L'ère mite âge ...
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Re: L'ère mite âge ...
Je crois que je me suis mal exprimée sorry
Tu n'es pas décalé du tout. Oui on peut débattre de plein de sujets :
Bien sûr, certainement, c'est évident.
On l'a déjà fait d'ailleurs.
J'aime particulièrement l'être humain, c'est dans ce sens que j'ai répondu.
Alors pas de déductions trop hâtives svp
La communication c'est vraiment difficile !
Les interprétations sont parfois si surprenantes !
mais bon passons à autre chose
Tu n'es pas décalé du tout. Oui on peut débattre de plein de sujets :
Bien sûr, certainement, c'est évident.
On l'a déjà fait d'ailleurs.
J'aime particulièrement l'être humain, c'est dans ce sens que j'ai répondu.
Alors pas de déductions trop hâtives svp
La communication c'est vraiment difficile !
Les interprétations sont parfois si surprenantes !
mais bon passons à autre chose
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: L'ère mite âge ...
Moi aussi je m'exprime mal Sorry
Je suis peiné par ce qui se passe partout en parlant des uns et des autres, par les ragots, les on-dit ... C'est sur cela que j'ai rebondi sans expliquer (mea maxima culpa ... je suis contrit)
Oui, passons à autre chose
Je suis peiné par ce qui se passe partout en parlant des uns et des autres, par les ragots, les on-dit ... C'est sur cela que j'ai rebondi sans expliquer (mea maxima culpa ... je suis contrit)
Oui, passons à autre chose
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 18 Juin 2012 - 21:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Il y en a un pas content
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
Ouais ... complètement marre de porter le défaitisme de certains (en IRL je précise) et d'être le sujet de transfert de ceux qui ne se sentent pas la force de faire leur chemin seul.
Je ne veux être ni le parapluie ni le gourou de personne. Ok pour le partage, pas OK pour leur tenir la main comme s'ils étaient des gosses capricieux à qui tout est du !
Bon, je commence à me mettre en colère ! Ça passera ... (Mais sacrebleu ! qu'est-ce que ça fait du bien !)
Je ne veux être ni le parapluie ni le gourou de personne. Ok pour le partage, pas OK pour leur tenir la main comme s'ils étaient des gosses capricieux à qui tout est du !
Bon, je commence à me mettre en colère ! Ça passera ... (Mais sacrebleu ! qu'est-ce que ça fait du bien !)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
"Mieux vaut mourir incompris que passer sa vie à s'expliquer"
William Shakespeare
William Shakespeare
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
ça m'enerve de savoir que tu suis ces trucs là et qu'on en parle pas ..ensemble va falloir pallier ..
bisous
bisous
nacrine- Messages : 301
Date d'inscription : 16/01/2012
Localisation : univers
Re: L'ère mite âge ...
Je suis vidé ce matin ...
Épuisé par la fatigue, ébahi devant le comportement d'une grande majorité de l'humanité.
Je me demande comment on peut faire pour oublier les gestes offerts simplement, en reprochant le petit détail qui ressort, le point noir sur une page blanche. On dirait que la moindre erreur, le moindre manquement est à reprocher à son vis à vis, alors que la modification de comportement propre n'est pas à aborder.
Est-ce de l'égoïsme, de l'aveuglement, un manque de force, de la peur de la remise en cause ? Je ne sais pas.
Je ne sais pas mais je suis fatigué. J'ai l'impression de vivre dans un cirque où tout est fait pour que la surprise soit là en permanence, que cette surprise soit la pour amuser le spectateur ou pour le choquer.
C'est un mouvement pour le mouvement, un mouvement pour provoquer de la chaleur, mais cette chaleur n'a aucun sens. Elle n'est pas tournée vers la construction, mais est générée juste pour être générée.
C'est quelque chose qui me percute tellement que j'en souffre. Et que je me retire en mon monde intérieur ...
Au fait ... un petit test d'expressions faciales (j'ai eu 35 sur 36 à celui-là) :
http://www.formation-ecoute-active.fr/test_gratuit_ecoute_active7.php
Épuisé par la fatigue, ébahi devant le comportement d'une grande majorité de l'humanité.
Je me demande comment on peut faire pour oublier les gestes offerts simplement, en reprochant le petit détail qui ressort, le point noir sur une page blanche. On dirait que la moindre erreur, le moindre manquement est à reprocher à son vis à vis, alors que la modification de comportement propre n'est pas à aborder.
Est-ce de l'égoïsme, de l'aveuglement, un manque de force, de la peur de la remise en cause ? Je ne sais pas.
Je ne sais pas mais je suis fatigué. J'ai l'impression de vivre dans un cirque où tout est fait pour que la surprise soit là en permanence, que cette surprise soit la pour amuser le spectateur ou pour le choquer.
C'est un mouvement pour le mouvement, un mouvement pour provoquer de la chaleur, mais cette chaleur n'a aucun sens. Elle n'est pas tournée vers la construction, mais est générée juste pour être générée.
C'est quelque chose qui me percute tellement que j'en souffre. Et que je me retire en mon monde intérieur ...
Au fait ... un petit test d'expressions faciales (j'ai eu 35 sur 36 à celui-là) :
http://www.formation-ecoute-active.fr/test_gratuit_ecoute_active7.php
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
LA CONGRUENCE SELON ROGERS (Article rédigé par Roger Lanteri et adapté de C. Rogers)
Carl ROGERS nous parle du concept de « Congruence ». Peu de gens connaissent ce mot. Chez ROGERS le concept de « Congruence » est en rapport avec le fait d’être « Authentique », c’est-à-dire « aligné » ou en accord entre toutes ses parties.
Il nous dit « L’expérience m’a montré que, par exemple, pratiquer une acceptation conséquente, alors qu’en fait je m’ennuie ou suis septique, ou je ressens un autre sentiment non acceptant, est à coup sûr perçu à la longue comme inconséquent et indigne de confiance ».
Il nous dit plus loin : « Je veux dire par là que, quel que soit le sentiment ou l’état d’esprit que je suis en train de vivre, il s’harmonise avec la conscience de cette attitude. Quand cela est vrai, je suis alors une personne unifiée ou intégrée, à ce moment là, et de ce fait, je peux « être », quoique profondément « je sois ».
La congruence souligne bien, et Rogers reprend à plusieurs reprises cette idée dans ses livres, qu’il ne sert à rien de montrer tel ou tel sentiment alors que j’en ressens un autre.
La difficulté, pour se monter congruent au fil du temps va résider notamment dans le fait d’être conscient « en direct » à la fois de l’impact en moi provoqué par ce que me dit ou fait la personne que j’accompagne, et de la réaction que je mets en place en conséquence. A priori, plus ma réaction
(interne ou externe) sera en accord conscient avec ce que je ressens intérieurement, plus je suis congruent.
A partir de là, tout dépend de la situation, d’où en est la personne que j’accompagne, du stade de la thérapie dans lequel elle se trouve, du type de réaction qu’elle a coutume de mettre en place, etc.
Etre congruent ne veut pas dire « déballer » directement et sans prévenance tout ce que l’on ressent au long de la thérapie. Le discernement et la délicatesse sont de mise.
Pour exemple, supposons que les propos ou la réaction d’une personne, provoque en moi, disons de l’agacement, je peux alors avoir deux types de réaction :
1°) Je ne suis pas conscient de ma réaction d’agacement, ou je n’en suis conscient que confusément, ou bien pire encore, je résiste à mon sentiment d’agacement. Outre le fait que cela risque de se transmettre de façon subtile (par le truchement des inconscients) à la personne, on assiste alors dans ce cas à la mise en place d’un dialogue interne et d’un mécanisme de « projection* » sur l’autre personne : « Oh là là, elle ne se remet jamais en question ».
2°) Je deviens lucidement conscient de ma réaction et, tout en continuant l’entretien, j’entre dans une acceptation de ce ressenti. Outre le fait que l’acceptation l’adoucisse, je suis à même de comprendre que si je suis agacé, c’est que j’ai introduit à mon insu un terme comparatif entre ce que
fait et dit effectivement la personne et ce qu’elle était sensée faire ou dire. Je compare la personne réelle à une personne idéale, *mécanisme" qui vise à attribuer à l’autre ses propres pensées, sentiments, ou tendances.
Conscient de ce mécanisme, je suis donc à même d’auto corriger la tendance.
