L'ère mite âge ...
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Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
A mon avis le "toi" est polysémique et la bière étaient des chips...
Mais je ne reste pas, j'étais juste venue m'assurer qu'il se passait bien ce qu'il se passe et je constate que oui, donc je déguerpis au plus vite, bonne fight les gars, que le meilleur gagne
Mais je ne reste pas, j'étais juste venue m'assurer qu'il se passait bien ce qu'il se passe et je constate que oui, donc je déguerpis au plus vite, bonne fight les gars, que le meilleur gagne
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
Age : 55
Localisation : bxl, ici et maintenant
Re: L'ère mite âge ...
Arf ... Loïc,t u as planqué la bière dans le paquet pour qu'on ne la voit pas ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
http://www.ted.com/talks/lang/en/sam_richards_a_radical_experiment_in_empathy.html
http://www.ted.com/talks/lang/en/joan_halifax.html
http://www.ted.com/talks/lang/en/jeremy_rifkin_on_the_empathic_civilization.html
http://www.ted.com/talks/lang/en/joan_halifax.html
http://www.ted.com/talks/lang/en/jeremy_rifkin_on_the_empathic_civilization.html
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Note aux lecteurs :
Ce post n'a strictement rien à voir avec ce qu'il vient de se passer ces derniers jours et je tiens à le réaffirmer clairement. Il n'est pas (n'a jamais été) dans mes intentions de lever quelque polémique que ce soit. Ce qui suit n'est que réflexion et reflet de ma vie passée.
---------
Je traverse la vie poussé par le vent des hommes ...
J'écoute le ressac des âmes se fracassant sur le rocher de la prétention ...
Je parcours, impavide, la grève ruisselante des pleurs que la race humaine verse sur elle-même, marchant d'un pas tranquille sur ce sable, parfois mouvant, où se creuse l'empreinte des secondes de mon séjour ici bas.
Combien ai-je croisé d'êtres, êtres qui souhaitent à tout prix laisser non pas comme moi une trace qui va s'effacer sous la vague du temps, mais qui prétendent marquer au fer rouge ce bout de chair temporellement mortel que je représente.
Il n'est en mon for intérieur que de laisser à l'horloge qui sonne le soin d'éloigner de moi les tempêtes qui m'ont que par trop approché. Ainsi, malade ou meurtri, je n'ai jamais trouvé que refuge dans le silence et l'isolement, car le bruit de la vie dissolue, frénétique et consommatrice de l'autre me pèse.
C'est tout sauf une fuite, plus un recueillement. Et pourtant, que l'on prête foi à quelque personne, que l'on accepte son rapprochement, et tout à coup il y a prétention à savoir tout et tout de suite, à s'insérer dans la manière de penser et de voir, à apporter, presque sous la contrainte, un service que l'on a pas forcément demandé.
Il n'est pas autre mesure que l'envahissement, que l'absolue croyance que sans l'autre la vie ne vaut pas d'être vécue. Qu’auparavant rien n'était et que maintenant tout va se résoudre, à condition qu'on écoute ce qui est dit et que la manière de vivre de l'un devienne automatiquement celle de l'autre.
Il faudrait être là, entendre sans dire, faire sans gémir. Comprendre que les contraintes de l'autre soit insurmontables et que les siennes ne soient qu'anecdotes.
Il faudrait faire que ce passé que l'on traine comme ondée orageuse, que ce passé ayant détrempé un chemin jusqu'à le rendre boueux comme une fondrière, que ce passé en somme disparaisse comme sous la baguette magique d'un Merlin ressuscité.
Il faudrait faire fi. Faire fi d'une vie constituée de départs incessants, morceau de gruyère où les trous représentent plus de neuf dixièmes de l'ensemble. Faire fi de ce que l'histoire a gardé comme ossature en enlevant pouce par pouce la chair qui frémit devant les outrages du temps et de la rapacité des êtres.
Il faudrait donner quand le besoin est ressenti, accepter de ne rien entendre sous peine que l'autre ne sait pas dire, le regarder souffrir parce qu'il ne sait pas affronter ses contraintes. Le tenir debout en quelque sorte, par plaisir de le voir perdurer sur ce chemin qu'il ne sait quitter bien que sa conscience lui dise qu'il fait fausse route.
Ainsi, faire cela n'est à la fois que conduire cet autre vers un chemin qui le blessera, et perdre son énergie à tenter de combler un manque qui ne nous appartient pas. C'est partir à vau l'eau, se voiler la face. C'est accepter un jour de recevoir des remontrances d'un être qui saura que le chemin accompli ne correspondait pas à ses attentes et ainsi d'avoir encore à se confronter à un éclat qui blessera de nouveau.
Peut venir ensuite une autre étape, celle qui consiste à accuser de refuser ce que l'autre tient à donner, ce refus faisant image d'affront, proche du dédain. Il semble qu'un refus de ce type dévalorise le donneur, alors qu'il peut simplement venir encore une fois de l'éthique, précisant par là-même qu'aucun besoin n'en fut exprimé et que le donneur peut faire l'économie du geste, le gardant ainsi pour son propre profit.
Le temps m'a appris les blessures dues à l'aveuglement. Elles sont d'autant plus douloureuses qu'elles sont doubles. Partant de la souffrance que l'autre peut ressentir jusqu'à celle que l'on subira quand il se rendra compte de la fausseté du chemin parcouru.
L'empathie est chose magnifique quand elle est pratiquée par un être qui s'est construit. Elle devient un frein pour celui qui ne fait cela qu'en désespoir de cause, y trouvant prétexte à vivre, justification et excuse à sa propre douleur.
Il est des fois où la vraie empathie pousse à laisser l'autre se blesser en tombant, raccourcissant ainsi le chemin vers sa prise de conscience. Là se voit la force de caractère du donneur, acceptant pleinement de se faire maltraiter sur l'instant. Parce qu'il est alors plus facile pour le receveur de faire croire que la responsabilité vient de la personne qui part que de l'aveuglement mis à continuer un chemin dont on doute soi-même.
Il m'est souvent arrivé de prendre mes distances. Souvent de part le mimétisme que je détectais avec des personnes m'ayant fortement blessé, d'autres fois parce que je sens littéralement que je deviens un appui qui freine par là-même l'évolution de certains.
Rester seul nécessite du courage. Rester seul nécessite de se construire. Rester seul impose une éthique, celle de regarder vraiment ce que l'on peut donner et de se contraindre à le faire sans empiéter sur l'avancée de l'autre, c'est à dire à ne par le remplacer dans les décisions de fond qui le constitueront.
L'homme se mesure au pied de l'obstacle. Et c'est une fois qu'il l'a traversé qu'il peut en aider un autre qui a fait de même ... Tout le reste me semble être prétention.
Ce post n'a strictement rien à voir avec ce qu'il vient de se passer ces derniers jours et je tiens à le réaffirmer clairement. Il n'est pas (n'a jamais été) dans mes intentions de lever quelque polémique que ce soit. Ce qui suit n'est que réflexion et reflet de ma vie passée.
---------
Je traverse la vie poussé par le vent des hommes ...
J'écoute le ressac des âmes se fracassant sur le rocher de la prétention ...
Je parcours, impavide, la grève ruisselante des pleurs que la race humaine verse sur elle-même, marchant d'un pas tranquille sur ce sable, parfois mouvant, où se creuse l'empreinte des secondes de mon séjour ici bas.
Combien ai-je croisé d'êtres, êtres qui souhaitent à tout prix laisser non pas comme moi une trace qui va s'effacer sous la vague du temps, mais qui prétendent marquer au fer rouge ce bout de chair temporellement mortel que je représente.
Il n'est en mon for intérieur que de laisser à l'horloge qui sonne le soin d'éloigner de moi les tempêtes qui m'ont que par trop approché. Ainsi, malade ou meurtri, je n'ai jamais trouvé que refuge dans le silence et l'isolement, car le bruit de la vie dissolue, frénétique et consommatrice de l'autre me pèse.
C'est tout sauf une fuite, plus un recueillement. Et pourtant, que l'on prête foi à quelque personne, que l'on accepte son rapprochement, et tout à coup il y a prétention à savoir tout et tout de suite, à s'insérer dans la manière de penser et de voir, à apporter, presque sous la contrainte, un service que l'on a pas forcément demandé.
Il n'est pas autre mesure que l'envahissement, que l'absolue croyance que sans l'autre la vie ne vaut pas d'être vécue. Qu’auparavant rien n'était et que maintenant tout va se résoudre, à condition qu'on écoute ce qui est dit et que la manière de vivre de l'un devienne automatiquement celle de l'autre.
Il faudrait être là, entendre sans dire, faire sans gémir. Comprendre que les contraintes de l'autre soit insurmontables et que les siennes ne soient qu'anecdotes.
Il faudrait faire que ce passé que l'on traine comme ondée orageuse, que ce passé ayant détrempé un chemin jusqu'à le rendre boueux comme une fondrière, que ce passé en somme disparaisse comme sous la baguette magique d'un Merlin ressuscité.
Il faudrait faire fi. Faire fi d'une vie constituée de départs incessants, morceau de gruyère où les trous représentent plus de neuf dixièmes de l'ensemble. Faire fi de ce que l'histoire a gardé comme ossature en enlevant pouce par pouce la chair qui frémit devant les outrages du temps et de la rapacité des êtres.
