Sports et Handicaps
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Sports et Handicaps
Bon allez, mon premier sujet.
Dans sports et Handicaps, y'a tout plein de choses :
1- Handicap versus situation de Handicap, pourquoi la nuance était-elle importante
2- Qu'elle adaptation pour quel handicap
3- Quel niveau d'adaptation, du simple accompagnement au matériel le plus lourd
4- Quel sport pratiquer
5- L'accessibilité les lieux de pratique
6- Terrain naturel, parfois hostile, comment concilier
7- Les formations
8- Trouver le bon contact pour pratiquer
9- La réglementation
10- Partout où pourra nous mener ZC
Je ne pratique évidemment pas tous les sports, vu que je suis accès montagne, j'aborderai plutôt les trois disciplines que je maîtrise le mieux : le ski, la randonnée et le FTT/VTT
Toutes autres disciplines est bienvenues.
Alors comme je ne sais pas trop par quel bout commencer, je vais mettre ce que je considère comme la meilleure vidéo en lien avec le handiski. D'abord parce qu'elle est mixte handi-valide, puis parce qu'elle se passe dans mes montagnes et qu'elle balance bien.
https://vimeo.com/18390366
Dans sports et Handicaps, y'a tout plein de choses :
1- Handicap versus situation de Handicap, pourquoi la nuance était-elle importante
2- Qu'elle adaptation pour quel handicap
3- Quel niveau d'adaptation, du simple accompagnement au matériel le plus lourd
4- Quel sport pratiquer
5- L'accessibilité les lieux de pratique
6- Terrain naturel, parfois hostile, comment concilier
7- Les formations
8- Trouver le bon contact pour pratiquer
9- La réglementation
10- Partout où pourra nous mener ZC
Je ne pratique évidemment pas tous les sports, vu que je suis accès montagne, j'aborderai plutôt les trois disciplines que je maîtrise le mieux : le ski, la randonnée et le FTT/VTT
Toutes autres disciplines est bienvenues.
Alors comme je ne sais pas trop par quel bout commencer, je vais mettre ce que je considère comme la meilleure vidéo en lien avec le handiski. D'abord parce qu'elle est mixte handi-valide, puis parce qu'elle se passe dans mes montagnes et qu'elle balance bien.
https://vimeo.com/18390366
p't ben- Messages : 64
Date d'inscription : 26/12/2017
Age : 53
Localisation : Hautes-Alpes
Re: Sports et Handicaps
Tiens, mais une partie de mon travail consiste en la sensibilisation sur le handicap, donc là je travaille, donc je vais pouvoir passer mes journées sur ZC
Mouais, va falloir dire que vous êtes tous des prestataires touristiques de ma communauté de communes...
Bon, ça va peut-être paraître un peu rasoir sur un espace dédié aux sports, mais je me dit que se serait bien quand même. Alors juste rapidement, je reprend au 1.
Petite histoire :
Les américains se penchent (législativement) sur le handicap après la première guerre mondiale, la France devra attendre 1975 (il y avait auparavant des lois spécifiques : accidentés du travail, invalides de guerre, mais rien de général) pour avoir sa première loi. Cette loi était déjà sensée imposer l'accessibilité de l'environnement quotidien...
Ce n'est qu'en 1991 que la langue des signes est autorisé dans l'éducation nationale... bon, mieux vaut tard...
1991, seconde loi pour l'accessibilité, celle-ci fixant des normes précises, mais aussi des possibilités de dérogations et sans date butoir. Résultats ?
1995 : premier plan autisme
Mais on connaît les résultats des différents plan autisme, pas glorieux , mais ça a quand même nettement bougé.
Donc j'abrège, 2005, résultats ?
Mais bon depuis 75 au final cela a quand même évolué en mieux, faute de mieux... et la loi de 2005 finalement n'est pas la plus inefficace...
Donc, HID, système présenté par l'OMS, reprit dans la loi française, puis élargi en 2005, mais la base donne ceci :
1- Déficience : la déficience ressort du domaine médical, il s'agit d'une particularité physiologique (la version exacte est "un écart de fonctionnement d'un organe") : une lésion médullaire est une déficience
2- Incapacité : elle ressort des domaines médico-social et technique, c'est l'impossibilité d'accomplir certaines actions : marcher pour notre lésé médullaire (une incapacité n'a pas forcément pour origine une déficience d'un organe)
3- Handicap : elle ressort de la société, le fait de ne pouvoir accéder au service que l'on souhaite en raison de cette incapacité, il s'agit bien d'une situation de handicap.
Le Handicap est la rencontre d'une particularité d'une personne avec un environnement inadapté à cette particularité, l'expression "situation de handicap" est là pour exprimer que la personne n'est pas handicapée, le handicap est généré par la rencontre entre ses particularités et l'environnement.
Et si la médecine ne peut pas encore réparer une lésion médullaire, la société en revanche peut adapter son environnement.
A ce titre une situation de handicap peut être temporaire, si je suis en béquille sur du verglas, je suis en situation de handicap ; si je suis débile et en tongs sur un glacier, je suis en situation de handicap (références montagnardes obligent), ces situations sont facilement corrigibles : un peu de sel et une intervention du PGHM nous sortira d'affaire... dans d'autres cas c'est plus difficile, mais beaucoup plus important, parce que la situation n'est pas temporaire, se présente beaucoup plus fréquemment, voir en permanence, et ce pour des actes essentiels de la vie quotidienne.
L'aménagement de l'environnement est important, mais ne fera pas tout, le matériel adapté, l'information et l'accompagnement sont les quatre leviers de l'accessibilité (et l'argent le levier de ces quatre...)
Bon, j'espère que c'était pas trop rébarbatif
Mouais, va falloir dire que vous êtes tous des prestataires touristiques de ma communauté de communes...
