L'ère mite âge ...
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Re: L'ère mite âge ...
Un poème de Louise Ackermann : "Les malheureux"
La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes
Les pâles habitants ont tout à coup frémi.
Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes
Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi.
Quelques morts cependant sont restés immobiles ;
Ils ont tout entendu, mais le divin clairon
Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles
Ne les arracheront.
« Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière,
Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié,
Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère
Ont souri sans pitié !
Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle !
Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile.
Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés,
Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle
Tiens-nous bien embrassés.
Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ;
Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux !
Quand tout nous rejetait, le néant et la vie,
Tes bras compatissants, ô notre unique amie !
Se sont ouverts pour nous.
Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage,
Battus par tous les vents, haletants, harassés.
L’Espérance elle-même, au plus fort de l'orage,
Nous avait délaissés.
Nous n'avions rencontré que désespoir et doute,
Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ;
Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route,
Nous errions en pleurant.
Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides,
Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri.
Les sources de l'amour sous nos lèvres avides,
Comme une eau fugitive, au printemps ont tari.
Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte.
Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri
Parfois s'offrait à nous sur la route déserte,
Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient :
Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient.
Au gouffre que pour nous creusait la Destinée
Une invisible main nous poussait acharnée.
Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper,
A nos côtés marchait le Malheur inflexible.
Nous portions une plaie à chaque endroit sensible,
Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper.
Peut-être aurions-nous droit aux célestes délices ;
Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer,
Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices :
Si nous avons failli, nous avons tant souffert !
Eh bien, nous renonçons même à cette espérance
D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs,
Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense,
Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs.
Nous le savons, tu peux donner encor des ailes
Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ;
Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles,
Les élever à toi dans la grâce et l'amour ;
Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges,
A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang,
Nous faire couronner par la main de tes anges,
Nous revêtir de gloire en nous transfigurant.
Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle,
Nous rendre le désir que nous avions perdu…
Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle
Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ?
Quand de tes chérubins la phalange sacrée
Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux,
Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée :
« Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux !
Les pleurs y sont encor, pleurs amers, pleurs sans nombre.
Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre
Nous obscurcit vos cieux. »
Contre leur gré pourquoi ranimer nos poussières ?
Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ?
Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères,
Ne sont plus un bienfait.
Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle.
Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu.
Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle !
Laisse-nous oublier que nous avons vécu.
La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes
Les pâles habitants ont tout à coup frémi.
Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes
Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi.
Quelques morts cependant sont restés immobiles ;
Ils ont tout entendu, mais le divin clairon
Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles
Ne les arracheront.
« Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière,
Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié,
Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère
Ont souri sans pitié !
Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle !
Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile.
Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés,
Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle
Tiens-nous bien embrassés.
Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ;
Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux !
Quand tout nous rejetait, le néant et la vie,
Tes bras compatissants, ô notre unique amie !
Se sont ouverts pour nous.
Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage,
Battus par tous les vents, haletants, harassés.
L’Espérance elle-même, au plus fort de l'orage,
Nous avait délaissés.
Nous n'avions rencontré que désespoir et doute,
Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ;
Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route,
Nous errions en pleurant.
Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides,
Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri.
Les sources de l'amour sous nos lèvres avides,
Comme une eau fugitive, au printemps ont tari.
Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte.
Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri
Parfois s'offrait à nous sur la route déserte,
Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient :
Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient.
Au gouffre que pour nous creusait la Destinée
Une invisible main nous poussait acharnée.
Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper,
A nos côtés marchait le Malheur inflexible.
Nous portions une plaie à chaque endroit sensible,
Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper.
Peut-être aurions-nous droit aux célestes délices ;
Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer,
Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices :
Si nous avons failli, nous avons tant souffert !
Eh bien, nous renonçons même à cette espérance
D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs,
Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense,
Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs.
Nous le savons, tu peux donner encor des ailes
Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ;
Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles,
Les élever à toi dans la grâce et l'amour ;
Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges,
A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang,
Nous faire couronner par la main de tes anges,
Nous revêtir de gloire en nous transfigurant.
Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle,
Nous rendre le désir que nous avions perdu…
Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle
Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ?
Quand de tes chérubins la phalange sacrée
Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux,
Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée :
« Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux !
Les pleurs y sont encor, pleurs amers, pleurs sans nombre.
Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre
Nous obscurcit vos cieux. »
Contre leur gré pourquoi ranimer nos poussières ?
Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ?
Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères,
Ne sont plus un bienfait.
Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle.
Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu.
Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle !
Laisse-nous oublier que nous avons vécu.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Shai-Hulud, le vers géant de la planète Arrakis
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 20 Juin 2012 - 1:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un brulot de plus à propos du bordel économique :
http://www.jovanovic.com/blog.htm
http://www.jovanovic.com/blog.htm
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
C'est pas un bordel économique c'est un gold up mondial et le plan est bien vieux...