Il faudrait donner quand le besoin est ressenti, accepter de ne rien entendre sous peine que l'autre ne sait pas dire, le regarder souffrir parce qu'il ne sait pas affronter ses contraintes. Le tenir debout en quelque sorte, par plaisir de le voir perdurer sur ce chemin qu'il ne sait quitter bien que sa conscience lui dise qu'il fait fausse route.
Ainsi, faire cela n'est à la fois que conduire cet autre vers un chemin qui le blessera, et perdre son énergie à tenter de combler un manque qui ne nous appartient pas. C'est partir à vau l'eau, se voiler la face. C'est accepter un jour de recevoir des remontrances d'un être qui saura que le chemin accompli ne correspondait pas à ses attentes et ainsi d'avoir encore à se confronter à un éclat qui blessera de nouveau.
Peut venir ensuite une autre étape, celle qui consiste à accuser de refuser ce que l'autre tient à donner, ce refus faisant image d'affront, proche du dédain. Il semble qu'un refus de ce type dévalorise le donneur, alors qu'il peut simplement venir encore une fois de l'éthique, précisant par là-même qu'aucun besoin n'en fut exprimé et que le donneur peut faire l'économie du geste, le gardant ainsi pour son propre profit.
Le temps m'a appris les blessures dues à l'aveuglement. Elles sont d'autant plus douloureuses qu'elles sont doubles. Partant de la souffrance que l'autre peut ressentir jusqu'à celle que l'on subira quand il se rendra compte de la fausseté du chemin parcouru.
L'empathie est chose magnifique quand elle est pratiquée par un être qui s'est construit. Elle devient un frein pour celui qui ne fait cela qu'en désespoir de cause, y trouvant prétexte à vivre, justification et excuse à sa propre douleur.
Il est des fois où la vraie empathie pousse à laisser l'autre se blesser en tombant, raccourcissant ainsi le chemin vers sa prise de conscience. Là se voit la force de caractère du donneur, acceptant pleinement de se faire maltraiter sur l'instant. Parce qu'il est alors plus facile pour le receveur de faire croire que la responsabilité vient de la personne qui part que de l'aveuglement mis à continuer un chemin dont on doute soi-même.
Il m'est souvent arrivé de prendre mes distances. Souvent de part le mimétisme que je détectais avec des personnes m'ayant fortement blessé, d'autres fois parce que je sens littéralement que je deviens un appui qui freine par là-même l'évolution de certains.
Rester seul nécessite du courage. Rester seul nécessite de se construire. Rester seul impose une éthique, celle de regarder vraiment ce que l'on peut donner et de se contraindre à le faire sans empiéter sur l'avancée de l'autre, c'est à dire à ne par le remplacer dans les décisions de fond qui le constitueront.
L'homme se mesure au pied de l'obstacle. Et c'est une fois qu'il l'a traversé qu'il peut en aider un autre qui a fait de même ... Tout le reste me semble être prétention.
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 12 Avr 2012 - 20:07, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Les trois premiers articles comportent des sous-titres en français
La théorie du Big Bang
http://www.ted.com/talks/lang/fr/david_christian_big_history.html
La matière noire
http://www.ted.com/talks/lang/fr/patricia_burchat_leads_a_search_for_dark_energy.html
La théorie des cordes
http://www.ted.com/talks/brian_greene_on_string_theory.html
La nature du temps (parties 1 et 2)
http://www.ted.com/talks/lang/en/sean_carroll_on_the_arrow_of_time.html
http://www.ted.com/talks/lang/en/sean_carroll_on_the_arrow_of_time_part_2.html
Je ne crois personnellement pas qu'il faille rester les yeux fixés sur son horizon personnel. Nous avons une énorme chance en ce moment. Celle de pouvoir accéder à la connaissance de l'Univers comme personne avant nous n'a pu le faire. Il est vrai que cette immensité subjugue, écrase parfois. Elle nous fait aussi prendre conscience de notre petitesse, nous pousse à regarder la poussière que nous sommes et à relativiser, complètement relativiser le fait que nous soyons plus, en fait n'ayons jamais été, au centre de tout.
C'est pour moi cette ouverture qui me pousse à avancer. A espérer que la poussière de conscience que nous représentons n'est que l'émergence que cet infini que nous percevons. Et c'est là que, par delà ma propre vie, je trouve "à venir".
Pour finir, je vous donne encore un article de TED sur Comment le surplus cognitif peut changer le monde
http://www.ted.com/talks/lang/fr/clay_shirky_how_cognitive_surplus_will_change_the_world.html
La théorie du Big Bang
http://www.ted.com/talks/lang/fr/david_christian_big_history.html
La matière noire
http://www.ted.com/talks/lang/fr/patricia_burchat_leads_a_search_for_dark_energy.html
La théorie des cordes
http://www.ted.com/talks/brian_greene_on_string_theory.html
La nature du temps (parties 1 et 2)
http://www.ted.com/talks/lang/en/sean_carroll_on_the_arrow_of_time.html
http://www.ted.com/talks/lang/en/sean_carroll_on_the_arrow_of_time_part_2.html
Je ne crois personnellement pas qu'il faille rester les yeux fixés sur son horizon personnel. Nous avons une énorme chance en ce moment. Celle de pouvoir accéder à la connaissance de l'Univers comme personne avant nous n'a pu le faire. Il est vrai que cette immensité subjugue, écrase parfois. Elle nous fait aussi prendre conscience de notre petitesse, nous pousse à regarder la poussière que nous sommes et à relativiser, complètement relativiser le fait que nous soyons plus, en fait n'ayons jamais été, au centre de tout.
C'est pour moi cette ouverture qui me pousse à avancer. A espérer que la poussière de conscience que nous représentons n'est que l'émergence que cet infini que nous percevons. Et c'est là que, par delà ma propre vie, je trouve "à venir".
Pour finir, je vous donne encore un article de TED sur Comment le surplus cognitif peut changer le monde
http://www.ted.com/talks/lang/fr/clay_shirky_how_cognitive_surplus_will_change_the_world.html
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 12 Avr 2012 - 17:27, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un bruit de pas, un claquement,
Une porte s'ouvre, et lentement
Le bruit s'éloigne, tout doucement.
Une heure passe, élancements.
Les instants passent, défilement
Des émotions. Endormissement
Qui vient; la nuit subitement
Affaisse un peu les sentiments
Clamant ainsi le cours du temps.
La parole tue, et les instants
Muets toujours même au présent
Envolés avec le vent d'autan
Restent là seuls évidemment.
Que faudrait-il tant important
Pour que le rire nonobstant
La vie et toutes ses errances
Un peu dedans que l'âme danse
Et parfois même rentre en transe ?
Un regard, des mots, un sourire
Quelques lignes et un soupir
Un geste naturel, un délire
Une confiance retrouvée ?
La peur de soi enfin laissée
Et la main ferme délaissée ?
Ou simplement lancer au loin
Ce que trop près comme un coin
En nos esprits meurtris de besoins
On garde comme armure sauvage ?
Une porte s'ouvre, et lentement
Le bruit s'éloigne, tout doucement.
Une heure passe, élancements.
Les instants passent, défilement
Des émotions. Endormissement
Qui vient; la nuit subitement
Affaisse un peu les sentiments
Clamant ainsi le cours du temps.
La parole tue, et les instants
Muets toujours même au présent
Envolés avec le vent d'autan
Restent là seuls évidemment.
Que faudrait-il tant important
Pour que le rire nonobstant
La vie et toutes ses errances
Un peu dedans que l'âme danse
Et parfois même rentre en transe ?
Un regard, des mots, un sourire
Quelques lignes et un soupir
Un geste naturel, un délire
Une confiance retrouvée ?
La peur de soi enfin laissée
Et la main ferme délaissée ?
Ou simplement lancer au loin
Ce que trop près comme un coin
En nos esprits meurtris de besoins
On garde comme armure sauvage ?
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 12 Avr 2012 - 19:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bonjour kasha
Je ne sais pas bien quoi te dire. Cela fait 2 jours que je réfléchis et que je suis à la fois interloqué, ravi et "sec" devant ce que tu as écrit.
La seule chose que je puisse alors répondre c'est cela :
Je poste ce que je sens, ce que je vois, ce que je pense comprendre de que je cherche par plaisir et par passion. Je suis heureux si cela peut intéresser quelqu'un, si cela peut lui présenter un ailleurs, quelque couleurs.
Je te cite
Tu sais ... je ne fais aucune attention ni à la "culture" ni au "savoir", mais plutôt à la réflexion qui bâtit le discours, à cette réflexion qui construit l'être. A cette ossature fondatrice qui "s'habille" par la suite au travers de "culture" et "savoir" justement.
Comme toi j'ai des images qui m'habitent et je cherche en permanence les mots, des dires, les images, les parallèles qui m'aideront à les représenter. Comment pourrais-je alors ne point comprendre qu'il en soit différemment pour d'autres ? Alors écrit ... que j'aie le plaisir de te lire
Il n'est pas en ma conception de croire que je détient quelque vérité, plutôt essayer de pratiquer comme un peintre impressionniste, par touches de couleurs, touches que la vie m'a fait approcher.