Bon, ça va peut-être paraître un peu rasoir sur un espace dédié aux sports, mais je me dit que se serait bien quand même. Alors juste rapidement, je reprend au 1.
Petite histoire :
Les américains se penchent (législativement) sur le handicap après la première guerre mondiale, la France devra attendre 1975 (il y avait auparavant des lois spécifiques : accidentés du travail, invalides de guerre, mais rien de général) pour avoir sa première loi. Cette loi était déjà sensée imposer l'accessibilité de l'environnement quotidien...
Ce n'est qu'en 1991 que la langue des signes est autorisé dans l'éducation nationale... bon, mieux vaut tard...
1991, seconde loi pour l'accessibilité, celle-ci fixant des normes précises, mais aussi des possibilités de dérogations et sans date butoir. Résultats ?
1995 : premier plan autisme
Mais on connaît les résultats des différents plan autisme, pas glorieux , mais ça a quand même nettement bougé.
Donc j'abrège, 2005, résultats ?
Mais bon depuis 75 au final cela a quand même évolué en mieux, faute de mieux... et la loi de 2005 finalement n'est pas la plus inefficace...
Donc, HID, système présenté par l'OMS, reprit dans la loi française, puis élargi en 2005, mais la base donne ceci :
1- Déficience : la déficience ressort du domaine médical, il s'agit d'une particularité physiologique (la version exacte est "un écart de fonctionnement d'un organe") : une lésion médullaire est une déficience
2- Incapacité : elle ressort des domaines médico-social et technique, c'est l'impossibilité d'accomplir certaines actions : marcher pour notre lésé médullaire (une incapacité n'a pas forcément pour origine une déficience d'un organe)
3- Handicap : elle ressort de la société, le fait de ne pouvoir accéder au service que l'on souhaite en raison de cette incapacité, il s'agit bien d'une situation de handicap.
Le Handicap est la rencontre d'une particularité d'une personne avec un environnement inadapté à cette particularité, l'expression "situation de handicap" est là pour exprimer que la personne n'est pas handicapée, le handicap est généré par la rencontre entre ses particularités et l'environnement.
Et si la médecine ne peut pas encore réparer une lésion médullaire, la société en revanche peut adapter son environnement.
A ce titre une situation de handicap peut être temporaire, si je suis en béquille sur du verglas, je suis en situation de handicap ; si je suis débile et en tongs sur un glacier, je suis en situation de handicap (références montagnardes obligent), ces situations sont facilement corrigibles : un peu de sel et une intervention du PGHM nous sortira d'affaire... dans d'autres cas c'est plus difficile, mais beaucoup plus important, parce que la situation n'est pas temporaire, se présente beaucoup plus fréquemment, voir en permanence, et ce pour des actes essentiels de la vie quotidienne.
L'aménagement de l'environnement est important, mais ne fera pas tout, le matériel adapté, l'information et l'accompagnement sont les quatre leviers de l'accessibilité (et l'argent le levier de ces quatre...)
Bon, j'espère que c'était pas trop rébarbatif
p't ben- Messages : 64
Date d'inscription : 26/12/2017
Age : 53
Localisation : Hautes-Alpes
Re: Sports et Handicaps
Merci P't Ben pour ces info et ces précisions de terme déficience, incapacité et handicap car je pense qu'il est facile de faire l'amalgame lors d'un échange sur le sujet.
J'attends la suite number 2 avec plaisir.
J'attends la suite number 2 avec plaisir.
lovedream- Messages : 21
Date d'inscription : 20/01/2018
Localisation : FRANCE
Re: Sports et Handicaps
HANDISKI
Je commence donc par le handiski, il me faudra plusieurs postes pour aborder l'ensemble des possibilités.
D'abord le matériel prévu pour les déficiences motrices, mais qui peut aussi être une alternative pour les personnes déficientes visuelles (même si techniquement elles peuvent skier sur leur jambes) et surtout aux personnes déficientes mentales ou psychiques qui ne pourraient conserver l'équilibre sur des skis ou analyser leur environnement avec suffisamment de sécurité.
Les deux premiers que je vous présenterai sont le matériel qui propose le plus d'autonomie, voir une autonomie totale (selon les exigences du gestionnaire des remontées mécaniques (abrégé RM) pour les meilleurs skieurs.
Les différents matériels :
Pierre Tessier (France) : Scarver (uni ou dual), Uniski, Dualski (remplacé par la série Tempo dual ou uni), snowkart, tandem flex (ex-tandem ski)
Praschberger (Autriche) :Monoski Bullet, monoski
Enabling tech (Etats-Unis) : bi-ski (deux modèles)
Marc Gostoli : GMS, Trottiski
(ce n'est pas exhaustif, notamment pour les américains, mais il s'agit là de modèles distribués en France. Tessier est je crois le leader mondial, et c'est mérité, Praschberger fait aussi du très bon matériel, mais sa gamme est moins complète, en compétition d'ailleurs vous ne trouverez que le scarver et le bullet, ou du fait maison)
Première vidéo, qui explique bien, tourné dans les Alpes du Nord (je vais essayé de présenter tous les massifs, mais les bonnes vidéos sont rares sur le net) :
Dans cette vidéo, vous avez deux dualskis légèrement différents : un tempo dual et un scarver dual, (observez le châssis, il ne se ressemble pas). Le scarver est une version de compétition, plus souvent en version uni que dual, le tempo est la version loisir. Le dualski est le plus souvent utilisé pour l'apprentissage, l'équilibre y est plus facile à maintenir, à plat ou faible pente, qu'en uniski (mais les avis sont partagés, perso je préfère l'uniski qui ne prend pas intempestivement les carres). (Nota: je ne suis ni handi, ni moniteur de ski).
