fiabilité test mensa
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fiabilité test mensa
Bonjour,
les tests mensa séléctionnent t'ils réellement 2 pourcents de la population ? Si la réponse est oui, du fait de la précision de leurs test qui j'imagine est moindre que des tests plus populaires comme le wais ou le cattel pour exemples, peut on affirmer sereinement qu'au moins une part de ceux qui auraient réussi un de leurs tests ne se placerait certainement pas dans les 2 pourcents supérieurs à un test plus sérieux qui aurait une meileure "résolution" je dirais ?
les tests mensa séléctionnent t'ils réellement 2 pourcents de la population ? Si la réponse est oui, du fait de la précision de leurs test qui j'imagine est moindre que des tests plus populaires comme le wais ou le cattel pour exemples, peut on affirmer sereinement qu'au moins une part de ceux qui auraient réussi un de leurs tests ne se placerait certainement pas dans les 2 pourcents supérieurs à un test plus sérieux qui aurait une meileure "résolution" je dirais ?
sansQI- Messages : 9
Date d'inscription : 08/11/2017
Re: fiabilité test mensa
sansQI a écrit:Bonjour,
les tests mensa séléctionnent t'ils réellement 2 pourcents de la population ? Si la réponse est oui, du fait de la précision de leurs test qui j'imagine est moindre que des tests plus populaires comme le wais ou le cattel pour exemples, peut on affirmer sereinement qu'au moins une part de ceux qui auraient réussi un de leurs tests ne se placerait certainement pas dans les 2 pourcents supérieurs à un test plus sérieux qui aurait une meileure "résolution" je dirais ?
Faut faire partie des 2% pour comprendre ta question à mon avis.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Salut!
Il faut savoir que les tests Mensa ne sont pas les mêmes suivant le pays, par exemple au UK ils utilisent le Cattell III A et B (écart type de 24 tout ça, tout ça...) alors qu'en France c'est le DAT 5 forme abrégée (cahier 1).
L'utilisation du DAT 5 se justifie par sa simplicité d'utilisation, son faible coût et sa précision assez satisfaisante (bien que les corrélations avec les indices du WISC III soient assez modérées, mais les constructions assez différentes des deux tests y sont pour beaucoup).
Certes il est bien moins complet que le WAIS, ne mettant pas directement à l'épreuve la mémoire de travail ou la discrimination visuelle (entre autres...), mais permets de se faire une bonne idée du raisonnement verbal et raisonnement fluide, ce qui constitue une part importante de l'intelligence au sens du QI.
Le test est étalonné et standardisé, ce qui permet au psy responsable des admissions chez Mensa de convertir les scores obtenus en percentile (la méthode utilisée a changée il y a quelques années, afin de devenir rigoureuse, et validée par des spécialistes)
Bon, ça c'est pour la théorie, dans la pratique ça reste un test collectif (tu ne seras pas seul.e avec un psy, et certain le vive mal...), chronométré, et avec une épreuve fortement orientée vers le calcul numérique (donc si tu fais un rejet des maths... c'est pas vraiment agréable comme moment)... Autant de facteurs qui peuvent mener à une contre performance.
Sans parler du fait que pour moi les faux positifs sont assez probable puisque les aptitudes mesurées sont quand même très spécifiques et peu nombreuses...
Voilà, c'est une réponse qui n'en est pas complétement une, mais à mon sens c'est un test suffisant pour ce genre d'usage (admission à une association... donc pas de grande prétention, il faut bien ce le dire).
Il faut savoir que les tests Mensa ne sont pas les mêmes suivant le pays, par exemple au UK ils utilisent le Cattell III A et B (écart type de 24 tout ça, tout ça...) alors qu'en France c'est le DAT 5 forme abrégée (cahier 1).
L'utilisation du DAT 5 se justifie par sa simplicité d'utilisation, son faible coût et sa précision assez satisfaisante (bien que les corrélations avec les indices du WISC III soient assez modérées, mais les constructions assez différentes des deux tests y sont pour beaucoup).
Certes il est bien moins complet que le WAIS, ne mettant pas directement à l'épreuve la mémoire de travail ou la discrimination visuelle (entre autres...), mais permets de se faire une bonne idée du raisonnement verbal et raisonnement fluide, ce qui constitue une part importante de l'intelligence au sens du QI.
Le test est étalonné et standardisé, ce qui permet au psy responsable des admissions chez Mensa de convertir les scores obtenus en percentile (la méthode utilisée a changée il y a quelques années, afin de devenir rigoureuse, et validée par des spécialistes)
Bon, ça c'est pour la théorie, dans la pratique ça reste un test collectif (tu ne seras pas seul.e avec un psy, et certain le vive mal...), chronométré, et avec une épreuve fortement orientée vers le calcul numérique (donc si tu fais un rejet des maths... c'est pas vraiment agréable comme moment)... Autant de facteurs qui peuvent mener à une contre performance.
Sans parler du fait que pour moi les faux positifs sont assez probable puisque les aptitudes mesurées sont quand même très spécifiques et peu nombreuses...
Voilà, c'est une réponse qui n'en est pas complétement une, mais à mon sens c'est un test suffisant pour ce genre d'usage (admission à une association... donc pas de grande prétention, il faut bien ce le dire).
Dernière édition par dardar le Jeu 15 Fév 2018 - 18:26, édité 2 fois (Raison : ajout du lien du DAT 5)
Re: fiabilité test mensa
J'ajoute également à la réponse de dardar que Mensa achète ces tests. Ils sont échelonnés par des psychologues spécialistes de la douance sur plusieurs miliers de personnes et mis à disposition des psychologues (moyennant finance).