On voit, au travers de cette attitude, que la congruence réside moins dans le fait de ne pas produire ce genre de ressenti (ce serait l’idéal !) que d’en avoir conscience et de le traiter au fur et à mesure. Il s’agit ainsi, tout en accompagnant la personne, de s’accompagner soi-même. C’est la porte d’entrée dans l’authenticité.
Carl ROGERS nous parle du concept de « Congruence ». Peu de gens connaissent ce mot. Chez ROGERS le concept de « Congruence » est en rapport avec le fait d’être « Authentique », c’est-à-dire « aligné » ou en accord entre toutes ses parties.
Il nous dit « L’expérience m’a montré que, par exemple, pratiquer une acceptation conséquente, alors qu’en fait je m’ennuie ou suis septique, ou je ressens un autre sentiment non acceptant, est à coup sûr perçu à la longue comme inconséquent et indigne de confiance ».
Il nous dit plus loin : « Je veux dire par là que, quel que soit le sentiment ou l’état d’esprit que je suis en train de vivre, il s’harmonise avec la conscience de cette attitude. Quand cela est vrai, je suis alors une personne unifiée ou intégrée, à ce moment là, et de ce fait, je peux « être », quoique profondément « je sois ».
La congruence souligne bien, et Rogers reprend à plusieurs reprises cette idée dans ses livres, qu’il ne sert à rien de montrer tel ou tel sentiment alors que j’en ressens un autre.
La difficulté, pour se monter congruent au fil du temps va résider notamment dans le fait d’être conscient « en direct » à la fois de l’impact en moi provoqué par ce que me dit ou fait la personne que j’accompagne, et de la réaction que je mets en place en conséquence. A priori, plus ma réaction
(interne ou externe) sera en accord conscient avec ce que je ressens intérieurement, plus je suis congruent.
A partir de là, tout dépend de la situation, d’où en est la personne que j’accompagne, du stade de la thérapie dans lequel elle se trouve, du type de réaction qu’elle a coutume de mettre en place, etc.
Etre congruent ne veut pas dire « déballer » directement et sans prévenance tout ce que l’on ressent au long de la thérapie. Le discernement et la délicatesse sont de mise.
Pour exemple, supposons que les propos ou la réaction d’une personne, provoque en moi, disons de l’agacement, je peux alors avoir deux types de réaction :
1°) Je ne suis pas conscient de ma réaction d’agacement, ou je n’en suis conscient que confusément, ou bien pire encore, je résiste à mon sentiment d’agacement. Outre le fait que cela risque de se transmettre de façon subtile (par le truchement des inconscients) à la personne, on assiste alors dans ce cas à la mise en place d’un dialogue interne et d’un mécanisme de « projection* » sur l’autre personne : « Oh là là, elle ne se remet jamais en question ».
2°) Je deviens lucidement conscient de ma réaction et, tout en continuant l’entretien, j’entre dans une acceptation de ce ressenti. Outre le fait que l’acceptation l’adoucisse, je suis à même de comprendre que si je suis agacé, c’est que j’ai introduit à mon insu un terme comparatif entre ce que
fait et dit effectivement la personne et ce qu’elle était sensée faire ou dire. Je compare la personne réelle à une personne idéale, *mécanisme" qui vise à attribuer à l’autre ses propres pensées, sentiments, ou tendances.
Conscient de ce mécanisme, je suis donc à même d’auto corriger la tendance.
On voit, au travers de cette attitude, que la congruence réside moins dans le fait de ne pas produire ce genre de ressenti (ce serait l’idéal !) que d’en avoir conscience et de le traiter au fur et à mesure. Il s’agit ainsi, tout en accompagnant la personne, de s’accompagner soi-même. C’est la porte d’entrée dans l’authenticité.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Voici ce que C.ROGERS a considéré comme des apprentissages fondamentaux qui ont façonné sa vision de l’humain et sa pratique professionnelle (Extrait de l’ouvrage « Le développement de la personne »)
1°) « Dans mes relations avec autrui, j’ai appris qu’il ne sert à rien, à long terme, d’agir comme si je n’étais pas ce que je suis».
« Il ne sert à rien d’agir comme si j’éprouvais de l’affection alors qu’en réalité je me sens hostile. Il ne sert à rien d’agir comme si j’étais plein d’assurance, si, en réalité, je me sens craintif et incertain. Tout ceci revient à dire, en d’autres termes, que je n’ai jamais trouvé utile ni efficace, dans les rapports avec autrui d’essayer de maintenir une façade, d’agir d’une certaine façon à la surface, alors que j’éprouve au fond quelques chose de tout à fait différent ».
2° « Mon intervention est plus efficace quand j’arrive à m’écouter et à m’accepter et que je peux être moi-même ».
« Sans doute tout ceci peut sembler une étrange voie à suivre. Elle me paraît cependant valable à cause de ce curieux paradoxe qui fait que c’est au moment où je m’accepte tel que je suis que je deviens capable de changer ».
« Une autre conséquence de cette acceptation de moi-même est que les relations deviennent réelles. Et ce qu’il y a de plus passionnant, c’est qu’elles ont quelque chose de vital et de signifiant. Si je puis accepter le fait que je suis agacé ou ennuyé par un client ou par un étudiant, je suis aussitôt mieux disposé, selon toutes probabilités, à accepter les réactions que provoque mon attitude. Les relations réelles ont tendance à changer plutôt qu’à demeurer statiques ».
3°) « J’attache une valeur énorme au fait de pouvoir me permettre de comprendre une autre personne. La façon dont je formule cette constatation peut vous paraître étrange. Faut-il donc se permettre de comprendre une autre personne ? Je le crois. Notre première réaction lorsque nous entendons parler quelqu’un est une évaluation immédiate, un jugement plutôt qu’un effort de compréhension. Il est rare que nous nous permettions de comprendre exactement le sens qu’ont ses propres paroles pour celui qui les exprime. Il me semble que cela provient de ce que la compréhension comporte un risque. Si je me permets de comprendre vraiment une autre personne, il se pourrait que cette compréhension me fasse changer. Or, nous avons peur du changement. C’est pourquoi je dis qu’il n’est pas facile de se permettre de comprendre un individu, d’entrer entièrement, complètement et avec sympathie dans son cadre de référence. C’est aussi quelque chose de très rare ».
« La compréhension d’autrui est doublement enrichissante. Lorsque je travaille avec des clients angoissés, je me rends compte que je fait de comprendre le monde étrange où vit l’individu psychotique, de comprendre et de sentir les attitudes d’une personne incapable de supporter la situation tragique où elle se trouve, ou encore de comprendre un homme qui se sent indigne et inférieur, tout cela m’enrichit d’une façon ou d’une autre. Ces expériences produisent en moi des changements qui font de moi quelqu’un de différent et, me semble-t-il, de plus sensible. Plus important encore : ma compréhension de ces individus leur permet de changer eux aussi, d’accepter leurs propres craintes, leurs idées bizarres, leur sentiment du tragique de la vie et leur découragement ainsi que leurs moments de courage, de bonté, d’amour et de sensibilité ».
4°) « C’est pour moi un enrichissement que d’ouvrir des voies de communication qui permettent aux autres de me faire part de leurs sentiments et de leur univers tel qu’ils le perçoivent. C’est parce que je sens tout ce que m’apporte la compréhension que je cherche à faire disparaître les barrières qui existent entre les autres et moi-même, afin que, s’ils désirent, ils puissent se révéler plus complètement à moi ».
« Dans la situation thérapeutique, il y a plusieurs manières d’aider le client à communiquer ce qu’il éprouve. Par mes propres attitudes, je puis créer dans nos rapports une sensation de sécurité grâce à laquelle la communication devient plus aisée. Une attitude de compréhension assez sensible pour le voir tel qu’il se voit-lui-même et l’accepter comme ayant ces perceptions et ces sentiments, peut aussi être une aide ».
5°) « Il est toujours extrêmement enrichissant pour moi de pouvoir accepter une autre personne ».
« J’ai constaté qu’il n’est en aucune manière plus facile d’accepter vraiment une autre personne que de la comprendre. Suis-je réellement capable de permettre à un autre d’éprouver des sentiments hostiles envers moi ? Puis-je accepter sa colère comme une partie intégrante et légitime de sa personnalité ? Tout cela fait partie de l’acceptation et n’est pas chose facile ».