Ainsi, si tu passes par là, à la fois tu m'honores et tu apportes toi aussi couleur au tableau
Je ne sais pas bien quoi te dire. Cela fait 2 jours que je réfléchis et que je suis à la fois interloqué, ravi et "sec" devant ce que tu as écrit.
La seule chose que je puisse alors répondre c'est cela :
Je poste ce que je sens, ce que je vois, ce que je pense comprendre de que je cherche par plaisir et par passion. Je suis heureux si cela peut intéresser quelqu'un, si cela peut lui présenter un ailleurs, quelque couleurs.
Je te cite
...je ne trouvais rien à écrire car trop à écrire et pas assez de connaissance pour le faire.
Tu sais ... je ne fais aucune attention ni à la "culture" ni au "savoir", mais plutôt à la réflexion qui bâtit le discours, à cette réflexion qui construit l'être. A cette ossature fondatrice qui "s'habille" par la suite au travers de "culture" et "savoir" justement.
Comme toi j'ai des images qui m'habitent et je cherche en permanence les mots, des dires, les images, les parallèles qui m'aideront à les représenter. Comment pourrais-je alors ne point comprendre qu'il en soit différemment pour d'autres ? Alors écrit ... que j'aie le plaisir de te lire
Il n'est pas en ma conception de croire que je détient quelque vérité, plutôt essayer de pratiquer comme un peintre impressionniste, par touches de couleurs, touches que la vie m'a fait approcher.
Ainsi, si tu passes par là, à la fois tu m'honores et tu apportes toi aussi couleur au tableau
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 13 Avr 2012 - 17:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
etoile_en_etoile a écrit:Je te remercie vraiment... pas pour moi. mais pour ce que tu offres de toi aux autres. Pour que les gens voient autre chose de toi...
Je te remercie à toi, vraiment, de tous ces échanges que nous avons eu, de ta transparence, de ta gentillesse, de tes mots.
Je ne cite que ces derniers parce qu'ils parlent à mon cœur, mais l'ensemble de ton post (d'où ils sont tirés) fait preuve d'une grande qualité d'observation et de compréhension. Je tenais à le souligner et à te renouveler mon amitié.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je pense, je pense ...
Je pense à toute cette agitation qui m'entoure ... à la corrosion qu'elle provoque.
Je m'éloigne de plus en plus de ce bruit et de cette fureur. Je tourne le dos à cette folie qui consiste à regarder en permanence ce qui nuit, qui affole, qui contraint, qui consomme, qui irrite, qui braque les émotions et les avis.
Je m'en éloigne oui. Non pas pour les fuir mais pour les contourner. pour, en quelque sorte, passer derrière. Passer derrière pour en regarder les racines. Traverser cet océan de déraison me prendrait grand temps. Je préfère de loin prendre les chemins de traverse, même s'ils sont en friche, ayant le plaisir d'y découvrir quelques êtres qui ont eux aussi un idéal bien loin de l'affrontement sur un ring qu'on leur impose.
La liberté est solitaire. Elle demande à ce que l'on fasse confiance à la fois à son ressenti et à ses capacités de volonté. Elle impose forcément un retrait, un parcours où l'alimentation, qu'elle soit spirituelle ou physique, ne tient qu'à nos propres mains.
Il est tellement facile de se "noyer" dans la multitude de lectures, avis, ressentis ... Il est tellement facile de chercher son bonheur au travers ... Qu'il est aussi facile pour d'autres de nous "inonder" sous de faux stimuli, fausses informations et bonheurs éphémères.
La vie s'offre à qui sait la prendre. Elle n'est pas offerte par d'autres mains, mais cueillie par les siennes en propre. Dans les dédales de la recherche de soi et les sentes inexplorées par l'époque consumériste que nous traversons.
J'ai le sentiment que vouloir y occuper une place de choix conduit à l'affrontement, et que cette friction est un dérivatif qui nous fait oublier l'essentiel : Etre soi.
J'ai alors choisi d'être. Non pas à contre-courant, mais hors courant. Parce que je me projette, explore une autre voie. Je n'ai pas prétention à l'ouvrir pour d'autres, mais juste celle à découvrir mon chemin, et advienne que pourra ...
Si d'aucuns ont ce sentiment d'un ailleurs qui les dépasse et qui sentent confusément que l'on peut espérer à autre chose, je serai heureux de les lire ici.
Je pense à toute cette agitation qui m'entoure ... à la corrosion qu'elle provoque.
Je m'éloigne de plus en plus de ce bruit et de cette fureur. Je tourne le dos à cette folie qui consiste à regarder en permanence ce qui nuit, qui affole, qui contraint, qui consomme, qui irrite, qui braque les émotions et les avis.
Je m'en éloigne oui. Non pas pour les fuir mais pour les contourner. pour, en quelque sorte, passer derrière. Passer derrière pour en regarder les racines. Traverser cet océan de déraison me prendrait grand temps. Je préfère de loin prendre les chemins de traverse, même s'ils sont en friche, ayant le plaisir d'y découvrir quelques êtres qui ont eux aussi un idéal bien loin de l'affrontement sur un ring qu'on leur impose.
La liberté est solitaire. Elle demande à ce que l'on fasse confiance à la fois à son ressenti et à ses capacités de volonté. Elle impose forcément un retrait, un parcours où l'alimentation, qu'elle soit spirituelle ou physique, ne tient qu'à nos propres mains.
Il est tellement facile de se "noyer" dans la multitude de lectures, avis, ressentis ... Il est tellement facile de chercher son bonheur au travers ... Qu'il est aussi facile pour d'autres de nous "inonder" sous de faux stimuli, fausses informations et bonheurs éphémères.
La vie s'offre à qui sait la prendre. Elle n'est pas offerte par d'autres mains, mais cueillie par les siennes en propre. Dans les dédales de la recherche de soi et les sentes inexplorées par l'époque consumériste que nous traversons.
J'ai le sentiment que vouloir y occuper une place de choix conduit à l'affrontement, et que cette friction est un dérivatif qui nous fait oublier l'essentiel : Etre soi.
J'ai alors choisi d'être. Non pas à contre-courant, mais hors courant. Parce que je me projette, explore une autre voie. Je n'ai pas prétention à l'ouvrir pour d'autres, mais juste celle à découvrir mon chemin, et advienne que pourra ...
Si d'aucuns ont ce sentiment d'un ailleurs qui les dépasse et qui sentent confusément que l'on peut espérer à autre chose, je serai heureux de les lire ici.
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 12 Avr 2012 - 17:29, édité 5 fois
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bonjour Mjöllnir.
L'arc-en-ciel est un symbole très important dans le bouddhisme. Il est un signe de très bon augure. Par exemple, lors du décès d'un être humain, il signifie la réussite du passage entre les deux mondes et une réincarnation permettant une suite harmonieuse pour la conscience.
L'arc-en-ciel est un symbole très important dans le bouddhisme. Il est un signe de très bon augure. Par exemple, lors du décès d'un être humain, il signifie la réussite du passage entre les deux mondes et une réincarnation permettant une suite harmonieuse pour la conscience.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: L'ère mite âge ...
Pour ceux qui veulent apprendre, s'instruire ... en lisant un minimum l'anglais
Cours en ligne du Massachusetts Insitute of Technology
http://ocw.mit.edu/courses/
Cours archivés du MIT
http://ocw.mit.edu/courses/archived-courses/
et
http://dspace.mit.edu/
Bonne lecture
Cours en ligne du Massachusetts Insitute of Technology
http://ocw.mit.edu/courses/
Cours archivés du MIT
http://ocw.mit.edu/courses/archived-courses/
et
http://dspace.mit.edu/
Bonne lecture
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
cathoo a écrit:Mais déjà à 16 ans, j'en avais 80 et en avais mare. J'ai dû rajeunir pour survivre. Je me sens comme si j'en avais juste 20 maintenant. Et j'espère que cette fois-ci, je serai capable de rester jeune. J'espère que ma reconstruction est la bonne. J'espère que cette fois je suis sur la bonne voix. Que les prochains échecs ne me font pas perdre l'envie de vivre encore une fois.Mais déjà à 16 ans, j'en avais 80 et en avais mare. J'ai dû rajeunir pour survivre. Je me sens comme si j'en avais juste 20 maintenant. Et j'espère que cette fois-ci, je serai capable de rester jeune. J'espère que ma reconstruction est la bonne. J'espère que cette fois je suis sur la bonne voix. Que les prochains échecs ne me font pas perdre l'envie de vivre encore une fois.
Tiens ... je me rappelle la sensation de "vieillesse que je ressentais aussi à cet age. Le regard pratiquement désabusé que je jetais sur ceux qui m'entouraient. La "fatigue" que je ressentais à la voir consommer la vie avec l'insouciance de leur age, insouciance que je prenais pour de l'aveuglement.
Je me suis vu entrer dans la vie comme à reculons, à m'adapter pour rentrer dedans comme on utilise un chausse-pied pour mettre une chaussure.
J'ai commencé à renoncer à être moi pour être parmi les autres, ne sachant pas encore qu'il pouvait exister un autre chemin, celui d'assumer pleinement de vivre sa différence.
