L'ère mite âge ...

Un presque rien, signe dans un jour sans stance
pour laisser doucement la vapeur à cocotte s'échapper ...
que sera ... forcer l'optimisme avec ces clefs souvent dans nos mains
et juste des sons pour façonner ses propres images ...

Merci à toi
Que cette journée te soit belle !

Ca m'amuse tellement ce que je fais que j'avalle mon sandwich à toute vitesse
C'est dingue, mais je reconnais que 20 mois de coupure et de retraite m'ont permis de savoir qui j'étais et ce que je pouvais vraiment endurer, et plus encore que ma propre construction, ma solidité, ne vient que de moi-même.

C'est extraordinaire et me donne en fait une belle confiance. ce qui veut aussi dire que je peux être plus naturel, plus stable ... et donc en fait plus présent pour d'autres. Au lieu d'aspirer et de contraindre, je donne à ma mesure et sais mettre des "marques" maintenant.

C'est très intéressant, d'autant plus que les atteintes à mon intégrité supposée n'ont plus aucun effet puisque je sais de mieux en mieux qui je suis

De l'inanité d'un vision égotique des religions, et de la fatuité du droit supposé à détenir la Vérité

Une science des religions peut et doit choisir entre deux hypothèses, dont elle puisse déduire les propositions à tester sur les faits, de manière à conduire à des explications plausibles de ceux-ci.
Selon l'hypothèse mondaine, dans ses variantes sociologiques ou psychologiques, la religion est un artefact culturel ou psychique, remplissant des fonctions profanes repérables, et les religions les traces laissées, dans la documentation historique, par l'imagination et l'ingéniosité humaines à en procurer les moyens.
La thèse postule l'inanité et la vanité de ce dont le religieux, la religion et les religions se réclament unanimement, à savoir un ou des principes à statut extra- et suprahumain. L'hypothèse métaphysique est agnostique ; elle tient que la revendication religieuse peut être vraie ou fausse et que toute théorie prétendant à la vérité doit inclure ce dilemme indécidable, sans compromettre, pour autant, la vérifiabilité des propositions énoncées sur les phénomènes religieux.

L'adoption de l'hypothèse métaphysique impose à la science des religions de combiner en une démarche unifiée les trois points de vue de la philosophie, de la sociologie et de l'histoire.
La philosophie est mobilisée par l'ancrage de l'hypothèse dans un syllogisme, portant que le contingent implique l'absolu et que celui-ci peut donner lieu à trois interprétations radicalement différentes.
Selon l'une, l'Absolu est le Créateur de toutes les créatures.
Selon une autre, Il est l'Émanateur dont émanent tous les émanats.
Selon une dernière, l'absolu est l'ensemble potentiellement infini des devenants en Devenir perpétuel. La dernière interprétation est séculière, alors que les deux premières sont religieuses. De là, il devient possible de déduire les éléments psychiques et les composants sociaux indispensables au religieux, pour s'effectuer dans la réalité sous les apparences de la religion et des religions.

La philosophie en appelle alors à la sociologie, pour repérer, classer et interpréter les solutions, en termes d'actions, de cognitions et de factions, que les religions ont apportées aux problèmes posés par l'effectuation de la religion dans des contextes culturels variés. Le point de vue sociologique permet d'inclure dans la théorie l'hypothèse mondaine, en montrant que la religion et les religions sont éminemment parasitables au service des objectifs profanes les plus variés.
La sociologie doit dès lors passer le relais théorique à l'histoire. Celle-ci s'attache à deux développements complémentaires.
L'un se préoccupe de suivre et d'expliquer le cours suivi par une religion dans la réalité historique.
L'autre cherche à vérifier, si, à l'échelle des millénaires et à travers des développements chaotiques, l'histoire religieuse de l'humanité ne trouverait pas un sens objectif dans l'émergence, la consolidation et l'imposition des deux religions ou des deux pôles religieux suggérés par la métaphysique, l'un transcendant et l'autre immanent.

... Avec en plus un petit trait historique

Lettres persannes (Introduction) - Montesquieu a écrit:Louis XIV était mort, laissant le peuple affamé, la France appauvrie par la révocation de l'édit de Nantes, par les longs désastres d'une guerre inique terminée à grand peine en victoire in extremis , l'esprit écrasé sous le joug du père Lachaise et de la Maintenon, les lettres languissantes. La disparition de la funeste cagote et des confesseurs jésuites fut un soulagement universel. Le poids qui oppressait les poitrines s'en était allé à Saint Denis en pourriture royale. On respirait. Mais dans quel chaos, dans quel désarroi moral, politique et financier! Trouble encore accru par le déchaînement des passions comprimées et le dévergondage effréné qui succède à la libération.

C'est dans Michelet qu'il faut chercher la peinture sur le vif de cette ruine pleine de vie, où, parmi les scandales de l'agiotage qui étouffa dans son germe la gigantesque entreprise de Law, parmi les intrigues traîtresses des bâtards auxquels Louis XIV avait voulu livrer la minorité de Louis XV, M. le Duc, un Condé rapace, roi du système , qui se disait pauvre avec un grand gouvernement et dix huit cent mille livres de rentes, un Dubois pourri de vices et de ruse, des Tencin mâle et femelle, gouvernaient un fouillis de petits abbés, de laquais enrichis, de grands seigneurs et de courtisanes que la spéculation mêlait dans la fraternité du ruisseau Quincampoix. Les castes s'effaçaient. Per fas et nefas , il se formait une nation avide d'une vie nouvelle, pleine de mépris et de haine déjà contre les parasites sociaux acoquinés sur la patrie. La Révolution se faisait; par en haut; dans la bourgeoisie lettrée et la petite noblesse de robe; mais elle se faisait.

«Le siècle, dit Michelet, demandait, désirait un génie qui tranchât nettement dans le temps, partît de l'écart absolu, qui surtout allât droit à la question fondamentale, la question religieuse, ne cherchât pas, comme les utopistes d'alors, de vains raccommodages pour une machine plus qu'usée.»