Re: L'ère mite âge ...
coucou
Humour, cynisme, moquerie, mais aussi alerte et vérité cachée.
Jovanovic tu nous éclaires dans ce bas monde.
Bravo le blog m'a bien fait sourire.
Humour, cynisme, moquerie, mais aussi alerte et vérité cachée.
Jovanovic tu nous éclaires dans ce bas monde.
Bravo le blog m'a bien fait sourire.
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
Deux postulats de base indispensables pour pratiquer l'écoute empathique (Article de Roger Lantéri)
Que nous pratiquions une écoute empathique, ou que nous ne prenions pas le soin d’écouter l’autre, nous tenons, consciemment ou inconsciemment une ou plusieurs positions de base ou postulats qui vont orienter notre attitude et transmettre subtilement à l’interlocuteur certains messages, attitudes, qui induiront une stagnation, ou au contraire, une ouverture, un progrès.
Si l’on veut accompagner l’autre par une écoute empathique, quels seraient ces postulats ?
Carl Roger avance dans ses écrits un postulat qu’il énonce de la façon suivante : « Mon expérience m’a montré que tous les êtres humains avaient une orientation fondamentalement positive ».
A mon sens, il a souligné ici l’orientation que prenait l’être humain lorsqu’il se trouvait dans des conditions facilitantes, notamment sous le fameux « regard positif inconditionnel ».
Mon expérience m’a montré qu’il était très important d’avoir dans mon champ de conscience le fait que la personne que j’ai face à moi est une personne, non pas malade ou correspondant à une classification psychopathologique quelconque, mais une personne potentiellement saine, mais qui « dysfonctionne » ou se décrit comme en souffrance.
Un autre postulat, tout aussi importante que le premier pourrait être énoncé de la façon suivante : « L’être humain a en lui toutes les ressources nécessaires pour évoluer et s’en sortir ; de plus, dans certaines conditions facilitantes, il est à même de les mettre en place par lui-même ».
Comment puis-je écouter l’autre, si je n’ai pas intégré que l’être humain suit une orientation fondamentalement positive, si je n’ai pas intégré qu’il a en lui les ressources nécessaires pour s’en sortir et qu’il est à même de les mettre en place par lui-même ? L’écoute réelle ne pourrait se dispenser sans l’intégration de ces deux postulats.
Émettre un quelconque doute sur les capacités à changer de mon interlocuteur et sur la positivité de son orientation fondamentale, revient à lui fermer la porte de l’évolution. Pour ma part, je n’aurai plus qu’à changer de métier !
Lors d’une écoute empathique, le praticien « reflète » les propos et le ressenti de son interlocuteur. Cette façon de procéder permet la réorganisation de des perceptions de ce dernier et le relance.
On peut constater qu’à chaque fois, je dis bien à chaque fois, cela permet à la personne accompagnée de se sentir écoutée, prise en compte au niveau juste au dessous des propos qu’elle a précédemment formulés. Dès lors, elle va plus loin et nous en dit plus. Au fond, elle s’en dit plus à elle-même.
Si je ne croyais pas au côté évolutif et en la positivité de la personne que j’accompagne, je ne lui prêterais pas cette possibilité de réorganiser ses perceptions et de faire émerger le potentiel de liberté qu’elle a en elle.
Que nous pratiquions une écoute empathique, ou que nous ne prenions pas le soin d’écouter l’autre, nous tenons, consciemment ou inconsciemment une ou plusieurs positions de base ou postulats qui vont orienter notre attitude et transmettre subtilement à l’interlocuteur certains messages, attitudes, qui induiront une stagnation, ou au contraire, une ouverture, un progrès.
Si l’on veut accompagner l’autre par une écoute empathique, quels seraient ces postulats ?
Carl Roger avance dans ses écrits un postulat qu’il énonce de la façon suivante : « Mon expérience m’a montré que tous les êtres humains avaient une orientation fondamentalement positive ».
A mon sens, il a souligné ici l’orientation que prenait l’être humain lorsqu’il se trouvait dans des conditions facilitantes, notamment sous le fameux « regard positif inconditionnel ».
Mon expérience m’a montré qu’il était très important d’avoir dans mon champ de conscience le fait que la personne que j’ai face à moi est une personne, non pas malade ou correspondant à une classification psychopathologique quelconque, mais une personne potentiellement saine, mais qui « dysfonctionne » ou se décrit comme en souffrance.
