L'ère mite âge ...

Bon anniversaire

Bon anniversaire, FX.

Prends ton temps, mets tes choses en place. Et repasse quand tu veux.

Cumpleaños feliz Mjöllnir et bonne route à toi !

Bon anniversaire monsieur Mjöllnir!

Qu'à l'occasion de ton anniversaire, il me soit donné de te souhaiter bonne route.
Je ne peux qu'être heureux puisque ton choix est une construction mais aussi être attristé de ta décision qui crée une absence dans mon petit univers égoïste.

Amicalement

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Bon anniversaire!

Oui je sais je suis en retard, pas faute d'avoir pensé à toi hier, mais jamais assez près d'un ordi pour pouvoir te faire un :

JOYEUX ANNIVERSAIRE

Gros bisous mon grand

Tes mots sont touchants.
Ils illustrent à mes yeux ce que ZC peut (devrait ?) être pour chacun.
Zébras Crossing. Ce qui permet de passer d'un endroit à l'autre.
L'un où la zebritude est inconnue, l'exploration de ses zébrures puis l'atteinte de l'autre côté, d'une autre rive d'un autre soi.

Je lis en tes mots la découverte de Soi et ce faisant de l'Autre amenant le respect de soi et donc de l'autre.

Je lis en tes mots la volonté de vie, la volonté de t'experimenter au vrai monde.
Quel plus "beau" parcours que celui ci, pour autant que l'on puisse juger, qualifier la démarche d'un autre.

Je lis aussi en tes mots non un départ définitif mais une liberté nouvelle. Celle de pouvoir revenir quand tu le souhaites et pour ce que tu souhaites.
Cette liberté tu l'avais en arrivant, tu l'avais en restant, je suis touché de lire que tu viens de la découvrir.

Et de la plus belle manière: aimer l'autre, s'aimer soi.

+1

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Je m'approche du bois. Il est au loin mais je sens qu'il m'appelle. Ou bien est-ce l'écho de tes pas que j'entends ? Ta joie qui raisonne ? Tu es déjà entré, te faufilant entre les arbres. Ne m'attends pas. Et si jamais...

A bientôt.

A la croisée des...

Spoiler:

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Découvrir ma zébritude à 51 ans à été une torture pendant trois mois. Jamais je n'aurais cru descendre aussi bas encore une fois dans la souffrance de ce que cela impliquait. Puis, j'ai affronté cela, virant doucement vers une sensation de pouvoir, prenant en compte ce que je pourrais (et non pas pouvais) en faire.
Enfin (tout cela est vite résumé), j'ai commencé à lire, lire, et encore lire des livres de psychologie, de neurosciences, de rapport à l'autre ...

Et de cela, je me suis aperçu que l'espèce humaine en presque tous ses représentants, n'existe que par la confrontation, le désir intrinsèque d'être reconnu par l'affichage de sa différence pour sa différence. Et non pas pour afficher sa différence comme apport. En substance, très peu disent "je suis d'accord sur la majorité, mais regarde ce que j'ai à présenter en plus ... "

Un parcours similaire, bien que ne passant par par les mêmes médias. Je ne sais vraiment passer que par l'affectif et rarement par la raison. Ce que tu écris là, je le sens comme vécu personnellement. C'est souvent pour cela que j'utilise le mot "témoignage", le mot "partage" et que je bannis le mot "discussion". Il y a dans discussion, un sous entendu de volonté de convaincre (en d'autre mot : vaincre le con). La difficulté dans le témoignage est qu'il faut se mettre à nu et ce dévoilement n'est pas sans conséquences sociales. Mais également, cette difficulté réside dans la démarche centrifuge que l'on adopte : je parle de moi pas uniquement pour flatter mon égo, mais simplement pour me permettre de comprendre la réaction de l'autre relativement à moi comme outil de mesure. De fait, j'en deviens à la fois exhibitionniste et égocentrique : beau mélange, n'est-ce pas ? La différence comme apport à l'autre, c'est un rêve, une chimère à mon sens. Rêver qu'on pourra partager une partie de soi en l'autre, rêver d'un coït intellectuel, affectif.... penser engendrer un monde différent simplement par le partage... rare !

Alors quoi ? Si l'on prend un peu de recul et qu'on multiplie ces expériences et recueille toutes ces "oppositions" ... on finit par se rendre compte que ... nous ne sommes au fond d'accord sur rien avec personne dans la totalité.

