L'ère mite âge ...
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Re: L'ère mite âge ...
gliale ? Crotte c'est pas un quizz...
Lancelot- Messages : 40
Date d'inscription : 14/04/2012
Age : 55
Localisation : Liège
Re: L'ère mite âge ...
Bô....
Lancelot- Messages : 40
Date d'inscription : 14/04/2012
Age : 55
Localisation : Liège
Re: L'ère mite âge ...
Thanks...
Lancelot- Messages : 40
Date d'inscription : 14/04/2012
Age : 55
Localisation : Liège
Re: L'ère mite âge ...
Merci Fx pour ces vidéos fort intéressantes.
themistocle- Messages : 206
Date d'inscription : 19/07/2011
Age : 52
Localisation : Fontainebleau
Re: L'ère mite âge ...
Et voilà c'est fait ... je suis reparti dans un monde de consommation, de course folle à gérer de qui n'a pas été suffisamment pensé, fait "à l'arrache", ignoré voire même "saboté" par des conflits de personnes ou d'égos.
Il me semble curieux que pas un instant, des gens qui travaillent pour la même boite ne puissent mettre leurs différents un peu de coté pour envisager les impacts nocifs que leur comportement provoque sur la totalité du système dans lequel ils évoluent.
Ne serait-ce pas là une démonstration de courte vue, et plus encore une sorte de "après moi le déluge" faisant passer le pouvoir en tête au delà du devoir au lieu que de s'assurer de cet équilibre (certes précaire) qui assurerait à la fois consistance et continuité ?
Il me semble curieux que pas un instant, des gens qui travaillent pour la même boite ne puissent mettre leurs différents un peu de coté pour envisager les impacts nocifs que leur comportement provoque sur la totalité du système dans lequel ils évoluent.
Ne serait-ce pas là une démonstration de courte vue, et plus encore une sorte de "après moi le déluge" faisant passer le pouvoir en tête au delà du devoir au lieu que de s'assurer de cet équilibre (certes précaire) qui assurerait à la fois consistance et continuité ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Hey, je reviens sur ce que tu as écrit plus haut, je n'adhère pas à la notion de "trop se respecter" = "égocentrisme" ...
je me permettrais de reprendre d'Oscar Wilde ... "un égoïste c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi" :-)
Bon, pffffffff zêtes ch**** tous de me donner autant de grain à moudre au moulin de "qu'est-ce que je me comprends de moi-même" ;-) .... (ben, crétine, si t'avais pas autant de grain à moudre et à démoudre tu crois que tu serais resté aussi longtemps sur ce forum, hum ?)
bises la chose à grandes dents ;-)
je me permettrais de reprendre d'Oscar Wilde ... "un égoïste c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi" :-)
Bon, pffffffff zêtes ch**** tous de me donner autant de grain à moudre au moulin de "qu'est-ce que je me comprends de moi-même" ;-) .... (ben, crétine, si t'avais pas autant de grain à moudre et à démoudre tu crois que tu serais resté aussi longtemps sur ce forum, hum ?)
bises la chose à grandes dents ;-)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
J'ai repris le boulot et ai retrouvé une personne que j'avais aidé à rentrer dans cette boite.
Cette personne, je l'ai aidée pendant 5 ans, puis m'en suis écarté il y a deux ans, son comportement passé me faisant dire qu'elle était illisible.
Suite à cet éloignement de ma part, des bruits avaient commencés à courir sur mon compte, bruits auxquels je n'ai prêté aucune attention, sauf à les signaler parfois comme me revenant aux oreilles (certes de manière offusquée mais en ne les propageant pas au dehors des personnes concernées).
Et là, hier, elle est venue me parler en me disant qu'il fallait absolument que je l'évite, et qu'elle ne voulait à aucun prix à avoir à travailler avec moi, alors que c'est une chose que j'avais proposé moi-même il y a plus de 20 mois.
J'ai bien peur de ne pas comprendre ce mode de fonctionnement. Y en a-t-il parmi vous qui aient un avis ?
Cette personne, je l'ai aidée pendant 5 ans, puis m'en suis écarté il y a deux ans, son comportement passé me faisant dire qu'elle était illisible.
Suite à cet éloignement de ma part, des bruits avaient commencés à courir sur mon compte, bruits auxquels je n'ai prêté aucune attention, sauf à les signaler parfois comme me revenant aux oreilles (certes de manière offusquée mais en ne les propageant pas au dehors des personnes concernées).
Et là, hier, elle est venue me parler en me disant qu'il fallait absolument que je l'évite, et qu'elle ne voulait à aucun prix à avoir à travailler avec moi, alors que c'est une chose que j'avais proposé moi-même il y a plus de 20 mois.
J'ai bien peur de ne pas comprendre ce mode de fonctionnement. Y en a-t-il parmi vous qui aient un avis ?
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 2 Aoû 2012 - 16:30, édité 5 fois
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
hmmm...
elle se bat en elle même et elle transfère sa propre guerre ?
ps: après réflexion il peut y avoir du "prise de pouvoir" aussi ...
Mais je suis plus d'avis que ce peut être les deux en même temps
elle se bat en elle même et elle transfère sa propre guerre ?
ps: après réflexion il peut y avoir du "prise de pouvoir" aussi ...
Mais je suis plus d'avis que ce peut être les deux en même temps
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 18 Avr 2012 - 16:31, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je pense aussi à une tentative de reprise de pouvoir.
Helix- Messages : 129
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 44
Localisation : Tarn
Re: L'ère mite âge ...
Salut à tous
Je fais une émission radio demain soir (vendredi 20/04) à partir de minuit, et que se termine à 1h du matin samedi.
Nous serons deux intervenants en plus de l'animateur.
Le sujet de cette émission porte sur les relation humaines, vues au travers du parallèle scientifique se basant sur les phénomènes de distotion des ondes lumineuses et sonores (redshift - blueshift, effet Doppler-Fizeau)
Nous parlerons sans doute aussi de l'intrication quantique (livre de Massimo Téodorani en appui), et certainement des nouvelles avancées en neurosciences.
Cela se passe sur Radio Libertaire 89,4 MHz en région parisienne, et en streaming sur :
http://88.191.151.104:8080/radiolib.m3u
ou
http://88.191.151.104:8080/radiolib-modem.m3u
A bientôt
Je fais une émission radio demain soir (vendredi 20/04) à partir de minuit, et que se termine à 1h du matin samedi.
Nous serons deux intervenants en plus de l'animateur.
Le sujet de cette émission porte sur les relation humaines, vues au travers du parallèle scientifique se basant sur les phénomènes de distotion des ondes lumineuses et sonores (redshift - blueshift, effet Doppler-Fizeau)
Nous parlerons sans doute aussi de l'intrication quantique (livre de Massimo Téodorani en appui), et certainement des nouvelles avancées en neurosciences.
Cela se passe sur Radio Libertaire 89,4 MHz en région parisienne, et en streaming sur :
http://88.191.151.104:8080/radiolib.m3u
ou
http://88.191.151.104:8080/radiolib-modem.m3u
A bientôt
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
on n'y manquera pas !!!
(je m'avance les ami(e)s mais j'en suis presque sûr ^^)
(je m'avance les ami(e)s mais j'en suis presque sûr ^^)
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Juste pour te dire ... j'y travaille j'y travaille .... je répondrai je répondrai ... tu me laisses juste 100 ans de solitude et je mets tout ça en forme (pffffff quelle idée j'ai eu de t'interpeller moi hein ? y'a des jours ou je ferais mieux de me prendre le ciel sur la tête ;-) ;-) ;-)
Quand à vendredi ... si je suis rentrée du taf je tente l'écoute ne serais-ce que pour entendre ta voix ... sinon ... ce sera podcasté ? (que je m'aime quand j'utilise des mots modernes :-)
Zib
Quand à vendredi ... si je suis rentrée du taf je tente l'écoute ne serais-ce que pour entendre ta voix ... sinon ... ce sera podcasté ? (que je m'aime quand j'utilise des mots modernes :-)
Zib
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je ne sais de mes nuits que les sombres atours
Je ne sais de ma vie que les nombreux détours
Je ne sais de l'ennui que la fragrance sauvage
Je ne sais que des jours les nombreux ravages
Je ne vois que perclus par les éclairs qui tonnent
Je ne vois que reclus par les chants qui entonnent
Les cris, les pleurs, les sourires naissants gommés
Les saveurs dispersées, et les âmes paumées
Je ne sens que l'odeur des êtres qui se brûlent
Je n'entends qu'horreurs et ceux qui capitulent
Devant ce bien triste tableau où les renoncules
Ne fleurissent plus. Une seule, simple libellule
Nourrirait mes sens de l'espoir en renouveau
Par le bruit de ses ailes au dessus de cette eau
Qui coule de mes yeux. Comme un amour gelé
Je veille au chevet des idéaux tant perlés
De cacophonie dantesque du moi contre tous.
De ces valses ridicules d'une seule identité
Que l'on cherche au dehors. Alors que pousse
La pâleur indicible des peurs, s'en va la pitié
Et se referme le coeur. Est-ce bien là la voie tracée
Que d'anciennes rumeurs prédisait l'avancée ?
Est-ce donc là le choix que laisse connaissance
De rester à attendre dans toute l'existence
Que l'abandon de foi arrive car nous déborde
L'immensité connue du monde qui nous entoure ?
L'humanité ensemble ne vit-elle pas toujours
Ce qu'un enfant seul conçoit quand il aborde
Sa solitude incomprise devant tous les efforts
Qu'il a à fournir à sa venue au monde ?
Ne veut-on pas enfin abandonner ce confort
Au delà duquel la prise de conscience inonde ?
Et ne faudrait-il pas rien qu'une seconde
Se répéter sans fin, comme dans une ronde
Que science sans conscience est ruine de l'âme
Quand dans la nuit nos chagrins l'on brame ?
Je ne sais de ma vie que les nombreux détours
Je ne sais de l'ennui que la fragrance sauvage
Je ne sais que des jours les nombreux ravages
Je ne vois que perclus par les éclairs qui tonnent
Je ne vois que reclus par les chants qui entonnent
Les cris, les pleurs, les sourires naissants gommés
Les saveurs dispersées, et les âmes paumées
Je ne sens que l'odeur des êtres qui se brûlent
Je n'entends qu'horreurs et ceux qui capitulent
Devant ce bien triste tableau où les renoncules
Ne fleurissent plus. Une seule, simple libellule
Nourrirait mes sens de l'espoir en renouveau
Par le bruit de ses ailes au dessus de cette eau
Qui coule de mes yeux. Comme un amour gelé
Je veille au chevet des idéaux tant perlés
De cacophonie dantesque du moi contre tous.