Les tests Mensa sont effectivement plus imprécis qu'un WAIS, mais également moins cher et pour autant valident scientifiquement.
Les tests Mensa sont effectivement plus imprécis qu'un WAIS, mais également moins cher et pour autant valident scientifiquement.
nairolfg74- Messages : 209
Date d'inscription : 16/08/2015
Age : 32
Localisation : Lyon
Re: fiabilité test mensa
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Dernière édition par Divergent_thinking le Jeu 7 Oct 2021 - 16:04, édité 1 fois
Divergent_thinking- Messages : 14
Date d'inscription : 21/03/2018
Age : 34
Re: fiabilité test mensa
La fiabilité du test Mensa est liée à son étalonnage, tout comme celle du WAIS à sélectionner les 2% de la population. Après, il y aura toujours des faux positifs (ou des faux négatifs) à l'un ou l'autre de ces tests, puisqu' aucun d'entre eux n'est fiable à 100%. De nombreux facteurs (fatigue, stress, etc.) peuvent altérer les résultats.
Mais, je pense que la corrélation entre les 2 tests est plutôt bonne. Dans mon cas par exemple et sans vouloir généraliser, j'ai "réussi" le test Mensa et j'ai obtenu mes scores les plus élevés dans les subtests "Vocabulaire" et "Arithmétique" du WAIS...
Mais, je pense que la corrélation entre les 2 tests est plutôt bonne. Dans mon cas par exemple et sans vouloir généraliser, j'ai "réussi" le test Mensa et j'ai obtenu mes scores les plus élevés dans les subtests "Vocabulaire" et "Arithmétique" du WAIS...
wailea- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Re: fiabilité test mensa
Du peu que j'en ai vu, il vaut mieux être à l'aise avec les maths et la logique pour réussir le test Mensa...
Lujan- Messages : 125
Date d'inscription : 08/11/2017
Re: fiabilité test mensa
Oui et non pour les maths... Personnellement, j'ai réussi les tests mensa alors que je fais un petit blocage avec les maths.
Pour expliciter un peu : quand j'ai vu que la seconde partie du test s'intitulait "logique arithmétique" (ou un truc du genre) j'ai eu un moment de panique totale. Avant même de commencer à lire les questions, je me suis dit que tout était perdu vu que j'étais nulle en maths, que je ne connaissais pas mes tables de multiplication, que je suis nulle en calcul mental et que je compte toujours sur mes doigts...
Ca a duré un peu et puis je me suis attelée au test en réussissant à me calmer en me disant que de toute façon, j'étais là donc autant que je fasse de mon mieux et qu'au pire je reviendrai passer le test dans quelques mois si c'était juste pour ça que j'échouais, que j'avais de toute façon rien à perdre.
J'ai finalement pu répondre à la grande majorité des questions durant le temps imparti et même si j'ai un gros blanc dans ma mémoire sur ce qui s'est exactement passé pendant cette épreuve précise - je me souviens juste des questions auxquelles je n'ai PAS réussi à répondre - et bien au final j'ai eu plus de 20 bonnes réponses sur 25...
Et c'est vrai qu'en y repensant après avoir eu les résultats, je visualisais les questions sur lesquelles j'avais bloquées, elles me paraissaient très nombreuses vu la confiance que j'ai dans mes capacités en maths, mais en les analysant de plus près, j'ai réalisé que c'est seulement quelques questions qui tournaient en boucle dans ma tête et me donnaient cette impression que je n'avais réussi à rien !
Pour expliciter un peu : quand j'ai vu que la seconde partie du test s'intitulait "logique arithmétique" (ou un truc du genre) j'ai eu un moment de panique totale. Avant même de commencer à lire les questions, je me suis dit que tout était perdu vu que j'étais nulle en maths, que je ne connaissais pas mes tables de multiplication, que je suis nulle en calcul mental et que je compte toujours sur mes doigts...
Ca a duré un peu et puis je me suis attelée au test en réussissant à me calmer en me disant que de toute façon, j'étais là donc autant que je fasse de mon mieux et qu'au pire je reviendrai passer le test dans quelques mois si c'était juste pour ça que j'échouais, que j'avais de toute façon rien à perdre.
J'ai finalement pu répondre à la grande majorité des questions durant le temps imparti et même si j'ai un gros blanc dans ma mémoire sur ce qui s'est exactement passé pendant cette épreuve précise - je me souviens juste des questions auxquelles je n'ai PAS réussi à répondre - et bien au final j'ai eu plus de 20 bonnes réponses sur 25...
Et c'est vrai qu'en y repensant après avoir eu les résultats, je visualisais les questions sur lesquelles j'avais bloquées, elles me paraissaient très nombreuses vu la confiance que j'ai dans mes capacités en maths, mais en les analysant de plus près, j'ai réalisé que c'est seulement quelques questions qui tournaient en boucle dans ma tête et me donnaient cette impression que je n'avais réussi à rien !
Lalilala- Messages : 240
Date d'inscription : 18/03/2018
Re: fiabilité test mensa
Ce que l'on peut dire sans risque, c'est que le test de Mensa est très fiable pour savoir si tu peux entrer ou pas dans Mensa
korosion- Messages : 87
Date d'inscription : 16/03/2018
Re: fiabilité test mensa
wailea a écrit:Après, il y aura toujours des faux positifs (ou des faux négatifs)
Des faux négatifs je veux bien (sous-performance pour cause de stress, fatigue, blocage, etc., ou alors autre forme de douance, dans des domaines non mesurés par les tests), mais des faux positifs? "Celui-là il a surperformé mais en fait c'est pas représentatif" parceque... (hors cas de triche, évidemment)?