Notez que le catholicisme expirant se signalait encore par d'horribles exploits; que la révocation de l'édit de Nantes, les dragonnades, les missions bottées, la persécution des jansénistes venaient de dépeupler le centre de la France, de ruiner l'industrie; qu'en 1721 (l'année des Lettres persanes ) l'inquisition brûlait à Grenade neuf hommes et onze femmes; que, vers le même temps, les protestants de Thorn périssaient torturés «dans des supplices exquis;» que les parlements de Paris, de Rouen, de Bordeaux, tenaillaient et brûlaient les libertins, libres penseurs du temps; que le Château Trompette, où l'on ne pouvait se tenir ni debout ni couché, n'avait rien à envier aux effrayants in pace de l'inquisition.

Qui donc proclamera l'iniquité de l'intolérance, l'inanité des menues pratiques religieuses, les ridicules de la casuistique, l'influence néfaste du célibat ecclésiastique, l'inévitable fin du catholicisme; la supériorité des gouvernements doux, des châtiments gradués et modérés, sur les rigueurs pénales et les fantaisies du despotisme; de la république sur la monarchie? quel homme osera, en face et au dessus de l'arbitraire religieux et politique, établir les principes du droit des gens, subordonner à l'équité les coutumes et les lois, soumettre à la justice les princes, les magistrats, les prêtres, Dieu lui même, «s'il y a un Dieu» (LXXXIV)?

Ce sera, contraste piquant, un homme né et nourri dans un «milieu unique pour énerver, éteindre, admirable pour étouffer», où la routine réactionnaire est une religion, où la cruauté froide, indifférente, machinale est une seconde nature, où l'infatuation est une monomanie..

Bonne lecture

Mjöllnir a écrit:Ca m'amuse tellement ce que je fais que j'avalle mon sandwich à toute vitesse
C'est dingue, mais je reconnais que 20 mois de coupure et de retraite m'ont permis de savoir qui j'étais et ce que je pouvais vraiment endurer, et plus encore que ma propre construction, ma solidité, ne vient que de moi-même.

C'est extraordinaire et me donne en fait une belle confiance. ce qui veut aussi dire que je peux être plus naturel, plus stable ... et donc en fait plus présent pour d'autres. Au lieu d'aspirer et de contraindre, je donne à ma mesure et sais mettre des "marques" maintenant.

C'est très intéressant, d'autant plus que les atteintes à mon intégrité supposée n'ont plus aucun effet puisque je sais de mieux en mieux qui je suis

Hourra!

Merci cathoo

Cet hourra me donne des ailes !

La chambre d'Ambre au palais Catherine à Tsarskoïe Selo près de Saint-Pétersbourg

Elle fut offerte par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier au tsar de Russie Pierre le Grand en 1716. Plusieurs fois rénovée, elle avait une surface de 55 mètres carrés et contenait plus de six tonnes d'ambre. Elle a été volée par les nazis en 1941. Sa reconstitution fut achevée en 2003.


Admirable non ?

La mise en intelligence collective permet de transformer une entité composée d'acteurs essentiellement dans la logique de l'ordre et de l'obéissance en une organisation fondée sur la co-responsabilité.

Effectivement… Je trouve aussi que ca revient à en parler d’accrétion.
Je n’y avais pas pensé que ces groupements de points pouvaient augmenter la gravité (le puis !)
C’est marrant parce que depuis le début je parlais de cette forme comme étant une image de l’interaction entre deux personnes. Mais en fait, quand on parle d’accrétion etc. , ca me fait penser justement au comportement d’humain dans la masse où plus il y’ a d’humain, plus ca attire de la masse, plus la masse grandit et puis plus l’attirance est forte.
Donc, cette masse ferait en sorte d’aller de plus en plus dans ce phénomène de « masse »/groupement/moule sociétale etc et donc être aspiré de plus en plus vers le fond du puis. Est-ce cela qui fait que les humains ont du mal à avoir la conscience de choses ? Ces œillères ? Égoïsme ?
Je sais, ce n’est pas trop dans le même contexte que ce dont je racontais précédemment mais il me semble que ca y ressemble

Qu'en est-il maintenant si l'attraction n'est pas assez forte ...

Elle trace sa route ? Essayer de survivre, vivre même si elle n’est pas parmi les autres ? Rester solide loin de toute la masse est difficile. Je sais que j’ai fais dévié le sujet de l'interaction humaine à l’effet de masse etc mais… j’ai l’impression que c’est le même topo pour les deux. Si un point commun existe entre deux personnes, ils vont chercher à tâter le terrain, à voir s’ils ne peuvent pas l’élargir etc.

D'où la phrase: "Dieu fait émerger le réel dans le connu..."

Fata Morgana a écrit:D'où la phrase: "Dieu fait émerger le réel dans le connu..."

Pour une dernière fois, je vous prierai instamment de partir de ce fil. Peu me chaud que vous trainiez vos guêtres où vous voulez, mais pas ici. Vous ferais-je remarquer que kasha à pris la précaution de vous signifier ce même comportement déplacé qui vous incite à poursuivre votre entêtement de gamin excédé par le jouet qui lui est refusé ?

Voilà d'ailleurs là où elle dénonce vos agissements : http://zebrascrossing.forumactif.org/t3862p220-c-est-deja-demain#225223

Ensuite, je ferai copie du MP que j'ai envoyé à Luc à propos de ce mode de fonctionnement envahissant qui est le votre, et pour lequel il vous a encore prévenu cet après-midi :

Mjöllnir Lun 23 Avr 2012 - 13:10
Luc

Fata me suit de plus en plus sur les fils ou je poste

http://zebrascrossing.forumactif.org/t3862p220-c-est-deja-demain#225186

Je te demanderai si tu le veux bien, de lui signifier qu'il arrête ce jeu enfantin. Je ne veux pas le faire de moi-même. Cependant, si cela n'arrête pas, je me ferai à la fois un plaisir et un devoir de le saborder là où il postera, et je n'y mettrai pas beaucoup de tendresse.

