Dysthymie
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Pathologies zébresques classiques
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Aforgomon- Messages : 16
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Localisation : Essonne
Re: Dysthymie
Bonsoir,
Parfois, la nuit, j'écoute de la musique avec un volume assez fort (avec des écouteurs, bien sûr), et ça me stimule, j'entends tous les instruments, je fais attention sans efforts aux paroles (je peux les comprendre un peu différemment, ou les interpréter d'une nouvelle façon (je veux dire que ce processus et plus ou moins passif, sous forme de révélations ou plutôt de méditation)). Je navigue de chanson en chanson, vers celles qui m'évoquent une émotion du moment ou qui ont une énergie qui me plait. Je suis "à fond dedans".
Je ne sais pas pourquoi ni comment mais ça aide (dans mon cas).
Dans la série Homeland, quand l'héroïne tente d'améliorer son hygiène de vie pour réguler son humeur (elle est bipolaire), elle pratique le chant, elle en dit : "Je ne sais pas pourquoi mais ça aide."
On sait jamais...
Parfois, la nuit, j'écoute de la musique avec un volume assez fort (avec des écouteurs, bien sûr), et ça me stimule, j'entends tous les instruments, je fais attention sans efforts aux paroles (je peux les comprendre un peu différemment, ou les interpréter d'une nouvelle façon (je veux dire que ce processus et plus ou moins passif, sous forme de révélations ou plutôt de méditation)). Je navigue de chanson en chanson, vers celles qui m'évoquent une émotion du moment ou qui ont une énergie qui me plait. Je suis "à fond dedans".
Je ne sais pas pourquoi ni comment mais ça aide (dans mon cas).
Dans la série Homeland, quand l'héroïne tente d'améliorer son hygiène de vie pour réguler son humeur (elle est bipolaire), elle pratique le chant, elle en dit : "Je ne sais pas pourquoi mais ça aide."
On sait jamais...
Invité- Invité
Re: Dysthymie
En MP.
Cassandre-ah- Messages : 18
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Bimbang- Messages : 6444
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Aforgomon- Messages : 16
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Re: Dysthymie
Bonjour Aforgomon,
J'ai lu l'entièreté de votre message avec intérêt et je pense (j'espère) pouvoir vous donner des pistes de réflexion.
Votre problème est donc l'hypo-émotivité et le détachement que vous ressentez par rapport aux sensations - et ipso facto par rapport à votre corps.
L'émotion humaine est un moyen de communication interne très fort. Je peux partir sur cette piste ci : l'émotion est liée à l'instinct (surtout les émotions fortes comme la peur, la joie, la colère ou la tristesse). Peut-être avez-vous tendance à tout intellectualiser, cela combiné à la seconde piste - l'émotion étant trop forte (hyper-émotivité), vous avez choisi de vous en protégé en l'ignorant complètement. La fuite des émotions est assez courante, mais ce n'est une solution viable qu'à court terme (le temps de trouver une nouvelle solution par la suite, impossible à concevoir dans l'enfance par le manque d'outils). Tout intellectualiser, et ne pas laisser libre court à ses émotions par, semble-t-il, peur, peut effectivement expliquer votre hypo-émotivité apparente. Peut-être pourriez vous commencer par métaphoriser le processus qui vous a permis de d'inhiber vos émotions, afin de trouver une nouvelle solution à votre hyper-émotivité, qui j'imagine, doit vous poser problème.
Par exemple, un ami que je connais depuis longue date maintenant, m'avait expliqué qu'il inhibait ses émotions parce que justement, elles étaient désagréables. Il a réussit à métaphoriser cela en : j'avais un scaphandre par rapport au monde, et chaque petite émotions je les mettais dans un boite. Le problème étant que ces boites étaient à espace limité, et que cela allait exploser un jour. Evidemment, vous n'avez pas le même problème, mais peut-être cela peut-il vous aider à "travailler" sur vous-même.
En ce qui concerne votre sensibilité, je ne suis pas sûre de pouvoir vous apporter une piste pertinente. La sensibilité est la capacité à ressentir les messages envoyés par les sens. Vous avez donc les mêmes message que n'importe qui quand vous touchez de la glace par exemple : la sensation de froid, mais vous semblez traiter cette information avec indifférence. La raison de ce fonctionnement, au vu du peu de chose que vous avez dit, je ne peux pas formuler de piste. En revanche je peux creuser du côté de votre ennui. J'ai entendu beaucoup de personnes zèbres que je fréquente ou que j'ai fréquenté, me dire que dans leurs parcours scolaires (primaires, collège puis lycée), régulièrement, ils se mettaient à "rêver consciemment" parce que les cours étaient ennuyant. Personnellement, cela m'arrive quand je marche avec de la musique dans les oreilles, sur un chemin que je connais par cœur, ou dans un long trajet en bus par exemple. Piste : l'ennui est insupportable, et l'esprit cherche à tout prix un échappatoire (l'ennui tue-t-il ?) et cet échappatoire ne pourrait être pus évident que l'imaginaire. Se construire un monde (le Wonderland), se construire des gens (les Tulpae - les amis imaginaires), se construire des scénarios (les enfants le font beaucoup de "combats dans le vide" etc...), tout cela peut (dans certains cas - tous les enfants ou adultes faisant cela n'ont pas tous les mêmes raisons de la faire ) être un signe d'ennui profond, d'angoisse liée à la "réalité", de sentiment d'abandon, de peur des autres, etc... Peut-être pourriez vous creuser de ce côté-ci aussi ?
Si je devais vous donnez un conseil, ce serait le suivant : essayez de comprendre, avant de changer. Vous en apprendrez plus sur vous-même, sur le fonctionnement de votre cerveau, et sur votre évolution dans le temps. Comprendre avant de changer, vous permet aussi de changer en toute sécurité, de savoir où vous allez, car le hasard dans le cerveau peut-être dramatique.
En espérant vous avoir été d'une quelconque utilité,
Greysome
J'ai lu l'entièreté de votre message avec intérêt et je pense (j'espère) pouvoir vous donner des pistes de réflexion.
Votre problème est donc l'hypo-émotivité et le détachement que vous ressentez par rapport aux sensations - et ipso facto par rapport à votre corps.
L'émotion humaine est un moyen de communication interne très fort. Je peux partir sur cette piste ci : l'émotion est liée à l'instinct (surtout les émotions fortes comme la peur, la joie, la colère ou la tristesse). Peut-être avez-vous tendance à tout intellectualiser, cela combiné à la seconde piste - l'émotion étant trop forte (hyper-émotivité), vous avez choisi de vous en protégé en l'ignorant complètement. La fuite des émotions est assez courante, mais ce n'est une solution viable qu'à court terme (le temps de trouver une nouvelle solution par la suite, impossible à concevoir dans l'enfance par le manque d'outils). Tout intellectualiser, et ne pas laisser libre court à ses émotions par, semble-t-il, peur, peut effectivement expliquer votre hypo-émotivité apparente. Peut-être pourriez vous commencer par métaphoriser le processus qui vous a permis de d'inhiber vos émotions, afin de trouver une nouvelle solution à votre hyper-émotivité, qui j'imagine, doit vous poser problème.
Par exemple, un ami que je connais depuis longue date maintenant, m'avait expliqué qu'il inhibait ses émotions parce que justement, elles étaient désagréables. Il a réussit à métaphoriser cela en : j'avais un scaphandre par rapport au monde, et chaque petite émotions je les mettais dans un boite. Le problème étant que ces boites étaient à espace limité, et que cela allait exploser un jour. Evidemment, vous n'avez pas le même problème, mais peut-être cela peut-il vous aider à "travailler" sur vous-même.
En ce qui concerne votre sensibilité, je ne suis pas sûre de pouvoir vous apporter une piste pertinente. La sensibilité est la capacité à ressentir les messages envoyés par les sens. Vous avez donc les mêmes message que n'importe qui quand vous touchez de la glace par exemple : la sensation de froid, mais vous semblez traiter cette information avec indifférence. La raison de ce fonctionnement, au vu du peu de chose que vous avez dit, je ne peux pas formuler de piste. En revanche je peux creuser du côté de votre ennui. J'ai entendu beaucoup de personnes zèbres que je fréquente ou que j'ai fréquenté, me dire que dans leurs parcours scolaires (primaires, collège puis lycée), régulièrement, ils se mettaient à "rêver consciemment" parce que les cours étaient ennuyant. Personnellement, cela m'arrive quand je marche avec de la musique dans les oreilles, sur un chemin que je connais par cœur, ou dans un long trajet en bus par exemple. Piste : l'ennui est insupportable, et l'esprit cherche à tout prix un échappatoire (l'ennui tue-t-il ?) et cet échappatoire ne pourrait être pus évident que l'imaginaire. Se construire un monde (le Wonderland), se construire des gens (les Tulpae - les amis imaginaires), se construire des scénarios (les enfants le font beaucoup de "combats dans le vide" etc...), tout cela peut (dans certains cas - tous les enfants ou adultes faisant cela n'ont pas tous les mêmes raisons de la faire ) être un signe d'ennui profond, d'angoisse liée à la "réalité", de sentiment d'abandon, de peur des autres, etc... Peut-être pourriez vous creuser de ce côté-ci aussi ?
