Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
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Bibo
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Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Bonsoir,
Aujourd'hui, je suis allée à la restitution de mon test passé début décembre. Eh oui, autant "bien" commencer l'année...Enfin...
Donc avant même d'y aller,et depuis le début d'ailleurs, je me dis que je vais forcément avoir un résultat hétérogène...
Début de la restitution, le psy me demande d'abord comment j'ai vécu le test : je déverse un flot de paroles où je lui explique entre autres, que ce test m'a énervée car j'avais raté des choses, que je m'étais stressée à cause de mon appréhension des chiffres et donc de ma nullité supposée en arithmétique, entre autres....Que j'avais vu des solutions sur son fichier et que finalement à partir de ce moment là, j'étais encore plus stressée et énervée sur le dernier tiers du test.
il m'explique qu'il avait aussi perçu tout cela, et m'annonce que malgré un résultat hétérogène, qui "académiquement" ne pourrait pas donner lieu au calcul d'un QIT, il a quand même calculé... Donc déjà, ça m'interpelle... Parce que soit on peut, soit on ne peut pas, même si il a remarqué des trucs lors de la passation, même s'il tient compte du premier rdv qui fait office d'anamnèse...
Bref, il m'annonce donc un QIT approximatif et me dit qu'il a quand même calculé un IAG qui confirme le QIT, car a priori l'IAG reste plutôt significatif. Qu'en pensez-vous ?
En ce qui concerne mes résultats , avec écarts inter et intra, les voici :
ICV 133 (18,18,11)
IRP 116 (15,10,13)
IMT 117 (14,12)
IVT 123 (17,11)
Bon alors au delà du fait que quoiqu'il en soit, je ne dépasse pas les sacrosaints 130, que pensez-vous de ces résultats ?
En gros, dans son CR il relate le fait que pour l'ICV, l'écart pourrait s'expliquer par le fait que l'information soit basse car je suis plus à l'aise lorsque la réponse peut s'envisager de façon complexe, intuitive, quand elle peut se nuancer dans l'échange et les mots... Ce qui est vrai : j'ai toujours été complexée par ma culture générale : dès qu'un truc ne m'intéresse plus, je le zappe ... et je me trouve bête d'avoir zappé après coup...
Pour l'IRP, du stress lié l'épreuve et la réussite, ainsi que de la précipitation dans mes réponses....viendraient expliquer mon résultat qui a priori serait en dessous de mon "potentiel réel"...
Pour l'IMT, il en ressort que mon appréhension des chiffres et mes compétences présupposées en calcul mental viennent faire baisser mon résultat alors que j'ai pourtant réussi des épreuves plus difficiles que d'autres. Ce qui en soit n'est pas logique... Je suis apparemment vite déstabilisée...
Pour l'IVT, pas vraiment d'explication si ce n'est peut-être l'absence de sens et la fatigue éventuelle ainsi que la répétitivité de l'activité. Je suis moins d'accord avec cette interprétation, car je me souviens avoir plutôt aimé ces tests là, mais mon objectif était clairement de faire plus le plus vite possible sans vérifier vraiment mes réponses, donc par inattention pense en effet avoir fait pas mal d'erreurs.
Ma psy, que je vois depuis un an et qui m'a mise sur la piste du potentiel HP, m'a renvoyé au fait que j'avais passé ce test dans une optique de performance et que pourtant ce n'était pas le but du test. Avec du recul, elle a raison, et je me souviens aussi avoir bâclé certaines choses car je ne voulais pas que le test s'éternise, que je DEVAIS faire vite et bien. Et je me souviens d'ailleurs avoir été déçue quand il m'avait annoncé que j'avis fini en 1h45 alors qu'il m'ait dit au début que certains bouclaient en 1h15.... Bref, toujours ces p*t*in de performance et de perfectionnisme qui me bouffent la vie..... !!!!
Bon, donc du coup. Je ne sais pas quoi penser .... Est-ce que je peux quand même me fier à ce QIT normalement non calculable ? A cet IAG malgré les écarts intra tests???
Merci d'avance d'éclairer ma lanterne...
Aujourd'hui, je suis allée à la restitution de mon test passé début décembre. Eh oui, autant "bien" commencer l'année...Enfin...
Donc avant même d'y aller,et depuis le début d'ailleurs, je me dis que je vais forcément avoir un résultat hétérogène...
Début de la restitution, le psy me demande d'abord comment j'ai vécu le test : je déverse un flot de paroles où je lui explique entre autres, que ce test m'a énervée car j'avais raté des choses, que je m'étais stressée à cause de mon appréhension des chiffres et donc de ma nullité supposée en arithmétique, entre autres....Que j'avais vu des solutions sur son fichier et que finalement à partir de ce moment là, j'étais encore plus stressée et énervée sur le dernier tiers du test.
il m'explique qu'il avait aussi perçu tout cela, et m'annonce que malgré un résultat hétérogène, qui "académiquement" ne pourrait pas donner lieu au calcul d'un QIT, il a quand même calculé... Donc déjà, ça m'interpelle... Parce que soit on peut, soit on ne peut pas, même si il a remarqué des trucs lors de la passation, même s'il tient compte du premier rdv qui fait office d'anamnèse...
Bref, il m'annonce donc un QIT approximatif et me dit qu'il a quand même calculé un IAG qui confirme le QIT, car a priori l'IAG reste plutôt significatif. Qu'en pensez-vous ?
En ce qui concerne mes résultats , avec écarts inter et intra, les voici :
ICV 133 (18,18,11)
IRP 116 (15,10,13)
IMT 117 (14,12)
IVT 123 (17,11)
Bon alors au delà du fait que quoiqu'il en soit, je ne dépasse pas les sacrosaints 130, que pensez-vous de ces résultats ?
En gros, dans son CR il relate le fait que pour l'ICV, l'écart pourrait s'expliquer par le fait que l'information soit basse car je suis plus à l'aise lorsque la réponse peut s'envisager de façon complexe, intuitive, quand elle peut se nuancer dans l'échange et les mots... Ce qui est vrai : j'ai toujours été complexée par ma culture générale : dès qu'un truc ne m'intéresse plus, je le zappe ... et je me trouve bête d'avoir zappé après coup...
Pour l'IRP, du stress lié l'épreuve et la réussite, ainsi que de la précipitation dans mes réponses....viendraient expliquer mon résultat qui a priori serait en dessous de mon "potentiel réel"...
Pour l'IMT, il en ressort que mon appréhension des chiffres et mes compétences présupposées en calcul mental viennent faire baisser mon résultat alors que j'ai pourtant réussi des épreuves plus difficiles que d'autres. Ce qui en soit n'est pas logique... Je suis apparemment vite déstabilisée...
Pour l'IVT, pas vraiment d'explication si ce n'est peut-être l'absence de sens et la fatigue éventuelle ainsi que la répétitivité de l'activité. Je suis moins d'accord avec cette interprétation, car je me souviens avoir plutôt aimé ces tests là, mais mon objectif était clairement de faire plus le plus vite possible sans vérifier vraiment mes réponses, donc par inattention pense en effet avoir fait pas mal d'erreurs.
Ma psy, que je vois depuis un an et qui m'a mise sur la piste du potentiel HP, m'a renvoyé au fait que j'avais passé ce test dans une optique de performance et que pourtant ce n'était pas le but du test. Avec du recul, elle a raison, et je me souviens aussi avoir bâclé certaines choses car je ne voulais pas que le test s'éternise, que je DEVAIS faire vite et bien. Et je me souviens d'ailleurs avoir été déçue quand il m'avait annoncé que j'avis fini en 1h45 alors qu'il m'ait dit au début que certains bouclaient en 1h15.... Bref, toujours ces p*t*in de performance et de perfectionnisme qui me bouffent la vie..... !!!!
Bon, donc du coup. Je ne sais pas quoi penser .... Est-ce que je peux quand même me fier à ce QIT normalement non calculable ? A cet IAG malgré les écarts intra tests???
Merci d'avance d'éclairer ma lanterne...
Dernière édition par Doodooshka le Ven 26 Jan 2018 - 22:15, édité 2 fois (Raison : correction)
Doodooshka- Messages : 29
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Mais... te fier dans quel sens ?
Tu cherchais quoi en passant ce test ?
De ce que j'ai compris : un QIT est toujours calculable, mais il peut être non significatif quand les écarts entre subtests sont trop élevés.
Le test doit surtout t'apprendre sur toi même, ton fonctionnement, au delà de ce chiffre qui en effet ne devrait pas être vécu comme un résultat de performance.
Là, clairement, t'as un souci de perfectionnisme, et c'est mis en exergue par le test.