Tout à fait. Mais cette confrontation est nécessaire, essentiellement parce que sans confrontation, il n'y a pas de rupture de notre "continuum mental" et sans rupture, aucune gène donc aucun questionnement, donc aucune marge de progrès.

J'ai le droit comme tous d'exprimer mon opinion, mes ressentis. Mais je n'ai pas le droit de traiter les autres "d'imbéciles" (voire plus) sachant que eux-mêmes peuvent se sentir dans ce décalage par rapport à moi. Ce chemin d'acceptation me renforce, me permet de rester le plus possible dans l'examen des arguments des uns et des autres, qui sont effectivement dus à leurs expériences. De cela je ne peux rien dénier et je ne les connais pas assez pour ne serait-ce que "jauger"

Le droit ? Je pense que c'est à la fois un devoir et une démarche de progrès ! Seule l'erreur, l'anomalie est créatrice. La difficulté c'est qu'"on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui". Trouver un lieu et des interlocuteurs qui acceptent le décalage est rare. C'est heureusement en partie vrai sur ce forum. Mais comme tu l'as évoqué en début de message, la joie de la découverte est aussi une souffrance, tant le vertige est grand et que l'aspiration à la liberté et à la vérité nécessite de se dévêtir !

Encore une fois, merci du partage de tes réflexions.
Je m'étais juré de ne rien écrire aujourd'hui, me sachant en faiblesse affective, mais tu as réussi à m'en faire "parjurer".

NB : nous avions convenu de tenter de nous voir, mais pas de voyage à Paris cette fois-ci. "Puni" par un client important. Heureusement (en tout cas pour moi) que nous arrivons à nous croiser sur ZC.

@Ours = j'ai beaucoup de mal a voir en quoi cela serai un devoir.
[quote]

@Mjollnir, confrontation ou fusion et rarement relation vraie, (quoi que vrai selon mon regard seulement )

Regarder les autres et leurs rouages pour comprendre les siens.
Avant d'essayer de comprendre tel ou tel fonctionnement/réaction chez l'autre, réaliser ce qu'elle provoque en nous et pourquoi.
Je vois les choses comme ça.

En tout cas, bon chemin a toi.

@Diana

C'est un devoir pour 4 raisons :
1/C'est une des rares voies dont on dispose pour que l'autre ait la possibilité de s'ouvrir à une réalité différente de celle qu'il percevait jusqu'alors. "Ce que nous faisons est une goutte d'eau par rapport à l'océan, mais si nous ne le faisions pas, elle manquerait à l'océan", c'est peut être une toute petite probabilité mais elle existe et qui, sciemment y renoncerait, renoncerait à son humanité.
2/Du fait de l'exposition à laquelle on se soumet en partageant-témoignant, on se rend plus perméable à l'autre et on se rend disponible à l'opportunité de se laisser pénétrer d'une autre réalité. Faute de quoi, il serait facile de considérer l'autre comme un imbécile ou un attardé du simple fait qu'il a une conception divergente.
3/De cette ouverture à l’échange éventuel qui suit le partage-témoignage, on peut (s'il y a connexion) espérer contribuer à la construction d'une humanité plus riche du fait que la somme des différences est obligatoirement supérieure au plus petit dénominateur commun.
4/En dernier lieu, s'exprimer c'est aussi offrir potentiellement la révélation à un zèbre qui se méconnaissait jusqu'alors. En définitive, c'est bien l'expression de la "zébritude" qui nous a fait venir ici. Le regrettons nous ?

Je le vois comme un besoin d'être ;compris, reconnu, soutenu, récéptionné...
Mais un besoin au premier abord
Par la suite oui s'exprimer se raconter peut avoir un résultat sur d'autres personnes.

Mais la notion de devoir je n'arrive pas a l'intégrer, j'ai bien compris ce que tu dis mais je ne peux m’empêcher de voir se cacher derrières de belles intentions envers les autres ce qui n'est qu'au fond un soin de soi.
Ce qui est humain.

diana a écrit:mais je ne peux m’empêcher de voir se cacher derrières de belles intentions envers les autres ce qui n'est qu'au fond un soin de soi.
Ce qui est humain.

