Culpabilité à la con.
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isadora
Paradoxa
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Culpabilité à la con.
J'en ai marre...
J'en ai marre de cette culpabilité à la con tout le temps.
" Et si les choses ct passées autrement ? Et si tu lui avais pas dit ça ? Et si tu l'avais blessée avec ton impulsivité à la con ? Et si il voulait dire ça ? Et si j'avais réagi comme ça ? Et si j'avais pas réagi comme ça ? Et si je lui avais dit ? Et si je lui avais pas dit ? "
Putain toutes questions me bouffent le cerveau... et le PIRE c'est que je me les posent alors que c'est même pas une relation qui était envisageable... Ce que je veux dire c'est que si je vous disais que j'ai rencontré un mec, et que je suis dégoûtée que ça n'aie pas marché.. je pourrais encore me dire bon... Normal, tu es dégoûtée donc tu refais des films dans ta tête du pk ça n'a pas marché... mais la NON. C'est même pas ça !!!!!
Pour X raisons, une rencontre avec un homme Hp qui s'ignore n'a pas marcher... Il était pas dans une situation pour envisager qqch, peur de faire confiance, hypercontrole un max etc... il s'est éloigné de moi, un gros UP suivi d'un down aussi subite... Moi non plus je ne voulais pas de relation avec lui mais j'aurai voulu OUI rester en lien. Prendre des nouvelles de temps en temps point. Pourquoi rester en lien avec qqn avec qui tu ne construiras rien amoureusement ? EUUUUUH tout simplement parce-que moi quand j'ai un feeling aussi intense, peu importe si ça marche pas, si on s'apprécie on est pas obligé de se jarter comme des m***** si ? Bref, ça n'engage que moi...
Bref les faits sont que il y a eu un Up, suivis d'un je veux pas, mais il se passe des trucs, ah non je veux pas, ah oui je veux, ( lui donc )et gros down
Je veux PAS construire qqch avec lui et pourtaaaant... qu'est ce que je me sens mal.... pour pleins de raisons... peut-être que je lui ai fais du mal car j'ai pas géré ma frustration et je lui ai balancé tout un tas de trucs... Peut-être que si j'avais expliqué les choses autrement ? Peut être que je l'ai pas assez mis en confiance ? Quelle image de moi il aura ? Son attitude glaciale, pourquoi est ce que je l'ai mal pris alors que d'un côté... c'est pas de sa faute ( peut-être qu'il souffre, peut-être qu'il sait pas qu'il est Hp, qu'il agit mal ou maladroitement... ) .. Pis non en fait merde, pourquoi est ce que je suis trop gentille ? Non, pis pourquoi est ce que je pense à ce qu'il pense lui ? pourquoi est-ce que je penses à moi ? Pourquoi est-ce que j'ai été agressive quand il m'a dit qu'il voulait pas s'engager alors que je voulais pas non plus ? Pourquoi est-ce qu'il m'a dt ça mais montré l'inverse ? Pk est-ce qu'il veut pas juste rester en lien ? Pourquoi est-ce que moi j'aurai voulu rester en lien ? Pourquoi est-ce qu'il ma dit non, pis montré oui, pis après non... peut-être que il savait pas ce qu'il faisait... et en meme temps mais t'es bête pourquoi tu lui trouves des excuses il a quand meme mal agi... Pourquoi pourquoi je suis comme je suis putain......
J'en ai marre de cette culpabilité à la con tout le temps.
" Et si les choses ct passées autrement ? Et si tu lui avais pas dit ça ? Et si tu l'avais blessée avec ton impulsivité à la con ? Et si il voulait dire ça ? Et si j'avais réagi comme ça ? Et si j'avais pas réagi comme ça ? Et si je lui avais dit ? Et si je lui avais pas dit ? "
Putain toutes questions me bouffent le cerveau... et le PIRE c'est que je me les posent alors que c'est même pas une relation qui était envisageable... Ce que je veux dire c'est que si je vous disais que j'ai rencontré un mec, et que je suis dégoûtée que ça n'aie pas marché.. je pourrais encore me dire bon... Normal, tu es dégoûtée donc tu refais des films dans ta tête du pk ça n'a pas marché... mais la NON. C'est même pas ça !!!!!
