L'ère mite âge ...
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Re: L'ère mite âge ...
@Diana
Toi aussi, je sais ce que tu as fait. Et cela me touche vraiment. J'ai senti, au delà de ton impatience, l'importance que tu accordais au message que tu désirais tant me transmettre. Si cette importance était tant visible, pour toi dont je connais la réserve, c'était certainement pour afficher à mon égard la criticité que tu y attaches.
Diana ... je te remercie vraiment de ces instants denses que tu m'accordes. Saches que ce n'est pas vain, et qu'il me faut du temps pour que tout cela "transpire".
Bien à toi.
Toi aussi, je sais ce que tu as fait. Et cela me touche vraiment. J'ai senti, au delà de ton impatience, l'importance que tu accordais au message que tu désirais tant me transmettre. Si cette importance était tant visible, pour toi dont je connais la réserve, c'était certainement pour afficher à mon égard la criticité que tu y attaches.
Diana ... je te remercie vraiment de ces instants denses que tu m'accordes. Saches que ce n'est pas vain, et qu'il me faut du temps pour que tout cela "transpire".
Bien à toi.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@corail11
Merci. je ne fais pas ça seulement pour donner (bien que je le souhaite, mon parcours m'ayant confronté à tant de choses que j'aimerais juste, par leur affichage, montrer quelques écueils à éviter), mais aussi pour pratiquer à une forme de catharsis.
J'espère qu'un sourire reviendra. Il commence à naitre quand je vous lis à tous ...
Merci. je ne fais pas ça seulement pour donner (bien que je le souhaite, mon parcours m'ayant confronté à tant de choses que j'aimerais juste, par leur affichage, montrer quelques écueils à éviter), mais aussi pour pratiquer à une forme de catharsis.
J'espère qu'un sourire reviendra. Il commence à naitre quand je vous lis à tous ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
mais aussi pour pratiquer à une forme de catharsis.
Est-ce que ça marche?
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: L'ère mite âge ...
@cathoo
Tu sais ce que ça me rappelle ? Quelqu'un qui s'est fait capturer par un de ses semblables et qui a subi tes avanies morales. Qui en reste prisonnier et qui retourne encore une fois vers certains qui pratiquent de même. Une forme de syndrome de Stockholm poussé à l'absurde ...
Oh que oui. Il semble que le niveau de compréhension des gens soit à la fois "bloqué" sur ce qu'ils appréhendent du monde (limitation intellectuelle (peut-on leur en vouloir là ?), variété des expériences, peur des différences, perte de pouvoir, etc.)
Et donc ils projettent sur nous une image qui correspond plus à l'environnement qu'ils voudraient avoir (maitriser ?) que celle que nous reflétons à leur égard. Nous sommes fondamentalement une solution de continuité dans leur univers.
Il me semble que le doute est pour ceux-là un facteur déstabilisant, alors qu'il est pour moi (pour toi ?) un facteur d'avancée et de progrès. Te rends-tu compte de cette différence, et des oppositions qui en découlent ?
Faut-il se battre ? Je ne crois pas. A partir du moment où la différence apparait de plus en plus, il faudrait (je pense) juste la souligner et l'affirmer. En accepter l'existence et viser à la cohabitation. De part et d'autre. Le reste conduit inévitablement à une perte d'énergie des deux cotés. Et faire reconnaitre cette perte d'énergie aux autres est peut-être le meilleur moyen de faire se calmer les confrontations (Plus encore que de lutter pour se faire "accepter" ...)
Certainement. Tu n'as pas plus que moi le rôle de sauveur, de redresseur de torts. Limiter ton action à ceux qui aiment à recevoir ce que tu as à partager te permet de donner plus profondément et donc de voir le résultat de ce qui te tient vraiment à cœur. C'est sans doute là que tu trouveras ce qui te donnera équilibre, et ceux qui recevront en partageant à leur tour seront ceux qui te comprendront le mieux.
Alors, si tant est que ce que je pose là te serve, viens prendre et fais en, si cela est utile, une des briques qui pavera TA route.
Si je me souviens bien du documentaire à Canal Découverte (parce qu'on pouvait le suivre partout où il allait grâce à un émetteur), il s'est fait tué par une hélice de bateau... Ça n'a pas été facile pour lui la remise en liberté, lui déjà tellement habitué aux humains, il a recherché le contact des humains une fois libre plutôt qu'avec ceux de son espèce. On l'a retrouver en train de jouer dans une baie avec des enfants qui n'avaient pas peur de lui. Mais le danger des bateaux le guettait le pauvre...
Tu sais ce que ça me rappelle ? Quelqu'un qui s'est fait capturer par un de ses semblables et qui a subi tes avanies morales. Qui en reste prisonnier et qui retourne encore une fois vers certains qui pratiquent de même. Une forme de syndrome de Stockholm poussé à l'absurde ...
Je me disais souvent que j'avais l'impression que les gens m'inventaient au lieu de me voir comme je suis.
Oh que oui. Il semble que le niveau de compréhension des gens soit à la fois "bloqué" sur ce qu'ils appréhendent du monde (limitation intellectuelle (peut-on leur en vouloir là ?), variété des expériences, peur des différences, perte de pouvoir, etc.)
Et donc ils projettent sur nous une image qui correspond plus à l'environnement qu'ils voudraient avoir (maitriser ?) que celle que nous reflétons à leur égard. Nous sommes fondamentalement une solution de continuité dans leur univers.
Il me semble que le doute est pour ceux-là un facteur déstabilisant, alors qu'il est pour moi (pour toi ?) un facteur d'avancée et de progrès. Te rends-tu compte de cette différence, et des oppositions qui en découlent ?
Je ne me bat presque plus pour la compréhension des uns et des autres vis-à-vis de chacun de leur différence, y compris de la mienne.
Faut-il se battre ? Je ne crois pas. A partir du moment où la différence apparait de plus en plus, il faudrait (je pense) juste la souligner et l'affirmer. En accepter l'existence et viser à la cohabitation. De part et d'autre. Le reste conduit inévitablement à une perte d'énergie des deux cotés. Et faire reconnaitre cette perte d'énergie aux autres est peut-être le meilleur moyen de faire se calmer les confrontations (Plus encore que de lutter pour se faire "accepter" ...)
Il faudrait que j'ai plus confiance en moi, que je tue cette envie de faire ce que j'ai toujours fait depuis l'enfance: essayer d'éclairer des cerveaux éteints parce que je voudrais tellement que ce soit un malentendu et qu'en vérité il y ait de la lumière dans Homer Simpson, qu'au fond on se comprend parce que c'est juste moi qui s'est mal exprimée. Il faut que j'ai confiance et que j'arrête.
Certainement. Tu n'as pas plus que moi le rôle de sauveur, de redresseur de torts. Limiter ton action à ceux qui aiment à recevoir ce que tu as à partager te permet de donner plus profondément et donc de voir le résultat de ce qui te tient vraiment à cœur. C'est sans doute là que tu trouveras ce qui te donnera équilibre, et ceux qui recevront en partageant à leur tour seront ceux qui te comprendront le mieux.
Alors, si tant est que ce que je pose là te serve, viens prendre et fais en, si cela est utile, une des briques qui pavera TA route.
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 2 Mai 2012 - 7:43, édité 6 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Si tu poses tout ça ici, c'est peut-être pour prendre un nouveau départ plus léger?
Donc de nouvelles observations, choisies.
Enfin c'est ce que je te souhaite; ainsi qu'une bonne nuit
Donc de nouvelles observations, choisies.
Enfin c'est ce que je te souhaite; ainsi qu'une bonne nuit
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: L'ère mite âge ...
Merci Paela, à toi aussi
Je pense que tu es assez "fin" pour comprendre que je suis en train de cheminer, effectivement. C'est une aventure, celle de la vie. Et je n'ai pas peur de la vivre. On verra si cette "épopée" (fatuité ?) m'emmène vers des horizons plus "verdoyants" ...
Je pense que tu es assez "fin" pour comprendre que je suis en train de cheminer, effectivement. C'est une aventure, celle de la vie. Et je n'ai pas peur de la vivre. On verra si cette "épopée" (fatuité ?) m'emmène vers des horizons plus "verdoyants" ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Une fable scientifique de Carl Sagan, résumé des 5 stades de l'évolution de la vie.
Le peuple des étoiles
Il était une fois, il y a dix ou quinze milliards d'années, un univers sans forme. Il n'y avait ni galaxies, ni étoiles, ni planètes, ni vie. Les ténèbres régnaient sur l'abîme. L'univers était composé d'hydrogène et d'hélium. Le Big Bang venait de se produire, et les débris de l'explosion - création de l'univers ou cendres d'une précédente incarnation - se répandaient doucement dans l'espace.