Amicalement

FX

Puis la réponse de Luc

Luc Lun 23 Avr 2012 - 16:34
Bonjour François-Xavier,

J'ai demandé à Fata Morgana d'éviter de te citer et de rester à distance. Je lui ai dit que j'avais besoin de paix et que je ne souhaitais pas avoir de conflit à gérer. J'espère que ce sera suffisant.

Amicalement,

Luc

Il est ainsi porté à la connaissance de tous que, non seulement vous ne respectez pas l'espace de chacun, mais vous ne tenez pas compte des avertissements de la modération. Que chaque lecteur de ce fil se fasse son opinion, et je pense sincèrement qu'elle sera la bonne.

Peu de gens "osent" affronter leurs "faiblesses", leurs "erreurs". Quand ces derniers détectent un comportement identique au leur, mais avec un trait plus forcé, ils s'en emparent et s'en servent comme "leurre" pour faire diverger le regard des autres.


Ayant analysé ce phénomène, je m’aperçois que le plus grand "courage" est de s'appliquer cette observation afin d'apporter changement à son propre comportement. C'est un travail forcément solitaire, qui met à part du "sérail" et creuse un fossé dans le clan grégaire où le "pardon" règne car il est le "lubrifiant" permettant en quelque sorte l'acceptation des errements communs.

Je suis complètement d’accord sur l‘observation… Où j’ai l’impression que dans l’inconscient on sent ce qui ne cloche pas en nous. Puis, tellement on le voit mais qu’on n’agit pas lorsqu’on le voit chez un autre… ca fait un « défoulement ». On s’acharne un peu dessus. Pas forcement pour l’attaquer. Mais ca va nous crever les yeux, parce que ca va nous parler.
Je suis d’accord que c’est un travail solitaire. Dans le sens où… dès qu’on voit qu’on cherche à faire diverger le regard faudrait se demander « mais pourquoi, ». Donc chercher à se regarder réellement dans le miroir. Se regarder dans les yeux et chercher à évoluer là-dessus. OU du moins ne pas se permettre cette injustice pour sauver sa propre peau.
Cependant, je ne suis pas sûr que de prendre conscience de ce comportement/observation et de se l’appliquer à soi même soit à tous les coups une preuve de « courage ». Car… je pense que, quelque part, dans notre inconscient on a un système immunitaire pour tout ce qui se passe au niveau psychologique. Donc, même si on prend conscience de cette injustice que l’on fait on ne va quand même pas chercher à s’appliquer cette même critique. Parce que quelque part nous saurons que ce n’est pas le moment adéquat pour régler ce problème. Que ca nous apportera plus du négatif que du positif.
Je pars du principe que quelque part notre corps/âme veut ce qu’il lui faut. Et que parfois il ne faut pas force l’âme s’il n’en ait réellement pas capable d’en porter la responsabilité ou les actions à faire.

Après (évidemment) je me réfère aussi au bon sens de la personne. A fin de ne pas tout casser autour de soi, ne pas faire gratuitement (délibérément !) cet aveuglement et de ne pas chercher à nous complaire dans ce confort, il faudrait avoir le sens de « justice » aussi.

Cette image posée, je prends aussi conscience que la mise en exergue d'une erreur perdure peu. Si le temps imparti à sa mise en avant était trop long, cela induirait qu'il faut changer globalement de mode de fonctionnement. Ainsi, celui qui crie au loup se fait un devoir d'aller aussi vite qu'avant calmer le jeu, par compréhension intuitive du danger à long terme de se mettre en avant. Risquant à son tour d'attirer l’opprobre sur lui qui possède le même ferment.

Là, pour moi c’est clairement et purement stratégique pour ne pas sortir du lot. On n’a pas envie d’être montré du doigt. Quelque part pour moi c’est un manque de confiance à dire ce qui est vrai ou faux. D’autre part, la peur aussi resurgit parce qu’on sait qu’on peut nus « attraper » aussi.
Mais alors là où je bloque c’est : pourquoi ne pas accepter la situation telle qu’ele est pour après accepter de corriger ou réparer ?
C'est-à-dire, si on a tant envie de le reprocher à l’autre (parce qu’on est frustré , parce qu’on est , etc etc) … pourquoi ne pas le reprocher à l’autre , puis se mettre face à la glace et retrouver cette même erreur sur soi même?
et puis d’accepter la situation telle qu’elle est. Comme quoi elle existe bel et bien.
Car si on suit mon raisonnement, si on est prêt à agir sur ce point là, de toute façon on ne chercherait pas à mettre en avant l’erreur de l’autre. Puisqu’on y travaille… on est assez occupé, donc… (m’enfin, à moins qu’on soit assez mauvais pour reprocher aux autres de ne pas avoir pu faire le chemin que nous avons pu faire. C’est mon avis, mais là c’est clairement un manque de maturité et de compréhension. Puisqu’on sait aussi que ce n’est pas facile à corriger sinon on ne se bâterait pas avec.). Si on n’est pas prêt à l’affronter, on le met en standby en attendant de pouvoir agir dessus. Mais dans ce cas là on saura qu’il y a une chose à traiter mais qu’on attend juste d’aller un peu mieux.
La faiblesse dont tu parles peut être en partie de la réponse à ma question. Mais… je trouve qu’il manque des briques quand même… Y a un trou.

Grandir n'est pas facile, et dépend de soi. Grandir dépend de la mémoire que l'on garde à la fois de ses actions et de ses réflexions. Grandir consiste à se comparer aux fondamentaux globalement admis, et à placer les siens en perspectives. Grandir, c'est travailler cette glaise interne au lieu de chercher à modeler celle de l'autre. Et c'est savoir juger sans acrimonie de l'état réflexe de ceux qui nous environnent, ceux dont le talent de caméléon pousse à adopter un comportement de dissolution dans la masse à la recherche d'une tranquillité factice qui les éloigne en permanence de leur identité.

Je sais que tu ne cherches pas à ce qu’on dise que t’as raison ou tort etc. mais, ce paragraphe me touche particulièrement. Elle est porteur pour moi , quelque part, de ma vérité. De là où je trouve ma vérité à moi.

je veux le mêmeeeee!!!!!!