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: fiabilité test mensa
parce qu'il a répondu au pifomètre à des questions et qu'il a eu de la chance
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Oui, mais la déviance de faux positifs est selon les lois des probabilités la plupart du temps assez faible, de l'ordre de quelques points dans les cas les plus prononcés (donc compris dans l'intervalle de confiance).
Qu'un débile léger obtienne un score de THQI n'est théoriquement pas impossible, mais il est beaucoup plus probable de me voir danser en string avec une sosie de Madonna déguisée en Maya l'abeille chantant du Bourvil sur une pyramide de Teotihuacan, un 28 septembre à 13h45.
Qu'un débile léger obtienne un score de THQI n'est théoriquement pas impossible, mais il est beaucoup plus probable de me voir danser en string avec une sosie de Madonna déguisée en Maya l'abeille chantant du Bourvil sur une pyramide de Teotihuacan, un 28 septembre à 13h45.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Ἑκάτη a écrit:
Qu'un débile léger obtienne un score de THQI n'est théoriquement pas impossible, mais il est beaucoup plus probable de me voir danser en string avec une sosie de Madonna déguisée en Maya l'abeille chantant du Bourvil sur une pyramide de Teotihuacan, un 28 septembre à 13h45.
Ca, je veux voir
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: fiabilité test mensa
On pourrait calculer la proba d'avoir un résultat "positif THQI" juste en répondant au pif à chaque question, ça nous donnerait peut-être un ordre d'idée quant à tes chancess de voir Ἑκάτη danser en string.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Y'en a vraiment qui seraient prêts à tout pour entrer chez Mensa, ça me dépasse.
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: fiabilité test mensa
Pour évaluer la fiabilité du test Mensa, il faut la comparer à une référence (les tests de Wechsler par exemple). Du coup, il y a forcément une proportion (faible ?) de gens qui auront un QI > 130 au WAIS et auront cependant "échoué" au test Mensa (faux négatifs) ou l'inverse, et donc on a là des faux positifs par rapport à la référence.
La vraie question est plutôt de savoir si la barre des 130 (et donc des 2%), considéré comme étant le seuil de "surdouement" par la plupart des psychologues, est suffisamment pertinente ou pas. La réalité est bien plus complexe, puisqu'il faut aussi tenir compte du fonctionnement cognitif de la personne testée. Un individu avec un QI à 131 (donc dans les 2%) est il forcément un "surdoué" ou quelqu'un de particulièrement doué pour les tests psychométriques. A l'inverse, que dire de celui ou celle avec un QI à 129 ?
Ce seuil de 130 a été défini de manière arbitraire et ne constitue qu'un indicateur d'un éventuel "surdouement", mais il ne suffit pas à lui seul.
La vraie question est plutôt de savoir si la barre des 130 (et donc des 2%), considéré comme étant le seuil de "surdouement" par la plupart des psychologues, est suffisamment pertinente ou pas. La réalité est bien plus complexe, puisqu'il faut aussi tenir compte du fonctionnement cognitif de la personne testée. Un individu avec un QI à 131 (donc dans les 2%) est il forcément un "surdoué" ou quelqu'un de particulièrement doué pour les tests psychométriques. A l'inverse, que dire de celui ou celle avec un QI à 129 ?
Ce seuil de 130 a été défini de manière arbitraire et ne constitue qu'un indicateur d'un éventuel "surdouement", mais il ne suffit pas à lui seul.
wailea- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Re: fiabilité test mensa
Moi ça m'intéresserait bien de rencontrer le mec qui score THQI en répondant au pif, afin de lui demander les prévisions du loto de vendredi prochain...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: fiabilité test mensa
wailea a écrit:"surdouement"
Hum, je me demande si ce mot est bien nécessaire. "Surdon" me paraîtrait plus correct.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Surdon, surdouement, douance, haut potentiel, HQI, zèbre et que sais-je encore. Quel que soit le terme employé, on se réfère à une même réalité...
wailea- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Re: fiabilité test mensa
Non, pas nécessairement. Et spécialement avec ce concept étrange et irréel de "zèbre".
Mais en l'occurrence c'est surtout que le "surdouement", c'est un mot que je n'ai jamais rencontré pour ma part et je ne vois vraiment pas ce que le douement peut apporter par rapport au don.
Mais en l'occurrence c'est surtout que le "surdouement", c'est un mot que je n'ai jamais rencontré pour ma part et je ne vois vraiment pas ce que le douement peut apporter par rapport au don.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
chuna56 a écrit:Moi ça m'intéresserait bien de rencontrer le mec qui score THQI en répondant au pif, afin de lui demander les prévisions du loto de vendredi prochain...
Je veux bien aussi .
(juste pour info, le test Mensa me classait dans la catégorie intermédiaire : "ce n'est pas impossible que vous soyez HP, passez des tests pour en être sûr" ou un truc du genre - alors que le WAIS IV est plus proche du THQI que des 130 ...)
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: fiabilité test mensa
Ἑκάτη a écrit:Mais en l'occurrence c'est surtout que le "surdouement", c'est un mot que je n'ai jamais rencontré pour ma part et je ne vois vraiment pas ce que le douement peut apporter par rapport au don.
La douance, le douement et autres néologismes sont des cache-sexe pour éviter l'inconfort du terme don.