Si je devais vous donnez un conseil, ce serait le suivant : essayez de comprendre, avant de changer. Vous en apprendrez plus sur vous-même, sur le fonctionnement de votre cerveau, et sur votre évolution dans le temps. Comprendre avant de changer, vous permet aussi de changer en toute sécurité, de savoir où vous allez, car le hasard dans le cerveau peut-être dramatique.
En espérant vous avoir été d'une quelconque utilité,
Greysome
Invité- Invité
Re: Dysthymie
Je te conseille l'approche ACT (thérapie d'acceptation et d'engagement), qui est proche des approches méditatives et qui a été évaluée comme une thérapie efficace.
Pour commencer, un truc que tu peux faire, c'est tous les jours prendre un instant, pour essayer de ressentir ton émotion du moment, essayer d'évaluer ce que t'étais en train de penser et qu'est ce que tu étais en train de faire (comme si une caméra te regardait de l'extérieur, avec position du corps, etc).
J'ai pratiqué cela, et puis je faisais au début 2mn de méditation par jour. J'ai progressé, j'en fais plus aujourd'hui, et je suis plus à l'aise pour être clair avec mes émotions, mes pensées et le lien entre les deux.
Pour commencer, un truc que tu peux faire, c'est tous les jours prendre un instant, pour essayer de ressentir ton émotion du moment, essayer d'évaluer ce que t'étais en train de penser et qu'est ce que tu étais en train de faire (comme si une caméra te regardait de l'extérieur, avec position du corps, etc).
J'ai pratiqué cela, et puis je faisais au début 2mn de méditation par jour. J'ai progressé, j'en fais plus aujourd'hui, et je suis plus à l'aise pour être clair avec mes émotions, mes pensées et le lien entre les deux.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: Dysthymie
hyposensibilité=armure (scaphandre dixit Grey) émotionnelle? protection, refus des émotions/sensations/sentiments trop difficiles à gérer...
Mon armure, je m'en était débarrassé...que je croyais!! Je l'ai surprise y'a quelques jours, bien installée dans son canap' ! Elle se tape l'incrust' mais je lâche pas l'affaire...J'ai appris à accepter et affronter mes émotions alors oust! Dégage!
Bon l'efficacité de cette méthode reste encore à prouver mais je perd pas espoir...! Une petite robe légère me va bien mieux que cette armure informe...Et puis avant j'étais encore en guerre donc la protection extrême était de rigueur mais maintenant c'est l'heure de la Paix...! bordel!!
Mon armure, je m'en était débarrassé...que je croyais!! Je l'ai surprise y'a quelques jours, bien installée dans son canap' ! Elle se tape l'incrust' mais je lâche pas l'affaire...J'ai appris à accepter et affronter mes émotions alors oust! Dégage!
Bon l'efficacité de cette méthode reste encore à prouver mais je perd pas espoir...! Une petite robe légère me va bien mieux que cette armure informe...Et puis avant j'étais encore en guerre donc la protection extrême était de rigueur mais maintenant c'est l'heure de la Paix...! bordel!!
Invité- Invité
Re: Dysthymie
Bonjour Aforgomon,
Je me reconnais dans ton témoignage.
Petite, je me suis inventé un monde uniquement mental pour échapper à la sensation de terreur que je vivais en réalité dans un environnement d’adultes destructeurs. Je me suis déconnectée de l’intérieur et de l’extérieur.
Après plusieurs années de colère et dépression, j’alterne entre hypo et hypersensibilité. J’ai souvent l’impression d’être dénuée de personnalité, d’ego, et d’appartenir aux étoiles, au ciel… De fait, je ne vis pas non plus pleinement ma vie. Les troubles de l’attention ne m’aident pas.
Les psys ont été incapables de poser un diagnostic. Le dernier parlait de dissociation (ah oui, j’ai en prime des phases vraiment hardcore où je déprime de façon hyper intense alors qu’il ne s’est absolument rien passé – ni pensée, ni émotion – et ça disparaît aussi vite que c’est arrivé).
J’ai pris récemment la décision douloureuse d’arrêter de vouloir être ailleurs, et de me contenter de la réalité. A chaque fois que je me sens divaguer, je m’efforce de revenir au présent. Les sensations physiques sont plus faciles à ressentir que les émotions.
L’hypnose n’a absolument rien donné (je m’ennuyais!). Je ne connais pas les autres TCC (je voulais essayer l’EMDR, mais c’est trop cher).
La méditation quotidienne me fait du bien. J’ai été dans un groupe de méditation zen où j’ai appris sur le tas, mais la pleine conscience est plus accessible je pense. Pour la façon de s'y prendre, tu peux écouter des vidéos Youtube (Christophe André, Jonathan Lehmann). Et sinon le yoga, ça me donne une joie de vivre assez incomparable.
Et concernant la musique, j'ai eu le même blocage quand je prenais des cours de chant. Plus je progressais, moins je sentais mon âme. J'ai laissé tomber. Je sens que j'ai envie d'activités qui ne soient pas trop normées, d'une expression qui déborde.
J'espère t'avoir aidé également.
Et c'est vraiment chouette que tu comprennes tout ça sur toi aussi jeune, ça se voit que tu évolues à toute vitesse.
Je me reconnais dans ton témoignage.
Petite, je me suis inventé un monde uniquement mental pour échapper à la sensation de terreur que je vivais en réalité dans un environnement d’adultes destructeurs. Je me suis déconnectée de l’intérieur et de l’extérieur.
Après plusieurs années de colère et dépression, j’alterne entre hypo et hypersensibilité. J’ai souvent l’impression d’être dénuée de personnalité, d’ego, et d’appartenir aux étoiles, au ciel… De fait, je ne vis pas non plus pleinement ma vie. Les troubles de l’attention ne m’aident pas.
Les psys ont été incapables de poser un diagnostic. Le dernier parlait de dissociation (ah oui, j’ai en prime des phases vraiment hardcore où je déprime de façon hyper intense alors qu’il ne s’est absolument rien passé – ni pensée, ni émotion – et ça disparaît aussi vite que c’est arrivé).
J’ai pris récemment la décision douloureuse d’arrêter de vouloir être ailleurs, et de me contenter de la réalité. A chaque fois que je me sens divaguer, je m’efforce de revenir au présent. Les sensations physiques sont plus faciles à ressentir que les émotions.
L’hypnose n’a absolument rien donné (je m’ennuyais!). Je ne connais pas les autres TCC (je voulais essayer l’EMDR, mais c’est trop cher).
La méditation quotidienne me fait du bien. J’ai été dans un groupe de méditation zen où j’ai appris sur le tas, mais la pleine conscience est plus accessible je pense. Pour la façon de s'y prendre, tu peux écouter des vidéos Youtube (Christophe André, Jonathan Lehmann). Et sinon le yoga, ça me donne une joie de vivre assez incomparable.
Et concernant la musique, j'ai eu le même blocage quand je prenais des cours de chant. Plus je progressais, moins je sentais mon âme. J'ai laissé tomber. Je sens que j'ai envie d'activités qui ne soient pas trop normées, d'une expression qui déborde.
J'espère t'avoir aidé également.
Et c'est vraiment chouette que tu comprennes tout ça sur toi aussi jeune, ça se voit que tu évolues à toute vitesse.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
caméléonneandco a écrit:hyposensibilité=armure (scaphandre dixit Grey) émotionnelle? protection, refus des émotions/sensations/sentiments trop difficiles à gérer...
Tu pars d'un mot au départ utilisé pour évoquer une situation plus complexe :
Aforgomon a écrit:Je ne sais pas exactement comment appeler ça, mais j'ai choisi le néologisme « hyposensibilité » que je trouvais parlant. Effectivement, lorsque j'ai appris que j'étais zèbre, il y a environ huit mois, on m'a également informé que j'étais hypersensible. « Ah bon, me suis-je dit, soit. » J'ai commencé par l'admettre et effectivement, ça expliquait certaines choses, mais aujourd'hui je me pose la question. Je pense ne plus être hypersensible, ou en tout cas, pas tout à fait comme un zèbre équilibré. Je suis à la fois coupé de l'univers extérieur et de mon univers intérieur. En fait, je suis déconnecté de mon corps et de mes émotions, je ne suis presque qu'un mental qui réfléchit tout seul. Je vais détailler tout cela.
Il y a un gouffre entre une réelle insensibilité et une une absence d'hypersensibilité. Déjà le fait d'être soucieux d'être insensible est un témoignage de sensibilité.
Je veux juste signaler que psychanalyser à partir d'un mot qui, de l'aveu de son auteur, est néologisant, c'est un raccourci sauvage.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
@aldryge: je ne posais aucune psychanalyse ni jugement de valeur ni rien du tout d'ailleurs, c'était sous forme de question pour tenter de mieux comprendre, afin de mieux y réfléchir...!!! Mais désolée de ne pas être assez complexe dans mes réflexions et merci de me rappeler pourquoi je poste peu...pour ne pas me faire rembarrer sur un a-priori parce que p-ê mal exprimée ! Je préciserai donc à l'avenir "mon post est p-ê (sûrement) hors-sujet ou mal exprimé donc je m'excuse d'avance..." ? J'vais remettre mon armure tiens et allez voir ailleurs.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
J'essayais aussi de réfléchir. Si tu mets un point d'interrogation, c'est qu'il y a une question, non ?