Je ne crois pas que je vais "rajeunir" parce que je ne crois pas avoir vieilli. Je ne parle pas ici de l'enveloppe charnelle, mais bien de l'esprit. Il est évident que ce dernier à "mûri" aux travers des expériences. Cependant mûrir ne veut pas dire pour autant que les rêves et idéaux se sont oblitérés ou fanés. Cela veut simplement dire, me concernant, que le regard s'est affiné, qu'un certain discriminant s'est mis en place, que les forces autrefois éparpillées se sont assemblées.
Ici et maintenant, je sais mieux où je veux aller et pourquoi je veux y aller. Ce qu'il me faut faire pour et ce avec quoi je m'embarque dans ce voyage. Je ne me pose plus la question de savoir si j'y serai accompagné, puisque c'est une nouvelle étape. Et, comme tout étape, elle se fait dans un nouveau paysage, une nouvelle route, un nouveau climat.
J'ouvre donc les yeux et regarde, avance et profite de ce temps que pour une fois JE me donne.
Alors cathoo, oui tu peux rester jeune à mon avis, car c'est en toi que réside cette jeunesse d'esprit
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 12 Avr 2012 - 19:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Quelques vers qui dansent sur une page
Avant que d'aller me coucher. Il me reste
Un peu d'esprit encore, au delà le la rage
Qui me tenaille devant les maux si prestes
Que la vie distille. Oh, je ne parle pourtant là
Que de microbes et autres bien petites choses
Qui font souvent qu'un matin à l'aurore rose
Devient abrutissant. Et que dire alors au delà
Quand les contraintes se font très fortes
Quand les visites aux séides d'Hippocrate
Font que les jours, les heures en toute hâte
Se passent entre docteurs et les portes
Des salles blanches où vous attendent
Seringues et autres instruments contondants ?
En voilà bien des histoires, et pourtant
Ce corps dont on ignore la prébende
Se rappelle à nous. En quoi donc serait-on
Si ces organes souvent ignorés, voire haïs
Ne servaient pas en silence, sans ton
L'esprit qui manifeste ici sa plume. Failli
Serait l'éclat de l'existence si de cette
Machine à jamais regardée comme indigne
Ne sortait seconde après seconde ces signes
De vie qui nous animent. Telle allumette
Qui brûle aux temps des jours heureux.
Avant que d'aller me coucher. Il me reste
Un peu d'esprit encore, au delà le la rage
Qui me tenaille devant les maux si prestes
Que la vie distille. Oh, je ne parle pourtant là
Que de microbes et autres bien petites choses
Qui font souvent qu'un matin à l'aurore rose
Devient abrutissant. Et que dire alors au delà
Quand les contraintes se font très fortes
Quand les visites aux séides d'Hippocrate
Font que les jours, les heures en toute hâte
Se passent entre docteurs et les portes
Des salles blanches où vous attendent
Seringues et autres instruments contondants ?
En voilà bien des histoires, et pourtant
Ce corps dont on ignore la prébende
Se rappelle à nous. En quoi donc serait-on
Si ces organes souvent ignorés, voire haïs
Ne servaient pas en silence, sans ton
L'esprit qui manifeste ici sa plume. Failli
Serait l'éclat de l'existence si de cette
Machine à jamais regardée comme indigne
Ne sortait seconde après seconde ces signes
De vie qui nous animent. Telle allumette
Qui brûle aux temps des jours heureux.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
.
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
.
Dernière édition par etoile_en_etoile le Mer 9 Mai 2012 - 15:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
En passant, j't'avoue que là, ce fut lecture en super diagonale, mais bientôt ... je m'y attarde, m'y attèle etc etc ;-) En attendant ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je réfléchis ces derniers temps à ce que représente l'arborescence de pensée et me demande si elle fonctionne pour tous les zèbres de la même manière.
N'ayant comme référence que moi, je vais donc essayer d'exposer ici le mécanisme implicite que j'utilise. Je ne sais par contre pas si ce mécanisme était comme cela à l'origine, ou bien si les contraintes diverses et variées que j'ai connues ont influencé plus ou moins la mise en place de cette arborescence de traitement.
Ceci étant, voilà, en résumé, la manière que j'ai quotidiennement de fonctionner :
Tout d'abord quelque chose m'interpelle ... alors :
- Premièrement, je cherche à comprendre ce que cela interpelle chez moi (cela peut être un vécu, une émotion, une chose déjà apprise, ...)
- Deuxièmement, je cherche une logique qui permette de relier cet évènement à ceux que j'ai déjà analysés ou stockés
- Troisièmement, je tisse des liens entre les différents "composés" qui entrent en cause, et je "stocke" ces nouveaux liens comme "dérivée" du lien de base
Ce n'est qu'après avoir fait cette construction "logique" (le mot logique m'est ici interne, n'est-ce pas ?) que je cherche à l'extérieur à "habiller" cette construction en explorant les sciences, techniques, histoires, etc. Et que je réadapte par la suite le cheminement que j'ai construit.
Il en est de même sur chaque "pôle" de réflexion que j'entame. Ces différentes "toiles d'araignée" que je "tisse" (ce sont les intersections des fils qui sont porteuses de signification - une sorte de repère spatio-temporel) sont reliées par ces mêmes nœuds dont je parlais, nœuds servant de référence, où de points d'accroche entre des concepts se reliant.
Ainsi, des chemins traverses se dessinent, me permettant de corréler plusieurs événements et de voir "au travers" de plusieurs "toiles" un aboutissement, une déduction ou un parcours similaire.
Ces raccourcis que me permettent ces "nœuds" accélèrent ma pensée structurelle, et il ne me reste par la suite qu'à les enrichir en faisant des recherches qui sont par là même bien plus ciblées. Cela me donne facilité à avoir une vue d'ensemble de la situation, et des chemins à emprunter pour atteindre un résultat qui me semble satisfaisant.
Ce processus est récurrent, ré-entrant. Il se base sur l'impermanence et donc ne juge de la validité de la réalité entrevue que sur l'instant. Ce qui garde en permanence ma curiosité en état de veille.
(la suite au prochain numéro ...)
N'ayant comme référence que moi, je vais donc essayer d'exposer ici le mécanisme implicite que j'utilise. Je ne sais par contre pas si ce mécanisme était comme cela à l'origine, ou bien si les contraintes diverses et variées que j'ai connues ont influencé plus ou moins la mise en place de cette arborescence de traitement.
Ceci étant, voilà, en résumé, la manière que j'ai quotidiennement de fonctionner :
Tout d'abord quelque chose m'interpelle ... alors :
- Premièrement, je cherche à comprendre ce que cela interpelle chez moi (cela peut être un vécu, une émotion, une chose déjà apprise, ...)
- Deuxièmement, je cherche une logique qui permette de relier cet évènement à ceux que j'ai déjà analysés ou stockés
- Troisièmement, je tisse des liens entre les différents "composés" qui entrent en cause, et je "stocke" ces nouveaux liens comme "dérivée" du lien de base
Ce n'est qu'après avoir fait cette construction "logique" (le mot logique m'est ici interne, n'est-ce pas ?) que je cherche à l'extérieur à "habiller" cette construction en explorant les sciences, techniques, histoires, etc. Et que je réadapte par la suite le cheminement que j'ai construit.
Il en est de même sur chaque "pôle" de réflexion que j'entame. Ces différentes "toiles d'araignée" que je "tisse" (ce sont les intersections des fils qui sont porteuses de signification - une sorte de repère spatio-temporel) sont reliées par ces mêmes nœuds dont je parlais, nœuds servant de référence, où de points d'accroche entre des concepts se reliant.
Ainsi, des chemins traverses se dessinent, me permettant de corréler plusieurs événements et de voir "au travers" de plusieurs "toiles" un aboutissement, une déduction ou un parcours similaire.
Ces raccourcis que me permettent ces "nœuds" accélèrent ma pensée structurelle, et il ne me reste par la suite qu'à les enrichir en faisant des recherches qui sont par là même bien plus ciblées. Cela me donne facilité à avoir une vue d'ensemble de la situation, et des chemins à emprunter pour atteindre un résultat qui me semble satisfaisant.
Ce processus est récurrent, ré-entrant. Il se base sur l'impermanence et donc ne juge de la validité de la réalité entrevue que sur l'instant. Ce qui garde en permanence ma curiosité en état de veille.
(la suite au prochain numéro ...)
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 16 Avr 2012 - 12:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
La peau session, la peau pierre
La peau tâche, la peau mêle
La peau ... artifice dont on est fier
La peau qui de nos rimes emmêle
Les saveurs de l'esprit à celle de la chair ...
Qu'est-ce donc que ce reflux à jamais présent
Que signifie-t-il ? Est-ce trouver ses pairs
Où chasser le bonheur au delà de l'instant ?
Où regarder ailleurs pour que l'esprit enfin
En ces jours bien trop courts s'envole
Et que de l'instant il n'offre que maintien
Dans la matière brute. Cas d'école
Ou bien encor sentiment de différence ?
Je ne peux qu'applaudir l'absence
De cet intérêt pour tout le matériel
Qui ne produit souvent que fiel.
La peau tâche, la peau mêle
La peau ... artifice dont on est fier
La peau qui de nos rimes emmêle
Les saveurs de l'esprit à celle de la chair ...
Qu'est-ce donc que ce reflux à jamais présent
Que signifie-t-il ? Est-ce trouver ses pairs
Où chasser le bonheur au delà de l'instant ?