De ces valses ridicules d'une seule identité
Que l'on cherche au dehors. Alors que pousse
La pâleur indicible des peurs, s'en va la pitié
Et se referme le coeur. Est-ce bien là la voie tracée
Que d'anciennes rumeurs prédisait l'avancée ?
Est-ce donc là le choix que laisse connaissance
De rester à attendre dans toute l'existence
Que l'abandon de foi arrive car nous déborde
L'immensité connue du monde qui nous entoure ?
L'humanité ensemble ne vit-elle pas toujours
Ce qu'un enfant seul conçoit quand il aborde
Sa solitude incomprise devant tous les efforts
Qu'il a à fournir à sa venue au monde ?
Ne veut-on pas enfin abandonner ce confort
Au delà duquel la prise de conscience inonde ?
Et ne faudrait-il pas rien qu'une seconde
Se répéter sans fin, comme dans une ronde
Que science sans conscience est ruine de l'âme
Quand dans la nuit nos chagrins l'on brame ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@etoile_déchue
... que t'arrive-t-il ce pseudo me rend triste ...
Ceci dit ceux qui veulent appeler le peuvent sans doute. je pense que le standard vous dira si c'est possible (en supposant qu'il soit fonctionnel à cette heure là )
@kasha
Ouhlaaaaa !!! Eh ben je savais que j'étais marteau , mais pas au point d'endormir quelqu'un pendant 100 ans
Dommage mais pas de Podcast parce que leur système est en maintenance en ce moment. Cependant je récupèrerai l'émission et la mettrai en ligne sur un site communautaire et posterai le lien.
Et prends ton temps pour répondre .... en sachant que je veux te lire
... que t'arrive-t-il ce pseudo me rend triste ...
Ceci dit ceux qui veulent appeler le peuvent sans doute. je pense que le standard vous dira si c'est possible (en supposant qu'il soit fonctionnel à cette heure là )
@kasha
Ouhlaaaaa !!! Eh ben je savais que j'étais marteau , mais pas au point d'endormir quelqu'un pendant 100 ans
Dommage mais pas de Podcast parce que leur système est en maintenance en ce moment. Cependant je récupèrerai l'émission et la mettrai en ligne sur un site communautaire et posterai le lien.
Et prends ton temps pour répondre .... en sachant que je veux te lire
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Euh ... tu te trompes de conte là ;-) celle qui dort pendant 100 ans c'est la belle aux bois puants, oups, la belle aux doigts dormants, ... euh, non, l'oiselle au poids gourmand, voilà, c'est ça, yeeeeeeeeeees :-)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Ooh, déchue, comme ca elle n'ira pas plus bas.
Prends pas le mal du monde sur toi... (oui je sais ca sert à rien ce que je dis)
Tu n as pas besoin de ca.
Continue à bouger
La liberté de mouvement doit être bien plus agréable. Profite !!! Donc continue, comme je sais que tu vas le faire
T'as besoin de ça, Ne t'arrête pas
Je te fais confiance pour ca, t'as tout pour.
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:45, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir a écrit:Cependant je récupèrerai l'émission et la mettrai en ligne sur un site communautaire et posterai le lien.
Je ferai partie des auditeurs "à postériori".
A t'entendre donc.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Ne prends pas le mal du monde sur le dos ... je n'ai pas à le faire. Il est tombé sur moi dès ma jeunesse. Et j'ai "hérité" de la faculté de sentir celui des autres, de percevoir le décalage qu'il y a entre ce qu'ils disent et ce qu'ils ressentent.
Ne pas prendre la mal du monde sur le dos ... quand depuis ma pré-adolescence j'ai dû me retrouver seul. Apprendre sans avoir de guide, me forger une carapace, me tracer un chemin.
Ne pas porter le mal du monde sur le dos ... quand je voyais des gens plus désespérés que moi, que je comprenais leurs peines alors que j'avais traversé les mêmes eaux, et très souvent bien plus turbides.
Ne pas porter le mal du monde sur le dos ... alors que ceux qui ont eu la chance d'être entourés cultivent un égoïsme particulier car ils savent une partie le leur valeur puisqu'on leur a donné dans leur jeunesse la preuve de cette dernière. Et qu'en fonction de ce qu'ils en retiennent, ils commencent à croire que cette dernière est bien élevée.
Ne pas porter le mal du monde sur le dos ... Alors que l'éthique que je me suis construite en regardant ça me fait comprendre que chaque être a la même valeur, et que les fondamentaux de respect devraient primer. Que ce sont à partir de là les différences qui enrichissent alors qu'on prend, au travers de cet égoïsme, le pli contraire.
Ne pas porter le mal du monde sur le dos ... Alors que la morale me dicte la plupart de temps les choses que je ne peux me permettre de faire et donc d'offrir. Et que ce refus d'offrir est souvent pris pour de l'égoïsme ou du désintérêt alors qu'il regarde plus souvent l'intérêt de l'autre que le mien.
Ne pas porter le poids du monde sur le dos ... cela m'est impossible. Je suis une éponge. La conscience de l'équilibre inatteignable, de la vanité de croire à la maitrise du temps m'inondent. Les sentiments cachés sous la colère, le désir de maitrise, la cruauté de la défense des intérêts à court termes, la trahison supposée, le désir de briller ou de trouver un refuge au détriment de l'autre me révulsent. Et je respire en permanence ces vapeurs délétères tout autour de moi.
Alors je fonce, je m'active, je parcours, je lis, je voyage. En permanence à la recherche des quelques yeux, de quelques sourires, de quelques moment à s'occuper de "nous" au lieu juste de s'occuper de "soi" !!!
A la recherche d'un simple repas pris à flan de colline, d'une marche dans le désert du Rajasthan en compagnie de gens qui n'hésitent pas à offrir un sourire et un peu de cette nourriture dont ils manquent cruellement. Et retrouver la la vraie chaleur humaine débarrassée de toute la poussière qui est en train de l'étouffer petit à petit en lui faisant croire que le bonheur s'achète au lieu de se bâtir, pressés que nous sommes dans la concurrence de l'argent, de la beauté et du temps.
Je ne suis pas d'ici. Je suis d'une terre qui n'existe pas ou plus, dans une bulle qui n'a de réalité que parce que je la créée et qui est lourde à porter car celle-ci regarde les cieux alors que les autres la rivent sur la terre ...
Et mon cœur se gonfle de peine et crache goutte à goutte ses larmes de sang, cette impénitence que je porte devant l'aveuglement des hommes sur eux-mêmes. Et qui repoussent sur les autres leurs propres peines au lieu de les affronter debout, laissant caution au prochain de son propre chemin et de ses propres errances.
J'ai envie de crier à en perdre le souffle, la tête entre les bras à verser cette eau dont ce désert magnifique ferait usage en laissant percer quelques fleurs, indices que la nature peut créer du beau dans la désolation, et remettre quelques couleurs dans un monde où la seule chose qui brille encore et la surface factice dressée par les hommes pour les amener vers leur propre perte de conscience.
Ma peine n'a pas de fin. Et je l'offre comme un présent à cette terre qui est notre berceau à tous.
Ne pas prendre la mal du monde sur le dos ... quand depuis ma pré-adolescence j'ai dû me retrouver seul. Apprendre sans avoir de guide, me forger une carapace, me tracer un chemin.
Ne pas porter le mal du monde sur le dos ... quand je voyais des gens plus désespérés que moi, que je comprenais leurs peines alors que j'avais traversé les mêmes eaux, et très souvent bien plus turbides.
Ne pas porter le mal du monde sur le dos ... alors que ceux qui ont eu la chance d'être entourés cultivent un égoïsme particulier car ils savent une partie le leur valeur puisqu'on leur a donné dans leur jeunesse la preuve de cette dernière. Et qu'en fonction de ce qu'ils en retiennent, ils commencent à croire que cette dernière est bien élevée.
Ne pas porter le mal du monde sur le dos ... Alors que l'éthique que je me suis construite en regardant ça me fait comprendre que chaque être a la même valeur, et que les fondamentaux de respect devraient primer. Que ce sont à partir de là les différences qui enrichissent alors qu'on prend, au travers de cet égoïsme, le pli contraire.
Ne pas porter le mal du monde sur le dos ... Alors que la morale me dicte la plupart de temps les choses que je ne peux me permettre de faire et donc d'offrir. Et que ce refus d'offrir est souvent pris pour de l'égoïsme ou du désintérêt alors qu'il regarde plus souvent l'intérêt de l'autre que le mien.
Ne pas porter le poids du monde sur le dos ... cela m'est impossible. Je suis une éponge. La conscience de l'équilibre inatteignable, de la vanité de croire à la maitrise du temps m'inondent. Les sentiments cachés sous la colère, le désir de maitrise, la cruauté de la défense des intérêts à court termes, la trahison supposée, le désir de briller ou de trouver un refuge au détriment de l'autre me révulsent. Et je respire en permanence ces vapeurs délétères tout autour de moi.
Alors je fonce, je m'active, je parcours, je lis, je voyage. En permanence à la recherche des quelques yeux, de quelques sourires, de quelques moment à s'occuper de "nous" au lieu juste de s'occuper de "soi" !!!
A la recherche d'un simple repas pris à flan de colline, d'une marche dans le désert du Rajasthan en compagnie de gens qui n'hésitent pas à offrir un sourire et un peu de cette nourriture dont ils manquent cruellement. Et retrouver la la vraie chaleur humaine débarrassée de toute la poussière qui est en train de l'étouffer petit à petit en lui faisant croire que le bonheur s'achète au lieu de se bâtir, pressés que nous sommes dans la concurrence de l'argent, de la beauté et du temps.
Je ne suis pas d'ici. Je suis d'une terre qui n'existe pas ou plus, dans une bulle qui n'a de réalité que parce que je la créée et qui est lourde à porter car celle-ci regarde les cieux alors que les autres la rivent sur la terre ...
Et mon cœur se gonfle de peine et crache goutte à goutte ses larmes de sang, cette impénitence que je porte devant l'aveuglement des hommes sur eux-mêmes. Et qui repoussent sur les autres leurs propres peines au lieu de les affronter debout, laissant caution au prochain de son propre chemin et de ses propres errances.