Invité- Invité
Re: Dysthymie
@Caméléonneandco - Je ne pense pas que la remarque de Aldryge ait eu un but malveillant, il a simplement voulu préciser, pointer un aspect de ta réponse. Pas la peine de remettre ton armure. Chacun essaie d'y mettre du sien, de réfléchir sur la problématique posée. J'espère que ce sujet n'en sera pas un de plus, où les armes sont brandies pour absolument rien. Il faut cependant, prendre en compte que la grande majorité des personnes qui fréquentent ZC, sont hyperémotives. Certaines réponses sont un peu brusques, d'autres réagissent au quart de tour, mais je pense que personne ne veut de mal à personne (sauf peut-être...?) - nous sommes juste tous différents, engendrant certaines oppositions ou avis contraires, mais il faut savoir jouer avec ces différences pour construire quelque chose vers le haut, et non incessamment faire de la joute sur le seul et unique premier étage...
et cette fois-ci le flood vient de moi milles pardons, je pensais que cela était important...
et cette fois-ci le flood vient de moi milles pardons, je pensais que cela était important...
Invité- Invité
Re: Dysthymie
- Spoiler:
- En effet, on ne répond pas toujours sur un même mode. À ce que j'ai reconnu comme une proposition logique, j'ai répondu seulement avec logique (et ce n'est que la mienne, elle pourrait aussi ne pas plaire à une autre personne).
J'entends bien ce que tu dis, et je te remercie faire ici le médiateur pour apaiser caméléonneandco mais je crois bien être incapable d'être aussi enrobant que toi. Chacun sur le forum n'est pas hypersensible. S'il faut marcher sur des œufs avec tout le monde, on ne dit plus rien.Greysome a écrit:Il faut cependant, prendre en compte que la grande majorité des personnes qui fréquentent ZC, sont hyperémotives. Certaines réponses sont un peu brusques, d'autres réagissent au quart de tour, mais je pense que personne ne veut de mal à personne (sauf peut-être...?) - nous sommes juste tous différents, engendrant certaines oppositions ou avis contraires, mais il faut savoir jouer avec ces différences pour construire quelque chose vers le haut, et non incessamment faire de la joute sur le seul et unique premier étage... :Console:
Sur un autre sujet Lyade dit que je saute à la gorge de quelqu'un... On peut toujours tout interpréter en diabolisant celui qui écrit, ou simplement lire.
Invité- Invité
Aforgomon- Messages : 16
Date d'inscription : 28/10/2017
Age : 26
Localisation : Essonne
Re: Dysthymie
Aforgomon a écrit:C’est bien souvent le weekend que j’en ai le moins. Dans ces moments là, je ne ressens aucune émotion qui pourrait me motiver à faire quoi que ce soit. Aucun enthousiasme pour une activité plaisante, ni de stress pour m’inciter à travailler. Je me rabats sur l’activité demandant le moins d’effort, c’est-à-dire prendre mon téléphone qui est juste à côté de mon lit et traîner.
Le choix des mots est quand même intéressant. Là où tu néologises en parlant d'hyposensibilité, d'autres auraient simplement dit qu'ils procrastinent au vu du passage que je viens de citer.
Je vous laisse parler, je ne sais plus vraiment quel est le sujet
Invité- Invité
Aforgomon- Messages : 16
Date d'inscription : 28/10/2017
Age : 26
Localisation : Essonne
Re: Dysthymie
En ce qui concerne les émotions, c’est plus gênant. Car l’émotion, comme le rappelle son étymologie, est à l’origine du mouvement. Donc non seulement j’ai le sentiment de passer à côté de quelque chose en ne vivant pas les choses de façon aussi intenses que les autres personnes, hypersensibles ou non, mais en plus ma motivation est généralement assez faible, avec des variations selon le moment. C’est bien souvent le weekend que j’en ai le moins. Dans ces moments là, je ne ressens aucune émotion qui pourrait me motiver à faire quoi que ce soit. Aucun enthousiasme pour une activité plaisante, ni de stress pour m’inciter à travailler. Je me rabats sur l’activité demandant le moins d’effort, c’est-à-dire prendre mon téléphone qui est juste à côté de mon lit et traîner.
Ce passage m'intrigue en fait.
Les émotions, pour moi, ne sont pas vraiment à l'origine du mouvement, sauf éventuellement du fait de pleurer. A moins que ça s'résume à avoir peur et fuir, ou être en colère et filer une gifle, genre. Pour moi, ce sont des émotions primaires, pas vraiment passionnantes, mais il y en a d'autres : la joie, l'exaltation, le sentiment d'immensité, la bienveillance, mais aussi, la nervosité, l'angoisse, le désespoir etc Peut être des émotions plus "raffinées", mais ces dernières ne sont à l'origine d'aucun mouvement vraiment.
Je ressens un besoin de classifier les émotions de plus en plus. Elles ne sont pas identiques, agissent différemment.
J'avais potassé pas mal sur comment ça se passait dans mon corps, parce que ça m'intriguait drôlement. Sur mon fil, à l'époque, j'avais posé la question :
Est ce que vous ne pensez pas que, pour ressentir ces dernières catégories d'émotions, il faut s'arrêter d'agir pour les ressentir ?
Je n'avais pas eu vraiment de réponse concordante. J'en avais rien déduit à l'époque.
Ne croyez vous pas que l'action réduise les émotions ? Et que les émotions empêchent l'action souvent. Je veux dire immédiatement. Sur l'instant.
Il me semble que ce dont tu parles, c'est de l'envie d'agir. Pas vraiment des émotions en général. J'aurais dit que tu souffrais plus d'asthénie, ou d'une dépression, ou quelque chose de ce genre.
Si la peur te paralyse, c'est bien que tu ressens très fort au moins cette émotion là, non ?
Il y a quelque chose d'autre à comprendre.
Dernière édition par Bimbang le Mer 21 Fév 2018 - 0:55, édité 1 fois (Raison : pour faute)
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
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Re: Dysthymie
Aforgomon a écrit:C’est vrai, et je peux dire ça également. Mais j’essaie d’aller plus loin en donnant la raison — ou plutôt une des raison, avec la peur — de cette procrastination. C'est cette raison-là qui m'intéresse, étant donné qu'elle est à l'origine de la plupart de mes soucis.Aldryge a écrit:Là où tu néologises en parlant d'hyposensibilité, d'autres auraient simplement dit qu'ils procrastinent au vu du passage que je viens de citer.Moi non plus ! Au secours !Aldryge a écrit:Je vous laisse parler, je ne sais plus vraiment quel est le sujet
Lire le message de Bimbang (qui remet des éléments en perspective) suite à ce que tu me dises que toi non plus tu ne sais pas quel est le sujet, cela m'a fait tilter des trucs. Je repasserai écrire ce que je crois avoir compris.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
@ Aforgomon:
Je trouve que tu as super bien analysé tes mécanismes psychiques, et certaines choses me parlent beaucoup.
Est-ce que tu veux dire que tu as passé le test de QI? On t'a dit que tu étais hypersensible à cause du résultat au test ou à partir d'observations te concernant?
J'ai beaucoup connu ça, mais en plus mon cerveau tournait au ralenti! C'était plus du vide intérieur que de la mentalisation. Ça ne donne effectivement pas vraiment l'impression d'être vivant! Même si ça n'empêche pas une certaine productivité (au moins, on n'est pas entravé par ses émotions).
Il y a un certain temps (tu n'étais peut-être pas né ^^ ), il y a eu une pub où un prof faisait crisser une craie sur le tableau. Je ne comprenais pas pourquoi ça faisait autant réagir les autres, moi ça ne me faisait pas le moindre effet (Je précise tout de même que je ne suis pas testée, donc il n'est pas dit que je sois HP ni hypersensible).
À l'inverse, pendant mon trouble anxio-dépressif, il y a eu une période où je ne supportais pas le bruit d'un fourchette raclant une assiette, ou le bruit d'un couvert contre les dents d'une personne attablée. Franchement, je préfère largement être déconnectée!
Par contre je n'avais pas ce manque de motivation. J'avais toujours l'envie de faire des choses, et des idées de quoi faire.
Je me demande si tu n'aurais pas deux "problèmes" distincts. D'un côté la coupure avec tes émotions et sensations, et de l'autre un côté asthénique ou légèrement dépressif, comme l'a évoqué Bimbang.
Est-ce que dans ces moments-là tu t'observais depuis l'extérieur? Il y a un nom pour ça (dépersonnalisation), mais si ça ne se produit pas souvent, je ne pense pas que ce soit grave.