Pour X raisons, une rencontre avec un homme Hp qui s'ignore n'a pas marcher... Il était pas dans une situation pour envisager qqch, peur de faire confiance, hypercontrole un max etc... il s'est éloigné de moi, un gros UP suivi d'un down aussi subite... Moi non plus je ne voulais pas de relation avec lui mais j'aurai voulu OUI rester en lien. Prendre des nouvelles de temps en temps point. Pourquoi rester en lien avec qqn avec qui tu ne construiras rien amoureusement ? EUUUUUH tout simplement parce-que moi quand j'ai un feeling aussi intense, peu importe si ça marche pas, si on s'apprécie on est pas obligé de se jarter comme des m***** si ? Bref, ça n'engage que moi...
Bref les faits sont que il y a eu un Up, suivis d'un je veux pas, mais il se passe des trucs, ah non je veux pas, ah oui je veux, ( lui donc )et gros down
Je veux PAS construire qqch avec lui et pourtaaaant... qu'est ce que je me sens mal.... pour pleins de raisons... peut-être que je lui ai fais du mal car j'ai pas géré ma frustration et je lui ai balancé tout un tas de trucs... Peut-être que si j'avais expliqué les choses autrement ? Peut être que je l'ai pas assez mis en confiance ? Quelle image de moi il aura ? Son attitude glaciale, pourquoi est ce que je l'ai mal pris alors que d'un côté... c'est pas de sa faute ( peut-être qu'il souffre, peut-être qu'il sait pas qu'il est Hp, qu'il agit mal ou maladroitement... ) .. Pis non en fait merde, pourquoi est ce que je suis trop gentille ? Non, pis pourquoi est ce que je pense à ce qu'il pense lui ? pourquoi est-ce que je penses à moi ? Pourquoi est-ce que j'ai été agressive quand il m'a dit qu'il voulait pas s'engager alors que je voulais pas non plus ? Pourquoi est-ce qu'il m'a dt ça mais montré l'inverse ? Pk est-ce qu'il veut pas juste rester en lien ? Pourquoi est-ce que moi j'aurai voulu rester en lien ? Pourquoi est-ce qu'il ma dit non, pis montré oui, pis après non... peut-être que il savait pas ce qu'il faisait... et en meme temps mais t'es bête pourquoi tu lui trouves des excuses il a quand meme mal agi... Pourquoi pourquoi je suis comme je suis putain......
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Culpabilité à la con.
Ah... personne ne t a répondu...
HP qui s ignore dis tu ?
Je dirais : envoie lui ce que tu as écrit ici.
Deux solutions : soit il est HP et il te comprendra mieux et peut être changera son point de vue. Soit il n est pas HP et te prendra peut être pour une xxxx. Tu peux remplacer les X par ce que tu veux : par exemple : illuminée, romantique, fille compliquée sans raison...
Tu sais, chacun fait vraiment juste comme il peut dans une relation. Si chacun est sincère c est déjà pas mal.
HP qui s ignore dis tu ?
Je dirais : envoie lui ce que tu as écrit ici.
Deux solutions : soit il est HP et il te comprendra mieux et peut être changera son point de vue. Soit il n est pas HP et te prendra peut être pour une xxxx. Tu peux remplacer les X par ce que tu veux : par exemple : illuminée, romantique, fille compliquée sans raison...
Tu sais, chacun fait vraiment juste comme il peut dans une relation. Si chacun est sincère c est déjà pas mal.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Culpabilité à la con.
Paradoxa, est-ce que tu es moi ?
Je ne comptais pas en parler sur le forum, mais écoute, il vient de m'arriver exactement la même chose, à quelques détails près...
Il n'est pas HP qui s'ignore, il sait qu'il l'est, et a été testé à l'adolescence ; mais d'une certaine manière il ne l'accepte pas vraiment.
Nous avons été en couple pendant 4 ans, nous avons même essayé de vivre avec nos enfants (nous sommes divorcés tous les 2). Pour des raisons familiales compliquées, et un degré d'engagement différent par rapport aux enfants, nous n'avons pas pu continuer, et avons dû prendre deux appartements différents.
Après notre séparation, lui semblait plutôt bien accepter la chose, et moi, je ne sais pas pourquoi, je regrettais notre "vie d'avant", je l'ai donc relancé.
De fil en aiguille, nous avons essayé de reprendre une relation à 2 seulement, mais cela a encore coincé, parce que je ne dispose pas de temps libre (je suis venue le rejoindre en Bretagne, alors que le père de mes filles est dans les Pyrénées-Atlantiques - elles n'y vont donc qu'aux vacances). Et surtout, il a changé complètement par rapport à ce que je connaissais de lui en couple : de doux et attentionné, il est devenu froid et peu concerné, lui qui était "moine soldat" comme il disait s'est trouvé une bande de potes au boulot et sort 2 fois par semaine. En bref, je ne le sens plus présent du tout, j'ai l'impression de ne plus l'intéresser, et je me demande pourquoi je me suis accrochée, alors qu'il n'avait visiblement plus l'intention de revivre en couple avec moi.
