Dysthymie
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Re: Dysthymie
En exergue :
tu sais, c'est difficile, de parler depuis un vécu de 20 ans (dont ? de non-mémoire)
ou de 60 ans.
La "vie" ne nous apparaît pas sous les mêmes reflets.
Si je voulais faire poète (mais je n'aime pas a priori les métaphores)
j'écrirais : le même paysage nous apparaît sous des éclairages différents selon que l'on est au matin ou en l'après-midi.
.......................
Oui, la dysthymie est un beau concept, selon moi.
Il peut permettre de s'y retrouver, donc, ici, de partager.
.....
Caracol, nous t'attendons, dis-en nous davantage.
Les gens s'arrêtent parfois, sans que l'on puisse discerner leurs raisons ( = Aforgomon)
Tu dis que ce fil t'a beaucoup touché.
Alors : allons-y !
if
tu sais, c'est difficile, de parler depuis un vécu de 20 ans (dont ? de non-mémoire)
ou de 60 ans.
La "vie" ne nous apparaît pas sous les mêmes reflets.
Si je voulais faire poète (mais je n'aime pas a priori les métaphores)
j'écrirais : le même paysage nous apparaît sous des éclairages différents selon que l'on est au matin ou en l'après-midi.
.......................
Oui, la dysthymie est un beau concept, selon moi.
Il peut permettre de s'y retrouver, donc, ici, de partager.
.....
Caracol, nous t'attendons, dis-en nous davantage.
Les gens s'arrêtent parfois, sans que l'on puisse discerner leurs raisons ( = Aforgomon)
Tu dis que ce fil t'a beaucoup touché.
Alors : allons-y !
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Re: Dysthymie
J'ai cherché du côté de autiste mais ça ne répondais pas vraiment. J'en ai croisé des pleins d'entrain juste dans un autre rapport au monde.
Je me suis questionné aussi sur l'aboulie mais j'avais du mal trop restrictif ou restreint. En relisant je redécouvre cependant que l'aboulie participe volontiers de la dysthymie. L'aboulie ne questionnait pas vraiment le sens de cet état. Je retrouve dans la dysthymie cette dimension rajoutée.
Je me suis demandé parfois pour l'addiction mais là encore ça ne répond pas. Il suffit que le contexte soit favorable et tout principe d'addiction disparait. C'est donc plutôt pour compenser un état insatisfaisant.
Je me suis demandé pour la dépression classique mais non plus pas assez marquée.
Et à chaque fois trop de petites cases qui pouvaient avoir un peu de sens et mériter de creuser mais sans ce lien qui donne du corps, prends du sens et permet peut être une assise plus solide pour rebondir même si une grosse part de la réponse se fait au niveau du corps. La carence ou dysfonction dopaminergique se questionnant systématiquement (de ce que j'ai pu lire).
Au quotidien c'est de la procrastination, du fonctionnement en flirt avec l'échec, une estime de soi en effet girouette ou quantique plutôt. Il serait faux de dire que je n'ai pas d'estime de moi mais il serait faux de dire le contraire. Psychiquement ça va mais ce manque de volonté et de concrétisation à la fois enthousiaste, dynamique, joyeuse, volontaire induit une baisse d'estime de soi générale. Je ne délie pas corps et esprit mais c'est plus à travers le rapport au monde physique que les difficultés s'accrétisent.
Un des endroits où cela m'atteint, en plus d'un rapport difficile à soi par les déceptions quotidiennes qui s'accumulent, c'est le rapport aux autres et entre autre dans le cadre de relations, affectives, amicales, amoureuses.
Je vais plus parler plus particulièrement en terme de relations amoureuses.
On a pu me renvoyer un effet trou noir. Comme si j'aspirais l'énergie de l'autre. Ca n'empêche que son amour soit sincère mais à un moment cette espèce d'inertie qui me ralentie a un effet sur l'autre qui cherche à respirer à bouger.
La deuxième fois il y avait du mouvement donc qui sait ce qui aurait pu en découler, régulation, réussite, échec ? Mais bon le fait est que les personnes choisies avaient un rapport au monde entre autre facilement égocentré. Y avait une belle complémentarité.
C'est ce qui m'atteint le plus dans ce rapport à la dysthymie comme si cela venait interdire un relationnel tout en sachant que ce relationnel est en partie la clé pour sortir de ce schéma.
A ce jour, j'essaie de réguler les fonctions physiologiques pour soutenir le psychisme et également de favoriser le bien être psy histoire de que ça suive sur le physique.