Un autre postulat, tout aussi importante que le premier pourrait être énoncé de la façon suivante : « L’être humain a en lui toutes les ressources nécessaires pour évoluer et s’en sortir ; de plus, dans certaines conditions facilitantes, il est à même de les mettre en place par lui-même ».
Comment puis-je écouter l’autre, si je n’ai pas intégré que l’être humain suit une orientation fondamentalement positive, si je n’ai pas intégré qu’il a en lui les ressources nécessaires pour s’en sortir et qu’il est à même de les mettre en place par lui-même ? L’écoute réelle ne pourrait se dispenser sans l’intégration de ces deux postulats.
Émettre un quelconque doute sur les capacités à changer de mon interlocuteur et sur la positivité de son orientation fondamentale, revient à lui fermer la porte de l’évolution. Pour ma part, je n’aurai plus qu’à changer de métier !
Lors d’une écoute empathique, le praticien « reflète » les propos et le ressenti de son interlocuteur. Cette façon de procéder permet la réorganisation de des perceptions de ce dernier et le relance.
On peut constater qu’à chaque fois, je dis bien à chaque fois, cela permet à la personne accompagnée de se sentir écoutée, prise en compte au niveau juste au dessous des propos qu’elle a précédemment formulés. Dès lors, elle va plus loin et nous en dit plus. Au fond, elle s’en dit plus à elle-même.
Si je ne croyais pas au côté évolutif et en la positivité de la personne que j’accompagne, je ne lui prêterais pas cette possibilité de réorganiser ses perceptions et de faire émerger le potentiel de liberté qu’elle a en elle.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Tous ces textes sur le travail de Carl Rogers sont vraiment intéressant, merci.
Rogers est donc l’inventeur de l’écoute active....
Ce que je ne soupçonnais pas, et qui fait du sens maintenant, c’est la manière dont, dans sa forme la plus puissante d’écoute empathique, ce concept vient finalement prendre sa place logique dans ce dynamisme qu’est l’empathie.
Et donc, dans son approche centrée sur la personne, qui finalement cela aide le plus ? Le "Thérapeute" ou le "Patient"?
Non pas que le thérapeute devienne le patient et inversement, mais que l’écoute empathique finalement va influer sur les 2 personnes à des niveaux (dynamismes) différents de leur développement personnel.
La puissance du truc..... , incroyable....comme je me sens bouleversé et heureux à l’ instant.
Edit: sensation indescriptible .... mais surement positive
Rogers est donc l’inventeur de l’écoute active....
Ce que je ne soupçonnais pas, et qui fait du sens maintenant, c’est la manière dont, dans sa forme la plus puissante d’écoute empathique, ce concept vient finalement prendre sa place logique dans ce dynamisme qu’est l’empathie.
Et donc, dans son approche centrée sur la personne, qui finalement cela aide le plus ? Le "Thérapeute" ou le "Patient"?
Non pas que le thérapeute devienne le patient et inversement, mais que l’écoute empathique finalement va influer sur les 2 personnes à des niveaux (dynamismes) différents de leur développement personnel.
La puissance du truc..... , incroyable....
Edit: sensation indescriptible .... mais surement positive
Dernière édition par alchimiste le Mer 20 Juin 2012 - 9:18, édité 1 fois (Raison : tellement boulversé que ca ne voulais rien dire)
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Merci de me sortir de mon insignifiance, Mjöllnir et alcyonea !
Quand je disais que je n'ai pas grand chose à apporter ici par rapport à d'autres, ce n'était pas vraiment (même si un peu d'imposteur sans doute, d'accord) lié à une estime de soi qui pétrodétective. Mais plutôt que je me sens fissurée de partout, du coup ce que j'aimerais partager avec vous s'est soit écoulé en dehors, soit planqué dans des recoins difficiles d'accès.
De plus, j'avoue que je suis admirative de votre façon de sculpter vos mots pour faire passer vos émotions et vos encouragements. Moi, je voudrais faire ça :
Mais en virtuel, ça n'a pas le même effet...
Enfin, bon, je vais quand même essayer de jouer aux cartes de temps en temps avec vous, pour le plaisir donc. Après tout, comme l'a dit un grand philosophe (mais alors qui ?!) sur ce site : "c'est en se mouchant qu'on devient moucheron"
La 'tite biblio promise :
Ouvrages généraux
- MOREAU Tiphaine, VAUGHAN Géraud, 100 fiches d'histoire romaine, Bréal, Paris, 2011, 287p. Très bien fait comme tous ceux de la collection. A la fois basique et pointu, chronologique et thématique, 4 pages maxi par fiche ; avec biblio, lexique, cartes, schémas institutionnels, et chronologie.