J'ai envie de crier à en perdre le souffle, la tête entre les bras à verser cette eau dont ce désert magnifique ferait usage en laissant percer quelques fleurs, indices que la nature peut créer du beau dans la désolation, et remettre quelques couleurs dans un monde où la seule chose qui brille encore et la surface factice dressée par les hommes pour les amener vers leur propre perte de conscience.
Ma peine n'a pas de fin. Et je l'offre comme un présent à cette terre qui est notre berceau à tous.
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 19 Avr 2012 - 19:16, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Tu sais quand je disais:
"Prends pas le mal du monde sur toi... (oui je sais ca sert à ce que je dis)"
la parenthèse avait tout autant son importance... (m'enfin, il manque quand même un mot comme "rien" là dedans)
Je sais bien ce qui sert à quelque chose, et ce qui ne sert à rien de dire.
On est tous quelque part à la recherche de l'enrichissement de nos valeurs. On veut tous pouvoir se sentir comme autour d'un lac dans un désert. Savoir ce que l'on a , le peu qu'on possède pour le partager au maximum Bref. Je ne vais pas faire de serment.
Désolée qu'une seule phrase que j'ai dit t'ait poussée à dire tout ça. Parce que je sais ce que tu en penses, je sais ce que tu en ressens.
Et je suis désolée d'avoir poussée à encore exprimer comme si quelque part ces pensées ou ressenties n'ont pas été comprises. Et encore plus désolée si tu pensais que cette phrase a été prononcé parce que je ne t'avais pas comprise.
je vois que tu es entrain de faire ce que tu dis:
"Alors je fonce, je m'active, je parcours, je lis, je voyage. En permanence à la recherche des quelques yeux, de quelques sourires..."
Alors j'en suis heureuse...
parce que c'est ce qui arrive à t'alimenter. Et c'est ce qui est important (et aussi parce que ce que tu exprimes comme valeur me touche beaucoup)
Bonne route.
"Prends pas le mal du monde sur toi... (oui je sais ca sert à ce que je dis)"
la parenthèse avait tout autant son importance... (m'enfin, il manque quand même un mot comme "rien" là dedans)
Je sais bien ce qui sert à quelque chose, et ce qui ne sert à rien de dire.
On est tous quelque part à la recherche de l'enrichissement de nos valeurs. On veut tous pouvoir se sentir comme autour d'un lac dans un désert. Savoir ce que l'on a , le peu qu'on possède pour le partager au maximum Bref. Je ne vais pas faire de serment.
Désolée qu'une seule phrase que j'ai dit t'ait poussée à dire tout ça. Parce que je sais ce que tu en penses, je sais ce que tu en ressens.
Et je suis désolée d'avoir poussée à encore exprimer comme si quelque part ces pensées ou ressenties n'ont pas été comprises. Et encore plus désolée si tu pensais que cette phrase a été prononcé parce que je ne t'avais pas comprise.
je vois que tu es entrain de faire ce que tu dis:
"Alors je fonce, je m'active, je parcours, je lis, je voyage. En permanence à la recherche des quelques yeux, de quelques sourires..."
Alors j'en suis heureuse...
parce que c'est ce qui arrive à t'alimenter. Et c'est ce qui est important (et aussi parce que ce que tu exprimes comme valeur me touche beaucoup)
Bonne route.
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:46, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je n'ai pas terre d’accueil, je n'ai pas de refuge.
Je n'ai aucun endroit où poser mon fardeau.
Je glisse sur la pente, assis sur une luge,
Et laisse toutes mes humeurs aller à vau l'eau.
Le temps insipide parcouru des aiguilles
D'une horloge affolée de bruits et de fureur
Égrène les secondes où le faux qui scintille
N'apporte que délices recouvrant des aigreurs.
Il n'y a que des regards vides ou alors avides
Entourant les objets qui sont devenus êtres
Consommation morbide du vent et du paraître
Des instants fugaces où bien des intrépides
Vont se ruer vers ceux jouant à ce jeu.
Où est donc l'amertume qui comme un frein
Voudrait un jour, ou bien le lendemain
Tendre une main, juste un petit peu
Pour casser les rythmes de cette déchéance
Pour repeupler le monde de clameurs d’enfance
Et apporter le rire, et les chants en choeur
Ou se pointerait enfin un zeste de bonheur ?
Je n'ai aucun endroit où poser mon fardeau.
Je glisse sur la pente, assis sur une luge,
Et laisse toutes mes humeurs aller à vau l'eau.
Le temps insipide parcouru des aiguilles
D'une horloge affolée de bruits et de fureur
Égrène les secondes où le faux qui scintille
N'apporte que délices recouvrant des aigreurs.
Il n'y a que des regards vides ou alors avides
Entourant les objets qui sont devenus êtres
Consommation morbide du vent et du paraître
Des instants fugaces où bien des intrépides
Vont se ruer vers ceux jouant à ce jeu.
Où est donc l'amertume qui comme un frein
Voudrait un jour, ou bien le lendemain
Tendre une main, juste un petit peu
Pour casser les rythmes de cette déchéance
Pour repeupler le monde de clameurs d’enfance
Et apporter le rire, et les chants en choeur
Ou se pointerait enfin un zeste de bonheur ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je n'offrirais pas cette Terre humaine trop humaine à mon pire ennemi (est-ce que j'en ai un?) alors je ne la donnerai certainement pas à un petit morveux (scusez: à un charmant bambin).
Avant de continuer à faire des enfants, il faudrait que nous fassions remonter à la surface chaque enfant enfoui dans chaque adulte et lui laisser le pouvoir. Mais ce ne sera pas fait avant longtemps... trop longtemps.
C'est pourquoi j'offre en sacrifice à cette Terre ma fécondité.
Je vais me faire ligaturer les trompes comme d'autres se font percer le nombrils ou imprimer des tatouages.
Je ne le regretterai pas si jamais un jour je désire élever et protéger un enfant: j'adopterai. Au moins je ne me sentirai pas coupable de l'avoir mis dans la merde celui-là (oups: mis au monde). Au contraire, je l'aiderai à s'en sortir. Autre raison pour laquelle je ne regretterai pas: je ne crois pas du tout que les liens du sang sont plus fort que les liens de l'esprit.
Avant de continuer à faire des enfants, il faudrait que nous fassions remonter à la surface chaque enfant enfoui dans chaque adulte et lui laisser le pouvoir. Mais ce ne sera pas fait avant longtemps... trop longtemps.
C'est pourquoi j'offre en sacrifice à cette Terre ma fécondité.
Je vais me faire ligaturer les trompes comme d'autres se font percer le nombrils ou imprimer des tatouages.
Je ne le regretterai pas si jamais un jour je désire élever et protéger un enfant: j'adopterai. Au moins je ne me sentirai pas coupable de l'avoir mis dans la merde celui-là (oups: mis au monde). Au contraire, je l'aiderai à s'en sortir. Autre raison pour laquelle je ne regretterai pas: je ne crois pas du tout que les liens du sang sont plus fort que les liens de l'esprit.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Désolée pour la radio, je ne suis pas certaine de pouvoir être là ou même de pouvoir la capter chez moi... Mais bonne chance!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
.
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Moi, j'ai fait le choix d'aimer les enfants des autres ... ils rentrent chez eux le soir ;-)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Il me semble, en toute tendresse et douceur, qu'on appelle cela un choix par défaut.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
.
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Ben oui .... je pense aussi à mes gosses. Ils sont assez grands maintenant pour se rendre compte de ce qui les attends et de commencer à prendre des décisions pour qualifier un minimum le chemin qu'ils désirent prendre.
Regardez ça :
https://www.zebrascrossing.net/t5790-de-la-fragilite-de-notre-grande-civilisation-les-effondrements-systemiques-enchevetres#218059
Hormis ces pénuries qui s'annoncent, il faut prendre en compte l'éclatement des processus industriels et la perte de savoir faire des pays qui ne comptent plus ces industries sur le territoire. reconstruire l'infrastructure et prévoir et organiser les changements environnementaux et techniques qui sont les éléments indispensables à une réorientation (recyclage, changement de sourcé d'énergie, etc ...) nécessite à la fois de l'argent (investissement), de la volonté politique et de l'énergie.
Cela mettra certainement plus de 40 années à se faire, si tant est que quelqu'un donne le "top départ". Eh bien ... revenons à l'histoire de Rome entre 80 et 436 après Jésus Christ ... sans préjuger de la période pré-médiévale qui s'en est suivie. Nous risquons fort de nous retrouver dans une état similaire, ce qui signifierai, au vu de notre état de fragilité (être apte à trouver sa subsistance), une décroissance drastique de la population terrestre.
Comment alors s'étonner que des femmes ne désirent pas mettre d'enfants au monde, mais plutôt prendre soin d'un de ces derniers qui est arrivé avant ?
Regardez ça :
https://www.zebrascrossing.net/t5790-de-la-fragilite-de-notre-grande-civilisation-les-effondrements-systemiques-enchevetres#218059
Hormis ces pénuries qui s'annoncent, il faut prendre en compte l'éclatement des processus industriels et la perte de savoir faire des pays qui ne comptent plus ces industries sur le territoire. reconstruire l'infrastructure et prévoir et organiser les changements environnementaux et techniques qui sont les éléments indispensables à une réorientation (recyclage, changement de sourcé d'énergie, etc ...) nécessite à la fois de l'argent (investissement), de la volonté politique et de l'énergie.
Cela mettra certainement plus de 40 années à se faire, si tant est que quelqu'un donne le "top départ". Eh bien ... revenons à l'histoire de Rome entre 80 et 436 après Jésus Christ ... sans préjuger de la période pré-médiévale qui s'en est suivie. Nous risquons fort de nous retrouver dans une état similaire, ce qui signifierai, au vu de notre état de fragilité (être apte à trouver sa subsistance), une décroissance drastique de la population terrestre.
Comment alors s'étonner que des femmes ne désirent pas mettre d'enfants au monde, mais plutôt prendre soin d'un de ces derniers qui est arrivé avant ?