Spoiler:

Tenez, quelques belles photos de Fatehpur Sikri, à 180 kms à l'ouest de Jaïpur. En plein désert du Rajasthan. J'y ai passé des instants mémorables et ne demande qu'à y retourner une septième fois ...

Les pleurs m'envahissent. Il est des drisses
Auxquelles j'aimerais me pendre. Où glissent
Les cous de ceux qui vilipendent la peur d'être
De saisir les occasions, tous les "peut-être"

Que la vie là laisse. Il est nombre de jours
Où la rivière du temps alors suit son cours
N'ayant pas la même vitesse. Égalant
Pour les uns le désir subit d'un instant

Pour les autres la saveur de moult printemps.
Il est des êtres si présents qu'ils ne causent
Et que leurs yeux racontant toute la prose
Ne savent crier détresse que quand le temps

De déchirures est venu. Alors rendus misérables
Ils se regroupent là, en tas, unis, inséparables
Parlant encore de l'absent. De la traitrise supposée
Du départ incompris. Et l'âme bientôt décomposée

Ils organisent une revanche. Parce que leur vie poser
N'est pas dans leurs habitudes. Il faut ne pas décider
Laisser le "fort" prendre la proie. Laisser s'évider
L'écheveau du piège de l'angoisse. Faire supposer

Que le cadeau prime la nasse. Exister sans risque
Et s'appuyer, masse branlante, pour que confisque
La nuée au pauvre hère sa croyance en l'équité.
Combien ainsi la vie cruelle, au cours de son été

A mis en route des antiennes ? Sombres poèmes
Des errements des empotés. Rivés à leurs matière
Ne voyant autour d'eux que possession et pierres
Angoissés par physique, paraitre et flemme

Ils ne se sont jamais le courage d'être donné.
En cherchant au dehors de leurs esprits butés
Le moyen de contraindre ce qu'ils ne peuvent
Trouver en eux ... ils voguent ... courent épreuves

Comme sur un cheval d'arçon. Sans bouger.
Et regardent le monde qui défile. Sans un mot.
Prennent tous ceux qui passent pour des sots
Et parcourent un chemin insipide. Engorgés

Dans la crainte d'être différents et de sortir
De la glaise qu'ils ne savent extraire. A mourir
A eux-mêmes. Les soupirs sont choses vaines
Cachés derrière colère et déni de soi-même.

.

merci pour tes posts , précisément ceux qui sont sur les dimensions, image fractale et le lien avec les nombres imaginaires.
Moi qui suis adepte des maths, y a des choses que je ne comprenais pas parce qu'on n' l'enseignais pas à l'école. Ca restait un point obscur pour moi.
J'avais complètement mis de côté pour diverse raisons. Et du coup, là, je comprends bien mieux (en profondeur, dans la théorie) ce dont on traitait en cours.
Merci

la réalité n'est qu'une illusion:

Je ne sais pas comment te remercier...
C'est d'une bouffée d'oxygène énorme...
Tu sais parfois, on manque d'éléments, ou juste de connexion pour avoir une vision plus complète plus "mature" de la chose. ET là, cette vidéo m'a justement permise de voir les choses avec plus de recul.
On en avait parlé de ces phénomènes qu'on observe sur les images fractales qui sont répétitifs Ces répétitions qu'on retrouve dans différents domaines qu'on ne ferait pas tant de liens au premiers abord. Comme, la construction de l'univers/l'être dans son corps, dans son âme et ses relations avec d'autres/ etc.
Je te remercie parce que pour moi, cette vidéo met en avant des éléments qui m'échappaient. Autant, j'étais convaincue que les liens existaient, que l'univers est bien un cercle (ou qui fait parti du cercle ?) qui fait que tout est relié. Autant, il me manquait des éléments, des connexions entre diverses choses.

C'est vraiment pour moi... une bouffée d'oxygène... réelle...

Encore un poème de Louise Ackermann : "L'Homme"

Jeté par le hasard sur un vieux globe infime,
A l’abandon, perdu comme en un océan,
Je surnage un moment et flotte à fleur d’abîme,
Épave du néant.

Et pourtant, c’est à moi, quand sur des mers sans rive
Un naufrage éternel semblait me menacer,
Qu’une voix a crié du fond de l’Être : « Arrive !
Je t’attends pour penser. »

L’Inconscience encor sur la nature entière
Étendait tristement son voile épais et lourd.
J’apparus ; aussitôt à travers la matière
L’Esprit se faisait jour.

Secouant ma torpeur et tout étonné d’être,
J’ai surmonté mon trouble et mon premier émoi.
Plongé dans le grand Tout, j’ai su m’y reconnaître ;
Je m’affirme et dis : « Moi ! »

Bien que la chair impure encor m’assujettisse,
Des aveugles instincts j’ai rompu le réseau ;
J’ai créé la Pudeur, j’ai conçu la Justice :
Mon cœur fut leur berceau.

Seul je m’enquiers des fins et je remonte aux causes.
A mes yeux l’univers n’est qu’un spectacle vain.
Dussé-je m’abuser, au mirage des choses
Je prête un sens divin.

Je défie à mon gré la mort et la souffrance.
Nautre impitoyable, en vain tu me démens,
Je n’en crois que mes vœux et fais de l’espérance
Même avec mes tourments.

Pour combler le néant, ce gouffre vide et morne,
S’il suffit d’aspirer un instant, me voilà !
Fi de cet ici-bas ! Tout m’y cerne et m’y borne ;
Il me faut l’au-delà !

Je veux de l’éternel, moi qui suis l’éphémère.
Quand le réel me presse, impérieux, brutal,
Pour refuge au besoin n’ai-je pas la chimère
Qui s’appelle Idéal ?

Je puis avec orgueil, au sein des nuits profondes,
De l’éther étoilé contempler la splendeur.
Gardez votre infini, cieux lointains, vastes mondes.
J’ai le mien dans mon cœur !