« Pourtant, j’ai fini par reconnaître que ces différences qui séparent les individus, le droit pour chacun d’utiliser son expérience comme il l’entend et de lui donner la signification qui lui paraît juste, tout cela représente le plus riche potentiel de la vie. Tout être est une île, au sens le plus réel du mot, et il ne peut construire un pont pour communiquer avec d’autres îles que s’il est prêt à être lui-même et s'il lui est permis de l’être ».
6°) « Plus je suis prêt à reconnaître ce qu’il y a de réel en moi et chez l’autre, moins j’ai le désir d’essayer à tout prix d’arranger les choses. Plus j’essaie de m’écouter et d’être attentif à mon expérience interne et plus j’essaie d’étendre cette attitude d’écoute à un autre, plus j’éprouve de respect pour les complexités du processus vital. C’est pourquoi je me sens de moins en moins pressé d’arranger les choses, d’imposer des buts, de façonner des individus, de les manipuler et de les pousser dans les voies que je voudrai leur voir suivre ».
« Plus je suis disposé à être simplement moi-même dans toutes les complexités de la vie, plus je cherche à comprendre et à accepter ce qu’il y a de réel en ma personne et en celle de l’autre, plus il se produit de changements. Il est en effet paradoxal de constater que, dans la mesure où chacun de nous accepte d’être lui-même, il découvre non seulement qu’il change, mais que d’autre personnes avec qui il est en rapport, changent aussi ».
7°) « Je peux faire confiance à mon expérience. Un des principes fondamentaux que j’ai mis longtemps à reconnaître et que je continue à découvrir est que lorsque je sens qu’un de mes activités est bonne et qu’elle vaut la peine d’être poursuivie, c’est la preuve qu’il faut la poursuivre ».
« Chaque fois que j’ai fait confiance à un sentiment interne et non intellectuel, j’ai découvert la sagesse de mon action ».
« Très étroitement liée à cette découverte est le corollaire suivant : à savoir qu’une évaluation faite par autrui ne saurait me servir de guide ».
« Après ce que je viens de vous dire, vous se serez pas surpris d’apprendre aux autres de mes découvertes, à savoir qu’à mes yeux, l’expérience est l’autorité suprême. Ma propre expérience est la pierre de touche de toute validité. C’est à elle que je dois revenir sans cesse, pour m’approcher de plus en plus de la vérité que se développement graduellement en moi. Ni la Bible, ni les prophètes, ni Freud, li la recherche, ni les révélations émanant de Dieu ou des hommes ne sauraient prendre le pas sur mon expérience directe et personnelle ».
8°) « Ce qui est le plus personnel est aussi ce qu’il y a de plus général. J’ai presque toujours découvert que le sentiment qui me paraissait le plus intime, le plus personnel et par conséquent le plus incompréhensible pour autrui, s’avérait être une expression qui évoquait une résonance pour beaucoup d’autres personnes. J’ai fini par en conclure que ce qu’il y a d’unique et de plus personnel en chacun de nous est probablement le sentiment même qui, s’il était partagé ou exprimé, parlerait le plus profondément aux autres ».
9°) « Mon expérience m’a montré que, fondamentalement, tous les hommes ont une orientation positive. Dans mes rapports les plus profonds en psychothérapie avec des individus, même chez les plus perturbés, chez ceux dont le comportement est le plus anti-social, dont les émotions sont les plus anormales, ceci reste vrai. Lorsque je parviens à comprendre affectivement les sentiments qu’ils expriment, lorsque je puis accepter ces clients comme ayant une personnalité individuelle qui leur appartient en propre, c’est alors que je m’aperçois qu’ils sont tendance à s’orienter dans certaines directions. Pour les décrire le plus exactement possible, je dirai qu’elles sont positives, constructives, qu’elles tendent vers l’actualisation de la personne, qu’elles progressent vers la maturité et vers la socialisation. J’ai acquis la conviction que mieux un individu est compris et accepté, plus il a tendance à abandonner les fausses défenses dont il a usé pour affronter la vie, et à s’engager dans une voie progressive ».
10°) «La vie, dans ce qu’elle a de meilleur, est un processus d’écoulement, de changement, où rien n’est fixe. Chez mes clients comme chez moi-même, c’est lorsque la vie m’apparaît comme un flux mouvant qu’elle est la plus riche et la plus satisfaisante.
1°) « Dans mes relations avec autrui, j’ai appris qu’il ne sert à rien, à long terme, d’agir comme si je n’étais pas ce que je suis».
« Il ne sert à rien d’agir comme si j’éprouvais de l’affection alors qu’en réalité je me sens hostile. Il ne sert à rien d’agir comme si j’étais plein d’assurance, si, en réalité, je me sens craintif et incertain. Tout ceci revient à dire, en d’autres termes, que je n’ai jamais trouvé utile ni efficace, dans les rapports avec autrui d’essayer de maintenir une façade, d’agir d’une certaine façon à la surface, alors que j’éprouve au fond quelques chose de tout à fait différent ».
2° « Mon intervention est plus efficace quand j’arrive à m’écouter et à m’accepter et que je peux être moi-même ».
« Sans doute tout ceci peut sembler une étrange voie à suivre. Elle me paraît cependant valable à cause de ce curieux paradoxe qui fait que c’est au moment où je m’accepte tel que je suis que je deviens capable de changer ».
« Une autre conséquence de cette acceptation de moi-même est que les relations deviennent réelles. Et ce qu’il y a de plus passionnant, c’est qu’elles ont quelque chose de vital et de signifiant. Si je puis accepter le fait que je suis agacé ou ennuyé par un client ou par un étudiant, je suis aussitôt mieux disposé, selon toutes probabilités, à accepter les réactions que provoque mon attitude. Les relations réelles ont tendance à changer plutôt qu’à demeurer statiques ».
3°) « J’attache une valeur énorme au fait de pouvoir me permettre de comprendre une autre personne. La façon dont je formule cette constatation peut vous paraître étrange. Faut-il donc se permettre de comprendre une autre personne ? Je le crois. Notre première réaction lorsque nous entendons parler quelqu’un est une évaluation immédiate, un jugement plutôt qu’un effort de compréhension. Il est rare que nous nous permettions de comprendre exactement le sens qu’ont ses propres paroles pour celui qui les exprime. Il me semble que cela provient de ce que la compréhension comporte un risque. Si je me permets de comprendre vraiment une autre personne, il se pourrait que cette compréhension me fasse changer. Or, nous avons peur du changement. C’est pourquoi je dis qu’il n’est pas facile de se permettre de comprendre un individu, d’entrer entièrement, complètement et avec sympathie dans son cadre de référence. C’est aussi quelque chose de très rare ».
« La compréhension d’autrui est doublement enrichissante. Lorsque je travaille avec des clients angoissés, je me rends compte que je fait de comprendre le monde étrange où vit l’individu psychotique, de comprendre et de sentir les attitudes d’une personne incapable de supporter la situation tragique où elle se trouve, ou encore de comprendre un homme qui se sent indigne et inférieur, tout cela m’enrichit d’une façon ou d’une autre. Ces expériences produisent en moi des changements qui font de moi quelqu’un de différent et, me semble-t-il, de plus sensible. Plus important encore : ma compréhension de ces individus leur permet de changer eux aussi, d’accepter leurs propres craintes, leurs idées bizarres, leur sentiment du tragique de la vie et leur découragement ainsi que leurs moments de courage, de bonté, d’amour et de sensibilité ».
4°) « C’est pour moi un enrichissement que d’ouvrir des voies de communication qui permettent aux autres de me faire part de leurs sentiments et de leur univers tel qu’ils le perçoivent. C’est parce que je sens tout ce que m’apporte la compréhension que je cherche à faire disparaître les barrières qui existent entre les autres et moi-même, afin que, s’ils désirent, ils puissent se révéler plus complètement à moi ».
« Dans la situation thérapeutique, il y a plusieurs manières d’aider le client à communiquer ce qu’il éprouve. Par mes propres attitudes, je puis créer dans nos rapports une sensation de sécurité grâce à laquelle la communication devient plus aisée. Une attitude de compréhension assez sensible pour le voir tel qu’il se voit-lui-même et l’accepter comme ayant ces perceptions et ces sentiments, peut aussi être une aide ».
5°) « Il est toujours extrêmement enrichissant pour moi de pouvoir accepter une autre personne ».