Mais l'hydrogène et l'hélium ne se répandaient pas régulièrement. Ici et là, dans les ténèbres, par hasard, le gaz se concentrait un peu plus qu'ailleurs. Ces poches croissaient imperceptiblement aux dépens de leur entourage, attirant par la force de leur gravitation une masse grandissante de gaz environnant. Au fur et à mesure que ces poches grandissaient, leurs noyaux les plus denses, gouvernés par les lois inexorables de la gravitation et de la conservation du moment angulaire, se contractaient et accéléraient leur rotation. A l'intérieur de ces grands globes ou roues gazeux, de petits fragments de plus grande densité se concentraient, puis éclataient en milliards de boules gazeuses en condensation.
La contraction conduisait à de violentes collisions des atomes au centre de ces boules. Les températures croissaient tellement que les électrons étaient arrachés des protons dans les atomes d'hydrogène. Les protons, porteurs de charges positives similaires, se repoussent habituellement. Mais après un moment, les températures au centre des boules gazeuses devenaient telles que les protons se heurtaient avec une énergie extraordinaire - une telle énergie que la barrière électrique qui entourait le proton était brisée.
Une fois la pénétration effectuée, les forces nucléaires - qui maintiennent ensemble les éléments constituants du noyau atomique - entraient en jeu. A partir de l'hydrogène, corps le plus simple, l'hélium, qui vient après dans la chaîne de complexité, se formait. Mais dans la synthèse de l'hélium à partir de l'hydrogène, un surplus d'énergie est libéré. Cette énergie, frayant son chemin à travers la boule de gaz, arrivait à la surface et rayonnait dans l'espace.
La boule de gaz s'allumait. La première étoile était née. Et la lumière fut. Les étoiles évoluaient durant des milliards d'années, convertissant lentement l'hydrogène en hélium dans leurs entrailles, transformant en énergie la petite différence de masse, et inondant les cieux de lumière.
A l'époque il n'y avait pas de planètes pour capter cette lumière, ni de formes de vie pour s'émerveiller de l'éclat des cieux. La conversion de l'hydrogène en hélium ne pouvait pas se prolonger indéfiniment. Il arrivait que, dans les entrailles brûlantes des étoiles, où la fournaise avait raison des forces de répulsion électrique, tout l'hydrogène fût consumé. C'était la panne de carburant. Le four ne résistait plus à la pression des couches stellaires ; les astres reprenaient leur processus de contraction, d'effondrement interne, interrompu un milliard d'années auparavant par la mise à feu. Dans la contraction qui s'ensuivait, de plus hautes températures étaient atteintes, si hautes, que les atomes d'hélium - cendres du feu primitif - devenaient utilisables comme carburant astral.
Des réactions nucléaires plus complexes intervenaient au cœur des étoiles - maintenant gonflées et distendues, géantes et rouges. L'hélium se convertissait en carbone, le carbone en oxygène et en magnésium, l'oxygène en néon, le magnésium en silicium, le silicium en soufre, et ainsi s'édifiait la table périodique des éléments, selon les arcanes d'une alchimie titanesque. De vastes et complexes réactions en chaîne construisaient certains noyaux. D'autres noyaux atomiques s'amalgamaient pour former des noyaux beaucoup plus complexes. D'autres encore se fragmentaient ou se combinaient avec des protons pour constituer des noyaux un tout petit peu plus complexes.
Mais, à la surface des géantes rouges, la gravité était faible, tellement les astres s'étaient agrandis. Les couches externes des géantes rouges se dissolvaient lentement dans l'espace interstellaire, l'enrichissant de carbone, d'oxygène, de magnésium, de fer, et de tous les éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium.
Dans certains cas les couches externes disparaissaient lentement, comme les peaux d'un oignon que l'on pèle. Dans d'autres cas une colossale explosion nucléaire ébranlait l'étoile, projetant à grande vitesse dans l'espace interstellaire la plus grande partie de l'enveloppe astrale. Que ce fût par dispersion ou par explosion, la matière stellaire était réinjectée dans le gaz obscur et léger d'où les astres avaient pris naissance.
Et c'est là que prenaient naissance les générations suivantes d'étoiles. A nouveau les amas en condensation commençaient à tourner sur eux-mêmes et à opérer la métamorphose du gaz stellaire en matière astrale. Mais ces étoiles de la seconde et de la troisième génération étaient enrichies en éléments lourds, hérités de leurs ancêtres. Alors, comme les étoiles se formaient, des condensations plus petites apparaissaient à proximité, beaucoup trop petites pour former des brasiers nucléaires et devenir des étoiles.
De petites mottes de matière dense et froide se formaient à partir du nuage en rotation, qui seraient plus tard illuminées par les feux nucléaires qu'elles ne pouvaient pas engendrer seules. Ces caillots modestes donnaient naissance aux planètes : certains, énormes et gazeux, composés principalement d'hydrogène et d'hélium, étaient froids et éloignés de l'étoile mère ; d'autres, plus petits et plus chauds, perdant lentement le gros de leur hydrogène et de leur hélium qui s'évanouissait dans l'espace, donnaient une différente sorte de planète - rocheuse, métallique, au sol dur.
Ces petits débris cosmiques, en se figeant et en s'échauffant, libéraient de petites quantités de gaz riches en hydrogène, emprisonnées en leur sein durant le processus de formation. Certains gaz se condensaient à la surface, formant les premiers océans ; d'autres se maintenaient au-dessus de la surface, formant les premières atmosphères - atmosphères différentes de l'actuelle atmosphère terrestre, composées de méthane, d'ammoniaque, d'hydrogène sulfureux, d'eau et d'hydrogène - un mélange nauséabond et irrespirable pour les humains.
Mais ce n'est pas encore une histoire humaine.
La clarté des étoiles irradiait cette atmosphère. Le Soleil provoquait des orages, éclairs et tonnerre. Des volcans entraient en éruption, la lave brûlante réchauffant l'atmosphère à proximité de la surface. Ces processus brisaient les molécules de l'atmosphère primitive. Mais les fragments se recomposaient en molécules de plus en plus complexes, qui tombaient dans les océans primitifs, où elles entraient en interaction, et se déposaient par hasard dans les argiles : un processus étonnant de rupture, nouvelle synthèse, transformation, un lent mouvement vers des molécules d'une complexité croissante, suivant les lois de la physique et de la chimie. Au bout d'un certain temps, les océans prirent la consistance d'un tiède bouillon.
Parmi les espèces innombrables de molécules organiques complexes qui se formaient et se dissolvaient dans cette soupe, un jour surgit une molécule capable de se recopier elle-même - une molécule qui influençait suffisamment les processus chimiques dans son entourage pour que surgissent d'autres molécules qui lui soient identiques - une molécule qui s'autoreproduisait.
Ça marchait plus ou moins bien. Les copies n'étaient pas parfaites. Mais bientôt elle commença à prendre le pas sur les autres molécules des eaux primitives. Les molécules qui produisaient des copies d'elles-mêmes prenaient le dessus, les autres non. Les premières, à force de se multiplier, devenaient surabondantes. Comme le temps passait, le processus de copie gagnait en exactitude. Certaines molécules étaient transformées en vue de fournir le matériau de la copie. Un atout minime et imperceptible au départ devint bientôt, par l'effet de progression géométrique, le processus dominant dans les océans.
Des systèmes reproducteurs de plus en plus élaborés se firent jour. Les meilleurs systèmes produisaient le plus grand nombre de copies. Les moins bons en produisaient moins. Bientôt, la plupart des molécules s'organisèrent en collectifs moléculaires, en systèmes de duplication. Certes, ces molécules n'éprouvaient pas le moindre désir reproducteur, ou n'agissaient pas en fonction d'une idée préconçue ; simplement, les molécules duplicatrices fabriquaient des copies, et bientôt le visage de la planète s'en trouva transformé. A terme, les mers furent emplies de ces systèmes moléculaires à l'oeuvre : formation, métabolisation, duplication... formation, métabolisation, duplication... formation, métabolisation, mutation, duplication...
Des systèmes élaborés surgirent, des systèmes moléculaires pourvus d'un comportement, se rendant là où le matériau abondait, évitant les systèmes rivaux. La sélection naturelle commença à opérer, sélectionnant les combinaisons moléculaires les plus douées, par hasard, pour la duplication.
Pendant tout ce temps les matériaux étaient produits, principalement sous l'effet du rayonnement, et l'action de la foudre, dus à l'étoile voisine. Les processus nucléaires internes de l'astre conduisaient les processus planétaires, et ceux-ci menaient à la vie, et la nourrissaient.
