reculer de quelques années à ce niveau-là. Tout ça pour dire que je n'ai pas encore exploré le forum, je ne sais pas encore exactement ce qu'il a à proposer, je sais juste que j'ai envie de m'ouvrir, et se présenter ici est, je pense, un bon début.
Sur ce, je conclus mon pavé, et j'espère passer de longues heures à converser avec vous tous !
Dernière édition par Moonstone le Sam 16 Déc 2017 - 0:04, édité 1 fois
Moonstone- Messages : 9
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 30
Localisation : Paris
Re: "Choisir, c'est condamner l'infini des possibilités que l'on exclut"...
Bonsoir Alexis et bienvenue parmi nous!
Je me reconnais bien là dans tes questionnements par rapport aux autres, à la place que l'on ne trouve pas ou que l'on a peur de trouver, à ces autres qui nous pensent génies alors que nous ne nous reconnaissons aucun mérite devant ce qui n'est que l'évidence, l'intuition.
Découvrir le pourquoi de notre comportement peut faire beaucoup de bien, on arrête de culpabiliser et de ressasser l'incompréhension. Mais il est vrai que l'extérieur n'est pas vraiment à l'écoute.
J'espère que tu trouveras des discussions intéressantes par ici et je serai par ailleurs ravie de discuter un peu avec toi davantage si le cœur t'en dit !
Je me reconnais bien là dans tes questionnements par rapport aux autres, à la place que l'on ne trouve pas ou que l'on a peur de trouver, à ces autres qui nous pensent génies alors que nous ne nous reconnaissons aucun mérite devant ce qui n'est que l'évidence, l'intuition.
Découvrir le pourquoi de notre comportement peut faire beaucoup de bien, on arrête de culpabiliser et de ressasser l'incompréhension. Mais il est vrai que l'extérieur n'est pas vraiment à l'écoute.
J'espère que tu trouveras des discussions intéressantes par ici et je serai par ailleurs ravie de discuter un peu avec toi davantage si le cœur t'en dit !
Lyss- Messages : 11
Date d'inscription : 02/12/2017
Age : 26
Localisation : Bretagne
Re: "Choisir, c'est condamner l'infini des possibilités que l'on exclut"...
Décider c’est renoncer un peu. Bienvenu ici dans ce tableau à géométrie variable où les lignes se croisent tandis que d’autres restent parallèles à vie. Les équations tentent de se tracer mais ça reste très laborieux. Si tu réussis à résumer ce forum au moyen d’une équation chapeau bas. Au plaisir de te lire.
Invité- Invité
Re: "Choisir, c'est condamner l'infini des possibilités que l'on exclut"...
Merci à vous deux pour vos réponses (rapides, en plus !) !
@Lyss : C'est vrai que l'intuition a toujours joué un rôle central (pour moi), et c'est d'autant plus le cas que son côté mystérieux et rapide m'ait poussé à l'étudier ! Enfin, à l'étudier, je devrais plutôt dire m'y intéresser. Ne pas essayer de la maîtriser, ne pas la dompter, mais tenter de faire du rodéo dessus ! Mais devant des gens qui n'ont jamais accordé d'importance à leur intuition, il est vrai que ça paraît parfois un peu "ésotérique", incompris du moins.
Ce serait un grand plaisir de discuter un peu plus avec toi !
@izo : Il n'y a que la géométrie variable qui soit amusante, on s'ennuie vite en géométrie cartésienne ! Merci pour ton accueil !
@Lyss : C'est vrai que l'intuition a toujours joué un rôle central (pour moi), et c'est d'autant plus le cas que son côté mystérieux et rapide m'ait poussé à l'étudier ! Enfin, à l'étudier, je devrais plutôt dire m'y intéresser. Ne pas essayer de la maîtriser, ne pas la dompter, mais tenter de faire du rodéo dessus ! Mais devant des gens qui n'ont jamais accordé d'importance à leur intuition, il est vrai que ça paraît parfois un peu "ésotérique", incompris du moins.
Ce serait un grand plaisir de discuter un peu plus avec toi !
@izo : Il n'y a que la géométrie variable qui soit amusante, on s'ennuie vite en géométrie cartésienne ! Merci pour ton accueil !
Moonstone- Messages : 9
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 30
Localisation : Paris
Re: "Choisir, c'est condamner l'infini des possibilités que l'on exclut"...