Effectivement, la pleine conscience est pour toi Enfin, comme toute technique, il n'est pas dit que ça fonctionne bien (dit la fille désillusionnée ^^ )
Je crois que j'ai vécu (et vis encore) cette phase de reconnexion brutale dont tu parles. Suite à des expériences de vie assez fortes liées à une quête personnelle, j'ai fini par me sentir bloquée et par vouloir savoir ce qui coinçait à l'intérieur. J'ai aussi voulu me reconnecter à mes émotions. Elles ne se sont pas fait attendre, et ça a été un festival d'émotions, mais pas que du genre joyeux. Malheureusement, je pense que ça a marqué le début de mon trouble anxio-dépressif, qui dure encore.
Je pense que c'est bien si tu peux te faire accompagner (via l'hypnose ou une autre méthode) parce qu'il y a nécessairement des moments difficiles quand on cherche à "briser" ses mécanismes de défense. La reconnexion aux émotions implique nécessairement des émotions douloureuses, même si c'est dans le but de pouvoir mieux accéder ensuite à des émotions agréables. Et faut pas se leurrer je pense, quand on accède plus aux émotions positives, on accède aussi plus aux émotions négatives, non? Peut-être que certains arrivent à filtrer, et dans ce cas, ils ont bien de la chance...
Je pense que la peur peut créer ce vide dont tu parles.
De ce que je sais, les TCC permettent de travailler sur le type de peurs que tu évoques. Je ne l'ai pas expérimenté moi-même, mais un jour peut-être...
Au vu de ce que Aforgomon a écrit, je ne parlerais pas de procrastination puisqu'il n'a pas évoqué de choses à faire qu'il ne parvenait pas à faire, mais plutôt un manque général de motivation.
Perso, j'étais complètement à l'ouest en cours, et même si j'avais pris des notes tout du long, à la fin je savais parfois à peine de quoi ça avait parlé! Je ne suis pas sûre que pour s'entraîner à être plus présent, les cours soient le plus adapté. C'est un peu trop long, non? Ou alors il faut vraiment que tu arrives à le faire de façon "light", sans te prendre la tête, c'est-à-dire sans t'en vouloir de repartir automatiquement dans tes pensées. Ton mécanisme est ancré depuis super long, il faudra forcément du temps pour le modifier, et peut-être que tu ne pourras jamais le modifier totalement (ce qui ne me paraît pas dramatique).
Si si, tu peux. C'est seulement quand tu fais des citations imbriquées que c'est limité. La preuve par l'exemple, vu le nombre de citations que j'ai fait...
Je plussoie! En évitant quand même de rester trop longtemps dans la configuration "caméra qui te regarde de l'extérieur" sinon tu retombes direct dans la dissociation.
Ah oui, quand on est absent / à l'ouest, il paraît que ça s'appelle la dissociation. Mais attention, il y a la dissociation psychotique qui est un état beaucoup plus grave, ce n'est pas de ça que je parle. J'ai cherché une source qui expliquerait la dissociation "simple" mais j'ai pas trouvé. Il en est parfois question dans l'hypnose (dissociation vs (ré)association).
@ caméléonneandco:
Je trouve quand même que l'armure a son utilité. Affronter chaque jour ses émotions, ça peut être éprouvant et fatigant, et on n'en est pas toujours capable. Un p'tit tour dans l'armure, c'est reposant, non? Et il y a aussi des lieux ou des situations où il ne fait pas bon traîner en petite robe légère... Mieux vaut toujours avoir son armure à portée de main, à mon avis
@ Bimbang:
C'est intéressant. Je pense aussi que beaucoup s'activer permet de limiter ou refouler ses émotions. Et je constate que ressentir des émotions fortes est très énergivore, donc effectivement il y a sans doute un "trade-off" entre émotions et action. Mais c'est peut-être aussi une question d'entraînement / d'habitude: plus on a l'habitude de ressentir les émotions plus fines que tu décris, plus on peut les ressentir au sein même de l'action?
Je trouve que tu as super bien analysé tes mécanismes psychiques, et certaines choses me parlent beaucoup.
Aforgomon a écrit:lorsque j'ai appris que j'étais zèbre, il y a environ huit mois, on m'a également informé que j'étais hypersensible.
Est-ce que tu veux dire que tu as passé le test de QI? On t'a dit que tu étais hypersensible à cause du résultat au test ou à partir d'observations te concernant?
Aforgomon a écrit:Je suis à la fois coupé de l'univers extérieur et de mon univers intérieur. En fait, je suis déconnecté de mon corps et de mes émotions, je ne suis presque qu'un mental qui réfléchit tout seul.
J'ai beaucoup connu ça, mais en plus mon cerveau tournait au ralenti! C'était plus du vide intérieur que de la mentalisation. Ça ne donne effectivement pas vraiment l'impression d'être vivant! Même si ça n'empêche pas une certaine productivité (au moins, on n'est pas entravé par ses émotions).
Aforgomon a écrit:En ce qui concerne les sens, j'entends beaucoup dire qu’ils sont très développés chez les zèbres, qui voient, entendent et sentent plus de choses que les autres ; pas moi. En fait, étant perdu dans mes pensées, je ne fais pas attention à ce qui m'entoure. Je ne vis pas pleinement ma vie, profite peu des situations censées être agréables.
Il y a un certain temps (tu n'étais peut-être pas né ^^ ), il y a eu une pub où un prof faisait crisser une craie sur le tableau. Je ne comprenais pas pourquoi ça faisait autant réagir les autres, moi ça ne me faisait pas le moindre effet (Je précise tout de même que je ne suis pas testée, donc il n'est pas dit que je sois HP ni hypersensible).
À l'inverse, pendant mon trouble anxio-dépressif, il y a eu une période où je ne supportais pas le bruit d'un fourchette raclant une assiette, ou le bruit d'un couvert contre les dents d'une personne attablée. Franchement, je préfère largement être déconnectée!
Aforgomon a écrit:En ce qui concerne les émotions, c’est plus gênant. Car l’émotion, comme le rappelle son étymologie, est à l’origine du mouvement. Donc non seulement j’ai le sentiment de passer à côté de quelque chose en ne vivant pas les choses de façon aussi intenses que les autres personnes, hypersensibles ou non, mais en plus ma motivation est généralement assez faible, avec des variations selon le moment.
Par contre je n'avais pas ce manque de motivation. J'avais toujours l'envie de faire des choses, et des idées de quoi faire.
Je me demande si tu n'aurais pas deux "problèmes" distincts. D'un côté la coupure avec tes émotions et sensations, et de l'autre un côté asthénique ou légèrement dépressif, comme l'a évoqué Bimbang.
Aforgomon a écrit: J’ai d’ailleurs quelques exemples de moment où j’atteignais, dans des situations stressantes, un état spécial où je me détachais complètement de la réalité matérielle et de mon corps, qui passait en pilotage automatique.
Est-ce que dans ces moments-là tu t'observais depuis l'extérieur? Il y a un nom pour ça (dépersonnalisation), mais si ça ne se produit pas souvent, je ne pense pas que ce soit grave.
Aforgomon a écrit:Encore aujourd'hui, lorsque je suis avec d’autres, j’ai tendance à m’absenter, ce qui ne m’aide pas à me socialiser… (...) Comment me reconnecter à mes sensations ? J’essaie de méditer, mais je ne suis pas sûr que cela puisse m’aider efficacement, et je ne sais pas vraiment de quelle façon m’y prendre. J’ai lu ou entendu je-ne-sais-plus-où que les zèbres qui se sont construit un faux self – ce qui n’est pas mon cas – et se sont également coupés de leurs émotions ont une phase de « reconnexion » assez brutale lorsqu’ils en prennent conscience. C’est peut-être également une piste.
Effectivement, la pleine conscience est pour toi Enfin, comme toute technique, il n'est pas dit que ça fonctionne bien (dit la fille désillusionnée ^^ )
Je crois que j'ai vécu (et vis encore) cette phase de reconnexion brutale dont tu parles. Suite à des expériences de vie assez fortes liées à une quête personnelle, j'ai fini par me sentir bloquée et par vouloir savoir ce qui coinçait à l'intérieur. J'ai aussi voulu me reconnecter à mes émotions. Elles ne se sont pas fait attendre, et ça a été un festival d'émotions, mais pas que du genre joyeux. Malheureusement, je pense que ça a marqué le début de mon trouble anxio-dépressif, qui dure encore.
Je pense que c'est bien si tu peux te faire accompagner (via l'hypnose ou une autre méthode) parce qu'il y a nécessairement des moments difficiles quand on cherche à "briser" ses mécanismes de défense. La reconnexion aux émotions implique nécessairement des émotions douloureuses, même si c'est dans le but de pouvoir mieux accéder ensuite à des émotions agréables. Et faut pas se leurrer je pense, quand on accède plus aux émotions positives, on accède aussi plus aux émotions négatives, non? Peut-être que certains arrivent à filtrer, et dans ce cas, ils ont bien de la chance...
