stopper ma démarche artistique
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stopper ma démarche artistique
Voici quelques temps, où, sans l'avoir décidé consciemment j'ai stoppé d'un trait, la peinture,le dessin etc...
Je doute de mon talent, quoique je n'en sais à vrai dire, rien, sinon que beaucoup de gens m'ont félicité pour mon travail, alors je ne sais pas trop, j'ai peut être omis d'autres raisons, qui me semblent plus personnelles, plus alambiquées en somme.
J'avoue que cela me contrarie un peu, j'espérai en effet connaitre je ne sais quelles
gloriole, mais qui fondamentalement aurait pu enfin, assoir un travail honnète (désolé pour les erreurs de syntaxes mais c'est un autre clavier) me permettant de travailler à mon aise, mais il faut croire que cela ne soit pas bien possible.
Aussi me suis-je reporté sur l'écrit et, il y a de cela une petite semaine, j'ai composé une nouvelle prose sur cahier et à sa suite, deux pages d'aphorismes, je me retrouve dans une singulière position, car ma façon décrire ne correspond en rien avec la littérature d'aujourd'hui, du moins je ne trouve pas d'équivalence.
Tout cela me rend triste, puis mes problèmes de santé, ralentissent grandement mes chances d'accéder à un certain confort.
Dois-prendre l'art pour un loisir et délaisser, toutes formes d'ambitions comme l'espérait Poe, je dis bien espérer et pas préconisé!
Ma situation de travail n'est en rien optimal: le froid, la solitude dans une certaine misère, puis cette satanée schizophrénie me coupant du genre humain, bien qu'il faille avouer que tout jeune, je n'étais pas très sociable, comment d'ailleurs, comment vouliez-vous que je le sois? Lorsque mon père décida de s'exiler dans le Var...
Pendant mon enfance, je dû supporter bien des misères et trouvais refuge, au coeur des forêts, là je vécu en symbiose et dans l'apaisement le plus complet.
La vie continua, j'appris les milles défaillances nous composants, puis je connu une période narcotiques et vint me frapper la psychose.
dès lors je me suis battu contre la maladie avec l'acharnement du survivant pendant seize ans, sans aucune aides de mes soi-disant amis et de mes congénères, voilà l'universalité à laquelle j'ai été confrontée, celle de la réalité...
Maintenant à moi s'impose des choix cruciaux, restant encore sous formes hypothétiques, néanmoins je veux, par ma volonté réussir vis à vis de moi-même, ainsi que de tous les spoliés "universaux" cela me fait bien rire, le rachat de mon âme et la victoire sur l'injuste et l'incohérent!
Je doute de mon talent, quoique je n'en sais à vrai dire, rien, sinon que beaucoup de gens m'ont félicité pour mon travail, alors je ne sais pas trop, j'ai peut être omis d'autres raisons, qui me semblent plus personnelles, plus alambiquées en somme.
J'avoue que cela me contrarie un peu, j'espérai en effet connaitre je ne sais quelles
gloriole, mais qui fondamentalement aurait pu enfin, assoir un travail honnète (désolé pour les erreurs de syntaxes mais c'est un autre clavier) me permettant de travailler à mon aise, mais il faut croire que cela ne soit pas bien possible.
Aussi me suis-je reporté sur l'écrit et, il y a de cela une petite semaine, j'ai composé une nouvelle prose sur cahier et à sa suite, deux pages d'aphorismes, je me retrouve dans une singulière position, car ma façon décrire ne correspond en rien avec la littérature d'aujourd'hui, du moins je ne trouve pas d'équivalence.
Tout cela me rend triste, puis mes problèmes de santé, ralentissent grandement mes chances d'accéder à un certain confort.
Dois-prendre l'art pour un loisir et délaisser, toutes formes d'ambitions comme l'espérait Poe, je dis bien espérer et pas préconisé!