Oui, certes, c'est flatteur, c'est égocentrique, c'est presque "vilain".
Mais si tu vas au delà, on t'as transmis la vie, tu ne l'as pas créée et peut-être l'as-tu transmise ou la transmettras-tu.
Cette vie ne t'appartient pas, tu n'en est qu'un des dépositaires mais pour autant elle t'anime et tu contribue par ton expérience et ton travail à l'enrichir.
Comme chacun de nous, ton être est un épiphénomène de la vie, à l'image de ce qui se passe avec le matériel génétique de nos cellules. Nos comportements de vie, nos acquis, nos infections laissent dans nos cellules du matériel génétique inemployé qui vient en quelque sorte s’agréger autour du génome "d'origine" et en modifie l'expression.
Dans la mesure donc, où nous ne sommes que dépositaire de la vie mais que par nos actions nous la modifions, alors nous avons un devoir moral de l'améliorer ou exprimé plus modestement d'en améliorer l'expression, c'est à dire la société.

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A te lire, j'ai l'intuition que tu approches de quelque chose d'important pour toi, une découverte qui va t'emmener voguer sur de nouvelles eaux

Puisse cette découverte te dessiller les yeux!

Et te donner de vraiment découvrir l'autre véritablement tel qu'il est, au delà des illusions du virtuel et de tes propres blessures qui t'ont poussé à la violence et au rejet!

Bonne route!

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Mjöllnir a écrit:

Forelle a écrit:... qui t'ont poussé à la violence et au rejet!

Eh bien ^^ ... cela mériterai des exemples ... ou tout au moins une justification des propos ici exposés

Puisque tu es surdoué, réfléchis!

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Bonner route marteau bourru!!

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Donc, tu vas mieux...

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Il n'est pas d'égo plus fort que celui qui prétend découvrir le monde depuis le fond de son jardin.
Il n'est pas d'égo plus fort que celui qui, repu de lecture qu'il assimile au filtre de sa pensée et de ses souffrances, croit être la Vérité
Il n'est pas d'égo plus fort que celui que consolide sa coquille en prétextant qu'il a été crée ainsi et que seul son créateur compensera les faiblesses dont il a conscience mais derrière lesquelles il se retranche pour justifier ses erreurs.
Si tant est qu'il soit imparfait et blesse comme il l'admet, il en devient évident que son créateur l'a créé ainsi. Donc capable de faire du mal. Alors ... comment peut il soutenir que ce même créateur n'ait accouché que du bien ? Comment peut-il soutenir que ce créateur n'ait pas ainsi créé les êtres auxquels il s'oppose et se place alors dans une position de jugement, d'aveuglement tel qu'il dénie les différence des autres et les prenne comme un attaque personnelle ?
Il n'est pas là preuve d'intelligence, seulement d'une faculté d'apprendre, de se forger une coquille externe de protection, une justification à porter son mal-être comme un flambeau. Un étendard présenté au monde en vue de se faire plaindre au lieu de lutter pour soi et son évolution.
Quelle pitié de constater que l'ouverture d'esprit, l'apprentissage, le courage d'être soi est masqué par la vulgarité de la crainte d'aller vers soi en profondeur ...

je suis completement d'accord avec toi,et cette prise de conscience a été fort douloureuse pour moi quand elle m'est apparue....et puis ensuite,j'ai compris aussi que justement la personne s'accroche à sa coquille car tant qu'elle s'y accorche,c'est qu'elle n'a pas la force de changer,ni les moyens...et que vouloir casser sa coquille contre sa volonté est vain et dangereux pour elle..et pour moi,car ma demarche et ma propre intention ne sont pas forcement "justes".Certaines personnes preferent rester dans leur coquille jusqu'au bout,et c'est ainsi et je dois le respecter..
personnellement,ma seule liberté(et responsabilité en ce qui me concerne) étant de moi meme regarder si je n'ai pas un restant de coquille en moi vis à vis de moi meme qui me rend la vue de celle de l'autre aussi douloureuse et difficile à accepter..et que j'ai besoin de m'y cogner(à la coquille de l'autre) plutot que de passer mon chemin quand cette coquille m'agresse et qu'elle me rend l'autre inatteignable
peut etre que mes mots ne te parlent pas,j'ai tenté le jonglage de métaphore!! surement maladroitement,c'est pas mon creneau.....mais le coeur y est,soit en certain

ayaaaahh

C'est complètement mon sentiment et ta métaphore me parle plus que je ne saurais le dire
Il est effectif que je porte aussi une coquille ou tout au moins un résidu de cette dernière et que de cette dernière j'essaye de me débarrasser ...