« J’ai constaté qu’il n’est en aucune manière plus facile d’accepter vraiment une autre personne que de la comprendre. Suis-je réellement capable de permettre à un autre d’éprouver des sentiments hostiles envers moi ? Puis-je accepter sa colère comme une partie intégrante et légitime de sa personnalité ? Tout cela fait partie de l’acceptation et n’est pas chose facile ».
« Pourtant, j’ai fini par reconnaître que ces différences qui séparent les individus, le droit pour chacun d’utiliser son expérience comme il l’entend et de lui donner la signification qui lui paraît juste, tout cela représente le plus riche potentiel de la vie. Tout être est une île, au sens le plus réel du mot, et il ne peut construire un pont pour communiquer avec d’autres îles que s’il est prêt à être lui-même et s'il lui est permis de l’être ».
6°) « Plus je suis prêt à reconnaître ce qu’il y a de réel en moi et chez l’autre, moins j’ai le désir d’essayer à tout prix d’arranger les choses. Plus j’essaie de m’écouter et d’être attentif à mon expérience interne et plus j’essaie d’étendre cette attitude d’écoute à un autre, plus j’éprouve de respect pour les complexités du processus vital. C’est pourquoi je me sens de moins en moins pressé d’arranger les choses, d’imposer des buts, de façonner des individus, de les manipuler et de les pousser dans les voies que je voudrai leur voir suivre ».
« Plus je suis disposé à être simplement moi-même dans toutes les complexités de la vie, plus je cherche à comprendre et à accepter ce qu’il y a de réel en ma personne et en celle de l’autre, plus il se produit de changements. Il est en effet paradoxal de constater que, dans la mesure où chacun de nous accepte d’être lui-même, il découvre non seulement qu’il change, mais que d’autre personnes avec qui il est en rapport, changent aussi ».
7°) « Je peux faire confiance à mon expérience. Un des principes fondamentaux que j’ai mis longtemps à reconnaître et que je continue à découvrir est que lorsque je sens qu’un de mes activités est bonne et qu’elle vaut la peine d’être poursuivie, c’est la preuve qu’il faut la poursuivre ».
« Chaque fois que j’ai fait confiance à un sentiment interne et non intellectuel, j’ai découvert la sagesse de mon action ».
« Très étroitement liée à cette découverte est le corollaire suivant : à savoir qu’une évaluation faite par autrui ne saurait me servir de guide ».
« Après ce que je viens de vous dire, vous se serez pas surpris d’apprendre aux autres de mes découvertes, à savoir qu’à mes yeux, l’expérience est l’autorité suprême. Ma propre expérience est la pierre de touche de toute validité. C’est à elle que je dois revenir sans cesse, pour m’approcher de plus en plus de la vérité que se développement graduellement en moi. Ni la Bible, ni les prophètes, ni Freud, li la recherche, ni les révélations émanant de Dieu ou des hommes ne sauraient prendre le pas sur mon expérience directe et personnelle ».
8°) « Ce qui est le plus personnel est aussi ce qu’il y a de plus général. J’ai presque toujours découvert que le sentiment qui me paraissait le plus intime, le plus personnel et par conséquent le plus incompréhensible pour autrui, s’avérait être une expression qui évoquait une résonance pour beaucoup d’autres personnes. J’ai fini par en conclure que ce qu’il y a d’unique et de plus personnel en chacun de nous est probablement le sentiment même qui, s’il était partagé ou exprimé, parlerait le plus profondément aux autres ».
9°) « Mon expérience m’a montré que, fondamentalement, tous les hommes ont une orientation positive. Dans mes rapports les plus profonds en psychothérapie avec des individus, même chez les plus perturbés, chez ceux dont le comportement est le plus anti-social, dont les émotions sont les plus anormales, ceci reste vrai. Lorsque je parviens à comprendre affectivement les sentiments qu’ils expriment, lorsque je puis accepter ces clients comme ayant une personnalité individuelle qui leur appartient en propre, c’est alors que je m’aperçois qu’ils sont tendance à s’orienter dans certaines directions. Pour les décrire le plus exactement possible, je dirai qu’elles sont positives, constructives, qu’elles tendent vers l’actualisation de la personne, qu’elles progressent vers la maturité et vers la socialisation. J’ai acquis la conviction que mieux un individu est compris et accepté, plus il a tendance à abandonner les fausses défenses dont il a usé pour affronter la vie, et à s’engager dans une voie progressive ».
10°) «La vie, dans ce qu’elle a de meilleur, est un processus d’écoulement, de changement, où rien n’est fixe. Chez mes clients comme chez moi-même, c’est lorsque la vie m’apparaît comme un flux mouvant qu’elle est la plus riche et la plus satisfaisante.
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 19 Juin 2012 - 12:57, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Merci Mjôllnir. Porte d'entrée dans l'authenticité, et l'harmonie avec les autres. Combien de malentendus et de disputes liés à l'incongruence, mais surtout un sentiment général d'incompréhension et de malaise. La congruence, porte d'entrée à la complicité aussi.
Re: L'ère mite âge ...
@harpo et alchimiste
Merci à vous. Si vous saviez à quel point j'aspire à la sérénité ...
Merci à vous. Si vous saviez à quel point j'aspire à la sérénité ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir a écrit:@harpo et alchimiste
Merci à vous. Si vous saviez à quel point j'aspire à la sérénité ...
Et moi donc !
J'ai posté avant que tu ne pose la suite. Tout ceci est passionnant et éclairant, mets des mots sur nos difficultés quotidiennes à communiquer et comprendre, et donne des clés essentielles.
Re: L'ère mite âge ...
Et tiens, j'ai envie de poser une question. A toi, mais aussi à tous ceux qui veulent bien y répondre.
Quand je teste mes intelligences multiples, l'intelligence intrapersonnelle arrive toujours en tête, et pas que d'un peu !
L'intelligence intrapersonnelle permet de se former une représentation de soi précise et fidèle et de l'utiliser efficacement dans la vie. Elle sollicite plus le champ des représentations et des images que celui du langage. Il s'agit de la capacité à décrypter ses propres émotions, à rester ouvert à ses besoins et à ses désirs. C'est l'intelligence de l'introspection, de la psychologie analytique. Elle permet d'anticiper sur ses comportements en fonction de la bonne connaissance de soi. Il est possible mais pas systématique, qu'une personne ayant une grande intelligence intrapersonnelle, soit qualifiée par son entourage de personne égocentrique.
Par contre, l'intelligence interpersonnelle est toujours en queue de peloton
L’intelligence interpersonnelle (ou sociale) permet à l’individu d’agir et de réagir avec les autres de façon correcte et adaptée. Elle l’amène à constater les différences et nuances de tempérament, de caractère, de motifs d’action entre les personnes. Elle permet l’empathie, la coopération, la tolérance. Elle permet de détecter les intentions de quelqu’un sans qu’elles soient avouées. Cette intelligence permet de résoudre des problèmes liés à nos relations avec les autres ; elle nous permet de comprendre et de générer des solutions valables pour les aider. Les personnalités charismatiques ont toutes une intelligence interpersonnelle très élevé.
N'est-ce pas ce décalage - que je trouve absurde - dont parle Carl Rogers un peu plus haut ? S'ouvrir aux autres, et mettre pour cela à disposition cette intelligence qui est là, potentiellement disponible...
Quand je teste mes intelligences multiples, l'intelligence intrapersonnelle arrive toujours en tête, et pas que d'un peu !
L'intelligence intrapersonnelle permet de se former une représentation de soi précise et fidèle et de l'utiliser efficacement dans la vie. Elle sollicite plus le champ des représentations et des images que celui du langage. Il s'agit de la capacité à décrypter ses propres émotions, à rester ouvert à ses besoins et à ses désirs. C'est l'intelligence de l'introspection, de la psychologie analytique. Elle permet d'anticiper sur ses comportements en fonction de la bonne connaissance de soi. Il est possible mais pas systématique, qu'une personne ayant une grande intelligence intrapersonnelle, soit qualifiée par son entourage de personne égocentrique.