Où regarder ailleurs pour que l'esprit enfin
En ces jours bien trop courts s'envole
Et que de l'instant il n'offre que maintien
Dans la matière brute. Cas d'école
Ou bien encor sentiment de différence ?
Je ne peux qu'applaudir l'absence
De cet intérêt pour tout le matériel
Qui ne produit souvent que fiel.
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 18 Avr 2012 - 1:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Il n'est pas parti, cet autre moi qui dort
Il est là, s'étirant à l'envie, remuant encor
Dans les limbes de pensées autrefois meurtries.
Il est là et parfois, comme à l'improviste, surgit
Un diable qui sort de sa boite, je vous le dit.
Il m'incite à sortir, à regarder les rires
A faire des folies, à l'aventure, aux délires
A secouer ce carcan que les maux de l'esprit
Forgent à longueur d'an. "Allez, fiches le camp !"
Me dit-il en douce. "Respires donc un coup !"
Mais comment faire bon sang ? D'un trou
Creusé de manière méthodique par les ans
Il faudrait que je m'extraie aussi vite que cela ?
Allons, un peu de sens, un peu de réflexion !
Comment croire soudain à cette rédemption
A cet oubli que d'autres n'ont le premier pas
Pas encore accompli ? Comment alors dire
Que la vie avance dans de nouvelles sentes
Et que les fragrances que d'aucuns ne sentent
Ne sont qu'odeurs des temps anciens? Rire ?
Mais non, mais oui ... mais pourtant, mais enfin !
C'est peut-être là la sortie ultime, le refrain
Qu'il faudrait entonner ... Allez savoir sans risque
Ce qu'il faut alors faire pour continuer serein ...
Il est là, s'étirant à l'envie, remuant encor
Dans les limbes de pensées autrefois meurtries.
Il est là et parfois, comme à l'improviste, surgit
Un diable qui sort de sa boite, je vous le dit.
Il m'incite à sortir, à regarder les rires
A faire des folies, à l'aventure, aux délires
A secouer ce carcan que les maux de l'esprit
Forgent à longueur d'an. "Allez, fiches le camp !"
Me dit-il en douce. "Respires donc un coup !"
Mais comment faire bon sang ? D'un trou
Creusé de manière méthodique par les ans
Il faudrait que je m'extraie aussi vite que cela ?
Allons, un peu de sens, un peu de réflexion !
Comment croire soudain à cette rédemption
A cet oubli que d'autres n'ont le premier pas
Pas encore accompli ? Comment alors dire
Que la vie avance dans de nouvelles sentes
Et que les fragrances que d'aucuns ne sentent
Ne sont qu'odeurs des temps anciens? Rire ?
Mais non, mais oui ... mais pourtant, mais enfin !
C'est peut-être là la sortie ultime, le refrain
Qu'il faudrait entonner ... Allez savoir sans risque
Ce qu'il faut alors faire pour continuer serein ...
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 14 Avr 2012 - 0:27, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Fukushima
http://lesveilleursdefukushima.blogspot.fr/
http://www.scoop.it/t/fukushima-informations
http://lesveilleursdefukushima.blogspot.fr/
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Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Respirer franchement avec don centre pour s aérer la tête
nacrine- Messages : 301
Date d'inscription : 16/01/2012
Localisation : univers
Re: L'ère mite âge ...
Bah, ce fil est un fourre-tout ...
Quelques vers (si l'on peut appeler cela ainsi), des écrits épistémologiques sur le soi ... des humeurs diverses et variées ...
Je ne sais pas trop si je dois parfois ouvrir un fil sur telle ou telle idée qui me traverse le crâne. Si je dois faire montre d'une construction que j'entrevois, et l'expliciter par des exemples de la structure mentale que j'ai construite.
Je n'ai pas de référent, pas de maitre à penser, pas de guide. J'ai construit seul une réflexion sur le monde et cherche à lui donner cohérence. Cohérence externe ? Oh que non ! Cohérence interne simplement parce qu'elle "solidifie" quelque peu la route sur laquelle j'avance. Elle la pave si l'on peut dire.
Tout stimulus qui m'arrive de l'extérieur est source de questionnement. Ce dernier n'est pas fragilisant, au contraire. Il est source d’intérêt, parfois même d’émerveillement. Et ce ne sont pas les données apprises par d'autres qui éveillent le plus ce regard de "curiosité", mais bien la démarche que d'aucuns ont construite avec.
C'est bien là que je retrouve l'apport d'autres êtres, cet apport que j'appelle échange ...
Quelques vers (si l'on peut appeler cela ainsi), des écrits épistémologiques sur le soi ... des humeurs diverses et variées ...
Je ne sais pas trop si je dois parfois ouvrir un fil sur telle ou telle idée qui me traverse le crâne. Si je dois faire montre d'une construction que j'entrevois, et l'expliciter par des exemples de la structure mentale que j'ai construite.
Je n'ai pas de référent, pas de maitre à penser, pas de guide. J'ai construit seul une réflexion sur le monde et cherche à lui donner cohérence. Cohérence externe ? Oh que non ! Cohérence interne simplement parce qu'elle "solidifie" quelque peu la route sur laquelle j'avance. Elle la pave si l'on peut dire.
Tout stimulus qui m'arrive de l'extérieur est source de questionnement. Ce dernier n'est pas fragilisant, au contraire. Il est source d’intérêt, parfois même d’émerveillement. Et ce ne sont pas les données apprises par d'autres qui éveillent le plus ce regard de "curiosité", mais bien la démarche que d'aucuns ont construite avec.
C'est bien là que je retrouve l'apport d'autres êtres, cet apport que j'appelle échange ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
J'ai parlé avec des amis ce weekend. Des êtres pleins. Pleins est le mot, que cette "plénitude" soit emplie de sérénité et de doutes mélangés ne change rien à l'affaire ... Ne change rien à l'affaire ???
Oh que si ! Cela change tout au contraire ! Cela change dans le fait que reconnaitre vraiment ses blessures permet d'en parler comme une chose normale, faisant partie de la vie. Cela change qu'on peut les regarder en face, les "peser", les "jauger", les désacraliser.
Cela participe de l'entièreté d'un être à mon sens.
C'est là que je me suis aperçu que j'étais empli d'une certaine forme de pudeur. Non pas de celle qui pousse à cacher son corps, non. De celle qui consiste à "cacher" son mal. Non pas par crainte d'être regardé comme bête de foire, mais plutôt par méconnaissance du fait que d'autres peuvent porter des douleurs ou rêves similaires.
Je n'ai jamais, par ma construction, compté sur quiconque d'autre que moi-même. Partant de ce constat, cette pudeur affichée s'explique à mon avis. Et donc peut me rendre "illisible" parfois.
Drôle de constat en fait. Voilà. J'en suis là. Que l'avenir me procurera-t-il (en plus de efforts à faire que m'amène cette prise de conscience) ? On verra ...
Et vous, comment vous positionnez-vous par rapport à ce style de pudeur que j'évoque ? Vous sentez-vous quelque peu prisonnier de cette dernière ? Quels sont les mécanismes qui vous incitent à la garder ?
Oh que si ! Cela change tout au contraire ! Cela change dans le fait que reconnaitre vraiment ses blessures permet d'en parler comme une chose normale, faisant partie de la vie. Cela change qu'on peut les regarder en face, les "peser", les "jauger", les désacraliser.
Cela participe de l'entièreté d'un être à mon sens.
C'est là que je me suis aperçu que j'étais empli d'une certaine forme de pudeur. Non pas de celle qui pousse à cacher son corps, non. De celle qui consiste à "cacher" son mal. Non pas par crainte d'être regardé comme bête de foire, mais plutôt par méconnaissance du fait que d'autres peuvent porter des douleurs ou rêves similaires.
Je n'ai jamais, par ma construction, compté sur quiconque d'autre que moi-même. Partant de ce constat, cette pudeur affichée s'explique à mon avis. Et donc peut me rendre "illisible" parfois.
Drôle de constat en fait. Voilà. J'en suis là. Que l'avenir me procurera-t-il (en plus de efforts à faire que m'amène cette prise de conscience) ? On verra ...
Et vous, comment vous positionnez-vous par rapport à ce style de pudeur que j'évoque ? Vous sentez-vous quelque peu prisonnier de cette dernière ? Quels sont les mécanismes qui vous incitent à la garder ?
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 16 Avr 2012 - 12:45, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je n'ai jamais vraiment pu le cacher car j'ai une grande gueule et mon visage est un livre ouvert, quoiqu'il y en a beaucoup qui ne savent pas lire ni même entendre les nuances... je me suis habituée aux "t'es bizarre, mais mes sympathies".
Heureusement qu'il y en a aussi que j'ai rencontrés qui sont des gens "qui ont REÇU dans la vie". Des gens bien dans leur peau aujourd'hui, qui ont eu un tel mal-être pendant un temps et qui ont "reçu" comme ils disent.
"Un jour tu comprendras quand tu recevras tout ce que tu as donné au monde, ça viendra de gens auxquels tu ne t'y attendra pas, et ça te guériras de bien des maux, leur écoute et leur attention et leur affection".
Je ne crois pas avoir vraiment "reçu" comme ils disent... Enfin pas complètement. Je reçois par bribe... mais surtout je me donne ou me fabrique des p'tits bonheurs à moi-même.