Comme le matériau commençait à s'épuiser, un nouveau type de système moléculaire surgit, capable de produire du matériau de construction moléculaire en son sein, à partir de l'air, de l'eau, et du rayonnement solaire. Les premiers animaux furent rejoints par les premiers végétaux. Les animaux devinrent des parasites des plantes, eux qui dépendaient jusque-là de la manne stellaire tombant du ciel. Les végétaux transformèrent progressivement la composition de l'atmosphère ; l'hydrogène s'évanouit dans l'espace, l'ammoniaque se transforma en azote, le méthane en gaz carbonique.
Pour la première fois, l'oxygène était produit en quantités importantes dans l'atmosphère - l'oxygène, gaz mortellement dangereux, capable de reconvertir toutes les molécules autoreproductrices en gaz simples comme le gaz carbonique et l'eau.
Mais la vie affronta ce suprême défi : dans certains cas en s'établissant dans des milieux d'où l'oxygène était absent, mais - dans les cas les plus réussis - en évoluant non seulement de façon à ne pas être détruite par l'oxygène, mais aussi de façon à l'utiliser pour accroître l'efficacité de la métabolisation des matériaux nourriciers.
Le sexe et la mort apparurent - processus qui accrurent notablement le taux de la sélection naturelle. Certains organismes acquirent des parties solides, grimpèrent sur le rivage, et survécurent sur la terre ferme. Le rythme de productions de formes de plus en plus complexes s'accéléra. Les espèces volantes firent leur apparition. D'énormes quadrupèdes écumèrent les jungles torrides. De petits animaux virent le jour, naissant vivants, à l'air libre, et non pas dans des réservoirs à coquille dure emplis de répliques du milieu marin primitifs. Ils survécurent à force de vitesse et d'astuce - et, de plus en plus, durent leur savoir moins à la programmation moléculaire qu'aux leçons des parents et à l'expérience.
Durant tout ce temps le climat se modifiait sans cesse. De légères variations dans le débit du rayonnement solaire, le mouvement orbital de la planète, les nuages, les océans et les calottes polaires produisaient des changements climatiques, gommant de la surface de la planète des groupes entiers d'organismes, et provoquant la prolifération exubérante d'autres groupes, jusque-là insignifiants.
Et alors... la Terre se refroidit quelque peu. Les forêts reculèrent. De petits animaux arboricoles descendirent des arbres pour chercher fortune dans les savanes. Ils se redressèrent et prirent l'habitude de se servir d'outils. Ils communiquèrent entre eux en produisant des vibrations dans l'air avec leurs organes de respiration et de manducation. Ils découvrirent que la matière organique pouvait, sous une température suffisante, se combiner avec l'oxygène atmosphérique pour produire le plasma brûlant et stable appelé feu.
L'apprentissage d'après la naissance fut considérablement accéléré par l'interaction sociale. La chasse communautaire se développa, l'écriture fut inventée, les structures politiques évoluèrent, la magie et la science, la religion et la technique firent leur apparition.
Et puis, un jour vint une créature dont le matériau génétique ne différait en rien d'essentiel des systèmes moléculaires autoreproducteurs de n'importe quel autre organisme de sa planète, qu'il appelait la Terre. Mais il était capable de scruter le mystère de ses origines, le chemin étrange et tortueux par lequel il avait surgi du matériau astral.
Il était matière cosmique capable de se penser. Il considérait l'énigme de son avenir problématique. Il s'appelait lui-même l'Homme. Il appartenait au peuple des étoiles. Et il avait la nostalgie des étoiles.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
- Spoiler:
- Mjöllnir a écrit:
Comme un solitaire au milieu de la foule
Comme une bille folle qui, seule, roule
Comme un étranger perdu dans une ville
A sentir que la vie aux alentours file.
Comme un poste radio sur une onde réglé
Où pas un son n'arrive autre que déformé.
Comme un pêcheur avide à sa canne accroché
Attendant, impavide, un poisson à pêcher
Comme un être ici ne pouvant respirer
Les parfums tout autour, aspirés
Dans un récepteur dont il n'est équipé
Ayant ainsi de l'humeur les sens coupés.
Comme dans un scaphandre de l'extérieur isolé
A regarder les faits sans en avoir le son
A recevoir sans cesse ce que l'on dit leçon
Sans pouvoir être vu comme différent, gelé
Par l'immensité ressemblante, aveuglée
Par la croyance qu'elle n'est qu'unicité
De réflexe, de fonctionnement inné, liée
Par une chose qu'elle croit unique en la cité.
Je continue mon erre, presque fou à lier
Entre coups de tonnerre et cri désespéré
A parler de mon être en pleins et déliés
Devant des sourds peut-être, qui ont oublié
Qu'il existe des êtres dont le mode de pensée
Ne peut pas apparaitre comme étant tel le leur.
Générant par différence cette sorte de peur
Et ce désir profond de changer l'avancée
Des pas du solitaire qui a été créé
Comme il l'est, sans pouvoir adopter
Ne serait-ce qu'un moment, même sacré
Une démarche commune, et ainsi s'adapter
Aux communications d'humeurs chargées.
lourd... très lourd...
je ne sais pas ce qui nous manque pour pouvoir réellement dépasser nos barrières. Qu'est ce qui fait qu'on sent tant d edifférences, pourquoi elles nous blessent tant... et ca noue tue avec le temps...
Ce n'est pas des questions où j'attends réellement une réponse basée sur la logique. Parce que quoiqe je fasse 'ai du mal à entrevoir ce qui y achez 'être humain pour ne pas dépasser ses propres bornes.
Le sujet qu'on parlait l'autre jour... Tout le mal être (ou une grande partie), j'ai l'impression qu'il vient du fait de ne pas vouloir srtir de "soi même". On n va comprendre que ceux qui nous ressemble. Pas trop d'éfforts à faire comme ca... et puis ca nous aide aussi à se complaire dans notre situation... ca demande de l'éffort d'aller vers l'autre. Pour voir ce qu'il a vécu, pour voir e quoi son mal être est aussi importante que la notre. (Ici je ne mets pas de quantification aux douleurs des uns et des autres... mais, je pointe du doigt la manière dont l’égoïsme fait partie de l'être humain. Où, on a du mal quelque part , j'ai l'impression, de voir ce qui se passe chez l'autre parce qu'on veut croire que la notre est la pire ou la meilleur des choses. D’où la quantification... )
Qu'est ce qui nous pousse aussi à dire "il a vécu plus de malheur ou il a mieux fait que moi" ? la société, les moules, notre propre égo qui a une part commun à tous ? la différence des personnalité , des perceptions ?
ca me fatigue aussi...
je ne dis pas que ce que je vois est "la" vérité, comme si ce que je voyais et ressentais était réelle. Mais à ma position, et à ma porte quand j'ouvre la porte pour pouvoir aller vers d'autres horizons je sens beaucoup ces phénomènes... Et je me sens déjà à pleurer au pied de la porte...
Je sais que ca ne m'empêche pas , moi, d'essayer de comprendre quand même. J'essaie quand même , me^me si ca me blesse. même si en face ce n'est pas fait... Mais ...la vision est telle que: je veux courir et dés le début je trébuche à cause de ce que je perçois (et non "à cause de ceux que les autres sont" !!!! nuance...). Les jambes cassées dés le début, des os fracassés, j'essaie d'avancer ayant les larmes qui coulent à flot sur les joues. C'est marrant parce que ce n'est même plus déstabilisant de voir le sang qu'on perd, les bouts d'os qui s’entrevoie de mes "déchirures" . Et j'essaie , j'ai l'impression, coûte que coûte ...Je contemple la vue, je subis mes ressentis sur mon entourage, j'essaie d'avoir un raisonnements, de 'observer, de voir l'origine, et pourquoi rien ne se passe pour que l'on ne puisse pas sortir de cette torpeur. Si on faisait chacun un pas... j'en suis sûre que le choses seraient beaucoup plus simples...
- Spoiler:
- je suis consciente que y a trop de "je" dedans , très émotif et un peu mêlé à de la réflexion...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un jour j'ai eu l'image qu'on est comme des pommes sur un arbre, on peut voir les autres de l'extérieur, chaque pomme différente bien sûr, mais on peut aussi voir l'arbre qui nous relie. J'aime bien voir le monde comme ça, considérer ce qui nous relie, car ce qui nous sépare je n'y serais jamais accessible..
Re: L'ère mite âge ...
Il me semble que le doute est pour ceux-là un facteur déstabilisant, alors qu'il est pour moi (pour toi ?) un facteur d'avancée et de progrès. Te rends-tu compte de cette différence, et des oppositions qui en découlent ?