Par contre, l'intelligence interpersonnelle est toujours en queue de peloton
L’intelligence interpersonnelle (ou sociale) permet à l’individu d’agir et de réagir avec les autres de façon correcte et adaptée. Elle l’amène à constater les différences et nuances de tempérament, de caractère, de motifs d’action entre les personnes. Elle permet l’empathie, la coopération, la tolérance. Elle permet de détecter les intentions de quelqu’un sans qu’elles soient avouées. Cette intelligence permet de résoudre des problèmes liés à nos relations avec les autres ; elle nous permet de comprendre et de générer des solutions valables pour les aider. Les personnalités charismatiques ont toutes une intelligence interpersonnelle très élevé.
N'est-ce pas ce décalage - que je trouve absurde - dont parle Carl Rogers un peu plus haut ? S'ouvrir aux autres, et mettre pour cela à disposition cette intelligence qui est là, potentiellement disponible...
Re: L'ère mite âge ...
je pense qu'il y a de ça, Harpo.
Si l'on se réfère à ce que dit Carl Rogers :
« J’ai presque toujours découvert que le sentiment qui me paraissait le plus intime, le plus personnel et par conséquent le plus incompréhensible pour autrui, s’avérait être une expression qui évoquait une résonance pour beaucoup d’autres personnes. J’ai fini par en conclure que ce qu’il y a d’unique et de plus personnel en chacun de nous est probablement le sentiment même qui, s’il était partagé ou exprimé, parlerait le plus profondément aux autres ».
Je tends à penser que nos "moteurs" émotifs se ressemblent, que le sous-jacent est commun à tous les êtres (à de rares exceptions). Ainsi, la réalisation de nos propres besoins et désirs est une remontée de ce que d'autres éprouvent aussi.
Tu sais ce dont j'ai longtemps souffert ? De mettre l'intelligence interpersonnelle au premier plan !
Je pense donc cultiver maintenant mon intelligence intrapersonelle, non pas pour la mettre au premier plan, mais pour rétablir un équilibre qui me permette enfin d'être moi dans la recherche d'une plénitude :
Carl Rogers dit : « Après ce que je viens de vous dire, vous se serez pas surpris d’apprendre aux autres de mes découvertes, à savoir qu’à mes yeux, l’expérience est l’autorité suprême. Ma propre expérience est la pierre de touche de toute validité. C’est à elle que je dois revenir sans cesse, pour m’approcher de plus en plus de la vérité que se développement graduellement en moi. Ni la Bible, ni les prophètes, ni Freud, li la recherche, ni les révélations émanant de Dieu ou des hommes ne sauraient prendre le pas sur mon expérience directe et personnelle »
Cela résume bien ce que je tends à faire désormais.
Si l'on se réfère à ce que dit Carl Rogers :
« J’ai presque toujours découvert que le sentiment qui me paraissait le plus intime, le plus personnel et par conséquent le plus incompréhensible pour autrui, s’avérait être une expression qui évoquait une résonance pour beaucoup d’autres personnes. J’ai fini par en conclure que ce qu’il y a d’unique et de plus personnel en chacun de nous est probablement le sentiment même qui, s’il était partagé ou exprimé, parlerait le plus profondément aux autres ».
Je tends à penser que nos "moteurs" émotifs se ressemblent, que le sous-jacent est commun à tous les êtres (à de rares exceptions). Ainsi, la réalisation de nos propres besoins et désirs est une remontée de ce que d'autres éprouvent aussi.
Tu sais ce dont j'ai longtemps souffert ? De mettre l'intelligence interpersonnelle au premier plan !
Je pense donc cultiver maintenant mon intelligence intrapersonelle, non pas pour la mettre au premier plan, mais pour rétablir un équilibre qui me permette enfin d'être moi dans la recherche d'une plénitude :
Carl Rogers dit : « Après ce que je viens de vous dire, vous se serez pas surpris d’apprendre aux autres de mes découvertes, à savoir qu’à mes yeux, l’expérience est l’autorité suprême. Ma propre expérience est la pierre de touche de toute validité. C’est à elle que je dois revenir sans cesse, pour m’approcher de plus en plus de la vérité que se développement graduellement en moi. Ni la Bible, ni les prophètes, ni Freud, li la recherche, ni les révélations émanant de Dieu ou des hommes ne sauraient prendre le pas sur mon expérience directe et personnelle »
Cela résume bien ce que je tends à faire désormais.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Tout pareil, mais dans le sens inverse donc
Entièrement d'accord, bien sur, sur l'expérience. D'ailleurs, il me semble que quand l'on est frappé ou touché par des écrits, que ce soit une œuvre scientifique, spirituelle, ou artistique (et j'englobe là dedans bien plus que les écrits, et bien plus que l'art), c'est souvent parce que cela nous renvoie à notre propre expérience, nous émeut ou nous permet tout à coup de mieux comprendre ce qui nous avait échappé avant. Cela met un sens à l'indicible, des mots à l'ineffable.
Entièrement d'accord, bien sur, sur l'expérience. D'ailleurs, il me semble que quand l'on est frappé ou touché par des écrits, que ce soit une œuvre scientifique, spirituelle, ou artistique (et j'englobe là dedans bien plus que les écrits, et bien plus que l'art), c'est souvent parce que cela nous renvoie à notre propre expérience, nous émeut ou nous permet tout à coup de mieux comprendre ce qui nous avait échappé avant. Cela met un sens à l'indicible, des mots à l'ineffable.
Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir a écrit:@harpo et alchimiste
Merci à vous. Si vous saviez à quel point j'aspire à la sérénité ...
Merci a toi. ca me donne une approche supplémentaire à la définition du dynamisme de l'authenticité
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Voilà
Je me régale à vous lire sur ce sujet !!!
Je me régale aussi à en suivre le développement...
Merci !
Mjöllnir Harpo alchimiste et tous les autres, quel orchestre !!
et maintenant le lien sur la cohérence cardiaque que j'ai posté peut se comprendre...
mon expérience en rapide :
Rogers : 1967 cours de psychologie par de Caseneuve à la Sorbonne juste mentionné avec un extrait en français qui à changé ma vie sur la congruence et son éducation justement, Jung juste mentionné comme un copain de Freud qui s'était fâché avec lui, les oeuvres des deux non traduites à l'époque...
J'ai lu chez les libraires ce que je pouvais notamment Laing un anti-psychiatre, et Reich et j'ai décidé que je n'étais pas folle que Freud était malade et que la psychologie c'était pas pour moi...
La cohérence cardiaque : 2004 ou 2006 tout de suite adoptée avec en même temps l'entraînement aux vertus du coeur et la respiration en 4 temps des Wingmakers les deux pour supporter une situation émotionnellement folle où mon intégrité m'avait entraînée...
Entre temps des études de psychogie jungienne et autres qui m'ont montré comment accepter les remous de mon inconscient voir les cycles dans une vie, les différences de fonctionnement entre les humains etc...
donc quand l'authenticité entraîne en face la violence le lien sur la cohérence cardiaque et la respiration quantique des vertus du coeur énergétique permet de conserver le cap dans la tempête émotionnelle...
On va y arriver les gentils l'authentiques à la faire couler cette source pour alimenter "le village"...
(référence à Jean de Florette et Manon des Sources et Pagnol...)
Je nous aime
Je me régale à vous lire sur ce sujet !!!
Je me régale aussi à en suivre le développement...
Merci !
Mjöllnir Harpo alchimiste et tous les autres, quel orchestre !!
et maintenant le lien sur la cohérence cardiaque que j'ai posté peut se comprendre...
mon expérience en rapide :
Rogers : 1967 cours de psychologie par de Caseneuve à la Sorbonne juste mentionné avec un extrait en français qui à changé ma vie sur la congruence et son éducation justement, Jung juste mentionné comme un copain de Freud qui s'était fâché avec lui, les oeuvres des deux non traduites à l'époque...
J'ai lu chez les libraires ce que je pouvais notamment Laing un anti-psychiatre, et Reich et j'ai décidé que je n'étais pas folle que Freud était malade et que la psychologie c'était pas pour moi...
La cohérence cardiaque : 2004 ou 2006 tout de suite adoptée avec en même temps l'entraînement aux vertus du coeur et la respiration en 4 temps des Wingmakers les deux pour supporter une situation émotionnellement folle où mon intégrité m'avait entraînée...
Entre temps des études de psychogie jungienne et autres qui m'ont montré comment accepter les remous de mon inconscient voir les cycles dans une vie, les différences de fonctionnement entre les humains etc...
donc quand l'authenticité entraîne en face la violence le lien sur la cohérence cardiaque et la respiration quantique des vertus du coeur énergétique permet de conserver le cap dans la tempête émotionnelle...