Se dire doué, c'est se poser un problème de légitimité (syndrome de l'imposteur) et potentiellement provoquer la jalousie de l'autre.
korosion- Messages : 87
Date d'inscription : 16/03/2018
Re: fiabilité test mensa
Oui, mais ça reste des néologismes.
Surtout que tout le monde est concerné par la question ici (ou au moins s'interroge), donc il n'est pas de raison de le cacher. Parce que quand le douement sera trop connoté à son tour, on passera à quoi ? Douemalinence ?
Surtout que tout le monde est concerné par la question ici (ou au moins s'interroge), donc il n'est pas de raison de le cacher. Parce que quand le douement sera trop connoté à son tour, on passera à quoi ? Douemalinence ?
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Ah bah je suis d'accord avec toi... je n'utilise pas le terme zèbre par exemple. Je trouve que HPI est un bon compromis.
korosion- Messages : 87
Date d'inscription : 16/03/2018
Re: fiabilité test mensa
Le seuil des 2 %, s'il ne correspond pas à un seuil au sein d'une mesure de l'intelligence, n'est toutefois pas totalement arbitraire. Il a été introduit par Victor Serebriakoff (entré à Mensa en 1950 et qui en devint le secrétaire), ainsi que l'exigence d'une « absence de prise de position de Mensa dans tout ce qui concerne la politique, la religion, la philosophie. » C'est dire son rôle éminent, après celui des fondateurs Roland Berril et Lancelot Ware.
Je ne suis pas parvenu à trouver les raisons exactes de ce choix des 2 % (qui correspond à peu près à deux écarts types dans la distribution de Wechsler, nombre remarquable, mais qui ne semble pas avoir été déterminant dans ce choix). D'après ce que j'ai compris, il s'agissait de choisir un critère qui correspondait à une distinction intellectuelle manifeste sans pourtant être élitiste. Ainsi, une personne sur cinquante, même si ce n'est pas une personne par classe à l'école primaire (qui aurait plutôt correspondu à 3 ou 4 %), c'est tout de même une proportion telle que chacun peut connaître quelqu'un dans ces 2 %.
Je ne suis pas parvenu à trouver les raisons exactes de ce choix des 2 % (qui correspond à peu près à deux écarts types dans la distribution de Wechsler, nombre remarquable, mais qui ne semble pas avoir été déterminant dans ce choix). D'après ce que j'ai compris, il s'agissait de choisir un critère qui correspondait à une distinction intellectuelle manifeste sans pourtant être élitiste. Ainsi, une personne sur cinquante, même si ce n'est pas une personne par classe à l'école primaire (qui aurait plutôt correspondu à 3 ou 4 %), c'est tout de même une proportion telle que chacun peut connaître quelqu'un dans ces 2 %.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: fiabilité test mensa
korosion a écrit:Ah bah je suis d'accord avec toi... je n'utilise pas le terme zèbre par exemple. Je trouve que HPI est un bon compromis.
C'est aussi mon terme préféré car il perd cette connotation positive parfois lourde à porter.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
De mémoire, je crois qu'il y avait quelque chose comme une centaines de questions au test mensa (pas le test en ligne, celui d'entrée).
Me semble qu'il y avait aussi 5 réponses possibles à chaque fois (ou 4, mais je penche plus pour 5)
Du coup, si on imagine que pour passer, il faut environ 80 bonnes réponses, en répondant au pif on obtient 1/5^80.
Même si on imagine qu'une personne lambda pourrait répondre à environ 50 à 60 questions, et qu'elle réponde à une 20aines au pif (donc ~0,000'000'000'001%), ça laisse une proba assez forte de pouvoir être témoin de la danse en string le 28 septembre à 13h45 plus facilement (en imaginant que l'on vis sur un bateau isolé en pleine mer avec un retour pour réaprovisionnement de l'ordre d'une fois par décade dans une bourgade perdue du pôle nord).
Me semble qu'il y avait aussi 5 réponses possibles à chaque fois (ou 4, mais je penche plus pour 5)
Du coup, si on imagine que pour passer, il faut environ 80 bonnes réponses, en répondant au pif on obtient 1/5^80.
Même si on imagine qu'une personne lambda pourrait répondre à environ 50 à 60 questions, et qu'elle réponde à une 20aines au pif (donc ~0,000'000'000'001%), ça laisse une proba assez forte de pouvoir être témoin de la danse en string le 28 septembre à 13h45 plus facilement (en imaginant que l'on vis sur un bateau isolé en pleine mer avec un retour pour réaprovisionnement de l'ordre d'une fois par décade dans une bourgade perdue du pôle nord).
Illian00- Messages : 43
Date d'inscription : 04/02/2017
Re: fiabilité test mensa
Ἑκάτη : haut, ce n'est pas positif ? Non, il ne faut pas avoir peur de la distinction, mais plutôt la faire accepter en développant le potentiel qu'elle ne fait que connoter.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: fiabilité test mensa
Non, haut, ce n'est pas positif c'est factuel. L'efficience est plus importante, le niveau d’efficacité potentiel est plus élevé. Mais la quantité, ce n'est pas nécessairement une qualité.
La différence c'est que don signifie "cadeau" et que potentiel "puissance", la puissance peut être néfaste, violente, spécialement quand on ne sait pas la maîtriser.