Aforgomon a écrit:Une dernière chose dont je dois parler : la peur. S’il y a quand une émotion qui me dirige, c’est celle-là. J’évite de parler aux gens de mon âge de peur de commettre une maladresse, j’évite de travailler de peur de ne pas y arriver. Je travaille depuis peu avec une hypnothérapeute pour apprendre à gérer mon stress, quand il se manifeste. Il est possible que le blocage de mes émotions soit explicable par un évitement inconscient de la peur. Comme j’apprends à la gérer, je devrais plutôt l’accueillir et l’utiliser pour agir. Mais parfois, je n’arrive même pas à la ressentir, ni elle, ni une colère ou une joie qui pourraient également me mettre en mouvement. Et sur le moment, je ne suis même pas triste d’être dans cet état, ou à peine… C’est vraiment le vide.
Je pense que la peur peut créer ce vide dont tu parles.
De ce que je sais, les TCC permettent de travailler sur le type de peurs que tu évoques. Je ne l'ai pas expérimenté moi-même, mais un jour peut-être...
Aforgomon a écrit: C’est bien souvent le weekend que j’en ai le moins. Dans ces moments là, je ne ressens aucune émotion qui pourrait me motiver à faire quoi que ce soit. Aucun enthousiasme pour une activité plaisante, ni de stress pour m’inciter à travailler. Je me rabats sur l’activité demandant le moins d’effort, c’est-à-dire prendre mon téléphone qui est juste à côté de mon lit et traîner.Aldryge a écrit:Le choix des mots est quand même intéressant. Là où tu néologises en parlant d'hyposensibilité, d'autres auraient simplement dit qu'ils procrastinent au vu du passage que je viens de citer.
Au vu de ce que Aforgomon a écrit, je ne parlerais pas de procrastination puisqu'il n'a pas évoqué de choses à faire qu'il ne parvenait pas à faire, mais plutôt un manque général de motivation.
Aforgomon a écrit:Ce n’est pas une décision simple ! J’essaie de faire ça en cours mais je divague vraiment tout le temps et c’est très fatiguant…
Perso, j'étais complètement à l'ouest en cours, et même si j'avais pris des notes tout du long, à la fin je savais parfois à peine de quoi ça avait parlé! Je ne suis pas sûre que pour s'entraîner à être plus présent, les cours soient le plus adapté. C'est un peu trop long, non? Ou alors il faut vraiment que tu arrives à le faire de façon "light", sans te prendre la tête, c'est-à-dire sans t'en vouloir de repartir automatiquement dans tes pensées. Ton mécanisme est ancré depuis super long, il faudra forcément du temps pour le modifier, et peut-être que tu ne pourras jamais le modifier totalement (ce qui ne me paraît pas dramatique).
Aforgomon a écrit:(Et là, je crois que je n’ai plus le droit d'insérer de citation… Crying or Very sad )
Si si, tu peux. C'est seulement quand tu fais des citations imbriquées que c'est limité. La preuve par l'exemple, vu le nombre de citations que j'ai fait...
holokian a écrit:Pour commencer, un truc que tu peux faire, c'est tous les jours prendre un instant, pour essayer de ressentir ton émotion du moment, essayer d'évaluer ce que t'étais en train de penser et qu'est ce que tu étais en train de faire (comme si une caméra te regardait de l'extérieur, avec position du corps, etc).
Je plussoie! En évitant quand même de rester trop longtemps dans la configuration "caméra qui te regarde de l'extérieur" sinon tu retombes direct dans la dissociation.
Ah oui, quand on est absent / à l'ouest, il paraît que ça s'appelle la dissociation. Mais attention, il y a la dissociation psychotique qui est un état beaucoup plus grave, ce n'est pas de ça que je parle. J'ai cherché une source qui expliquerait la dissociation "simple" mais j'ai pas trouvé. Il en est parfois question dans l'hypnose (dissociation vs (ré)association).
@ caméléonneandco:
caméléonneandco a écrit:Mon armure, je m'en était débarrassé...que je croyais!! Je l'ai surprise y'a quelques jours, bien installée dans son canap' ! Elle se tape l'incrust' mais je lâche pas l'affaire...J'ai appris à accepter et affronter mes émotions alors oust! Dégage!
Bon l'efficacité de cette méthode reste encore à prouver mais je perd pas espoir...! Une petite robe légère me va bien mieux que cette armure informe...Et puis avant j'étais encore en guerre donc la protection extrême était de rigueur mais maintenant c'est l'heure de la Paix...! bordel!!
Je trouve quand même que l'armure a son utilité. Affronter chaque jour ses émotions, ça peut être éprouvant et fatigant, et on n'en est pas toujours capable. Un p'tit tour dans l'armure, c'est reposant, non? Et il y a aussi des lieux ou des situations où il ne fait pas bon traîner en petite robe légère... Mieux vaut toujours avoir son armure à portée de main, à mon avis
@ Bimbang:
Bimbang a écrit:Sur mon fil, à l'époque, j'avais posé la question :
Est ce que vous ne pensez pas que, pour ressentir ces dernières catégories d'émotions, il faut s'arrêter d'agir pour les ressentir ?
Ne croyez vous pas que l'action réduise les émotions ? Et que les émotions empêchent l'action souvent. Je veux dire immédiatement. Sur l'instant.
C'est intéressant. Je pense aussi que beaucoup s'activer permet de limiter ou refouler ses émotions. Et je constate que ressentir des émotions fortes est très énergivore, donc effectivement il y a sans doute un "trade-off" entre émotions et action. Mais c'est peut-être aussi une question d'entraînement / d'habitude: plus on a l'habitude de ressentir les émotions plus fines que tu décris, plus on peut les ressentir au sein même de l'action?
Dernière édition par Tempête le Mer 21 Fév 2018 - 3:31, édité 1 fois (Raison : faute de frappe)
Invité- Invité
Re: Dysthymie
Le travail, c'est ce qu'on pourrait entendre comme une chose à faire. Les procrastinateurs s'en veulent de reporter ce qu'ils doivent faire. Dans le passage cité, que dit-il d'autre qu'il traîne alors que le stress devrait l'inciter à travailler ? (stress --> nécessité) Que Aforgomon trouve cet évènement problématique dénote qu'il culpabilise. Je trouve cela gênant de le préciser, ça ne me regarde pas et je remets tout de même un mot à sa place parce qu'il est utile d'employer les bons mots pour parler de la même chose. Éventuellement l'auteur du fil pourra lire les témoignages sur le forum qui parlent de procrastination, au lieu qu'on nage dans ce qu'on pense qu'il veut décrire ou dans ce qu'il désigne tout en parlant d'autre chose. C'est le problème quand on lance un sujet généraliste mais qu'on ne peut s'en tenir qu'au seul cas de l'auteur, l'auteur devenant le sujet non généraliste du fil. Sauf que vulgariser en mettant des mots implique qu'on réduise à un phénomène, et donc qu'on oublie la personne unique en son genre qui parle seulement de son cas propre.Tempête a écrit:Aforgomon a écrit: C’est bien souvent le weekend que j’en ai le moins. Dans ces moments là, je ne ressens aucune émotion qui pourrait me motiver à faire quoi que ce soit. Aucun enthousiasme pour une activité plaisante, ni de stress pour m’inciter à travailler. Je me rabats sur l’activité demandant le moins d’effort, c’est-à-dire prendre mon téléphone qui est juste à côté de mon lit et traîner.Aldryge a écrit:Le choix des mots est quand même intéressant. Là où tu néologises en parlant d'hyposensibilité, d'autres auraient simplement dit qu'ils procrastinent au vu du passage que je viens de citer.
Au vu de ce que Aforgomon a écrit, je ne parlerais pas de procrastination puisqu'il n'a pas évoqué de choses à faire qu'il ne parvenait pas à faire, mais plutôt un manque général de motivation.
Aforgomon, je pense que, comme tu évoques ta situation en général plutôt qu'un problème en particulier qui pourrait se résumer en un mot (en croyant faire le contraire), eh bien tu mélanges des choses qui n'ont pas forcément de rapport entre elles et que de surcroit tu n'appelles pas toujours par le bon nom. C'est bien normal quand on cartographie son esprit. On emploie tous pour soi-même un outil qui ne permet pas d'être méthodique.
De mon point de vue, on a affaire au crime de l'Orient-Express : chacun raconte sa version trafiquée de l'histoire, et personne ne dévoile son identité véritable.
Je peux détailler ce que je crois avoir démêlé si tu le souhaites.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
- Aforgomon:
- je voulais faire mon mea culpa pour ma réaction p-ê excessive,
j'ai polluer ton fils et je m'en excuse...
Je n'avais pas le sentiment d'être à côté de la plaque avec mon image d'armure, je faisais plutôt un parallèle métaphorique avec un état qui, je crois, me concerne aussi... avec mon armure (je continue avec ce mot si tu n'y vois pas d'inconvénient) qui peut m'être utile à certains moments mais qui a tendance à être envahissante et difficile à retirer une fois en place...c'est mon travail psy perso actuel:
l'acceptation de moi-même, avec TOUTES les émotions qui m'animent..! pas évident...mais j'avais pas mal avancé dans cette direction quand
Voilà...je me retrouve encore à lutter contre mon "hyposensibilité", après mon hypersensibilité, après/avant/après...et un autre tour de manège ma p'tite dame?Mon armure, je m'en était débarrassé...que je croyais!! Je l'ai surprise y'a quelques jours, bien installée dans son canap' ! Elle se tape l'incrust' mais je lâche pas l'affaire...J'ai appris à accepter et affronter mes émotions alors oust! Dégage!