On va y arriver les gentils l'authentiques à la faire couler cette source pour alimenter "le village"...
(référence à Jean de Florette et Manon des Sources et Pagnol...)
Je nous aime
Re: L'ère mite âge ...
Des mots à l’indicible,
Du sens à l’ineffable,
Les stances de l'incrédible :
Des vers dans une fable.
Des onguents sur la table.
La larme d'un cœur faillible,
Un soc en terre arable :
Des mots presque illisibles.
Des sons inavouables,
Un être accusable,
Une peur incoercible :
Une vie inapprouvable.
Un regard charitable,
Des actions corruptibles,
Un avenir contestable :
La mort d'un don sensible.
Quelle part d'acceptable
Faut-il que se dévide
Avant que d'être capable
De rester impavide ?
Du sens à l’ineffable,
Les stances de l'incrédible :
Des vers dans une fable.
Des onguents sur la table.
La larme d'un cœur faillible,
Un soc en terre arable :
Des mots presque illisibles.
Des sons inavouables,
Un être accusable,
Une peur incoercible :
Une vie inapprouvable.
Un regard charitable,
Des actions corruptibles,
Un avenir contestable :
La mort d'un don sensible.
Quelle part d'acceptable
Faut-il que se dévide
Avant que d'être capable
De rester impavide ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Une robe de cuir comme un fuseau
Qu´aurait du chien sans l´faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C´est extra
Un Moody Blues qui chante la nuit
Comme un satin de blanc marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller
C´est extra c´est extra
C´est extra c´est extra
Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d´la musique en bas des reins
Ce jazz qui d´jazze dans le noir
Et ce mal qui nous fait du bien
C´est extra
Ces mains qui jouent de l´arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille
C´est extra c´est extra
C´est extra c´est extra
Ces bas qui tiennent hauts perchés
Comme les cordes d´un violon
Et cette chair que vient troubler
L´archet qui coule ma chanson
C´est extra
Et sous le voile à peine clos
Cette touffe de noir jésus
Qui ruisselle dans son berceau
Comme un nageur qu´on n´attend plus
C´est extra c´est extra
C´est extra c´est extra
Une robe de cuir comme un oubli
Qu´aurait du chien sans l´faire exprès
Et dedans comme un matin gris
Une fille qui tangue et qui se tait
C´est extra
Les Moody Blues qui s´en balancent
Cet ampli qui n´veut plus rien dire
Et dans la musique du silence
Une fille qui tangue et vient mourir
C´est extra
C´est extra
C´est extra
C´est extra
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 19 Juin 2012 - 13:36, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un poème de Louise Ackermann : "Les malheureux"
La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes
Les pâles habitants ont tout à coup frémi.
Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes
Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi.
Quelques morts cependant sont restés immobiles ;
Ils ont tout entendu, mais le divin clairon
Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles
Ne les arracheront.
« Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière,
Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié,
Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère
Ont souri sans pitié !
Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle !
Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile.
Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés,
Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle
Tiens-nous bien embrassés.
Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ;
Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux !
Quand tout nous rejetait, le néant et la vie,
Tes bras compatissants, ô notre unique amie !
Se sont ouverts pour nous.
Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage,
Battus par tous les vents, haletants, harassés.
L’Espérance elle-même, au plus fort de l'orage,
Nous avait délaissés.
Nous n'avions rencontré que désespoir et doute,
Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ;
Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route,
Nous errions en pleurant.
Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides,
Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri.
Les sources de l'amour sous nos lèvres avides,
Comme une eau fugitive, au printemps ont tari.
Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte.
Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri
Parfois s'offrait à nous sur la route déserte,
Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient :
Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient.
Au gouffre que pour nous creusait la Destinée
Une invisible main nous poussait acharnée.
Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper,
A nos côtés marchait le Malheur inflexible.
Nous portions une plaie à chaque endroit sensible,
Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper.
Peut-être aurions-nous droit aux célestes délices ;
Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer,
Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices :
Si nous avons failli, nous avons tant souffert !
Eh bien, nous renonçons même à cette espérance
D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs,
Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense,
Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs.
Nous le savons, tu peux donner encor des ailes
Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ;
Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles,
Les élever à toi dans la grâce et l'amour ;
Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges,
A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang,
Nous faire couronner par la main de tes anges,
Nous revêtir de gloire en nous transfigurant.
Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle,
Nous rendre le désir que nous avions perdu…
Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle
Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ?
Quand de tes chérubins la phalange sacrée
Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux,
Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée :
« Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux !
Les pleurs y sont encor, pleurs amers, pleurs sans nombre.
Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre
Nous obscurcit vos cieux. »
Contre leur gré pourquoi ranimer nos poussières ?
Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ?
Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères,
Ne sont plus un bienfait.
Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle.
Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu.
Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle !
Laisse-nous oublier que nous avons vécu.
La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes
Les pâles habitants ont tout à coup frémi.
Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes
Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi.
Quelques morts cependant sont restés immobiles ;
Ils ont tout entendu, mais le divin clairon
Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles
Ne les arracheront.
« Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière,
Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié,
Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère
Ont souri sans pitié !
Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle !
Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile.
Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés,
Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle
Tiens-nous bien embrassés.
Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ;
Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux !
Quand tout nous rejetait, le néant et la vie,
Tes bras compatissants, ô notre unique amie !
Se sont ouverts pour nous.
Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage,
Battus par tous les vents, haletants, harassés.
L’Espérance elle-même, au plus fort de l'orage,
Nous avait délaissés.
Nous n'avions rencontré que désespoir et doute,
Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ;
Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route,
Nous errions en pleurant.
Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides,
Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri.
Les sources de l'amour sous nos lèvres avides,
Comme une eau fugitive, au printemps ont tari.
Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte.
Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri
Parfois s'offrait à nous sur la route déserte,
Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient :
Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient.
Au gouffre que pour nous creusait la Destinée
Une invisible main nous poussait acharnée.
Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper,
A nos côtés marchait le Malheur inflexible.
Nous portions une plaie à chaque endroit sensible,
Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper.
Peut-être aurions-nous droit aux célestes délices ;
Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer,
Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices :
Si nous avons failli, nous avons tant souffert !
Eh bien, nous renonçons même à cette espérance
D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs,
Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense,
Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs.
Nous le savons, tu peux donner encor des ailes
Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ;
Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles,
Les élever à toi dans la grâce et l'amour ;
Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges,
A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang,
Nous faire couronner par la main de tes anges,
Nous revêtir de gloire en nous transfigurant.
Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle,
Nous rendre le désir que nous avions perdu…
Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle
Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ?
Quand de tes chérubins la phalange sacrée
Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux,
Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée :
« Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux !
Les pleurs y sont encor, pleurs amers, pleurs sans nombre.
Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre
Nous obscurcit vos cieux. »
Contre leur gré pourquoi ranimer nos poussières ?
Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ?
Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères,
Ne sont plus un bienfait.
Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle.
Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu.
Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle !
Laisse-nous oublier que nous avons vécu.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Shai-Hulud, le vers géant de la planète Arrakis
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 20 Juin 2012 - 1:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un brulot de plus à propos du bordel économique :
http://www.jovanovic.com/blog.htm
http://www.jovanovic.com/blog.htm
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
C'est pas un bordel économique c'est un gold up mondial et le plan est bien vieux...
Re: L'ère mite âge ...
coucou
Humour, cynisme, moquerie, mais aussi alerte et vérité cachée.
Jovanovic tu nous éclaires dans ce bas monde.
Bravo le blog m'a bien fait sourire.
Humour, cynisme, moquerie, mais aussi alerte et vérité cachée.
Jovanovic tu nous éclaires dans ce bas monde.
Bravo le blog m'a bien fait sourire.
corail11- Messages : 70
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Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
Deux postulats de base indispensables pour pratiquer l'écoute empathique (Article de Roger Lantéri)
Que nous pratiquions une écoute empathique, ou que nous ne prenions pas le soin d’écouter l’autre, nous tenons, consciemment ou inconsciemment une ou plusieurs positions de base ou postulats qui vont orienter notre attitude et transmettre subtilement à l’interlocuteur certains messages, attitudes, qui induiront une stagnation, ou au contraire, une ouverture, un progrès.
Si l’on veut accompagner l’autre par une écoute empathique, quels seraient ces postulats ?
Carl Roger avance dans ses écrits un postulat qu’il énonce de la façon suivante : « Mon expérience m’a montré que tous les êtres humains avaient une orientation fondamentalement positive ».