La différence c'est que don signifie "cadeau" et que potentiel "puissance", la puissance peut être néfaste, violente, spécialement quand on ne sait pas la maîtriser.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Reste toutefois la possibilité d'un faux positif, quelqu'un à deux questions de passer et qui les réussit sur un coup de bol... mais cela pose la question de la limite déjà mainte fois discutée (le seuil : est-il absolu ? quelle est la part de l'interprétation)
D'ailleurs on parle souvent du 130 pour le wais, mais il me semble avoir lu plusieurs articles (notamment belge je crois) qui fixait la limite à 125, ce qui fait une bonne marge.
Le 130 me semble plus parlant dans la mesure où il correspond à deux écarts-types, mais bon au final, c'est une donnée mathématique, qui reste quand même arbitraire j'imagine.
Sinon je préfère aussi le mot "potentiel"
Derrière potentiel, il y puissance effectivement, mais aussi possibilité. Le potentiel, ce n'est pas tout, c'est surtout et avant tout ce qu'on en fait, en bien ou en mal.
D'ailleurs on parle souvent du 130 pour le wais, mais il me semble avoir lu plusieurs articles (notamment belge je crois) qui fixait la limite à 125, ce qui fait une bonne marge.
Le 130 me semble plus parlant dans la mesure où il correspond à deux écarts-types, mais bon au final, c'est une donnée mathématique, qui reste quand même arbitraire j'imagine.
Sinon je préfère aussi le mot "potentiel"
Derrière potentiel, il y puissance effectivement, mais aussi possibilité. Le potentiel, ce n'est pas tout, c'est surtout et avant tout ce qu'on en fait, en bien ou en mal.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Oui, en effet, je n'ai pas été clair, je me référais à l'origine étymologique des deux termes.
Donum : Cadeau
Potentia : Puissance
Je pense que l'incompréhension avec Pieyre vient aussi du fait qu'il a regardé le haut/sur, quand j'ai regardé le don/potentiel.
Sur/Haut est positif en effet, mais plus de pire, ce n'est jamais mieux.
Comme le potentiel peut osciller dans un sens ou l'autre, il peut être mieux comme pire.
Comme le don est toujours connoté positivement (il a quelque chose de vertueux), le surdon est très connoté positivement (en méconnaissance de nos natures).
J'espère que c'est un peu plus clair.
Donum : Cadeau
Potentia : Puissance
Je pense que l'incompréhension avec Pieyre vient aussi du fait qu'il a regardé le haut/sur, quand j'ai regardé le don/potentiel.
Sur/Haut est positif en effet, mais plus de pire, ce n'est jamais mieux.
Comme le potentiel peut osciller dans un sens ou l'autre, il peut être mieux comme pire.
Comme le don est toujours connoté positivement (il a quelque chose de vertueux), le surdon est très connoté positivement (en méconnaissance de nos natures).
J'espère que c'est un peu plus clair.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Ἑκάτη, moi je veux bien, mais on doit bien en juger en fonction de ce qui est perçu.
— surdoué, c'est au-dessus : c'est mal vu;
— haut potentiel, c'est au-dessus : c'est mal vu;
— précoce, c'est juste avant : on admet, parce que ce n'est pas fixé.
Non, mais tu ne crois pas que la dénomination de Haute autorité de l'audiovisuel ce n'est pas prétentieux, dans la mesure où il n'y en a pas de basse ? De même les Hauts commissariats à ceci ou cela ? Au contraire, il y a une École normale supérieure pour la distinguer de l'École normale d'instituteurs (ou quel que soit le nom qu'elle a maintenant que les égalitaristes n'acceptent plus le beau nom d'instituteur).
— surdoué, c'est au-dessus : c'est mal vu;
— haut potentiel, c'est au-dessus : c'est mal vu;
— précoce, c'est juste avant : on admet, parce que ce n'est pas fixé.
Non, mais tu ne crois pas que la dénomination de Haute autorité de l'audiovisuel ce n'est pas prétentieux, dans la mesure où il n'y en a pas de basse ? De même les Hauts commissariats à ceci ou cela ? Au contraire, il y a une École normale supérieure pour la distinguer de l'École normale d'instituteurs (ou quel que soit le nom qu'elle a maintenant que les égalitaristes n'acceptent plus le beau nom d'instituteur).
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: fiabilité test mensa
Ἑκάτη a écrit:Non, pas nécessairement. Et spécialement avec ce concept étrange et irréel de "zèbre".
Mais en l'occurrence c'est surtout que le "surdouement", c'est un mot que je n'ai jamais rencontré pour ma part et je ne vois vraiment pas ce que le douement peut apporter par rapport au don.
Juste pour rappel, le terme de "zèbre" a été introduit au départ par la psychologue Jeanne Siaud-Facchin pour remplacer celui de "surdoué", afin d'éviter cette connotation de supériorité intellectuelle vis-à-vis des "normopensants". Rien de plus, rien de moins. Je ne vois donc pas en quoi ce terme peut paraître étrange ou irréel, même si je n'utilise pas habituellement cette appellation.
Pour ce qui est du terme de "surdouement", il est particulièrement employé chez les psys et dans la littérature spécialisée. Mais, vous pouvez remplacer ce mot par celui qui vous convient le mieux... Cela ne changera pas le sens de mon propos.
Dernière édition par wailea le Jeu 26 Avr 2018 - 21:57, édité 1 fois
wailea- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Re: fiabilité test mensa
Sauf que précoce est inadéquat pour les adultes, comme chacun sait.
Le haut potentiel est acceptable, puisqu'il est potentiel. Ca laisse de la place à du travail et de l'effort, et ça laisse surtout la possibilité aux autres d'avoir quand-même du potentiel (pas bas, mais normal).
Le don au contraire c'est une chose que tu as ou pas. Soit t'es doué, soit tu ne l'es pas.