Je sais chacun de tes pas comment tu les fais en fonction de l'autre, toute l'arrière pensée qu'il y a avant de poster un sujet, les poèmes que tu choisis pour répondre, la finesse de tes choix. Je sais très bien que rien n'est du hasard là dedans. Et tout ce que tu donnes est en fonction de l'autre. De ce que tu sais de cette personne. Et tu DONNES une partie de toi... Sachant ce que c'est de donner du soi... Avec toute la douleur et toute la joie que ca procure ... Tout le côté naturel et sans jugement. Tout le ressenti qu'il y a par cette connexion qui est au delà des mots.
Je te remercie de donner de l'importance à cette connexion, à ce lien et de l'alimenter. Et parfois même à ton propre insu...

Je ne cherche pas à afficher le lien, aucun interet. Puisque, si c'est fait dans ce sens là, ca n'ajoutera qu'un aspect superficiel. Et ca detruira le lien poir mois et je sais que tu penses comme moi.
Mais... Je sais pas, faut rendre à Ceaser, ce qui lui appartient.
J'ai juste voulu montrer et te remercier un tout petit peu par rapport à ce que tu es.
D'ou pourquoi cet "étalage" pour permettre aux autres de comprendre ce que tu es.
On se connais assez (très ?) bien pour savoir que ce qu'on affiche ici n'est pas forcémment l'image de notre amitié et qu' on a pas le besoin de l'afficher ux yeux des autres.

Mais je me suis permises de le faire un tout petit peu , pour toi. Parce que je trouve qu'un moment donné les bonnes choses doivent etre connu aussi. Qu on ne doit pas forcément que taper tt ce qui est négatif et passer sous silence dès qu'il y a quelque chose de bon, de sincère.

Donc j'espère que tu ne m'en voudras pas non plus. De cet étalage qui parait grotesque et quelque part meme contre au sens qu'on donne à l'amitié.
Mais... Voilà... Ce n'est pas fait pour rendre le lien plus superficielle ou grotesque. Au contraire pour que tu sois aussi connu dans tous ces aspects que beaucoup ne cherchent pas à afficher.
Excuse moi si ca ne va pas te plaire

Je ne sais que dire ...

Du partage et de la cohésion ... des rêves de douceur .. du détachement devant la peur de faire.
Des questions, innombrables. Des signes, mais muets ...
Des regards en dessous, des attentes, du faire-semblant ...
Des discours opposés, des manœuvres dilatoires. De la lecture en travers et du brouillard devant les yeux ...
Des "on-dit", des souterrains visqueux. Des évitements égotiques et des pleurs cachés.
De la rancœur encore devant les faiblesses imputées à l'autre. Un repli paraissant digne devant ses fautes, drapées dans la "dignité" d'un camouflage sans fin.
Ne pas être soi autrement que par procuration. Faire accroire à une vérité qui n'est que projection de désirs masqués. Se voiler la face sur un avenir qu'on ne mesure qu'à la longueur d'une envie, d'une passion ou de la trouvaille d'un refuge inespéré ..

Voilà qui est l'Homme. Voguant de secondes en secondes en s'accrochant aux branches de l'arbre de l'éphémère en croyant à sa solidité, et passant tel un singe de ramure en ramure. Ramures qui peuvent aussi bien constituer des êtres qui sont alors abandonnés dans la vague du temps, essence même de la dispersion des âmes.

Quand y aura t'il un regard qui prenne une autre voie ? Celle de s'avouer que la course folle vers les autres commence par pratiquer exercice en soi ? Et que ne pas ouvrir les yeux sur les carcans qui nous forment n'est que s'enfermer dans le déni d'existence que l'on reproche aux autres de nous imposer ?

bon...
tu sais bien que j'ai beaucoup à dire...
mais, y a un truc qui me dérange.
Je sais que tu voudrais que ça soit un lieu d'échange où tout le monde s'exprime comme il le sent sur le sujet que tu proposes.
Ces derniers temps je m'exprime pas mal sur ton fil , parce que je te l'avais "promis".
Mais sachant la réticence qu'ont certains Z à s'exprimer sur le fil ou sur le sujet (ou face à toi ^^) , j'ai peur de prendre un espace qui fait que eux ils se rendent encore plus discret.
Je sais bien que tout le monde a sa place qu'il souhaite dans un lieu. Mais si ma présence (ou écrits trop présents) pousse les autres à s’effacer, vaudrait peut être mieux que je prenne une autre position...

prends soin de toi

Salut etoile_déchue

Reste donc t'exprimer si tu en sens le besoin, l'envie, le plaisir.
Tu as raison, j'aimerais que cela soit un lieu d'échange. Effectivement basé pour l'instant sur ce que je propose, mais rien n'interdit à ce que des dérivées voient le jour.

J'ose croire que d'autres se joindrons à nous pour partager, pour évoquer, donner de la substance. Donner du sens aux ressentis, un peu de liberté d'être soi sans préjugés et prise de position tranchante même si elle est "passionnée".

Je suis friand de contacts, et je les aime non pas "supérieurs", mais différents, voire décalés, anecdotiques, surprenants, parallèles ...

Je crois que "du choc des idées jaillit la lumière", si tant est que la "vérité absolue" n'en soit pas l'idée force. Le partage est un chemin, pas un but en soi à mes yeux, et c'est à cette "fête" que j'aimerais convier chacun

Ah ben moi j'ose venir parler sur ton fil et d'un sujet qui n'a rien avoir avec ceux que tu affectionnes ou que tu traites ici.
Voila je viens parler de rien, juste te saluer.
En plus tu nous invites a une fête !
J'entends pas de musique

bon , bon je reste alors..

dans l'espoir que chacun pourrait quand même oser prendre sa propre place, chose qui peut peut être difficile pour les Z.

@Diana:

lol!!!!
tu mets la musique, je mets les tables ?

etoile_déchue: ce n'est pas parce qu'on ne poste pas qu'on ne participe pas!

Je prends plaisir à lire et à voir, à réfléchir, même si je ne sais pas souvent quoi dire ou argumenter.

Prend le silence ou la non-réaction pour un hochement de tête. lol

Cathoo:

Je ne sais pas si je me suis bien exprimée pour que tu en viennes à me dire :
ce n'est pas parce qu'on ne poste pas qu'on ne participe pas!