Bon l'efficacité de cette méthode reste encore à prouver mais je perd pas espoir...! Une petite robe légère me va bien mieux que cette armure informe...Et puis avant j'étais encore en guerre donc la protection extrême était de rigueur mais maintenant c'est l'heure de la Paix...! bordel!!
Bref...j'espère avoir été un peu plus compréhensible...et que tu n'as pas mal pris mes interventions.
- Aldryge:
- Ma réaction était vraisemblablement excessive et je m'en excuse. Je vais tout de même essayer de t'expliquer ce qui m'a blessé...faut garder en tête que je ne suis pas dans une période facile ces derniers temps, que mon hypersensibilité fait des siennes, etc...j'en ai conscience, tu n'en es pas responsable, d'ailleurs après mon message d'hier, je me suis déconnectée, suis partie chez ma meilleure amie pleurer un bon coup, me faire réconforter, redescendre un peu de ma tempête intérieure...et décider de présenter mes excuses...
Mais je ressens ce que je ressens et j'ai besoin d'expliquer un peu : il est vrai que mon mot "armure" fait moins classe, moins intello que "hyposensibilité" mais j'ai trouvé ta remarque réductrice à mon encontre, au vu de ce que j'ai lu des interventions suivantes, ce que j'essayais (maladroitement j'en conviens) de faire passer comme message a l'air de coller...j'ai beaucoup de mal à m'exprimer et ai parfois tendance à prendre la mouche quand je n'arrive pas à faire passer mon message...mais je me suis sentie attaquée gratuitement, sans me laisser le bénéfice du doute! J'ai certes posé une question, mais qui ne méritait pas je pense d'être directement mise au placard des "raccourcis dangereux ou réducteurs"...
J'arrête là, peur encore d'être mal comprise si je persiste donc...au plaisir de te recroiser sur ce fil ou un autre, dans de meilleures dispositions j'espère..!
- Greysome:
- ta bienveillance et ta bonté sont miel à mes yeux et mon coeur...juste à te lire! merci de ton intervention... l'hypersensible que je suis doit aussi apprendre à prendre sur elle..!
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Re: Dysthymie
- Spoiler:
- À caméléonneandco : il y a plusieurs profils qui cohabitent ici. Certains très empathiques vont avoir une grande conscience de l'"enrobage" émotionnel à tout moment, et d'autres vont lancer leur idée aussitôt qu'elle vient et compartimenter les sentiments pour les présentations et les personnes manifestement en désarroi. L'enrobage ne me passionne pas et je n'ai pas le don d'être comme Greysome, pour prendre un exemple.
Tu as écrit "2+2=4", et j'ai rectifié en disant que selon moi c'est 5. Sans enrobage. Le sujet étant flou, j'ai cru qu'il pouvait être utile de brainstormer pour découvrir de quoi ça parle (et je ne préfère pas un terme plus qu'armure parce que ça ferait plus intello, j'aime bien quand c'est simple et vrai plus qu'ampoulé et juste ampoulé (frites)).
Ici contrairement à la vraie vie, tu peux mettre en ignoré si quelqu'un ne s'exprime pas comme tu le voudrais. Et dans la vraie vie, je ne t'imagine pas tenter de faire l'éducation de n'importe qui heurtant ton hypersensibilité. Ici, c'est mieux, tu peux mettre qui tu veux en sourdine.
Il n'y a pas du tout à s'excuser et encore moins à moi. Tu as le droit de t'exprimer
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Réponse plus spécifique à Tempête
·
Dernière édition par Aforgomon le Mar 19 Mar 2019 - 15:22, édité 2 fois
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Re: Dysthymie
Oui, voila. C'est pas le manque d'émotions complétement, mais plutôt d'enthousiasme et d'envie. De motivations.
Je pense qu'en réfléchissant sur une problématique comme celle-là, on s'orientera mieux.
Depuis tout petit ? Il n'y a pas eu d'évolutions de ce phénomène ?
Est ce que tu as pensé que ça pouvait être physiologique aussi ? Une carence en quelque chose par exemple ?
Je pense qu'en réfléchissant sur une problématique comme celle-là, on s'orientera mieux.
Depuis tout petit ? Il n'y a pas eu d'évolutions de ce phénomène ?
Est ce que tu as pensé que ça pouvait être physiologique aussi ? Une carence en quelque chose par exemple ?
Bimbang- Messages : 6444
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Re: Dysthymie
Aforgomon, j'ai sans doute été un peu désagréable, je m'en excuse. C'est vrai que certains éléments de contexte m'ont rendu irritable. caméléonneandco idem.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
Tu es pardonné Aldryge !
Aforgomon- Messages : 16
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Re: Dysthymie
En ce qui me concerne,j'ai pas compris si je te rendais irritable ou si tu t'excusais... du coup je sais pas quoi répondre..! remarque, je me suis déjà excusée d'avoir réagit excessivement donc...Aldryge a écrit:Aforgomon, j'ai sans doute été un peu désagréable, je m'en excuse. C'est vrai que certains éléments de contexte m'ont rendu irritable. caméléonneandco idem.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
Il y a déjà pas mal confusion dans tout cela, pourquoi ne pas en rajouter ? (Mais ça me semble vraiment important, ça n'est pas pour m'amuser.) J'ai une autre piste importante pour expliquer pourquoi j'ai autant de mal à me lancer dans des activités : le manque d'estime de soi. En fait, si je n'ai pas l'impression que ce soit ça qui m'empêche d'agir, c'est clairement ça qui m'a fait arrêter pas mal de choses que depuis je n'ai pas reprises ou que je peine à reprendre. J'ai plein d'exemples que je peux vous donner si vous le désirez. Peut-être qu'inconsciemment, je suis toujours bloqué par cela au quotidien.
Donc, il y a eu des activités qui se sont arrêtées, dirait-on. C'était des choses qui t'enthousiasmaient au départ ? aux quelles tu tenais ?
Tu as fait le point sur la question du "pourquoi" tu as arrêté ou du mal à reprendre ?
En quoi ce serait le manque d'estime qui serait en question ?
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Re: Dysthymie
Salut.
J'ai pas bien tout tout (pas comme Aldryge... )
bien étudié ce que vous avez écrit, en particulier toi, Afor.
J'ai simplement adhéré au sérieux de vos propos.
Suite à ton dernier post, Afor, j'aurais bien quelque chose à préciser,
histoire de (te) servir à quelque chose.
Mais je souhaite d'abord ne pas taper à côté. C'est le genre de sujet qu'il faut prendre avec des pincettes.
Alors je vous recontacte demain, si vous le voulez bien.
if
J'ai pas bien tout tout (pas comme Aldryge... )
bien étudié ce que vous avez écrit, en particulier toi, Afor.
J'ai simplement adhéré au sérieux de vos propos.
Suite à ton dernier post, Afor, j'aurais bien quelque chose à préciser,
histoire de (te) servir à quelque chose.
Mais je souhaite d'abord ne pas taper à côté. C'est le genre de sujet qu'il faut prendre avec des pincettes.
Alors je vous recontacte demain, si vous le voulez bien.
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ifness- Messages : 3028
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Re: Dysthymie
- Spoiler:
- ifness a écrit:Salut.
J'ai pas bien tout tout (pas comme Aldryge... )
bien étudié ce que vous avez écrit, en particulier toi, Afor.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
Salut ifness ! J'attends ce que tu as à me dire avec (im)patience !
Tiens, Aldryge a disparu comme ça ?
Tiens, Aldryge a disparu comme ça ?
Aforgomon- Messages : 16
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Re: Dysthymie
A-y-est. J'ai bossé.
Je dois confesser que j'ai bien adhéré au fil parce que les questionnements existentiels sont clairement posés
et que
je me suis retrouvé, jeune. Y compris dans l'histoire de la 5ème, c'est aussi en 5ème que j'ai "changé"...
Il y a dans ce que tu contes de Toi des éléments qui doivent effectivement, je pense, te poser problème.
D'autres pas.
(Exemples : pourquoi on vit j'y suis encore pas confiance en ce que je fais, le présenter aux autres assez banal assez bénin, même s'il ne faut pas rester là-dedans;
plus rigolo je me couche à pas d'heure et reste dans mon lit tard le matin sans trop le désir de quelque chose moi aussi et ça fait des décennies ce ne sont qu'exemples)
En revanche, il ressort à la relecture de tes écrits quelque chose de curieux : l'impression que tu vis encore comme un enfant (alors que ta pensée est très évoluée, je ne dirai pas "mature").
Mais je ne m'aventurerai pas plus loin,
parce qu'il manque quelques éléments déterminants au profil de toi que tu dessines :
ils sont tous d'ordre relationnel.
- tes relations actuelles avec tes parents/ta famille
- as-tu des ami(e)s proches avec lesquels tu te sens (ou pas) une parenté de pensée, de vision de la vie ?