A mon sens, il a souligné ici l’orientation que prenait l’être humain lorsqu’il se trouvait dans des conditions facilitantes, notamment sous le fameux « regard positif inconditionnel ».
Mon expérience m’a montré qu’il était très important d’avoir dans mon champ de conscience le fait que la personne que j’ai face à moi est une personne, non pas malade ou correspondant à une classification psychopathologique quelconque, mais une personne potentiellement saine, mais qui « dysfonctionne » ou se décrit comme en souffrance.
Un autre postulat, tout aussi importante que le premier pourrait être énoncé de la façon suivante : « L’être humain a en lui toutes les ressources nécessaires pour évoluer et s’en sortir ; de plus, dans certaines conditions facilitantes, il est à même de les mettre en place par lui-même ».
Comment puis-je écouter l’autre, si je n’ai pas intégré que l’être humain suit une orientation fondamentalement positive, si je n’ai pas intégré qu’il a en lui les ressources nécessaires pour s’en sortir et qu’il est à même de les mettre en place par lui-même ? L’écoute réelle ne pourrait se dispenser sans l’intégration de ces deux postulats.
Émettre un quelconque doute sur les capacités à changer de mon interlocuteur et sur la positivité de son orientation fondamentale, revient à lui fermer la porte de l’évolution. Pour ma part, je n’aurai plus qu’à changer de métier !
Lors d’une écoute empathique, le praticien « reflète » les propos et le ressenti de son interlocuteur. Cette façon de procéder permet la réorganisation de des perceptions de ce dernier et le relance.
On peut constater qu’à chaque fois, je dis bien à chaque fois, cela permet à la personne accompagnée de se sentir écoutée, prise en compte au niveau juste au dessous des propos qu’elle a précédemment formulés. Dès lors, elle va plus loin et nous en dit plus. Au fond, elle s’en dit plus à elle-même.
Si je ne croyais pas au côté évolutif et en la positivité de la personne que j’accompagne, je ne lui prêterais pas cette possibilité de réorganiser ses perceptions et de faire émerger le potentiel de liberté qu’elle a en elle.
Que nous pratiquions une écoute empathique, ou que nous ne prenions pas le soin d’écouter l’autre, nous tenons, consciemment ou inconsciemment une ou plusieurs positions de base ou postulats qui vont orienter notre attitude et transmettre subtilement à l’interlocuteur certains messages, attitudes, qui induiront une stagnation, ou au contraire, une ouverture, un progrès.
Si l’on veut accompagner l’autre par une écoute empathique, quels seraient ces postulats ?
Carl Roger avance dans ses écrits un postulat qu’il énonce de la façon suivante : « Mon expérience m’a montré que tous les êtres humains avaient une orientation fondamentalement positive ».
A mon sens, il a souligné ici l’orientation que prenait l’être humain lorsqu’il se trouvait dans des conditions facilitantes, notamment sous le fameux « regard positif inconditionnel ».
Mon expérience m’a montré qu’il était très important d’avoir dans mon champ de conscience le fait que la personne que j’ai face à moi est une personne, non pas malade ou correspondant à une classification psychopathologique quelconque, mais une personne potentiellement saine, mais qui « dysfonctionne » ou se décrit comme en souffrance.
Un autre postulat, tout aussi importante que le premier pourrait être énoncé de la façon suivante : « L’être humain a en lui toutes les ressources nécessaires pour évoluer et s’en sortir ; de plus, dans certaines conditions facilitantes, il est à même de les mettre en place par lui-même ».
Comment puis-je écouter l’autre, si je n’ai pas intégré que l’être humain suit une orientation fondamentalement positive, si je n’ai pas intégré qu’il a en lui les ressources nécessaires pour s’en sortir et qu’il est à même de les mettre en place par lui-même ? L’écoute réelle ne pourrait se dispenser sans l’intégration de ces deux postulats.
Émettre un quelconque doute sur les capacités à changer de mon interlocuteur et sur la positivité de son orientation fondamentale, revient à lui fermer la porte de l’évolution. Pour ma part, je n’aurai plus qu’à changer de métier !
Lors d’une écoute empathique, le praticien « reflète » les propos et le ressenti de son interlocuteur. Cette façon de procéder permet la réorganisation de des perceptions de ce dernier et le relance.
On peut constater qu’à chaque fois, je dis bien à chaque fois, cela permet à la personne accompagnée de se sentir écoutée, prise en compte au niveau juste au dessous des propos qu’elle a précédemment formulés. Dès lors, elle va plus loin et nous en dit plus. Au fond, elle s’en dit plus à elle-même.
Si je ne croyais pas au côté évolutif et en la positivité de la personne que j’accompagne, je ne lui prêterais pas cette possibilité de réorganiser ses perceptions et de faire émerger le potentiel de liberté qu’elle a en elle.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Tous ces textes sur le travail de Carl Rogers sont vraiment intéressant, merci.
Rogers est donc l’inventeur de l’écoute active....
Ce que je ne soupçonnais pas, et qui fait du sens maintenant, c’est la manière dont, dans sa forme la plus puissante d’écoute empathique, ce concept vient finalement prendre sa place logique dans ce dynamisme qu’est l’empathie.
Et donc, dans son approche centrée sur la personne, qui finalement cela aide le plus ? Le "Thérapeute" ou le "Patient"?
Non pas que le thérapeute devienne le patient et inversement, mais que l’écoute empathique finalement va influer sur les 2 personnes à des niveaux (dynamismes) différents de leur développement personnel.
La puissance du truc..... , incroyable....comme je me sens bouleversé et heureux à l’ instant.
Edit: sensation indescriptible .... mais surement positive
Rogers est donc l’inventeur de l’écoute active....
Ce que je ne soupçonnais pas, et qui fait du sens maintenant, c’est la manière dont, dans sa forme la plus puissante d’écoute empathique, ce concept vient finalement prendre sa place logique dans ce dynamisme qu’est l’empathie.
Et donc, dans son approche centrée sur la personne, qui finalement cela aide le plus ? Le "Thérapeute" ou le "Patient"?
Non pas que le thérapeute devienne le patient et inversement, mais que l’écoute empathique finalement va influer sur les 2 personnes à des niveaux (dynamismes) différents de leur développement personnel.
La puissance du truc..... , incroyable....
Edit: sensation indescriptible .... mais surement positive
Dernière édition par alchimiste le Mer 20 Juin 2012 - 9:18, édité 1 fois (Raison : tellement boulversé que ca ne voulais rien dire)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Merci de me sortir de mon insignifiance, Mjöllnir et alcyonea !
Quand je disais que je n'ai pas grand chose à apporter ici par rapport à d'autres, ce n'était pas vraiment (même si un peu d'imposteur sans doute, d'accord) lié à une estime de soi qui pétrodétective. Mais plutôt que je me sens fissurée de partout, du coup ce que j'aimerais partager avec vous s'est soit écoulé en dehors, soit planqué dans des recoins difficiles d'accès.
De plus, j'avoue que je suis admirative de votre façon de sculpter vos mots pour faire passer vos émotions et vos encouragements. Moi, je voudrais faire ça :
Mais en virtuel, ça n'a pas le même effet...
Enfin, bon, je vais quand même essayer de jouer aux cartes de temps en temps avec vous, pour le plaisir donc. Après tout, comme l'a dit un grand philosophe (mais alors qui ?!) sur ce site : "c'est en se mouchant qu'on devient moucheron"
La 'tite biblio promise :
Ouvrages généraux
- MOREAU Tiphaine, VAUGHAN Géraud, 100 fiches d'histoire romaine, Bréal, Paris, 2011, 287p. Très bien fait comme tous ceux de la collection. A la fois basique et pointu, chronologique et thématique, 4 pages maxi par fiche ; avec biblio, lexique, cartes, schémas institutionnels, et chronologie.