Uni et dual sont parfaitement adaptés aux paraplégies simples, il n'est pas nécessaire de disposer de ses abdominaux pour piloter en autonomie et le matériel Tessier et Praschberger disposent de coques de différentes tailles (y compris enfant) pour s'adapter aux différentes corpulences. Tessier fixe une limite à 90kg pour le dual, et à partir de 16kg, en plus de la limite de l'accompagnant. (je fais 60kg, je ne pourrais assurément correctement la sécurité d'une personne de 90kg avec ce type de matériel). Les amortisseurs peuvent se régler selon le poids de la personne.
Uniski loisir : photo handisport 05
Uniski scarver en compétition
Uni et dual peuvent être équipés d'une barre d'assistance ou d'une barre de pilotage (cette dernière n'ayant pas d'intérêt pour l'uni qui est destiné à l'autonomie). La barre d'assistance est plus légère et étroite, la barre de pilotage gène l'équilibre pour une personne qui souhaite être autonome. Le dual peut donc être équipé pour des personnes moins autonomes mais qui souhaitent quand même participer au déclenchement des virages. J'aborderai plus tard le dual piloté avec les autres engins de type GMS et tandem.
Techniquement, les virages s'enclenchent par un geste du poignée et de la tête : Vous traversez la piste sur la carre amont, normal quoi, à l'approche du virage vous amenez votre ou vos skis à plat, on tourne le poignée vers l'intérieur de virage ainsi que la tête (vos mieux regarder où on va de toute façon), de manière plus ou moins appuyé selon le type de virage, ce qui provoque le pivotement du fauteuil (ski bien à plat sinon ça pivote pas, et vous faites comme moi, vous mangez de la neige), lorsque vous passez la ligne de pente, vous reprenez la carre amont, le virage est effectué et vous traversez la piste.
Uni et dual sont utilisables sur toutes pistes et tout terrain, selon évidemment les compétences du skieur, en revanche pour la peuf bien profonde, tout le poids du skieur pesant sur le point de fixation du ski le risque de s'enliser est assez élevé, il est possible de chausser des skis fat et plus long, mais il faut déjà être très bon skieur pour engager des virages avec cet équipement.
Les "bâtons" sont des stabilos (stabilisateurs...), ils aident à la... stabilité , mais aussi à enclencher les virages, à sortir du télésiège. Uni et dual peuvent aussi prendre les téléskis à l'aide d'un largueur, c'est une espèce de boudin accroché à la perche doté d'une goupille, le tout relié par deux cordes, l'une que vous tenez à la main et que vous tirerez à l'arrivé libérant le boudin, l'autre relié au fauteuil en guise de sécurité qui libérera le boudin aussi s'il est mis en tension.
Point homologation : le STRMTG, (Service Technique des Remontées Mécaniques et Transports Guidés) s'assure de la sécurité des RM, il donne une homologation pour chaque RM. Il peut donner aussi un avis sur le matériel, mais il n'a rien d'obligatoire, le gestionnaire des RM est seul juge du matériel qu'il accepte ou non sur ces lignes. En règle générale (si ce n'est tout le temps), les gestionnaires de RM suivent les avis du STRMTG, et s'ils ne connaissent pas le matériel, il est peu probable qu'ils l'acceptent.
L'évacuation d'un fauteuil est en tout point similaire à l'évacuation d'un skieur sur ses pieds, il y a quelques principes à respecter, le skieur assis est généralement évacué en avant-dernier, un skieur reste pour aider à sortir le fauteuil. Le passage des sangles doit respecter les prescriptions du constructeur.
Le ski reste une activité traumatisante, le sport c'est bien, mais le ski n'est sans doute pas recommandé en phase de rééducation. Les chutes sont fréquentes, si vous avez des broches de partout, il est peu probable que votre médecin apprécie l'exercice, et vous non plus en cas de tonneau. Une faute de carre en fauteuil ski se traduisant souvent par au moins un tonneau. Donc plutôt recommandé pour les gens en bonne condition, avec port du casque.
Allez une petite dernière de Tessier :
à venir, le snowkart, en semi-autonomie, mais autoriser en autonomie dans sa nouvelle version.
Je commence donc par le handiski, il me faudra plusieurs postes pour aborder l'ensemble des possibilités.
D'abord le matériel prévu pour les déficiences motrices, mais qui peut aussi être une alternative pour les personnes déficientes visuelles (même si techniquement elles peuvent skier sur leur jambes) et surtout aux personnes déficientes mentales ou psychiques qui ne pourraient conserver l'équilibre sur des skis ou analyser leur environnement avec suffisamment de sécurité.
Les deux premiers que je vous présenterai sont le matériel qui propose le plus d'autonomie, voir une autonomie totale (selon les exigences du gestionnaire des remontées mécaniques (abrégé RM) pour les meilleurs skieurs.
Les différents matériels :
Pierre Tessier (France) : Scarver (uni ou dual), Uniski, Dualski (remplacé par la série Tempo dual ou uni), snowkart, tandem flex (ex-tandem ski)
Praschberger (Autriche) :Monoski Bullet, monoski
Enabling tech (Etats-Unis) : bi-ski (deux modèles)
Marc Gostoli : GMS, Trottiski
(ce n'est pas exhaustif, notamment pour les américains, mais il s'agit là de modèles distribués en France. Tessier est je crois le leader mondial, et c'est mérité, Praschberger fait aussi du très bon matériel, mais sa gamme est moins complète, en compétition d'ailleurs vous ne trouverez que le scarver et le bullet, ou du fait maison)
Première vidéo, qui explique bien, tourné dans les Alpes du Nord (je vais essayé de présenter tous les massifs, mais les bonnes vidéos sont rares sur le net) :
Dans cette vidéo, vous avez deux dualskis légèrement différents : un tempo dual et un scarver dual, (observez le châssis, il ne se ressemble pas). Le scarver est une version de compétition, plus souvent en version uni que dual, le tempo est la version loisir. Le dualski est le plus souvent utilisé pour l'apprentissage, l'équilibre y est plus facile à maintenir, à plat ou faible pente, qu'en uniski (mais les avis sont partagés, perso je préfère l'uniski qui ne prend pas intempestivement les carres). (Nota: je ne suis ni handi, ni moniteur de ski).