Le haut potentiel est acceptable, puisqu'il est potentiel. Ca laisse de la place à du travail et de l'effort, et ça laisse surtout la possibilité aux autres d'avoir quand-même du potentiel (pas bas, mais normal).
Le don au contraire c'est une chose que tu as ou pas. Soit t'es doué, soit tu ne l'es pas.
korosion- Messages : 87
Date d'inscription : 16/03/2018
Re: fiabilité test mensa
Le jargon, ça peut exister, ça ne veut pas dire que c'est bien. Quant au terme zèbre, je le connais, merci... mais je trouve l'expression vraiment malheureuse parce qu'on passe d'une simple différence d'efficience, de fonctionnement à une différence d'espèce. Et chez certains ça peut être violemment moteur dans le dénigrement des autres, ceux qui ne seraient pas surdoués.
Précoce, on admet ? Ça dépend du contexte, ça... Dans certains, on préfère largement un surdoué à un précoce !
Précoce, on admet ? Ça dépend du contexte, ça... Dans certains, on préfère largement un surdoué à un précoce !
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Objectivement, le terme de "zèbre" n'est pas aussi connoté que celui de "surdoué" par exemple, et en particulier pour celui ou celle qui ne l'est pas. Après, libre à chacun d'utiliser sa propre terminologie.
wailea- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Re: fiabilité test mensa
Zèbre est d'abord un terme littéraire pour désigner un individu quelconque, voire insignifiant, c'est en effet probablement pas un critère anodin dans le choix de JSF.
Je suis d'accord sinon avec ton propos, je souhaite seulement éviter une surenchère des mots juste pour paraître plus neuf, cela ne sert à rien de créer des mots qui signifient exactement la même chose que le terme qu'ils sont sensés remplacer. Et surdouement, qu'on le veuille ou non, ça n'a aucune différence en terme sémantique ou de connotation avec surdon (qui est déjà un néologisme).
Je suis d'accord sinon avec ton propos, je souhaite seulement éviter une surenchère des mots juste pour paraître plus neuf, cela ne sert à rien de créer des mots qui signifient exactement la même chose que le terme qu'ils sont sensés remplacer. Et surdouement, qu'on le veuille ou non, ça n'a aucune différence en terme sémantique ou de connotation avec surdon (qui est déjà un néologisme).
Dernière édition par Ἑκάτη le Jeu 26 Avr 2018 - 17:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Pieyre a écrit:Le seuil des 2 %, s'il ne correspond pas à un seuil au sein d'une mesure de l'intelligence, n'est toutefois pas totalement arbitraire. Il a été introduit par Victor Serebriakoff (entré à Mensa en 1950 et qui en devint le secrétaire), ainsi que l'exigence d'une « absence de prise de position de Mensa dans tout ce qui concerne la politique, la religion, la philosophie. » C'est dire son rôle éminent, après celui des fondateurs Roland Berril et Lancelot Ware.
Je ne suis pas parvenu à trouver les raisons exactes de ce choix des 2 % (qui correspond à peu près à deux écarts types dans la distribution de Wechsler, nombre remarquable, mais qui ne semble pas avoir été déterminant dans ce choix). D'après ce que j'ai compris, il s'agissait de choisir un critère qui correspondait à une distinction intellectuelle manifeste sans pourtant être élitiste. Ainsi, une personne sur cinquante, même si ce n'est pas une personne par classe à l'école primaire (qui aurait plutôt correspondu à 3 ou 4 %), c'est tout de même une proportion telle que chacun peut connaître quelqu'un dans ces 2 %.
Certes, mais ce seuil de 2% reste quand même arbitraire à mes yeux et pas que... On peut être dans les 2% et ne pas être HP pour autant, tout comme on peut être HP et être dans les 3, 4 ou 5%...
wailea- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Re: fiabilité test mensa
-Olivier- a écrit:C'est un individu bizarre également.
La toute première utilisation répertoriée en désignation humaine est précisément étrange : "ami qu'une femme charge d'effectuer pour elle des démarches délicates".
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Non, mais, indépendamment de ces distinctions entre surdoué, précoce, HPI, zèbre, etc. il y a une question de supériorité selon tel ou tel aspect des performances (ce qui n'est d'ailleurs pas forcément indicatif d'une plus grande réussite sociale) qu'il faut bien admettre, qui se décline entre supériorité innée et supériorité acquise. Le mieux serait de l'admettre et de passer à autre chose : le choix pour chacun des moyens de s'accomplir au mieux tout en acceptant les autres.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: fiabilité test mensa
Souvent quand il y a une querelle terminologique, c'est qu'il y a une difficulté morale sous-jacente (et non uniquement un problème épistémologique).
Dans le cas des HQI, le problème c'est l'idée d'une sorte de supériorité intellectuelle qui serait atteinte sans mérites et sans efforts préalables. Dans une société qui, par son histoire et ses mythes fondateurs, est travaillée par un puissant idéal égalitaire et méritocratique, cette idée est évidemment très difficile à avaler.
Or le WAIS est un test statistique qui tente justement de révéler les capacités cognitives "naturelles" (c'est déjà une visée non neutre) d'un sujet, en dehors de son substrat culturel, social et surtout de sa capacité à faire un effort préalable pour performer.
Le WAIS (ou les autres tests statistique de l'intelligence) est ainsi construit pour établir cette hiérarchie de l'intelligence, dans une visée la plus scientifique possible, c'est-à-dire qui ne soit pas fondée sur des critères et des préjugés sociaux et culturelles. Il n'est donc finalement pas surprenant de découvrir que ces deux échelles correspondent assez mal.