Oui je vois combien c'est difficile pour eux, mais j'y ai toujours vu une marque de lâcheté. J'ai cette vision sans doute à cause de ma famille. Peut-être que ce n'est pas de la lâcheté pour tout le monde, et que pour la plupart, c'est vraiment à cause du fonctionnement différent de leur cerveau... ou autre chose dans ce qu'ils ont appris. Peu importe. Ce sont des moutons, et les moutons suivent ceux qui change le monde (ceux qui pensent différemment) à défaut de les comprendre.
http://zebrascrossing.forumactif.org/t6034-a-ceux-qui-sont-assez-fous-pour-penser-qu-ils-peuvent-changer-le-monde?highlight=fous
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
c'est vrai Siamois... ce que tu dis apporte beaucoup sur le plan "rationnel". On accepte le monde tel qu'il es ..ok... Et on se comporte de cette manière, à essayer d'échanger aller vers l'autre par rapport à ce qui nous relie.
Mais, ce qui me fait mal ce n'est pas la différence....
C'est la non-conscience qu'on a en vue d'ensemble . Ne pas chercher aller plus loin que sa propre porte. S'arrêter là ou notre bulle, le soi même s'arrête.
Je pourrais appliquer ta manière de faire pour ça aussi... A dire que : on est chacun différents. on y peut rien...
Mais encore une fois, si ce qui nous fait mal, ce n'est pas la différence mais chacune des petites lésions qu'on ressent chez l'autre pour l’empêcher d'avancer...
Que puis je en faire ?
il est facile d'accepter les concepts rationnel quand on est logique ou quand on suit le fil de sa pensée. Parce qu'on est assez posé pour ca.
Mais pour les ressenti ? pour tout ce qui ne peut pas être géré ?
on fait quoi ?
et faut le dire aussi...
l’hypersensibilité est difficile à maitriser. Moi j'essaie , d'une manière ou d'une autre à arrêté au bout d'un moment, à bloquer toutes choses qui me nuisent. Mais, mes ressentis sont quand même actives...
en tout cas moi....
j'ai du mal................
Mais, ce qui me fait mal ce n'est pas la différence....
C'est la non-conscience qu'on a en vue d'ensemble . Ne pas chercher aller plus loin que sa propre porte. S'arrêter là ou notre bulle, le soi même s'arrête.
Je pourrais appliquer ta manière de faire pour ça aussi... A dire que : on est chacun différents. on y peut rien...
Mais encore une fois, si ce qui nous fait mal, ce n'est pas la différence mais chacune des petites lésions qu'on ressent chez l'autre pour l’empêcher d'avancer...
Que puis je en faire ?
il est facile d'accepter les concepts rationnel quand on est logique ou quand on suit le fil de sa pensée. Parce qu'on est assez posé pour ca.
Mais pour les ressenti ? pour tout ce qui ne peut pas être géré ?
on fait quoi ?
et faut le dire aussi...
l’hypersensibilité est difficile à maitriser. Moi j'essaie , d'une manière ou d'une autre à arrêté au bout d'un moment, à bloquer toutes choses qui me nuisent. Mais, mes ressentis sont quand même actives...
en tout cas moi....
j'ai du mal................
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Aidez moi svp !
Je n'ai plus le coeur à travailler, je suis tellement écoeurée par la manipulation et la culpabilité que nous font subir ces rois de la finance.
Je lis leur stratégie machiavélique comme dans un livre ouvert
Pourquoi personne d'autre que moi ne s'en rend compte ?
Je ne sais plus quoi faire
Je n'ai plus le coeur à travailler, je suis tellement écoeurée par la manipulation et la culpabilité que nous font subir ces rois de la finance.
Je lis leur stratégie machiavélique comme dans un livre ouvert
Pourquoi personne d'autre que moi ne s'en rend compte ?
Je ne sais plus quoi faire
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
corail, t'es dans la finance et tu te sens mal parce que tu sens leur stratégies machiavéliques etc. et je pense que ca te ait mal non pas parce que ca te touche mais parce que c'est malsain à ton entourage c'est ca ?
TU n'arrives pas à faire en sorte d'arrêter (à ton périmètre) ce qui tourne mal autour de toi ?
ca ne te fait pas de bien de faire, ou pouvoir faire au moins ce que tu peux ? (en te protégeant bien sur....) ?
excuse moi si je suis brute... .... ou si je parais pas très "fine" avec ce que je dis ....
TU n'arrives pas à faire en sorte d'arrêter (à ton périmètre) ce qui tourne mal autour de toi ?
ca ne te fait pas de bien de faire, ou pouvoir faire au moins ce que tu peux ? (en te protégeant bien sur....) ?
excuse moi si je suis brute... .... ou si je parais pas très "fine" avec ce que je dis ....
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@etoile
Oui "les gens de mon entourage" en pâtissent, pire, ils se font arnaqués et je ne peux rien faire.
J'ai honte, honte d'avoir compris et de ne pas pouvoir agir.....
L'impuissance quelle horreur !
Oui "les gens de mon entourage" en pâtissent, pire, ils se font arnaqués et je ne peux rien faire.
J'ai honte, honte d'avoir compris et de ne pas pouvoir agir.....
L'impuissance quelle horreur !
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
tu n'arrives pas du tout à agir ? à rien pouvoir faire ? rien ? je veux dire, pas forcément changer la manière dont ca tourne la dedans, mais de faire en sorte que le maximum de gens puissent se protéger de ce système..non?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je te comprends Corail, en tant qu'informaticien j'ai bossé un peu dans le monde de la bourse et puis de l'assurance vie.
Tout ce que j'ai pu trouver pour arrêter, c'est de faire une rupture conventionnée de contrat de travail l'été dernier.
Tout ce que j'ai pu trouver pour arrêter, c'est de faire une rupture conventionnée de contrat de travail l'été dernier.
Re: L'ère mite âge ...
@etoile_en_etoile
Pour dire les choses d'une autre manière ... je pense effectivement que d'aucuns se concentrent sur leurs douleurs en faisant abstraction que d'autres ont pu subir des blessures équivalentes.
Et aussi que seul l'acceptation du dépassement des siennes peut ouvrir à tolérance, et donc lever le voile sur celles d'autrui.
Il faudrait cependant que le langage qui permet de les communiquer soit exempt de la passion ravageuse couvrant le mal-être, et débarassé de la conviction que cette souffrance est ultime, la plus dure à avaoir jamais été vécue.
c'est souvent le caractère unique et outrancier qui fait pratiquer au rejet (l'emballage), et non pas la véracité sous-entendue, qui elle est bien réelle.
Ainsi, et j'y reviens, dépasser ses souffrances afin de les exposer le plus clairement possible est à mon sens la meilleure des voies.
Pour dire les choses d'une autre manière ... je pense effectivement que d'aucuns se concentrent sur leurs douleurs en faisant abstraction que d'autres ont pu subir des blessures équivalentes.
Et aussi que seul l'acceptation du dépassement des siennes peut ouvrir à tolérance, et donc lever le voile sur celles d'autrui.
Il faudrait cependant que le langage qui permet de les communiquer soit exempt de la passion ravageuse couvrant le mal-être, et débarassé de la conviction que cette souffrance est ultime, la plus dure à avaoir jamais été vécue.
c'est souvent le caractère unique et outrancier qui fait pratiquer au rejet (l'emballage), et non pas la véracité sous-entendue, qui elle est bien réelle.
Ainsi, et j'y reviens, dépasser ses souffrances afin de les exposer le plus clairement possible est à mon sens la meilleure des voies.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@cathoo
J'y voyais aussi une forme de lâcheté auparavant. J'ai même cru y détecter parfois une suprême moquerie, voire du dédain envers moi.
Et puis je me suis efforcé à prendre du recul, à essayer de contempler les différentes facettes du problème.
Alors, j'ai envisagé que ces "autres" puissent avoir les mêmes problèmes que les miens à prendre des décisions, tout en possédant moins de données que je n'en possédait moi-même. Et je me suis figuré la puissance du doute qu'ils pouvaient éprouver.
Tu vois ... notre faculté à procrastiner et à ne pas avancer ... pourrait aussi paraitre moutonnier si nous nous regardions avec acuité, n'est-ce pas ?
J'ai envie de te dire ceci :
Il semblerait que nous soyons génétiquement différents ... alors ces "autres" le sont aussi n'est-ce pas ? Comment pouvoir alors leur reprocher d'être les moutons alors qu'ils n'ont pas plus de prise que nous sur leur propres facultés ?
Bien à toi.
J'y voyais aussi une forme de lâcheté auparavant. J'ai même cru y détecter parfois une suprême moquerie, voire du dédain envers moi.