Quand à ta douance, perso je ne saurais pas conclure. je pense que la conclusion de ta psy et du neuropsy est plus intéressante qu'un résultat brut...
Tu cherchais quoi en passant ce test ?
De ce que j'ai compris : un QIT est toujours calculable, mais il peut être non significatif quand les écarts entre subtests sont trop élevés.
Le test doit surtout t'apprendre sur toi même, ton fonctionnement, au delà de ce chiffre qui en effet ne devrait pas être vécu comme un résultat de performance.
Là, clairement, t'as un souci de perfectionnisme, et c'est mis en exergue par le test.
Quand à ta douance, perso je ne saurais pas conclure. je pense que la conclusion de ta psy et du neuropsy est plus intéressante qu'un résultat brut...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Bien, me fier aux résultats justement... Disons que la conclusion du psy qui a fait passer le test me parle... Mais les résultats eux, je n'arrive pas à m'y faire. En fait, c'est très con mais je reste sur l'idée de "et si je n'avais pas été aussi perfectionniste, et si je considérais moins quiche"... tu vois le délire
Ce que je cherchais en passant ce test ? Eh bien depuis que ma psy a émis cette hypothèse, on travaille sur mon schéma cognitif qui est donc celui d'un HP, et j'en avais marre qu'on travaille dans ce sens sans certitudes, sans confirmations... Sauf que du coup, un résultat hétérogène, ne résout rien pour moi du coup. Mais bon, ça c'est ma dichotomie permanente qui se met en marche.
Je me sens juste paumée en fait... Tout autant qu'avant le test... malgré les conclusions du psy et les convictions de ma thérapeute. C'est vraiment bête je sais.
Ce que je cherchais en passant ce test ? Eh bien depuis que ma psy a émis cette hypothèse, on travaille sur mon schéma cognitif qui est donc celui d'un HP, et j'en avais marre qu'on travaille dans ce sens sans certitudes, sans confirmations... Sauf que du coup, un résultat hétérogène, ne résout rien pour moi du coup. Mais bon, ça c'est ma dichotomie permanente qui se met en marche.
Je me sens juste paumée en fait... Tout autant qu'avant le test... malgré les conclusions du psy et les convictions de ma thérapeute. C'est vraiment bête je sais.
Doodooshka- Messages : 29
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Bon, alors si tu cherches à comprendre ton schéma cognitif, c'est clair non ? Tu es HP hétérogène, et ton perfectionnisme t'a fait sous-performer (ce qui veut dire que tu aurais probablement dû avoir plus).
Ce qui peut être intéressant, c'est de comprendre pourquoi tu es si hétérogène. Stress ? dys ? TDA ?
A priori, tu sembles pencher pour le stress de performance...
Tu crois vraiment que le comportement bascule paf! comme ça à 130 ?
(je le croyais au début )
Ce qui peut être intéressant, c'est de comprendre pourquoi tu es si hétérogène. Stress ? dys ? TDA ?
A priori, tu sembles pencher pour le stress de performance...
Tu crois vraiment que le comportement bascule paf! comme ça à 130 ?
(je le croyais au début )
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Excuse moi Chuna,je suis à côté de la plaque... J'ai pas compris ta dernière question
Où tu veux dire peut-être, avec mes quelques neurones qui trainent encore ce soir, que ce n'est tout simplement pas une question de nombre ? oui je le pense bien au fond de moi, MAIS, c'est toujours plus facile de se cacher derrière ça, de s'en servir comme argument pour ne pas voir les choses en face et prendre les problèmes à bras-le-corps non ?
Ce qui fait que je suis si hétérogène, je pense le savoir, je ne crois pas que ça soit un dys quelconque, ni même un TDA. Certainement mon perfectionnisme, mon anxiété liée à mon sentiment de devoir de réussite, le tout associé à une terrible faible estime de moi...
Le psy, lui a aussi dit que je m'étais auto-sabotée, mais bon, c'est plus facile d'imaginer qu'il est côté de la plaque plutôt que d'admettre cette possibilité.
Sans compter que je suis en plus, en pleine dépression depuis mi-novembre, ce qui ne m'aide pas à voir le positif dans tout ça...
Mais cette petite discussion, m'aide déjà à prendre un peu de recul, merci
Où tu veux dire peut-être, avec mes quelques neurones qui trainent encore ce soir, que ce n'est tout simplement pas une question de nombre ? oui je le pense bien au fond de moi, MAIS, c'est toujours plus facile de se cacher derrière ça, de s'en servir comme argument pour ne pas voir les choses en face et prendre les problèmes à bras-le-corps non ?
Ce qui fait que je suis si hétérogène, je pense le savoir, je ne crois pas que ça soit un dys quelconque, ni même un TDA. Certainement mon perfectionnisme, mon anxiété liée à mon sentiment de devoir de réussite, le tout associé à une terrible faible estime de moi...
Le psy, lui a aussi dit que je m'étais auto-sabotée, mais bon, c'est plus facile d'imaginer qu'il est côté de la plaque plutôt que d'admettre cette possibilité.
Sans compter que je suis en plus, en pleine dépression depuis mi-novembre, ce qui ne m'aide pas à voir le positif dans tout ça...
Mais cette petite discussion, m'aide déjà à prendre un peu de recul, merci
Doodooshka- Messages : 29
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
C'est une calamité cette histoire de 130 fatidique...
Tu sais, c'est juste une indication pour comprendre ton fonctionnement, ce test. Ce qui importe le plus, ce sont les indications comportementales de ta psy.
Non pas pour savoir si tu fais partie des élus surdoués, mais pour comprendre comment tu fonctionnes.
Ya pas un basculement du comportement, au dessous tu es "normale" au dessus tu es surdouée.
Surdoué c'est juste le mot que l'on a choisi de poser sur les personnes ayant scoré homogènement à un test de QI.
Ce que ta psy détermine, ton fonctionnement, ça va bien au delà de ça.
J'ai cru comprendre que les psy voient plus large, et que ce qu'on appelle HP ça commencer vers les 125 (voire même avant)
Soit certaines caractéristiques qui peuvent être corrélées au QI. (sachant que certains HP qui sont bien au dessus de 130 ne les ont pas forcément)
Là, tu as des infos précieuses, même si tu savais déjà plus ou moins : tu as un souci de confiance en toi, de perfectionnisme, et une tendance à te saborder.
A côté de ça, dans ces conditions, tu arrives qd même à avoir des résultats honorables à un test de QI.
Donc la machine que tu as dans le crâne dysfonctionne un peu (manque de confiance toussa) mais reste qd même pas mal performante, et te donne la possibilité de faire des choses que 95% des gens auraient plus de mal à faire.
C'est cool, non ?
Maintenant, ça va pas en ce moment, ça doit pas être facile, mais crois moi, ça ne sera que passager. Tu es bien soutenu par une psy qui a bien saisi ton mode de fonctionnement (puisqu'elle a bien compris pour HP et ne s'est pas trompée), alors tu es dans une certaine sécurité, faut laisser le temps et le travail faire les choses.
Je ne sais pas si tu te sens dans une situation d'urgence. Moi j'ai eu ça par moment. Tellement marre d'aller pas bien que t'as envie que ça cesse rapidement, quitte des fois à s'agiter inutilement. Ben mon expérience me fait dire que c'est pas évident, mais ça finit par s'arranger, même si ça parait long.
Je sais pas quand tu vois ta psy, mais je suis certaine qu'elle va savoir t'expliquer tout ça et le montrer le positif que tu n'arrives pas à voir.
Bref, je te dis courage, ça va aller
Tu sais, c'est juste une indication pour comprendre ton fonctionnement, ce test. Ce qui importe le plus, ce sont les indications comportementales de ta psy.
Non pas pour savoir si tu fais partie des élus surdoués, mais pour comprendre comment tu fonctionnes.
Ya pas un basculement du comportement, au dessous tu es "normale" au dessus tu es surdouée.
Surdoué c'est juste le mot que l'on a choisi de poser sur les personnes ayant scoré homogènement à un test de QI.
Ce que ta psy détermine, ton fonctionnement, ça va bien au delà de ça.
J'ai cru comprendre que les psy voient plus large, et que ce qu'on appelle HP ça commencer vers les 125 (voire même avant)
Soit certaines caractéristiques qui peuvent être corrélées au QI. (sachant que certains HP qui sont bien au dessus de 130 ne les ont pas forcément)
Là, tu as des infos précieuses, même si tu savais déjà plus ou moins : tu as un souci de confiance en toi, de perfectionnisme, et une tendance à te saborder.
A côté de ça, dans ces conditions, tu arrives qd même à avoir des résultats honorables à un test de QI.