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 2 Aoû 2012 - 16:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
De l'humour par dessus les larmes
Le cri du cœur quand il s'alarme
La nuit, la peur, les embrassades
Avec l'horreur. Toutes ces façades
Où la rancoeur en son goût fade
Comme le fiel doucement coule
Dans cette vie qui se déroule
Sans nous, coincés dans la rade
De nos envies, de nos fureurs
Sans comprendre comment enfin
De nos passions casser les freins
Et des étés sentir l'odeur ...
Coincés sous le voile de pudeur
De ceux dont les idées trainent
On rentre vite dans l’arène
Du déni et du combat d'orateur
Alors que les autres, adorateurs
Du veau d'or et de l'égotisme
Ne regardent qu'avec optimisme
Les actions dont le moteur
Ne vise qu'à casser les différences.
Oh, que je regrette l'obsolescence
Des mirages et du déséquilibre
Qui laissait la vie bien libre
De cogner et de faire mal
D'empaler parfois le vulgaire
Sans faire semblant de plaire
Juste aux bourrins et aux rascals
Le cri du cœur quand il s'alarme
La nuit, la peur, les embrassades
Avec l'horreur. Toutes ces façades
Où la rancoeur en son goût fade
Comme le fiel doucement coule
Dans cette vie qui se déroule
Sans nous, coincés dans la rade
De nos envies, de nos fureurs
Sans comprendre comment enfin
De nos passions casser les freins
Et des étés sentir l'odeur ...
Coincés sous le voile de pudeur
De ceux dont les idées trainent
On rentre vite dans l’arène
Du déni et du combat d'orateur
Alors que les autres, adorateurs
Du veau d'or et de l'égotisme
Ne regardent qu'avec optimisme
Les actions dont le moteur
Ne vise qu'à casser les différences.
Oh, que je regrette l'obsolescence
Des mirages et du déséquilibre
Qui laissait la vie bien libre
De cogner et de faire mal
D'empaler parfois le vulgaire
Sans faire semblant de plaire
Juste aux bourrins et aux rascals
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Michel de Montaigne a écrit:
Les autres forment l’homme, je le recite : et en represente un particulier, bien mal formé : et lequel
si j’avoy à façonner de nouveau, je ferois vrayement bien autre qu’il n’est : mes-huy c’est fait. Or les
traits de ma peinture, ne se fourvoyent point, quoy qu’ils se changent et diversifient. Le monde n’est
qu’une branloire perenne : Toutes choses y branlent sans cesse, la terre, les rochers du Caucase, les
pyramides d’Ægypte : et du branle public, et du leur. La constance mesme n’est autre chose qu’un
branle plus languissant. Je ne puis asseurer mon object : il va trouble et chancelant, d’une yvresse
naturelle. Je le prens en ce poinct, comme il est, en l’instant que je m’amuse à luy. Je ne peinds pas
l’estre, je peinds le passage : non un passage d’aage en autre, ou comme dict le peuple, de sept en
sept ans, mais de jour en jour, de minute en minute. Il faut accommoder mon histoire à l’heure. Je
pourray tantost changer, non de fortune seulement, mais aussi d’intention : C’est un contrerolle de
divers et muables accidens, et d’imaginations irresoluës, et quand il y eschet, contraires : soit que je
sois autre moy-mesme, soit que je saisisse les subjects, par autres circonstances, et considerations.
Tant y a que je me contredis bien à l’advanture, mais la verité, comme disoit Demades, je ne la
contredy point. Si mon ame pouvoit prendre pied, je ne m’essaierois pas, je me resoudrois : elle est
tousjours en apprentissage, et en espreuve
La description des relations humaines a-t-elle changé tant que ça ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Hello
Voilà le podcast de l'émission radiophonique, comme promis :
http://88.191.151.104/backup/samedi/night6_00h00_02h00/night6_00h00_02h00.mp3
A plus
Voilà le podcast de l'émission radiophonique, comme promis :
http://88.191.151.104/backup/samedi/night6_00h00_02h00/night6_00h00_02h00.mp3
A plus
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Eh oui ... j'aime les images et les parallèles ...
Cette fois, je me suis dit que prendre comme image un puits gravitationnel pouvait représenter l’attraction qu'une personne pourrait exercer sur une autre.
En effet, chaque corps dans l'espace attire un autre, et cela plus ou moins fortement en raison de sa masse. Cette "masse", en ce qui concerne les rapports humains, à plus à voir avec les ressentis, l'attirance (tiens donc ! ... "tomber" amoureux par exemple. Tomber ... dans un puits ?). Si l’attraction n'est pas assez forte, l'orbite où la trajectoire de l'objet ayant failli être "capturé" se trouve déviée. N'est-ce pas là un parallèle que l'on peut aussi faire, comme lorsque deux personnes se sont côtoyées un instant, et ont donc partagé des éléments qui les marqueront un moment ou à jamais ?
C'est quand même assez amusant tout ça ... que des comportements humains puissent être mis en parallèle avec certains mécanismes ressemblants qui se trouvent partout dans la nature.
Cette fois, je me suis dit que prendre comme image un puits gravitationnel pouvait représenter l’attraction qu'une personne pourrait exercer sur une autre.
En effet, chaque corps dans l'espace attire un autre, et cela plus ou moins fortement en raison de sa masse. Cette "masse", en ce qui concerne les rapports humains, à plus à voir avec les ressentis, l'attirance (tiens donc ! ... "tomber" amoureux par exemple. Tomber ... dans un puits ?). Si l’attraction n'est pas assez forte, l'orbite où la trajectoire de l'objet ayant failli être "capturé" se trouve déviée. N'est-ce pas là un parallèle que l'on peut aussi faire, comme lorsque deux personnes se sont côtoyées un instant, et ont donc partagé des éléments qui les marqueront un moment ou à jamais ?
C'est quand même assez amusant tout ça ... que des comportements humains puissent être mis en parallèle avec certains mécanismes ressemblants qui se trouvent partout dans la nature.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Qu'il y ait au dessus des flots une image des ans
Qu'il y ait au dessus des mots encore des instants
Qu'il y ait en mémoire des souvenirs hantant
Les jours qui défilent maintenant au présent
Qu'il y ait des sons mélangés à des songes
Qu'il y ait encore réminiscences qui rongent
Les fragrances sépias des images passées
Les humeurs défilant ne font que ressasser
Une suite de pas et de rêves immenses
Une suite de mots qui parfois en transe
Mettaient l'âme ci-bas. Et le rire soudain
Qui résonnait ainsi, bien loin du dédain
De la foule insipide qui peuple mes journées.
Comment ai-je pu ainsi, aussi bien étonné
Que meurtri par les mots incompris à jamais
Laisser filer l'obole des amours que nommaient
Les yeux rieurs et les gestes graciles
Quand je n'ai compris, tel un imbécile
Que force du cœur est à prendre à l'instant
Et que la vie ne se conjugue qu'au présent.
Qu'il y ait au dessus des mots encore des instants
Qu'il y ait en mémoire des souvenirs hantant
Les jours qui défilent maintenant au présent
Qu'il y ait des sons mélangés à des songes
Qu'il y ait encore réminiscences qui rongent
Les fragrances sépias des images passées
Les humeurs défilant ne font que ressasser
Une suite de pas et de rêves immenses
Une suite de mots qui parfois en transe
Mettaient l'âme ci-bas. Et le rire soudain
Qui résonnait ainsi, bien loin du dédain
De la foule insipide qui peuple mes journées.
Comment ai-je pu ainsi, aussi bien étonné
Que meurtri par les mots incompris à jamais
Laisser filer l'obole des amours que nommaient
Les yeux rieurs et les gestes graciles
Quand je n'ai compris, tel un imbécile
Que force du cœur est à prendre à l'instant
Et que la vie ne se conjugue qu'au présent.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
"Je ne puis que scruter le lointain, chercher l'infini qui seul me satisfait, le monde est une prison, mais je m'en echappe par les joies de la pensée, vous ne me comprenez pas? Aimez moi simplement."
themistocle- Messages : 206
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Age : 52
Localisation : Fontainebleau
Re: L'ère mite âge ...
Effectivement, j'aime bien 'image.
Je trouve qu'il est porteur de ce qui se passe dans la société ou dans les interactions humaines.
Mais je trouve qu'il doit y avoir plus dimensions à la façon dont c'est "maillé".
Ce dont je vois moi sur le schéma c'est que les grilles sont le croisement de : dégrée d'attirance, proximité de la personne, différentes choses/valeurs communes aux deux personnes, etc (multitudes d'axes possibles). Croisement de 2 données qui définit l'entente des deux personnes. Or je trouve qu'il n' y a pas que deux axes mais plusieurs axes qui interviennent sur le même croisement.
Bon, je vais y aller peut être un peu trop dans le détails mais, je trouve que chaque point de croisement est une chose qui nous situe sur la forme. Selon l’interaction avec la personne les points de croisements se situeraient soit vers la partie basse ou haute de la forme. Et c'est comme ça , je pense, qu'on arrive à avoir des liens très différents avec les personnes. Amoureux, professionnel, amical etc.
Sachant qu'on a un point commun avec la personne là où y a un terrain d'entente, la forme de la relation dépend où se concentrent ces points communs. Si ils sont éparpillés sur le schéma on va avoir plusieurs domaines de conversation mais peut être pas très "profond". Où bien, lorsqu'il y a une concentration de points commun dans la partie basse on va avoir tendance à être (comme tu dis FX) aspiré par l'amour où une relation fusionnelle/passionnelle dans l'amitié ou autre. Ce qui va définir pour moi le degré d’intimité ou de distance. Plus les points sont éloignés des uns des autres, plus on va avoir du mal à avoir un lien qui accrocherait vite sur ces sujet ou domaines. (Sachant que les axes ne sont pas placés au hasard et qu'ils sont ordonnés de façon cohérente).
Le schéma se complique surtout parce que je pense qu'il pourrait avoir des phénomènes plus subtils qui agissent. Et ces choses subtiles sont basées sur la manière dont ces liens entre les deux personnes sont tissés.
Je vais essayé d'être plus clair sur ma pensée:
Je pense que l'intensité du point commun entre chaque croisement d'axe influe sur les autres points de croisements. De la même manière, Je pense aussi que chaque groupement de point (qui sont plus ou moins proche) donne une densité sur cette zone. L'emplacement de ces groupes et leur densité influent sur les autres groupes et leur densité aussi.