Il en a convenu, mais m'a fait mariner, en me disant qu'il voulait faire un travail sur lui, mais en fait de travail, il sort. Il a passé plusieurs fois la nuit à l'extérieur, un peu penaud mais sans plus, ne voyant pas pourquoi je me posais autant de questions.
Oui, je sais que de l'extérieur ça doit paraître limpide, mais j'ai eu envie de le croire, de lui trouver des circonstances atténuantes.
J'arrive à accepter maintenant, mais ça me rend triste de le perdre définitivement, alors que je l'ai cru mon âme soeur, et que j'étais heureuse d'avoir connu cette relation.
Il faut faire son deuil d'une relation, je pense. Je l'ai rencontré par internet 6 mois après mon divorce, et je pense que c'est allé trop vite. Cela nous paraissait naturel, mais moi, je ne devais pas être prête et avoir digéré le divorce, qui a mis fin à 18 ans de mariage pas très heureux, certes, mais j'étais une fidèle.
J'espère ne pas t'avoir ennuyée avec cette longue histoire. Je pense qu'il faut accepter quand c'est fini, sinon on se rabaisse, et quand on se laisse maltraiter dans un domaine de sa vie (affective, par exemple), on ne reste pas indemne dans les autres, la honte contamine tout. Bon courage !
Je ne comptais pas en parler sur le forum, mais écoute, il vient de m'arriver exactement la même chose, à quelques détails près...
Il n'est pas HP qui s'ignore, il sait qu'il l'est, et a été testé à l'adolescence ; mais d'une certaine manière il ne l'accepte pas vraiment.
Nous avons été en couple pendant 4 ans, nous avons même essayé de vivre avec nos enfants (nous sommes divorcés tous les 2). Pour des raisons familiales compliquées, et un degré d'engagement différent par rapport aux enfants, nous n'avons pas pu continuer, et avons dû prendre deux appartements différents.
Après notre séparation, lui semblait plutôt bien accepter la chose, et moi, je ne sais pas pourquoi, je regrettais notre "vie d'avant", je l'ai donc relancé.
De fil en aiguille, nous avons essayé de reprendre une relation à 2 seulement, mais cela a encore coincé, parce que je ne dispose pas de temps libre (je suis venue le rejoindre en Bretagne, alors que le père de mes filles est dans les Pyrénées-Atlantiques - elles n'y vont donc qu'aux vacances). Et surtout, il a changé complètement par rapport à ce que je connaissais de lui en couple : de doux et attentionné, il est devenu froid et peu concerné, lui qui était "moine soldat" comme il disait s'est trouvé une bande de potes au boulot et sort 2 fois par semaine. En bref, je ne le sens plus présent du tout, j'ai l'impression de ne plus l'intéresser, et je me demande pourquoi je me suis accrochée, alors qu'il n'avait visiblement plus l'intention de revivre en couple avec moi.
Il en a convenu, mais m'a fait mariner, en me disant qu'il voulait faire un travail sur lui, mais en fait de travail, il sort. Il a passé plusieurs fois la nuit à l'extérieur, un peu penaud mais sans plus, ne voyant pas pourquoi je me posais autant de questions.
Oui, je sais que de l'extérieur ça doit paraître limpide, mais j'ai eu envie de le croire, de lui trouver des circonstances atténuantes.
J'arrive à accepter maintenant, mais ça me rend triste de le perdre définitivement, alors que je l'ai cru mon âme soeur, et que j'étais heureuse d'avoir connu cette relation.
Il faut faire son deuil d'une relation, je pense. Je l'ai rencontré par internet 6 mois après mon divorce, et je pense que c'est allé trop vite. Cela nous paraissait naturel, mais moi, je ne devais pas être prête et avoir digéré le divorce, qui a mis fin à 18 ans de mariage pas très heureux, certes, mais j'étais une fidèle.
J'espère ne pas t'avoir ennuyée avec cette longue histoire. Je pense qu'il faut accepter quand c'est fini, sinon on se rabaisse, et quand on se laisse maltraiter dans un domaine de sa vie (affective, par exemple), on ne reste pas indemne dans les autres, la honte contamine tout. Bon courage !
