L'ère mite âge ...
+46
Mag
paela
corail11
La Misanthrope
Helix
Lancelot
arôme naturel
lafeelicite
Orchidée
Nanana
Catre
florangeté
siamois93
Super PY est rive
Noumi
L✭uphilan
lynka
Shiriya
WildZ
pelure
Luc
Waka
Fjord
nacrine
themistocle
Kangchenjunga
Elléane
Constantia
Forelle
Laurinette
DoomGopher
'Sengabl
Tof
Pierrot lunatique
Sushee
Black Swan
LeRoy
kooper
Bliss
MariAnge
janus
CostaDelSol
coeur sensible
Mégalopin
Fata Morgana
bluecat
50 participants
Page 12 sur 20
Page 12 sur 20 • 1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 16 ... 20
Re: L'ère mite âge ...
Jure assis que je bois
Un train sec que je vois
L'avant hure je montre
Des natures et je contre
En pâte y sont les statues
La dame aux clés les tue
La sente y ment, vulgaire
Part, donnant aux prières
Les dés, goûts amers
Des raisons du départ.
Un train sec que je vois
L'avant hure je montre
Des natures et je contre
En pâte y sont les statues
La dame aux clés les tue
La sente y ment, vulgaire
Part, donnant aux prières
Les dés, goûts amers
Des raisons du départ.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
J'aime les mots comme tiroirs ... Poupées russes qui s'emboitent.
J'aime les mots comme des buvards ... comme une ligne tout sauf droite
J'aime les syllabes qui glissent ... comme un brouillard tout sauf lisse
J'aime les sons qui s'y immiscent ... comme le bruit d'la vie qui glisse
J'aime la lettre qui interpelle ... comme du sable quittant la pelle
J'aime le bruit du mot qui sonne ... comme ne l'entend jamais personne
J'aime l'atour de belles couleur ... quand il atteint le fond du cœur
J'aime le jeu de toute saveur ... quand elle est toute nue de peur
Et j'aime encore ces oboles ... quand à la peau il faut qu'elles collent
J'aime à lire ce qui me remue ... quand je peux en être repu
Et j'aime à sonner en résonance ... quand cela me met en transe
J'aime le verbe quand il peut ... activer la main vers l'acte
Et quand les mots désalignés ... peuvent aboutir à cataracte.
J'aime les mots comme des buvards ... comme une ligne tout sauf droite
J'aime les syllabes qui glissent ... comme un brouillard tout sauf lisse
J'aime les sons qui s'y immiscent ... comme le bruit d'la vie qui glisse
J'aime la lettre qui interpelle ... comme du sable quittant la pelle
J'aime le bruit du mot qui sonne ... comme ne l'entend jamais personne
J'aime l'atour de belles couleur ... quand il atteint le fond du cœur
J'aime le jeu de toute saveur ... quand elle est toute nue de peur
Et j'aime encore ces oboles ... quand à la peau il faut qu'elles collent
J'aime à lire ce qui me remue ... quand je peux en être repu
Et j'aime à sonner en résonance ... quand cela me met en transe
J'aime le verbe quand il peut ... activer la main vers l'acte
Et quand les mots désalignés ... peuvent aboutir à cataracte.
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 29 Avr 2012 - 2:25, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
.
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
+1 le dernier!
Ce dont, bien sûr, je n'approuve absolument pas. J'aime me sentir toute petite devant étendue d'herbe qui grouille de vie, des petites vies (des bibittes?) qui travaillent la terre sous mes pieds qui fait que ce c'est beau.
De toute façon, l'humain essaie toujours de se sentir supérieur aux autres sur Terre... supérieur aux femmes, aux enfants, aux animaux, à ceux des autres religions... Ce qui me fait penser un peu à ce que j'ai écrit sur mon fil de cheval:
Les vidéos de la TED... j'aimerais beaucoup qu'elles soient accompagnée de l'écriture au bas de l'écran... Je lis bien l'anglais, mais je ne sais pas l'écouter comme il faut.
Ce qui m'interpelle c'est le "paradoxe du choix". Je dois être une des rares dans les rencontres z pour qui ça ne prend que 5 minutes au lieu d'1/2 heure à choisir quelque chose sur le menu au restaurant, entre autres choses. Parfois c'est instinctif, parfois je me force à choisir par hasard. Je sais de toute façon que si je regrette mon choix je pourrai compenser plus tard par autre chose, alors que les autres... Je ne sais pas comment leur expliquer comment je fais quand ils me le demandent... Je me sens à part d'eux à cause de ça.
Ce serait peut-être bon qu'ils voient la vidéo de TED que tu as proposée et la suivante "Is simplicity the answer? How can we use it in real life? Started by Reza Ghiabi " SI ils donnent des solutions efficaces bien sûr, si c'est juste de la théorie, ça ne les aidera pas à comprendre comment je fais.
Qu'on essai de compenser notre complexe d'infériorité par une idée de toute-puissance. Et si on regarde les autres créatures de la Terre comme inférieure à nous, ça nous sécurise.Alors ... que penser de nous et de notre vanité à croire que nous sommes l'exception toute puissante qui régit ... et qui est l'aboutissement de la vie ...
Ce dont, bien sûr, je n'approuve absolument pas. J'aime me sentir toute petite devant étendue d'herbe qui grouille de vie, des petites vies (des bibittes?) qui travaillent la terre sous mes pieds qui fait que ce c'est beau.
De toute façon, l'humain essaie toujours de se sentir supérieur aux autres sur Terre... supérieur aux femmes, aux enfants, aux animaux, à ceux des autres religions... Ce qui me fait penser un peu à ce que j'ai écrit sur mon fil de cheval:
- Spoiler:
- Pourquoi ne pas, par exemple, traiter le cheval comme égal à l'homme tout en étant clair sur le rôle différent de chacun, car une hiérarchie des rôles ne signifie pas hiérarchie de l'Être.
Les gens ne comprennent pas qu'être égal à l'autre ne veut pas dire être pareil comme l'autre. Ça me fait penser que c'est la raison pour laquelle les gens ne veulent pas utiliser la méthode d'équitation éthologique (dite équitation le plus naturellement possible, car ce ne sera jamais complètement naturel à ce qui paraît) de peur de l'anthropomorphisme (c'est-à-dire: interpréter des gestes animales d'après la façon de penser humaine). C'est comme le choc de culture: tu as un humain d'un pays, d'une religion, d'une culture, d'une façon de voir le monde différemment de toi, alors c'est une erreur d'interpréter chacun de ses gestes selon ton propre vocabulaire plutôt que selon le sien. Hors, je crois que les gens peuvent apprendre le concept ÉGALITÉ ET DIFFÉRENCE... mais il faut les pousser dans le cul tellement que s'en est fatigant et frustrant. À ce qui paraît, presque ne rien faire et juste donner l'exemple et parler à ceux qui peuvent entendre, ça pourrait mieux faire bouger les choses que de m'essouffler et gaspiller ma salive avec les sourds.
Les vidéos de la TED... j'aimerais beaucoup qu'elles soient accompagnée de l'écriture au bas de l'écran... Je lis bien l'anglais, mais je ne sais pas l'écouter comme il faut.