Je n'ai pas dit que ce n'était pas une participation. Comme je n'ai pas dit que c'était bien ou mal. Donc pas de jugement.
J'ai écrit ce post suivant les échanges que j'ai eu avec Mjöllnir et différents membres de ZC.
C'est un étalage de ce que je perçois de la demande de Mjöllnir et de ce que me disent certains. Et comme Mjöllnir vient de confirmer que j'avais bien compris...
je n'ai plus de doute sur ce que j'ai exprimé. Puisque c'est eux en personne qui me l'ont confié.

Si tu veux... le fait que tu réfléchisses, lises , que tu écrives ne me regarde pas , je n'ai pas de jugement à faire sur ce qu'il doit être fait. Je n'oserai pas.. surtout que ce n'est pas mon fil...

Je sais juste la position de certains. Et je me remet en question... peut être que je devrais être plus discrète pour éviter de prendre trop de place. Et pour éviter de faire "peur" ceux qui ont déjà une réticence..

Je ne disais pas que tout le monde étaient dans cette position de réticence.

Je voulais juste te dire que, si tout le monde ne postait pas, ce n'était pas nécessairement parce que tu prenais trop de place ou parce que tu faisais peur à ceux qui ont une réticence.

Je n'ai jamais senti de jugement.

compris

Bonjour Diana

Je suis heureux de te saluer aussi, et de te lire. L'Agora a ça de magnifique que toutes les saveurs peuvent y être représentées, dans le respect de tous

Amicalement

Je regarde les œuvres des hommes ... querelleurs et avides de leur vivant, il ne reste d'eux que des cris du cœur laissés après qu'ils eussent quitté leurs enveloppes charnelles.
Reste d'un éclair ayant fondu le sable qui les compose, une création ci et là émergente, que l'on interprète bien après avec nos yeux, notre temps et notre vécu.
J'ose penser que ce que cette œuvre déclenche en nous est le retour d'image que l'on y projette à notre tour, en aucun cas que que l'auteur y a réellement injecté de son propre temps ontologique.

Si par regard sur l'histoire et ses cycles, par regard sur cette différence qui manifeste sous quelque forme que ce soit son désir de perdurer, l'Homme finissait par prendre conscience que partager ces "états de grâce" passagers de son vivant était largement aussi important que les laisser à la postérité ... peut-être la transmission se ferait-elle avec plus de sens.

Mais non ... cela ne se fait pas ... la contrainte force et force encore, jusqu'à broyer et rendre liquide la substance qu'elle oppresse. Ce liquide qui fuit corrode lentement les bases et les fera s'effondrer.

Toujours la même chose ... il faut un vainqueur à tout prix. Lequel, une fois installé, oublie qu'il doit tendre la main et continue à presser ...
Mais l'équilibre du monde n'est pas sous la volonté des hommes ... et il se rétablit de lui-même ... par dispersion des forces de contraintes et donc appauvrissement spontané et rapide de ce qui fut accumulé (phénomène de décharge) ...

Que l'homme pense ou ne pense pas n'est pas le plus critique. Le plus critique est qu'il ne pense pas au-delà de l'horizon de sa propre vie.

La logorrhée de nouveau ...

Des sensations qui remontent, le fiel, le désespoir, les années qui fuient. Tous ces jours sombres où les ramures des arbres ployaient à l'envie sous le vent titanesque, toile démente couverte par le sombre des cieux en furie.

Ces nuées noires s'enroulaient, mélangeant du gris perlé à l'anthracite, tonnerre grondant de l'appétit des hommes à se satisfaire au détriment les uns des autres ...

A l'envie je restais droit, ayant conscience des espoirs fondés sur cette présence perçue comme immuable, et donc soumis au désir de refuge, aveuglement paradoxal de ceux qui ne savent chercher en eux la source de leur propre croissance.

L'avanie s'est avérée. L'appui des uns les ayant privés de force, et l'avancée de la vie m'ayant conduit sous d'autres cieux, ceux mêmes qui avaient bu à la source se sont retournés, aigris, contre son tarissement. Se sont retournés, oui, et avec violence, n'ayant à aucun moment saisi que l'eau qui y coulait pouvait provenir d'une part qui elle-même n'était plus alimentée ...

Ainsi va l'homme, à jamais les yeux fixés sur son propre bien être immédiat, préférant loin au delà de lui-même rejeter le résidu de ses errements.

Il n'est en ce monde que puanteur et gaz délétères, respirés par tous et donc devenus par là-même l'atmosphère qui baigne les comportements, instille la méfiance, appose sur les traits le masque des tragédies de Sophocle.

Le réel des âmes est dissimulé, l'expression des ressentis transformé en colère par la pression accumulée. Il n'est plus possible d'ouvrir la bouche dans le vent qui se déchaine, car l'essayer c'est à la fois s'étouffer et voir les cris s'évanouir dans le rugissant appel de la folie des éléments.

Les êtres deviennent poreux. L’éther dont les tourbillons terrifiants les entourent, eux en deshérance, s'insinue dans leurs pores pour finir par envahir leur conscience, accumulant scories et cendres sur cet esprit qui ne contemple plus que la prochaine seconde.

Les têtes se courbent et l'avenir n'est que fait d'une perpétuelle ronde d'heures calibrées où la pensée même s'active ou se désactive en fonction de ces impératifs rythmés comme une marche funéraire ... conduisant à l'oubli de soi par l'oubli de l'autre.

Il me faut force pour continuer mon chemin. Braver ces torrents voués au gémonies. Remonter les pierriers où s'accumulent ces illusions perdues laissées là comme une ode à l'abandon.

Oui, mon chemin est solitaire, mais ainsi tracé par ma seule main, libre de me juger apte ou non à poursuivre le voyage qu'est ma vie, et surtout à sentir qu'avancer là, sans soutien, sans présence, sans chaine non plus, est la voie royale de la connaissance de soi.

Car, à mon sens, se connaitre, c'est aussi savoir ce que l'on peut à la fois attendre et donner. C'est regarder l'évanescence du monde et prendre cela comme loi, apprendre du passage du temps et de l'impermanence.