Et puis je me suis efforcé à prendre du recul, à essayer de contempler les différentes facettes du problème.
Alors, j'ai envisagé que ces "autres" puissent avoir les mêmes problèmes que les miens à prendre des décisions, tout en possédant moins de données que je n'en possédait moi-même. Et je me suis figuré la puissance du doute qu'ils pouvaient éprouver.
Tu vois ... notre faculté à procrastiner et à ne pas avancer ... pourrait aussi paraitre moutonnier si nous nous regardions avec acuité, n'est-ce pas ?
J'ai envie de te dire ceci :
Il semblerait que nous soyons génétiquement différents ... alors ces "autres" le sont aussi n'est-ce pas ? Comment pouvoir alors leur reprocher d'être les moutons alors qu'ils n'ont pas plus de prise que nous sur leur propres facultés ?
Bien à toi.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@corail11
Le te conseille la lecture des deux livres suivants :
"Le capitalisme du désastre" de Naomi Klein
"Le triomphe de la cupidité" de Joseph Stiglitz
ces deux ouvrages démontent les mécanismes que tu dénonces, mécanismes basés sur les travaux de Milton Friedman.
Comment agir à mon sens ? Expliquer ces mécanismes autour de soi en s'aidant des exemples tirés de ces livres. Favoriser les productions locales. Ne pas placer son argent sur des comptes à terme.
Agir sur le terrain local en offrant des services de conseil financier au travers d'associations de consommateurs.
Nous devons nous réapproprier notre citoyenneté, et ne pas oublier que ceux qui ont le pouvoir qu'ils possèdent ... ils ne l'ont que parce qu'on leur laisse. Et comprendre également que la cession des pouvoir régaliens de l'état à des organismes privés ressemble à une trahison du peuple par ses gouvernants.
Le te conseille la lecture des deux livres suivants :
"Le capitalisme du désastre" de Naomi Klein
"Le triomphe de la cupidité" de Joseph Stiglitz
ces deux ouvrages démontent les mécanismes que tu dénonces, mécanismes basés sur les travaux de Milton Friedman.
Comment agir à mon sens ? Expliquer ces mécanismes autour de soi en s'aidant des exemples tirés de ces livres. Favoriser les productions locales. Ne pas placer son argent sur des comptes à terme.
Agir sur le terrain local en offrant des services de conseil financier au travers d'associations de consommateurs.
Nous devons nous réapproprier notre citoyenneté, et ne pas oublier que ceux qui ont le pouvoir qu'ils possèdent ... ils ne l'ont que parce qu'on leur laisse. Et comprendre également que la cession des pouvoir régaliens de l'état à des organismes privés ressemble à une trahison du peuple par ses gouvernants.
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 2 Mai 2012 - 23:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Merci à tous de l'intérêt que vous m'avez portée (je ne suis pas dans la finance)
mais nos actionnaires sont depuis un an des fonds de placements américains
@etoile
j'ai agi autant que je pouvais mais je ne peux pas prendre la responsabilité de déstabiliser en informant au risque de faire perdre des emplois
@siamois
je comprends ta décision et je vais peut-être suivre la même démarche, je n'ai pas encore pris de décision mais j'y pense
@mjö
"Nous devons nous réapproprier notre citoyenneté, et ne pas oublier que ceux qui ont le pouvoir qu'ils possèdent ... il ne l'ont que parce qu'on leur laisse"
C'est bien ce qui m'inquiète
On leur laisse, voilà le big problème
mais nos actionnaires sont depuis un an des fonds de placements américains
@etoile
j'ai agi autant que je pouvais mais je ne peux pas prendre la responsabilité de déstabiliser en informant au risque de faire perdre des emplois
@siamois
je comprends ta décision et je vais peut-être suivre la même démarche, je n'ai pas encore pris de décision mais j'y pense
@mjö
"Nous devons nous réapproprier notre citoyenneté, et ne pas oublier que ceux qui ont le pouvoir qu'ils possèdent ... il ne l'ont que parce qu'on leur laisse"
C'est bien ce qui m'inquiète
On leur laisse, voilà le big problème
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
Il semblerait que nous soyons génétiquement différents ... alors ces "autres" le sont aussi n'est-ce pas ? Comment pouvoir alors leur reprocher d'être les moutons alors qu'ils n'ont pas plus de prise que nous sur leur propres facultés ?
Parce que pour avoir plus de prise sur nos facultés il faudrait peut-être se compléter?
Ça me fait penser à ma mére quand ma soeur et moi étions en chicane. "Tu as ta vérité et elle a sa vérité. Maintenant accordez-vous!" Ben voyons. Faisons semblant d'ignorer nos différences et on s'entendra (s’acceptera) mieux comme ça.
Je ne vois pas l'acceptation de l'autre comme ça. La compréhension sur l'échange, il faut que les deux parties le veuilles pour ça. J'en veux à ceux qui ne veulent pas. Heureusement, plusieurs gens normaux veulent bien. Et c'est réciproque: je veux les comprendre sans vouloir les changer totalement, je veux qu'ils me comprennent et qu'ils m'aident à m'adapter à eux tout en restant moi-même, les normaux et les zèbres se complètent merveilleusement bien... à condition que les deux fassent leur part pour se comprendre mutuellement.
Parfois j'ai l'impression que c'est une utopie. Pourtant Sherlock Holmes et John Watson ont fini par s'entendre et faire une bonne équipe, eux... (même si le livre laisse entendre que l'un fait tout et l'autre ne fait que suivre, ce dont je ne suis pas d'accord: le surdoué avait besoin de quelqu'un de fiable et fort et intègre et qui avait de forte compétence pour lui sauver la vie quelques fois dans le livres, et aussi pour aider le surdoué à réfléchir.) Mettons que je mets à la place de Holmes, quand est-ce que je vais trouver mon Watson? La vie répondra à cette question.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
cathoo a écrit:Je ne vois pas l'acceptation de l'autre comme ça. La compréhension sur l'échange, il faut que les deux parties le veuilles pour ça. J'en veux à ceux qui ne veulent pas. Heureusement, plusieurs gens normaux veulent bien. Et c'est réciproque: je veux les comprendre sans vouloir les changer totalement, je veux qu'ils me comprennent et qu'ils m'aident à m'adapter à eux tout en restant moi-même, les normaux et les zèbres se complètent merveilleusement bien... à condition que les deux fassent leur part pour se comprendre mutuellement.
Ouaip ... et c'est rare ... parce que l'envie, la jalousie et l'esprit borné faussent tout le jeu ...
cathoo a écrit:Mettons que je mets à la place de Holmes, quand est-ce que je vais trouver mon Watson?
J'ai la même question. Mais vu mon âge, je ne crois plus trop à cette possibilité.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Voilà un peu comme je vois l'humanité. Un ombre (le coté interne de l'être), debout sur sa forme visible (observable et interprétable par les autres).
Chacune des pièces à son importance dans le tout. Une pièce du fond à droite ne peut sans doute pas se "relier" à une pièce du centre ... en tout cas pas directement.
Cependant ... la plupart des êtres humains dénient chez l'autre ces creux et bosses qui font l'individu, la spécificité. Gommer cela revient à enlever de la surface de contact entre les pièces avoisinantes, et donc introduire un relâchement dans la structure entière.
Essayons donc de transformer chacune de ces pièces en cercle. Voyons ainsi combien de surface on perd. Voyons encore comme le puzzle peut être complété et quelle signification on pourra apporter à des pièces strictement identiques ...
Je vous laisse continuer le parallèle de vous même ...
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 4 Mai 2012 - 19:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Il y a l'image de l'orchestre qui est pas mal aussi. Mais quand chacun veut jouer son morceau, ou pire s'amuse à détruire les autres, que peut-on faire ?
Dernière édition par siamois93 le Jeu 3 Mai 2012 - 3:48, édité 1 fois
Re: L'ère mite âge ...
Bah c est la a mon avis que l'on voit la faculté en nous à s'adapter aux autres, à communiquer, à respecter soi et l'autre , à définir ses impératifs aussi ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Accès libre à 753.219 documents sur la physique, les mathématiques, l'informatique, la biologie, la finance et les statistiques (fourni par l'université de Cornell (site en anglais))
http://arxiv.org/
- "Workaholic in transit":
- En train de me coltiner avec des fournisseurs Telco et des outils de datawarehousing ... j'ai pris une pause pour vous indiquer un site qui m'apporte plein des compléments et d'outils dans mon métier et qui pourrait être de quelconque utilité pour vous
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je te donne ces vers... (Charles Baudelaire]
Je te donne ces vers afin que si mon nom
Aborde heureusement aux époques lointaines,
Et fait rêver un soir les cervelles humaines,
Vaisseau favorisé par un grand aquilon,
Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,
Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon,
Et par un fraternel et mystique chaînon
Reste comme pendue à mes rimes hautaines ;
Etre maudit à qui, de l'abîme profond
Jusqu'au plus haut du ciel, rien, hors moi, ne répond !