Donc la machine que tu as dans le crâne dysfonctionne un peu (manque de confiance toussa) mais reste qd même pas mal performante, et te donne la possibilité de faire des choses que 95% des gens auraient plus de mal à faire.
C'est cool, non ?
Maintenant, ça va pas en ce moment, ça doit pas être facile, mais crois moi, ça ne sera que passager. Tu es bien soutenu par une psy qui a bien saisi ton mode de fonctionnement (puisqu'elle a bien compris pour HP et ne s'est pas trompée), alors tu es dans une certaine sécurité, faut laisser le temps et le travail faire les choses.
Je ne sais pas si tu te sens dans une situation d'urgence. Moi j'ai eu ça par moment. Tellement marre d'aller pas bien que t'as envie que ça cesse rapidement, quitte des fois à s'agiter inutilement. Ben mon expérience me fait dire que c'est pas évident, mais ça finit par s'arranger, même si ça parait long.
Je sais pas quand tu vois ta psy, mais je suis certaine qu'elle va savoir t'expliquer tout ça et le montrer le positif que tu n'arrives pas à voir.
Bref, je te dis courage, ça va aller
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
C'est bien le but du test, il s'agit bien de mesurer une performance par rapport à une norme. Tu as bien fais d'essayer d'aller vite, certains sub-tests prennent en compte le temps.Doodooshka a écrit:
Ma psy, que je vois depuis un an et qui m'a mise sur la piste du potentiel HP, m'a renvoyé au fait que j'avais passé ce test dans une optique de performance et que pourtant ce n'était pas le but du test.
Enfait, tu peux mettre très longtemps parce que tu vas loin dans le test. Le temps total n'a pas toujours de lien avec la perf aux tests.Doodooshka a écrit:
Et je me souviens d'ailleurs avoir été déçue quand il m'avait annoncé que j'avis fini en 1h45 alors qu'il m'ait dit au début que certains bouclaient en 1h15....
Si le psy dit que l'IAQ représente bien tes résultats, fais lui confiance !Doodooshka a écrit:
Bon, donc du coup. Je ne sais pas quoi penser .... Est-ce que je peux quand même me fier à ce QIT normalement non calculable ? A cet IAG malgré les écarts intra tests???
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Doodooshka a écrit:
Bien, me fier aux résultats justement... Disons que la conclusion du psy qui a fait passer le test me parle... Mais les résultats eux, je n'arrive pas à m'y faire. En fait, c'est très con mais je reste sur l'idée de "et si je n'avais pas été aussi perfectionniste, et si je considérais moins quiche"...
Les résultats de ce type de test reflètent juste la performance dont tu as été capable ce jour là, dans les conditions de passation. Ce n'est pas une mesure absolue et parfaite des capacités de ton cerveau en toutes circonstances.
Donc oui, divers éléments peuvent avoir été dans le sens d'une moins bonne note, et d'autres peuvent la faire monter sur certains subtests. Au final, notre comportement et nos performances au quotidien varient en fonction de plein de facteurs, et le test reflète cela.
Comme le dit fort justement chuna, ce sont de bons résultats, qui te confirment que ton cerveau fonctionne bien, et te font sentir comment le stress et la confiance interviennent là-dedans.
Doodooshka a écrit:
il m'explique qu'il avait aussi perçu tout cela, et m'annonce que malgré un résultat hétérogène, qui "académiquement" ne pourrait pas donner lieu au calcul d'un QIT, il a quand même calculé... Donc déjà, ça m'interpelle... Parce que soit on peut, soit on ne peut pas, même si il a remarqué des trucs lors de la passation, même s'il tient compte du premier rdv qui fait office d'anamnèse...
Bref, il m'annonce donc un QIT approximatif et me dit qu'il a quand même calculé un IAG qui confirme le QIT, car a priori l'IAG reste plutôt significatif. Qu'en pensez-vous ?
En ce qui concerne mes résultats , avec écarts inter et intra, les voici :
ICV 133 (18,18,11)
IRP 116 (15,10,13)
IMT 117 (14,12)
IVT 123 (17,11)
donc ...
QIT 128
IAG 129
Ce qualificatif d'hétérogène est vraiment source d'inquiétudes inutiles, surtout quand certains psy l'utilisent à l'excès .
Ces résultats ne sont pas plus hétérogènes que ceux de monsieur tout le monde, la variété fait partie de la nature.
Tu peux simplement avoir des domaines où tu es plus dans la norme, comme la culture générale ou le raisonnement logique, et d'autres où tu réussis bien mieux.
Mais il n'est pas possible de tirer de telles conclusions générales à partir des résultats de 2 ou 3 subtests isolés, ce sont des mesures trop imprécises et fluctuantes.
Ce genre d'hypothèse est à confirmer par ce que tu sais de toi, ou par d'autres tests en cas de questionnement. Par exemple il aurait pu te faire passer Compréhension, qui teste des connaissances d'une façon où la réflexion intervient plus. Si ce qu'il dit se vérifie, tu devrais avoir un meilleur score qu'à Informations.
Doodooshka a écrit:
Pour l'IRP, du stress lié l'épreuve et la réussite, ainsi que de la précipitation dans mes réponses....viendraient expliquer mon résultat qui a priori serait en dessous de mon "potentiel réel"...
Dans ce cas pourquoi le moins bon score est-il à Matrices, subtest non chronométré, alors que Cubes et Puzzles où la vitesse compte sont au-dessus de la norme ?
Doodooshka a écrit:
Pour l'IMT, il en ressort que mon appréhension des chiffres et mes compétences présupposées en calcul mental viennent faire baisser mon résultat alors que j'ai pourtant réussi des épreuves plus difficiles que d'autres. Ce qui en soit n'est pas logique... Je suis apparemment vite déstabilisée...
En même temps tu n'as pas de différence significative entre ton score en mémoire des chiffres et arithmétiques, donc il n'est pas sûr que cela ai beaucoup joué.
A vérifier éventuellement par des tests de mémoire autres.
Doodooshka a écrit:
Pour l'IVT, pas vraiment d'explication si ce n'est peut-être l'absence de sens et la fatigue éventuelle ainsi que la répétitivité de l'activité. Je suis moins d'accord avec cette interprétation, car je me souviens avoir plutôt aimé ces tests là, mais mon objectif était clairement de faire plus le plus vite possible sans vérifier vraiment mes réponses, donc par inattention pense en effet avoir fait pas mal d'erreurs.
Si tu avais fait beaucoup d'erreurs, le psy aurait dû te dire à la restitution car ce n'est pas habituel. Les erreurs sont rares sur ces subtests.
Doodooshka a écrit:
depuis que ma psy a émis cette hypothèse, on travaille sur mon schéma cognitif qui est donc celui d'un HP, et j'en avais marre qu'on travaille dans ce sens sans certitudes, sans confirmations...
C'est quoi, le "schéma cognitif d'un HP" selon elle ?
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Gigi a écrit:
Les résultats de ce type de test reflètent juste la performance dont tu as été capable ce jour là, dans les conditions de passation. Ce n'est pas une mesure absolue et parfaite des capacités de ton cerveau en toutes circonstances.
Ce sont quand même des tests construit pour limiter au maximum les variations dans le temps.
C'est ce type d’hétérogénéité qui permet de mettre sur la piste du diagnostique d'éventuels troubles. Cependant il y a hétérogénéité inquiétante (du type de 30-60 points de différences) et hétérogénéité moins inquiétantes comme celle présentée ici.Gigi a écrit:
Ce qualificatif d'hétérogène est vraiment source d'inquiétudes inutiles, surtout quand certains psy l'utilisent à l'excès .
Ces résultats ne sont pas plus hétérogènes que ceux de monsieur tout le monde, la variété fait partie de la nature.
Les matrices sont chronométrées.Gigi a écrit:
Dans ce cas pourquoi le moins bon score est-il à Matrices, subtest non chronométré, alors que Cubes et Puzzles où la vitesse compte sont au-dessus de la norme ?
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Bonjour Bibo,
Désolée de te contredire, mais je confirme que le subtest Matrices n'est chronométré dans aucune version des échelles de Wechsler. Le praticien peut choisir de mesurer le temps de réponse s'il le souhaite, mais cela n'aura aucun impact sur le score.
Je suis d'accord sur le fait que ces tests ont une bonne stabilité au niveau de la population. Cependant, les variations possibles restent suffisamment importante pour ne pas tirer de conclusions trop vite, surtout au niveau des écarts entre notes ou des notes de subtests. De plus, il faut tenir compte de l'erreur de mesure. Si on indiquait les intervalles de confiance des notes de subtests comme on le fait pour les indices, on se rendrait mieux compte à quel point il faut rester prudent sur le sens que l'on peut attribuer à ces notes. L'intervalle de confiance à 95% des notes de subtests est d'environ +-2 à +-3 points selon les subtests. Donc quand on obtient 10, on a en fait 95% de chances que la note "vraie" soit entre 8 et 12...