Ma situation de travail n'est en rien optimal: le froid, la solitude dans une certaine misère, puis cette satanée schizophrénie me coupant du genre humain, bien qu'il faille avouer que tout jeune, je n'étais pas très sociable, comment d'ailleurs, comment vouliez-vous que je le sois? Lorsque mon père décida de s'exiler dans le Var...
Pendant mon enfance, je dû supporter bien des misères et trouvais refuge, au coeur des forêts, là je vécu en symbiose et dans l'apaisement le plus complet.
La vie continua, j'appris les milles défaillances nous composants, puis je connu une période narcotiques et vint me frapper la psychose.
dès lors je me suis battu contre la maladie avec l'acharnement du survivant pendant seize ans, sans aucune aides de mes soi-disant amis et de mes congénères, voilà l'universalité à laquelle j'ai été confrontée, celle de la réalité...
Maintenant à moi s'impose des choix cruciaux, restant encore sous formes hypothétiques, néanmoins je veux, par ma volonté réussir vis à vis de moi-même, ainsi que de tous les spoliés "universaux" cela me fait bien rire, le rachat de mon âme et la victoire sur l'injuste et l'incohérent!
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
Finalement, après mûre réflexion, je vais continuer l'un et l'autre, poésie et art pictural
Voilà je n'ai rien d'autres à dire, je pars quelques jours ailleurs la semaine prochaine.
J'espère posséder assez d'engouement au travail, mais il va falloir que je soigne ma santé tout d'abord, du moins je vais essayer.
Voilà je n'ai rien d'autres à dire, je pars quelques jours ailleurs la semaine prochaine.
J'espère posséder assez d'engouement au travail, mais il va falloir que je soigne ma santé tout d'abord, du moins je vais essayer.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
J'imagine que la santé facilite par ailleurs le travail artistique. Et le travail artistique peut à son tour améliorer la santé, enfin j'imagine.
Alors faire l'un et l'autre me parait sage.
Alors faire l'un et l'autre me parait sage.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: stopper ma démarche artistique
Oui c'est ce que je me dis, le travail améliore la santé et vice versa, en fait je récupère ça de Baudelaire, bouh la honte je sais même pas penser par moi-même!
D'un côté, il parait que la santé plus elle est mauvaise: meilleur est le travail, là j'ai franchement des doutes, sur cet énoncé...
D'un côté, il parait que la santé plus elle est mauvaise: meilleur est le travail, là j'ai franchement des doutes, sur cet énoncé...
Dernière édition par oyans le Sam 17 Fév 2018 - 21:47, édité 1 fois
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
Il doit manquer un mot... Sur quel énoncé, tu as un doute ?
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: stopper ma démarche artistique
désolé j'ai tapé si vite que je ne me suis pas relu , c'était une erreur de ponctuation: plus la santé est mauvaise: meilleur est le travail.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
Ah oui, je remets la ponctuation maintenant que tu le dis. Effectivement, cela me parait douteux.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: stopper ma démarche artistique
Et pourtant beaucoup le pense, pour l'art en gros il faut sacrifier sa santé; Pollock, Basquiat, van Gogh, Byron, Shelley, Thoreau etc... tous morts jeunes
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
Qui ne mourrait pas jeune à l'époque ? Et puis la corrélation reste à prouver. Et même si il y avait corrélation, cela ne veut pas dire causalité.
Par exemple, on peut imaginer que quelqu'un d'artiste et sensible, soit rejeté par la société de par sa nature marginale. Peut alors s'ensuivre des problèmes de santé indirectement.
Par exemple, on peut imaginer que quelqu'un d'artiste et sensible, soit rejeté par la société de par sa nature marginale. Peut alors s'ensuivre des problèmes de santé indirectement.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: stopper ma démarche artistique
j'ai justement cité deux peintres du vingtième siècle gravitant dans les hautes sphères, l'un la drogue, l'autre l'alcool. Pourtant ils avaient réussis leur carrière.
Je suis d'accord, j'irai pas jusqu'à la polémique, il y a des cas sacrifiés.