Mais c'est aussi ouvrir les yeux sur le temps comme serviteur alors qu'il est le maitre, et savoir que son cycle nous conduit sur le tard à regarder que l'humanité est bien plus importante que la somme des éléments qui la compose. Ne serait que cela me donne une raison d'espérer ...

Je crois ,et je croirai toujours en la bonté des gens.

Je suis tel quel et je n'abdiquerai (plus) jamais face a la société sur ce qui fait mon moi. J'en ai déjà souffert, j'en ai compris les composantes.
Je crois en moi . Je crois en nous , une parcelle de nous qui par son idéologie affectera la société, lemonde qui nous entoure.

Je ne peux pas laisser à ma fille , un monde qui me répugne. Je me dois de faire le maximum, à mon échelle, pour affecter la société actuelle.

Je suis torturé par les directions que je veux prendre.
Mais le réconfort est présent, car je sais que je ne suis pas seul.

Soyons fous, Soyons nous.

Merci kasha !!

Oui c'est un peu ça. A force d'être esseulé par le fait même du nombre réduit d'alter-ego (en mode de réflexion mais pas en expérience et position, entendons-nous bien), il se produit souvent que l'armature nous construisant devienne souvent armure.

C'est là que "sortir de soi" devient d'importance ... et que le mouvement instillé prend tout son sens, l'oscillation s'amplifiant au fur et à mesure de la prise de conscience partagée ...

Bah ... y'en a marre de la lenteur !!!
Ils attendent pendant x temps pour savoir s'ils y vont ou pas ... et puis une fois arrivé, faudrait que j'ai la solution miracle, mais que je leur donne le biberon en payant le contenu !!

Arrgghhh !!! Aucune collecte de données fonctionnelles, des réticences à sous-traiter ... On ne me remonte que des problématiques sans s'ouvrir sur une possibilité de solution en discutant ...

'tain !!! c'est pire qu'une fourmilière sur laquelle on aurait versé un broc d'eau bouillante !! Et après on me la joue comme "Les carabiniers d'Offenbach" !!!

Pauvre mère ... comme ils disent dans le sud !

Ca ira mieux lundi

Regarde qui j'ai croisé hier soir en rentrant chez moi :

De jour en jour j'avancerai. Il ne m'est rien donné que l'incertitude, qu'une suite de paroles comme "il faudrait", "montres-nous"; "on verra plus tard", "il faut en parler" ...
Le refuge est dans la répétition quotidienne des mêmes gestes, des mêmes mots, des mêmes coups de fil à la recherche de l'argent.

La fourmilière s'active. Elle ne se demande en rien si ce qu'elle génère de jours en jours a un sens. Le monde se raccourcit d'heure en heure, les secondes s'accélèrent, le temps se consomme ... se consume ?

La course folle continue ... il faut faire, faire encore, toujours faire. Un subtil abrutissement apparait qui empêche du moindre instant l'expurgation de cette oppression du paraitre actif.

Et quand le soir vient, vidé de force, l'esprit s'endort jusqu'à la prochaine aube, projecteur criard sur la cavalcade des hommes vers un futur embrumé par les fugaces fumées de l'oubli de l'oubli.

Il me passe des trucs par la tête des fois !

Je m'intéresse pas mal à la vie sur terre et adore les voyages. De plus, tout ce qui est différent m'attire, tout ce qui semble impossible ou improbable.
En fouillant de ci, de là, à la recherche d'information sur les Architeuthis, je suis tombé sur des informations concernant les fumeurs noirs et l'écosystème qui gravite autour. La vie terrestre est très surprenante, on dirait presque que nous nous trouvons sur une planète différente ...




Une équipe internationale a montré que les bactéries des sources hydrothermales sous-marines pouvaient se nourrir d’hydrogène. Après le méthane et les composés soufrés, c’est donc la troisième source d’énergie chimiosynthétique de ces improbables oasis de vie qui vient d’être découverte.

Dans ces conditions infernales, autour des bouches crachant le panache brûlant, un étonnant foisonnement de vie se développe. Découvertes il y a plus de trente ans, ces oasis sous-marines, peut-être à l'origine de la vie sur Terre et peuplées d’espèces inconnues de grande taille, ont beaucoup intrigué les biologistes. Car (presque) partout sur terre et en mer, pour le vivant la première source d’énergie est le soleil. Des végétaux, algues ou plantes, par leur photosynthèse, capturent l’énergie de sa lumière pour former des molécules organiques à partir d’éléments minéraux. C’est là le départ des chaînes alimentaires.

Autour des cheminées pourtant, pas de lumière, pas de végétaux, mais des tapis de moules, des vers géants, des crevettes… toute la biodiversité d’un écosystème complexe. Les chercheurs ont compris peu à peu que tous ces organismes dépendaient d’un même premier maillon : des bactéries qui vivent en symbiose avec eux. Ces micro-organismes, en effet, sont autotrophes comme les plantes. Ils fabriquent eux-mêmes leurs molécules sans avoir besoin de manger celles fabriquées par d’autres mais contrairement aux végétaux, c’est par chimiosynthèse et non par photosynthèse qu’ils y parviennent. À la place de la lumière, c’est une réaction chimique qui fournit l’énergie primaire nécessaire à leur métabolisme.

Jusqu’ici, c’est l’oxydation du méthane et de différents composés sulfurés réduits qui avait été identifiée comme source d’énergie chimique. Une équipe internationale de chercheurs, dont des biologistes marins et des généticiens du CNRS, vient de montrer que les bactéries symbiotiques étaient également capables de consommer l’hydrogène dissout dans l’eau thermale. L’étude a porté en particulier sur les bactéries en symbiose avec des moules récupérées par 3.200 mètres de fond, sur le site Logatchev de la dorsale médioatlantique.

Les métazoaires (par opposition aux protozoaires) sont des organismes eucaryotes multicellulaires mobiles hétérotrophes (ils tirent leur énergie de la matière vivante déjà constituée) apparus il y a 700 millions d’années.
Les métazoaires ont une répartition mondiale, et occupent tous les milieux, y compris par exemple les fumeurs noirs.