Dommage qu'ils (ces êtres pleins) n'aient pas beaucoup le temps de me parler... et moi de les voir.
Heureusement qu'il y en a aussi que j'ai rencontrés qui sont des gens "qui ont REÇU dans la vie". Des gens bien dans leur peau aujourd'hui, qui ont eu un tel mal-être pendant un temps et qui ont "reçu" comme ils disent.
"Un jour tu comprendras quand tu recevras tout ce que tu as donné au monde, ça viendra de gens auxquels tu ne t'y attendra pas, et ça te guériras de bien des maux, leur écoute et leur attention et leur affection".
Je ne crois pas avoir vraiment "reçu" comme ils disent... Enfin pas complètement. Je reçois par bribe... mais surtout je me donne ou me fabrique des p'tits bonheurs à moi-même.
Dommage qu'ils (ces êtres pleins) n'aient pas beaucoup le temps de me parler... et moi de les voir.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Arf moi aussi cathoo ... combien de fois ai-je entendu parler de ma "bizarrerie" ...
Reçu de la vie ? Je ne sais pas ce que c'est. J'ai toujours dû lui "arracher" quelque chose, et très souvent pour le redonner (Cependant j'y tiens, ce n'est pas là le problème).
Alors, le temps passant, je me retrouve assez seul et sans grand espoir de trouver des contacts qui puisse parler posément et sans fard ... sans volonté d'agir autrement que dans l'interaction bidirectionnelle.
Reçu de la vie ? Je ne sais pas ce que c'est. J'ai toujours dû lui "arracher" quelque chose, et très souvent pour le redonner (Cependant j'y tiens, ce n'est pas là le problème).
Alors, le temps passant, je me retrouve assez seul et sans grand espoir de trouver des contacts qui puisse parler posément et sans fard ... sans volonté d'agir autrement que dans l'interaction bidirectionnelle.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un petit coucou (répondre à ton mp est dans la TO DO list) et j'en profite pour rebondir sur ce que tu exprimes.
J'ai le même mécanisme que tu appelles "pudeur". Je m'en suis rendu compte ici surtout, parce que j'y ai rencontré des gens prêts à donner, à m'écouter... et que ça m'a été difficile (ça l'est toujours) de recevoir.
Qu'est-ce qui sous-tend le mécanisme? Sans doute la peur d'être rejetée, ou déçue. Et l'habitude de compter sur soi avant tout.
Mais j'ai la conviction profonde que ma voie est vers l'ouverture à l'autre, qu'il me faut me débarrasser de mes préjugés, de mon "instinct" qui me pousse à me méfier.
Ca se fera, petit à petit... et rencontrer des personnes telle que toi y aide, Mjöll.
C'est tellement bon de recevoir!
Je te souhaite une très belle journée
J'ai le même mécanisme que tu appelles "pudeur". Je m'en suis rendu compte ici surtout, parce que j'y ai rencontré des gens prêts à donner, à m'écouter... et que ça m'a été difficile (ça l'est toujours) de recevoir.
Qu'est-ce qui sous-tend le mécanisme? Sans doute la peur d'être rejetée, ou déçue. Et l'habitude de compter sur soi avant tout.
Mais j'ai la conviction profonde que ma voie est vers l'ouverture à l'autre, qu'il me faut me débarrasser de mes préjugés, de mon "instinct" qui me pousse à me méfier.
Ca se fera, petit à petit... et rencontrer des personnes telle que toi y aide, Mjöll.
C'est tellement bon de recevoir!
Je te souhaite une très belle journée
Re: L'ère mite âge ...
Encore une sale nuit ... à la fois par cause de maladie et puis aussi parce que ma caboche tourne à toute vitesse, brassant à l'envie interrogations et explosions d'idées, entrelacs de possibles se mêlant à l'imaginaire, à l'espoir et à la résignation.
Le nombre des possibles s'agrandit exponentiellement. Il n'a pas de fin, chaque "impulsion" extérieure rentrant en résonance, et faisant ainsi vibrer la toile qui se tisse, toile ayant presque une vie propre.
Un feed-back se produit, influant lui-même sur les récepteurs, focalisant immédiatement l'esprit, le poussant à un recalcul de l'arbre, des nœuds de la toile, des chemins et de l'espace de décision.
Ainsi la structure bouge, mais en bougeant, elle agit en quelque sorte sur l'environnement qu'elle perçoit, ralentissant ainsi l'arrivée des informations jugées comme secondaires alors qu'elle accélère l'intégration de celles qu'elle considère comme prioritaires.
Cela rappelle un peu le "redshift" ou "blueshift" ou encore l'effet Doppler-Fizeau
Ainsi cette distorsion n'est pas seulement due aux mouvements m'étant extérieurs, mais également aux déplacements que j'effectue, mouvements impulsés par ma prise en compte des multiples interactions auxquelles je participe.
Il reste encore quelque chose à préciser, qui à elle-même son importance quand elle vient au seuil de la conscience. Ce mouvement, ce décalage (ralentissement ou accélération) dans la réception et le traitement des stimuli, peut aussi se produire lors d'un phénomène de sujétion. Si l'on est placé dans l'orbite de quelqu'un, quelque part sous une domination plus ou moins importante, cet être ou cette chose a sa propre vie et son propre vecteur de déplacement.
Ainsi, la terre se déplace autour du soleil, qui lui même se déplace dans une des branches en rotation de la voie lactée, qui elle-même se déplace dans l'Univers. Ces phénomènes de redshift et de blueshift sont alors conjugués pour n'en produire qu'un seul. Seul composé par contre d'un cumul de forces proportionnel à la puissance du déplacement impulsé par la "masse" des acteurs, par exemple (chiffres complètement aléatoires, uniquement là pour éclairer mon propos) :
Galaxie : force 1.000.000.000
Système solaire : force 1.000
Planète : force 1
Ainsi, les composants sont en évolution macroscopique et en révolution microscopique, et les vecteurs peuvent s'inverser au sein même de la galaxie (pour encore reprendre mon exemple) : Le mouvement de la galaxie peut la rapprocher d'une autre (blueshift) alors que l'un de ses bras peut subir un mouvement rétrograde (redshift) pendant que la rotation de la terre produit encore un rapprochement dans le sens de l'avancée de la galaxie (blueshift de nouveau).
Il est pour moi évident que la différence de perception est alors purement induite au premier niveau par la position que l'on occupe, et que sa "qualité", même si elle ne comporte que des différences minimes (voir l'impact des chiffres pondérés que j'ai cité plus haut), est complètement existante.
Cette perception n'a aucune importance au niveau de l'Univers. Elle est résultante des mécanismes fonctionnels qui ont permis l’évolution de cet univers vers ce qu'il est maintenant. Ce ne sont que les particules de d'intelligence que nous sommes qui lui ont donné réalité consciente.
Ainsi, à mon analyse, c'est plus le décalage de perception, la "teinte" que peut prendre un "objet" lorsqu'on s'éloigne ou se rapproche de lui qui influe sur l'image qu'on lui donne. C'est bien quand il s'agit d'un objet ... mais qu'en est-il quand il s'agit d'un être ?
Si cet être lui même n'a pas conscience de ce mécanisme ... si cet être produit ce "redshift" ou ce "blueshift" de lui-même et rajoute ainsi une distorsion "voulue" à l'image que notre propre déplacement "fausse" aussi ?
Si cet être possède, de par sa position assumée ou offerte, une "puissance équivalente" à l'une de celles que j'ai prise pour exemple plus haut ... et donc fausse par là-même le "mécanisme de calcul" en donnant a l'un une vision relative sans surcharge personnelle, et à l'autre une vision surchargée ... que se passe-t-il ?
...
Je suis en pleine réflexion là-dessus. J'y reviendrai. Et j'ai bien envie de vous lire si cela vous parle un peu ...
Le nombre des possibles s'agrandit exponentiellement. Il n'a pas de fin, chaque "impulsion" extérieure rentrant en résonance, et faisant ainsi vibrer la toile qui se tisse, toile ayant presque une vie propre.
Un feed-back se produit, influant lui-même sur les récepteurs, focalisant immédiatement l'esprit, le poussant à un recalcul de l'arbre, des nœuds de la toile, des chemins et de l'espace de décision.
Ainsi la structure bouge, mais en bougeant, elle agit en quelque sorte sur l'environnement qu'elle perçoit, ralentissant ainsi l'arrivée des informations jugées comme secondaires alors qu'elle accélère l'intégration de celles qu'elle considère comme prioritaires.
Cela rappelle un peu le "redshift" ou "blueshift" ou encore l'effet Doppler-Fizeau
Ainsi cette distorsion n'est pas seulement due aux mouvements m'étant extérieurs, mais également aux déplacements que j'effectue, mouvements impulsés par ma prise en compte des multiples interactions auxquelles je participe.
Il reste encore quelque chose à préciser, qui à elle-même son importance quand elle vient au seuil de la conscience. Ce mouvement, ce décalage (ralentissement ou accélération) dans la réception et le traitement des stimuli, peut aussi se produire lors d'un phénomène de sujétion. Si l'on est placé dans l'orbite de quelqu'un, quelque part sous une domination plus ou moins importante, cet être ou cette chose a sa propre vie et son propre vecteur de déplacement.