Mais une vie d'artiste ou d'écrivain est très complexe, selon le but qu'il vise, des fois cela réussi et d'autres non.
Je suis d'accord, j'irai pas jusqu'à la polémique, il y a des cas sacrifiés.
Mais une vie d'artiste ou d'écrivain est très complexe, selon le but qu'il vise, des fois cela réussi et d'autres non.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
Quand je dis marginal, je ne veux pas dire pauvre. Je veux surtout dire, qu'ils se sentent en décalage et parfois rejeté par certaines personnes. Ils peuvent malgré tout réussir matériellement.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: stopper ma démarche artistique
Le mode de chacun n'a jamais fait l'unanimité; qu'un artiste soit en décalage avec une portion de la population est normal. On vit quand même dans un monde théâtrale, où tous les rapports sont biaisés, sous le coup d'une vaste parodie, j'ai d'ailleurs une grande propension à la paranoïa, car je détermine un être selon l'instinct et non pas la raison, tout d'abord, alors oui d'une certaine manière, c'est une façon plutôt étrange, de se protéger des agressions extérieures, sont-elles dû à la naïveté des êtres les plus simples, ou s'agit-il d'un calcul sciemment exécuté?
Personnellement et en toute franchise, cela n'a aucune espèce d'importance, au final.
J'ai pris cette exemple, pour bien matérialiser, ce en quoi, on peut être décaler avec le réel, du moins ce qui s'offre à nous de façon primaire, c'est à dire les instincts...
En fait, j'ai appris à y réfléchir avec l'âge et je suis revenu à la même conclusion, que lorsque j'étais plus jeune, c'est à dire, difficile d'incriminer qui que se soit d'une faute, à partir de l'instant où l'on sait que personne ne puisse être parfait, n'étant pas ou plus dans cette logique, la détermination d'une culpabilité première, ne chevauche plus ma "raison"
En notant ceci, ce que je constate, c'est qu'on ne sait pourquoi l'un aura ce raisonnement réflexesif et l'autre non?
Alors je ne sortirai pas des sentiers déjà battus en brèches par la science, quand on ne sait ou que l'on ne veut pas expliquer, exprimer une solution qui vaille, il s'instaure cette conclusion bateau servant de trampoline pour gogo; c'est environnemental, culturel, cultuel, sans compter toutes les dérivations possibles.
Je dirai que, nous cherchons tant notre image (quand j'entends image) il ne s'agit pas que de l'image renvoyée par le lac aux eau paisibles, où nous nous mirons scrupuleusement des pieds à la tête, mais bien d'idées, il serait assez simple d'en faire la comparaison.
J'estime donc qu'il y ait le même principe, aussi bien pour la forme, que pour le fond, l'un et l'autre s'enlacent et se dénouent dans la parution des mêmes maux...
Il y a donc pour moi des césures infranchissable, des murs érigés, qui séparent dénaturent, obstruent, notre façon d'être, qui plus est sans ressent lorsqu'on induit à l'esprit le devoir de "perfectibilité"
Ainsi un homme, un artiste, un écrivain ou autres se différencient, non pas de manière matérielle, mais selon les attributs qui lui ont été institués comme identité; identité qui imprime, façonne, régit l'habitacle inhérent à son "évolution" toujours proportionnelle à ses qualités dans le champ de ses possibilités.
certains, préfèrent rester en groupe de grande ampleur, car cela corrobore de la même identité.
Mais l'identité enfin pas toutes, ne devrait pas définir de large consensus de réflexion de raison ou pulsionnelle, toujours en bis bis et toujours stérile.
Personnellement et en toute franchise, cela n'a aucune espèce d'importance, au final.
J'ai pris cette exemple, pour bien matérialiser, ce en quoi, on peut être décaler avec le réel, du moins ce qui s'offre à nous de façon primaire, c'est à dire les instincts...