J'avais parlé des axes qui étaient ordonnées avec une certaine cohérence. Je pense justement que suivant les changements et influences des:
- intensités des points
- lieux de groupement des points
- densité de groupement
les axes changeraient de place pour être en total cohérence par rapport aux modifications apportées. Je ne sais pas si vous avez vu Cube où chaque case se déplace selon une loi mathématique à un moment donnée. Ici, je pense que justement il y a des axes qui changent de place et d'autres qui remplacent selon les circonstances. Et d'où aussi on peut avoir des conflits ou malentendus , ou juste en soi même des période où les choses ne sont pas claire. Car les changements d'axes apporte aussi des conflits des points communs qui existaient avant. Donc certains se chevauchant , d'autre s'emmêlent ec.
Je ne sais pas si je suis claire dans mes propos ou si ca vous parle... J’aimerais bien avoir le retour pour en être sûr. Parce que je sens que je suis un peu trop dans mon monde peut être. Et ca peut paraître très confus, mal expliqué.
Disons que là ou s Et donc la densité des groupements de points, l'intensité de chacun des points communs et les différents axes
Je trouve qu'il est porteur de ce qui se passe dans la société ou dans les interactions humaines.
Mais je trouve qu'il doit y avoir plus dimensions à la façon dont c'est "maillé".
Ce dont je vois moi sur le schéma c'est que les grilles sont le croisement de : dégrée d'attirance, proximité de la personne, différentes choses/valeurs communes aux deux personnes, etc (multitudes d'axes possibles). Croisement de 2 données qui définit l'entente des deux personnes. Or je trouve qu'il n' y a pas que deux axes mais plusieurs axes qui interviennent sur le même croisement.
Bon, je vais y aller peut être un peu trop dans le détails mais, je trouve que chaque point de croisement est une chose qui nous situe sur la forme. Selon l’interaction avec la personne les points de croisements se situeraient soit vers la partie basse ou haute de la forme. Et c'est comme ça , je pense, qu'on arrive à avoir des liens très différents avec les personnes. Amoureux, professionnel, amical etc.
Sachant qu'on a un point commun avec la personne là où y a un terrain d'entente, la forme de la relation dépend où se concentrent ces points communs. Si ils sont éparpillés sur le schéma on va avoir plusieurs domaines de conversation mais peut être pas très "profond". Où bien, lorsqu'il y a une concentration de points commun dans la partie basse on va avoir tendance à être (comme tu dis FX) aspiré par l'amour où une relation fusionnelle/passionnelle dans l'amitié ou autre. Ce qui va définir pour moi le degré d’intimité ou de distance. Plus les points sont éloignés des uns des autres, plus on va avoir du mal à avoir un lien qui accrocherait vite sur ces sujet ou domaines. (Sachant que les axes ne sont pas placés au hasard et qu'ils sont ordonnés de façon cohérente).
Le schéma se complique surtout parce que je pense qu'il pourrait avoir des phénomènes plus subtils qui agissent. Et ces choses subtiles sont basées sur la manière dont ces liens entre les deux personnes sont tissés.
Je vais essayé d'être plus clair sur ma pensée:
Je pense que l'intensité du point commun entre chaque croisement d'axe influe sur les autres points de croisements. De la même manière, Je pense aussi que chaque groupement de point (qui sont plus ou moins proche) donne une densité sur cette zone. L'emplacement de ces groupes et leur densité influent sur les autres groupes et leur densité aussi.
J'avais parlé des axes qui étaient ordonnées avec une certaine cohérence. Je pense justement que suivant les changements et influences des:
- intensités des points
- lieux de groupement des points
- densité de groupement
les axes changeraient de place pour être en total cohérence par rapport aux modifications apportées. Je ne sais pas si vous avez vu Cube où chaque case se déplace selon une loi mathématique à un moment donnée. Ici, je pense que justement il y a des axes qui changent de place et d'autres qui remplacent selon les circonstances. Et d'où aussi on peut avoir des conflits ou malentendus , ou juste en soi même des période où les choses ne sont pas claire. Car les changements d'axes apporte aussi des conflits des points communs qui existaient avant. Donc certains se chevauchant , d'autre s'emmêlent ec.
Je ne sais pas si je suis claire dans mes propos ou si ca vous parle... J’aimerais bien avoir le retour pour en être sûr. Parce que je sens que je suis un peu trop dans mon monde peut être. Et ca peut paraître très confus, mal expliqué.
Disons que là ou s Et donc la densité des groupements de points, l'intensité de chacun des points communs et les différents axes
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Ne pourrait-on alors pas parler d'accrétion à ce moment ?
Un agglomérat de "matière" qui se constitue sous l'effet de la gravitation ... Ainsi, si je reprend l'image des points qui se rassemblent, qui augmentent donc la "masse" globale de l'objet constitué, ceux-ce semblent provoquer une augmentation de la gravité et donnent donc, par essence, naissance à ce puits dont j'évoquais l'existence auparavant.
Ainsi, de même qu'un corps spatial errant peut être capturé par un corps plus massif et finir par se mettre en orbite, deux personnes peuvent "éprouver" ce phonème de "capture" par "l’attraction" qu'elles exercent l'une sur l'autre.
Qu'en est-il maintenant si l'attraction n'est pas assez forte ... La "course" d'une des objets est déviée mais pas arrêtée. Si l'on compare cet objet "errant" à un astéroïde se déplaçant dans le système solaire, on pourra constater que la déviation de la trajectoire envoie souvent cet objet vers un autre corps céleste, chacun des ces derniers pratiquant à son tour une influence plus ou moins grande sur la trajectoire du corps en translation.
N'en est-il pas de même dans les relations humaines, chaque être "gravitant" autours de personnes assez connues, et en subissant plus ou moins l'influence ? Ainsi on constate que ce "système" interagit dans un espace, même très grand, mais avec un nombre d'acteurs assez limité. Et que les interactions peuvent se passer régulièrement, mais sans que l'espace de temps entre deux ait une périodicité déterminée.
En ce qui concerne maintenant un astéroïde, un corps assez dynamique et éloigné pour ne pas s'intégrer dans un système statique. Il sera influencé par les corps qu'il croise, mais continuera son chemin.
N'en est il pas aussi démonstration dans les comportements humains ? Tels ces solitaires qui "navigent" sans jamais se fixer ?
Un agglomérat de "matière" qui se constitue sous l'effet de la gravitation ... Ainsi, si je reprend l'image des points qui se rassemblent, qui augmentent donc la "masse" globale de l'objet constitué, ceux-ce semblent provoquer une augmentation de la gravité et donnent donc, par essence, naissance à ce puits dont j'évoquais l'existence auparavant.
Ainsi, de même qu'un corps spatial errant peut être capturé par un corps plus massif et finir par se mettre en orbite, deux personnes peuvent "éprouver" ce phonème de "capture" par "l’attraction" qu'elles exercent l'une sur l'autre.
Qu'en est-il maintenant si l'attraction n'est pas assez forte ... La "course" d'une des objets est déviée mais pas arrêtée. Si l'on compare cet objet "errant" à un astéroïde se déplaçant dans le système solaire, on pourra constater que la déviation de la trajectoire envoie souvent cet objet vers un autre corps céleste, chacun des ces derniers pratiquant à son tour une influence plus ou moins grande sur la trajectoire du corps en translation.
N'en est-il pas de même dans les relations humaines, chaque être "gravitant" autours de personnes assez connues, et en subissant plus ou moins l'influence ? Ainsi on constate que ce "système" interagit dans un espace, même très grand, mais avec un nombre d'acteurs assez limité. Et que les interactions peuvent se passer régulièrement, mais sans que l'espace de temps entre deux ait une périodicité déterminée.
En ce qui concerne maintenant un astéroïde, un corps assez dynamique et éloigné pour ne pas s'intégrer dans un système statique. Il sera influencé par les corps qu'il croise, mais continuera son chemin.
N'en est il pas aussi démonstration dans les comportements humains ? Tels ces solitaires qui "navigent" sans jamais se fixer ?
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 22 Avr 2012 - 23:14, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Encore une belle avancée scientifique :
http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20120419.OBS6657/un-electron-brise-en-deux-quasiparticules.html
http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20120419.OBS6657/un-electron-brise-en-deux-quasiparticules.html
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Encore deux beaux poèmes de Louise Ackerman
"Le cri"
Lorsque le passager, sur un vaisseau qui sombre,
Entend autour de lui les vagues retentir,
Qu’a perte de regard la mer immense et sombre
Se soulève pour l’engloutir,
Sans espoir de salut et quand le pont s’entr’ouvre,
Parmi les mâts brisés, terrifié, meurtri,
Il redresse son front hors du flot qui le couvre,
Et pousse au large un dernier cri.
Cri vain ! cri déchirant ! L’oiseau qui plane ou passe
Au delà du nuage a frissonné d’horreur,
Et les vents déchaînés hésitent dans l’espace
A l’étouffer sous leur clameur.
Comme ce voyageur, en des mers inconnues,
J’erre et vais disparaître au sein des flots hurlants ;
Le gouffre est à mes pieds, sur ma tête les nues
S’amoncellent, la foudre aux flancs.
Les ondes et les cieux autour de leur victime
Luttent d’acharnement, de bruit, d’obscurité ;
En proie à ces conflits, mon vaisseau sur l’abîme
Court sans boussole et démâté.
Mais ce sont d’autres flots, c’est un bien autre orage
Qui livre des combats dans les airs ténébreux ;
La mer est plus profonde et surtout le naufrage
Plus complet et plus désastreux.
Jouet de l’ouragan qui l’emporte et le mène,
Encombré de trésors et d’agrès submergés,
Ce navire perdu, mais c’est la nef humaine,
Et nous sommes les naufragés.
L’équipage affolé manoeuvre en vain dans l’ombre ;
L’Épouvante est à bord, le Désespoir, le Deuil ;
Assise au gouvernail, la Fatalité sombre
Le dirige vers un écueil.
Moi, que sans mon aveu l’aveugle Destinée
Embarqua sur l’étrange et frêle bâtiment,
Je ne veux pas non plus, muette et résignée,
Subir mon engloutissement.
Puisque, dans la stupeur des détresses suprêmes,
Mes pâles compagnons restent silencieux,
A ma voix d’enlever ces monceaux d’anathèmes
Qui s’amassent contre les cieux.
Afin qu’elle éclatât d’un jet plus énergique,
J’ai, dans ma résistance à l’assaut des flots noirs,
De tous les coeurs en moi, comme en un centre unique,
Rassemblé tous les désespoirs.