Uni et dual sont parfaitement adaptés aux paraplégies simples, il n'est pas nécessaire de disposer de ses abdominaux pour piloter en autonomie et le matériel Tessier et Praschberger disposent de coques de différentes tailles (y compris enfant) pour s'adapter aux différentes corpulences. Tessier fixe une limite à 90kg pour le dual, et à partir de 16kg, en plus de la limite de l'accompagnant. (je fais 60kg, je ne pourrais assurément correctement la sécurité d'une personne de 90kg avec ce type de matériel). Les amortisseurs peuvent se régler selon le poids de la personne.
Uniski loisir : photo handisport 05
Uniski scarver en compétition
Uni et dual peuvent être équipés d'une barre d'assistance ou d'une barre de pilotage (cette dernière n'ayant pas d'intérêt pour l'uni qui est destiné à l'autonomie). La barre d'assistance est plus légère et étroite, la barre de pilotage gène l'équilibre pour une personne qui souhaite être autonome. Le dual peut donc être équipé pour des personnes moins autonomes mais qui souhaitent quand même participer au déclenchement des virages. J'aborderai plus tard le dual piloté avec les autres engins de type GMS et tandem.
Techniquement, les virages s'enclenchent par un geste du poignée et de la tête : Vous traversez la piste sur la carre amont, normal quoi, à l'approche du virage vous amenez votre ou vos skis à plat, on tourne le poignée vers l'intérieur de virage ainsi que la tête (vos mieux regarder où on va de toute façon), de manière plus ou moins appuyé selon le type de virage, ce qui provoque le pivotement du fauteuil (ski bien à plat sinon ça pivote pas, et vous faites comme moi, vous mangez de la neige), lorsque vous passez la ligne de pente, vous reprenez la carre amont, le virage est effectué et vous traversez la piste.
Uni et dual sont utilisables sur toutes pistes et tout terrain, selon évidemment les compétences du skieur, en revanche pour la peuf bien profonde, tout le poids du skieur pesant sur le point de fixation du ski le risque de s'enliser est assez élevé, il est possible de chausser des skis fat et plus long, mais il faut déjà être très bon skieur pour engager des virages avec cet équipement.
Les "bâtons" sont des stabilos (stabilisateurs...), ils aident à la... stabilité , mais aussi à enclencher les virages, à sortir du télésiège. Uni et dual peuvent aussi prendre les téléskis à l'aide d'un largueur, c'est une espèce de boudin accroché à la perche doté d'une goupille, le tout relié par deux cordes, l'une que vous tenez à la main et que vous tirerez à l'arrivé libérant le boudin, l'autre relié au fauteuil en guise de sécurité qui libérera le boudin aussi s'il est mis en tension.
Point homologation : le STRMTG, (Service Technique des Remontées Mécaniques et Transports Guidés) s'assure de la sécurité des RM, il donne une homologation pour chaque RM. Il peut donner aussi un avis sur le matériel, mais il n'a rien d'obligatoire, le gestionnaire des RM est seul juge du matériel qu'il accepte ou non sur ces lignes. En règle générale (si ce n'est tout le temps), les gestionnaires de RM suivent les avis du STRMTG, et s'ils ne connaissent pas le matériel, il est peu probable qu'ils l'acceptent.
L'évacuation d'un fauteuil est en tout point similaire à l'évacuation d'un skieur sur ses pieds, il y a quelques principes à respecter, le skieur assis est généralement évacué en avant-dernier, un skieur reste pour aider à sortir le fauteuil. Le passage des sangles doit respecter les prescriptions du constructeur.
Le ski reste une activité traumatisante, le sport c'est bien, mais le ski n'est sans doute pas recommandé en phase de rééducation. Les chutes sont fréquentes, si vous avez des broches de partout, il est peu probable que votre médecin apprécie l'exercice, et vous non plus en cas de tonneau. Une faute de carre en fauteuil ski se traduisant souvent par au moins un tonneau. Donc plutôt recommandé pour les gens en bonne condition, avec port du casque.
Allez une petite dernière de Tessier :
à venir, le snowkart, en semi-autonomie, mais autoriser en autonomie dans sa nouvelle version.
Dernière édition par p't ben le Mer 7 Fév 2018 - 6:21, édité 1 fois (Raison : j'ai retiré un paragraphe qui n'avait pas sa place sur de l'uniski autonome, j'y reviendrai avec le dual piloté, j'me suis un peu emballé.)
p't ben- Messages : 64
Date d'inscription : 26/12/2017
Age : 53
Localisation : Hautes-Alpes
Re: Sports et Handicaps
Ouaouh !! C'est géant pour les personnes à handicap, par contre bonjour les chutes, c'est clair qu'il faut être en très bonne condition physique et un bon moral
Questions :
- Quel est le poids approximatif d'un dualski ?
- Est qu'il existe le même équipement pour les enfants ? (j'ai cru comprendre dans l'une de tes phrases que oui mais comme tu n'abordes pas le sujet, je demande )
Si oui as tu eu déjà l'occasion d'accompagner des enfants dans ce handiski ?
Merci beaucoup
Questions :
- Quel est le poids approximatif d'un dualski ?
- Est qu'il existe le même équipement pour les enfants ? (j'ai cru comprendre dans l'une de tes phrases que oui mais comme tu n'abordes pas le sujet, je demande )
Si oui as tu eu déjà l'occasion d'accompagner des enfants dans ce handiski ?
Merci beaucoup
lovedream- Messages : 21
Date d'inscription : 20/01/2018
Localisation : FRANCE
Re: Sports et Handicaps
Beh, un dualski, équipé light, c'est-à-dire pour l'autonomie, sans siège baquet, sans barre de pilotage cela doit tourner autour de 15-20kg (mais avec les skis), j'ai jamais pesé l'engin mais je l'ai porté, comme c'est grand et encombrant, il est possible que j'exagère un peu le poids.