En fait, j'ai appris à y réfléchir avec l'âge et je suis revenu à la même conclusion, que lorsque j'étais plus jeune, c'est à dire, difficile d'incriminer qui que se soit d'une faute, à partir de l'instant où l'on sait que personne ne puisse être parfait, n'étant pas ou plus dans cette logique, la détermination d'une culpabilité première, ne chevauche plus ma "raison"
En notant ceci, ce que je constate, c'est qu'on ne sait pourquoi l'un aura ce raisonnement réflexesif et l'autre non?
Alors je ne sortirai pas des sentiers déjà battus en brèches par la science, quand on ne sait ou que l'on ne veut pas expliquer, exprimer une solution qui vaille, il s'instaure cette conclusion bateau servant de trampoline pour gogo; c'est environnemental, culturel, cultuel, sans compter toutes les dérivations possibles.
Je dirai que, nous cherchons tant notre image (quand j'entends image) il ne s'agit pas que de l'image renvoyée par le lac aux eau paisibles, où nous nous mirons scrupuleusement des pieds à la tête, mais bien d'idées, il serait assez simple d'en faire la comparaison.
J'estime donc qu'il y ait le même principe, aussi bien pour la forme, que pour le fond, l'un et l'autre s'enlacent et se dénouent dans la parution des mêmes maux...
Il y a donc pour moi des césures infranchissable, des murs érigés, qui séparent dénaturent, obstruent, notre façon d'être, qui plus est sans ressent lorsqu'on induit à l'esprit le devoir de "perfectibilité"
Ainsi un homme, un artiste, un écrivain ou autres se différencient, non pas de manière matérielle, mais selon les attributs qui lui ont été institués comme identité; identité qui imprime, façonne, régit l'habitacle inhérent à son "évolution" toujours proportionnelle à ses qualités dans le champ de ses possibilités.
certains, préfèrent rester en groupe de grande ampleur, car cela corrobore de la même identité.
Mais l'identité enfin pas toutes, ne devrait pas définir de large consensus de réflexion de raison ou pulsionnelle, toujours en bis bis et toujours stérile.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
Il y a effectivement des gens qui ont une "carapace" d'image, qui ne leur correspond pas. Comme un costume qui ne leur va pas, mais auquel ils sont tellement habitué qu'ils croient que c'est eux.
Ma philosophie, c'est de savoir retirer la carapace pour aller voir dessus, qui on est vraiment. C'est pour cela que les artistes sont souvent décalés à mon avis. Pour créer, ils doivent aller voir ce qu'il y a sous la carapace.
Ma philosophie, c'est de savoir retirer la carapace pour aller voir dessus, qui on est vraiment. C'est pour cela que les artistes sont souvent décalés à mon avis. Pour créer, ils doivent aller voir ce qu'il y a sous la carapace.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: stopper ma démarche artistique
Dostoïevski disait que l'habit ne faisait pas le moine et il a sans doute raison, mais revenons à notre époque, qui n'est que cliché; l'abondance des superfluités, instigue au cœur du vivant une dénaturation, ou tente d'effacer sa nature première, hors, comme cela ne tient que sur une apparence, les pays ayant un système de développement aigu (pays du quart monde), ne dépossèdent pas l'Homme dans sa globalité des premiers instincts qui régissent et commandent sa nature première.
L'Homme serait donc immuable dans ses comportements, ainsi que dans sa façon d'appréhender le monde qui l'entoure, soit son environnement.
Baudelaire a dit une phrase très juste et qui clôturerait ce que j'énonce laborieusement:
Il y a des Hommes fait pour savoir et d'autres pour vivre.
Personnellement je suis fait pour comprendre, la vie j'y ai goûté de façon excessive et je n'en ai rien tirée de positif.
Et tu as raison c'est le cheminement cérébral qui influe quant à la façon de concevoir le monde auquel, on voudrait appartenir.
Il n'y a à vrai dire pas de choix heureux, c'est innée et c'est un mystère.
L'Homme serait donc immuable dans ses comportements, ainsi que dans sa façon d'appréhender le monde qui l'entoure, soit son environnement.