Ce qui m'interpelle c'est le "paradoxe du choix". Je dois être une des rares dans les rencontres z pour qui ça ne prend que 5 minutes au lieu d'1/2 heure à choisir quelque chose sur le menu au restaurant, entre autres choses. Parfois c'est instinctif, parfois je me force à choisir par hasard. Je sais de toute façon que si je regrette mon choix je pourrai compenser plus tard par autre chose, alors que les autres... Je ne sais pas comment leur expliquer comment je fais quand ils me le demandent... Je me sens à part d'eux à cause de ça.
Ce serait peut-être bon qu'ils voient la vidéo de TED que tu as proposée et la suivante "Is simplicity the answer? How can we use it in real life? Started by Reza Ghiabi " SI ils donnent des solutions efficaces bien sûr, si c'est juste de la théorie, ça ne les aidera pas à comprendre comment je fais.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Écouter la honte
http://www.ted.com/talks/brene_brown_listening_to_shame.html
Les failles dans notre code moral
http://www.ted.com/talks/dan_ariely_on_our_buggy_moral_code.html
Accepter les autres, s'accepter soi-même
http://www.ted.com/talks/thandie_newton_embracing_otherness_embracing_myself.html
Contrôlons-nous nos décisions ?
http://www.ted.com/talks/dan_ariely_asks_are_we_in_control_of_our_own_decisions.html
Dan Gilbert étudie le bonheur
http://www.ted.com/talks/dan_gilbert_researches_happiness.html
http://www.ted.com/talks/brene_brown_listening_to_shame.html
Les failles dans notre code moral
http://www.ted.com/talks/dan_ariely_on_our_buggy_moral_code.html
Accepter les autres, s'accepter soi-même
http://www.ted.com/talks/thandie_newton_embracing_otherness_embracing_myself.html
Contrôlons-nous nos décisions ?
http://www.ted.com/talks/dan_ariely_asks_are_we_in_control_of_our_own_decisions.html
Dan Gilbert étudie le bonheur
http://www.ted.com/talks/dan_gilbert_researches_happiness.html
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 29 Avr 2012 - 12:57, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
J'adore
C'est la musique qui me parle et me défoule
un vrai plaisir
C'est la musique qui me parle et me défoule
un vrai plaisir
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
mon esprit s'élève au milieu de la foule que je n'entends pas
mon corps glisse, et se déplace dans tous les sens
les couleurs ressemblent aux plumes de paon,
la musique est sublime, chaque note rythme les couleurs et ma mouvance.
J'entends vaguement des airs de Mike Oldfield
Je suis enveloppée d'une matière gluante et douce, dans laquelle je nage et me déplace à la vitesse de la lumière.
Quel instant sublime !
mon corps glisse, et se déplace dans tous les sens
les couleurs ressemblent aux plumes de paon,
la musique est sublime, chaque note rythme les couleurs et ma mouvance.
J'entends vaguement des airs de Mike Oldfield
Je suis enveloppée d'une matière gluante et douce, dans laquelle je nage et me déplace à la vitesse de la lumière.
Quel instant sublime !
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
@siamois93
ouhlaaa !!! Tu aurais croisé un de mes cousins ?
@etoile_en_etoile
Merci (Je suis content que tu aies repris ton ancien pseudo, il te sied bien mieux)
@cathoo
Je suis bien d'accord avec ta conclusion sur le regard. Une recherche de sécurité à tout va, expression de la peur sur ce qu'on ne comprend pas, et même parfois une expression de peur sur ce qui nous dépasse lorsqu'on a compris. L'Homme est une drôle de créature, à toujours vouloir tout et son contraire ...
Alors encore oui ... il me semble, comme toi, que le plus réaliste est de partager avec ceux dont la peur d'entreprendre est absente, et l'envie de voir, d'évoluer est partagée.
TED. Effectivement, toutes les présentations ne sont pas traduites. Ce sont des bénévoles qui s'y emploient. Dès que j'ai du temps je m'y mets aussi.
Quant au "paradoxe du choix", voilà ce que j'en ressent : C'est un axe de liberté que peu de gens savent traiter. La vie que nous vivons nous "impose" de plus en plus de règles à suivre, ce qui limite insidieusement le libre-arbitre, impose des conventions et "casse" cette dynamique créative qui est peu ou prou dans tous les êtres.
A mon sens, cela provoque une sclérose de l'envie et de la pensée, en plus d'enfermer dans un moule particulier. LA confrontation entre ces différents "moules", parvenu à être si différents, choque ... Et fige dans un comportement qui en devient intolérant.
Je suis alors surpris de voir que plus on dispose d'accès à l'information globale, plus la "peur" de savoir, ou même de voir, ressort. Et que la sclérose continue. Heureusement qu'il y a quelques esprits qui, même dans le doute, acceptent de se projeter ...
Postes la vidéo dont tu me parles, cathoo. Je serai content de la visionner et d'échanger dessus avec toi
@corail11
Tu nous fait participer à l'écoute de la musique que tu apprécies ?
Bonne jour née à tous
ouhlaaa !!! Tu aurais croisé un de mes cousins ?
@etoile_en_etoile
Merci (Je suis content que tu aies repris ton ancien pseudo, il te sied bien mieux)
@cathoo
Je suis bien d'accord avec ta conclusion sur le regard. Une recherche de sécurité à tout va, expression de la peur sur ce qu'on ne comprend pas, et même parfois une expression de peur sur ce qui nous dépasse lorsqu'on a compris. L'Homme est une drôle de créature, à toujours vouloir tout et son contraire ...
Alors encore oui ... il me semble, comme toi, que le plus réaliste est de partager avec ceux dont la peur d'entreprendre est absente, et l'envie de voir, d'évoluer est partagée.
TED. Effectivement, toutes les présentations ne sont pas traduites. Ce sont des bénévoles qui s'y emploient. Dès que j'ai du temps je m'y mets aussi.
Quant au "paradoxe du choix", voilà ce que j'en ressent : C'est un axe de liberté que peu de gens savent traiter. La vie que nous vivons nous "impose" de plus en plus de règles à suivre, ce qui limite insidieusement le libre-arbitre, impose des conventions et "casse" cette dynamique créative qui est peu ou prou dans tous les êtres.
A mon sens, cela provoque une sclérose de l'envie et de la pensée, en plus d'enfermer dans un moule particulier. LA confrontation entre ces différents "moules", parvenu à être si différents, choque ... Et fige dans un comportement qui en devient intolérant.
Je suis alors surpris de voir que plus on dispose d'accès à l'information globale, plus la "peur" de savoir, ou même de voir, ressort. Et que la sclérose continue. Heureusement qu'il y a quelques esprits qui, même dans le doute, acceptent de se projeter ...
Postes la vidéo dont tu me parles, cathoo. Je serai content de la visionner et d'échanger dessus avec toi
@corail11
Tu nous fait participer à l'écoute de la musique que tu apprécies ?