Comment retraduirai-je ce que tu viens d'exprimer ici ? Comme suit : "Rien ne sert de prétendre à faire le bonheur des autres malgré eux" ...
Oh combien suis-je d'accord !!! .
Ce n'est pas tant que cette coquille m'agresse sais-tu ... C'est plus mon envie de m'en éloigner pour progresser qui m'attire. Plus d'aller vers d'autres horizons ... plus de retrouver des semblables, non pas dans la culture ni l'intelligence, mais dans le coeur mis dans le partage, l'avancée en commun, le dire sans peur des différences.

Je suis toujours interloqué par la crainte d'échanger, par cette angoisse latente de paraitre plus "faible", moins "instruit", moins "capable" qu'un autre ... Ce sont ces 'freins" que je ne comprend pas. Mais que j'admets cependant tant et plus puisqu'ils font partie intégrante de l'humanité.

Tu sais ayaaaahh ... je ne suis pas blessé en tant qu'être ... je suis juste surpris par la vanité qu'emplit certains devant le fait de se croire porteur d'un absolu qui le fait dénier à d'autres ... Et cette surprise est pour moi un repoussoir qui me fait aller vers d'autres cieux.

Comme un soir entre amis ... on peut se réunir autour d'une table avec un jeu de cartes. Chacun a sa main, joue ... perd ou gagne. Quelle est l'importance au dessus de ça ? De partager un jeu commun ... une expérience, des échanges ... Echanges qui, au delà de tout, auront néanmoins apporté de la valeur.

Au delà des paradigmes de la vie, on ne peut sans doute dénier que ces échanges, s'ils sont admis pour ce qu'ils sont, portent le sens de la vie de chacun des êtres qui y participent ... et c'est cela, dans son impermanence, qui compte pour moi.

Je ne me sens aucunement atteint. Tout cela ne m'enlève rien. Et si je pars, c'est plutôt pour arriver à continuer mon chemin sans frein que par dépit sur quoi que ce soit.

Ne resteront en ma mémoire et dans ma vie que ceux qui auront capacité à comprendre que les différences enrichissent et sont capable de tous nous faire "progresser" si tant est que notre écoute puisse nous faire admettre que "la vérité est ailleurs"

Bien à toi

pour moi:ton post=que du bonheur merci

Waw je n'ai même pas eu besoin d'aller sur google en te lisant !
yes en une nuit je suis devenue hyper cultivée !

Mouhahaha

sinon pour le fond, je suis entièrement d'accord avec ce que tu as écrit, il faut du temps des expériences pour en arriver a ce point de vue.

"Rien ne sert de prétendre à faire le bonheur des autres malgré eux"

Le "bonheur" en commun Diana, voilà comment je l'envisage (utopie sans doute) : Comme un partage sans crainte d'être jugé pour ce que l'on est.

- Un discours fluide à la mesure de celui qui le pose
- Une acceptation devant ce qui est donné même si l'on est pas d'accord, en même temps que la fourniture de ce que cela inspire et de ce que l'on sent de son coté
- Un apport d'éléments petit à petit fournis qui permettent à l'autre de comprendre le pourquoi, ou bien une "élévation" autorisant à regarder les parallèles (paradoxes ?) proposés pour changer de regard juste un instant afin de se projeter en dehors des carcans
- Des questions pour savoir si l'on a compris ce que l'autre signifiait et pour se le refaire formuler le cas échéant
- Un avis fondé sur une réflexion personnelle et non pas des citations et références qui ne font qu'enjoliver des propos sans en donner substance

Être par la suite d'accord ou pas est du ressort de chacun. Se battre pour ces différences n'est utile quand ces dernières mettent des vies ou des libertés fondamentales en jeu. Pas pour une question d'égo.

Ainsi oui, vouloir faire le bonheur des autres malgré eux est un chemin condamné à l'échec. Partager pour partager, sans crainte de donner juste ce que l'on a à donner, ni recevoir ce que l'on est apte à recevoir, est offrir la chance à chacun d'y trouver de quoi se "nourrir".