Baudelaire a dit une phrase très juste et qui clôturerait ce que j'énonce laborieusement:
Il y a des Hommes fait pour savoir et d'autres pour vivre.
Personnellement je suis fait pour comprendre, la vie j'y ai goûté de façon excessive et je n'en ai rien tirée de positif.
Et tu as raison c'est le cheminement cérébral qui influe quant à la façon de concevoir le monde auquel, on voudrait appartenir.
Il n'y a à vrai dire pas de choix heureux, c'est innée et c'est un mystère.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
J'aimerai pouvoir vivre pour savoir, et savoir pour vivre... J'aime les paradoxes, et les entrelacements de la réalité.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: stopper ma démarche artistique
L'un n'empêche pas l'autre et notre état présent est un mélange complexe entre nos prédispositions et nos expériences ...
Théo- Messages : 243
Date d'inscription : 27/03/2011
Age : 37
Re: stopper ma démarche artistique
Pour moi, il n'y a rien de consistant dans la vie, tout y est éphémère. Je pense ainsi depuis que le soleil vient poindre à mes yeux, la lente chute de chacun de ses couchers de soleils, inaltérable et officiant chaque jours, l'aspect éternel de nos rêves, les plus insensés.
Alors donc je rêve et songe, à des beautés hors-d'atteintes, mais si proche de l'âme; cette cohésion qui, parfois m'entraînerait à me duper.
Il est dans ma nature que la seule réalité, avec qui j'aimerai avoir à vivre, serait le rêve, ici tout y est possible, comment ne pas imaginer que le ferment de notre esprit, ne puisse par lente agrégation idéelle, fertiliser la pauvre et triste réalité, à laquelle je n'exhibe rien d'autre qu'une flagrante indifférence.
Si ce n'est qu'il y avait à chaque gares, des pianos...
Alors donc je rêve et songe, à des beautés hors-d'atteintes, mais si proche de l'âme; cette cohésion qui, parfois m'entraînerait à me duper.
Il est dans ma nature que la seule réalité, avec qui j'aimerai avoir à vivre, serait le rêve, ici tout y est possible, comment ne pas imaginer que le ferment de notre esprit, ne puisse par lente agrégation idéelle, fertiliser la pauvre et triste réalité, à laquelle je n'exhibe rien d'autre qu'une flagrante indifférence.
Si ce n'est qu'il y avait à chaque gares, des pianos...
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
Le jour ne s'est pas encore levé et je me demande ce qu'il adviendra de ma vie.
Le temps passe, je n'ai pas connu l'amour réciproque, celui d'une moitié à sa moitié et j'ai cru, dans l'art trouver enfin, un sens à la vie.
Beaucoup de gens aimèrent ce en quoi j'étais capable picturalement, beaucoup de gens me dirent d'arrêter l'art primaire, le culte des images et de ne me consacrer qu'à la littérature et uniquement à cela; l'esprit m'était-il bénéfique et où en étais-je?
A cette heure tardive je me posais moult questions, questions sans réponses et ne voyais que l'action dépourvue de fondement telle une bouée solitaire au milieu d'un océan comme cristallisé, tout était sombre en mon cerveau, tout avait été dit, mesuré et conforme; au vide...
Atteint d'un certain apragmatisme, je regrettai ce temps, où la question était subsidiaire et que, dans un frénétique mouvement j'amoncelai sans crainte réussite et idée.
Mon caractère se forgea, je devins moins souple et moins bête au cours des années qui, tel un long tapis déroulé, augmentèrent la distance, entre ce qui était du possible et la réalité.
Tout ce temps, où je rencontrai mille adversaires, tapis dans l'ombre, afin de m'avilir et de déstructurer mon œuvre, celle d'une vie comme dirait Maupassant.