- où en es-tu d'un point de vue relationnel sentimental/affectif/ sexuel ? (La dysthymie s'y exprime-t-elle aussi ? Ou autre chose ?)
- enfin entrevois-tu quelque chose dont tu aies le désir de "faire ta vie avec", même si ce n'est pas obligatoirement une profession ?
..........En fait, hier, j'avais le projet de t'entretenir de
-autodiagnostic
-pathologies
thérapies
>>>bonnes pistes ou mauvaises idées.
Je te conterai simplement deux histoires persos.
-d'abord, oui, je suis HQI, et quand j'ai découvert les symptômes négatifs que cela pouvait induire, j'ai pensé "ça y est : c'est ça". parce que je m'y retrouvais, et qu'il me semblait évident que trop penser/trop ressentir/trop tout ne simplifie pas la vie.
Bon, ne compte pas trop sur un psy ou un toubi pour prendre sérieusement en compte ce facteur, certes tu peux tomber sur le-a- bon-ne- ,
mais in my life je suis tombé de haut :effets + négatifs que positifs.
- Une amie (très) proche m'avait qualifié -après recherches- de "borderline". je n'y avais pas prêté trop d'attention, jusqu'à ce que j'entende sur France-Cul une chef de service de CHU à Montpellier qui travaillait sur ce syndrome et venait de sortir un bouquin. J'ai lu, cherché, et
fait un auto-diagnostic !!
Bon sang mais c'est tout moi, ça ! RV pris au + vite -je vis pas loin de Montpellier-. Là je tombe sur une interne avec un questionnaire qui n'avait pas grand-chose à voir avec ce que j'avais vu précédemment. Issue : "Monsieur, vous ne pouvez pas être diagnostiqué borderline. De toutes façons nous n'avons d'unités de Dialogue/partage que pour les femmes"
Dég !!!!!!
Donc, au vu/lu de ton autodiagnostic , que tu as mené très sérieusement,
je penserais a priori que tu n'es pas dedans.
Voilà, je n'irai pas + loin aujourd'hui. Je ne désire pas écrire de bêtise,
ta réflexion est trop "sérieuse" pour qu'on joue avec et qu'on fasse les marioles.
Si tu préfères dire des trucs en mp, tu peux.
Mes respects à toutes et tousses.
Bises.
if
Je dois confesser que j'ai bien adhéré au fil parce que les questionnements existentiels sont clairement posés
et que
je me suis retrouvé, jeune. Y compris dans l'histoire de la 5ème, c'est aussi en 5ème que j'ai "changé"...
Il y a dans ce que tu contes de Toi des éléments qui doivent effectivement, je pense, te poser problème.
D'autres pas.
(Exemples : pourquoi on vit j'y suis encore pas confiance en ce que je fais, le présenter aux autres assez banal assez bénin, même s'il ne faut pas rester là-dedans;
plus rigolo je me couche à pas d'heure et reste dans mon lit tard le matin sans trop le désir de quelque chose moi aussi et ça fait des décennies ce ne sont qu'exemples)
En revanche, il ressort à la relecture de tes écrits quelque chose de curieux : l'impression que tu vis encore comme un enfant (alors que ta pensée est très évoluée, je ne dirai pas "mature").
Mais je ne m'aventurerai pas plus loin,
parce qu'il manque quelques éléments déterminants au profil de toi que tu dessines :
ils sont tous d'ordre relationnel.
- tes relations actuelles avec tes parents/ta famille
- as-tu des ami(e)s proches avec lesquels tu te sens (ou pas) une parenté de pensée, de vision de la vie ?
- où en es-tu d'un point de vue relationnel sentimental/affectif/ sexuel ? (La dysthymie s'y exprime-t-elle aussi ? Ou autre chose ?)
- enfin entrevois-tu quelque chose dont tu aies le désir de "faire ta vie avec", même si ce n'est pas obligatoirement une profession ?
..........En fait, hier, j'avais le projet de t'entretenir de
-autodiagnostic
-pathologies
thérapies
>>>bonnes pistes ou mauvaises idées.
Je te conterai simplement deux histoires persos.
-d'abord, oui, je suis HQI, et quand j'ai découvert les symptômes négatifs que cela pouvait induire, j'ai pensé "ça y est : c'est ça". parce que je m'y retrouvais, et qu'il me semblait évident que trop penser/trop ressentir/trop tout ne simplifie pas la vie.
Bon, ne compte pas trop sur un psy ou un toubi pour prendre sérieusement en compte ce facteur, certes tu peux tomber sur le-a- bon-ne- ,
mais in my life je suis tombé de haut :effets + négatifs que positifs.
- Une amie (très) proche m'avait qualifié -après recherches- de "borderline". je n'y avais pas prêté trop d'attention, jusqu'à ce que j'entende sur France-Cul une chef de service de CHU à Montpellier qui travaillait sur ce syndrome et venait de sortir un bouquin. J'ai lu, cherché, et
fait un auto-diagnostic !!
Bon sang mais c'est tout moi, ça ! RV pris au + vite -je vis pas loin de Montpellier-. Là je tombe sur une interne avec un questionnaire qui n'avait pas grand-chose à voir avec ce que j'avais vu précédemment. Issue : "Monsieur, vous ne pouvez pas être diagnostiqué borderline. De toutes façons nous n'avons d'unités de Dialogue/partage que pour les femmes"
Dég !!!!!!
Donc, au vu/lu de ton autodiagnostic , que tu as mené très sérieusement,
je penserais a priori que tu n'es pas dedans.
Voilà, je n'irai pas + loin aujourd'hui. Je ne désire pas écrire de bêtise,
ta réflexion est trop "sérieuse" pour qu'on joue avec et qu'on fasse les marioles.
Si tu préfères dire des trucs en mp, tu peux.
Mes respects à toutes et tousses.
Bises.
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ifness- Messages : 3028
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Re: Dysthymie
Oui, Aldryge a disparu.
Il y a des gens qui disparaissent, ça arrive souvent.
Et parfois qui reviennent. Et parfois sous un autre pseudo.
T'inquiète.
Bonne soirée.
Il y a des gens qui disparaissent, ça arrive souvent.
Et parfois qui reviennent. Et parfois sous un autre pseudo.
T'inquiète.
Bonne soirée.
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Essonne
Re: Dysthymie
Bonsoir.
Oui, "pas dedans" = pas dans la dysthymie.
Mais chuis pas psy(chiatre).
Les dénominations des "maladies" psy sont imprécises, varient d'un pays à l'autre (States/Europa), et les psys de tout acabit ne peuvent identifier une "maladie" comme un biologiste identifie un virus.
Donc, il faut se méfier. Il n'y a pas si longtemps qu'on accablait encore les parents d'être responsables de l'autisme de leur enfant.
Non, je ne suis pas "pessimiste" concernant les psys. le mot est incorrect, en fait.
Je suis "méfiant".
Ce n'est pas un mec qui a à son actif 15 ans de psycha freudienne + il y a peu une TCC pour régler un problème précis qui t'éloignera de la psy. !
Mais : prudence.
Et good luck, quoi...
Bon, pour faire vite,
il est évident qu'avec si peu de contacts relationnels et affectifs,
avec des blocages aussi puissants,
tu ne peux pas avoir une vie épanouie.
De là à te dire ci ou ça... Avec, à ton âge, la vie que tu as, moi aussi, je serais sensiblement déprimé...
SI tes symptômes datent de cette foutue 5ème, tu peux prendre la chose à bras le corps : tu peux tout analyser de manière plutôt consciente.
A supposer que quelque chose ne vienne pas de plus haut (petite enfance, comme ce fut mon cas).
Donc tu as toutes raisons d'espérer.
Savoir qu'une Tc ou TCC combat principalement les symptômes en oubliant parfois le "fond", qui reste actif, et, comme on dit, gare au "retour du refoulé".
Une psycha ou des entretiens peuvent durer longtemps. Peut-être à reprendre ultérieurement, mais....
J'ai toujours bien du mal à "conseiller", en matière de psy.
Les psys de tout acabit, sont des connaissances, ou des pratiques, en aucun cas des "sciences", même si elles peuvent être désormais partiellement validées par la neurobiologie.
Non, je ne prends pas la responsabilité d'un "conseil". Juste d'éléments de réflexion.
C'est curieux : on dirait que tu identifies bien les causes, on dirait...
Mais tu aurais en ce cas développé des "stratégies" dont tu es prisonnier.
Tu as une expression excellente. Anormal donc que tu te sentes si gauche.
Et puis tu sais, je ne dirai pas le bonheur, pas de gros mot,
mais la joie, elle est le plus souvent issue de la fréquentation des autres. Il faut que tu t'y colles.
Y'a plein de gens gentils.
Ici. Et des méchants aussi. Ici aussi. Pas moi
De rien.
Dors bien.
if
Oui, "pas dedans" = pas dans la dysthymie.
Mais chuis pas psy(chiatre).
Les dénominations des "maladies" psy sont imprécises, varient d'un pays à l'autre (States/Europa), et les psys de tout acabit ne peuvent identifier une "maladie" comme un biologiste identifie un virus.