Bon on verra.
Je suis par ailleurs très sensible à la complicité et ça reste je crois mon meilleur moteur. Ca m'apparait comme une bonne et une mauvaise chose. L'autre a ainsi une belle importance et en même temps il peut ressentir d'exister surtout pour ça.
Vivre pour soi seul est pour moi un défi.
J'aurai tendance à me dire que pour l'ensemble des personnes dans la dysthymie on va retrouver facilement ce même phénomène.
Et vous ? Difficile de mobiliser une passion sans ça.
Autre effet chiant. Se lever sans joie et donc en prenant du temps et en traînant un peu la patte où en jouant sur les contraintes.
Là pour le coup encore c'est très pénible.
Je me suis questionné aussi sur l'aboulie mais j'avais du mal trop restrictif ou restreint. En relisant je redécouvre cependant que l'aboulie participe volontiers de la dysthymie. L'aboulie ne questionnait pas vraiment le sens de cet état. Je retrouve dans la dysthymie cette dimension rajoutée.
Je me suis demandé parfois pour l'addiction mais là encore ça ne répond pas. Il suffit que le contexte soit favorable et tout principe d'addiction disparait. C'est donc plutôt pour compenser un état insatisfaisant.
Je me suis demandé pour la dépression classique mais non plus pas assez marquée.
Et à chaque fois trop de petites cases qui pouvaient avoir un peu de sens et mériter de creuser mais sans ce lien qui donne du corps, prends du sens et permet peut être une assise plus solide pour rebondir même si une grosse part de la réponse se fait au niveau du corps. La carence ou dysfonction dopaminergique se questionnant systématiquement (de ce que j'ai pu lire).
Au quotidien c'est de la procrastination, du fonctionnement en flirt avec l'échec, une estime de soi en effet girouette ou quantique plutôt. Il serait faux de dire que je n'ai pas d'estime de moi mais il serait faux de dire le contraire. Psychiquement ça va mais ce manque de volonté et de concrétisation à la fois enthousiaste, dynamique, joyeuse, volontaire induit une baisse d'estime de soi générale. Je ne délie pas corps et esprit mais c'est plus à travers le rapport au monde physique que les difficultés s'accrétisent.
Un des endroits où cela m'atteint, en plus d'un rapport difficile à soi par les déceptions quotidiennes qui s'accumulent, c'est le rapport aux autres et entre autre dans le cadre de relations, affectives, amicales, amoureuses.
Je vais plus parler plus particulièrement en terme de relations amoureuses.
On a pu me renvoyer un effet trou noir. Comme si j'aspirais l'énergie de l'autre. Ca n'empêche que son amour soit sincère mais à un moment cette espèce d'inertie qui me ralentie a un effet sur l'autre qui cherche à respirer à bouger.
La deuxième fois il y avait du mouvement donc qui sait ce qui aurait pu en découler, régulation, réussite, échec ? Mais bon le fait est que les personnes choisies avaient un rapport au monde entre autre facilement égocentré. Y avait une belle complémentarité.
C'est ce qui m'atteint le plus dans ce rapport à la dysthymie comme si cela venait interdire un relationnel tout en sachant que ce relationnel est en partie la clé pour sortir de ce schéma.
A ce jour, j'essaie de réguler les fonctions physiologiques pour soutenir le psychisme et également de favoriser le bien être psy histoire de que ça suive sur le physique.
Bon on verra.
Je suis par ailleurs très sensible à la complicité et ça reste je crois mon meilleur moteur. Ca m'apparait comme une bonne et une mauvaise chose. L'autre a ainsi une belle importance et en même temps il peut ressentir d'exister surtout pour ça.
Vivre pour soi seul est pour moi un défi.
J'aurai tendance à me dire que pour l'ensemble des personnes dans la dysthymie on va retrouver facilement ce même phénomène.
Et vous ? Difficile de mobiliser une passion sans ça.
Autre effet chiant. Se lever sans joie et donc en prenant du temps et en traînant un peu la patte où en jouant sur les contraintes.
Là pour le coup encore c'est très pénible.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
A Camée. (Bien que non, ce post est trop triste !)
Post interdit aux non-initié(e)s. Trop intime.
Note préliminaire.
J'ai plusieurs fois eu la sensation d'avoir "découvert" les pourquoi de mon Etre.
Lorsqu'on "souffre", on se retrouve en hyper-questionnement sur soi.