Qu’ils vibrent donc si fort, mes accents intrépides,
Que ces mêmes cieux sourds en tressaillent surpris ;
Les airs n’ont pas besoin, ni les vagues stupides,
Pour frissonner d’avoir compris.
Ah ! c’est un cri sacré que tout cri d’agonie ;
Il proteste, il accuse au moment d’expirer.
Eh bien ! ce cri d’angoisse et d’horreur infinie,
Je l’ai jeté ; je puis sombrer.
Paroles d'un amant
Au courant de l’amour lorsque je m’abandonne,
Dans le torrent divin quand je plonge enivré,
Et presse éperdument sur mon sein qui frissonne
Un être idolâtré.
Je sais que je n’étreins qu’une forme fragile,
Qu’elle peut à l’instant se glacer sous ma main,
Que ce coeur tout à moi, fait de flamme et d’argile,
Sera cendre demain ;
Qu’il n’en sortira rien, rien, pas une étincelle
Qui s’élance et remonte à son foyer lointain :
Un peu de terre en hâte, une pierre qu’on scelle,
Et tout est bien éteint.
Et l’on viendrait serein, à cette heure dernière,
Quand des restes humains le souffle a déserté,
Devant ces froids débris, devant cette poussière
Parler d’éternité !
L’éternité ! Quelle est cette étrange menace ?
A l’amant qui gémit, sous son deuil écrase,
Pourquoi jeter ce mot qui terrifie et glace
Un coeur déjà brisé ?
Quoi ! le ciel, en dépit de la fosse profonde,
S’ouvrirait à l’objet de mon amour jaloux ?
C’est assez d’un tombeau, je ne veux pas d’un monde
Se dressant entre nous.
On me répond en vain pour calmer mes alarmes !
« L’être dont sans pitié la mort te sépara,
Ce ciel que tu maudis, dans le trouble et les larmes,
Le ciel te le rendra. »
Me le rendre, grand Dieu ! mais ceint d’une auréole,
Rempli d’autres pensers, brûlant d’une autre ardeur,
N’ayant plus rien en soi de cette chère idole
Qui vivait sur mon coeur !
Ah! j’aime mieux cent fois que tout meure avec elle,
Ne pas la retrouver, ne jamais la revoir ;
La douleur qui me navre est certes moins cruelle
Que votre affreux espoir.
Tant que je sens encor, sous ma moindre caresse,
Un sein vivant frémir et battre à coups pressés,
Qu’au-dessus du néant un même flot d’ivresse
Nous soulève enlacés,
Sans regret inutile et sans plaintes amères,
Par la réalité je me laisse ravir.
Non, mon coeur ne s’est pas jeté sur des chimères :
Il sait où s’assouvir.
Qu’ai-je affaire vraiment de votre là-haut morne,
Moi qui ne suis qu’élan, que tendresse et transports ?
Mon ciel est ici-bas, grand ouvert et sans borne ;
Je m’y lance, âme et corps.
Durer n’est rien. Nature, ô créatrice, ô mère !
Quand sous ton oeil divin un couple s’est uni,
Qu’importe à leur amour qu’il se sache éphémère
S’il se sent infini ?
C’est une volupté, mais terrible et sublime,
De jeter dans le vide un regard éperdu,
Et l’on s’étreint plus fort lorsque sur un abîme
On se voit suspendu.
Quand la Mort serait là, quand l’attache invisible
Soudain se délierait qui nous retient encor,
Et quand je sentirais dans une angoisse horrible
M’échapper mon trésor,
Je ne faiblirais pas. Fort de ma douleur même,
Tout entier à l’adieu qui va nous séparer,
J’aurais assez d’amour en cet instant suprême
Pour ne rien espérer.
"Le cri"
Lorsque le passager, sur un vaisseau qui sombre,
Entend autour de lui les vagues retentir,
Qu’a perte de regard la mer immense et sombre
Se soulève pour l’engloutir,
Sans espoir de salut et quand le pont s’entr’ouvre,
Parmi les mâts brisés, terrifié, meurtri,
Il redresse son front hors du flot qui le couvre,
Et pousse au large un dernier cri.
Cri vain ! cri déchirant ! L’oiseau qui plane ou passe
Au delà du nuage a frissonné d’horreur,
Et les vents déchaînés hésitent dans l’espace
A l’étouffer sous leur clameur.
Comme ce voyageur, en des mers inconnues,
J’erre et vais disparaître au sein des flots hurlants ;
Le gouffre est à mes pieds, sur ma tête les nues
S’amoncellent, la foudre aux flancs.
Les ondes et les cieux autour de leur victime
Luttent d’acharnement, de bruit, d’obscurité ;
En proie à ces conflits, mon vaisseau sur l’abîme
Court sans boussole et démâté.
Mais ce sont d’autres flots, c’est un bien autre orage
Qui livre des combats dans les airs ténébreux ;
La mer est plus profonde et surtout le naufrage
Plus complet et plus désastreux.
Jouet de l’ouragan qui l’emporte et le mène,
Encombré de trésors et d’agrès submergés,
Ce navire perdu, mais c’est la nef humaine,
Et nous sommes les naufragés.
L’équipage affolé manoeuvre en vain dans l’ombre ;
L’Épouvante est à bord, le Désespoir, le Deuil ;
Assise au gouvernail, la Fatalité sombre
Le dirige vers un écueil.
Moi, que sans mon aveu l’aveugle Destinée
Embarqua sur l’étrange et frêle bâtiment,
Je ne veux pas non plus, muette et résignée,
Subir mon engloutissement.
Puisque, dans la stupeur des détresses suprêmes,
Mes pâles compagnons restent silencieux,
A ma voix d’enlever ces monceaux d’anathèmes
Qui s’amassent contre les cieux.
Afin qu’elle éclatât d’un jet plus énergique,
J’ai, dans ma résistance à l’assaut des flots noirs,
De tous les coeurs en moi, comme en un centre unique,
Rassemblé tous les désespoirs.
Qu’ils vibrent donc si fort, mes accents intrépides,
Que ces mêmes cieux sourds en tressaillent surpris ;
Les airs n’ont pas besoin, ni les vagues stupides,
Pour frissonner d’avoir compris.
Ah ! c’est un cri sacré que tout cri d’agonie ;
Il proteste, il accuse au moment d’expirer.
Eh bien ! ce cri d’angoisse et d’horreur infinie,
Je l’ai jeté ; je puis sombrer.
Paroles d'un amant
Au courant de l’amour lorsque je m’abandonne,
Dans le torrent divin quand je plonge enivré,
Et presse éperdument sur mon sein qui frissonne
Un être idolâtré.
Je sais que je n’étreins qu’une forme fragile,
Qu’elle peut à l’instant se glacer sous ma main,
Que ce coeur tout à moi, fait de flamme et d’argile,
Sera cendre demain ;
Qu’il n’en sortira rien, rien, pas une étincelle
Qui s’élance et remonte à son foyer lointain :
Un peu de terre en hâte, une pierre qu’on scelle,
Et tout est bien éteint.
Et l’on viendrait serein, à cette heure dernière,
Quand des restes humains le souffle a déserté,
Devant ces froids débris, devant cette poussière
Parler d’éternité !
L’éternité ! Quelle est cette étrange menace ?
A l’amant qui gémit, sous son deuil écrase,
Pourquoi jeter ce mot qui terrifie et glace
Un coeur déjà brisé ?
Quoi ! le ciel, en dépit de la fosse profonde,
S’ouvrirait à l’objet de mon amour jaloux ?
C’est assez d’un tombeau, je ne veux pas d’un monde
Se dressant entre nous.
On me répond en vain pour calmer mes alarmes !
« L’être dont sans pitié la mort te sépara,
Ce ciel que tu maudis, dans le trouble et les larmes,
Le ciel te le rendra. »
Me le rendre, grand Dieu ! mais ceint d’une auréole,
Rempli d’autres pensers, brûlant d’une autre ardeur,
N’ayant plus rien en soi de cette chère idole
Qui vivait sur mon coeur !
Ah! j’aime mieux cent fois que tout meure avec elle,
Ne pas la retrouver, ne jamais la revoir ;
La douleur qui me navre est certes moins cruelle
Que votre affreux espoir.
Tant que je sens encor, sous ma moindre caresse,
Un sein vivant frémir et battre à coups pressés,
Qu’au-dessus du néant un même flot d’ivresse
Nous soulève enlacés,
Sans regret inutile et sans plaintes amères,
Par la réalité je me laisse ravir.
Non, mon coeur ne s’est pas jeté sur des chimères :
Il sait où s’assouvir.
Qu’ai-je affaire vraiment de votre là-haut morne,
Moi qui ne suis qu’élan, que tendresse et transports ?
Mon ciel est ici-bas, grand ouvert et sans borne ;
Je m’y lance, âme et corps.
Durer n’est rien. Nature, ô créatrice, ô mère !
Quand sous ton oeil divin un couple s’est uni,
Qu’importe à leur amour qu’il se sache éphémère
S’il se sent infini ?
C’est une volupté, mais terrible et sublime,
De jeter dans le vide un regard éperdu,
Et l’on s’étreint plus fort lorsque sur un abîme
On se voit suspendu.
Quand la Mort serait là, quand l’attache invisible
Soudain se délierait qui nous retient encor,
Et quand je sentirais dans une angoisse horrible
M’échapper mon trésor,
Je ne faiblirais pas. Fort de ma douleur même,
Tout entier à l’adieu qui va nous séparer,
J’aurais assez d’amour en cet instant suprême
Pour ne rien espérer.
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 2 Aoû 2012 - 16:52, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Encore et encore des réflexions. Un recul sur le temps, des moments suspendus en ma mémoire.
Une distanciation, comme si je m'élevais doucement au dessus de l'horizon, regardant en "arrière" le paysage qui s'éloigne, mais sans que l'acuité visuelle, superposée à cette "grille" que forment mes acquis, ne s'en dissocie.
Ainsi, comme j'en parlais auparavant, j'ai une notion du temps intimement liée à celle de l'expérience. je sais, je sens, que cette dernière est comme la colle qui réunit les éléments temporels pour leur donner non seulement signification sur l'instant, mais aussi matière à alimenter un changement interne.
Je m'aperçois que des réflexes acquis ou innés, des centres d'intérêt ... me font réagir soudainement, presque épidermiquement. Je m'aperçois aussi que ces traits de caractère perçus chez les autres m'ont autrefois permis, quand ils étaient plus marqués que les miens, de m'en servir comme un système d'obfuscation.