Une hétérogénéité de 30 points entre indices reste dans la norme, il faut plutôt de l'ordre de 40-45 points d'écarts pour que cela devienne peu fréquent.
Et si un trouble peut effectivement causer une hétérogénéité, ce n'est pas forcément le cas non plus, et l'hétérogénéité est tout à fait possible sans trouble. Donc je trouve qu'il faut rester très prudents ici aussi sur les interprétations, et ne pas inquiéter inutilement les clients.
A la base, le signe psychométrique d'un trouble potentiel, c'est un score nettement sous la norme. Un score normal, mais nettement plus bas que les autres scores du profil, cela pose question, mais le lien avec un trouble est encore moins évident. D'ailleurs, les écarts qui servaient au diagnostic des troubles spécifiques des apprentissages aux USA étaient entre les score de QI d'un côté (normaux ou +) et les scores sur des tests de performance scolaire de l'autre (nettement moins bons). Pas entre les sous-scores de QI (qui mesurent des aptitudes différentes et donc n'ont pas à être tous égaux). Mais il semble y avoir eu glissement chez certains cliniciens.
Désolée de te contredire, mais je confirme que le subtest Matrices n'est chronométré dans aucune version des échelles de Wechsler. Le praticien peut choisir de mesurer le temps de réponse s'il le souhaite, mais cela n'aura aucun impact sur le score.
Je suis d'accord sur le fait que ces tests ont une bonne stabilité au niveau de la population. Cependant, les variations possibles restent suffisamment importante pour ne pas tirer de conclusions trop vite, surtout au niveau des écarts entre notes ou des notes de subtests. De plus, il faut tenir compte de l'erreur de mesure. Si on indiquait les intervalles de confiance des notes de subtests comme on le fait pour les indices, on se rendrait mieux compte à quel point il faut rester prudent sur le sens que l'on peut attribuer à ces notes. L'intervalle de confiance à 95% des notes de subtests est d'environ +-2 à +-3 points selon les subtests. Donc quand on obtient 10, on a en fait 95% de chances que la note "vraie" soit entre 8 et 12...
Une hétérogénéité de 30 points entre indices reste dans la norme, il faut plutôt de l'ordre de 40-45 points d'écarts pour que cela devienne peu fréquent.
Et si un trouble peut effectivement causer une hétérogénéité, ce n'est pas forcément le cas non plus, et l'hétérogénéité est tout à fait possible sans trouble. Donc je trouve qu'il faut rester très prudents ici aussi sur les interprétations, et ne pas inquiéter inutilement les clients.
A la base, le signe psychométrique d'un trouble potentiel, c'est un score nettement sous la norme. Un score normal, mais nettement plus bas que les autres scores du profil, cela pose question, mais le lien avec un trouble est encore moins évident. D'ailleurs, les écarts qui servaient au diagnostic des troubles spécifiques des apprentissages aux USA étaient entre les score de QI d'un côté (normaux ou +) et les scores sur des tests de performance scolaire de l'autre (nettement moins bons). Pas entre les sous-scores de QI (qui mesurent des aptitudes différentes et donc n'ont pas à être tous égaux). Mais il semble y avoir eu glissement chez certains cliniciens.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Je me permets d'intervenir car j'ai les mêmes interrogations que Doodooshka.
Dans ton cas, ton verbal semble élevé mais tes autres indices sont plus proches, donc je suppose que ton psy a jugé qu'il pouvait calculer ton QI global, sa décision est criticable mais pas obligatoirement mauvaise/inutile. J'ai lu dans un article que jusqu'à 15 points d'écart entre deux indides on ne pouvait pas vraiment dire qu'un QI d'HP était hétérogène, car les écarts d'indices sont fréquemment plus élevés chez les HP que chez les neurotypiques. Et à 129 on peut estimer que tu es bien HPI, tu as sans doute sous performé avec le stress, et puis le bilan psy est là pour s'assurer que tu as bien un profil HP.
Mon QI est beaucoup plus hétérogène que le tien Doodooshka (141/126/94/116) et ma psy n'a donc pas pu calculer mon QI global. Du coup, Gigi tu peux en dire plus sur les écarts de plus 40 et les troubles possibles (des liens vers des études, des articles) ?
Dans ton cas, ton verbal semble élevé mais tes autres indices sont plus proches, donc je suppose que ton psy a jugé qu'il pouvait calculer ton QI global, sa décision est criticable mais pas obligatoirement mauvaise/inutile. J'ai lu dans un article que jusqu'à 15 points d'écart entre deux indides on ne pouvait pas vraiment dire qu'un QI d'HP était hétérogène, car les écarts d'indices sont fréquemment plus élevés chez les HP que chez les neurotypiques. Et à 129 on peut estimer que tu es bien HPI, tu as sans doute sous performé avec le stress, et puis le bilan psy est là pour s'assurer que tu as bien un profil HP.
Mon QI est beaucoup plus hétérogène que le tien Doodooshka (141/126/94/116) et ma psy n'a donc pas pu calculer mon QI global. Du coup, Gigi tu peux en dire plus sur les écarts de plus 40 et les troubles possibles (des liens vers des études, des articles) ?
Aluminium- Messages : 26
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Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Il n'y a pas de lien établi entre écarts et troubles, dans le sens où si certains troubles peuvent se traduire pas des écarts, ce n'est pas systématique (certains troubles se traduisent d'ailleurs pas des profils "anormalement" plats !), et beaucoup d'écarts sont juste des variations naturelles, sans cause pathologique.
Ce que conseillent les livres de référence à destination des cliniciens, c'est de regarder la rareté de l'écart, et en dessous de 5-10% de prévalence d'un tel écart, on creuse un peu plus. Cela veut dire combiner cette information avec d'autres (difficultés rencontrées au quotidien, anamnèse, autres tests) pour y voir plus clair. Dans ton cas, si la mémoire pose question, une évaluation plus poussée avec la MEM-IV pourrait être proposée.
Au passage, si tu veux connaître le QI correspondant à tes scores, je peux te le calculer.
Références sur la prévalence des écarts en population normale (les articles portent que le WISC-IV, mais les ordres de grandeur sont les mêmes qu'avec la WAIS-IV) :
Ce que conseillent les livres de référence à destination des cliniciens, c'est de regarder la rareté de l'écart, et en dessous de 5-10% de prévalence d'un tel écart, on creuse un peu plus. Cela veut dire combiner cette information avec d'autres (difficultés rencontrées au quotidien, anamnèse, autres tests) pour y voir plus clair. Dans ton cas, si la mémoire pose question, une évaluation plus poussée avec la MEM-IV pourrait être proposée.
Au passage, si tu veux connaître le QI correspondant à tes scores, je peux te le calculer.
Références sur la prévalence des écarts en population normale (les articles portent que le WISC-IV, mais les ordres de grandeur sont les mêmes qu'avec la WAIS-IV) :
- Lecerf, T., Kieng, S., & Geistlich, S. (2015). Cohésion–non-cohésion des scores composites : valeurs seuils et interprétabilité. L’exemple du WISC-IV. Pratiques Psychologiques, 21(2), 155–171. https://doi.org/10.1016/j.prps.2015.02.001
=> Sur 483 enfants tout-venants, écart max-min moyen de 26 points, avec un écart type de 12 points. Il faut 42 points d'écart pour descendre sous les 10% de sujets qui présentent un tel écart. - Orsini, A., Pezzuti, L., & Hulbert, S. (2014). The unitary ability of IQ in the WISC-IV and its computation. Personality and Individual Differences, 69, 173–175. https://doi.org/10.1016/j.paid.2014.05.023
=> Dans l'échantillon d'étalonnage italien (2200 enfants), l'écart max-min moyen est de 24 points, avec un écart type de 10,5 points. Il faut 40 points pour descendre sous les 10% de cas. - Oakes, H., Lovejoy, D., Tartar, S., & Holdnack, J. A. (2013). Understanding Index and Subtest Scatter in Healthy Adults. In WAIS-IV, WMS-IV, and ACS - Advanced Clinical Interpretation (pp. 103–169). San Diego: Academic Press. https://doi.org/10.1016/B978-0-12-386934-0.00003-1
=> Dans la WAIS-IV américaine, le max-min moyen est de 20.4 pour les indices, avec un écart-type de 9.