Bonne jour née à tous
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
De l'appel à la conscience nait un remord. Celui de paraitre obtus ou encore incompréhensible. Celui de devoir en permanence expliciter l'écart qu'il y a entre soi et les autres, l'infrastructure interne qui nous tient debout et les éléments de forces, ces liens qui ne relient au monde que nous croyons être réel.
Comme des forces dont les vecteurs se conjuguent, notre "direction" varie, influencée par les tensions, cette "gravité" qui nous dirige sans notre consentement par cumul des intérêts des uns et des autres, de l'accroche subtile qui nous relie à eux.
Comment arriver à faire apparaitre à ceux avec lesquels on discute que l'interaction même à sens unique influe, percole, signe d'un trait le chemin que nous parcourons, et cela qu'il y ait accroche ou séparation ? Comment dire que chaque "graine", chaque événement est porteur de signification, impulsion générique d'un monde à la recherche de l'équilibre ?
Comment encore faire passer l'idée que ce que nous percevons de ces transfert d'énergie n'est noté que par nos sens comme bon ou nocif, cette balance étant contrainte par la perception de notre propre vulnérabilité ?
Je m'écarte des notions de "mal" et de "bien" m'étant propres, ayant à présent un regard plus "élevé", me permettant de regarder l'influence globale dans la quelle je me trouve. Je me regarde comme une goute d'eau prise dans un flot, un ruisseau. Et je remarque les interactions avec les goutes d'eau m'étant proche. Puis, encore plus haut, le comportement de ce groupe de gouttes au sein du flot complet, et l'inanité de croire qu'elles ont une importance au sein de la globalité en tant qu'entité séparées.
Cet "aveuglement' qui consiste à rester focalisé sur sa propre influence supposée me parait être un blocage à l'évolution. Je préfère alors "sauter" de groupe en groupe, accumulant ainsi regards et expériences, tirer quintessence des liens informels et en gestation entre ces "pôles", essayant ainsi de me transfuser en même temps qu'apporter un regard transverse à ceux qui veulent bien accepter de le partager.
Comme des forces dont les vecteurs se conjuguent, notre "direction" varie, influencée par les tensions, cette "gravité" qui nous dirige sans notre consentement par cumul des intérêts des uns et des autres, de l'accroche subtile qui nous relie à eux.
Comment arriver à faire apparaitre à ceux avec lesquels on discute que l'interaction même à sens unique influe, percole, signe d'un trait le chemin que nous parcourons, et cela qu'il y ait accroche ou séparation ? Comment dire que chaque "graine", chaque événement est porteur de signification, impulsion générique d'un monde à la recherche de l'équilibre ?
Comment encore faire passer l'idée que ce que nous percevons de ces transfert d'énergie n'est noté que par nos sens comme bon ou nocif, cette balance étant contrainte par la perception de notre propre vulnérabilité ?
Je m'écarte des notions de "mal" et de "bien" m'étant propres, ayant à présent un regard plus "élevé", me permettant de regarder l'influence globale dans la quelle je me trouve. Je me regarde comme une goute d'eau prise dans un flot, un ruisseau. Et je remarque les interactions avec les goutes d'eau m'étant proche. Puis, encore plus haut, le comportement de ce groupe de gouttes au sein du flot complet, et l'inanité de croire qu'elles ont une importance au sein de la globalité en tant qu'entité séparées.
Cet "aveuglement' qui consiste à rester focalisé sur sa propre influence supposée me parait être un blocage à l'évolution. Je préfère alors "sauter" de groupe en groupe, accumulant ainsi regards et expériences, tirer quintessence des liens informels et en gestation entre ces "pôles", essayant ainsi de me transfuser en même temps qu'apporter un regard transverse à ceux qui veulent bien accepter de le partager.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Les plaisirs de l'indéchiffrable
Joël Pourbaix a écrit:Montréal réussit parfois à m'être étrangère. En cette nuit, la brume me jette au visage mieux que des souvenirs : la présence même de la mer du Nord. Maintenant. Tantôt le bar a fermé, trop tôt, oui, l'heure de quitter les lieux n'a pas coïncidé avec mon désir de partir. Pourquoi ? Le voyage ne commence pas autrement.
Ici, dans les régions vagues des viaducs et des grillons, je n'ai rien d'autre que mes pas. Mais je me trompe. Lentement, sûrement, je est ailleurs.
Au regard des traces
Hors du chez-soi, hors de soi, l'ignorance et l'étonnement réintroduisent un événement originaire, celui de l'apparaître. Des Visages, des Maisons, des Ciels. Le voyage vient profaner les vieilles images percluses que je transporte en moi et malgré moi pour être ainsi troublé par une chose très simple : la reconquête de mon propre regard.
Et une reprise de sa fragilité.
Là où mon regard est seul, un je-ne-sais-quoi m'observe. Qui m'accueille, qui m'attend, qui m'ignore ? Ce que je ne peux voir, il faut le faire.
Pour laisser des traces, il faut les reconnaître. Et pour les reconnaître, il faut en laisser.
Au retour du voyage, l'écriture entre en interaction avec des fragments réalisés ou trouvés sur place, et ramenés avec soi.
Quelques pages manuscrites, artefacts minéraux et végétaux, photographies, ils témoignent de certains instants : la lumière de cette journée, cette fougère dans la forêt, cette vague sur la plage.
La photo n'est pas tant la fixation d'un paysage, l'archivage d'un lieu, bref la conservation purement mémorielle de l'aventure qu'un élément du parcours même. Elle accompagne les gestes commis sur place. Ainsi mes « êtres de pierres » érigés ici et là de par le monde, ou encore mes installations éphémères au fond des forêts, il m'est important de les « ramener » justement pour continuer, par d'autres moyens, ce qui fut entamé.
L'écriture poursuit l'expérience de contemplation et d'action, de retrait et d'ouverture. Peu à peu des empreintes se forment sur la page où je chemine.
Cette mémoire particulière ne désespère pas de mes mains quand elles errent sur une page.
Avoir le temps d'écrire et avoir un endroit pour écrire ; les idéalisations premières se brisent sans cesse, elles doivent franchir la réalité de la dépossession. Je n'ai pas le temps, je n'a; pas le lieu, le voyage procède de ce dépouillement. Cette remise en cause de l'écriture, la mise en jeu de son impossibilité, ne représente pas pour autant une fatalité, une fin à l'aventure, elle n'en est qu'une étape. Le dénuement fondamental n'est point l'horizon mais le sol de l'expérience. Les pérégrinations m'ouvrent à l'apprentissage d'un espace-temps autre. Celui-ci appelle à son tour la venue d'un langage divergent, hors de portée de mes croyances initiales.
A priori, les routes menant au pays de la littérature demeurent impraticables... Mes mots préfèrent retrouver ces pierres ramassées, transportées, disposées devant la mer d'Irlande. Les gestes de la main inscrivent l'éternel retour de l'instant. D'autres mains plongeront, cette fois dans un livre.
Au cour du voyage, je ne suis ni poète ni voyageur, je est dans tous ses états, il implose. À la fenêtre de l'hôtel, le regard se brise.
Entre mes mains le poids de ton corps manquant, le voyage ne traduira pas cette absence.