Je ne sais pas si la mémoire joue, ou plutôt le désir d'oublier. Il me semble ressentir ce qui suit :
Peu de gens "osent" affronter leurs "faiblesses", leurs "erreurs". Quand ces derniers détectent un comportement identique au leur, mais avec un trait plus forcé, ils s'en emparent et s'en servent comme "leurre" pour faire diverger le regard des autres.
Ayant analysé ce phénomène, je m’aperçois que le plus grand "courage" est de s'appliquer cette observation afin d'apporter changement à son propre comportement. C'est un travail forcément solitaire, qui met à part du "sérail" et creuse un fossé dans le clan grégaire où le "pardon" règne car il est le "lubrifiant" permettant en quelque sorte l'acceptation des errements communs.
Cette image posée, je prends aussi conscience que la mise en exergue d'une erreur perdure peu. Si le temps imparti à sa mise en avant était trop long, cela induirait qu'il faut changer globalement de mode de fonctionnement. Ainsi, celui qui crie au loup se fait un devoir d'aller aussi vite qu'avant calmer le jeu, par compréhension intuitive du danger à long terme de se mettre en avant. Risquant à son tour d'attirer l’opprobre sur lui qui possède le même ferment.
Ainsi, le savoir sous-jacent est là. Mais la "faiblesse" (il est plus facile de contraindre l'autre que de se contraindre soi) existe et prend le pas. L'oubli simulé aussi. Et la majorité laisse le "sort" décider des changements, changements qui deviennent un jour ou l'autre obligatoires. Cet abandon de soi génère la peur ... la peur de perdre son contrôle, de devoir se lier à tout prix pour en garder un peu. Il provoque dispersion des efforts, et par là-même de l'être, qui se dissout dans une ombre commune, une sorte de "no man's land" où sa propre valeur ne surgit que lors des oppositions générées afin de lutter ponctuellement contre une normalisation qui devient écrasante.
Grandir n'est pas facile, et dépend de soi. Grandir dépend de la mémoire que l'on garde à la fois de ses actions et de ses réflexions. grandir consiste à se comparer aux fondamentaux globalement admis, et à placer les siens en perspectives. Grandir, c'est travailler cette glaise interne au lieu de chercher à modeler celle de l'autre. Et c'est savoir juger sans acrimonie de l'état réflexe de ceux qui nous environnent, ceux dont le talent de caméléon pousse à adopter un comportement de dissolution dans la masse à la recherche d'une tranquillité factice qui les éloigne en permanence de leur identité.
Une distanciation, comme si je m'élevais doucement au dessus de l'horizon, regardant en "arrière" le paysage qui s'éloigne, mais sans que l'acuité visuelle, superposée à cette "grille" que forment mes acquis, ne s'en dissocie.
Ainsi, comme j'en parlais auparavant, j'ai une notion du temps intimement liée à celle de l'expérience. je sais, je sens, que cette dernière est comme la colle qui réunit les éléments temporels pour leur donner non seulement signification sur l'instant, mais aussi matière à alimenter un changement interne.
Je m'aperçois que des réflexes acquis ou innés, des centres d'intérêt ... me font réagir soudainement, presque épidermiquement. Je m'aperçois aussi que ces traits de caractère perçus chez les autres m'ont autrefois permis, quand ils étaient plus marqués que les miens, de m'en servir comme un système d'obfuscation.
Je ne sais pas si la mémoire joue, ou plutôt le désir d'oublier. Il me semble ressentir ce qui suit :
Peu de gens "osent" affronter leurs "faiblesses", leurs "erreurs". Quand ces derniers détectent un comportement identique au leur, mais avec un trait plus forcé, ils s'en emparent et s'en servent comme "leurre" pour faire diverger le regard des autres.
Ayant analysé ce phénomène, je m’aperçois que le plus grand "courage" est de s'appliquer cette observation afin d'apporter changement à son propre comportement. C'est un travail forcément solitaire, qui met à part du "sérail" et creuse un fossé dans le clan grégaire où le "pardon" règne car il est le "lubrifiant" permettant en quelque sorte l'acceptation des errements communs.
Cette image posée, je prends aussi conscience que la mise en exergue d'une erreur perdure peu. Si le temps imparti à sa mise en avant était trop long, cela induirait qu'il faut changer globalement de mode de fonctionnement. Ainsi, celui qui crie au loup se fait un devoir d'aller aussi vite qu'avant calmer le jeu, par compréhension intuitive du danger à long terme de se mettre en avant. Risquant à son tour d'attirer l’opprobre sur lui qui possède le même ferment.
Ainsi, le savoir sous-jacent est là. Mais la "faiblesse" (il est plus facile de contraindre l'autre que de se contraindre soi) existe et prend le pas. L'oubli simulé aussi. Et la majorité laisse le "sort" décider des changements, changements qui deviennent un jour ou l'autre obligatoires. Cet abandon de soi génère la peur ... la peur de perdre son contrôle, de devoir se lier à tout prix pour en garder un peu. Il provoque dispersion des efforts, et par là-même de l'être, qui se dissout dans une ombre commune, une sorte de "no man's land" où sa propre valeur ne surgit que lors des oppositions générées afin de lutter ponctuellement contre une normalisation qui devient écrasante.
Grandir n'est pas facile, et dépend de soi. Grandir dépend de la mémoire que l'on garde à la fois de ses actions et de ses réflexions. grandir consiste à se comparer aux fondamentaux globalement admis, et à placer les siens en perspectives. Grandir, c'est travailler cette glaise interne au lieu de chercher à modeler celle de l'autre. Et c'est savoir juger sans acrimonie de l'état réflexe de ceux qui nous environnent, ceux dont le talent de caméléon pousse à adopter un comportement de dissolution dans la masse à la recherche d'une tranquillité factice qui les éloigne en permanence de leur identité.
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 22 Avr 2012 - 23:09, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Fouiller en soi ... fouiller le monde
Boire tous les instants, les secondes
Instiller ça et là des mots, des stances
Regarder les saveurs qui se balancent
Récolter et donner, recueillir et semer
Des mots, des signes, des images
Des combinaisons, parallèles sauvages
Qui de la vie tissent sur un grand métier
Les relations factices et les sourires niais
Les croisements propices, les abandons
Les douces prémices des associations
Et le départ intime .. le tout dernier
Où ne reste jamais que l'empreinte d'un son
La pression d'une main dans une autre languide
Et la morsure béante de ce temps si perfide
Qu'il transforme en mélancolie ces horions
Que nous nous sommes donnés.
Boire tous les instants, les secondes
Instiller ça et là des mots, des stances
Regarder les saveurs qui se balancent
Récolter et donner, recueillir et semer
Des mots, des signes, des images
Des combinaisons, parallèles sauvages
Qui de la vie tissent sur un grand métier
Les relations factices et les sourires niais
Les croisements propices, les abandons
Les douces prémices des associations
Et le départ intime .. le tout dernier
Où ne reste jamais que l'empreinte d'un son
La pression d'une main dans une autre languide
Et la morsure béante de ce temps si perfide
Qu'il transforme en mélancolie ces horions
Que nous nous sommes donnés.
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 22 Avr 2012 - 23:10, édité 1 fois
Invité- Invité
La Misanthrope- Messages : 20
Date d'inscription : 12/11/2011
Re: L'ère mite âge ...
Où ne reste jamais que l'empreinte d'un son
La pression d'une main dans un autre languide
Et la morsure béante de ce temps si perfide
Qu'il transforme en mélancolie ces horions
Que nous nous sommes donnés.
.... et la morsure béante ... et la morsure béante ... mais je suis vivante !!!
La pression d'une main dans un autre languide
Et la morsure béante de ce temps si perfide
Qu'il transforme en mélancolie ces horions
Que nous nous sommes donnés.
.... et la morsure béante ... et la morsure béante ... mais je suis vivante !!!
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
La Misanthrope a écrit:Ainsi, celui qui crie au loup se fait un devoir d'aller aussi vite qu'avant calmer le jeu, parc compréhension intuitive du danger à long terme de se mettre en avant.
Pas compris la phrase. Peux tu expliquer ?
Merci.
Rapidement :
Le loup "détecte" une situation autour de lui dont il peut profiter et, par ses "cris", attire l'attention sur ce phénomène. Il le détecte parce qu'il connait le mécanisme qui l'a provoqué ...
Ainsi, il fait diverger l'attention ... mais son intérêt est aussi de calmer le jeu par la suite, ce qui a deux avantages :
1/ à défaut d'être pris comme sauveur, il peut être pris comme celui qui "pacifie"
2/ il peut ensuite se permettre d'agir un peu comme celui/celle dont il a dénoncé le comportement, connaissant à la fois les mécanismes, réactions et solutions palliatives ...
Si l'initiateur de la confrontation indirecte ne sait pas "calmer le jeu", il peut devenir vulnérable à son tour si le conflit s'étend, risquant de prendre lui-même le rôle "d'abcès de fixation".
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@kasha : Quelques citations de Lao Tseu
"Qui domine les autres est fort. Qui se domine est puissant"
"La meilleure façon de combattre le mal est un progrès résolu dans le bien"
"Qui triomphe de lui-même possède la force"
"La seule façon d'accomplir est d'être"
"Les formes et les choses se manifestent à celui qui n'est pas attaché à son être propre. Dans ses mouvements, il est comme l'eau ; dans son repos il est comme un miroir, et dans ses réponses, il est comme l'écho"
"Le vrai voyageur n'a pas de plan établi et n'a pas l'intention d'arriver"
"Prendre conscience, c'est transformer le voile qui recouvre la lumière en miroir"
"Qui domine les autres est fort. Qui se domine est puissant"
"La meilleure façon de combattre le mal est un progrès résolu dans le bien"
"Qui triomphe de lui-même possède la force"
"La seule façon d'accomplir est d'être"
"Les formes et les choses se manifestent à celui qui n'est pas attaché à son être propre. Dans ses mouvements, il est comme l'eau ; dans son repos il est comme un miroir, et dans ses réponses, il est comme l'écho"
"Le vrai voyageur n'a pas de plan établi et n'a pas l'intention d'arriver"
"Prendre conscience, c'est transformer le voile qui recouvre la lumière en miroir"
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Tiens donc ... encore des vers ... tracé à l'encre d'une main malhabile qui cherche à refléter les dégâts d'une âme en perdition ...