Le chapitre de livre ci-dessus a choisi une approche un peu complexe, où ils transforment les écarts de scores en note standard avec une moyenne de 10 et un écart type de 3, comme les subtests, plutôt que de donner la prévalence de chaque écart. En population générale, un écart de 18 à 21 points est dans la moyenne, donc obtient une note de 10. Un écart de 40 points obtient une note de 5 (plus la note est basse, plus la variabilité est importante). 5 correspond au rang percentile de 4,8%, donc on rentre dans la rareté.
Mais si je regarde la table qui tient compte du score le plus élevé (>129), un écart de 40 obtient alors une note standard de 7, rang percentile 16%. Donc parmi les personnes qui ont des scores élevés, un tel écart est plus dans la norme. Dans cette table spécifique aux score élevés, l'écart moyen est de 29-32 (chez des sujets sans pathologie, rappelons-le).
Attention, ce sont des données américaines, cela peut être décalé en France.
Gigi- Messages : 935
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Age : 52
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
- @ Gigi::
- Merci pour tes précisions très pointues, elles permettent de se défaire des idées reçues lues ici et là! En effet, je ne pensais pas que les résultats devenaient "anormalement" hétérogènes seulement à partir de 40 points d'écart.
J'en profite pour te demander ce que tu penses des fameuses "caractéristiques" des surdoués (pensée en arborescence, hypersensibilité, lucidité, empathie, intolérance à l'injustice, et j'en passe)? On entend aussi souvent dire que les HP ont un "fonctionnement" différent (et non pas une intelligence "supérieure") mais ça me laisse un peu dubitative.
Personnellement, je ne suis pas testée car je n'ai pas les moyens financiers, et surtout j'ai un trouble anxio-dépressif sévère. Je ne sais donc pas si le test me confirmerait HP ou non. Ce dont je suis sûre, c'est que j'ai des capacités cognitives supérieures à la moyenne, et que pour autant je raisonne de façon tout à fait logique et linéaire, je me suis bien adaptée à l'école (même si je m'y suis ennuyée et que j'ai toujours écouté de loin), et qu'avant que mon trouble anxio-dépressif ne démarre, je n'étais pas hypersensible (j'avais même assez peu d'émotions, ce qui pourrait être vu comme une défense contre l'hypersensibilité, mais dans ce cas-là on peut dire ça de toutes les personnes peu émotives). La diversité de fonctionnements et de personnalités que j'ai pu observer IRL me laisse aussi penser que le "fonctionnement du HP", tel que décrit par Jeanne Siaud-Facchin en particulier, est très réducteur et ne traduit pas la réalité.
Parfois, j'ai l'impression que le but en est de ne surtout pas dire que les surdoués ont une intelligence "supérieure" (ce qui semblerait tellement injuste dans notre société égalitariste) mais de montrer que d'une part ils sont seulement "différents" et que d'autre part ils sont souvent en souffrance et en échec (ce qui est mon cas, soit dit en passant). Pourtant, la beauté ou les capacités physiques ne sont pas stigmatisées, pourquoi n'est-ce pas la même chose pour les capacités cognitives?!
Je constate aussi de plus en plus sur le forum que des personnes rejettent le test de QI (au prétexte qu'il ne serait pas suffisamment bien fait et donc fiable) et considèrent qu'avoir les caractéristiques décrites par JSF est un meilleur indicateur de surdouance, ou plutôt de "zébritude", concept qui est dans ces cas-là souvent préféré. Pourtant, je suis convaincue qu'on peut avoir le cerveau qui tourne beaucoup, être "bizarre" aux yeux des autres et se sentir décalé, ou encore être d'une nature très sensible, sans pour autant être surdoué.
Bref, comment s'y retrouver dans tout ce bazar?! Plus je lis le forum, avec les avis des uns et des autres, plus je suis perdue! Et ce qui au départ m'a semblé être une "révélation" sur ma façon d'être se transforme en une bouillie épaisse dans mon cerveau fatigué de tourner tout ça dans tous les sens.
Bon, je me suis un peu lâchée mais je suppose que ça montre bien le blougui-boulga qu'il y a dans ma tête ^^
Je précise juste pour finir que le livre de Monique de Kermadec "Comment faire simple quand on est compliqué" m'a plus parlé que celui de JSF, justement parce qu'il est plus logique et pragmatique, quand celui de JSF est très émotionnel (ce qui est sans doute la raison pour laquelle il est toujours celui qui est le plus lu, alors qu'à mon avis c'est un gros travers).
J'ai encore une question: à ton avis, y a-t-il un intérêt à passer le test de QI quand on connaît à peu près ses compétences cognitives (j'ai un doctorat et je sais que j'ai des capacités pour chercher, analyser, écrire, etc) et ses problèmes (manque d'estime et de confiance en moi, perfectionnisme, peur du jugement et de l'échec, etc)? Je sais aussi par exemple que je n'ai pas de capacités de visualisation (c'est le noir total dans ma tête) et que je décroche facilement lors d'un cours, d'une discussion de groupe ou même d'une lecture, ou encore que ma mémoire à long terme n'est pas bonne pour tout ce qui est du domaine des connaissances. Bref, je me demande si le test m'apporterait vraiment des infos en plus.
Cette fois, je m'arrête!
Invité- Invité
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
- Spoiler:
- Je pourrais écrire quasi la même chose que toi, tempête.
(à la différence que je me suis faite une idée "confortable" sur ces histoires de douance, qui me convient et m'évite de continuer à cogiter de trop là dessus)
Dans la même veine, je me demandais si le test de QI me permettrait de voir si j'ai un TDAH (je me suis bien plus retrouvée dans les caractéristiques des enfants TDA que dans quoi que ce soit d'autre).
J'ai encore des difficultés au quotidien, que j'essaie de compenser comme je peux, et du coup je me demande dans quelle mesure ça aide d'avoir un diagnostic fiable.
Sinon, j'espère que Doodooshka va mieux, et qu'elle nous donnera des (bonnes) nouvelles
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Bonsoir à tous et merci pour toutes vos réponses.
Je n'ai pas le courage de rebondir dessus. Ne m'en tenez pas rigueur.
En plus, j'ai zappé de m'abonner aux notifs de cette discussion donc je pensais que personne n'avait répondu et là je vois toutes vos réponses.... Grrrrr, désolée.
Je répondrais juste brièvement à Gigi :
Le schéma cognitif d'un HP : en fait c'est plutôt un raccourci que je fais moi, disons que ma psy se base plutôt sur les caractéristiques "classiques" qu'on peut trouver un peu partout (attention ce n'est pas péjoratif), c'est à dire livres, sites spécialisés, etc...
Chuna : non ça ve na pas vraiment mieux... Mais bon je suis en plein épisode dépressif, donc pas vraiment étonnant.
Merci encore, vraiment en tous cas, pour vos réponses. Je les relirai quand je serai plus apte à les prendre en compte
Je n'ai pas le courage de rebondir dessus. Ne m'en tenez pas rigueur.
En plus, j'ai zappé de m'abonner aux notifs de cette discussion donc je pensais que personne n'avait répondu et là je vois toutes vos réponses.... Grrrrr, désolée.
Je répondrais juste brièvement à Gigi :
Le schéma cognitif d'un HP : en fait c'est plutôt un raccourci que je fais moi, disons que ma psy se base plutôt sur les caractéristiques "classiques" qu'on peut trouver un peu partout (attention ce n'est pas péjoratif), c'est à dire livres, sites spécialisés, etc...
Chuna : non ça ve na pas vraiment mieux... Mais bon je suis en plein épisode dépressif, donc pas vraiment étonnant.
Merci encore, vraiment en tous cas, pour vos réponses. Je les relirai quand je serai plus apte à les prendre en compte
Doodooshka- Messages : 29
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Merci Doodooshka pour la précision sur le schéma cognitif. Tes résultats au test te permettent donc de continuer sereinement sur cette piste, en faisant toutefois attention à ne pas tomber dans l'excès de tout mettre sur le dos du haut potentiel. C'est un éclairage qui permet de changer de point de vue sur tes difficultés, pas la panacée
- Tempête:
Je te rejoins sur l'idée que l'insistance de certains auteurs sur la "pensée qualitativement différente" semble répondre à la place particulière de l'intelligence : comme l'argent, tout le monde veut bien en avoir plus, mais être riche ou "trop" intelligent est mal vu. Les domaines sportif ou artistique ne semblent pas souffrir de cette ambivalence. A côté du "intelligence différente", je pense qu'on peut mettre les "tout le monde est intelligent dans un domaine", et le fait de dire qu'on peut être intelligent et très con, de préférence en s'auto-traitant de con ;-)
Concernant les caractéristiques supposées des surdoués, en tant que scientifique je rejoins ceux qui font remarquer que la plupart des caractéristiques annoncées dans la littérature grand public ne sont pas confirmées par des études scientifiques, voire qu'elles sont infirmées. Cf le livre de Gauvrit que tu dois connaître. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas des personnes qui présentent beaucoup de ces caractéristiques, ou quelques-unes, ni que mettre le doigt dessus au moment opportun ne permet pas à certains de faire évoluer leur vie dans le bon sens. Bref, on ne peut pas généraliser à l'ensemble des surdoués et beaucoup de choses sont exagérées, mais certaines idées peuvent avoir un bénéfice pratique en développement personnel. Tant que la personne sait prendre du recul et ne pas accorder trop d'importance à tout cela. Et ce serait bien si certains auteurs pouvaient avoir des propos plus justes à ce sujet, mais c'est souvent leur fond de commerce, alors...