Et on peut avoir la sensation, au gré des rencontres avec des concepts, de croire qu'on a rencontré le bon (concept), alors que c'est inexact.
Je ne dis pas "faux", mais "inexact".
En réalité, sauf symptômes sévères aliénants, on vit dans un flou mélange de plein de trucs, dont le HQI.
Ce qui est très chiant, et ce qui fait qu'on ne s'en sort pas.
.........................................
Perso, j'ai des symptômes disthymiques, sûr,
mais aussi des éclats d'enthousiasme qui me font douter (ils retombent assez vite mais laissent des traces joyeuses en ma mémoire)
mais aussi des allers amoureux qui participent de mon élan (potentiel) vers l'Autre, sauf qu'ils retombent souvent doucement nourris par ma raison (disthymique ?) et que se réinscrit en moi cette fadeur qu'on pourrait qualifier de "dépressive" si elle n'était pas contrebalancée par le bonheur ressenti à la simple vue d'un bourdon se gavant dans une fleur de lavande.
Encore faut-il s'être levé pour le voir, ce bourdon...
Donc tout ça crée un drôle de zèbre.
Je ne cherche pas à m'identifier, ni à afor, ni à toi, Caracol.
Ce serait peine perdue que de chercher son jumeau.
Tiens, dans la relation amoureuse, je me sens (selon ce que tu dis) peu de points de convergences. Je suis plutôt enthousiaste, et j'adore le sensuel partagé, y compris sur le long moment, ou le long terme. J'ai le sentiment d'avoir attrapé un clef. Et puis s'installe l'impression sournoise que cette clef, l'Autre ne va pas l'utiliser si longtemps que ça. L'autre va se lasser, amenuiser, rétrécir.
Et me faire retomber dans la disthymie, par excès d'analyse et de ressentis négatifs, on peut appeler ça comme ça.Je n'ai pas naturellement confiance en l'Autre? Oh ! j'aimerais bien, pourtant...
Je me suis senti très proche lorsque j'ai lu ton paragraphe où il est question d'addiction (sans marqueur définitif), d'"état insatisfaisant", de "petites cases" de "peu de sens", de "dysfonction dopaminergique".
Nous ne serons jamais jumeaux, ai-je écrit.
Mais oui, des trucs coïncident. Suffisamment pour donner sens.
J'ai passé des tests (en centres hospitaliers) pour creuser mes souffrances-à-être. Ca n'a rien donné. Les questions étaient transparentes, si j'avais menti, je serais "tel ou tel", mais j'ai été loyal, et je suis reparti "guéri" à chaque fois.
Pas dans la bonne case.
Il n'y a guère que lorsque j'ai déclaré un infarctus (qui a failli me laisser mort, à quelques minutes près (arrêt cardiaque par chute excessive de pression sanguine) mais n'a laissé que de faibles traces, sinon un prise de médocs qui, avant tout, sont là pour "couvrir les médecins") ou lors d'une ancienne dépression sévère (bien prise en charge par mon généraliste d'alors)
que l'on a parlé "d'effet-anxiété".
L'infarctus n'avait ( hors le tabac , arrêté depuis presque une décennie) aucune autre source.
La dépression non plus.
Hormis ce déficit en "passion", et beaucoup de ce que tu contes. Très bien !
Je surcompense en "passions" (amoureuses, mais aussi philosophiques), et
si ça fonctionne : parfait !
Sinon... rechute.
J'ai l'impression de savoir qui je suis (j'ai bossé le gnauté séauton, le "connais-toi toi-même", depuis ado, depuis les grecs et depuis Montaigne, mais c'était introspection)
et de ne pas savoir qui je suis, voire de ne jamais savoir qui je suis.
C'est très pénible.
j'ai mené un vie sociale et relationnelle "normale" (boulot/femme/enfants aimés/)
et, là, je me plante.
personne ne comprend plus rien, sauf moi, un peu, mais c'est incommunicable.
Personne ne me suit plus. Je suis hors-zone.
Je ne sais pas vers quoi je me dirige.
Vers la mort, mais ça, tout le monde devrait en avoir conscience.
Mais, bon, vers quoi, de la vie ?
La disthymie me fait perdre du temps de vie.
Lorsqu'on est encore jeune : on peut en sourire, et espérer que
Lorsqu'on vieillit (qu'on n'est pas "vieux", mais qu'on vieillit), ........
Oui, on pense au suicide. C'est une option.