D'où les résistances que l'on retrouve devant ce sujet. Résistances qui n'épargnent pas non plus les concernés, souvent pour la même raison. On aura jamais le sentiment d'être aussi bête que le jour où on nous annoncé que l'on serait quelqu'un d'exceptionnellement intelligent, alors que pourtant tout semblait objectivement nous prouver le contraire. Et quand on l'annonce à son entourage, comment ne pas passer, dans ces circonstances, pour un insupportable arrogant ?
Maintenant, il faut avoir conscience que le WAIS reste et restera toujours qu'un bricolage statistique -un peu comme l'IDH en économie- et qu'il ne pourra jamais atteindre la vérité absolue de son objet d'étude, l'intelligence, cette notion étant bien trop complexe, ambigüe et polysémique. Mais cela ne signifie pas que la mesure du QI ne soit pas pour autant sans pertinence (c'est un euphémisme). De plus ce bricolage s'améliore d'une édition à l'autre et au fur à mesure des avancées de la recherche scientifique.
Donc, pour ma part, voila comment je me retrouvedans ce sac de serpents herméneutiques parmi tous ces termes contradictoires et dangereusement colorés.
1. Par commodité j'utilise HPI ou HQI avec les autres HPI, j'ai en effet le souci d'un mot qui serait le plus neutre possible.
2. Je reprends le terme de Zèbre quand je veux faire tomber les préjugés de mon interlocuteur (HQI = récitation de 2 millions de décimales de Pi en 8 langues mortes), surtout s'il ne connait pas du tout le sujet.
3. Par contre quand je suis avec une personne qui vient de passer le test et qui a très souvent un grand besoin d'être revalorisée, (ou alors que le sujet tourne précisément autour de la notion d'intelligence) alors j'utilise cette hiérarchie qui me semble finalement la plus exacte :
Normalement intelligent
intelligent
Très intelligent
Exceptionnellement intelligent
En effet l'intelligence est la capacité à faire des liens, à être créatif et à trouver des solutions. Or n'est-ce pas justement ce que cherche à mesurer le WAIS ?
Dans le cas des HQI, le problème c'est l'idée d'une sorte de supériorité intellectuelle qui serait atteinte sans mérites et sans efforts préalables. Dans une société qui, par son histoire et ses mythes fondateurs, est travaillée par un puissant idéal égalitaire et méritocratique, cette idée est évidemment très difficile à avaler.
Or le WAIS est un test statistique qui tente justement de révéler les capacités cognitives "naturelles" (c'est déjà une visée non neutre) d'un sujet, en dehors de son substrat culturel, social et surtout de sa capacité à faire un effort préalable pour performer.
Le WAIS (ou les autres tests statistique de l'intelligence) est ainsi construit pour établir cette hiérarchie de l'intelligence, dans une visée la plus scientifique possible, c'est-à-dire qui ne soit pas fondée sur des critères et des préjugés sociaux et culturelles. Il n'est donc finalement pas surprenant de découvrir que ces deux échelles correspondent assez mal.
D'où les résistances que l'on retrouve devant ce sujet. Résistances qui n'épargnent pas non plus les concernés, souvent pour la même raison. On aura jamais le sentiment d'être aussi bête que le jour où on nous annoncé que l'on serait quelqu'un d'exceptionnellement intelligent, alors que pourtant tout semblait objectivement nous prouver le contraire. Et quand on l'annonce à son entourage, comment ne pas passer, dans ces circonstances, pour un insupportable arrogant ?
Maintenant, il faut avoir conscience que le WAIS reste et restera toujours qu'un bricolage statistique -un peu comme l'IDH en économie- et qu'il ne pourra jamais atteindre la vérité absolue de son objet d'étude, l'intelligence, cette notion étant bien trop complexe, ambigüe et polysémique. Mais cela ne signifie pas que la mesure du QI ne soit pas pour autant sans pertinence (c'est un euphémisme). De plus ce bricolage s'améliore d'une édition à l'autre et au fur à mesure des avancées de la recherche scientifique.
Donc, pour ma part, voila comment je me retrouve
1. Par commodité j'utilise HPI ou HQI avec les autres HPI, j'ai en effet le souci d'un mot qui serait le plus neutre possible.
2. Je reprends le terme de Zèbre quand je veux faire tomber les préjugés de mon interlocuteur (HQI = récitation de 2 millions de décimales de Pi en 8 langues mortes), surtout s'il ne connait pas du tout le sujet.
3. Par contre quand je suis avec une personne qui vient de passer le test et qui a très souvent un grand besoin d'être revalorisée, (ou alors que le sujet tourne précisément autour de la notion d'intelligence) alors j'utilise cette hiérarchie qui me semble finalement la plus exacte :
Normalement intelligent
intelligent
Très intelligent
Exceptionnellement intelligent
En effet l'intelligence est la capacité à faire des liens, à être créatif et à trouver des solutions. Or n'est-ce pas justement ce que cherche à mesurer le WAIS ?
Hormé- Messages : 1083
Date d'inscription : 14/05/2017
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Localisation : Entre Iliade et Odyssée
Re: fiabilité test mensa
Sauf erreur, je ne crois pas que le WAIS évalue la créativité, mais seulement certains aspects de l'intelligence par rapport à une population donnée.
Pour avoir passé le WAIS il y a quelques temps, les subtests "Information" et "Compréhension" sont corrélés avec un certain niveau de scolarisation ou d'opportunités d'apprentissage pour l'un et la connaissance des règles sociales pour l'autre.