Je tiens encore le coup au niveau littéraire, les écrits abondent, par contre je suis un point trop relaxe à la correction, par exemple cette nuit, j'aurai dû m'investir, sortir mes notes et corriger, malgré tout, il faut bien le reconnaître je suis un peu fainéant, alors pour me rassurer, je me souviens d'une phrase de Victor Hugo, disant ceci: on a déjà fini que d'avoir commencé...
mais bon, cela ne calme en rien ma conscience, j'ai connue tant d'échecs qu'il est en moi inscrit que, ma rédemption ne pourra s'effectuer que par l'obtention d'une grande réussite.
Obtention toute relative tout de même, quant à mes capacités, puisqu'en effet je me considère comme bête.
Néanmoins je reste optimiste quant à mon futur.
J'ai lu, je ne sais plus dans quel livre, que nos plans sont souvent contrariés par la mort et juste cette petite phrase, me rappelle à quel point, nous ne sommes que poussières et désirs de vermisseaux.
Pour conclure je suis dans l’ambigüité et dans le doute, deux choses très contrariantes...
Il m'arrive aussi de penser que je ne pourrai obtenir rien d'autres de la vie, car, étant malade, certains horizons me sont clôturés, telles une vie de famille normale, femme et enfant ou bien le travail journalier de n'importe quel quidam.
Voilà, j'avais envie de m 'exprimer, afin de mettre par écrit ce qui en moi, me freine, pareil à un lourd boulet accroché à ma cheville.
Le temps passe, je n'ai pas connu l'amour réciproque, celui d'une moitié à sa moitié et j'ai cru, dans l'art trouver enfin, un sens à la vie.
Beaucoup de gens aimèrent ce en quoi j'étais capable picturalement, beaucoup de gens me dirent d'arrêter l'art primaire, le culte des images et de ne me consacrer qu'à la littérature et uniquement à cela; l'esprit m'était-il bénéfique et où en étais-je?
A cette heure tardive je me posais moult questions, questions sans réponses et ne voyais que l'action dépourvue de fondement telle une bouée solitaire au milieu d'un océan comme cristallisé, tout était sombre en mon cerveau, tout avait été dit, mesuré et conforme; au vide...
Atteint d'un certain apragmatisme, je regrettai ce temps, où la question était subsidiaire et que, dans un frénétique mouvement j'amoncelai sans crainte réussite et idée.
Mon caractère se forgea, je devins moins souple et moins bête au cours des années qui, tel un long tapis déroulé, augmentèrent la distance, entre ce qui était du possible et la réalité.
Tout ce temps, où je rencontrai mille adversaires, tapis dans l'ombre, afin de m'avilir et de déstructurer mon œuvre, celle d'une vie comme dirait Maupassant.
Je tiens encore le coup au niveau littéraire, les écrits abondent, par contre je suis un point trop relaxe à la correction, par exemple cette nuit, j'aurai dû m'investir, sortir mes notes et corriger, malgré tout, il faut bien le reconnaître je suis un peu fainéant, alors pour me rassurer, je me souviens d'une phrase de Victor Hugo, disant ceci: on a déjà fini que d'avoir commencé...
mais bon, cela ne calme en rien ma conscience, j'ai connue tant d'échecs qu'il est en moi inscrit que, ma rédemption ne pourra s'effectuer que par l'obtention d'une grande réussite.
Obtention toute relative tout de même, quant à mes capacités, puisqu'en effet je me considère comme bête.
Néanmoins je reste optimiste quant à mon futur.
J'ai lu, je ne sais plus dans quel livre, que nos plans sont souvent contrariés par la mort et juste cette petite phrase, me rappelle à quel point, nous ne sommes que poussières et désirs de vermisseaux.
Pour conclure je suis dans l’ambigüité et dans le doute, deux choses très contrariantes...
Il m'arrive aussi de penser que je ne pourrai obtenir rien d'autres de la vie, car, étant malade, certains horizons me sont clôturés, telles une vie de famille normale, femme et enfant ou bien le travail journalier de n'importe quel quidam.