Les fauteuils-ski ont été pensés au départ pour les adultes, le handicap touche plus les adultes (vieillissement, accident, maladies acquises...).
Mais oui les systèmes enfant existent, mais de manière assez limités :
Une seule taille de coque pour les enfants (l'ajustement de la coque est très important)
Un amortisseur qui ne fonctionnera plus en deçà de 16kg
Des stabilos certes réglables, mais comme il faut aller chercher assez loin en avant pour les virages, une limite de taille aussi.
Idéalement il faudrait d'autres tailles de coques, des amortisseurs plus faibles et un châssis plus petit. Mais l'intérêt n'est pas évident vu déjà l'âge au quel ils peuvent commencer, et cela ne concernerait tellement peu de personnes.
Je parle de ski en autonomie. En âge, je ne sais pas trop, à partir de 7 ans peut-être ? selon les mômes.
Si le ski en autonomie n'est pas possible, le tempo dual peut-être transformé pour du ski uniquement piloté, c'est aussi possible avec GMS et Tandem-flex. Mais il n'y a là plus aucune autonomie.
Je conduis plus souvent des ados et adultes (causes du handicap), mais oui, j'avais mon petit R., un petit gars du nord qui venait chaque année en vacances chez nous et j'étais son pilote attitré (je prenais toujours une semaine ou quelques jours de congés calée sur la leur). On s'éclatait bien, surtout avec son père ; ancien gendarme de haute montagne (il assuré donc en ski), on pouvait partir dans des pentes et terrains assez accidentés quand l'état de la neige le permettait. Chaque année, dès la première séance, le petit me demandait "on fait la noire !" quand ce n'était pas possible (trop verglacé, trop humide, trop de bosses ou pas de neige) fallait lui expliqué et il faisait un peu la tête, au début, parce que après quelques bosses et décollages, il oubliait vite la noire, c'est aussi pour ça que je veux rentrer dans mes Alpes.
Petite précision sur le fait d'avoir des "clients" attitrés : la personne est plus en confiance et profite donc mieux, mais le pilote aussi, on sait ce que la personne souhaite en matière de relief, de vitesse, de virage plus ou moins serrés, de plus sportif ou plus contemplatif.
Bon pour le ski piloté il faut aussi un minimum de corpulence pour que les sangles fassent leur effet, sinon, zip... oups... (bon, je vous rassure, j'ai jamais perdu un passager ). La question c'est posée au moins une fois (après avoir essayé toutes sortes de rembourrage), mais non, on a alors embarqué un des parents avec le môme dans les bras, et les deux sanglés, mais dans ce cas, uniquement en tandem, un engin beaucoup plus sûr que les dual ou gms.
Bon, prochain poste sur le tandem, parce que c'est vraiment un engin sublimissime.
Les fauteuils-ski ont été pensés au départ pour les adultes, le handicap touche plus les adultes (vieillissement, accident, maladies acquises...).
Mais oui les systèmes enfant existent, mais de manière assez limités :
Une seule taille de coque pour les enfants (l'ajustement de la coque est très important)
Un amortisseur qui ne fonctionnera plus en deçà de 16kg
Des stabilos certes réglables, mais comme il faut aller chercher assez loin en avant pour les virages, une limite de taille aussi.
Idéalement il faudrait d'autres tailles de coques, des amortisseurs plus faibles et un châssis plus petit. Mais l'intérêt n'est pas évident vu déjà l'âge au quel ils peuvent commencer, et cela ne concernerait tellement peu de personnes.
Je parle de ski en autonomie. En âge, je ne sais pas trop, à partir de 7 ans peut-être ? selon les mômes.
Si le ski en autonomie n'est pas possible, le tempo dual peut-être transformé pour du ski uniquement piloté, c'est aussi possible avec GMS et Tandem-flex. Mais il n'y a là plus aucune autonomie.
Je conduis plus souvent des ados et adultes (causes du handicap), mais oui, j'avais mon petit R., un petit gars du nord qui venait chaque année en vacances chez nous et j'étais son pilote attitré (je prenais toujours une semaine ou quelques jours de congés calée sur la leur). On s'éclatait bien, surtout avec son père ; ancien gendarme de haute montagne (il assuré donc en ski), on pouvait partir dans des pentes et terrains assez accidentés quand l'état de la neige le permettait. Chaque année, dès la première séance, le petit me demandait "on fait la noire !" quand ce n'était pas possible (trop verglacé, trop humide, trop de bosses ou pas de neige) fallait lui expliqué et il faisait un peu la tête, au début, parce que après quelques bosses et décollages, il oubliait vite la noire, c'est aussi pour ça que je veux rentrer dans mes Alpes.
Petite précision sur le fait d'avoir des "clients" attitrés : la personne est plus en confiance et profite donc mieux, mais le pilote aussi, on sait ce que la personne souhaite en matière de relief, de vitesse, de virage plus ou moins serrés, de plus sportif ou plus contemplatif.
Bon pour le ski piloté il faut aussi un minimum de corpulence pour que les sangles fassent leur effet, sinon, zip... oups... (bon, je vous rassure, j'ai jamais perdu un passager ). La question c'est posée au moins une fois (après avoir essayé toutes sortes de rembourrage), mais non, on a alors embarqué un des parents avec le môme dans les bras, et les deux sanglés, mais dans ce cas, uniquement en tandem, un engin beaucoup plus sûr que les dual ou gms.