Mais, si tu n'as pas envie de te lever, Caracol, tu as un terrible désir de vivre, non ?
Ainsi me réfugié-je à la fois dans la passion
et dans un pessimisme noir.
A te lire, Caracol.
Si tu as bien 34 ans, il faut te sortir de là !
if
Post interdit aux non-initié(e)s. Trop intime.
Note préliminaire.
J'ai plusieurs fois eu la sensation d'avoir "découvert" les pourquoi de mon Etre.
Lorsqu'on "souffre", on se retrouve en hyper-questionnement sur soi.
Et on peut avoir la sensation, au gré des rencontres avec des concepts, de croire qu'on a rencontré le bon (concept), alors que c'est inexact.
Je ne dis pas "faux", mais "inexact".
En réalité, sauf symptômes sévères aliénants, on vit dans un flou mélange de plein de trucs, dont le HQI.
Ce qui est très chiant, et ce qui fait qu'on ne s'en sort pas.
.........................................
Perso, j'ai des symptômes disthymiques, sûr,
mais aussi des éclats d'enthousiasme qui me font douter (ils retombent assez vite mais laissent des traces joyeuses en ma mémoire)
mais aussi des allers amoureux qui participent de mon élan (potentiel) vers l'Autre, sauf qu'ils retombent souvent doucement nourris par ma raison (disthymique ?) et que se réinscrit en moi cette fadeur qu'on pourrait qualifier de "dépressive" si elle n'était pas contrebalancée par le bonheur ressenti à la simple vue d'un bourdon se gavant dans une fleur de lavande.
Encore faut-il s'être levé pour le voir, ce bourdon...
Donc tout ça crée un drôle de zèbre.
Je ne cherche pas à m'identifier, ni à afor, ni à toi, Caracol.
Ce serait peine perdue que de chercher son jumeau.
Tiens, dans la relation amoureuse, je me sens (selon ce que tu dis) peu de points de convergences. Je suis plutôt enthousiaste, et j'adore le sensuel partagé, y compris sur le long moment, ou le long terme. J'ai le sentiment d'avoir attrapé un clef. Et puis s'installe l'impression sournoise que cette clef, l'Autre ne va pas l'utiliser si longtemps que ça. L'autre va se lasser, amenuiser, rétrécir.
Et me faire retomber dans la disthymie, par excès d'analyse et de ressentis négatifs, on peut appeler ça comme ça.Je n'ai pas naturellement confiance en l'Autre? Oh ! j'aimerais bien, pourtant...
Je me suis senti très proche lorsque j'ai lu ton paragraphe où il est question d'addiction (sans marqueur définitif), d'"état insatisfaisant", de "petites cases" de "peu de sens", de "dysfonction dopaminergique".
Nous ne serons jamais jumeaux, ai-je écrit.
Mais oui, des trucs coïncident. Suffisamment pour donner sens.
J'ai passé des tests (en centres hospitaliers) pour creuser mes souffrances-à-être. Ca n'a rien donné. Les questions étaient transparentes, si j'avais menti, je serais "tel ou tel", mais j'ai été loyal, et je suis reparti "guéri" à chaque fois.
Pas dans la bonne case.
Il n'y a guère que lorsque j'ai déclaré un infarctus (qui a failli me laisser mort, à quelques minutes près (arrêt cardiaque par chute excessive de pression sanguine) mais n'a laissé que de faibles traces, sinon un prise de médocs qui, avant tout, sont là pour "couvrir les médecins") ou lors d'une ancienne dépression sévère (bien prise en charge par mon généraliste d'alors)
que l'on a parlé "d'effet-anxiété".
L'infarctus n'avait ( hors le tabac , arrêté depuis presque une décennie) aucune autre source.
La dépression non plus.
Hormis ce déficit en "passion", et beaucoup de ce que tu contes. Très bien !
Je surcompense en "passions" (amoureuses, mais aussi philosophiques), et
si ça fonctionne : parfait !
Sinon... rechute.
J'ai l'impression de savoir qui je suis (j'ai bossé le gnauté séauton, le "connais-toi toi-même", depuis ado, depuis les grecs et depuis Montaigne, mais c'était introspection)
et de ne pas savoir qui je suis, voire de ne jamais savoir qui je suis.
C'est très pénible.
j'ai mené un vie sociale et relationnelle "normale" (boulot/femme/enfants aimés/)
et, là, je me plante.
personne ne comprend plus rien, sauf moi, un peu, mais c'est incommunicable.