C'est une capacité de penser de façon oblique je crois, on ne prend pas le chemin que tout le monde prend. Tu dis le vivre à travers les maths, je l'expérimente dans beaucoup d'autres domaines. Notamment socialement, l'intuition va jusqu'à comprendre comment la personne pense et se sent, pourquoi elle agit ainsi, etc. On m'a dit une fois que ma lucidité était terrifiante. Je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire, j'ai eu peu d'échanges avec d'autres zèbres et je continue de me trouver étrange. J'ai en revanche énormément expérimenté la solitude, conséquence de cette marginalité. Quand j'étais petite on disait que c'était juste parce que j'étais première de la classe, le fameux "l'intello n'a pas d'amis". Ce n'est pas d'être en tête de classe qui fait qu'on est seul. C'est de penser différemment et de se sentir en perpétuel décalage, sans avoir la moindre explication à ce ressenti.
Je crois que j'ai bien dérivé du sujet initial, désolée, je me laisse souvent emporter !
Je crois que j'ai bien dérivé du sujet initial, désolée, je me laisse souvent emporter !
Lyss- Messages : 11
Date d'inscription : 02/12/2017
Age : 26
Localisation : Bretagne
Re: "Choisir, c'est condamner l'infini des possibilités que l'on exclut"...
Ne t'excuse pas de te laisser emporter, on est là pour ça ! :p J'aurais bien continué cette discussion par MP pour ne pas remplir ce topic, mais il faut un nombre minimum de posts, donc tant pis !
Je vois ce que tu veux dire par "oblique", mais je verrais plus ça comme une pensée plus profonde. Comme toi je vois ce que la personne sent, pense, comment elle réfléchit. On sait tout ça (je pense) grâce à une multitude de détails que l'on ne remarque pas forcément consciemment ; une expression faciale, une position, un vocabulaire particulier... Tout ça forge notre opinion, que l'on s'en rende compte ou pas. Et je vois l'intuition comme étant une pensée plus profonde, plus rapide, peut-être car le cheminement des signaux dans le cerveau est moins long étant donné qu'il ne se fait pas (ou moins) filtrer par la pensée consciente. Tout ce petit résumé de mes réflexions pour dire que l'intuition me semble être une pensée dont nous sommes tous capables, comme pour se rattrapper en tombant, qui est plus rapide et profonde, mais qui ne peut, à la base, traiter que moins d'informations que la "réflexion". Mais le cerveau est un muscle, et si on persiste à l'utiliser toute notre vie, elle peut traiter assez d'informations pour comprendre les personnes.
D'ailleurs, petite citation de Sherlock qui résume bien ce paragraphe : "L'intuition n'est qu'une réflexion qu'on n'a pas encore comprise"
Voilà, c'est moins de vue sur le pourquoi. En pratique, c'est vrai que ça donne une lucidité qui effraie souvent (dans mon cas), qui elle-même entraîne une solitude - pas nécessairement physique, je pense que nous avons tous les deux, et que la plupart des zèbres ont une certaine capacité à "convenir" socialement pour avoir quelques amis si le besoin se fait ressentir ; mais en plus du fait que "personne ne nous comprend", il y a le fait que la capacité de voir les autres, et le réflexe qui s'est développé chez moi (et probablement chez d'autres) de cacher tout ça pour ne pas effrayer implique un rapport de force qui est obligé de polluer toute relation... En plus du fait que ça signifie que nous écoutons très bien, parlons très bien pour réconforter ou aider, mais que nous n'avons souvent personne à qui parler de nos propres problèmes ! (Enfin, tout ce paragraphe est écrit avec "nous" pour ne pas dire "je, je" et ne pas altériser quiconque, ne pas me mettre à part d'un groupe où je me reconnais, mais tout ça est bien sûr basé sur mon expérience personnelle, je ne prétends pas détenir la vérité absolue !)
Bon, si tu n'avais pas dévié à la base, c'est fait ; j'en assumerai la responsabilité
Je vois ce que tu veux dire par "oblique", mais je verrais plus ça comme une pensée plus profonde. Comme toi je vois ce que la personne sent, pense, comment elle réfléchit. On sait tout ça (je pense) grâce à une multitude de détails que l'on ne remarque pas forcément consciemment ; une expression faciale, une position, un vocabulaire particulier... Tout ça forge notre opinion, que l'on s'en rende compte ou pas. Et je vois l'intuition comme étant une pensée plus profonde, plus rapide, peut-être car le cheminement des signaux dans le cerveau est moins long étant donné qu'il ne se fait pas (ou moins) filtrer par la pensée consciente. Tout ce petit résumé de mes réflexions pour dire que l'intuition me semble être une pensée dont nous sommes tous capables, comme pour se rattrapper en tombant, qui est plus rapide et profonde, mais qui ne peut, à la base, traiter que moins d'informations que la "réflexion". Mais le cerveau est un muscle, et si on persiste à l'utiliser toute notre vie, elle peut traiter assez d'informations pour comprendre les personnes.