Invité- Invité
Re: Culpabilité à la con.
Je crois qu'il faut se pardonner à soi même comme on pardonne aux autres. Tout le monde commet des erreurs.
misoshiru- Messages : 38
Date d'inscription : 20/01/2018
Re: Culpabilité à la con.
Et puis, se connaître et faire attention à la dépendance affective (UP and DOWN tributaires des fluctuations de l'autre)...
Invité- Invité
Re: Culpabilité à la con.
isadora a écrit:Ah... personne ne t a répondu...
HP qui s ignore dis tu ?
Je dirais : envoie lui ce que tu as écrit ici.
Deux solutions : soit il est HP et il te comprendra mieux et peut être changera son point de vue. Soit il n est pas HP et te prendra peut être pour une xxxx. Tu peux remplacer les X par ce que tu veux : par exemple : illuminée, romantique, fille compliquée sans raison...
Tu sais, chacun fait vraiment juste comme il peut dans une relation. Si chacun est sincère c est déjà pas mal.
Merci pour ta réponse : Non je ne compte pas lui écrire. Le contact est rompu et ce n'est donc pas mon intention de le reprendre. Oui le plus important c'est que nous deux aient été sincère, je pense que ni lui, ni moi l'avons été complètement au fond mais là n'est pas vraiment le problème.. J'ai beaucoup trop tendance à ne pas dire les choses car je les juge trop futiles ou par peur de prendre la tête a l'autre, mais pourtant je devrai le faire, tant j'en ressens le besoin et surtout au moment ou j'en ressens le besoin !
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Culpabilité à la con.
Paradoxa a écrit:isadora a écrit:Ah... personne ne t a répondu...
HP qui s ignore dis tu ?
Je dirais : envoie lui ce que tu as écrit ici.
Deux solutions : soit il est HP et il te comprendra mieux et peut être changera son point de vue. Soit il n est pas HP et te prendra peut être pour une xxxx. Tu peux remplacer les X par ce que tu veux : par exemple : illuminée, romantique, fille compliquée sans raison...
Tu sais, chacun fait vraiment juste comme il peut dans une relation. Si chacun est sincère c est déjà pas mal.
Merci pour ta réponse : Non je ne compte pas lui écrire. Le contact est rompu et ce n'est donc pas mon intention de le reprendre. Oui le plus important c'est que nous deux aient été sincère, je pense que ni lui, ni moi l'avons été complètement au fond ( mécanismes de défenses et tout l'bordel ) mais là n'est pas vraiment le problème.. J'ai beaucoup trop tendance à ne pas dire les choses car je les juge trop futiles ou par peur de prendre la tête a l'autre, mais pourtant je devrai le faire, tant j'en ressens le besoin et surtout au moment ou j'en ressens le besoin ! Je ne sais pas si cela suffira à éviter toutes ces questions par la suite par contre mais c'est peut-être une première piste....
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Culpabilité à la con.
zebra sara a écrit:Paradoxa, est-ce que tu es moi ?
Merci pour ta réponse ! Ca m'a fait beaucoup de bien de te lire et merci d'avoir partagé ton histoire ! En effet, je pense que tu as ciblé une chose importante... Le deuil... Le deuil d'une relation. Là ou est mon problème. J'ai fait récemment un post avec ma difficulté face aux" the end " d'une manière générale j'y vois un gros lien c'est sur....
Penser à soi, la honte contamine tout comme tu as dit très bien.. je suis d'accord. Penser à soi, est un concept assez vaste pour moi mais j'y travaille on va dire ça comme ça hein lol...
Concrètement, est ce que tu penses que le fait de penser à soi, ses besoins etc, peut éviter par la suite de se faire happer par toutes ces questions ? J'avoue, que c'est difficile comme question, mais j'en débattrai bien encore un peu, pourquoi pas ?