Les chercheurs émettent l'hypothèse que la survie de des écosystèmes sous-marins reposent sur la microfaune bactérienne abondante auprès des fumeurs noirs.
Des bactéries capables d'utiliser les composés minéraux dissous pour fabriquer de la matière organique, servent d'aliment aux animaux filtreurs ; ceux-ci, à leur tour, nourrissent les espèces prédatrices (poissons, poulpes, crustacés), apportant la preuve que la vie peut se développer dans l'obscurité des fonds marins.

Lorsque l'eau de mer débouche enfin sur le fond de l'océan, son refroidissement brutal provoque la précipitation massive des éléments qu'elle transportait (la température des fonds océaniques est effectivement de 2°C, contre 350°C pour le fluide à la sortie des cheminées). Ceux-ci retombent en pluie noire sur le plancher océanique, d'où le nom de fumeurs noirs. En s'accumulant, les particules finissent par construire de curieuses cheminées par laquelle l'eau chaude continue à sortir.

Les dorsales océaniques et leurs édifices hydrothermaux sont particulièrement propices à la synthèse de matières organiques.
- Avec un milieu réducteur (favorable à la synthèse de molécules telles que les acides aminés).
- Des températures et des pressions élevées.
- de l'eau en abondance.
- une foule de précurseurs prébiotiques (dioxyde de carbone, sulfure d'hydrogène, hydrogène).

Cependant les hautes températures mesurées au niveau des cheminées seraient plus propices à la destruction des composées organiques qu'à leur synthèse. La vie aurait ainsi pu naître non pas au niveau des cheminées mais sur leurs flancs, où les conditions sont moins agressives.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les cheminées hydrothermales hébergent de véritables écosystèmes, et pas seulement quelques colonies de bactéries passées maître dans l'art de résister aux conditions les plus épouvantables.
Les différents organismes qui ont élu domicile dans ces régions sont disposés de manière concentrique autour des cheminées, cette disposition étant dictée par la variation des paramètres physico-chimique (température, acidité, concentrations en sels métalliques) en fonction de la distance à la source.

On retrouve :
- des crustacées blancs : Galathées.
- des vers logés dans un tube de calcaire : Serpulidés.
- des moules de 20 cm (Calyptogena).
- des pogonophores blancs disposés en buisson.
- des poissons.
- des poulpes.
- des crabes.
- de nombreuses bactéries

Totalement indépendantes de la lumière solaire, elles tirent leur énergie de l'oxydation d'éléments comme le soufre ou le manganèse, on parle de chimiolithoautotrophie.

Tout comme les végétaux, elles utilisent le dioxyde de carbone pour fabriquer de la matière organique, la seule différence concernant la source d'énergie : au lieu de puiser celle-ci dans les rayons du soleil, elles emploient au contraire l'énergie chimique mise à leur disposition dans des molécules comme l'hydrogène sulfuré (H2S).
Certaines vivent aux températures glaciales qui règnent dans le fond des océans. D'autres à une température plus clémente, entre 10° à 30°C, dans la zone où les fluides hydrothermaux se mêlent aux eaux froides de l'océan.
Elles servent de nourriture aux organismes filtreurs.

Au niveau des parois minérales des cheminées se sont installés des bactéries hyperthermophiles, capables de résister aux températures élevées régnant dans cette région. Le record, détenu jusqu'à présent par la bactérie Pyrolobus Fumarii (113°C), vient d'être récemment pulvérisé par une souche qui se sent parfaitement à l'aise à 121°C !

La découverte d'une vie dans les profondeurs océaniques a permis d'étendre considérablement le champ de la biosphère terrestre. Plus récemment encore, des chercheurs ont identifié des bactéries vivant à plusieurs kilomètres de profondeur, dans des basaltes de la croûte terrestre. Ici aussi, ces bactéries des profondeurs tirent leur énergie de composés chimiques prélevés dans les roches. L'eau, ainsi que le carbone, se fait cependant beaucoup plus rare qu'au niveau des sources chaudes abyssales, et le métabolisme des bactéries est donc extrêmement ralenti : elles ne se reproduiraient qu'une fois par siècle !

Alors ... que penser de nous et de notre vanité à croire que nous sommes l'exception toute puissante qui régit ... et qui est l'aboutissement de la vie ...

Sympa et légère présentation sur la structure d'un atome

Le pouvoir de la vulnérabilité

http://www.ted.com/talks/brene_brown_on_vulnerability.html

Le danger d'une histoire unique

http://www.ted.com/talks/chimamanda_adichie_the_danger_of_a_single_story.html

Le paradoxe du choix

http://www.ted.com/talks/barry_schwartz_on_the_paradox_of_choice.html

Manier le verbe comme un tranchoir
Faire glisser les mots qui coupent
Sur l'esprit faible en désespoir
De celui qui tout seul chaloupe

Entre la noir de sa recherche
Et toutes les nombreuses perches
Que lui tendent les adorateurs
De l'apparence. Habiles orateurs

Qui du cynisme et de l'envie
Profitent pour éclairer leur vie.
Des dédales des questions fusent
Les chemins flous où se diffusent

Abandons, peurs et errements
Car de tous les beaux serments
Auquel croit l'âme encor enfantine
S’expulsent vite ces contines

Reflet d'un monde longtemps absent.
Le verbe n'est plus que lutte subtile
Moments de confrontation débile
Et devenu d'une guerre un instrument.

C'est dans les actes plus qu'en parole
Que se donne souvent et enfin l'obole
Ce ressenti qui est le montre
De ce que l'on peut faire contre

Le masque des mots et du jailli.
Là où tous les mots ont failli
Parfois le geste doux qui sauve
Apparait. Et est chassé le fauve

Qui s'exprimait en sa douleur.
Se taire, c'est chasser sa peur
Faire, c'est montrer son cœur
Et trouver à montrer quelque valeur.

Jure assis que je bois
Un train sec que je vois
L'avant hure je montre
Des natures et je contre

En pâte y sont les statues
La dame aux clés les tue
La sente y ment, vulgaire
Part, donnant aux prières

Les dés, goûts amers
Des raisons du départ.