Il est des souffrances qui ne s'épanchent que dans le sang. Dont une plume ne peut être le vecteur d'expression.
Il est des heures volées par l'inconsistance des êtres. Par leur regard égocentré, si avide de pouvoir se montrer qu'il en devient phagocytant.
Il est des mots et des gestes, des lignes écrites qui ne sont que des appâts pour des âmes en peine, sombres filets d'une araignée tapie en l'attente de dévorer cette pauvre proie alléchée par les gouttes de rosée qui les irisent.
Il est une foi si pure dans le don qu'elle se masque derrière le silence et la compréhension des actes qui paraissent anodins. Qui n'est qu'en attente d'un aveu pour se donner, mais d'un aveu qui ne soit pas en contradiction avec ce que le paraitre dénonce de l'être sous-jacent.

Au delà des blessures que porte chacun, il y a cette peur ou cette envie de revanche qui se niche. Ce désir incommensurable d'être à croquer la vie qui a été refusée, quitte à devenir vampire.

Il n'est plus de mise de nos temps à comprendre qu'une main tendue puisse l'être simplement, et que le manque d'emphase ou de démonstrations grandiloquentes ne ternit pas l'envie d'aider et de partager qui se cache derrière.

Quand un être se tait et écoute, d'aucuns le traitent d'insensible et se gaussent, d'autres le trouvent fort et déversent à l'envie leur mal-être en lui demandant de tout porter. Il n'y a que peu de personnes qui sont à même de comprendre que la patience et l’invariabilité sont des garant de paix et de calme. C'est le monde en sa fureur qui rend fureur existante. Et concentre les désirs irrésolus dans un paroxysme prêt à exploser. Qui fait s'accélérer les oppositions, les montant les unes contre les autres, au détriment même du porteur de la frustration.

"Plus on désire une chose, moins on l'obtient" dit une adage populaire. Il se vérifie de plus en plus, et l'oppression de la fusion programmée des cultures et rythmes de vie l'amplifie. C'est inconsciemment contre cela que tout le monde s'élève, en oubliant pourtant que casser le rythme effréné de cette dernière sans briser en même temps le rythme forcené de la résolution de ses propres désirs revient à construire chimère ...

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Aucun avis ne ne choque, ne me déplait, ne me heurte, etoile_en_etoile.
Je peux sans problème l'entendre, et garder néanmoins mon opinion et mon choix sur celui qui me convient le mieux pour mon propre parcours.

Je ne sais par contre pas si tu as pris en compte tout ce qui était évoqué ci-dessus, et je dis cela en voyant que ta réaction ne se porte que sur une phrase particulière. Phrase particulière sortie de son contexte explicatif et légèrement transformée puisque je disais réellement :

.... comprendre que la patience et l’invariabilité sont des garant de paix et de calme.

Ainsi l'apprentissage de la vie fait remonter à des fondamentaux qui s'occupent des ressentis des deux parties et non pas d'une seule. Prendre en compte les blessures de l'autre au delà des siennes s'apprend. Ce que l'on ne peut pas faire tant qu'on a pas la stabilité nécessaire et suffisante à gérer les siennes seul.

Edit : Pour répondre à ton complément, je suis d'accord sur le fait que les autres ne se retrouvent pas en mon comportement, comme ils devraient l'être sur le fait que je ne me retrouve pas dans le leur. Il se trouve certainement que j'ai d'autres attentes, plus précises, et que je ne tiens aucunement à les changer puisqu'elles me font tel que je suis et tient à être.

Ce que tu nous propose n'est-ce pas simplement l'amour de nos différences ? Aimer l'autre dans sa différence apparente ?

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Dans les cris et les pleurs de nombreuses souffrances ...
Dans les heures passées à expliquer encore ...
Dans les avions, les trains, les hôtels ... tout autour du monde
Dans la course éperdue de toutes les secondes ...
Dans les yeux de mes enfants qui au monde s'ouvrent ...
Dans une quête éperdue d'un bonheur à construire ...
Dans ce déni de moi qu'elle m'a opposé ...
Dans ces ans qui défilent avec tout et son contraire ...
Dans le "non, ça ne va pas" quoi que j'eusse à faire ...
Dans les vacances perdues à se déchirer ...
Dans les rêves noirs d'un tunnel immense ...
Dans la perte de foi ... dans la perte de soi ...
Dans les prières noyées au sein de larmes amères ...
Dans la solitude glacée sur l'autoroute en hiver ...