- Ô toi qui, comme une ombre à la trace éphémère,
Foules d'un pied léger et d'un regard serein
Les stupides mortels qui t'ont jugée amère,
Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain !
Je te donne ces vers afin que si mon nom
Aborde heureusement aux époques lointaines,
Et fait rêver un soir les cervelles humaines,
Vaisseau favorisé par un grand aquilon,
Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,
Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon,
Et par un fraternel et mystique chaînon
Reste comme pendue à mes rimes hautaines ;
Etre maudit à qui, de l'abîme profond
Jusqu'au plus haut du ciel, rien, hors moi, ne répond !
- Ô toi qui, comme une ombre à la trace éphémère,
Foules d'un pied léger et d'un regard serein
Les stupides mortels qui t'ont jugée amère,
Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain !
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je sors d'une soirée très agréable, durant laquelle j'ai pu partager des ressentis profonds.
Ressentis sur la présence que nous percevons être la notre au sein de ce monde, sur la pertinence des expériences que nous affrontons, sur la sensation du manque d'accomplissement que nous ressentons, sur un espèce de sacrifice que nous semblons assumer par rapport à d'autres.
Ce qui se dégage, c'est tout d'abord une impossibilité à déduire quelque regard objectif que ce soit de notre propre apport au monde (devrais-je dire valorisation (mot qui est à mon sens bien trop teinté de consumérisme ..)). Ensuite à absorber et faire sien le regard (compliment ou soutien) que des êtres proches nous apportent.
Par la suite viennent les questionnements à la fois sur la véracité de ce qui nous est déclaré, et sur l'impression de facilité que nous avons à appréhender et résoudre les entrelacs d'actions qui nous sont proposés. La justification de notre possibilité à traiter avec pertinence ces données nous échappe
Il semble quelque part que des références de positionnement nous manquent, et cela en nombre suffisant pour avoir une empreinte qui soit durable.
Serait-ce à dire que cela frise le manque de croyance en soi ? Et si oui, quelle est la raison de cette absence ? Remonterait-elle à l'enfance, ou bien nous manquerait-il un "composant perceptif", cette absence provoquant un vide impossible à combler ?
Ou bien encore aurions nous en interne ce "combat" victime/bourreau/sauveur ? Les avancées en neurosciences, rapidement résumées, révèlent que notre cerveau aurait trois sous-composants :
S'il s'avère que le cortex frontal, par ses déductions, amène à une opposition de résultat par rapport au mécanisme automatique généré par le limbique, la tension produite active un des axes de "défense" dans le cerveau reptilien, cause principale du "mal-être" constaté.
Ce qui recroise, mais en interne et purement en interne, le "combat" cité plus haut.
Ainsi, tout me porte à croire que ce mécanisme tend un voile sur la "réalité" intrinsèque qui est la notre, et que notre expression est quelque peu faussée en cet état. Perception qui est reçue par l'autre (lui-même porteur du même procédé, bien que situé à une échelle forcément différente et peu formalisable).
Bon ... je vais m'arrêter là pour l'instant. la suite au prochain numéro
Ressentis sur la présence que nous percevons être la notre au sein de ce monde, sur la pertinence des expériences que nous affrontons, sur la sensation du manque d'accomplissement que nous ressentons, sur un espèce de sacrifice que nous semblons assumer par rapport à d'autres.
Ce qui se dégage, c'est tout d'abord une impossibilité à déduire quelque regard objectif que ce soit de notre propre apport au monde (devrais-je dire valorisation (mot qui est à mon sens bien trop teinté de consumérisme ..)). Ensuite à absorber et faire sien le regard (compliment ou soutien) que des êtres proches nous apportent.
Par la suite viennent les questionnements à la fois sur la véracité de ce qui nous est déclaré, et sur l'impression de facilité que nous avons à appréhender et résoudre les entrelacs d'actions qui nous sont proposés. La justification de notre possibilité à traiter avec pertinence ces données nous échappe
Il semble quelque part que des références de positionnement nous manquent, et cela en nombre suffisant pour avoir une empreinte qui soit durable.
Serait-ce à dire que cela frise le manque de croyance en soi ? Et si oui, quelle est la raison de cette absence ? Remonterait-elle à l'enfance, ou bien nous manquerait-il un "composant perceptif", cette absence provoquant un vide impossible à combler ?
Ou bien encore aurions nous en interne ce "combat" victime/bourreau/sauveur ? Les avancées en neurosciences, rapidement résumées, révèlent que notre cerveau aurait trois sous-composants :
- Le cerveau reptilien qui gère fuite, combat ou stase
- Le limbique qui est imprégné de réflexes acquis lors de nos 7 premières années et qui résulte des données que nous avons apprises de notre entourage (et qui porte les émotions)
- Le cortex frontal qui est logique, espace de la déduction et de la création
S'il s'avère que le cortex frontal, par ses déductions, amène à une opposition de résultat par rapport au mécanisme automatique généré par le limbique, la tension produite active un des axes de "défense" dans le cerveau reptilien, cause principale du "mal-être" constaté.
Ce qui recroise, mais en interne et purement en interne, le "combat" cité plus haut.
Ainsi, tout me porte à croire que ce mécanisme tend un voile sur la "réalité" intrinsèque qui est la notre, et que notre expression est quelque peu faussée en cet état. Perception qui est reçue par l'autre (lui-même porteur du même procédé, bien que situé à une échelle forcément différente et peu formalisable).
Bon ... je vais m'arrêter là pour l'instant. la suite au prochain numéro
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 4 Mai 2012 - 18:48, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
.
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Heureusement pour nous, le cerveau est plastique et rien n'est acquis définitivement, même au niveau du système limbique. Tension et mal-être ne sont pas une fatalité. Bonne journée.
Nanana- Messages : 1979
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Localisation : bxl, ici et maintenant
Re: L'ère mite âge ...
J'adore cette comparaison. Y a de quoi se battre contre soi-même! lol
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Elle m'interpelle aussi cathoo. C'est vrai qu'elle donne du grain à moudre (purée ... quand on entend dire que notre principal ennemi est en nous ... faut croire que le terme de "sagesse populaire" n'est pas si galvaudé que ça !
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 5 Mai 2012 - 10:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
North Atlantic Tracks NAT a écrit:Heureusement pour nous, le cerveau est plastique et rien n'est acquis définitivement, même au niveau du système limbique. Tension et mal-être ne sont pas une fatalité. Bonne journée.
Peut-être ... cependant il ne faut pas oublier des paramètres comme le syndrome d'Asperger ou des traits de caractère s'en rapprochant.
Bonne journée également.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Reprenons.
Si je me projette dans la parallèle victime/bourreau/sauveur, et que je tiens en compte la plasticité neuronale dont parle North Atlantic Tracks NAT, il semble possible (comme le précise Jacques Fradin dans son ouvrage "L'intelligence du stress") d'en quelque sorte "reprogrammer" le limbique en utilisant la logique du cortex pré-frontal.
Le but étant en somme de dénouer le conflit qui oppose les éléments nocifs appris dans l'enfance par les expériences ou la nocivité parentale des éléments rationnels affichés par le cortex préfrontal lors des réussites acquises par nos propres efforts dans des situations à forte similarité.
Le problème principal, suivant les résultats d'études en neurosciences, est le suivant :
Interviennent alors deux paramètres importants qu'il faudrait apprendre à gérer :
Ainsi, le bourreau disparait du "cercle de jeu", et la victime par la même occasion n'est-ce pas ? Ensuite l'intégration peut se faire en profitant de l'enrichissement apporté par toute expérience acquise au fil de l'eau.
Voili, voilou (pour le moment )
Si je me projette dans la parallèle victime/bourreau/sauveur, et que je tiens en compte la plasticité neuronale dont parle North Atlantic Tracks NAT, il semble possible (comme le précise Jacques Fradin dans son ouvrage "L'intelligence du stress") d'en quelque sorte "reprogrammer" le limbique en utilisant la logique du cortex pré-frontal.
Le but étant en somme de dénouer le conflit qui oppose les éléments nocifs appris dans l'enfance par les expériences ou la nocivité parentale des éléments rationnels affichés par le cortex préfrontal lors des réussites acquises par nos propres efforts dans des situations à forte similarité.
Le problème principal, suivant les résultats d'études en neurosciences, est le suivant :
- Le limbique est le "siège" des émotions et, par sa conception, est beaucoup plus rapide que le préfrontal dans l'émission des stimuli réactifs.