- LE GLAY M., LE BOHEC Y., VOISIN J.-L., Histoire romaine, PUF, 2005 (1ère éd. 1991), 587 p. Un DES manuels de base car a l'immense avantage de couvrir du VIIIe s. av JC au IVe s. après ; aborde les sources et les débats actuels et passés de la discipline ; lexique, cartes, index, chronologie, arbres généalogiques
- tous les volumes de la Nouvelle Histoire de l'Antiquité, le Seuil, coll. Points Histoire (grosso modo format livre de poche)
Sur l'Empire romain
- Rome et l'intégration de l'Empire (44 av-260 ap JC), tomes 1 et 2, PUF, Nouvelle Clio. Deux pavés (412 et 534 p. écrit tout petit) pour les mordus et/ou les recherches ponctuelles sur les structures (t. 1) et les lieux (t. 2) des débuts de l'Empire
- LORIOT X., NONY D., La crise de l'Empire romain 235-285, Armand Colin, Paris, 1997. Très intéressant car on y voit "l'histoire se faire" : quasiment que des sources (inscriptions, monnaies, archives diverses, archéologie, extraits d'auteurs contemporains)
Puisque siamois93 a abordé le sujet
- SCHMIDT J., Vie et mort des esclaves dans la Rome antique, Albin Michel, Paris, 2003, 284 p.
Pour permettre des comparaisons plus poussées avec la société d'aujourd'hui :
- VEYNE Paul, La société romaine, Le Seuil, Points Histoire, 342 p. Avec par exemple le chapitre 5 : "Rome devant la prétendue fuite de l'or : mercantilisme ou politique disciplinaire ?" qui fait référence au ... Japon du XIXe siècle
- du même auteur, Le pain et le cirque. Sociologie d'un pluralisme politique, même collection, 889 p. Notamment la partie III : "L'oligarchie républicaine à Rome", bien loin du fameux (fumeux ?) article par lequel le scandale (moi ) arriva !
- ROMAN Yves, Empereurs et sénateurs. Une histoire politique de l'Empire romain Ier-IVe siècle, Fayard, 2001, 543 p. Injures, oppositions, complots, bonheur sénatorial, crises et recompositions : ça vous rappelle quelque chose ?
Un petit dernier pour la route :
- GRIMAL P., L'amour à Rome, Petite Bibliothèque Payot, 1988 (rééd. 1995, 2002)
Sinon, pour me mettre au diapason de la discussion en cours : je viens de lire Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs). Initiation à la communication non violente de Marshall Rosenberg, élève de Carl Rogers. Le titre provient des mots suivants de Ruth Bebermeyer :
Les mots sont des fenêtres
(ou bien ils sont des murs)
Je me sens si cobndamnée par tes mots
Je me sens tellement jugée et repoussée,
Avant de partir, j'aimerais savoir,
Estèce cela que tu voulais dire ?
Avant que je ne me lève pour ma défense,
Avant que je ne parle poussée par ma souffrance
ou par la peur
Avant que je ne construise un mur de mots,
Dis-moi, ai-je bien entendu ?
Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs.
Ils nous condamnent ou nous libèrent.
Lorsque je parle et lorsque j'écoute,
Puisse la lumière de l'amour rayonner à travers moi.
Il y a des choses que j'ai besoin de dire,
Des choses qui signifient tant pour moi,
Si mes mots ne rendent pas mon message limpide,
M'aideras-tu à me sentir libre ?
Si j'ai paru te rabaisser,
Si tu m'as crue indifférente,
Essaie d'écouter par-delà mes mots
Les sentiments que nous partageons.
, non ?
A propos, est-ce que certain(e)s d'entre vous ont réussi à améliorer leurs communications avec leurs proches par le biais d'une écoute empathique ?
Pensez-vous qu'un thérapeute doit avoir ce type d'approche ?
-------
https://www.zebrascrossing.net/viewtopic.forum?t=6792
Quand je disais que je n'ai pas grand chose à apporter ici par rapport à d'autres, ce n'était pas vraiment (même si un peu d'imposteur sans doute, d'accord) lié à une estime de soi qui pétrodétective. Mais plutôt que je me sens fissurée de partout, du coup ce que j'aimerais partager avec vous s'est soit écoulé en dehors, soit planqué dans des recoins difficiles d'accès.
De plus, j'avoue que je suis admirative de votre façon de sculpter vos mots pour faire passer vos émotions et vos encouragements. Moi, je voudrais faire ça :
Mais en virtuel, ça n'a pas le même effet...