En tout cas, aucune raison pour que tu ne puisse pas être surdouée si tu ne présente pas ces caractéristiques, tu ne serais pas la première !
Concernant le glissement de définition, pour aboutir à une nouvelle catégorie qui se reconnait avant tout dans les descriptions de JSF ou avoisinantes, quitte à laisser de côté le critère du QI, cela ressemble au phénomène d'extension des concepts psychopathologiques rapporté dans l'article ci-dessous :
Concept Creep: Psychology's Expanding Concepts of Harm and Pathology- Résumé:
- Many of psychology's concepts have undergone semantic shifts in recent years. These conceptual changes follow a consistent trend. Concepts that refer to the negative aspects of human experience and behavior have expanded their meanings so that they now encompass a much broader range of phenomena than before. This expansion takes “horizontal” and “vertical” forms: concepts extend outward to capture qualitatively new phenomena and downward to capture quantitatively less extreme phenomena. The concepts of abuse, bullying, trauma, mental disorder, addiction, and prejudice are examined to illustrate these historical changes. In each case, the concept's boundary has stretched and its meaning has dilated. A variety of explanations for this pattern of “concept creep” are considered and its implications are explored. I contend that the expansion primarily reflects an ever-increasing sensitivity to harm, reflecting a liberal moral agenda. Its implications are ambivalent, however. Although conceptual change is inevitable and often well motivated, concept creep runs the risk of pathologizing everyday experience and encouraging a sense of virtuous but impotent victimhood.
Après, ceux pour qui l'hyperémotivité est la caractéristique prépondérante auraient peut-être plus intérêt à chercher du côté des spécialistes de cette question, comme Elaine Aron. Et puis, il y a sans doute d'un côté des traits "innés", comme la sensibilité accrue qui explique l'introversion (Eysenck), et de l'autre des réactions émotives exacerbées pendant des phases de difficultés psychologiques. Dans ce dernier cas l'hyperémotivité est un symptôme et une conséquence, pas la cause première (même si cercle vicieux, bien sûr).
Au final, c'est à chacun d'essayer de voir où il se place par rapport à tout cela, et de penser à prendre du recul par moments, histoire de progresser. Il me semble que c'est ce que tu fais en t'interrogeant ainsi, non ?
Pour le passage du test, effectivement intérêt plus limité si tu connais déjà bien tes points forts et points faibles. Après, il y a toujours le doute à lever, et le fait qu'on réalise mal quel est le niveau moyen de la population, donc on peut se croire nul dans un domaine alors qu'on y a un niveau normal voire plus. Par contre, je te confirme qu'il vaut mieux éviter la passation en plein trouble anxio-dépressif, sauf à vouloir des notes avec lesquelles comparer quand ça ira mieux. Alors tu pourras te dire "ah ouais, ça remonte bien, cool !"
- Chuna:
La WAIS ne permet pas de diagnostiquer le TDAH. Même les tests d'attention ne mettent pas toujours de problème en évidence. Du coup c'est un trouble qui se diagnostique essentiellement à partir d'un entretien clinique dirigé (DIVA par exemple).
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
- Spoiler:
- Merci Gigi pour tout
Du coup, est-ce utile de passer un wais avant de voir pour le TDA ?
Je pensais commencer par là, puis voir avec le neuropsy ce qu'il en était pour un TDA.
Ma psy m'a "détecté" HP, mais savoir si je suis au dessus ou au dessous de 130, ça n'est pas une priorité en soi (je le passerai un jour, le test, mais là j'ai pas les sous pour tout faire en même temps)
@Doodooshka : Courage à toi
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Merci pour ta réponse Gigi.
Quand tu me proposes de le calculer, je suppose que tu as besoin du détail des épreuves ?
Je me fais l'avocat du diable sur les questions des "HP sont plus intelligents que..."
Je pense surtout que résumer l'intelligence à ce qui est évalué dans le QI serait une grosse bêtise. Mais à part ça: oui il y a clairement une leçon de modestie dans les écrits sur la surdouance, mais elle est nécessaire selon moi. (Ce n'est pas qu'une question d'égalité, l'élitisme existe bien en France, on n'aurait pas de grandes écoles sinon, il y a aussi une peur de voir se développer une forme d'eugénisme qui ne ferait qu'attiser les peurs héritées de la seconde guerre mondiale et qui sont pour le coup vraiment tabous dans notre société.)
Tout est une question d'équilibre, poussée à l'extrême, cette modestie sert à flatter l'égo des neurotypiques : "On n'est pas surdoués mais on est quand même super intelligents". Mouais mais non... Il n'y a qu'à voir le nombre de personnes qui se disent surdouées sans avoir passé de tests et qui se pavanent parfois sans le savoir devant des zèbres diagnostiqués, estampillés et qui sont rarement dupes mais semblent tellement désillusionnés qu'ils n'osent pas envoyer chier ces fanfarons (situation déjà vue avec mes trois potes HPI).
Et puis je suis nouvelle ici mais je suppose qu'il y a de nombreux zèbres qui doivent être frustrés qu'on réduise leur nature à "Ce sont des êtres très très intelligents." (comme c'est le cas chez les autistes HQI), car c'est nier toutes les difficultés qui peuvent intervenir dans la vie d'un zèbre, toutes les comorbidités parfois handicapantes au point de conduire à des échecs scolaires, professionnels, affectifs voire au suicide. Sur mes trois potes zèbres il y en a un avec trouble du spectre autistique, un autre avec des tics du visage très voyants et le dernier fait des insomnies et du diabète. Alors oui : ils savent qu'ils sont très intelligents, mais leur vie n'est pas toujours super gaie.
Moi j'ai presque fini mon doctorat et je sais que je suis une personne dotée d'une certaine intelligence, mais je me sens constamment dévalorisée, pas à la hauteur, moins intelligente que certaines personnes de mon entourage (surtout professionnel, dans ma vie perso c'est plutôt le contraire, j'ai tendance à devenir aigrie à cause de la bêtise - relative - de mes proches) et pourtant le test de QI montre que mon QI verbal est de plus de 141 et ma logique à 126 (ma psy m'a d'ailleurs détaillé longuement mes résultats dans ce domaine : pour elle j'ai sous-performé, j'aurais dû être à plus de 130 vu la manière dont j'ai fait certains exercices). Donc bon, même si je ne suis peut être pas HPI vu mes deux autres indices plus faibles, ça reste une preuve déposée wechsler que je suis loin d'être conne et même plus intelligente que la grande majorité de la population... Mais à quoi ça me sert de savoir ça franchement ? A part me rassurer et flatter mon égo ? Je n'en suis que plus frustrée quand certains de mes proches semblent sceptiques voire franchement désobligeants : "Ah bah si tu es surdouée moi aussi alors !" Ou quand d'autres au contraire me sortent : "Je l'avais deviné." Ah ouais ? Et du coup ça ne vous dérangait pas de me laisser m'autoflageller intellectuellement et sombrer dans la dépression sans essayer de m'aider ?
Rq : je dis "neurotypiques" car je suis plus habituée à parler avec des autistes et c'est le terme utilisé pour différencier les autistes (atypiques donc) des non autistes, je ne sais pas ce qui se dit chez les zèbres.
Quand tu me proposes de le calculer, je suppose que tu as besoin du détail des épreuves ?
Je me fais l'avocat du diable sur les questions des "HP sont plus intelligents que..."
Je pense surtout que résumer l'intelligence à ce qui est évalué dans le QI serait une grosse bêtise. Mais à part ça: oui il y a clairement une leçon de modestie dans les écrits sur la surdouance, mais elle est nécessaire selon moi. (Ce n'est pas qu'une question d'égalité, l'élitisme existe bien en France, on n'aurait pas de grandes écoles sinon, il y a aussi une peur de voir se développer une forme d'eugénisme qui ne ferait qu'attiser les peurs héritées de la seconde guerre mondiale et qui sont pour le coup vraiment tabous dans notre société.)