Comment dire ce qui fut vécu ? Comment permettre aux Rencontres et aux Apparitions d'accéder à l'expérience des mots ?
La mise en œuvre de poèmes et de récits est en soi une expérience de l'égarement. Et là, les sensations reviennent, non le souvenir, mais bien la trace des événements vécus là-bas. Ainsi mes « êtres de pierres », ainsi mes « poèmes », je leur laisse le soin d'observer l'invisible, et d'être observé par lui.
L'écorce terrestre
J'ai une attirance envers les lieux isolés, abandonnés, ils sont partout. Au fond d'une forêt, au cœur d'une capitale ou sur le bord d'une falaise, les espaces délaissés m'attendent.
La solitude a de souterrains silences. Le poids d'un pas se propage, les fissures courent sur le sable, la neige ou le ciment, les herbes tremblent ; un lieu nu ne se dévoile pas, il se révèle.
L'écorce terrestre forme une faille qui m'habite. Le sol est une surface traversée, je m'abîme en lui, je disparais en ses plis. Et pourtant il me guide. Mon plaisir du pur déplacement, faire la route, est inextricablement lié au souhait de m'arrêter, de trouver un lieu, le lieu.
La découverte d'un nouvel espace joue sans doute avec le profond désir d'échapper aux mille et une fatalités du temps. Moi le passager, la créature éphémère, je réussis parfois à entrer dans le Fugitif, ce moment incertain où le sol m'éveille à l'étrangeté même des signes. Je scrute les rainures d'un vieux mur, j'écoute les méandres de la rivière à contrebas ; les ruines de ce vieux moulin dans la forêt de Brocéliande ne voyagent pas seulement sous les lois implacables des années qui passent. Elles offrent un espace où peu à peu des voix, des récits se font entendre. L'ancrage du lieu m'expose à une rencontre singulière, tel un visage.
Revenir à soi, n'est-ce pas d'abord retrouver ma capacité d'être là plutôt qu'ailleurs ?
Pour naître au monde, il faut que le monde naisse.
Le paysage retient son souffle, attendant le mien.
(À) la carte
Voilà un monde unifié, entièrement cartographie et pourtant fragmenté, fractalisé à l'extrême. Il en est ainsi de nous-mêmes, nos envies si individuelles évoluent aujourd'hui sous les figures imposées de la projection.
Si je me suis peu à peu éloigné, c'est bien justement de cette quête, réelle ou imaginaire, d'expériences vraies, d'émotions fortes, d'authenticité... Je pars non pour combler un manque, mais pour aller à sa rencontre.
Sous le vaste pâturage offert à l'espace de nos désirs subsiste une Terrae incognitae. L'inconnu est une invention nécessaire.
Paradoxalement la carte m'est demeurée un outil indispensable et inespéré pour retrouver le goût de l'inexploré.
Le bout du monde m'a été moins intéressant que le bord du monde. Les côtes du Portugal, de Bretagne et d'Irlande, Torée d'une forêt des Ardennes, chaque péninsule, chaque langue de terre découverte à marée basse...
Le découpage opéré par une carte est aussi irréductible que ses blancs, espaces vides et interstices inhérents à sa texture. Ils ne sont pas à combler mais à traverser.
La carte est déjà une écriture, un langage initial où les Noms convertissent l'espace en lieux désirés, désirables. Ils signalent la présence d'un monde rêvé que rien ni personne ne franchira à ma place. Je dois y aller.
Le mythe résiste
Où aller ? pourquoi partir ? pourquoi revenir ? Questions oiseuses qui dégénèrent dès qu'elles se posent. Elles ne vont justement nulle part. Et s'effacent devant le chaos de la mer du Nord, devant le chaos d'une page, où que je sois. La fébrilité du Temps des Commencements est une respiration.
Les rêves parlent bien avant qu'on les écoute et nous écoutent bien avant l'arrivée de nos mots. Les Rencontres œuvrent, l'imaginaire de l'Ailleurs fait place à de véritables lieux qui nourrissent et qui irriguent.
Ainsi sous la carte il y en a une autre. Celle du mythe comme matière première, trame primordiale permettant de s'aventurer, de reconnaître des jalons, des repères, des signes au fur et à mesure que Ton s'enfonce.
Le lieu mythique rend possible la translation et non plus seulement la traduction du monde. Autrement dit entrer, pénétrer les noms, déchirer les plis ; la contrée s'expose moins pour comprendre le monde que pour lui appartenir.
Le plaisir de l'indéchiffrable fait partie du grand jeu. Les glyphes mayas ou celtes, la musique particulière de la langue luxembourgeoise ou portugaise ; je fausse compagnie à l'interprétation, je passe du désir de rencontre à la rencontre du désir.
Combien de fois n'ai-je su quoi faire de ces Rencontres lorsqu'elles avaient lieu, combien de fois elles m'ont laissé interdit ! Le temps se transmue en espace, je reçois l'étrangeté d'une mémoire autre.
À son tour, le chemin de l'écriture porte en elle sa nécessité initiatique. Tel visage, tel arbre, je ne les décrirai pas, ils reviennent, redeviennent palpables. Écrire est un rituel qui fait écho à l'autre rituel, inavouable, réalisé au milieu des terres.
Le sanctuaire qui s'énonce est avant tout celui du maquis propre à la pratique poétique. La résistance aux dévoiements du temps et de l'espace emprunte un défi commun à mes pas et à mes mots. S'il y a pèlerinage, c'est bien parce que la destination se volatilise, littéralement. Le voyageur subsiste au voyage, comme le voyage subsiste au voyageur.
Racines aériennes
Enfant, quel que soit l'endroit, j'étais ailleurs... Tailleurs en moi ne cessait de grandir...
Ma mère du Luxembourg, mon père de Belgique ; d'où je viens fut un ailleurs absolu provoquant d'impossibles retours. La géographie ancestrale luxembourgeoise et belge a été l'élan initial, cartes primitives où peu à peu l'écriture a formé ses propres règles, cherchant de nouveaux gisements.
De la généalogie à la genèse, de l'enfance à l'enfantement, de l'exil à l'arrachement, le voyage marque le projet perpétuel d'un ancrage. Ici et là une implantation réussit à voir le jour, transformant les mots en signes ouverts aux autres errants, lecteurs de ce monde.
On ne voyage pas pour écrire, on n'écrit pas pour voyager ; l'un et l'autre tentent simplement de briser l'infini vertige de la conscience. Se croire au centre du monde anéantit trop bien le monde.
Il suffit d'une simple promenade pour inscrire une réplique à la hauteur de l'exil.
Au-delà d'une quête d'identité et d'un retour aux sources, le voyage tout comme le poème racontent le miracle de l'instant. La maison de l'instant.
La destination mue en destinée. En cela, peut-être, mes racines retrouveront la lumière.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Voilà une image qui me parle ... voilà où et comment je me sens ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Voilà une encyclopédie en ligne qui rompt avec Wikipédia. Bien que moins "riche" elle aborde plus le fond.