Bon, prochain poste sur le tandem, parce que c'est vraiment un engin sublimissime.
p't ben- Messages : 64
Date d'inscription : 26/12/2017
Age : 53
Localisation : Hautes-Alpes
Re: Sports et Handicaps
Le tandem flex c'est ça :
handisport 05
et en vidéo cela donne ça (en compagnie de l'antique gms, et n'écoutez pas trop le moniteur, y dit des petites bêtises) :
et en vidéo toujours, le maître de tout les pilotes :
(désolé pour la pub pour le fabricant, mais c'est un incontournable, j'ai pas d'actions chez lui).
Le tandem flex est la version (environ 2012 ?) du tandem ski sorti fin des années 90. A l'origine, c'est un éduc spé de Normandie qui avait l'habitude d'emmener les résidents en montagne, mais qui cherchait à améliorer leur confort et leur sécurité, il rencontra alors qui ? Monsieur Tessier. Il lui expliqua ce qu'il voulait, et Tessier a conçu.
Le système est prévu pour les handicaps les plus lourds, aucune autonomie donc pour le passager. Mais c'est l'engin le plus confortable et garantissant la plus grande sécurité pour une utilisation raisonnable. C'est aussi l'engin le plus agréable à piloter, nonobstant une formation un peu plus longue que les autres fauteuils-ski (6 à 15 jours selon l'expérience en ski et handiski de l'étudiant contre 2/3 jours pour les autres matériels).
C'est aussi un système de pilotage tout à fait particulier et qui autorise le plus grand écart entre le gabarit du pilote et du passager, il n'y aurait même pas de limite en ski, si ce n'était la sécurité notamment en sortie de télésiège et le respect d'une vitesse adaptée à la différence de poids. Le poids maximum du passager conseillé par le fabricant est de 140kg (bouh, alors là j'abdique quand même...).
Bon, je n'ai pas encore mis de vidéo des Pyrénées, faut que j'en trouve une. Pour les Aquitains, un reportage sera bientôt diffusé sur france 3 (mars ?). En attendant.
.................. pause recherche...................
Mouais, dans les Pyrénées la station de La Pierre Saint Martin s'impose un peu en handiski, alors, la vidéo est pas toute récente, mais elle présente différentes activités et beaucoup de tandem ski (pas du flex) :
Mais pas que, une rapide, prise à Font-Romeu, et là, c'est un flex :
Point technique : Comme vous l'avez sans doute remarqué le pilote est installé sur les spatules arrières des skis, ce qui implique une technique particulière, et opposé à celle du ski classique. En parabolique, vous allez prendre les carres internes au virage. En tandem, nous allons tordre les spatules arrières avec un mouvement cheville-genoux vers l'extérieur du virage (et on ramène ensuite bien vite pour prendre les carres amont passer la ligne de pente). Comme pour l'uni ou dual ski, le virage ne sera enclenché que si les skis sont à plat, sinon vous filez tout droit. Mais avec les nouveaux tandems, le flex donc, sur une faible pente et une bonne neige, il est possible de skier en parabolique classique, c'est-à-dire de juste pencher le fauteuil pour engager les carres internes, les paraboliques font le restent. Cela permet d'avoir des courbes amples et douces, à faible vitesse généralement, qui peuvent être très agréables pour le passager car sans à-coup. Mais cela reste peu courant comme configuration.
Question sécurité, le pilote dispose de palettes équipées de griffes qui permettent de ralentir l'engin et de plus facilement enclencher un virage, mais cela provoque des vibrations qui peuvent être désagréables pour le passager. Le pilote est aussi relié par une longe à un frein de sécurité qui bloquera le fauteuil en cas de chute (du pilote). Enfin, un système de blocage de ce qu'on appelle la latéralité empêche le basculement gauche-droite du fauteuil lorsque l'on est à l'arrêt, notamment aux embarquement et débarquement de télésiège.
Encore une restriction, ces engins en duo ne peuvent pas prendre les téléskis, les perches étant individuelles (et dans le cas de perche à pioche, là je sèche, est-ce autorisé ? puisqu'elle sont prévues pour deux, désolé j'ai jamais fait du handiski dans une station avec des pioches, bref, la longe des largueurs doit être trop courte de tout façon, faudrait regarder ça).
Pour la poudreuse la technique est encore différente, des petits sauts sont nécessaires en veillant à la position arrière assez classique pour ne pas planter le nez du fauteuil, il doit être aussi possible de chausser des fats, mais je n'ai jamais testé le montage (A mon avis cela doit faire bizarre une fois de retour sur la piste, parce qu'il faut quand même tordre les skis pour virer... ça doit pas être coton).
Brièvement, pour les fauteuils-ski sans autonomie pour le passager on a aussi :
Le GMS, c'est assez antique et tape cul, mais c'est un engin souvent utilisé par les pilotes débutants parce que facile à piloter et que l'on peut trouver dans presque toutes les stations.
Le Dual piloté, plus dynamique et mieux amortie que le GMS, il est aussi plus nerveux, il est souvent moins apprécié par les débutants de ce fait. Avec les nouveaux Tempo duo, il est possible d'installer une coque baquet ainsi que des cale-pieds plus confortables, comme ceux du tandem flex (c'est même strictement le même modèle). Reste que le dual est vraiment conçu pour le slalom, c'est en engin qui veut aller dans la pente, pas la traverser comme le GMS.
Le Bi-ski américain, assez particulier, très simple à piloter parce que doter d'un très bon équilibre, mais mal étudié pour les normes françaises de télésiège (impose l'arrêt à l'embarquement et débarquement généralement). Il a cependant un avantage, il permet un peu d'autonomie à des personnes qui ne peuvent que faiblement plier les genoux ou les hanches, et qui ne peuvent par conséquent pas utiliser un uni ou dual ski. Vous ne le trouverez quasiment pas dans les stations françaises. Je ne l'ai pas testé en tant skieur, juste en tant que pilote, donc, à voir.