D'ailleurs, petite citation de Sherlock qui résume bien ce paragraphe : "L'intuition n'est qu'une réflexion qu'on n'a pas encore comprise"
Voilà, c'est moins de vue sur le pourquoi. En pratique, c'est vrai que ça donne une lucidité qui effraie souvent (dans mon cas), qui elle-même entraîne une solitude - pas nécessairement physique, je pense que nous avons tous les deux, et que la plupart des zèbres ont une certaine capacité à "convenir" socialement pour avoir quelques amis si le besoin se fait ressentir ; mais en plus du fait que "personne ne nous comprend", il y a le fait que la capacité de voir les autres, et le réflexe qui s'est développé chez moi (et probablement chez d'autres) de cacher tout ça pour ne pas effrayer implique un rapport de force qui est obligé de polluer toute relation... En plus du fait que ça signifie que nous écoutons très bien, parlons très bien pour réconforter ou aider, mais que nous n'avons souvent personne à qui parler de nos propres problèmes ! (Enfin, tout ce paragraphe est écrit avec "nous" pour ne pas dire "je, je" et ne pas altériser quiconque, ne pas me mettre à part d'un groupe où je me reconnais, mais tout ça est bien sûr basé sur mon expérience personnelle, je ne prétends pas détenir la vérité absolue !)
Bon, si tu n'avais pas dévié à la base, c'est fait ; j'en assumerai la responsabilité
Moonstone- Messages : 9
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 30
Localisation : Paris
Re: "Choisir, c'est condamner l'infini des possibilités que l'on exclut"...
Au bout de 5 messages sur le forum tes MP seront débloqués, ça vient vite! Une fois que tu les auras écris on pourra effectivement éviter de remplir le sujet !
Déjà tu connais Sherlock *-* je suis absolument fan de cette série et me reconnais parfois dans cette observation des détails que tu décris si justement. Surtout quand on fonctionne pas associations d'idées, on relie facilement tel comportement à tel autre, on comprend immédiatement de quoi il en retourne par observation et analogie.
Ah cette fameuse capacité à convenir socialement... À la fois alliée et ennemie parce qu'elle protège du regard des autres mais fait beaucoup de mal car on ne se permet plus d'être nous-mêmes. On devine ce qu'on attend de nous, comment parler pour être bien vu, comment se tenir et s'adapter. Mais on se sent seul, en marge du groupe, parce qu'on a cette sensation que ce n'est que du faux, que les autres ne peuvent pas nous comprendre de toute manière. Et comment exposer ses problèmes à des gens qui ne nous comprendront pas? Il vaut alors mieux être celui qui écoute. Et puis, le pire serait de révéler que l'on est zèbre, ce serait immédiatement mal interprété, on deviendrait cette personne vantarde et orgueilleuse. C'est à ce moment que la solitude pointe le bout de son nez, quand on n'a personne à qui parler franchement, à qui laisser voir ce qu'il y a sous la carapace.
Le "nous" est décidément bien pratique :')
Déjà tu connais Sherlock *-* je suis absolument fan de cette série et me reconnais parfois dans cette observation des détails que tu décris si justement. Surtout quand on fonctionne pas associations d'idées, on relie facilement tel comportement à tel autre, on comprend immédiatement de quoi il en retourne par observation et analogie.
Ah cette fameuse capacité à convenir socialement... À la fois alliée et ennemie parce qu'elle protège du regard des autres mais fait beaucoup de mal car on ne se permet plus d'être nous-mêmes. On devine ce qu'on attend de nous, comment parler pour être bien vu, comment se tenir et s'adapter. Mais on se sent seul, en marge du groupe, parce qu'on a cette sensation que ce n'est que du faux, que les autres ne peuvent pas nous comprendre de toute manière. Et comment exposer ses problèmes à des gens qui ne nous comprendront pas? Il vaut alors mieux être celui qui écoute. Et puis, le pire serait de révéler que l'on est zèbre, ce serait immédiatement mal interprété, on deviendrait cette personne vantarde et orgueilleuse. C'est à ce moment que la solitude pointe le bout de son nez, quand on n'a personne à qui parler franchement, à qui laisser voir ce qu'il y a sous la carapace.
Le "nous" est décidément bien pratique :')
Lyss- Messages : 11
Date d'inscription : 02/12/2017
Age : 26
Localisation : Bretagne
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