Imago Mundi
Bonne lecture
Imago Mundi
Bonne lecture
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
ah The lord of the ring l'union de personnes différentes dans un but commun, un régal.
et
L'épaulard est mon animal préféré, peut être même le seul, je m'identifie a lui
et
L'épaulard est mon animal préféré, peut être même le seul, je m'identifie a lui
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
L'infini au fond de soi - Roger Quesnoy
LIRE : L'infini au fond de soi - Éditions Accarias - L'originel
Nous vivons dans le monde des apparences. Notre vie est semblable au rêve. L'Absolu salvateur, tant convoité, ne saurait être un "objet", relatif et fini, en dépit de sa transcendance. Il ne peut être que pur Sujet. Et que serait un sujet qui ne serait pas Moi ? L'ultime et unique Réalité est ainsi la Conscience infinie, infiniment consciente d'elle-même. L'homme n'est établi dans sa plénitude que lorsque, par grâce, il a complétement cessé de s'identifier à son petit moi psychologique, personnage éphémère, illusoire et conditionné. L'unique nécessaire est la découverte de notre essence créatrice, notre Identité réelle, le Soi, ou le "Je suis" de toutes les sagesses.
L'Eveil est le surgissement d'une Personne qui n'a ni traits, ni contours, délivrée des limites de la personne et qui continue à brûler au sein de sa propre absence. Elle est synonyme de quiétude et de joie.
Pourquoi la vérité nous fuit-elle ? Parce qu’il n’y a rien à chercher. Elle est déjà là. Il suffit de marcher dans nos pas à reculons, de remonter notre pente...
LIRE : L'infini au fond de soi - Éditions Accarias - L'originel
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Tiens, je viens de recevoir le bouquin que j'avais commandé : "Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner"
Comme d'habitude, je vais dévorer ça d'une seule traite
On savait que le cerveau était l'entité la plus complexe de l'univers connu. Mais les nouvelles découvertes démontrent que ses possibilités sont bien plus étonnantes que l'on ne le croyait. Non seulement il est totalement élastique - même âgé, handicapé, voire amputé, il peut se reconstruire, apprendre, inventer -, mais aussi totalement social - un cerveau n'existe qu'en résonance avec d'autres : nous sommes neuronalement constitués pour entrer en empathie. La combinaison de ces deux facultés permet de supposer que l'Homo sapiens peut évoluer en changeant lui-même sa structure. Nous avons le pouvoir d'influer sur l'évolution de notre propre cerveau - encore faut-il savoir comment il fonctionne.
Patrick Van Eersel, rédacteur en chef du magazine Clés, aborde ces questions avec cinq spécialistes, tous médecins et chercheurs :
- Le neuropsychiatre et éthologue Boris Cyrulnik, qui démontre que la résilience repose sur la plasticité neuronale ;
- Le neuropharmacologue Pierre Bustany, qui raconte comment les nouvelles techniques d'imagerie cérébrale ont révolutionné notre vue de la psyché ;
- Le psychiatre Jean-Michel Oughourlian, qui établit le lien entre les "neurones miroir" et le concept de "désir mimétique" ;
- Le psychiatre Christophe André, qui met en pratique les découvertes des neurocognitivistes sur les moines en méditation ;
- Le psychothérapeute Thierry Janssen, qui s'interroge sur la médecine d'Orient, peut-être mieux outillée que la nôtre pour comprendre le cerveau.
Comme d'habitude, je vais dévorer ça d'une seule traite
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je croyais que parfois on pouvait rester un minimum sérieux.
Puis je m'aperçois que tourner en dérision où à la rigolade certains sujets se pratique de plus en plus, comme si le rire et l'ironie était un refuge ... Comme si les bras tombaient, et que seule la catharsis par l'hilarité et le contre-pied avaient chance de parvenir à conjurer le sort ...
M'enfin ... je ne dois pas être de la même planète.
Puis je m'aperçois que tourner en dérision où à la rigolade certains sujets se pratique de plus en plus, comme si le rire et l'ironie était un refuge ... Comme si les bras tombaient, et que seule la catharsis par l'hilarité et le contre-pied avaient chance de parvenir à conjurer le sort ...
M'enfin ... je ne dois pas être de la même planète.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Pour répondre à Mjöllnir: Crotte... je croyais que c'était une vidéo mais... non. Voici le lien:
http://www.ted.com/conversations/11108/is_simplicity_the_answer_how.html
Je crois que je me suis guérit de cette "sclérose de l'envie et de la pensée" quand j'étais petite... "Chez mon amie les règles sont ci, chez moi elles sont ça. Alors quand on voudrait faire telle chose on ira chez elle parce qu'on peut chez elle et pas chez moi, et quand on voudra faire telle autre chose on ira chez moi parce qu'on peut chez et pas chez elle."
Le fait aussi que quand je demandais la permission de faire quelque chose à mon père il me disait "demande à ta mère", je vais voir ma mère et elle me répond "demande à ton père" etc. Alors je décidais par moi-même (en les envoyer promener, dans ma tête) et ils se trouvaient dépourvues de toute punition car ils ne pouvaient plus me chicaner en me disant "si tu n'as pas la permission tu ne le fais pas"... Ils savaient que c'était de leur faute. C'était à eux de faire attention.
http://www.ted.com/conversations/11108/is_simplicity_the_answer_how.html
Je crois que je me suis guérit de cette "sclérose de l'envie et de la pensée" quand j'étais petite... "Chez mon amie les règles sont ci, chez moi elles sont ça. Alors quand on voudrait faire telle chose on ira chez elle parce qu'on peut chez elle et pas chez moi, et quand on voudra faire telle autre chose on ira chez moi parce qu'on peut chez et pas chez elle."
Le fait aussi que quand je demandais la permission de faire quelque chose à mon père il me disait "demande à ta mère", je vais voir ma mère et elle me répond "demande à ton père" etc. Alors je décidais par moi-même (en les envoyer promener, dans ma tête) et ils se trouvaient dépourvues de toute punition car ils ne pouvaient plus me chicaner en me disant "si tu n'as pas la permission tu ne le fais pas"... Ils savaient que c'était de leur faute. C'était à eux de faire attention.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Les ORQUES les ORQUES je ne me tanne pas de les regarder! Je les aime tellement!
Quand j'étais petite, mon animal domestique imaginaire était une baleine à bosse! Mais les orques, depuis que j'ai vu "Mon ami Willi" je suis une vraie mordue.
Je me sens comme ça parfois:
Quand j'étais petite, mon animal domestique imaginaire était une baleine à bosse! Mais les orques, depuis que j'ai vu "Mon ami Willi" je suis une vraie mordue.
Je me sens comme ça parfois:
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
http://www.keiko.com/
Keiko était la vedette de ce film "Mon ami Willi" ou "Sauvez Willi". Et on a du trimer dur pour le sauver lui, pour de vrai, dans la réalité. Ça a été plus long et plus dur que durant le film. Tu parles d'une ironie.
Si je me souviens bien du documentaire à Canal Découverte (parce qu'on pouvait le suivre partout où il allait grâce à un émetteur), il s'est fait tué par une hélice de bateau... Ça n'a pas été facile pour lui la remise en liberté, lui déjà tellement habitué aux humains, il a recherché le contact des humains une fois libre plutôt qu'avec ceux de son espèce. On l'a retrouver en train de jouer dans une baie avec des enfants qui n'avaient pas peur de lui. Mais le danger des bateaux le guettait le pauvre...