Pour ces trois fauteuils, le pilote n'est solidaire que par une longe au fauteuil, il ski avec ses skis. Il faut un certain niveau de ski, mais pas besoin d'être pro, il faut savoir skier sans se préoccuper de ses skis, c'est en effet les skis du fauteuil qui vont amorcer les virages, les skis du pilote doivent simplement suivre. L'autre avantage c'est que la formation est simple, et beaucoup moins onéreuses que le tandem flex, des associations peuvent même vous former gratuitement si vous vous engagez pour un minimum de pratique bénévole. Pour les parents d'enfants handi, c'est quand même super.
A suivre l'ex-kartski devenu le snowkart, le trottiski, le ski en aveugle et deux-trois choses sur les déficiences mentales ou psychiques (et j'oublie pas les difficultés auditives, mais là y'a pas grand chose à dire, vu qu'en ski ils se démerdent)
handisport 05
et en vidéo cela donne ça (en compagnie de l'antique gms, et n'écoutez pas trop le moniteur, y dit des petites bêtises) :
et en vidéo toujours, le maître de tout les pilotes :
(désolé pour la pub pour le fabricant, mais c'est un incontournable, j'ai pas d'actions chez lui).
Le tandem flex est la version (environ 2012 ?) du tandem ski sorti fin des années 90. A l'origine, c'est un éduc spé de Normandie qui avait l'habitude d'emmener les résidents en montagne, mais qui cherchait à améliorer leur confort et leur sécurité, il rencontra alors qui ? Monsieur Tessier. Il lui expliqua ce qu'il voulait, et Tessier a conçu.
Le système est prévu pour les handicaps les plus lourds, aucune autonomie donc pour le passager. Mais c'est l'engin le plus confortable et garantissant la plus grande sécurité pour une utilisation raisonnable. C'est aussi l'engin le plus agréable à piloter, nonobstant une formation un peu plus longue que les autres fauteuils-ski (6 à 15 jours selon l'expérience en ski et handiski de l'étudiant contre 2/3 jours pour les autres matériels).
C'est aussi un système de pilotage tout à fait particulier et qui autorise le plus grand écart entre le gabarit du pilote et du passager, il n'y aurait même pas de limite en ski, si ce n'était la sécurité notamment en sortie de télésiège et le respect d'une vitesse adaptée à la différence de poids. Le poids maximum du passager conseillé par le fabricant est de 140kg (bouh, alors là j'abdique quand même...).
Bon, je n'ai pas encore mis de vidéo des Pyrénées, faut que j'en trouve une. Pour les Aquitains, un reportage sera bientôt diffusé sur france 3 (mars ?). En attendant.
.................. pause recherche...................
Mouais, dans les Pyrénées la station de La Pierre Saint Martin s'impose un peu en handiski, alors, la vidéo est pas toute récente, mais elle présente différentes activités et beaucoup de tandem ski (pas du flex) :
Mais pas que, une rapide, prise à Font-Romeu, et là, c'est un flex :
Point technique : Comme vous l'avez sans doute remarqué le pilote est installé sur les spatules arrières des skis, ce qui implique une technique particulière, et opposé à celle du ski classique. En parabolique, vous allez prendre les carres internes au virage. En tandem, nous allons tordre les spatules arrières avec un mouvement cheville-genoux vers l'extérieur du virage (et on ramène ensuite bien vite pour prendre les carres amont passer la ligne de pente). Comme pour l'uni ou dual ski, le virage ne sera enclenché que si les skis sont à plat, sinon vous filez tout droit. Mais avec les nouveaux tandems, le flex donc, sur une faible pente et une bonne neige, il est possible de skier en parabolique classique, c'est-à-dire de juste pencher le fauteuil pour engager les carres internes, les paraboliques font le restent. Cela permet d'avoir des courbes amples et douces, à faible vitesse généralement, qui peuvent être très agréables pour le passager car sans à-coup. Mais cela reste peu courant comme configuration.
Question sécurité, le pilote dispose de palettes équipées de griffes qui permettent de ralentir l'engin et de plus facilement enclencher un virage, mais cela provoque des vibrations qui peuvent être désagréables pour le passager. Le pilote est aussi relié par une longe à un frein de sécurité qui bloquera le fauteuil en cas de chute (du pilote). Enfin, un système de blocage de ce qu'on appelle la latéralité empêche le basculement gauche-droite du fauteuil lorsque l'on est à l'arrêt, notamment aux embarquement et débarquement de télésiège.
Encore une restriction, ces engins en duo ne peuvent pas prendre les téléskis, les perches étant individuelles (et dans le cas de perche à pioche, là je sèche, est-ce autorisé ? puisqu'elle sont prévues pour deux, désolé j'ai jamais fait du handiski dans une station avec des pioches, bref, la longe des largueurs doit être trop courte de tout façon, faudrait regarder ça).
Pour la poudreuse la technique est encore différente, des petits sauts sont nécessaires en veillant à la position arrière assez classique pour ne pas planter le nez du fauteuil, il doit être aussi possible de chausser des fats, mais je n'ai jamais testé le montage (A mon avis cela doit faire bizarre une fois de retour sur la piste, parce qu'il faut quand même tordre les skis pour virer... ça doit pas être coton).
Brièvement, pour les fauteuils-ski sans autonomie pour le passager on a aussi :
Le GMS, c'est assez antique et tape cul, mais c'est un engin souvent utilisé par les pilotes débutants parce que facile à piloter et que l'on peut trouver dans presque toutes les stations.
Le Dual piloté, plus dynamique et mieux amortie que le GMS, il est aussi plus nerveux, il est souvent moins apprécié par les débutants de ce fait. Avec les nouveaux Tempo duo, il est possible d'installer une coque baquet ainsi que des cale-pieds plus confortables, comme ceux du tandem flex (c'est même strictement le même modèle). Reste que le dual est vraiment conçu pour le slalom, c'est en engin qui veut aller dans la pente, pas la traverser comme le GMS.