Pour avoir passé le WAIS il y a quelques temps, les subtests "Information" et "Compréhension" sont corrélés avec un certain niveau de scolarisation ou d'opportunités d'apprentissage pour l'un et la connaissance des règles sociales pour l'autre.
wailea- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Re: fiabilité test mensa
Sauf erreur, je ne crois pas que le WAIS évalue la créativité, mais seulement certains aspects de l'intelligence par rapport à une population donnée.
Pour avoir passé le WAIS il y a quelques temps, les subtests "Information" et "Compréhension" sont corrélés avec un certain niveau de scolarisation ou d'opportunités d'apprentissage pour l'un et la connaissance des règles sociales pour l'autre.
C'est parfaitement juste, mais la capacité à résoudre certains problèmes du tes, peut faire appelle à la créativité du sujet (notion tout aussi difficile et ambigüe que celle d'intelligence). C'est notamment le cas pour le subtest similitude.
D'autre part, il est prouvé que les subtests de l'ICV (compréhension, information etc...) ont effectivement une certaine corrélation avec le niveau social des parents ou du sujet adulte. Mais c'est un biais qui ne pourra jamais être totalement écarté dans cette catégorie du test (la capacité verbale).
Hormé- Messages : 1083
Date d'inscription : 14/05/2017
Age : 41
Localisation : Entre Iliade et Odyssée
Re: fiabilité test mensa
Dans la mesure où le niveau social des parents est corrélé avec leur QI, il est très difficile de démêler inné et acquis dans la transmission entre parents et enfants. Savez-vous si des études digne de foi ont été menées en ce sens ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: fiabilité test mensa
"potentiel" mais si on en fait rien comme Bibi?
Un potentiel inutilisé ou mal utilisé ne mène à rien,puis le potentiel n'est pas l'intelligence,vaste question l'intelligence,ou "les" intelligences,j'ai pas la réponse!
Un potentiel inutilisé ou mal utilisé ne mène à rien,puis le potentiel n'est pas l'intelligence,vaste question l'intelligence,ou "les" intelligences,j'ai pas la réponse!
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Je m'interroge quelle corrélation peut être faite de façon juste entre l'éducation parentale, scolaire, autodidacte, l'environnement, la médiatisation, pollution chimique, perturbations endocriniennes, l'accès au savoir mais la fainéantise intellectuelle qui l'accompagne aussi - je vais voir sur wiki, et plein d'autres points que j'oublie pour pouvoir détacher les effets précisément. Je suis un peu dubitatif quand je lis -6.2 points de QI quand la quantité de PCB dépasse 1,25 µg/g de lipide dans le lait de la mère. Peut-on externaliser à ce point l'effet des PCB ? Mesure-ton bien tous les facteurs de pondération extérieures pour comparer les différentes populations étudiées ? Les échantillons étaient-ils d'ailleurs suffisamment correspondant pour être comparés ? Dès lors, comment peut-on être sûr que cette estimation ne soit pas affectée par d'autres effets délétères ? Et en conséquent, à quel point cette précision est remarquable et vérifiable ?
C'est tout l'enjeu d'un indice 100 d'ailleurs, être évalué au sein d'une population malgré les fluctuations plus ou moins perceptibles et marquées dans le temps.
Je doute donc qu'une étude irrévocable puisse être soutenue par rapport à la transmission.
C'est tout l'enjeu d'un indice 100 d'ailleurs, être évalué au sein d'une population malgré les fluctuations plus ou moins perceptibles et marquées dans le temps.
Je doute donc qu'une étude irrévocable puisse être soutenue par rapport à la transmission.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Universal.love a écrit:"potentiel" mais si on en fait rien comme Bibi?
Un potentiel inutilisé ou mal utilisé ne mène à rien,puis le potentiel n'est pas l'intelligence,vaste question l'intelligence,ou "les" intelligences,j'ai pas la réponse!
C'est pour ça, le potentiel, c'est pas fait pour se la péter, c'est pour se dire : Merde, mais quelle merde je suis !
Je caricature mais c'est pour dire que si on ne fait que s'admirer le nombril devant cet indice relatif, bah c'est sûr que le potentiel, on ne l'exploite pas. Le Qi doit être pris comme un outil de compréhension personnelle pas une justification du soi. Plus j'ai de potentiel, plus je peux apprendre, y compris de mes erreurs antérieures et futures.
Invité- Invité
Re: fiabilité test mensa
Ἑκάτη a écrit:
Je suis d'accord sinon avec ton propos, je souhaite seulement éviter une surenchère des mots juste pour paraître plus neuf, cela ne sert à rien de créer des mots qui signifient exactement la même chose que le terme qu'ils sont sensés remplacer. Et surdouement, qu'on le veuille ou non, ça n'a aucune différence en terme sémantique ou de connotation avec surdon (qui est déjà un néologisme).
La surenchère des mots pour définir les "surdoués" existe depuis quelques temps déjà et je pense qu'elle ne fera que s'amplifier au fur et à mesure des progrès réalisés dans ce domaine et notamment dans les neurosciences. Ces appellations nous viennent essentiellement des Etats-Unis (gift = don ; (highly)-gifted = (sur)doué ; giftedness = douance, surdouement...).
La psychologue Arielle Adda parle depuis longtemps de gens doués pour désigner les "surdoués". C'est sans doute un des termes qui les définit le mieux à mon avis, avec cette connotation d'humilité qui caractérise nombre d'entre eux.
wailea- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
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