Personne ne me suit plus. Je suis hors-zone.
Je ne sais pas vers quoi je me dirige.
Vers la mort, mais ça, tout le monde devrait en avoir conscience.
Mais, bon, vers quoi, de la vie ?
La disthymie me fait perdre du temps de vie.
Lorsqu'on est encore jeune : on peut en sourire, et espérer que
Lorsqu'on vieillit (qu'on n'est pas "vieux", mais qu'on vieillit), ........
Oui, on pense au suicide. C'est une option.
Mais, si tu n'as pas envie de te lever, Caracol, tu as un terrible désir de vivre, non ?
Ainsi me réfugié-je à la fois dans la passion
et dans un pessimisme noir.
A te lire, Caracol.
Si tu as bien 34 ans, il faut te sortir de là !
if
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Dysthymie
https://books.google.fr/books?id=0Oo8DgAAQBAJ&pg=PA411&lpg=PA411&dq=traitement+sp%C3%A9cial+dysthymie&source=bl&ots=FirdcURISb&sig=wmxf1x0tiXRcOi7Lj87m3acPCyk&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwid4P2T0PPcAhXDxoUKHbP-CdAQ6AEwBXoECAYQAQ#v=onepage&q=traitement%20sp%C3%A9cial%20dysthymie&f=false
J'hésite beaucoup à tenter un traitement médicamenteux moi qui n'aime pas cette solution. Mais à court terme c'est peut être nécessaire.
A long terme il faut que je trouve une autre solution.
It's possible.
J'hésite beaucoup à tenter un traitement médicamenteux moi qui n'aime pas cette solution. Mais à court terme c'est peut être nécessaire.
A long terme il faut que je trouve une autre solution.
It's possible.
Invité- Invité
Re: Dysthymie
Mon généraliste m'avait prescrit du Laroxyl (= amitriptyline) , un antidép tricyclique, on est en plein dedans.
Je devais bosser, et ne dormais plus (réveil nocturne), et était d'une tristesse à mourir, et devenais totalement parano, je rasais les murs.
J'avoue que j'ai regardé la boîte pendant 8 j avant de démarrer : je savais que j'en avais pour 6 mois mini, il m'avait prévenu.
Je suis sorti de ma dép' au bout de mettons 4 mois (mais je dormais mieux bien avant ça).
En fait dose 50, j'ai poursuivi pendant 2 ans (attention : constipation, merci le lactulose !), et pendant des vacances, j'ai diminué à 25 où je suis resté pas mal de temps, c'était confortable.
Enfin, diminué par gouttes jusqu'au sevrage.
Il n'y a pas d'addiction à ce type de truc. Pas du tout comme les anxios dont je me méfie comme de la peste.
Suivi parallèlement une psycha, ça m'a permis d'en parler.
Ensuite, mon tempérament n'a pas changé, et j'ai des épisodes où je me sens déprimé, mais ça passe. Mon entourage ne comprend pas, c'est le principal problème.
C'est juste mon témoignage. En aucun cas un conseil.
Simplement, je dis merci à cette molécule, elle n'a modifié en rien ma pensée, je n'étais pas abruti, et elle m'a sorti du puits.
Ensuite.... ???
Je devais bosser, et ne dormais plus (réveil nocturne), et était d'une tristesse à mourir, et devenais totalement parano, je rasais les murs.
J'avoue que j'ai regardé la boîte pendant 8 j avant de démarrer : je savais que j'en avais pour 6 mois mini, il m'avait prévenu.
Je suis sorti de ma dép' au bout de mettons 4 mois (mais je dormais mieux bien avant ça).
En fait dose 50, j'ai poursuivi pendant 2 ans (attention : constipation, merci le lactulose !), et pendant des vacances, j'ai diminué à 25 où je suis resté pas mal de temps, c'était confortable.
Enfin, diminué par gouttes jusqu'au sevrage.
Il n'y a pas d'addiction à ce type de truc. Pas du tout comme les anxios dont je me méfie comme de la peste.
Suivi parallèlement une psycha, ça m'a permis d'en parler.
Ensuite, mon tempérament n'a pas changé, et j'ai des épisodes où je me sens déprimé, mais ça passe. Mon entourage ne comprend pas, c'est le principal problème.
C'est juste mon témoignage. En aucun cas un conseil.
Simplement, je dis merci à cette molécule, elle n'a modifié en rien ma pensée, je n'étais pas abruti, et elle m'a sorti du puits.
Ensuite.... ???
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
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