Donc, il faut se méfier. Il n'y a pas si longtemps qu'on accablait encore les parents d'être responsables de l'autisme de leur enfant.
Non, je ne suis pas "pessimiste" concernant les psys. le mot est incorrect, en fait.
Je suis "méfiant".
Ce n'est pas un mec qui a à son actif 15 ans de psycha freudienne + il y a peu une TCC pour régler un problème précis qui t'éloignera de la psy. !
Mais : prudence.
Et good luck, quoi...
Bon, pour faire vite,
il est évident qu'avec si peu de contacts relationnels et affectifs,
avec des blocages aussi puissants,
tu ne peux pas avoir une vie épanouie.
De là à te dire ci ou ça... Avec, à ton âge, la vie que tu as, moi aussi, je serais sensiblement déprimé...
SI tes symptômes datent de cette foutue 5ème, tu peux prendre la chose à bras le corps : tu peux tout analyser de manière plutôt consciente.
A supposer que quelque chose ne vienne pas de plus haut (petite enfance, comme ce fut mon cas).
Donc tu as toutes raisons d'espérer.
Savoir qu'une Tc ou TCC combat principalement les symptômes en oubliant parfois le "fond", qui reste actif, et, comme on dit, gare au "retour du refoulé".
Une psycha ou des entretiens peuvent durer longtemps. Peut-être à reprendre ultérieurement, mais....
J'ai toujours bien du mal à "conseiller", en matière de psy.
Les psys de tout acabit, sont des connaissances, ou des pratiques, en aucun cas des "sciences", même si elles peuvent être désormais partiellement validées par la neurobiologie.
Non, je ne prends pas la responsabilité d'un "conseil". Juste d'éléments de réflexion.
C'est curieux : on dirait que tu identifies bien les causes, on dirait...
Mais tu aurais en ce cas développé des "stratégies" dont tu es prisonnier.
Tu as une expression excellente. Anormal donc que tu te sentes si gauche.
Et puis tu sais, je ne dirai pas le bonheur, pas de gros mot,
mais la joie, elle est le plus souvent issue de la fréquentation des autres. Il faut que tu t'y colles.
Y'a plein de gens gentils.
Ici. Et des méchants aussi. Ici aussi. Pas moi
De rien.
Dors bien.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Aforgomon- Messages : 16
Date d'inscription : 28/10/2017
Age : 26
Localisation : Essonne
Re: Dysthymie
En principe, identifier l'origine des blocages permet de les identifier, de les débusquer,
et de réagir dès lors que leurs effets se font sentir,
par un processus d'identification et de distanciation.
Mais je pense qu'il est aussi
nécessaire de dire ces blocages à quelqu'un.
D'où tout l'intérêt du/de la psy.
J'ai vécu ce process.
Genre : pratiquer "l'introspection" ad libitum
en être plutôt autosatisfait
et se planter sur
Sur quoi ? Sur le non-dit.
Quoiqu'il en soit, tu poses des questions dont tu ne connais pas les réponses, ni moi.
Est-ce parce que.........????
Suis-je passé à côté de...........?????
Tu n'en sais rien.
Et moi encore moins !!!
D'où le travail de psych....quelque chose.
Quoiqu'il en soit,
et veuille m'excuser par avance de l'apparente "brutalité" de l'expression,
oui, elle n'est qu'apparente,
tu dois diminuer (pas cesser de; diminuer) ton tournoiement autour de ton nombril.
Ton "salut" ne peut advenir (surtout à ton âge) que d'interactions avec les autres.
Donc, apparemment, dans ton cas, que de diminuer ta "peur" des autres
(ben oui, que penses-tu ? Que moi j'ai pas peur ? Ben si ! Mais ça ne me bloque pas comme ça te bloque.
que d'augmenter tes interactions, et , ne cherche pas à diluer, je ne me cache pas derrière mon petit doigt, à épanouir un relationnel sexué, sauf si tu es asexuel, bien entendu, mais a priori je doute, c'est plutôt rare.
A quand tu veux.
Il y a des moments où j'aimerais bien exercer encore mon travail d'écoute psy,
mais sur un forum...
Bises à tou(te)s.
Avec tout mon amour.
if
et de réagir dès lors que leurs effets se font sentir,
par un processus d'identification et de distanciation.
Mais je pense qu'il est aussi
nécessaire de dire ces blocages à quelqu'un.
D'où tout l'intérêt du/de la psy.
J'ai vécu ce process.
Genre : pratiquer "l'introspection" ad libitum
en être plutôt autosatisfait
et se planter sur
Sur quoi ? Sur le non-dit.
Quoiqu'il en soit, tu poses des questions dont tu ne connais pas les réponses, ni moi.
Est-ce parce que.........????
Suis-je passé à côté de...........?????
Tu n'en sais rien.
Et moi encore moins !!!
D'où le travail de psych....quelque chose.
Quoiqu'il en soit,
et veuille m'excuser par avance de l'apparente "brutalité" de l'expression,
oui, elle n'est qu'apparente,
tu dois diminuer (pas cesser de; diminuer) ton tournoiement autour de ton nombril.
Ton "salut" ne peut advenir (surtout à ton âge) que d'interactions avec les autres.
Donc, apparemment, dans ton cas, que de diminuer ta "peur" des autres
(ben oui, que penses-tu ? Que moi j'ai pas peur ? Ben si ! Mais ça ne me bloque pas comme ça te bloque.
que d'augmenter tes interactions, et , ne cherche pas à diluer, je ne me cache pas derrière mon petit doigt, à épanouir un relationnel sexué, sauf si tu es asexuel, bien entendu, mais a priori je doute, c'est plutôt rare.
A quand tu veux.
Il y a des moments où j'aimerais bien exercer encore mon travail d'écoute psy,
mais sur un forum...
Bises à tou(te)s.
Avec tout mon amour.
if
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Aforgomon- Messages : 16
Date d'inscription : 28/10/2017
Age : 26
Localisation : Essonne
Re: Dysthymie
De rien, Aforgomon.
Heureux d'avoir éventuellement fait progresser le schmilbl......uc. Ic. Oc.
C'était le seul but.
Difficile, de parler psycho, tu sais.
Tu m'as l'air plein de courage. De volonté, quoiqu'il en soit.
Alors je te souhaite bonne route.
A quand tu veux.
Amical salut.
ifness
Heureux d'avoir éventuellement fait progresser le schmilbl......uc. Ic. Oc.
C'était le seul but.
Difficile, de parler psycho, tu sais.
Tu m'as l'air plein de courage. De volonté, quoiqu'il en soit.
Alors je te souhaite bonne route.
A quand tu veux.
Amical salut.
ifness
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Dysthymie
Merci pour ce fil quand je l'ai découvert il m'a beaucoup touché. Je retrouve tellement d'années de ma vie là dedans.
Un bel assommoir dont je ne sais pas trop quoi faire. Ca me rappelle des phrases magiques qui me hantent encore.
" Tu as perdu ton sourire vers tes 7 ans " " On dirait que tu portes toutes la misère du monde " ou d'autres petites perles comme ça qui ont tant favorisé mes vies relationnelles compliquées et éphémères.
Et l'impression de surcompenser juste pour arriver à tenir.
Un bel assommoir dont je ne sais pas trop quoi faire. Ca me rappelle des phrases magiques qui me hantent encore.
" Tu as perdu ton sourire vers tes 7 ans " " On dirait que tu portes toutes la misère du monde " ou d'autres petites perles comme ça qui ont tant favorisé mes vies relationnelles compliquées et éphémères.
Et l'impression de surcompenser juste pour arriver à tenir.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
En exergue :
tu sais, c'est difficile, de parler depuis un vécu de 20 ans (dont ? de non-mémoire)
ou de 60 ans.
La "vie" ne nous apparaît pas sous les mêmes reflets.
Si je voulais faire poète (mais je n'aime pas a priori les métaphores)
j'écrirais : le même paysage nous apparaît sous des éclairages différents selon que l'on est au matin ou en l'après-midi.
.......................
Oui, la dysthymie est un beau concept, selon moi.
Il peut permettre de s'y retrouver, donc, ici, de partager.
.....
Caracol, nous t'attendons, dis-en nous davantage.
Les gens s'arrêtent parfois, sans que l'on puisse discerner leurs raisons ( = Aforgomon)
Tu dis que ce fil t'a beaucoup touché.
Alors : allons-y !
if
tu sais, c'est difficile, de parler depuis un vécu de 20 ans (dont ? de non-mémoire)
ou de 60 ans.
La "vie" ne nous apparaît pas sous les mêmes reflets.
Si je voulais faire poète (mais je n'aime pas a priori les métaphores)
j'écrirais : le même paysage nous apparaît sous des éclairages différents selon que l'on est au matin ou en l'après-midi.
.......................
Oui, la dysthymie est un beau concept, selon moi.
Il peut permettre de s'y retrouver, donc, ici, de partager.
.....
Caracol, nous t'attendons, dis-en nous davantage.
Les gens s'arrêtent parfois, sans que l'on puisse discerner leurs raisons ( = Aforgomon)
Tu dis que ce fil t'a beaucoup touché.
Alors : allons-y !
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
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