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Coucou cathoo
Je poste vite un lien TED que je trouve très sympa
http://www.ted.com/talks/eric_berlow_how_complexity_leads_to_simplicity.html
Et puis je rebondis ce soir sur ce que tu as posté là.
Je poste vite un lien TED que je trouve très sympa
http://www.ted.com/talks/eric_berlow_how_complexity_leads_to_simplicity.html
Et puis je rebondis ce soir sur ce que tu as posté là.
- Spoiler:
- C'est un de tes dessins cathoo ? c'est superbe. Sais-tu que les marins, depuis l'antiquité jusqu'à il y a environ deux siècles, confondaient les dugongs avec les sirènes des mythes ?
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 30 Avr 2012 - 18:29, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
C'est un de tes dessins cathoo ? c'est superbe. Sais-tu que les marins, depuis l'antiquité jusqu'à il y a environ deux siècles, confondaient les dugongs avec les sirènes des mythes ?
Oui c'est moi qui l'a fait. Et oui il me semble avoir déjà entendu parlé des dugongs-sirènes.
Merci pour le lien.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Remettons donc l'ire au nid ...
Tout un tas de préceptes idiots alors que la clarté et l'acceptation du prononcé suffirait à pallier à ces formes de rhétorique ...
En gros : Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, non ?
Bien que je comprenne, cela me fatigue extrêmement ... tout cela n'est que masque accumulé sur masque, et l'on invente des mots pour les justifier.
Arf ... c'est pas demain la veille que nous trouverons la sortie de l'auberge espagnole.
Tout un tas de préceptes idiots alors que la clarté et l'acceptation du prononcé suffirait à pallier à ces formes de rhétorique ...
En gros : Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, non ?
Bien que je comprenne, cela me fatigue extrêmement ... tout cela n'est que masque accumulé sur masque, et l'on invente des mots pour les justifier.
Arf ... c'est pas demain la veille que nous trouverons la sortie de l'auberge espagnole.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bonjour à tous
eh oui les masques toujours et encore, il faut toujours décoder
ça me fatigue aussi
je voulais vous envoyer un peu de musique mais je n'ai pas le droit avant 7 jours
dommage !
eh oui les masques toujours et encore, il faut toujours décoder
ça me fatigue aussi
je voulais vous envoyer un peu de musique mais je n'ai pas le droit avant 7 jours
dommage !
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
Hé oui il faut très souvent décoder mais le zèbre voit au delà des formes non ?
Bon admettons que ce soit exténuant de devoir décoder, croyez-vous que l'on doit aussi avoir les même humeurs ?
@Mjo, te remercie d'avoir prit en compte ce que je t'ai dit ici et d'avoir eu une ptite attention en me postant une vidéo d'orque.
Bon admettons que ce soit exténuant de devoir décoder, croyez-vous que l'on doit aussi avoir les même humeurs ?
@Mjo, te remercie d'avoir prit en compte ce que je t'ai dit ici et d'avoir eu une ptite attention en me postant une vidéo d'orque.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Es-tu sure de ça Diana ? Ne crois-tu pas que la fatigue puisse s'exprimer ? Et que d'aucuns, justement, puissent l'afficher par l'ironie dont parlait Loïc, alors que d'autres la montrent par le factuel puis le retrait ?
Si tu adhères cela, on pourrait bien faire la parallèle avec ce que tu dis ici :
Pour le reste Diana, c'est un plaisir que de rebondir sur ce que tu écris
Si tu adhères cela, on pourrait bien faire la parallèle avec ce que tu dis ici :
... croyez-vous que l'on doit aussi avoir les même humeurs ?
Pour le reste Diana, c'est un plaisir que de rebondir sur ce que tu écris
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Sure de quoi au juste ? je n'ai pas compris.
Je disais que oui on peut être exténué de décoder et de l'autre côté ceux qui font de l'ironie ou de l'humour ne portent pas pour autant des masques.
Ce sont des humeurs.
dixit miss ironique.
Je disais que oui on peut être exténué de décoder et de l'autre côté ceux qui font de l'ironie ou de l'humour ne portent pas pour autant des masques.
Ce sont des humeurs.
dixit miss ironique.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Diana a écrit:Hé oui il faut très souvent décoder mais le zèbre voit au delà des formes non ?
C'est à ce propos que je te demandais si tu étais sure.
A propos des masques je disais aussi :
Et que d'aucuns, justement, puissent l'afficher par l'ironie dont parlait Loïc, alors que d'autres la montrent par le factuel puis le retrait ?
Diana, je ne suis pas équipé du récepteur {ironie + humour} donc je ne comprendrai jamais. Je sais par contre décoder ce qui se passe en dessous et, de mon coté, cet affichage d'éléments qui vous socialise (comme le dit Loïc), m'est totalement étranger. Il ne m'apporte rien et ne fait, dans ma compréhension des autres, que rajouter du bruit parasite.
Je suis ainsi fait. J'admets que les autres aient un fonctionnement différent du mien, et serais alors heureux qu'ils puissent tout au moins accepter qu'il en va différemment pour moi.
Amicalement.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Comme un solitaire au milieu de la foule
Comme une bille folle qui, seule, roule
Comme un étranger perdu dans une ville
A sentir que la vie aux alentours file.
Comme un poste radio sur une onde réglé
Où pas un son n'arrive autre que déformé.
Comme un pêcheur avide à sa canne accroché
Attendant, impavide, un poisson à pêcher
Comme un être ici ne pouvant respirer
Les parfums tout autour, aspirés
Dans un récepteur dont il n'est équipé
Ayant ainsi de l'humeur les sens coupés.
Comme dans un scaphandre de l'extérieur isolé
A regarder les faits sans en avoir le son
A recevoir sans cesse ce que l'on dit leçon
Sans pouvoir être vu comme différent, gelé
Par l'immensité ressemblante, aveuglée
Par la croyance qu'elle n'est qu'unicité
De réflexe, de fonctionnement inné, liée
Par une chose qu'elle croit unique en la cité.
Je continue mon erre, presque fou à lier
Entre coups de tonnerre et cri désespéré
A parler de mon être en pleins et déliés
Devant des sourds peut-être, qui ont oublié
Qu'il existe des êtres dont le mode de pensée
Ne peut pas apparaitre comme étant tel le leur.
Générant par différence cette sorte de peur
Et ce désir profond de changer l'avancée
Des pas du solitaire qui a été créé
Comme il l'est, sans pouvoir adopter
Ne serait-ce qu'un moment, même sacré
Une démarche commune, et ainsi s'adapter
Aux communications d'humeurs chargées.
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 2 Mai 2012 - 7:48, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
J'aspire le humeurs des uns et des autres. Je ressens au fond de moi leur état, leur vacillement, leurs doutes, leurs frustrations, leurs blessures et désirs ...
Je n'ai jamais eu besoin de mots pour ça. Je vois leurs carapaces, leurs failles ...