Le truc, c'est que je sais que ça n'était pas envisageable ni pour lui ni pour moi.. mais je peux pas m'empêcher d'IMAGINER le " et si ça avais marché " ou si ça c'était passé autrement alors que non, biensûre que non, ça ne sert à rien vu que les choses sont telles qu'elles sont et c'est tout. ( Allez dire ça a mon cerveau haha ) Bref, dès le début, même si il me faisait comprendre non, je voyais des signes qui me disaient oui, qu'une petite porte était ouverte... ( pas pour se lancer dans qqch de sérieux forcement mais une porte a qqch de vrai c'est tout.. ) et le problème est que je pense réellement que j'avais pas tord. Et tu vois d'un côté, comment pourrai-je lui en vouloir alors que moi aussi je fonctionne aussi comme ça parfois ( oui, non, oui car j'ai peur parfois, et je doute parfois et pleins de choses... ça fait pas de moi qqn de malsain pour autant ou mal intentionné ) Tu vois ce que je veux dire ? Du coup c'est là ou j'en reviens au concept de penser à soi... Penser à soi tout en comprenant le comportement de l'autre... hmm.. un espèce de bordel entre empathie et bienveillance personnelle qui se conjugue assez mal du coup... étrange...
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Culpabilité à la con.
J'essaie de réfléchir à ce que ça implique, ce lien entre penser à soi et faire des hypothèses, continuer à penser à ce qui aurait pu être...
Tout d'abord, cela dépend si faire des hypothèses implique d'avoir le désir (et passer à l'acte) de se dire que tout n'est pas fini, de se revoir, alors qu'il a tiré un trait et ne t'encourage plus (ce que j'appelle se laisser maltraiter), ou si cela génère seulement une activité mentale qui n'engage que toi. Auquel cas tu te fais peut-être du mal en restant dans une forme de nostalgie, mais à mon avis, cela fait partie du processus de deuil. D'abord explorer toutes les ramifications réelles ou virtuelles de la relation pour ensuite être capable de lâcher prise (et accessoirement, de se lasser de la chose )
Ensuite, sur le fait de douter, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : tu peux ne pas être fondamentalement une personne qui doute quand tu es bien dans la relation, mais si tu sens des perturbations, un manque d'intérêt et d'envie, qui plus est, non exprimé, tu vas te poser dix mille questions, alors qu'avec une personne qui s'engagerait pleinement, tu serais à fond sans nécessairement avoir besoin de recul. Et du moment où tu commences à douter, tu ne t'arrêtes plus, parce que tu n'as plus de repères fixes, parce que ta boussole, c'était l'intérêt de l'autre, son désir, son bien-être avec toi, et tu ne le ressens plus qu'en pointillés.
Pour moi, penser à soi, c'est arrêter de se laisser bouffer par les atermoiements de l'autre, et de se mettre le cerveau en surchauffe pour essayer de comprendre ses incohérences. Certes, je ne suis pas toujours cohérente, mais je peux agir sur les miennes, d'incohérences, pas sur celles de l'autre. Il y a peut-être beaucoup d'orgueil à croire qu'on peut "rattraper" quelqu'un, que ça va être différent parce que c'est nous.
Tout d'abord, cela dépend si faire des hypothèses implique d'avoir le désir (et passer à l'acte) de se dire que tout n'est pas fini, de se revoir, alors qu'il a tiré un trait et ne t'encourage plus (ce que j'appelle se laisser maltraiter), ou si cela génère seulement une activité mentale qui n'engage que toi. Auquel cas tu te fais peut-être du mal en restant dans une forme de nostalgie, mais à mon avis, cela fait partie du processus de deuil. D'abord explorer toutes les ramifications réelles ou virtuelles de la relation pour ensuite être capable de lâcher prise (et accessoirement, de se lasser de la chose )
Ensuite, sur le fait de douter, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : tu peux ne pas être fondamentalement une personne qui doute quand tu es bien dans la relation, mais si tu sens des perturbations, un manque d'intérêt et d'envie, qui plus est, non exprimé, tu vas te poser dix mille questions, alors qu'avec une personne qui s'engagerait pleinement, tu serais à fond sans nécessairement avoir besoin de recul. Et du moment où tu commences à douter, tu ne t'arrêtes plus, parce que tu n'as plus de repères fixes, parce que ta boussole, c'était l'intérêt de l'autre, son désir, son bien-être avec toi, et tu ne le ressens plus qu'en pointillés.
Pour moi, penser à soi, c'est arrêter de se laisser bouffer par les atermoiements de l'autre, et de se mettre le cerveau en surchauffe pour essayer de comprendre ses incohérences. Certes, je ne suis pas toujours cohérente, mais je peux agir sur les miennes, d'incohérences, pas sur celles de l'autre. Il y a peut-être beaucoup d'orgueil à croire qu'on peut "rattraper" quelqu'un, que ça va être différent parce que c'est nous.
Invité- Invité
Re: Culpabilité à la con.
Aaah l'éternelle question, le mystère insondable et universel de l'amour...pas besoin d'être HP pour se poser milles questions sur le sujet.