Tout est une question d'équilibre, poussée à l'extrême, cette modestie sert à flatter l'égo des neurotypiques : "On n'est pas surdoués mais on est quand même super intelligents". Mouais mais non... Il n'y a qu'à voir le nombre de personnes qui se disent surdouées sans avoir passé de tests et qui se pavanent parfois sans le savoir devant des zèbres diagnostiqués, estampillés et qui sont rarement dupes mais semblent tellement désillusionnés qu'ils n'osent pas envoyer chier ces fanfarons (situation déjà vue avec mes trois potes HPI).
Et puis je suis nouvelle ici mais je suppose qu'il y a de nombreux zèbres qui doivent être frustrés qu'on réduise leur nature à "Ce sont des êtres très très intelligents." (comme c'est le cas chez les autistes HQI), car c'est nier toutes les difficultés qui peuvent intervenir dans la vie d'un zèbre, toutes les comorbidités parfois handicapantes au point de conduire à des échecs scolaires, professionnels, affectifs voire au suicide. Sur mes trois potes zèbres il y en a un avec trouble du spectre autistique, un autre avec des tics du visage très voyants et le dernier fait des insomnies et du diabète. Alors oui : ils savent qu'ils sont très intelligents, mais leur vie n'est pas toujours super gaie.
Moi j'ai presque fini mon doctorat et je sais que je suis une personne dotée d'une certaine intelligence, mais je me sens constamment dévalorisée, pas à la hauteur, moins intelligente que certaines personnes de mon entourage (surtout professionnel, dans ma vie perso c'est plutôt le contraire, j'ai tendance à devenir aigrie à cause de la bêtise - relative - de mes proches) et pourtant le test de QI montre que mon QI verbal est de plus de 141 et ma logique à 126 (ma psy m'a d'ailleurs détaillé longuement mes résultats dans ce domaine : pour elle j'ai sous-performé, j'aurais dû être à plus de 130 vu la manière dont j'ai fait certains exercices). Donc bon, même si je ne suis peut être pas HPI vu mes deux autres indices plus faibles, ça reste une preuve déposée wechsler que je suis loin d'être conne et même plus intelligente que la grande majorité de la population... Mais à quoi ça me sert de savoir ça franchement ? A part me rassurer et flatter mon égo ? Je n'en suis que plus frustrée quand certains de mes proches semblent sceptiques voire franchement désobligeants : "Ah bah si tu es surdouée moi aussi alors !" Ou quand d'autres au contraire me sortent : "Je l'avais deviné." Ah ouais ? Et du coup ça ne vous dérangait pas de me laisser m'autoflageller intellectuellement et sombrer dans la dépression sans essayer de m'aider ?
Rq : je dis "neurotypiques" car je suis plus habituée à parler avec des autistes et c'est le terme utilisé pour différencier les autistes (atypiques donc) des non autistes, je ne sais pas ce qui se dit chez les zèbres.
Aluminium- Messages : 26
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Age : 37
Localisation : Au nord du mur...
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
je me permet d'intervenir dans ce post de façon rapide : si j'ai bien compris être zèbre est plus une façon de fonctionner qu'un nombre. Sinon on dirait juste que la personne a un haut QI. Donc au final, le chiffre, quoiqu'il entre en ligne de compte bien sûr, n'est pas le plus important. Me trompe-je?
Jade Curl Uh Ion- Messages : 13
Date d'inscription : 09/07/2017
Localisation : caen
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
- @ Gigi:
- Merci beaucoup pour ta réponse, elle m'aide à y voir plus clair! Le "phénomène d'extension des concepts psychopathologiques" est très intéressant.
J'aurais juste une autre question: penses-tu que la douance puisse être un facteur de dépression? Quand j'ai posé la question à ma généraliste, elle m'a répondu d'une façon très assurée que oui (elle m'avait aussi dit lors d'un RDV précédent qu'il lui paraissait "évident" que j'étais surdouée, et quand je lui ai demandé ce qui lui faisait dire ça, elle m'a répondu "votre fonctionnement", ce qui m'a franchement laissée sur ma faim).
Si je conçois que la douance puisse faire se sentir différent et poser parfois des problèmes d'intégration et d'adaptation (que ce soit par inadaptation ou sur-adaptation), je me demande si elle peut être en elle-même un facteur de dépression, ou si elle l'est essentiellement lorsqu'elle est associée à un problème d'estime de soi, qui rend alors difficile l'utilisation de son potentiel. La différence entre les deux conceptions peut sembler anecdotique, mais pour moi c'est assez important de bien cibler le problème afin de concentrer mes efforts dessus et ne pas trop me perdre. Ça induit aussi un discours différent sur la douance (qui est vue ou non comme quelque chose de presque pathologique).
Et sinon, moi qui essayais discrètement de me débarrasser de cette notion d'hypersensibilité, voilà que tu me la renvoies en me disant qu'elle est associée au fait d'être introvertie (ce qui est mon cas, bien sûr), flûte alors! Je crois qu'il va falloir que j'accepte que je suis très probablement plus sensible que la moyenne, que cela soit ou non lié à la douance...
@ Jade: Comme l'a dit Gigi dans le spoiler qu'elle m'a adressé, le "fonctionnement différent" associé à la douance dans les livres de vulgarisation, et en particulier dans les propos de JSF, n'est pas confirmé scientifiquement. Et à la base (ça c'est moi qui le dit), la surdouance est définie par le QI, et non pas par des caractéristiques de fonctionnement.
Après, d'un point de vue personnel, se reconnaître dans certaines caractéristiques décrites dans les bouquins peut tout à fait aider à se comprendre et progresser. Tout dépend en fait de ce qui est important pour toi et de ce que tu cherches à savoir et faire.
Invité- Invité
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
@tempête: pourquoi donc utiliser le terme "zèbre" s'il s'agit juste d'un haut QI?
Jade Curl Uh Ion- Messages : 13
Date d'inscription : 09/07/2017
Localisation : caen
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
@ Jade: De ce que je sais, le terme de zèbre a été créé par Jeanne Siaud-Facchin comme synonyme au terme "surdoué" pour éviter l'effet "au-dessus des autres" et ainsi limiter la stigmatisation. Je pense que c'est aussi JSF qui a popularisé l'idée selon laquelle les surdoués auraient un ensemble de caractéristiques psychologiques communes. C'est cette idée qui est issue de sa propre expérience et n'a pas de validation scientifique. Comme un certain nombre de personnes surdouées (QI > 130) ne se retrouvent pas dans les caractéristiques énoncées par JSF, et qu'à l'inverse certains s'y retrouvent mais n'atteignent pas la barre fatidique des 130, il semblerait qu'il soit de plus en plus courant d'utiliser "surdoué / HP / HQI" pour un QI > 130, et "zèbre" pour des personnes ayant les caractéristiques proposées par JSF et d'autres psychologues (que le QI soit < ou > à 130). J'espère avoir pu éclairer ta lanterne.
Invité- Invité
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
dmg 128 c pa un chifr rond é just en desou de 130
Weirdo- Messages : 46
Date d'inscription : 03/02/2017
Age : 25
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Weirdo a écrit:dmg 128 c pa un chifr rond é just en desou de 130
Et en français, ça donne quoi?
Un petit effort pour le confort de lecture des autres, merci!
Invité- Invité
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
dsl nn ta tré b1 conpri
Weirdo- Messages : 46
Date d'inscription : 03/02/2017
Age : 25
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Charte ZC a écrit:
2.1. - Principes de rédaction d'un message
d. Orthographe : Veillez à ce que votre message (contenu et titre) soit correctement orthographié.
Je suis sûre que tu peux faire mieux
Invité- Invité
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Weirdo a écrit:dmg 128 c pa un chifr rond é just en desou de 130
Merci Weirdo pour cette remarque... Et donc ? Tu pourrais développer ?
Quoiqu'il en soit j'ai fait mon chemin depuis le premier message de ce post et finalement, le nombre (et pas le chiffre ;-) ) m'importe peu.
D'ailleurs, je me rends compte que pour le moment, ça ne m'a pas apporté grand-chose de savoir, sauf sur le coup, où j'ai éprouvé un certain soulagement (ouais bon, pendant la première heure et après...d'où l'objet de ce post), du même acabit que celui que j'avais éprouvé quand ma psy m'avait suggéré un profil zébré. Mais depuis, c'est le calme plat. Juste la dépression. C'est peut-être elle d'ailleurs qui fait que les résultats du test ne m'intéressent pas plus que ça.
Ouais, je sais que je zébrée, et alors ? En fait j'ai juste l'impression de voir encore certaines de mes difficultés (notamment sur le plan relationnel) mais ça c'est une autre histoire. Et je ne vois pas finalement comment je pourrai tirer parti de mon profil et de mes capacités... Ahahah rentabilité, je suis une f*cking capitaliste !! Huhu
Bon par contre, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je ne reçois toujours pas de motifs pour les réponses à ce post... désolée d'avoir un train de retard...
Dernière édition par Doodooshka le Mer 17 Jan 2018 - 15:24, édité 2 fois
Doodooshka- Messages : 29
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
chuna56 a écrit:
@Doodooshka : Courage à toi
Merci Chuna56
Doodooshka- Messages : 29
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
As-tu coché "oui" pour recevoir les notifs par mails quand tu as fais ton profil?Doodooshka a écrit:
Bon par contre, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je ne reçois toujours pas de motifs pour les réponses à ce post... désolée d'avoir un train de retard...
Invité- Invité
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
caméléonneandco a écrit:
As-tu coché "oui" pour recevoir les notifs par mails quand tu as fais ton profil?
Je suis pas trop quichette en informatique pourtant, donc oui, j'avais bien coché et d'ailleurs, sans rien faire de plus j'ai reçu la notif de ton message... Bref, va savoir.
Doodooshka- Messages : 29
Date d'inscription : 20/07/2017
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Mes excuses pour le délai de réponse, j'avais zappé.
Après, le haut potentiel peut parfois se traduire par un comportement hyperactif ou des difficultés d'attention apparentes, qui ne découlent pas d'un trouble, mais de l'ennui, d'une curiosité importante, etc. Donc à signaler au professionnel pour qu'il en tienne compte.
En même temps, l'entourage professionnel quand on fait un doctorat doit être plutôt de très bon niveau.
Oui, et il ne faut pas oublier que c'est un continuum, il ne se passe rien de particulier quand on passe les 130.
C'est déjà bon à prendre, non, d'être rassuré sur son fonctionnement cognitif, d'avoir une base sûre sur laquelle s'appuyer ?
Hum, mauvaise idée d'en parler autour de soi, cela active les stéréotypes et les jalousies.
L'important est plutôt de renforcer ton estime de toi et d'apprendre à t'affirmer avec diplomatie et assurance.
Par exemple, comme tu sais que tu obtiens effectivement des scores nettement au-dessus d'une grande partie de la population, tu peux plus facilement remettre en question (intérieurement) les jugements péremptoires de certains à ton égard, comprendre qu'ils se trompent à ton sujet et généraliser au fait que les jugements sur toi que quelqu'un peut te balancer n'engagent que lui, sa façon de penser et d'estimer les autres.
La littérature scientifique actuelle ne montre pas de lien général entre dépression et douance, ou alors des liens dans le sens où un QI plus élevé est corrélé avec moins de troubles mentaux.
Après, cela ne veut pas dire qu'une personne donnée ne peut pas rencontrer des difficultés de vie en partie liées à sa douance (comme les difficultés d'intégration que tu mentionnes, un sentiment d'inaccomplissement), qui joueront un rôle négatif sur sa santé et pourront contribuer à une dépression. Mais comme cette personne bénéficie aussi de bonnes ressources cognitives, ces dernières peuvent constituer des facteurs de protection ou des moyens de se sortir plus vite de la dépression. Dans cette optique, on voit l'intérêt de prendre en compte la douance, à la fois pour identifier les sources de difficulté à gérer, et pour identifier les ressources à mobiliser, voire pour aider à déterminer ce qui aidera la personne à avoir une vie qui lui convienne.
Je ne pense pas, car si tu regardes l'interview DIVA que j'ai mis en lien, le diagnostic est essentiellement basé sur des aspects comportementaux et sur les difficultés rencontrées.chuna56 a écrit:Du coup, est-ce utile de passer un wais avant de voir pour le TDA ?
Après, le haut potentiel peut parfois se traduire par un comportement hyperactif ou des difficultés d'attention apparentes, qui ne découlent pas d'un trouble, mais de l'ennui, d'une curiosité importante, etc. Donc à signaler au professionnel pour qu'il en tienne compte.
Non, mais comme il y a une impossibilité dans un de tes indices (qui n'est pas dans les tables), c'est mieux si tu me redonnes tout en MP pour que je te dise exactement ce que ça donne.Aluminium a écrit:Quand tu me proposes de le calculer, je suppose que tu as besoin du détail des épreuves ?
Aluminium a écrit:Moi j'ai presque fini mon doctorat et je sais que je suis une personne dotée d'une certaine intelligence, mais je me sens constamment dévalorisée, pas à la hauteur, moins intelligente que certaines personnes de mon entourage (surtout professionnel
En même temps, l'entourage professionnel quand on fait un doctorat doit être plutôt de très bon niveau.
Aluminium a écrit:Donc bon, même si je ne suis peut être pas HPI vu mes deux autres indices plus faibles, ça reste une preuve déposée wechsler que je suis loin d'être conne et même plus intelligente que la grande majorité de la population...
Oui, et il ne faut pas oublier que c'est un continuum, il ne se passe rien de particulier quand on passe les 130.
Aluminium a écrit:Mais à quoi ça me sert de savoir ça franchement ? A part me rassurer et flatter mon égo ?
C'est déjà bon à prendre, non, d'être rassuré sur son fonctionnement cognitif, d'avoir une base sûre sur laquelle s'appuyer ?
Aluminium a écrit:Je n'en suis que plus frustrée quand certains de mes proches semblent sceptiques voire franchement désobligeants : "Ah bah si tu es surdouée moi aussi alors !"
Hum, mauvaise idée d'en parler autour de soi, cela active les stéréotypes et les jalousies.
L'important est plutôt de renforcer ton estime de toi et d'apprendre à t'affirmer avec diplomatie et assurance.
Par exemple, comme tu sais que tu obtiens effectivement des scores nettement au-dessus d'une grande partie de la population, tu peux plus facilement remettre en question (intérieurement) les jugements péremptoires de certains à ton égard, comprendre qu'ils se trompent à ton sujet et généraliser au fait que les jugements sur toi que quelqu'un peut te balancer n'engagent que lui, sa façon de penser et d'estimer les autres.
Tempête a écrit:J'aurais juste une autre question: penses-tu que la douance puisse être un facteur de dépression?
La littérature scientifique actuelle ne montre pas de lien général entre dépression et douance, ou alors des liens dans le sens où un QI plus élevé est corrélé avec moins de troubles mentaux.
Après, cela ne veut pas dire qu'une personne donnée ne peut pas rencontrer des difficultés de vie en partie liées à sa douance (comme les difficultés d'intégration que tu mentionnes, un sentiment d'inaccomplissement), qui joueront un rôle négatif sur sa santé et pourront contribuer à une dépression. Mais comme cette personne bénéficie aussi de bonnes ressources cognitives, ces dernières peuvent constituer des facteurs de protection ou des moyens de se sortir plus vite de la dépression. Dans cette optique, on voit l'intérêt de prendre en compte la douance, à la fois pour identifier les sources de difficulté à gérer, et pour identifier les ressources à mobiliser, voire pour aider à déterminer ce qui aidera la personne à avoir une vie qui lui convienne.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: Dubitative sur mes résultats et le CR du psy
Gigi a écrit:La littérature scientifique actuelle ne montre pas de lien général entre dépression et douance, ou alors des liens dans le sens où un QI plus élevé est corrélé avec moins de troubles mentaux.
Après, cela ne veut pas dire qu'une personne donnée ne peut pas rencontrer des difficultés de vie en partie liées à sa douance (comme les difficultés d'intégration que tu mentionnes, un sentiment d'inaccomplissement), qui joueront un rôle négatif sur sa santé et pourront contribuer à une dépression. Mais comme cette personne bénéficie aussi de bonnes ressources cognitives, ces dernières peuvent constituer des facteurs de protection ou des moyens de se sortir plus vite de la dépression. Dans cette optique, on voit l'intérêt de prendre en compte la douance, à la fois pour identifier les sources de difficulté à gérer, et pour identifier les ressources à mobiliser, voire pour aider à déterminer ce qui aidera la personne à avoir une vie qui lui convienne.
Ah, merci pour ta réponse @Gigi, je viens juste de la voir (problème de notification)! J'apprécie vraiment tes contributions sourcées et nuancées
Ça correspond à l'idée que je m'étais faite, confirmée aussi par quelques lectures.
Invité- Invité
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