- LE GLAY M., LE BOHEC Y., VOISIN J.-L., Histoire romaine, PUF, 2005 (1ère éd. 1991), 587 p. Un DES manuels de base car a l'immense avantage de couvrir du VIIIe s. av JC au IVe s. après ; aborde les sources et les débats actuels et passés de la discipline ; lexique, cartes, index, chronologie, arbres généalogiques
- tous les volumes de la Nouvelle Histoire de l'Antiquité, le Seuil, coll. Points Histoire (grosso modo format livre de poche)
Sur l'Empire romain
- Rome et l'intégration de l'Empire (44 av-260 ap JC), tomes 1 et 2, PUF, Nouvelle Clio. Deux pavés (412 et 534 p. écrit tout petit) pour les mordus et/ou les recherches ponctuelles sur les structures (t. 1) et les lieux (t. 2) des débuts de l'Empire
- LORIOT X., NONY D., La crise de l'Empire romain 235-285, Armand Colin, Paris, 1997. Très intéressant car on y voit "l'histoire se faire" : quasiment que des sources (inscriptions, monnaies, archives diverses, archéologie, extraits d'auteurs contemporains)
Puisque siamois93 a abordé le sujet
- SCHMIDT J., Vie et mort des esclaves dans la Rome antique, Albin Michel, Paris, 2003, 284 p.
Pour permettre des comparaisons plus poussées avec la société d'aujourd'hui :
- VEYNE Paul, La société romaine, Le Seuil, Points Histoire, 342 p. Avec par exemple le chapitre 5 : "Rome devant la prétendue fuite de l'or : mercantilisme ou politique disciplinaire ?" qui fait référence au ... Japon du XIXe siècle
- du même auteur, Le pain et le cirque. Sociologie d'un pluralisme politique, même collection, 889 p. Notamment la partie III : "L'oligarchie républicaine à Rome", bien loin du fameux (fumeux ?) article par lequel le scandale (moi ) arriva !
- ROMAN Yves, Empereurs et sénateurs. Une histoire politique de l'Empire romain Ier-IVe siècle, Fayard, 2001, 543 p. Injures, oppositions, complots, bonheur sénatorial, crises et recompositions : ça vous rappelle quelque chose ?
Un petit dernier pour la route :
- GRIMAL P., L'amour à Rome, Petite Bibliothèque Payot, 1988 (rééd. 1995, 2002)
Sinon, pour me mettre au diapason de la discussion en cours : je viens de lire Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs). Initiation à la communication non violente de Marshall Rosenberg, élève de Carl Rogers. Le titre provient des mots suivants de Ruth Bebermeyer :
Les mots sont des fenêtres
(ou bien ils sont des murs)
Je me sens si cobndamnée par tes mots
Je me sens tellement jugée et repoussée,
Avant de partir, j'aimerais savoir,
Estèce cela que tu voulais dire ?
Avant que je ne me lève pour ma défense,
Avant que je ne parle poussée par ma souffrance
ou par la peur
Avant que je ne construise un mur de mots,
Dis-moi, ai-je bien entendu ?
Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs.
Ils nous condamnent ou nous libèrent.
Lorsque je parle et lorsque j'écoute,
Puisse la lumière de l'amour rayonner à travers moi.
Il y a des choses que j'ai besoin de dire,
Des choses qui signifient tant pour moi,
Si mes mots ne rendent pas mon message limpide,
M'aideras-tu à me sentir libre ?
Si j'ai paru te rabaisser,
Si tu m'as crue indifférente,
Essaie d'écouter par-delà mes mots
Les sentiments que nous partageons.
, non ?
A propos, est-ce que certain(e)s d'entre vous ont réussi à améliorer leurs communications avec leurs proches par le biais d'une écoute empathique ?
Pensez-vous qu'un thérapeute doit avoir ce type d'approche ?
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https://www.zebrascrossing.net/viewtopic.forum?t=6792
Quand je disais que je n'ai pas grand chose à apporter ici par rapport à d'autres, ce n'était pas vraiment (même si un peu d'imposteur sans doute, d'accord) lié à une estime de soi qui pétrodétective. Mais plutôt que je me sens fissurée de partout, du coup ce que j'aimerais partager avec vous s'est soit écoulé en dehors, soit planqué dans des recoins difficiles d'accès.
De plus, j'avoue que je suis admirative de votre façon de sculpter vos mots pour faire passer vos émotions et vos encouragements. Moi, je voudrais faire ça :
Mais en virtuel, ça n'a pas le même effet...
Enfin, bon, je vais quand même essayer de jouer aux cartes de temps en temps avec vous, pour le plaisir donc. Après tout, comme l'a dit un grand philosophe (mais alors qui ?!) sur ce site : "c'est en se mouchant qu'on devient moucheron"
La 'tite biblio promise :
Ouvrages généraux
- MOREAU Tiphaine, VAUGHAN Géraud, 100 fiches d'histoire romaine, Bréal, Paris, 2011, 287p. Très bien fait comme tous ceux de la collection. A la fois basique et pointu, chronologique et thématique, 4 pages maxi par fiche ; avec biblio, lexique, cartes, schémas institutionnels, et chronologie.
- LE GLAY M., LE BOHEC Y., VOISIN J.-L., Histoire romaine, PUF, 2005 (1ère éd. 1991), 587 p. Un DES manuels de base car a l'immense avantage de couvrir du VIIIe s. av JC au IVe s. après ; aborde les sources et les débats actuels et passés de la discipline ; lexique, cartes, index, chronologie, arbres généalogiques
- tous les volumes de la Nouvelle Histoire de l'Antiquité, le Seuil, coll. Points Histoire (grosso modo format livre de poche)
Sur l'Empire romain
- Rome et l'intégration de l'Empire (44 av-260 ap JC), tomes 1 et 2, PUF, Nouvelle Clio. Deux pavés (412 et 534 p. écrit tout petit) pour les mordus et/ou les recherches ponctuelles sur les structures (t. 1) et les lieux (t. 2) des débuts de l'Empire
- LORIOT X., NONY D., La crise de l'Empire romain 235-285, Armand Colin, Paris, 1997. Très intéressant car on y voit "l'histoire se faire" : quasiment que des sources (inscriptions, monnaies, archives diverses, archéologie, extraits d'auteurs contemporains)
Puisque siamois93 a abordé le sujet
- SCHMIDT J., Vie et mort des esclaves dans la Rome antique, Albin Michel, Paris, 2003, 284 p.
Pour permettre des comparaisons plus poussées avec la société d'aujourd'hui :
- VEYNE Paul, La société romaine, Le Seuil, Points Histoire, 342 p. Avec par exemple le chapitre 5 : "Rome devant la prétendue fuite de l'or : mercantilisme ou politique disciplinaire ?" qui fait référence au ... Japon du XIXe siècle
- du même auteur, Le pain et le cirque. Sociologie d'un pluralisme politique, même collection, 889 p. Notamment la partie III : "L'oligarchie républicaine à Rome", bien loin du fameux (fumeux ?) article par lequel le scandale (moi ) arriva !
- ROMAN Yves, Empereurs et sénateurs. Une histoire politique de l'Empire romain Ier-IVe siècle, Fayard, 2001, 543 p. Injures, oppositions, complots, bonheur sénatorial, crises et recompositions : ça vous rappelle quelque chose ?
Un petit dernier pour la route :
- GRIMAL P., L'amour à Rome, Petite Bibliothèque Payot, 1988 (rééd. 1995, 2002)
Sinon, pour me mettre au diapason de la discussion en cours : je viens de lire Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs). Initiation à la communication non violente de Marshall Rosenberg, élève de Carl Rogers. Le titre provient des mots suivants de Ruth Bebermeyer :
Les mots sont des fenêtres
(ou bien ils sont des murs)
Je me sens si cobndamnée par tes mots
Je me sens tellement jugée et repoussée,
Avant de partir, j'aimerais savoir,
Estèce cela que tu voulais dire ?
Avant que je ne me lève pour ma défense,
Avant que je ne parle poussée par ma souffrance
ou par la peur
Avant que je ne construise un mur de mots,
Dis-moi, ai-je bien entendu ?
Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs.
Ils nous condamnent ou nous libèrent.
Lorsque je parle et lorsque j'écoute,
Puisse la lumière de l'amour rayonner à travers moi.
Il y a des choses que j'ai besoin de dire,
Des choses qui signifient tant pour moi,
Si mes mots ne rendent pas mon message limpide,
M'aideras-tu à me sentir libre ?
Si j'ai paru te rabaisser,
Si tu m'as crue indifférente,
Essaie d'écouter par-delà mes mots
Les sentiments que nous partageons.
, non ?
A propos, est-ce que certain(e)s d'entre vous ont réussi à améliorer leurs communications avec leurs proches par le biais d'une écoute empathique ?
Pensez-vous qu'un thérapeute doit avoir ce type d'approche ?
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