Alors si en plus on a l'habitude d'être un moulin à pensées...et qu'on est une fille...ça en fait des questions sans fin et surtout sans réponses.
Voilà bien un domaine où j'envie ceux qui n'ont pas pour pratique de se torturer les méninges et règle tout par un "bah c'était pas la bonne et puis voilà" et passe très vite à autre chose "fais voir les cacahuètes Roger. Au fait t'avais pas une voisine célib, celle qui a les gros nénés ?"
Fin de la discussion. Ils sont plus heureux et ont devrait tous s'en inspirer, non ?
Bon le problème, c'est que l'on n'a pas de bouton "pause" dans nos cerveaux... mais une fois que l'on a bien imaginé des centaines de scénarios possibles à "si j'avais dit ça au lieu de ça" (quitte à écrire une nouvelle partant de chaque scénarios que l'on s'invente)... on pourrait peut être retourner danser, ou aller prendre un cours de méditation pour apprendre à gérer son activité mentale.
Le scénario "si ça avait marché" est de mon avis un mal nécessaire, il nous aide à nous bercer dans une histoire virtuelle qui finit bien et nous mets du baume au coeur, je crois que c'est un peu pour ça que des gens lisent des histoires d'amour et ça aide à dépasser notre réalité qui est bien différente et plus douloureuse. Le cerveau s'apaise en vivant quelque chose de beau, puisqu'il ne fait guère de différence entre le réel et l'imaginaire (principe de l'hypnose).
Oui, je suis convaincue que penser à soi et ses besoins personnels AVANT de gamberger sur l'état émotionnel de l'autre, peut nous être hautement salutaire. Au besoin, discuter avec une personne que l'on connait profondément égoïste pour s'imprégner de son état d'esprit, mais en l'utilisant, pour nous, à bon escient et au bon moment. Car nous en sommes capables, à la différence des imbéciles heureux (mais heureux tout de même).
Et puis pour la culpabilité, ne pas oublier que des plus bêtes aux plus grands génies...beaucoup se sont plantés et cumulent les échecs sentimentaux. Je n'ai pas la réponse pour savoir de quoi dépend la réussite d'une relation amoureuse, mais c'est clair qu'il ne suffit pas d'être beau, riche ou intelligent pour y arriver...et certains y arrivent sans avoir tout cela (faut bien une justice!).
Alors si en plus on a l'habitude d'être un moulin à pensées...et qu'on est une fille...ça en fait des questions sans fin et surtout sans réponses.
Voilà bien un domaine où j'envie ceux qui n'ont pas pour pratique de se torturer les méninges et règle tout par un "bah c'était pas la bonne et puis voilà" et passe très vite à autre chose "fais voir les cacahuètes Roger. Au fait t'avais pas une voisine célib, celle qui a les gros nénés ?"
Fin de la discussion. Ils sont plus heureux et ont devrait tous s'en inspirer, non ?
Bon le problème, c'est que l'on n'a pas de bouton "pause" dans nos cerveaux... mais une fois que l'on a bien imaginé des centaines de scénarios possibles à "si j'avais dit ça au lieu de ça" (quitte à écrire une nouvelle partant de chaque scénarios que l'on s'invente)... on pourrait peut être retourner danser, ou aller prendre un cours de méditation pour apprendre à gérer son activité mentale.
Le scénario "si ça avait marché" est de mon avis un mal nécessaire, il nous aide à nous bercer dans une histoire virtuelle qui finit bien et nous mets du baume au coeur, je crois que c'est un peu pour ça que des gens lisent des histoires d'amour et ça aide à dépasser notre réalité qui est bien différente et plus douloureuse. Le cerveau s'apaise en vivant quelque chose de beau, puisqu'il ne fait guère de différence entre le réel et l'imaginaire (principe de l'hypnose).
Oui, je suis convaincue que penser à soi et ses besoins personnels AVANT de gamberger sur l'état émotionnel de l'autre, peut nous être hautement salutaire. Au besoin, discuter avec une personne que l'on connait profondément égoïste pour s'imprégner de son état d'esprit, mais en l'utilisant, pour nous, à bon escient et au bon moment. Car nous en sommes capables, à la différence des imbéciles heureux (mais heureux tout de même).