J'ai perdu ce qui restait de mon âme, du goût
J'ai perdu au compte-goutte le rouge de mes joues

Dans les incompréhensions et freins de soudards argentés ...
Dans les blocages dus à des âmes empesées ...
Dans les conflits d'égos et de pouvoir de fait ...
Dans les bagarres sans fin des peureux assemblés ...

J'ai perdu ce qui restait de volonté de faire ...
J'ai perdu sans arrêt l'énergie nécessaire ...

J'ai perdu cet esprit qui d'une goutte de rosée
Faisait un poème que j'aurais composé
Au monde qui m'entoure ...

Et pourtant donner ... cela je savais
Écouter et écouter encore
Essayer de comprendre, essayer de parler
De ce que sur mon chemin j'ai appris d'humilité ...

Il n'est pas de ce monde assez de blessures
Pour que l'humanité au travers d'aventures
Comprenne qu'écouter et non pas seulement entendre
C'est laisser au prochain une place pour attendre
La compréhension de toutes différences

Et là vient après la mort et les absences ...

Il y a un instant où la pile déborde ...

Il y a un instant durant lequel tout bascule. Toute l'humanité dont on a fait preuve. Tout ce que l'on a laissé pour ne pas envenimer la situation. Tous les renoncements que l'on a accepté, la parole qu'on a tue parce que l'on comprenait les erreurs des autres.
Tous ces gestes que j'ai accomplis pour le bien que je voulais offrir. Tous ces "oui" là où je m’efforçais de trouver à la place de l'autre la solution en prenant les inconvénients sur mes épaules ...
Tous ces silences que j'ai posés comme une paix, toutes ces décisions que j'ai laissées à mon vis à vis comme une liberté d'être.

Tout ... tout cela m'est revenu comme un boomerang dans la figure ... Ou parce que j'étais qualifié de faible par les uns, ou d'imbécile corvéable à merci par les autres.

Il n'existe pas de cooptation, il n'existe que l'épreuve de force, l'expression d'une rancœur qui trouve son chemin dans l'acceptation de l'autre.

Il n'existe que la peine portée, que le désir d'en réchapper pour soi au détriment de l'autre. Il n'existe qu'effet de manche et désir de pouvoir.

Il n'existe que refus de l'autorité pour remplacer cette autorité par une autre. Il n'existe que questions pour mieux narguer les réponses.

L'homme n'existe pas. L'Homme est en devenir ... s'il comprend un jour que l'envie puis la peur ne sont que les ferments de ce qui deviendra sa perte.

le temps tue le temps comme il peut

bise.

Le temps tue dans l’œuf ce que la peur du temps à eu peine à laisser se construire ...

Je me suis toujours posé la question suivante :

Quelle est la qualité (exactitude du ressenti de la période écoulée) de la perception du temps que nous percevons en tant qu'êtres capables d'en ressentir les effets ?
En corollaire de cette dernière, je sais pertinemment que ma perception du temps qui passe est pour partie liée à ce que j'effectue, mais aussi du plaisir que j'ai à effectuer.
Ainsi, sachant qu'en tant que zèbre je peux cumuler différentes taches en "parallèle", et donc percevant par là-même que mon temps est "rempli" différemment ... je me demande à la fois si nous "vivons" tous au même rythme, le séquencement de cette perception pouvant nous pousser à ressentir une certain décalage.

D'autre part, si l'on se trouve en situation "d'ennui", la lenteur des secondes devient de plus en plus pesante. Il est de nombreux zèbres qui procrastinent, ayant en mémoire différentes pistes à suivre, les écheveaux de ces dernières s'imbriquant tellement qu'une voie ne sait se distinguer d'une autre ...
Pourquoi donc à ces instants les temps parait-il plus long alors que l'esprit lui-même est inondé de pensées "confuses" et que leur traitement de 'tri" si pesant est à son maximum ?
Comment relier alors ce temps qui passe de manière ralentie, presque interminable, à l'activité cérébrale qui elle-même est intense ? Qu'est-ce qui diffère entre cette activité et celle que l'on exerce lors que le "travail" fourni est destiné à la collectivité, à autrui ou encore à une passion ?
Dans quel limbe de notre cerveau se niche donc l’instrument qui relativise ce temps qui passe ? Serait-ce le centre du plaisir ?