Ainsi, la terre se déplace autour du soleil, qui lui même se déplace dans une des branches en rotation de la voie lactée, qui elle-même se déplace dans l'Univers. Ces phénomènes de redshift et de blueshift sont alors conjugués pour n'en produire qu'un seul. Seul composé par contre d'un cumul de forces proportionnel à la puissance du déplacement impulsé par la "masse" des acteurs, par exemple (chiffres complètement aléatoires, uniquement là pour éclairer mon propos) :
Galaxie : force 1.000.000.000
Système solaire : force 1.000
Planète : force 1
Ainsi, les composants sont en évolution macroscopique et en révolution microscopique, et les vecteurs peuvent s'inverser au sein même de la galaxie (pour encore reprendre mon exemple) : Le mouvement de la galaxie peut la rapprocher d'une autre (blueshift) alors que l'un de ses bras peut subir un mouvement rétrograde (redshift) pendant que la rotation de la terre produit encore un rapprochement dans le sens de l'avancée de la galaxie (blueshift de nouveau).
Il est pour moi évident que la différence de perception est alors purement induite au premier niveau par la position que l'on occupe, et que sa "qualité", même si elle ne comporte que des différences minimes (voir l'impact des chiffres pondérés que j'ai cité plus haut), est complètement existante.
Cette perception n'a aucune importance au niveau de l'Univers. Elle est résultante des mécanismes fonctionnels qui ont permis l’évolution de cet univers vers ce qu'il est maintenant. Ce ne sont que les particules de d'intelligence que nous sommes qui lui ont donné réalité consciente.
Ainsi, à mon analyse, c'est plus le décalage de perception, la "teinte" que peut prendre un "objet" lorsqu'on s'éloigne ou se rapproche de lui qui influe sur l'image qu'on lui donne. C'est bien quand il s'agit d'un objet ... mais qu'en est-il quand il s'agit d'un être ?
Si cet être lui même n'a pas conscience de ce mécanisme ... si cet être produit ce "redshift" ou ce "blueshift" de lui-même et rajoute ainsi une distorsion "voulue" à l'image que notre propre déplacement "fausse" aussi ?
Si cet être possède, de par sa position assumée ou offerte, une "puissance équivalente" à l'une de celles que j'ai prise pour exemple plus haut ... et donc fausse par là-même le "mécanisme de calcul" en donnant a l'un une vision relative sans surcharge personnelle, et à l'autre une vision surchargée ... que se passe-t-il ?
...
Je suis en pleine réflexion là-dessus. J'y reviendrai. Et j'ai bien envie de vous lire si cela vous parle un peu ...
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 18 Avr 2012 - 1:05, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bonjour lafeelicite
On a "cross-posté" dis-moi
Sacrebleu oui c'est difficile de recevoir. Et le fait même de le dire est rassurant. Rassurant ? Pourquoi ? Eh bien, à mon sens, parce c'est révélateur de pas mal de choses :
A la fois de notre mutation vers une entité autonome qui commence à reconnaitre ses besoins
A la fois parce que c'est une aveu de transparence sur ce qui nous a blessé
A la fois parce que c'est un regard de construction au-delà même de l'échange, visant à une interaction porteuse de sens puisqu'elle devient bidirectionnelle. Elle le devient d'autant plus qu'elle voit les deux (ou plusieurs) participants reconnaitre que l'échange est "équilibré" par cette reconnaissance de circulation multiple.
Et surtout parce que cette reconnaissance nous permet d'entrevoir que les différences sont enrichissement quand elles sont exprimées comme un apport sans préjugé de valeur.
La encore, et c'est assez surprenant pour que je tienne à le souligner, ce que tu viens d'écrire annihile pour partie ce "redshift" ou ce "blueshift" en surimpression (dont je parlais juste avant) entre les êtres.
Je suis très heureux d'échanger avec toi. Belle journée aussi
On a "cross-posté" dis-moi
Sacrebleu oui c'est difficile de recevoir. Et le fait même de le dire est rassurant. Rassurant ? Pourquoi ? Eh bien, à mon sens, parce c'est révélateur de pas mal de choses :
A la fois de notre mutation vers une entité autonome qui commence à reconnaitre ses besoins
A la fois parce que c'est une aveu de transparence sur ce qui nous a blessé
A la fois parce que c'est un regard de construction au-delà même de l'échange, visant à une interaction porteuse de sens puisqu'elle devient bidirectionnelle. Elle le devient d'autant plus qu'elle voit les deux (ou plusieurs) participants reconnaitre que l'échange est "équilibré" par cette reconnaissance de circulation multiple.
Et surtout parce que cette reconnaissance nous permet d'entrevoir que les différences sont enrichissement quand elles sont exprimées comme un apport sans préjugé de valeur.
La encore, et c'est assez surprenant pour que je tienne à le souligner, ce que tu viens d'écrire annihile pour partie ce "redshift" ou ce "blueshift" en surimpression (dont je parlais juste avant) entre les êtres.
Je suis très heureux d'échanger avec toi. Belle journée aussi
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Re: L'ère mite âge ...
Le vrai partage, c'est solidifier sans crainte les racines communes et partager les différences sans acrimonie ...
Qu'en pensez-vous ?
Qu'en pensez-vous ?
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Re: L'ère mite âge ...
Hello Mjöllnir,
Ta réflexion analytique issue de l'introspection autour de la relation interpersonnelle (1 à 1 si je t'ai bien lu) d'après ce que tu en dis est particulièrement intéressante car expliquée sous un angle très inhabituel, pour ne pas dire déconcertant ...
Qu'en serait-il alors du phénomène que tu décris "redshift et blueshift" dans une dynamique comprenant simultanément différentes entités, différents acteurs humains, et par là-même une complexification des interactions ?
Je serais heureuse de lire la suite de ton développement ...
"Le vrai partage, c'est solidifier sans crainte les racines communes et partager les différences sans acrimonie ...", oui, certainement, même si pas toujours aisé à mettre en pratique, surtout pour la deuxième partie ...
Ta réflexion analytique issue de l'introspection autour de la relation interpersonnelle (1 à 1 si je t'ai bien lu) d'après ce que tu en dis est particulièrement intéressante car expliquée sous un angle très inhabituel, pour ne pas dire déconcertant ...
Qu'en serait-il alors du phénomène que tu décris "redshift et blueshift" dans une dynamique comprenant simultanément différentes entités, différents acteurs humains, et par là-même une complexification des interactions ?
Je serais heureuse de lire la suite de ton développement ...
"Le vrai partage, c'est solidifier sans crainte les racines communes et partager les différences sans acrimonie ...", oui, certainement, même si pas toujours aisé à mettre en pratique, surtout pour la deuxième partie ...
arôme naturel- Messages : 140
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Re: L'ère mite âge ...
Il est assez rare que je cite, mais là ... !!! :-) :-) :-) (la règle de 3, comme dans les contes ;-) ;-) ;-)Mjöllnir a écrit:Bah, ce fil est un fourre-tout ...
Quelques vers (si l'on peut appeler cela ainsi), des écrits épistémologiques sur le soi ... des humeurs diverses et variées ...
Je ne sais pas trop si je dois parfois ouvrir un fil sur telle ou telle idée qui me traverse le crâne. Si je dois faire montre d'une construction que j'entrevois, et l'expliciter par des exemples de la structure mentale que j'ai construite.
Je n'ai pas de référent, pas de maitre à penser, pas de guide. J'ai construit seul une réflexion sur le monde et cherche à lui donner cohérence. Cohérence externe ? Oh que non ! Cohérence interne simplement parce qu'elle "solidifie" quelque peu la route sur laquelle j'avance. Elle la pave si l'on peut dire.
Tout stimulus qui m'arrive de l'extérieur est source de questionnement. Ce dernier n'est pas fragilisant, au contraire. Il est source d’intérêt, parfois même d’émerveillement. Et ce ne sont pas les données apprises par d'autres qui éveillent le plus ce regard de "curiosité", mais bien la démarche que d'aucuns ont construite avec.
C'est bien là que je retrouve l'apport d'autres êtres, cet apport que j'appelle échange ...
- Spoiler:
- tu trouves pas que ton si joli graphique a un côté ... arc-en-ciel ;-)
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Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir a écrit:Le vrai partage, c'est solidifier sans crainte les racines communes et partager les différences sans acrimonie ...
Qu'en pensez-vous ?
Hmmm... je dirais plutôt que que c'est un partage comme un "fourre tout". Pourquoi ? parce que chacun va avoir sa vision de partage. Difficile de trouver deux définitions identiques de la part de deux personnes. C'est possible, je ne dis pas que c'est impossible...
Mais du coup je trouve que la condition de mettre un cadre dans le milieu du partage restreint énormément les choses.
Donc je serais plus d'avis à dire qu'on prend l'un et l'autre être (évidemment sachant que, on est plus que deux) tel qu'ils sont. Les choses sont mises au milieu. Chacun à sa manière/convenance. Puisque la manière de l'exprimer fait aussi partie de la personne, de son caractère, n'est ce pas ?
Et puis chacun prend , voit les choses comme il le souhaite. certain vont choisir de voir juste le reflet de la couleur ajoutée par l autre en restant à sa place , d'autres vont bouger, retourner le prisme etc.