- Le cortex préfrontal est quant à lui dénué d'émotion, et plus lent car devant extrapoler à partir de nouveaux paramètres pour produire une solution.
Interviennent alors deux paramètres importants qu'il faudrait apprendre à gérer :
- La patience (donc accepter de ne pas manifester sur le champ la résultante des stimuli du limbique)
- Le processus de "réorganisation" du limbique confronté à la "réalité" de l'action résultante au "travail" du cortex préfrontal.
Ainsi, le bourreau disparait du "cercle de jeu", et la victime par la même occasion n'est-ce pas ? Ensuite l'intégration peut se faire en profitant de l'enrichissement apporté par toute expérience acquise au fil de l'eau.
Voili, voilou (pour le moment )
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 4 Mai 2012 - 22:14, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
il ne faut pas oublier des paramètres comme le syndrome d'Asperger ou des traits de caractère s'en rapprochant
Alors là, je peux te garantir que s'il y a bien qq'un qui ne les oublie pas, c'est moi.
Concernant la "reprogrammation", c'est au niveau de la signification que l'on donne (ou pas, justement) aux émotions que ça se joue, selon moi.
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
Age : 55
Localisation : bxl, ici et maintenant
Re: L'ère mite âge ...
North Atlantic Tracks NAT a écrit:Alors là, je peux te garantir que s'il y a bien qq'un qui ne les oublie pas, c'est moi.
Ah ? Tu peux m'expliquer ?
Concernant la "reprogrammation", c'est au niveau de la signification que l'on donne (ou pas, justement) aux émotions que ça se joue, selon moi.
Je le pense aussi. je me dis que ce sont les émotions qui m'ont fait croire que ce que l'on disait de moi était vrai. Maintenant, je ne tiens plus compte de ces émotions et ne me base que sur ma logique. Cela est d'un effet fantastique pour ma progression
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir, je pense au contraire que se couper de ses émotions est la meilleure façon d'avoir à se battre contre soi-même en une lutte sans fin et extrêmement destructrice pour soi comme pour les autres. Quand je dis qu'il faut travailller sur leur signification, c'est tout l'inverse dont je parle : laisser les émotions s'exprimer sans leur attribuer ce sens enfoui et perverti par un vécu trop lourd. Le danger ce ne sont pas les émotions elles-mêmes, c'est ce qu'on en fait ou ce qu'on leur fait dire.
Quant à la question des comportements de type autistique, je ne vais pas te faire un dessin... Disons simplement que j'ai appris bcp mais que c'était loin d'être gagné au départ.
Quant à la question des comportements de type autistique, je ne vais pas te faire un dessin... Disons simplement que j'ai appris bcp mais que c'était loin d'être gagné au départ.
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
Age : 55
Localisation : bxl, ici et maintenant
Re: L'ère mite âge ...
North Atlantic Tracks NAT a écrit:Mjöllnir, je pense au contraire que se couper de ses émotions est la meilleure façon d'avoir à se battre contre soi-même en une lutte sans fin et extrêmement destructrice pour soi comme pour les autres.
Je ne crois pas que cela soit une lutte sans fin. Je me suis aperçu qu'en liant des émotions non pas à des êtres mais à des valeurs intangibles je me retrouvais bien mieux. Et quant à la destruction des autres par un comportement similaire ... il y a une parade : Ne pas s'y s'attacher et ne pas les laisser s'attacher. Si ces derniers respectent mon envie d'autonomie et de détachement, c'est bien. S'ils veulent plus, c'est à eux, comme tu le dis ici ...
Le danger ce ne sont pas les émotions elles-mêmes, c'est ce qu'on en fait ou ce qu'on leur fait dire.
... de gérer ce qu'ils en font ou leur font dire.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
En lisant de ci de là les fils des uns et des autres, il me semble apercevoir une lancinante question qui revient, sous-jacente : "Qui suis-je et de quoi suis-je en possession ?"
En périphérie de celle-ci s'agglomèrent d'autres interrogations ...
Je sais que je porte aussi part de ces questions. Avoir cela en conscience permet de me distancier, d'éviter de les "opposer" à l'autre.
Ainsi mon impression fut-elle au premier abord (en pratiquant comme je le fais) de manifester la plus grande tolérance possible (ne pensant ni ne voulant teinter en rien mon retour) en ne présentant que mon ressenti et ma vue.
Qu'en ai-je en retour ? (Cette question est générique à chaque être ici) :
Alors se dessine en mon esprit le schème suivant :
Comment présenterai-je ce qu'il me semble en déduire ? ce qu'il me semble être une voie de réponse ? ... à l'aide de l'image ci-dessous :
??? ... mais oui ... un toit !
Les deux êtres ici représentés (chaque versant du toit en est un) sont en déséquilibre. Le fait même de "s'appuyer" l'un sur l'autre (forces contraires en première analyse) font que le toit lui même (composant résultant de cette association) tient debout.
Est-ce que cela enlève de la substance à l'un et à l'autre ? Est-ce que ces "faiblesses" (déséquilibre puisque inclinaison) ôtent de la valeur à l'ensemble ?
La pente plus ou moins forte du toit, dans la réalité architecturale, tient à l'adaptation de la structure globale à son environnement ... est-elle pour autant "nocive" ?
Allez, je vous laisse pour le moment ... c'est pas avec le boulot qui m'attend qu'il faut que je fasse disjoncter le peu de neurones qu'il me reste
En périphérie de celle-ci s'agglomèrent d'autres interrogations ...
- Je ne retrouve pas mes "valeurs", pourquoi ?
- Les autres ont souvent tort, comment ne s'en aperçoivent-ils pas ?
- Je suis incompris(e), quelle en est donc la raison et à quoi est-ce que je sers en finalité ?
- Dois-je faire changer les choses ... parfois par la force ... Ou pas ?
- Comment faire pour présenter au mieux ce dont je suis porteur ?
Je sais que je porte aussi part de ces questions. Avoir cela en conscience permet de me distancier, d'éviter de les "opposer" à l'autre.
Ainsi mon impression fut-elle au premier abord (en pratiquant comme je le fais) de manifester la plus grande tolérance possible (ne pensant ni ne voulant teinter en rien mon retour) en ne présentant que mon ressenti et ma vue.
Qu'en ai-je en retour ? (Cette question est générique à chaque être ici) :
- Du silence (que je n'interprête plus comme ignorance ni dédain)
- Un climat plus serein quand la discussion s'établit
- Une plus grande acceptation que le chemin à faire est interne à l'être
- La perception du doute qui fut le mien "on me répond, mais on ne me dit pas ce que j'apporte clairement et ça me blesse" (manque de confiance en moi et recherche de mon existence dans les yeux de l'autre)
- Dualité du ressenti de la liberté : La liberté d'être et de s'exprimer est liée au retour de l'autre au lieu d'exister en tant que telle, ce qui devrait être le symbole même de l'individualisation.
Alors se dessine en mon esprit le schème suivant :
- Le grand vide ontologique de l’existence semble produire l'émergence consciente de l'impossibilité à avoir une certitude globale
- Le ressenti persistant et "fondé" d'un être sur des points précis fait que ce dernier cherche cette solidité chez d'autres - là où ces autres ont fait un travail qui lui semble impossible à effectuer.
- Le "mouvement" de chacun, lié à son rythme de "croissance", à sa faculté d'abstraction, à son pouvoir de "recul", à ses attentes plus ou moins fortes, génère des frictions qui s'exaspèrent par instant.
Comment présenterai-je ce qu'il me semble en déduire ? ce qu'il me semble être une voie de réponse ? ... à l'aide de l'image ci-dessous :
??? ... mais oui ... un toit !
Les deux êtres ici représentés (chaque versant du toit en est un) sont en déséquilibre. Le fait même de "s'appuyer" l'un sur l'autre (forces contraires en première analyse) font que le toit lui même (composant résultant de cette association) tient debout.
Est-ce que cela enlève de la substance à l'un et à l'autre ? Est-ce que ces "faiblesses" (déséquilibre puisque inclinaison) ôtent de la valeur à l'ensemble ?
La pente plus ou moins forte du toit, dans la réalité architecturale, tient à l'adaptation de la structure globale à son environnement ... est-elle pour autant "nocive" ?
Allez, je vous laisse pour le moment ... c'est pas avec le boulot qui m'attend qu'il faut que je fasse disjoncter le peu de neurones qu'il me reste
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
It's my direction, it's my proposal
It's so hard, it's leading me astray
My obsession, it's my creation
You'll undertand, it's not important now
All I need it's co-ordination
I can't imagine, my destination
My intention, ask my opinion
But no excuse, my feelings stil remain
My feelings still remain
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
If love was a word, I dont understand.