Des vers qui se torturent à la cherche d'un idéal sans même avoir la pureté d'en refléter correctement le vecteur, ce vecteur qu'est la chanson de la langue, si imparfaite soit-elle ...
Alors oui, un peu de prose, pour poser là, sur la toile, cette toile si imparfaite qu'elle ne laisse de l'être quelques signaux fugaces, évanescente é vaporation d'un soi à l'abandon de lui-même.
Oui, que dire de la vie, qui m'a propulsé ici sans volonté créatrice, test encore répété de la poursuite de la complexité, morceau de nature ayant atteint la conscience de lui-même ...
Que dire de la vie dont l'abrutissement sans cesse répété de se prolonger par tous les moyens abandonne des ilots de désirs insensés à la vacuité de leur propre impuissance ...
Que dire de la vie qui présente là et puis ici des impuretés qui ont en l'esprit le sentiment aigu d'une cause qui les dépasse, en portant en leur sein l'amour immense de la perpétuation de valeurs intangibles que sont le pardon, la justice et l’acception de la solitude liée à l'égoïsme primaire qui
divise pour individualiser.
Où donc est-il écrit, dans cette vie qui se rue à la recherche d'elle-même, que la disparition d'un être est un bien ou un mal ? Qu'est-ce qu'un atome a à comprendre de la fusion d'un autre ? Ainsi, tout en sachant que je suis porteur d'une étincelle de connaissance, comment pourrais-je prétendre à qualifier si ce qui m'arrive en souffrance n'est que le signe du destin ou s'inscrit dans la production d'un thème plus grand qui m'échappe ?
Oui, je me meurs quelque part de ne pas trouver ailleurs qu'en moi cet immensité ... oui, je sais que les sons que je produit, les images que je montre, les signes que je trace ne sont que l'expression de la faiblesse d'afficher ce qui est indicible ... je meurs d'être sans pouvoir dire ... je meurs de comprendre sans pouvoir faire ...
Quelle est donc cette vie qui me contraint à être sur le banc de touche, à connaitre les règles, à comprendre les signes et les actes, à voir la trame de la toile sous le tableau et à ne pouvoir en approcher les doigts pour la toucher ?
Est-ce l'esprit conjoint au cœur devient une malédiction ? Est-ce cela qui est le du au spectateur, symbole même de sa propre déchéance ? Comment croire ainsi que son passage ici bas ne sert qu'à lui faire prendre conscience (et alors pourquoi ... mais pourquoi donc ?) de sa trajectoire hyperbolique dans un monde dont il n'aura effleuré que la surface de la substance ?
Ainsi, se retrouver seul, à récolter chaque instant qui passe la mousse des secondes, voir la peur s'instiller entre les êtres, voir la poursuite effrénée du bonheur, voir les âmes se torturer devant leur propre image, voir cette ronde sans fin s'interroger sur elle-même ... Est un bouleversement
quotidien.
Le lien à des valeurs non comprises mais acceptées parce qu'édictées par la masse, la recherche du bonheur par l'achat et en dehors de sa construction pierre par pierre, le désir de transformer son prochain, le des-apprentissage de la liberté pleine et entière de l'autre, l'attachement pas le compromis et non la pleine responsabilité ... Sont l'oubli à mes yeux de la base intrinsèque de cet univers qui nous a enfanté : L'unicité qui nous lie qu'on le veuille ou non.
Et c'est cela qui me blesse, qui me fait accepter la solitude qui est mienne ... qu'en aucun des moments que je passe il puisse être saisi qu'au delà des mots et matériels qui composent les êtres il puisse être accepté qui tout est en passage et que le bonheur se vit en dehors même de l'image de
soi.
Alors oui, et encore oui, voguer sur l'eau des songes est mon dernier refuge ... là ou mes pleurs se noient eux-mêmes dans ceux qu'on versé tout les êtres au soir de leur vie ... dans cette mer immense avant le grand départ ... à la fin du chemin qui seul importe parce que construit de nos mains ... dans la vanité de croire que l'on sait et que les sons et images, les mots et les signes sont tous opposés ...
L'immensité du fugace et de la certitude débilitante m'envahit ... et je verse sur ce temps perdu l'encre de mes nuits à rêver d'un monde d'où la peur serait absente, cette peur qui ronge la plus belle partie des êtres en leur ôtant le moyen d'aller vers leur idéal ...
Des vers qui se torturent à la cherche d'un idéal sans même avoir la pureté d'en refléter correctement le vecteur, ce vecteur qu'est la chanson de la langue, si imparfaite soit-elle ...
Alors oui, un peu de prose, pour poser là, sur la toile, cette toile si imparfaite qu'elle ne laisse de l'être quelques signaux fugaces, évanescente é vaporation d'un soi à l'abandon de lui-même.
Oui, que dire de la vie, qui m'a propulsé ici sans volonté créatrice, test encore répété de la poursuite de la complexité, morceau de nature ayant atteint la conscience de lui-même ...
Que dire de la vie dont l'abrutissement sans cesse répété de se prolonger par tous les moyens abandonne des ilots de désirs insensés à la vacuité de leur propre impuissance ...
Que dire de la vie qui présente là et puis ici des impuretés qui ont en l'esprit le sentiment aigu d'une cause qui les dépasse, en portant en leur sein l'amour immense de la perpétuation de valeurs intangibles que sont le pardon, la justice et l’acception de la solitude liée à l'égoïsme primaire qui
divise pour individualiser.
Où donc est-il écrit, dans cette vie qui se rue à la recherche d'elle-même, que la disparition d'un être est un bien ou un mal ? Qu'est-ce qu'un atome a à comprendre de la fusion d'un autre ? Ainsi, tout en sachant que je suis porteur d'une étincelle de connaissance, comment pourrais-je prétendre à qualifier si ce qui m'arrive en souffrance n'est que le signe du destin ou s'inscrit dans la production d'un thème plus grand qui m'échappe ?
Oui, je me meurs quelque part de ne pas trouver ailleurs qu'en moi cet immensité ... oui, je sais que les sons que je produit, les images que je montre, les signes que je trace ne sont que l'expression de la faiblesse d'afficher ce qui est indicible ... je meurs d'être sans pouvoir dire ... je meurs de comprendre sans pouvoir faire ...
Quelle est donc cette vie qui me contraint à être sur le banc de touche, à connaitre les règles, à comprendre les signes et les actes, à voir la trame de la toile sous le tableau et à ne pouvoir en approcher les doigts pour la toucher ?
Est-ce l'esprit conjoint au cœur devient une malédiction ? Est-ce cela qui est le du au spectateur, symbole même de sa propre déchéance ? Comment croire ainsi que son passage ici bas ne sert qu'à lui faire prendre conscience (et alors pourquoi ... mais pourquoi donc ?) de sa trajectoire hyperbolique dans un monde dont il n'aura effleuré que la surface de la substance ?
Ainsi, se retrouver seul, à récolter chaque instant qui passe la mousse des secondes, voir la peur s'instiller entre les êtres, voir la poursuite effrénée du bonheur, voir les âmes se torturer devant leur propre image, voir cette ronde sans fin s'interroger sur elle-même ... Est un bouleversement
quotidien.
Le lien à des valeurs non comprises mais acceptées parce qu'édictées par la masse, la recherche du bonheur par l'achat et en dehors de sa construction pierre par pierre, le désir de transformer son prochain, le des-apprentissage de la liberté pleine et entière de l'autre, l'attachement pas le compromis et non la pleine responsabilité ... Sont l'oubli à mes yeux de la base intrinsèque de cet univers qui nous a enfanté : L'unicité qui nous lie qu'on le veuille ou non.
Et c'est cela qui me blesse, qui me fait accepter la solitude qui est mienne ... qu'en aucun des moments que je passe il puisse être saisi qu'au delà des mots et matériels qui composent les êtres il puisse être accepté qui tout est en passage et que le bonheur se vit en dehors même de l'image de
soi.
Alors oui, et encore oui, voguer sur l'eau des songes est mon dernier refuge ... là ou mes pleurs se noient eux-mêmes dans ceux qu'on versé tout les êtres au soir de leur vie ... dans cette mer immense avant le grand départ ... à la fin du chemin qui seul importe parce que construit de nos mains ... dans la vanité de croire que l'on sait et que les sons et images, les mots et les signes sont tous opposés ...
L'immensité du fugace et de la certitude débilitante m'envahit ... et je verse sur ce temps perdu l'encre de mes nuits à rêver d'un monde d'où la peur serait absente, cette peur qui ronge la plus belle partie des êtres en leur ôtant le moyen d'aller vers leur idéal ...
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 23 Avr 2012 - 0:10, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Purée (comme disent les enfants looool), je suis reparti dans le milieu pro à fond les ballons !
- Un projet de consolidation de sites informatique et de Plan de Reprise d'Activité/Plan de Continuation d'Activité
- Un projet de mise en place de salle d'hébergement mutualisée
- Un projet de fibre optique longue distance avec multiplexage de longueurs d'onde laser
- Un projet de tuning de performances de bases de données
- Un projet de consolidation applicative au travers de SOAP en utilisant des accélérateurs XML
etc ...
Je réactive une partie de mes circuits neuronaux et ce n'est que du bonheur
- Un projet de consolidation de sites informatique et de Plan de Reprise d'Activité/Plan de Continuation d'Activité
- Un projet de mise en place de salle d'hébergement mutualisée
- Un projet de fibre optique longue distance avec multiplexage de longueurs d'onde laser
- Un projet de tuning de performances de bases de données
- Un projet de consolidation applicative au travers de SOAP en utilisant des accélérateurs XML
etc ...
Je réactive une partie de mes circuits neuronaux et ce n'est que du bonheur
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un presque rien, signe dans un jour sans stance
pour laisser doucement la vapeur à cocotte s'échapper ...
que sera ... forcer l'optimisme avec ces clefs souvent dans nos mains
et juste des sons pour façonner ses propres images ...
Merci à toi
Que cette journée te soit belle !
pour laisser doucement la vapeur à cocotte s'échapper ...
que sera ... forcer l'optimisme avec ces clefs souvent dans nos mains
et juste des sons pour façonner ses propres images ...
Merci à toi
Que cette journée te soit belle !
arôme naturel- Messages : 140
Date d'inscription : 14/02/2012
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