Et puis pour la culpabilité, ne pas oublier que des plus bêtes aux plus grands génies...beaucoup se sont plantés et cumulent les échecs sentimentaux. Je n'ai pas la réponse pour savoir de quoi dépend la réussite d'une relation amoureuse, mais c'est clair qu'il ne suffit pas d'être beau, riche ou intelligent pour y arriver...et certains y arrivent sans avoir tout cela (faut bien une justice!).
Cherine- Messages : 26
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Localisation : Avignon
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Culpabilité à la con.
Zebra sara : Alors, dans mon cas,ces hypothèses, c'était plutôt des activités mentales qui n'engageaient que moi... sans poser de réels actes derrière... Une forme de nostalgie qui fait possiblement partie du processus de deuil oui...
Concernant le fait d'avoir des doutes en fonction de qui on a en face, je pense que tu as soulevé qqch d'important... Il est vrai que se poser 1000 questions arrive très rapidement quand "tu sens des perturbations, un manque d'intérêt et d'envie, qui plus est, non exprimé " comme tu dis, tandis qu'une personne que tu sens engagée, pleinement, les doutes et questionnements ne seront absolument pas les même et seront pas vécus de la même manière.. pas aussi " destructrice et non constructives " comme ça en est le cas là... Chose donc très importante que je vais garder en tête. Je suis une personne qui me pose des questions, doute etc très facilement c'est un fait, mais à l'avenir il est important que je cerne ces 2 différences dans mes questionnement, car avec une personne cohérente en face et on va dire et bien dans ses baskets, il est EVIDENT que malgré des doutes, je pourrai quand même être apaisée et rassurée en fonction de qui j'ai en face et de la relation !
Cherine : Comme tu dis, je te cite : "je suis convaincue que penser à soi et ses besoins personnels AVANT de gamberger sur l'état émotionnel de l'autre, peut nous être hautement salutaire. " Je pense aussi... Je pense qu'encore une fois de plus, je me suis beaucoup beaucoup trop attardée sur les ressentis de l'autre... Enfin, en même temps, toute ses incohérences à lui ont clairement ouvert la porte à tous ce questionnement !
Bimbang : Merci pour ton message. Je me suis en effet également posés ces questions là, le truc, c'est que là encore, je me les suis posées mais au final je ne vois pas en quoi ça m'aide vu que je ne sais pas quoi faire de ses réponses...
Qu'est ce qui a mal en moi ? J'ai mal au coeur de ressentir cette sensation d'échec qui me pousse toujours au même constat final : Je n'ai pas réussi à comprendre l'autre et l'autre ne m'a pas comprise comme j'aurai voulu...
Qu'est ce qui n'est pas satisfait : Mon besoin d'être comprise... toujours ce même besoin d'être comprise, et de trouver qqn qui enfin me comprendrait et que je comprendrais sans avoir besoin de me triturer l'esprit ou de me justifier sans cesse en essayant de traduire mes faits et gestes...
Mon besoin de fusion aussi... et forcèment d'amour, de reconnaissance ( et toutes ces c******** )
Non en effet, je pense clairement que ça n'a même peut-être aucun rapport avec avec le gars lui même étant donné que les schémas que je vis et revis sont LES MEMES ! Le constat de tout ça est que premièrement je tombe toujours des gens incohérent qui savent pas ce qu'ils veulent, et deuxièmement le problème vient clairement de moi car je ne m'écoute pas et je vais jamais dans la bonne direction...
Concernant le fait d'avoir des doutes en fonction de qui on a en face, je pense que tu as soulevé qqch d'important... Il est vrai que se poser 1000 questions arrive très rapidement quand "tu sens des perturbations, un manque d'intérêt et d'envie, qui plus est, non exprimé " comme tu dis, tandis qu'une personne que tu sens engagée, pleinement, les doutes et questionnements ne seront absolument pas les même et seront pas vécus de la même manière.. pas aussi " destructrice et non constructives " comme ça en est le cas là... Chose donc très importante que je vais garder en tête. Je suis une personne qui me pose des questions, doute etc très facilement c'est un fait, mais à l'avenir il est important que je cerne ces 2 différences dans mes questionnement, car avec une personne cohérente en face et on va dire et bien dans ses baskets, il est EVIDENT que malgré des doutes, je pourrai quand même être apaisée et rassurée en fonction de qui j'ai en face et de la relation !
Cherine : Comme tu dis, je te cite : "je suis convaincue que penser à soi et ses besoins personnels AVANT de gamberger sur l'état émotionnel de l'autre, peut nous être hautement salutaire. " Je pense aussi... Je pense qu'encore une fois de plus, je me suis beaucoup beaucoup trop attardée sur les ressentis de l'autre... Enfin, en même temps, toute ses incohérences à lui ont clairement ouvert la porte à tous ce questionnement !