Au début j'ai dit que je ne préférais pas de "cadre" pour le partage pour en avoir un maximum... mais en fait je crois qu'il faut en définir un minimum pour que les choses soient "claires" aussi. Pour moi ca serait : le respect
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Re: L'ère mite âge ...
@ etoile_en_etoile
Le respect est effectivement une brique fondatrice du partage à mes yeux. Mais il ne se manifeste que lorsqu'une relation a commencé. Et pour qu'une relation commence l'essentiel est d'avoir des fondamentaux communs, puis de partager les différences. Et c'est alors que le respect intervient, et est incontournable.
Le respect est effectivement une brique fondatrice du partage à mes yeux. Mais il ne se manifeste que lorsqu'une relation a commencé. Et pour qu'une relation commence l'essentiel est d'avoir des fondamentaux communs, puis de partager les différences. Et c'est alors que le respect intervient, et est incontournable.
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Re: L'ère mite âge ...
Le respect se construit ... si je sais en quoi je me respecte moi-même !
Je lisais il y a peu que si je me blesse (maltraite) moi-même, j'envoie le signal à l'autre qu'il peut lui aussi me maltraiter !
C'est la réflexion que j'avais il y a peu avec une amie chère (tu vois, de ces amis "pleins" ;-)
On se demandait toutes les deux pourquoi on ne tenait pas compte des "alertes rouges" que nous préférons mettre de côté au risque, à posteriori, de nous rendre compte qu'elles nous signalaient avant tout que nous étions en train de nous auto-manquer de respect ...
Si je me respecte dans une relation, si je peux me dire "cela me convient" ou "cela ne me convient pas" je laisse la liberté à l'autre de se positionner ... bon, tout cela n'est encore qu'une idée non aboutie, mais ça fait son chemin ;-) ... en bref, je ne suis pas sûre que le respect "aille de soi" si je ne suis pas moi-même respectueuse de ... moi-même (bon, la prochaine je tente d'être moins obscure ... ou pas ;-)
Je lisais il y a peu que si je me blesse (maltraite) moi-même, j'envoie le signal à l'autre qu'il peut lui aussi me maltraiter !
C'est la réflexion que j'avais il y a peu avec une amie chère (tu vois, de ces amis "pleins" ;-)
On se demandait toutes les deux pourquoi on ne tenait pas compte des "alertes rouges" que nous préférons mettre de côté au risque, à posteriori, de nous rendre compte qu'elles nous signalaient avant tout que nous étions en train de nous auto-manquer de respect ...
Si je me respecte dans une relation, si je peux me dire "cela me convient" ou "cela ne me convient pas" je laisse la liberté à l'autre de se positionner ... bon, tout cela n'est encore qu'une idée non aboutie, mais ça fait son chemin ;-) ... en bref, je ne suis pas sûre que le respect "aille de soi" si je ne suis pas moi-même respectueuse de ... moi-même (bon, la prochaine je tente d'être moins obscure ... ou pas ;-)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
je trouve que quelque part on peut toujours trouvé un "milieu" commun.
Pour ma part, je trouve pas nécessaire d'avoir forcément de Fondamentaux communs pour avoir une relation et donc du partage. Ce n'est pas là dessus que le partage est basé , pour moi.
Quand je parle de partage, je parle de partage en tous sens. Donc... Ca peut être des choses anodines, superficielles aussi. Mais, peu importe leurs poids, des choses qui vont faire écho et vont se rapporter sur d'autres choses plus importantes. A fin d'avoir une autre vue je regrouperai l'ensemble des éléments.
Je trouve que le respect est là dans tous les cas. La manière dont la personne est et même la manière dont il se comporte (même si c'est irrespectueux) n'affecte pas mon respect envers l'Etre.
Je ne tends pas ma joue hein. C'est juste le respect que j'ai envers un humain. Même si cette personne ne l'a pas. Pour me protéger je ferai en sorte de la replacer mais dans le fond, le respect sera toujours présent.
Bon je crois que je fais déraper le sujet. Donc je m 'arrête là .
Pour ma part, je trouve pas nécessaire d'avoir forcément de Fondamentaux communs pour avoir une relation et donc du partage. Ce n'est pas là dessus que le partage est basé , pour moi.
Quand je parle de partage, je parle de partage en tous sens. Donc... Ca peut être des choses anodines, superficielles aussi. Mais, peu importe leurs poids, des choses qui vont faire écho et vont se rapporter sur d'autres choses plus importantes. A fin d'avoir une autre vue je regrouperai l'ensemble des éléments.
Je trouve que le respect est là dans tous les cas. La manière dont la personne est et même la manière dont il se comporte (même si c'est irrespectueux) n'affecte pas mon respect envers l'Etre.
Je ne tends pas ma joue hein. C'est juste le respect que j'ai envers un humain. Même si cette personne ne l'a pas. Pour me protéger je ferai en sorte de la replacer mais dans le fond, le respect sera toujours présent.
Bon je crois que je fais déraper le sujet. Donc je m 'arrête là .
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Re: L'ère mite âge ...
Je voudrais rebondir sur les posts de kasha et d'étoile_en_etoile de manière conjointe, tout d'abord pour être moins liminaire, puis ensuite pour faire une "mix" de ce que j'en comprend
Alors, voilà tout d'abord ce que j'entends par fondamentaux :
Un fondamental est quelque chose autour duquel j'ai envie de communiquer ou de partager, car je ne peux pas concevoir de parler pour parler, juste pour occuper de l'espace ou du temps. Donc, plus les fondamentaux seront nombreux, plus l'interaction sera riche et porteuse de sens pour moi.
Ensuite le respect :
Ainsi encore je te rejoins, on ne peut avoir de notion claire en soi de ce qu'est le respect que si on se respecte. Bien se respecter c'est connaitre les limites de ce qui est acceptable pour soi, donc de ce qu'il ne faut pas faire à l'autre. Trop se respecter (faire preuve d'égocentrisme en quelque sorte) c'est écraser l'autre, pas assez se respecter c'est se laisser écraser. Difficile équilibre hein ?
Ceci étant, le respect existe toujours, oui. Ce n'est pas parce que je ne tisse pas de relation ou que j'en arrête une que je ne respecte pas. Vouloir en maintenir une parce que l'autre le veut est à la fois hypocrite pour l'autre et manquement de respect pour moi. Donc arrêter une relation (quelle qu'elle soit) est aussi une forme de respect à mon sens, quand les attendus à la fois de partage et d'adaptation commune ne sont pas au rendez-vous, ou que les différences de construction sont trop écartées entre les personnes en relation. Et ceci quel que soit le type de relation dont on parle.
Alors, voilà tout d'abord ce que j'entends par fondamentaux :
Un fondamental est quelque chose autour duquel j'ai envie de communiquer ou de partager, car je ne peux pas concevoir de parler pour parler, juste pour occuper de l'espace ou du temps. Donc, plus les fondamentaux seront nombreux, plus l'interaction sera riche et porteuse de sens pour moi.
Ensuite le respect :
J'abonde en ce sens. Et se respecter c'est vouloir aussi que ses fondamentaux soient partagés sans jugements en n'en excluant pas des adaptationskasha a écrit:Le respect se construit ... si je sais en quoi je me respecte moi-même !
Exactement ! C'est laisser la porte ouverte à l'envahissement. Et effectivement cela marque la frontière entre ce qui est à donner et ce qui est à garder, entre le soi relationnel et le soi personnel.kasha a écrit:Je lisais il y a peu que si je me blesse (maltraite) moi-même, j'envoie le signal à l'autre qu'il peut lui aussi me maltraiter !
Ainsi encore je te rejoins, on ne peut avoir de notion claire en soi de ce qu'est le respect que si on se respecte. Bien se respecter c'est connaitre les limites de ce qui est acceptable pour soi, donc de ce qu'il ne faut pas faire à l'autre. Trop se respecter (faire preuve d'égocentrisme en quelque sorte) c'est écraser l'autre, pas assez se respecter c'est se laisser écraser. Difficile équilibre hein ?
Je ne crois pas à ça. je m'ennuie profondément là donc je me manque de respect. Cela est supportable pour moi quand cela vient au milieu d'un échange que je considère comme fondamental, et donc créateur de "richesse" pour tous.etoile_en_etoile a écrit:Quand je parle de partage, je parle de partage en tous sens. Donc... Ca peut être des choses anodines, superficielles aussi.
Ceci étant, le respect existe toujours, oui. Ce n'est pas parce que je ne tisse pas de relation ou que j'en arrête une que je ne respecte pas. Vouloir en maintenir une parce que l'autre le veut est à la fois hypocrite pour l'autre et manquement de respect pour moi. Donc arrêter une relation (quelle qu'elle soit) est aussi une forme de respect à mon sens, quand les attendus à la fois de partage et d'adaptation commune ne sont pas au rendez-vous, ou que les différences de construction sont trop écartées entre les personnes en relation. Et ceci quel que soit le type de relation dont on parle.
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 18 Avr 2012 - 1:16, édité 4 fois
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Re: L'ère mite âge ...
Demain je replonge dans un bol de non zèbre pour perpette ... Je sens que je vais bien rigoler maintenant ... (même si le rire est jaune ... en fait, ça me donnera sans doute envie d'apprendre le chinois )
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Re: L'ère mite âge ...
synapse....
Lancelot- Messages : 40
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