The simplest sound, With four letters.
Whatever it was, Im over it now.
With every day, It gets better.
(Refrain) : Are you loving pain, loving the pain?
And with everyday, everyday
I try to move on.
Whatever it was,
Whatever it was,
Theres nothing now.
You changed.
New Age.
Im walking away, From everything I had.
I need a room with new colours.
There was a time,
When I didnt mind living the life of others.
(Refrain) : Are you loving pain, loving the pain?
And with everyday, everyday
I try to move on.
Whatever it was,
Whatever it was,
Theres nothing now.
You changed.
New Age.
So much fire that it burned my wings.
Her heat was amazing.
Now Im dreaming of the simple things.
Old ways, erased.
If love was a word,
I dont understand.
The simplest sound,
With four letters.
(Refrain) : Are you loving pain, loving the pain?
And with everyday, everyday
I try to move on.
Whatever it was,
Whatever it was,
Theres nothing now.
You changed.
New Age
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Chercher au loin, à dépasser
Les êtres, les ages, les repères.
Chercher autre chose que l'ordinaire
Qui à mesure fait trépasser
Les idéaux dans la colère.
Laisser son cœur loin s'envoler
Au delà des images délétères
Du présent à l'air compassé.
Ne plus se lier au terre-à-terre
Aux âmes par les égos pressés
Rester bien, plutôt solitaire
Et aux grandes valeurs se lier.
J'aime à croire aux fondamentaux
Qui laissent une personne altière
Plutôt qu'aux êtres en soubresauts
Qui leur image par la guerre
Entretiennent comme des sots.
Les êtres, les ages, les repères.
Chercher autre chose que l'ordinaire
Qui à mesure fait trépasser
Les idéaux dans la colère.
Laisser son cœur loin s'envoler
Au delà des images délétères
Du présent à l'air compassé.
Ne plus se lier au terre-à-terre
Aux âmes par les égos pressés
Rester bien, plutôt solitaire
Et aux grandes valeurs se lier.
J'aime à croire aux fondamentaux
Qui laissent une personne altière
Plutôt qu'aux êtres en soubresauts
Qui leur image par la guerre
Entretiennent comme des sots.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Baby, you've been going so crazy,
Lately nothing seems to be going right.
So low, why do you have to get so low?
You're so...
You've been waiting in the sun too long.
(Chorus)
But if you sing, sing, sing, sing, sing, sing,
For the love you bring won't mean a thing,
Unless you sing, sing, sing, sing.
Colder, crying over your shoulder,
Hold her, tell her everything's gonna be fine.
Surely, you've been going too hurley,
Hurley 'cos no-one's gonna be stopped.
Na na na na...
(Chorus)
But if you sing, sing, sing, sing sing, sing.
For the love you bring won't mean a thing.
Unless you sing, sing, sing, sing, sing, sing,
Uhhh...Ahh ahh..uhhh...
Baby, there's something going on today,
But I say nothing, nothing, nothing,
Nothing, nothing, nothing, nothing...(fades out)
(Chorus)
But if you sing, sing, sing, sing, sing, sing,
For the love you bring won't mean a thing,
Unless you sing, sing, sing, sing.
Ohh baby sing, sing, sing, sing, sing, sing,
For the love you bring won't mean a thing,
Unless you sing, sing, sing, sing.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un site américain proposant une liste impressionnante de cours en ligne
http://www.academicearth.org/
Des cours gratuits de l'université de Carnegie Mellon
https://oli.web.cmu.edu/openlearning/forstudents/freecourses
Des cours en ligne en provenance des plus prestigieuses universités américaines
http://www.udemy.com/academic-courses
Cours en ligne de l'université de Yale
http://oyc.yale.edu/
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Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un peu d'humour à la sauce informatique ?
- "Un micro-ordinateur est féminin ou masculin ?":
Réponse d'un informaticien :
Un micro-ordinateur est de sexe féminin pour les 5 raisons suivantes :
* A l'exception de son concepteur, personne ne comprend sa logique interne.
* Avant de faire impression, il doit être aperçu.
* Les menus qu'il affiche sont copieux mais beaucoup d'options sont indisponibles.
* La moindre erreur est stockée en mémoire pour être ressortie au moment le plus inopportun.
* Vous découvrez vite qu'il coûte un budget énorme en accessoires et en maintenance.
Réponse d'une informaticienne :
Un micro-ordinateur est de sexe masculin pour les 5 raisons suivantes :
* Pour capter son attention, il faut d'abord l'allumer.
* Il contient plein d'informations mais il est sans imagination.
* Il est incapable de vider la poubelle sans injonction de votre part.
* Il est supposé vous aider, mais la plupart du temps c'est lui qui constitue le problème.
* Vous réalisez vite que si vous aviez attendu plus longtemps avant de l'acquérir, vous auriez eu un modèle plus performant !
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
A propos de la perception du temps
Les sociétés occidentales ont tendance à considérer que l’utilisation efficace du temps est un gage de réussite. Ainsi, un projet non réalisé dans le temps imparti est considéré comme une perte d’argent et peut parfois ternir la réputation d’une entreprise. Certaines cultures, comme en Inde ou en Chine par exemple, ont une conception différente du temps, favorisant la multitude des tâches et le foisonnement des relations entre individus.
L’anthropologue américain et spécialiste de l’interculturel, Edward T Hall, distingue deux rapports au temps, le temps monochronique et le temps polychronique. Pour les cultures monochroniques (l’Allemagne par exemple), le temps est planifié et compartimenté, les individus accomplissant une seule tâche à la fois ; pour eux, toute perte de temps peut ainsi être évitée. Au sein des cultures polychroniques (l’Inde par exemple), le temps est considéré comme flexible et malléable. Les individus s’engagent dans plusieurs événements, situations ou relations en même temps ; le temps n’est pas un élément concret, il s’adapte aux situations.
Deux références intéressantes ayant trait à la psychologie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Perception_du_temps
http://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_sur_les_donn%C3%A9es_imm%C3%A9diates_de_la_conscience
Et un article qui apporte une vue plus globale :
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3651
Les sociétés occidentales ont tendance à considérer que l’utilisation efficace du temps est un gage de réussite. Ainsi, un projet non réalisé dans le temps imparti est considéré comme une perte d’argent et peut parfois ternir la réputation d’une entreprise. Certaines cultures, comme en Inde ou en Chine par exemple, ont une conception différente du temps, favorisant la multitude des tâches et le foisonnement des relations entre individus.
L’anthropologue américain et spécialiste de l’interculturel, Edward T Hall, distingue deux rapports au temps, le temps monochronique et le temps polychronique. Pour les cultures monochroniques (l’Allemagne par exemple), le temps est planifié et compartimenté, les individus accomplissant une seule tâche à la fois ; pour eux, toute perte de temps peut ainsi être évitée. Au sein des cultures polychroniques (l’Inde par exemple), le temps est considéré comme flexible et malléable. Les individus s’engagent dans plusieurs événements, situations ou relations en même temps ; le temps n’est pas un élément concret, il s’adapte aux situations.
Deux références intéressantes ayant trait à la psychologie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Perception_du_temps
http://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_sur_les_donn%C3%A9es_imm%C3%A9diates_de_la_conscience
Et un article qui apporte une vue plus globale :
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3651
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
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Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bon ... puisqu'on est dans l'humour, autant qu'il soit noir ...
- "Qu'est-ce qui est tout noir et qui fait boum, boum, boum ?:
- Une nonne dans un champ de mines.
- "Le club des bikers":
- C'est un gringalet qui voudrait bien faire partie du club des Bikers...
Bon, il est un peu minus, il a une toute petite ... heu... une toute petite voix, mais il a une belle Harley. Alors il demande à s'inscrire. Le chef des Bikers, un gros monstre tatoué, velu, chevelu, pieds nus, lui dit comme ça :
- Pas de problème, gars, t'as trois épreuves à passer. Pas dur.
Une, tu bois 20 bières. Deux, tu vois le Pitbull, là, sous le bar ? Tu lui retires l'aphte qu'il a dans la gueule. Trois, tu vois la grand mère, sur son banc ? Tu la violes 10 fois.
- Ah, ben ouais, ben j'y vais !
Bon, le type boit 10 bières, 15, 16, c'est pas facile, 17... Finalement les 20 bières y passent.
Alors il va sous le comptoir, et on entend un gros bruit de lutte entre le gringalet et le Pitbull qui hurle. Énorme. Ça dure.
Et le type ressort, abîmé, ébouriffé, et il demande :
- Bon, elle est où, c'te vieille, que je lui retire son aphte ?
Invité- Invité
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