Je regarde leur "jeu" : Ce n'est pas un reproche, ni même un accusation d'en mener un, juste ce que je ressens comme tel à un moment précis, la différence entre leurs propos et les paroles et actes qu'ils font m'étant tellement flagrante.
Je souffre littéralement à ces moments ... et je me dis le mieux possible. Là encore, je passe pour étranger, comme portant un jugement alors que je ne fais qu'afficher ce que je ressens, et évitant, ou plutôt en précisant, que je ne juge pas. Que je me comporte en quelque sorte comme un instrument de mesure, et que ce dernier n'affiche que ce qu'il a perçu, et comme il l'a exactement perçu.
Je ne sais pas utiliser des paraphrases, me mettre dans un état d'acteur rehaussant ou modifiant le trait. Je ne sais pas travestir ce que je pense pur lui donner le poids "sociétal", attirer l'attention, mettre en exergue quelque chose que je dis parce que je le sens ou parce que j'y crois. Je le livre tel quel, sans fard. Je tiens à être en accord avec ma construction, poser les choses pour débat, pas pour les rehausser et assurer quoi que ce soit.
Pas plus que l'humour, ni la dérision ni l'ironie ne m'apportent. Je les vois comme une perte de sens, une déformation, l'introduction d'un jeu alors que je n'y suis pas.
Je sais jouer aussi. Mais quand l'ensemble déclare qu'il est prêt à le faire, car je pense que les relations porteuses de sens se passent très bien de cette surcharge quand elles visent à l'essentiel.
Je ne suis donc pas pareil, simplement. Parce que mon "décodeur" n'est pas installé d'origine, et que je dois le simuler intellectuellement, alors que les autres en sont nativement équipés.
Vous voyez, je fais mon analyse et j'accepte de regarder ce que je ne suis pas, ce que je ne sais pas faire, ce que je ne peux pas faire, ce que je ne saurai jamais faire. Et également accepter ce que les autres vivent et savent, et donc partager cette frange limite que nous pouvons avoir en commun.
Il n'y a pas de Vérité. Une seule différence et celle-ci devient caduque. Notre civilisation est basée sur les pourcentages et le manichéisme. Dès que la majorité se prononce, elle est considérée avoir raison. C'est oublier les teintes du monde, simplement.
Ainsi, bien que différent, et sans revendication aucune, je me sens une place dans l'Agora. Non par pour déteindre, mais pour apporter. Il me semble cependant que c'est le "combat" de David contre Goliath que de dire que je suis étranger ...
Je n'ai jamais eu besoin de mots pour ça. Je vois leurs carapaces, leurs failles ...
Je regarde leur "jeu" : Ce n'est pas un reproche, ni même un accusation d'en mener un, juste ce que je ressens comme tel à un moment précis, la différence entre leurs propos et les paroles et actes qu'ils font m'étant tellement flagrante.
Je souffre littéralement à ces moments ... et je me dis le mieux possible. Là encore, je passe pour étranger, comme portant un jugement alors que je ne fais qu'afficher ce que je ressens, et évitant, ou plutôt en précisant, que je ne juge pas. Que je me comporte en quelque sorte comme un instrument de mesure, et que ce dernier n'affiche que ce qu'il a perçu, et comme il l'a exactement perçu.
Je ne sais pas utiliser des paraphrases, me mettre dans un état d'acteur rehaussant ou modifiant le trait. Je ne sais pas travestir ce que je pense pur lui donner le poids "sociétal", attirer l'attention, mettre en exergue quelque chose que je dis parce que je le sens ou parce que j'y crois. Je le livre tel quel, sans fard. Je tiens à être en accord avec ma construction, poser les choses pour débat, pas pour les rehausser et assurer quoi que ce soit.
Pas plus que l'humour, ni la dérision ni l'ironie ne m'apportent. Je les vois comme une perte de sens, une déformation, l'introduction d'un jeu alors que je n'y suis pas.
Je sais jouer aussi. Mais quand l'ensemble déclare qu'il est prêt à le faire, car je pense que les relations porteuses de sens se passent très bien de cette surcharge quand elles visent à l'essentiel.
Je ne suis donc pas pareil, simplement. Parce que mon "décodeur" n'est pas installé d'origine, et que je dois le simuler intellectuellement, alors que les autres en sont nativement équipés.
Vous voyez, je fais mon analyse et j'accepte de regarder ce que je ne suis pas, ce que je ne sais pas faire, ce que je ne peux pas faire, ce que je ne saurai jamais faire. Et également accepter ce que les autres vivent et savent, et donc partager cette frange limite que nous pouvons avoir en commun.
Il n'y a pas de Vérité. Une seule différence et celle-ci devient caduque. Notre civilisation est basée sur les pourcentages et le manichéisme. Dès que la majorité se prononce, elle est considérée avoir raison. C'est oublier les teintes du monde, simplement.
Ainsi, bien que différent, et sans revendication aucune, je me sens une place dans l'Agora. Non par pour déteindre, mais pour apporter. Il me semble cependant que c'est le "combat" de David contre Goliath que de dire que je suis étranger ...
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 2 Mai 2012 - 0:04, édité 4 fois
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je ne suis donc pas pareil, simplement. Parce que mon "décodeur" n'est pas installé d'origine, et que je dois le simuler intellectuellement, alors que les autres en sont nativement équipés.
Comme je te l'ai dit hier et j'insiste ici encore parce que ça me touche, non tout le monde n'en est pas nativement équipé.
Jusqu’à mes 19 ans je ne décodais pas, ne comprenais pas, je me sentais toujours en marge de tout ces ''bruits'' comme tu dis.
Puis le brouillard pendant quelques temps et j'ai voulu en sortir et je me suis forcée a apprendre, toujours et encore des heures a décoder toutes les conversations de la journée, relire autrement des livres etc...
J'y suis parvenue et sans doute qu'hier j'avais envie de croire que tu le pouvais aussi si tu t'entrainais pour t'adapter comme je l'ai fait.
C'est pour ça sans doute que je m'impatientais, parce qu'étant passée par là j'avais envie que d'autres le fassent.
Comme je le fais pour mon fils, pour qu'il s'en sorte socialement le plus possible ( donc ué j'ai fait de la projection).
Bonne journée.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bonjour Mjö, j'aimerais te voir sourire
J'adore te lire et tu m'apportes beaucoup.
Je ressens ton hypersensibilité et je la devine.
Tu donnes tellement si tu savais !
J'adore te lire et tu m'apportes beaucoup.
Je ressens ton hypersensibilité et je la devine.
Tu donnes tellement si tu savais !
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
Moi aussi, souvent, je me sens comme ça:
Voir les gens d'une façon qu'ils n'imaginent pas, et passer pour quelqu'un qui se croit supérieur ou une sans-coeur quand je parle de la façon dont je le sens, ou pire, pour quelqu'un qui s'imagine bien des affaires (selon ceux qui sont dans le déni surtout)...