Bimbang : Merci pour ton message. Je me suis en effet également posés ces questions là, le truc, c'est que là encore, je me les suis posées mais au final je ne vois pas en quoi ça m'aide vu que je ne sais pas quoi faire de ses réponses...
Qu'est ce qui a mal en moi ? J'ai mal au coeur de ressentir cette sensation d'échec qui me pousse toujours au même constat final : Je n'ai pas réussi à comprendre l'autre et l'autre ne m'a pas comprise comme j'aurai voulu...
Qu'est ce qui n'est pas satisfait : Mon besoin d'être comprise... toujours ce même besoin d'être comprise, et de trouver qqn qui enfin me comprendrait et que je comprendrais sans avoir besoin de me triturer l'esprit ou de me justifier sans cesse en essayant de traduire mes faits et gestes...
Mon besoin de fusion aussi... et forcèment d'amour, de reconnaissance ( et toutes ces c******** )
Non en effet, je pense clairement que ça n'a même peut-être aucun rapport avec avec le gars lui même étant donné que les schémas que je vis et revis sont LES MEMES ! Le constat de tout ça est que premièrement je tombe toujours des gens incohérent qui savent pas ce qu'ils veulent, et deuxièmement le problème vient clairement de moi car je ne m'écoute pas et je vais jamais dans la bonne direction...
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Culpabilité à la con.
J'ai le même ressenti que toi alors que j'étais dans une relation qui aurait pu marcher... Mais à force d'être trop exigent avec moi-même, je suis exigent avec tout le monde. Souvent à tort.
Le plus gros problème, c'est que cette exigence et recherche de contrôle mène aux frustrations les plus intenses. Et aux remords & culpabilité.
Après une relation de 3 ans, tout est fini, détruit. À cause de moi. À cause de mon comportement, de ma déprime périodique. Je n'ai pas su voir le positif en temps et en heure. Je me suis laissé annihilé par mes frustrations du moment. Pourtant, nous étions si proches du bonheur absolu si j'avais pu "mieux faire". On veut toujours mieux faire, lorsqu'on est comme cela.
Mais je me remets en question. Peut-être que les choses vont pour le mieux ?
Il ne faut pas oublier que les questionnements "et si j'avais fait autrement...?" ne nous parviennent qu'après coup ! Donc pour devenir la personne consciente avec du recul que nous sommes aujourd'hui, nous avons dû passer par ces erreurs-là.
En tout cas, je voudrais surtout réagir à ça :
Le plus gros problème, c'est que cette exigence et recherche de contrôle mène aux frustrations les plus intenses. Et aux remords & culpabilité.
Après une relation de 3 ans, tout est fini, détruit. À cause de moi. À cause de mon comportement, de ma déprime périodique. Je n'ai pas su voir le positif en temps et en heure. Je me suis laissé annihilé par mes frustrations du moment. Pourtant, nous étions si proches du bonheur absolu si j'avais pu "mieux faire". On veut toujours mieux faire, lorsqu'on est comme cela.
Mais je me remets en question. Peut-être que les choses vont pour le mieux ?
Il ne faut pas oublier que les questionnements "et si j'avais fait autrement...?" ne nous parviennent qu'après coup ! Donc pour devenir la personne consciente avec du recul que nous sommes aujourd'hui, nous avons dû passer par ces erreurs-là.
En tout cas, je voudrais surtout réagir à ça :
J'ai songé, justement, à reprendre contact avec la personne de mon histoire, "en tant qu'amis". J'hésite. Je me demande si c'est réellement parce que je me détache et prend du recul et essaie de partager et échanger le meilleur que la vie puisse nous offrir, ou alors si c'est toujours dans le même délire de besoin de contrôler...Paradoxa a écrit:Moi non plus je ne voulais pas de relation avec lui mais j'aurai voulu OUI rester en lien. Prendre des nouvelles de temps en temps point. Pourquoi rester en lien avec qqn avec qui tu ne construiras rien amoureusement ? EUUUUUH tout simplement parce-que moi quand j'ai un feeling aussi intense, peu importe si ça marche pas, si on s'apprécie on est pas obligé de se jarter comme des m***** si ? Bref, ça n'engage que moi...
Robot Hypersensible- Messages : 74
Date d'inscription : 19/03/2018
Localisation : Paris
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