Voilà, j'avais envie de m 'exprimer, afin de mettre par écrit ce qui en moi, me freine, pareil à un lourd boulet accroché à ma cheville.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
En lisant ça je n'ai qu'une envie savoir ce que tu produis, il y a un endroit où consulter tes tableaux et écrits ?
Dictame- Messages : 30
Date d'inscription : 14/02/2018
Re: stopper ma démarche artistique
Progression de ma réflexion, je pense tout arrêter, la peinture et l'écriture, du moins mettre en stand by pour un temps, qu'il me conviendra.
En parlant avec Mohamed de l'Afrique, il m'a conseillée de m'installer à Kano
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kano_(Nigeria)
au Nigéria; parait-il qu'il s'agirait du plus grand marché d'Afrique, selon ses dires, c'est un coin qui ne craint pas trop, en fait, le Nigéria et le Niger servent de plaque tournante pour assurer le départ vers l'UE des réfugiés politiques, il y est resté 4 ans.
c'est bon d'avoir des amis Africains parfois
En parlant avec Mohamed de l'Afrique, il m'a conseillée de m'installer à Kano
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kano_(Nigeria)
au Nigéria; parait-il qu'il s'agirait du plus grand marché d'Afrique, selon ses dires, c'est un coin qui ne craint pas trop, en fait, le Nigéria et le Niger servent de plaque tournante pour assurer le départ vers l'UE des réfugiés politiques, il y est resté 4 ans.
c'est bon d'avoir des amis Africains parfois
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
bonsoir dictame, tu tombes bien mal. Tu peux lire certains de mes poèmes et de mes proses dans le forum j'écris et voir mes tableaux dans "je crée"
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
tiens je mets les liens, bon depuis les proses ont connu des changements et pour les poèmes, il n'y en a pas beaucoup, je crois que dans "chasse à l'amour" il y en a d'autres
https://www.zebrascrossing.net/t15977-un-de-mes-tableaux
https://www.zebrascrossing.net/t20028-recueils-et-variantes
https://www.zebrascrossing.net/t33804-microscope
https://www.zebrascrossing.net/t15977-un-de-mes-tableaux
https://www.zebrascrossing.net/t20028-recueils-et-variantes
https://www.zebrascrossing.net/t33804-microscope
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: stopper ma démarche artistique
Je change de cap encore une fois, il va falloir que je reprenne, mes activités artistiques.
Je ne partirai donc pas en Afrique, c'est bien dommage, mais ici, j'ai des obligations et des devoirs.
Ce choix s'est imposé à la simple lecture d'un livre, qui m'a recadré et reconstruit psychologiquement.
Cette ambivalence, plutôt le doute, n' a fait que renforcer mon désir.
Et donc tout le reste est entre mes mains et ma volonté.
Si je ne crois pas en moi, je ne crois plus en rien, beaucoup d'obstacles, que je considère obstacles, au moment où j'induis une responsabilité, hors de moi, mais ce qui définit une faiblesse de caractère et une croyance erronée envers autrui.
Aujourd'hui je suis sorti de toutes les difficultés; ou plutôt j'ai rejeté de moi-même toutes les difficultés; car elles n'étaient pas dehors, mais en moi, dans mes jugements.
Je ne partirai donc pas en Afrique, c'est bien dommage, mais ici, j'ai des obligations et des devoirs.
Ce choix s'est imposé à la simple lecture d'un livre, qui m'a recadré et reconstruit psychologiquement.
Cette ambivalence, plutôt le doute, n' a fait que renforcer mon désir.
Et donc tout le reste est entre mes mains et ma volonté.
Si je ne crois pas en moi, je ne crois plus en rien, beaucoup d'obstacles, que je considère obstacles, au moment où j'induis une responsabilité, hors de moi, mais ce qui définit une faiblesse de caractère et une croyance erronée envers autrui.
Aujourd'hui je suis sorti de toutes les difficultés; ou plutôt j'ai rejeté de moi-même toutes les difficultés; car elles n'étaient pas dehors, mais en moi, dans mes jugements.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
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