Ça me fait mal pour moi et pour les autres. Mais ce qui me rend folle, c'est quand un personnage de théâtre qui me ressemble sur certains points est jugé de la même façon par les gens "normaux"... Je croyais que si quelqu'un aimait un personnage, il aimerait quelqu'un de réel qui lui ressemble. Grave désillusion. S'il nous aime, il nous aime mal, tout comme le personnage, il nous imagine comme il le voudrait, il nous façonne notre image comme si on devenait le personnage de théâtre malléable par l'auteur, et le pire c'est qu'ils disent nous comprendre mieux que nous-mêmes, ha quelle agression! Je me disais souvent que j'avais l'impression que les gens m'inventaient au lieu de me voir comme je suis.
Le théâtre est là pas seulement pour nous divertir, mais s'ouvrir les yeux aussi sur soi-même et nos rôles avec notre entourage. Comment se fait-il que les gens n'arrivent pas à s'imaginer à leur place quand ces personnages expliquent leur façon de penser si différente? Ils l'expliquent si bien pourtant, ils l'a montre si bien, c'est normal que ce soit si bien dit: c'est fait pour le théâtre, donc pour rejoindre le plus grand nombre de personnes, et même toi Mjöllnir qui écrit si bien...
Je me disais parfois en lisant les commentaires sur les blogs ou youtube, que si je les défendais ces personnages, peut-être que ce serait comme défendre les gens réel, les zèbres. Mais ça ne fonctionne pas plus.
Alors, adieu les sourds, adieux les aveugles, adieux les fermé de coeur et d'esprit. Au moins j'ai des gens réels et des personnages dans mon coeur et ma tête et ils sont mon jardins secret bien à l'abri des gens. Je ne me bat presque plus pour la compréhension des uns et des autres vis-à-vis de chacun de leur différence, y compris de la mienne.
Je continue mon erre, presque fou à lier
Enter coups de tonnerre et cri désespéré
A parler de mon être en pleins et déliés
Devant des sourds peut-être, qui ont oublié
Qu'il existe des êtres dont le mode de pensée
Ne peut pas apparaitre comme étant tel le leur.
Voir les gens d'une façon qu'ils n'imaginent pas, et passer pour quelqu'un qui se croit supérieur ou une sans-coeur quand je parle de la façon dont je le sens, ou pire, pour quelqu'un qui s'imagine bien des affaires (selon ceux qui sont dans le déni surtout)...
Ça me fait mal pour moi et pour les autres. Mais ce qui me rend folle, c'est quand un personnage de théâtre qui me ressemble sur certains points est jugé de la même façon par les gens "normaux"... Je croyais que si quelqu'un aimait un personnage, il aimerait quelqu'un de réel qui lui ressemble. Grave désillusion. S'il nous aime, il nous aime mal, tout comme le personnage, il nous imagine comme il le voudrait, il nous façonne notre image comme si on devenait le personnage de théâtre malléable par l'auteur, et le pire c'est qu'ils disent nous comprendre mieux que nous-mêmes, ha quelle agression! Je me disais souvent que j'avais l'impression que les gens m'inventaient au lieu de me voir comme je suis.
Le théâtre est là pas seulement pour nous divertir, mais s'ouvrir les yeux aussi sur soi-même et nos rôles avec notre entourage. Comment se fait-il que les gens n'arrivent pas à s'imaginer à leur place quand ces personnages expliquent leur façon de penser si différente? Ils l'expliquent si bien pourtant, ils l'a montre si bien, c'est normal que ce soit si bien dit: c'est fait pour le théâtre, donc pour rejoindre le plus grand nombre de personnes, et même toi Mjöllnir qui écrit si bien...
Je me disais parfois en lisant les commentaires sur les blogs ou youtube, que si je les défendais ces personnages, peut-être que ce serait comme défendre les gens réel, les zèbres. Mais ça ne fonctionne pas plus.
Alors, adieu les sourds, adieux les aveugles, adieux les fermé de coeur et d'esprit. Au moins j'ai des gens réels et des personnages dans mon coeur et ma tête et ils sont mon jardins secret bien à l'abri des gens. Je ne me bat presque plus pour la compréhension des uns et des autres vis-à-vis de chacun de leur différence, y compris de la mienne.
- "D'un extrême à l'autre, il n'y a qu'un pas:":
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Je dis ça, tout ce que j'ai dit ci-haut (adieux les sourds, adieux les aveugles)... mais j'ai besoin de ZC pour être aussi forte, et je ne le remercie pas souvent. Car même encore aujourd'hui la peine m'a étreint, car je ne suis ni sourde ni aveugle. Il faudrait que j'ai plus confiance en moi, que je tue cette envie de faire ce que j'ai toujours fait depuis l'enfance: essayer d'éclairer des cerveaux éteints parce que je voudrais tellement que ce soit un malentendu et qu'en vérité il y ait de la lumière dans Homer Simpson, qu'au fond on se comprend parce que c'est juste moi qui s'est mal exprimée. Il faut que j'ai confiance et que j'arrête.
Et cette confiance, j'en reprends un part en te lisant Mjöllnir. Merci.
Et cette confiance, j'en reprends un part en te lisant Mjöllnir. Merci.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
@Loïc
Je sais ce que tu fais, et j'essaye de te redonner aussi, à ma manière, cette amitié que nous partageons.
Je ne voudrais pas te voir désolé. Comme tu le dis si bien, nous prenons peu à peu conscience de nos limites. Et cela est pour moi une preuve à la fois de maturité et d'humilité. Une preuve que nous grandissons dans notre cheminement d'humains, à la fois responsables de nos actes et de notre petitesse.
Sache que je suis et reste ton ami. Très sincèrement.
Je t'embrasse aussi.
Je sais ce que tu fais, et j'essaye de te redonner aussi, à ma manière, cette amitié que nous partageons.
Je ne voudrais pas te voir désolé. Comme tu le dis si bien, nous prenons peu à peu conscience de nos limites. Et cela est pour moi une preuve à la fois de maturité et d'humilité. Une preuve que nous grandissons dans notre cheminement d'humains, à la fois responsables de nos actes et de notre petitesse.
Sache que je suis et reste ton ami. Très sincèrement.
Je t'embrasse aussi.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@Diana
Toi aussi, je sais ce que tu as fait. Et cela me touche vraiment. J'ai senti, au delà de ton impatience, l'importance que tu accordais au message que tu désirais tant me transmettre. Si cette importance était tant visible, pour toi dont je connais la réserve, c'était certainement pour afficher à mon égard la criticité que tu y attaches.
Diana ... je te remercie vraiment de ces instants denses que tu m'accordes. Saches que ce n'est pas vain, et qu'il me faut du temps pour que tout cela "transpire".
Bien à toi.
Toi aussi, je sais ce que tu as fait. Et cela me touche vraiment. J'ai senti, au delà de ton impatience, l'importance que tu accordais au message que tu désirais tant me transmettre. Si cette importance était tant visible, pour toi dont je connais la réserve, c'était certainement pour afficher à mon égard la criticité que tu y attaches.
Diana ... je te remercie vraiment de ces instants denses que tu m'accordes. Saches que ce n'est pas vain, et qu'il me faut du temps pour que tout cela "transpire".
Bien à toi.
Invité- Invité
Page 12 sur 20 • 1 ... 7 ... 11, 12, 13 ... 16 ... 20
Page 12 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum