lettre à mon ennui existenciel
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jeachlo
elooO
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lettre à mon ennui existenciel
Cher moi,
bientôt tu vas avoir 34 ans, l'âge où les gens "normaux" commencent à trouver un équilibre dans leur vie, fondent une famille, ont des projets.
Et toi, tu ères à nouveau.
Tu as prouvé au "monde", à la "société" que tu pouvais t'affirmer dans ce monde de moutons,avec un job de cadre supp,des responsabilités, une belle maison et des loisirs, et une vie sociale géniale.
Que tu etais capable de faire semblant de suivre le pâturage, et sourire en donnant l'impression que c'est çà le bonheur.
Tu t'es émancipée de ta vie de couple disfonctionnelle, et d'un job esclavagiste pour assouvir tes désirs de nature et de surf.
2 ans plus tard....
Tu te retrouves à nouveau face à ton ennui existenciel, et en quête de donner un sens à ta vie que tu estimes inutile et vide de sens.
Tu te réfugies tour à tour dans le sport à outrance, l'alcool, le sexe, la séduction, l'anorexie, la drogue, parce que c'est fun et çà te donne l'illusion d'exister de manière éphémère.
Et puis au bout d'un moment, l'ennui revient.
Tu t'autorises à retomber amoureuse d'un zèbre en quête de fuite lui aussi, mais rongé par ses peurs, il quitte le navire avant d'avoir vraiment vogué à deux... parce qu'à deux on pourrait contrer nos angoisses et complémentaires que nous sommes, arriver à bon port.
Alors c'est à nouveau la chute.
Plus rien ne te fait vibrer, tu as l'impression d'avoir à nouveau "fait le tour"
alors tu cherches un nouveau "truc" à faire tout en pansant la blessure affective de cet homme qui t'aime.
La fuite te parait la meilleure solution, vu qu' "ici" il n'y a "rien" à faire...
le voyage te parait la seule nourriture intelectuelle qui pourrait te sauver... parfois même tu te dis : mais à quoi bon vivre si c'est pour s'ennuyer...
bientôt tu vas avoir 34 ans, l'âge où les gens "normaux" commencent à trouver un équilibre dans leur vie, fondent une famille, ont des projets.
Et toi, tu ères à nouveau.
Tu as prouvé au "monde", à la "société" que tu pouvais t'affirmer dans ce monde de moutons,avec un job de cadre supp,des responsabilités, une belle maison et des loisirs, et une vie sociale géniale.
Que tu etais capable de faire semblant de suivre le pâturage, et sourire en donnant l'impression que c'est çà le bonheur.
Tu t'es émancipée de ta vie de couple disfonctionnelle, et d'un job esclavagiste pour assouvir tes désirs de nature et de surf.
2 ans plus tard....
Tu te retrouves à nouveau face à ton ennui existenciel, et en quête de donner un sens à ta vie que tu estimes inutile et vide de sens.
Tu te réfugies tour à tour dans le sport à outrance, l'alcool, le sexe, la séduction, l'anorexie, la drogue, parce que c'est fun et çà te donne l'illusion d'exister de manière éphémère.
Et puis au bout d'un moment, l'ennui revient.
Tu t'autorises à retomber amoureuse d'un zèbre en quête de fuite lui aussi, mais rongé par ses peurs, il quitte le navire avant d'avoir vraiment vogué à deux... parce qu'à deux on pourrait contrer nos angoisses et complémentaires que nous sommes, arriver à bon port.
Alors c'est à nouveau la chute.
Plus rien ne te fait vibrer, tu as l'impression d'avoir à nouveau "fait le tour"
alors tu cherches un nouveau "truc" à faire tout en pansant la blessure affective de cet homme qui t'aime.
La fuite te parait la meilleure solution, vu qu' "ici" il n'y a "rien" à faire...
le voyage te parait la seule nourriture intelectuelle qui pourrait te sauver... parfois même tu te dis : mais à quoi bon vivre si c'est pour s'ennuyer...
elooO- Messages : 243
Date d'inscription : 09/12/2012
Age : 40
Re: lettre à mon ennui existenciel
Cher moi
Je te remercie de m’écrire, cela me touche et me desennnuie. M’est d’avis que tu m’aimes trop et que parfois je suis désarmée devant tes nombreuses sollicitudes. Je ne savais pas trop te le dire pour ne pas te nuire, mais je suis au bord du burn out. J’ai tenté des choses, je me suis par exemple permise de prendre contact avec ce fainéant Joie qui squatte le canapé et mange des chips toute la journée. Il a fait la sourde oreille. J’ai toqué à la porte de ton ultra intelligence pour voir si elle pouvait enfin te rendre service. Elle m’écoutait d’une oreille et ne cessait de se mirer dans son ô beau miroir.
Il paraît qu’il y a une voix en soi qui parle. L’entends tu ? On devrait en fait tous se réunir autour d’elle pour bavarder ensemble et savoir quoi faire de nous tous sans forcément être regardant sur tout ce qui se fait ailleurs, s’inventer notre demain ensemble serait sympa.
Bon je te laisse. Car tu me reprends tu as fini ta digestion et je te vois bailler. A tout de suite donc.
Je t’embrasse mais pas trop près.
La bise
Je te remercie de m’écrire, cela me touche et me desennnuie. M’est d’avis que tu m’aimes trop et que parfois je suis désarmée devant tes nombreuses sollicitudes. Je ne savais pas trop te le dire pour ne pas te nuire, mais je suis au bord du burn out. J’ai tenté des choses, je me suis par exemple permise de prendre contact avec ce fainéant Joie qui squatte le canapé et mange des chips toute la journée. Il a fait la sourde oreille. J’ai toqué à la porte de ton ultra intelligence pour voir si elle pouvait enfin te rendre service. Elle m’écoutait d’une oreille et ne cessait de se mirer dans son ô beau miroir.
Il paraît qu’il y a une voix en soi qui parle. L’entends tu ? On devrait en fait tous se réunir autour d’elle pour bavarder ensemble et savoir quoi faire de nous tous sans forcément être regardant sur tout ce qui se fait ailleurs, s’inventer notre demain ensemble serait sympa.
Bon je te laisse. Car tu me reprends tu as fini ta digestion et je te vois bailler. A tout de suite donc.
Je t’embrasse mais pas trop près.
La bise
Invité- Invité
Re: lettre à mon ennui existenciel
Cher moi,
Tu as eu 40 ans, comme d'autre tu as prouvé au monde et à la société que tu pouvais entrer dans les cases. Si fort et si bien que tu t'es perdu, tu as flirté avec le burn out...failli entraîner enfants et famille. puis tu t'es écouté et tu tentes de te réparer.
Comme d'autre, tu t'émancipes, de tous ces principes qui te bouffaient la vie pour vivre selon tes valeurs. Alors depuis, c'est galère, un peu quand même, parce que tu nages à contre sens. Maintenant le matin quand tu te lèves, c'est pour peindre sculpter, et assumer ce rôle de louves qui protège sa meute. Un mari heureux de trouver un foyer accueillant, des enfants qui n'ont plus peur que leur monde éclate. et toi tu apprends des techniques dans des ateliers avec des artistes passionnants et enfin tu crées. tu te drogues de ce que ton cerveau secrète quand tu crées.
Pourtant, tu le sens tapie là, celui que tu ne veux pas voir, tu le sens encore plus fort les soirs, ou tu picoles un peu trop, juste pour un peu arrêter la machine, celle qui voit bien que ton couple dysfonctionne même si c'est pas une question de sentiment de part et d'autre, qui se demande déjà qu'est ce que je vais faire quand j'aurais fait le tour ? au fond une petite voie, pour combien de temps ??? combien de temps avant de le retrouver notre meilleurs ennemi ?
...
Tu as eu 40 ans, comme d'autre tu as prouvé au monde et à la société que tu pouvais entrer dans les cases. Si fort et si bien que tu t'es perdu, tu as flirté avec le burn out...failli entraîner enfants et famille. puis tu t'es écouté et tu tentes de te réparer.
Comme d'autre, tu t'émancipes, de tous ces principes qui te bouffaient la vie pour vivre selon tes valeurs. Alors depuis, c'est galère, un peu quand même, parce que tu nages à contre sens. Maintenant le matin quand tu te lèves, c'est pour peindre sculpter, et assumer ce rôle de louves qui protège sa meute. Un mari heureux de trouver un foyer accueillant, des enfants qui n'ont plus peur que leur monde éclate. et toi tu apprends des techniques dans des ateliers avec des artistes passionnants et enfin tu crées. tu te drogues de ce que ton cerveau secrète quand tu crées.
Pourtant, tu le sens tapie là, celui que tu ne veux pas voir, tu le sens encore plus fort les soirs, ou tu picoles un peu trop, juste pour un peu arrêter la machine, celle qui voit bien que ton couple dysfonctionne même si c'est pas une question de sentiment de part et d'autre, qui se demande déjà qu'est ce que je vais faire quand j'aurais fait le tour ? au fond une petite voie, pour combien de temps ??? combien de temps avant de le retrouver notre meilleurs ennemi ?
...
jeachlo- Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine
Re: lettre à mon ennui existenciel
Dernière édition par Hiémale le Mar 30 Jan 2018, 09:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: lettre à mon ennui existenciel
Cher moi,
C'est bizarre de t'écrire, comme si tu ne devinais pas déjà la moindre de mes pensées!
Ces derniers temps, tu semblais si vieux, si usé par cette vie que tu mènes. Les épaules affaissées sous le poids de ce vide qui ne cesse de rôder dans tes parages.
Et cependant, tu es capable d'une curiosité, d'une naïveté et d'une fraîcheur très juvénile! Alors dans ces moments ,tout paraît baigné de soleil et des ailes te poussent aux chevilles. Tu as tout à coup 20 ans et la fougue de cette jeunesse.
Pourquoi faut-il que s'arrêtent brutalement ces épisodes de bonheur et de paix de l'âme? Deviendraient-ils fades à se poursuivre inlassablement?
Mais je commence à te connaître, toi et tes épaules voûtées. Le jour est là où plus rien n'a de saveur et tu te demandes ce qui pourrait bien encore te faire vibrer. Bientôt tu ne te poseras même plus cette question, à quoi bon. Tu attendras.
Et bien, dis-toi que tu as déjà le courage d'attendre, et que c'est sans aucun doute parce que l'espoir d'une embellie est bel et bien là.
Imagine-la, savoure cette attente, respire le fond de vase de cet ennui pour mieux apprécier le parfum du désir quand il pointera le bout de son nez!
En attendant, je te donne toute ma patience et la douceur dont je dispose, on ne en a jamais bien assez.
Donne moi de tes nouvelles...
C'est bizarre de t'écrire, comme si tu ne devinais pas déjà la moindre de mes pensées!
Ces derniers temps, tu semblais si vieux, si usé par cette vie que tu mènes. Les épaules affaissées sous le poids de ce vide qui ne cesse de rôder dans tes parages.
Et cependant, tu es capable d'une curiosité, d'une naïveté et d'une fraîcheur très juvénile! Alors dans ces moments ,tout paraît baigné de soleil et des ailes te poussent aux chevilles. Tu as tout à coup 20 ans et la fougue de cette jeunesse.
Pourquoi faut-il que s'arrêtent brutalement ces épisodes de bonheur et de paix de l'âme? Deviendraient-ils fades à se poursuivre inlassablement?
Mais je commence à te connaître, toi et tes épaules voûtées. Le jour est là où plus rien n'a de saveur et tu te demandes ce qui pourrait bien encore te faire vibrer. Bientôt tu ne te poseras même plus cette question, à quoi bon. Tu attendras.
Et bien, dis-toi que tu as déjà le courage d'attendre, et que c'est sans aucun doute parce que l'espoir d'une embellie est bel et bien là.
Imagine-la, savoure cette attente, respire le fond de vase de cet ennui pour mieux apprécier le parfum du désir quand il pointera le bout de son nez!
En attendant, je te donne toute ma patience et la douceur dont je dispose, on ne en a jamais bien assez.
Donne moi de tes nouvelles...
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: lettre à mon ennui existenciel
Salut ! Ça va ? Qu’est-ce qu’tu deviens ?
Askip t’es enfin libre, mais qu’est-ce que tu fous ?
Tu glandes sur l’canap’ à r’garder par le p’tit trou
De la lentille te vie, pour pas voir comment s’ra demain
Même pas foutu d’assumer tes envies de vaurien,
Tu restes, tu bouges pas, tu cries « ouais y’en a marre ! »
Mais tu changes rien ! De tout’ façons tu sais très bien
Que c’est que grâce à tes taffes qu’tu vas tenir la barre
Mais merde, t’as de l’or dans les mains
Dans la tête, dans le corps, et dans l’âme !
Ils sont là, tous tes rêves, faut just’ raviver ta flamme
Non, laisse pas ta p’tite voix te r’dire que tu vaux rien…
Parce que là c’est moi qui cause : la grande gueule !
Le squelette dans l’placard, parce qu’il prenait trop d’place
Mais qui t’l’as dit, c’est le mec dans la glace ?
Ou ces enfoirés qui s'assuraient qu'tu sois seul ?
Parce que là, t’as plus l’choix, ta vie se joue
Maintenant, ici, pour toi, et c’est tout !
T’as presque tout perdu, mais il t’reste les meilleurs
La passion et l’ambition qui font battre ton coeur
Alors bouge toi ! Tire toi du canap’ !
Assume tes envies, ne laisse pas l’ennui
Dicter tes journées, te donner un cap
Plus plat encore que l’rythme de ta vie
J’me tire, j’en ai fini pour aujourd’hui,
La seule solution c’est toi qui la tiens
Mais s’te plait ne m’laisse pas dans mon coin
C’est au Soleil, à la Lune que tu retrouveras l’envie…
Askip t’es enfin libre, mais qu’est-ce que tu fous ?
Tu glandes sur l’canap’ à r’garder par le p’tit trou
De la lentille te vie, pour pas voir comment s’ra demain
Même pas foutu d’assumer tes envies de vaurien,
Tu restes, tu bouges pas, tu cries « ouais y’en a marre ! »
Mais tu changes rien ! De tout’ façons tu sais très bien
Que c’est que grâce à tes taffes qu’tu vas tenir la barre
Mais merde, t’as de l’or dans les mains
Dans la tête, dans le corps, et dans l’âme !
Ils sont là, tous tes rêves, faut just’ raviver ta flamme
Non, laisse pas ta p’tite voix te r’dire que tu vaux rien…
Parce que là c’est moi qui cause : la grande gueule !
Le squelette dans l’placard, parce qu’il prenait trop d’place
Mais qui t’l’as dit, c’est le mec dans la glace ?
Ou ces enfoirés qui s'assuraient qu'tu sois seul ?
Parce que là, t’as plus l’choix, ta vie se joue
Maintenant, ici, pour toi, et c’est tout !
T’as presque tout perdu, mais il t’reste les meilleurs
La passion et l’ambition qui font battre ton coeur
Alors bouge toi ! Tire toi du canap’ !
Assume tes envies, ne laisse pas l’ennui
Dicter tes journées, te donner un cap
Plus plat encore que l’rythme de ta vie
J’me tire, j’en ai fini pour aujourd’hui,
La seule solution c’est toi qui la tiens
Mais s’te plait ne m’laisse pas dans mon coin
C’est au Soleil, à la Lune que tu retrouveras l’envie…
Falling Feal- Messages : 72
Date d'inscription : 31/12/2017
Re: lettre à mon ennui existenciel
Cher ennui,
Cette marque affective n’est pas des plus sincère.
Devrais-je dire : Détestable ennui ? Probablement mais c’est certainement assez blessant.
Je vais donc rester neutre pour débuter cette lettre.
Ennui,
Te voilà de retour, cela faisait longtemps. Tu ne m’avais pas manqué, je pensais même que j’avais réussit à te semer.
Mais sournoisement, insidieusement, tu es revenu.
Puis-je te demander ce que tu attends de moi ? Si tu es revenu me chercher j’imagine que c’est pour me dire quelque chose ?
Ma vie était pas mal sans toi tu sais : dans la prairie avec les autres mais pas tant que ça, pas tout le temps en tout cas.
Mais comme toujours tu reviens. Cette fois tu m’as fait croire que je ne te reverrai pas. Tu m’as donné un peu de répit.
Oui bien sûre, je t’appercevais au loin, je te croisais de temps en temps, cependant nous ne cohabitions plus.
Et tu es revenu, tu as posé tes valises, fier de toi, pour remettre ma vie sans dessus dessous.
Et ce job tu le fais bien ! M’empechant par là même de faire le mien.
Cette fois tu es arrivé masqué, moi je ne t’ai pas reconnu. Mais avec de l’aide j’ai pris conscience que c’etait TOI ! Encore une fois.
J’ai une faveur à te demander : laisse moi en paix.
Cette marque affective n’est pas des plus sincère.
Devrais-je dire : Détestable ennui ? Probablement mais c’est certainement assez blessant.
Je vais donc rester neutre pour débuter cette lettre.
Ennui,
Te voilà de retour, cela faisait longtemps. Tu ne m’avais pas manqué, je pensais même que j’avais réussit à te semer.
Mais sournoisement, insidieusement, tu es revenu.
Puis-je te demander ce que tu attends de moi ? Si tu es revenu me chercher j’imagine que c’est pour me dire quelque chose ?
Ma vie était pas mal sans toi tu sais : dans la prairie avec les autres mais pas tant que ça, pas tout le temps en tout cas.
Mais comme toujours tu reviens. Cette fois tu m’as fait croire que je ne te reverrai pas. Tu m’as donné un peu de répit.
Oui bien sûre, je t’appercevais au loin, je te croisais de temps en temps, cependant nous ne cohabitions plus.
Et tu es revenu, tu as posé tes valises, fier de toi, pour remettre ma vie sans dessus dessous.
Et ce job tu le fais bien ! M’empechant par là même de faire le mien.
Cette fois tu es arrivé masqué, moi je ne t’ai pas reconnu. Mais avec de l’aide j’ai pris conscience que c’etait TOI ! Encore une fois.
J’ai une faveur à te demander : laisse moi en paix.
Daum- Messages : 1
Date d'inscription : 21/11/2018
Re: lettre à mon ennui existenciel
Cher moi,
Ce soir tu as envie de pleurer, ça fait longtemps que ça ne t'était pas arrivé, et pourtant c'est toujours latent, cet état ... presque ... dépressif.
Tu te sens seule? C'est normal, tu es seule.
Tu te sens différente? C'est normal, tu es différente.
Tu te sens incomprise? C'est normal, tu es incomprise.
Tu tournes en rond dans ta cage, cherchant à t'en échapper par tous les moyens... Un nouveau livre, un nouveau voyage, un nouveau projet, une nouvelle création..
Toi, toujours toi... Que toi... Pourquoi tu es comme tu es?
Tu peux faire comme les autres pourtant, tu l'as déjà fait, faire semblant, jouer, sourire, comme au théâtre...
Mais c'est tellement épuisant de faire semblant, de jouer à être normale.
En ce moment tu n'y arrives pas, alors tu t'ennuies, et tu pleures.
Ce soir tu as envie de pleurer, ça fait longtemps que ça ne t'était pas arrivé, et pourtant c'est toujours latent, cet état ... presque ... dépressif.
Tu te sens seule? C'est normal, tu es seule.
Tu te sens différente? C'est normal, tu es différente.
Tu te sens incomprise? C'est normal, tu es incomprise.
Tu tournes en rond dans ta cage, cherchant à t'en échapper par tous les moyens... Un nouveau livre, un nouveau voyage, un nouveau projet, une nouvelle création..
Toi, toujours toi... Que toi... Pourquoi tu es comme tu es?
Tu peux faire comme les autres pourtant, tu l'as déjà fait, faire semblant, jouer, sourire, comme au théâtre...
Mais c'est tellement épuisant de faire semblant, de jouer à être normale.
En ce moment tu n'y arrives pas, alors tu t'ennuies, et tu pleures.
LaurenceLaurence- Messages : 7
Date d'inscription : 15/12/2020
Age : 37
Localisation : Angoulême
Re: lettre à mon ennui existenciel
Cher tous,
Et si, comme dans "La nuit des enfants rois", nous les zèbres nous étions tous mentalement connectés pour ne plus être seuls ?
Si, même à distance, nous pouvions nous réconforter les uns les autres ?
Si...
Et si, comme dans "La nuit des enfants rois", nous les zèbres nous étions tous mentalement connectés pour ne plus être seuls ?
Si, même à distance, nous pouvions nous réconforter les uns les autres ?
Si...
Invité- Invité
Re: lettre à mon ennui existenciel
On ne va quand même pas attendre la nuit pour devenir rois !
Invité- Invité
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