Le Bi-ski américain, assez particulier, très simple à piloter parce que doter d'un très bon équilibre, mais mal étudié pour les normes françaises de télésiège (impose l'arrêt à l'embarquement et débarquement généralement). Il a cependant un avantage, il permet un peu d'autonomie à des personnes qui ne peuvent que faiblement plier les genoux ou les hanches, et qui ne peuvent par conséquent pas utiliser un uni ou dual ski. Vous ne le trouverez quasiment pas dans les stations françaises. Je ne l'ai pas testé en tant skieur, juste en tant que pilote, donc, à voir.
Pour ces trois fauteuils, le pilote n'est solidaire que par une longe au fauteuil, il ski avec ses skis. Il faut un certain niveau de ski, mais pas besoin d'être pro, il faut savoir skier sans se préoccuper de ses skis, c'est en effet les skis du fauteuil qui vont amorcer les virages, les skis du pilote doivent simplement suivre. L'autre avantage c'est que la formation est simple, et beaucoup moins onéreuses que le tandem flex, des associations peuvent même vous former gratuitement si vous vous engagez pour un minimum de pratique bénévole. Pour les parents d'enfants handi, c'est quand même super.
A suivre l'ex-kartski devenu le snowkart, le trottiski, le ski en aveugle et deux-trois choses sur les déficiences mentales ou psychiques (et j'oublie pas les difficultés auditives, mais là y'a pas grand chose à dire, vu qu'en ski ils se démerdent)
p't ben- Messages : 64
Date d'inscription : 26/12/2017
Age : 53
Localisation : Hautes-Alpes
Re: Sports et Handicaps
Waouw c'est super intéressant,
Personnellement je suis dans l'équitation chez nous aussi on a quelques équipement qui deviennent intéressant. Je me permet d'en parler si ca te va mon poste sera certainement moins détaillé et technique que le tien
Tout d'abord nous avons les chevaux a adapter pour le public le plus grand ils sont spécialement former et sélectionnés pour etre calme et avoir les réaction appropriés surtout dans le cas d'handicap mental.
Il y a une tres grosse différence entre la pratique sportive et therapeutique au niveau de la cavalerie utilisé
Un sportif va utilisé une cavalerie standard "comme tout le monde" mais avec le materiel adéquate.
Parlons en du matériel.
Je commencerais par les selles (chose sur laquelle on va s'assoir qui est posé sur le dos du cheval) elle peut rester normal, elle peux avoir des sangle pour tenir une jambe morte, elle peut avoir des poids pour equilibrer une jambe amputé, elle peut avoir des dossier avec ceinture pour maintenir un tronc pas tonique (je ne suis pas pro il existe peut etre d'autre equipements)
Au niveau des main il existe des rênes avec poignées pour pouvoir les attacher a hauteur souhaiter en fonction du problème de bras.
Il existe aussi les monte charge. Appareil dans lequel s'assoie le cavalier, il faut donc apres amener le cheval dessous et redescendre le cavalier directement sur le cheval. C'est un des équipements qui demande le plus de travail pour que le cheval l'accepte.
Il y a aussi des rampes qui amène le cavalier a hauteur du dos du cheval pour qu'il n'est pas a lever la jambe.
Enfin je crois avoir fait le tour de ce que je connais ^^
Enfin il y a ceux qui font coucher le cheval mais c'est plus rare.
Tout ca pour dire qu'en équitation on commence a avoir du matériel adequate surtout pour de la thérapie et qu'un des plus gros travail est que le cheval accepte ces nouveautés ainsi que le fauteuil roulant, les réaction brutal ou cri de certain handicapés mentaux qui pourrai faire paniquer le cheval.
J'espère que ça vous aura intéressé, je ne suis pas pro mais passionné par cette cause, si vous avez des questions =)
Bye
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Personnellement je suis dans l'équitation chez nous aussi on a quelques équipement qui deviennent intéressant. Je me permet d'en parler si ca te va mon poste sera certainement moins détaillé et technique que le tien
Tout d'abord nous avons les chevaux a adapter pour le public le plus grand ils sont spécialement former et sélectionnés pour etre calme et avoir les réaction appropriés surtout dans le cas d'handicap mental.
Il y a une tres grosse différence entre la pratique sportive et therapeutique au niveau de la cavalerie utilisé
Un sportif va utilisé une cavalerie standard "comme tout le monde" mais avec le materiel adéquate.
Parlons en du matériel.
Je commencerais par les selles (chose sur laquelle on va s'assoir qui est posé sur le dos du cheval) elle peut rester normal, elle peux avoir des sangle pour tenir une jambe morte, elle peut avoir des poids pour equilibrer une jambe amputé, elle peut avoir des dossier avec ceinture pour maintenir un tronc pas tonique (je ne suis pas pro il existe peut etre d'autre equipements)
Au niveau des main il existe des rênes avec poignées pour pouvoir les attacher a hauteur souhaiter en fonction du problème de bras.
Il existe aussi les monte charge. Appareil dans lequel s'assoie le cavalier, il faut donc apres amener le cheval dessous et redescendre le cavalier directement sur le cheval. C'est un des équipements qui demande le plus de travail pour que le cheval l'accepte.
Il y a aussi des rampes qui amène le cavalier a hauteur du dos du cheval pour qu'il n'est pas a lever la jambe.
Enfin je crois avoir fait le tour de ce que je connais ^^
Enfin il y a ceux qui font coucher le cheval mais c'est plus rare.
Tout ca pour dire qu'en équitation on commence a avoir du matériel adequate surtout pour de la thérapie et qu'un des plus gros travail est que le cheval accepte ces nouveautés ainsi que le fauteuil roulant, les réaction brutal ou cri de certain handicapés mentaux qui pourrai faire paniquer le cheval.
J'espère que ça vous aura intéressé, je ne suis pas pro mais passionné par cette cause, si vous avez des questions =)
Bye
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tchi- Messages : 172
Date d'inscription : 25/01/2018
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