Enfin, bon, je vais quand même essayer de jouer aux cartes de temps en temps avec vous, pour le plaisir donc. Après tout, comme l'a dit un grand philosophe (mais alors qui ?!) sur ce site : "c'est en se mouchant qu'on devient moucheron"
La 'tite biblio promise :
Ouvrages généraux
- MOREAU Tiphaine, VAUGHAN Géraud, 100 fiches d'histoire romaine, Bréal, Paris, 2011, 287p. Très bien fait comme tous ceux de la collection. A la fois basique et pointu, chronologique et thématique, 4 pages maxi par fiche ; avec biblio, lexique, cartes, schémas institutionnels, et chronologie.
- LE GLAY M., LE BOHEC Y., VOISIN J.-L., Histoire romaine, PUF, 2005 (1ère éd. 1991), 587 p. Un DES manuels de base car a l'immense avantage de couvrir du VIIIe s. av JC au IVe s. après ; aborde les sources et les débats actuels et passés de la discipline ; lexique, cartes, index, chronologie, arbres généalogiques
- tous les volumes de la Nouvelle Histoire de l'Antiquité, le Seuil, coll. Points Histoire (grosso modo format livre de poche)
Sur l'Empire romain
- Rome et l'intégration de l'Empire (44 av-260 ap JC), tomes 1 et 2, PUF, Nouvelle Clio. Deux pavés (412 et 534 p. écrit tout petit) pour les mordus et/ou les recherches ponctuelles sur les structures (t. 1) et les lieux (t. 2) des débuts de l'Empire
- LORIOT X., NONY D., La crise de l'Empire romain 235-285, Armand Colin, Paris, 1997. Très intéressant car on y voit "l'histoire se faire" : quasiment que des sources (inscriptions, monnaies, archives diverses, archéologie, extraits d'auteurs contemporains)
Puisque siamois93 a abordé le sujet
- SCHMIDT J., Vie et mort des esclaves dans la Rome antique, Albin Michel, Paris, 2003, 284 p.
Pour permettre des comparaisons plus poussées avec la société d'aujourd'hui :
- VEYNE Paul, La société romaine, Le Seuil, Points Histoire, 342 p. Avec par exemple le chapitre 5 : "Rome devant la prétendue fuite de l'or : mercantilisme ou politique disciplinaire ?" qui fait référence au ... Japon du XIXe siècle
- du même auteur, Le pain et le cirque. Sociologie d'un pluralisme politique, même collection, 889 p. Notamment la partie III : "L'oligarchie républicaine à Rome", bien loin du fameux (fumeux ?) article par lequel le scandale (moi ) arriva !
- ROMAN Yves, Empereurs et sénateurs. Une histoire politique de l'Empire romain Ier-IVe siècle, Fayard, 2001, 543 p. Injures, oppositions, complots, bonheur sénatorial, crises et recompositions : ça vous rappelle quelque chose ?
Un petit dernier pour la route :
- GRIMAL P., L'amour à Rome, Petite Bibliothèque Payot, 1988 (rééd. 1995, 2002)
Sinon, pour me mettre au diapason de la discussion en cours : je viens de lire Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs). Initiation à la communication non violente de Marshall Rosenberg, élève de Carl Rogers. Le titre provient des mots suivants de Ruth Bebermeyer :
Les mots sont des fenêtres
(ou bien ils sont des murs)
Je me sens si cobndamnée par tes mots
Je me sens tellement jugée et repoussée,
Avant de partir, j'aimerais savoir,
Estèce cela que tu voulais dire ?
Avant que je ne me lève pour ma défense,
Avant que je ne parle poussée par ma souffrance
ou par la peur
Avant que je ne construise un mur de mots,
Dis-moi, ai-je bien entendu ?
Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs.
Ils nous condamnent ou nous libèrent.
Lorsque je parle et lorsque j'écoute,
Puisse la lumière de l'amour rayonner à travers moi.
Il y a des choses que j'ai besoin de dire,
Des choses qui signifient tant pour moi,
Si mes mots ne rendent pas mon message limpide,
M'aideras-tu à me sentir libre ?
Si j'ai paru te rabaisser,
Si tu m'as crue indifférente,
Essaie d'écouter par-delà mes mots
Les sentiments que nous partageons.
, non ?
A propos, est-ce que certain(e)s d'entre vous ont réussi à améliorer leurs communications avec leurs proches par le biais d'une écoute empathique ?
Pensez-vous qu'un thérapeute doit avoir ce type d'approche ?
-------
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Zebralbatros ?- Messages : 36
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