Perte de motivation/passion
5 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
Perte de motivation/passion
En ce moment, ça me triture l'esprit, et me rend triste.
Je suis passionnée d'animaux, et de chevaux en particulier.
Depuis gamine.
Je ne me rappelle même plus quand j'ai vu un cheval pour la première fois. Je sais juste que j'en ai dessiné dès que j'ai su tenir un crayon.
gamine je ne pensais qu'à ça, harcelant mes parents jusqu'à ce qu'ils acceptent de me faire prendre des cours (ma mère a peur des chevaux, elle ne voulait pas).
Pendant 10ans, j'ai monté en club. Sont rapidement venus les compétitions.
Puis vers 15-16 ans, j'ai dû commencer à bosser plus pour l'école (en fait, je maîtrisais déjà très bien la procrastination), je voulais faire véto (sauf que je passais des heures à lire des mangas, et à dessiner au lieu de bosser, mais c'est une autre histoire lol)
J'ai monté moins. Forcément, je progressais plus. J'ai été dégoutée des concours, puisque je n'étais plus au niveau (il aurait fallu que je m'implique dans la vie du club, ce que je n'ai jamais pu faire, et on me l'a assez reproché). Je suis passée dans un cours de niveau inférieur où je me suis ennuyée.
J'ai fini par arrêter l'équitation, et n'ai plus voulu entendre parler de cheval. Ce fut douloureux pour moi.
Je dois qd même préciser que ma prof me faisait peur, elle était méchante, et a déjà eu des comportements très vicieux à mon encontre.
Je suis partie en prépa, où je me suis vautré dans toute ma splendeur, et un we où je rentrais chez mes parents, mon père m'amène dans un pré, me montre une grande ponette blanche, et me propose de l'acheter.
Après 3 ans sans voir un cheval, je suis repartie de plus belle...
Puis les études, longues, d'abord à côté, je montais ma ponette tous les we, puis la distance avec ma ponette, je trouve le moyen de monter ailleurs. Puis ma thèse, et l'achat d'une jument. J'ai passé mes 4 ans de thèse concentrée sur les chevaux, l'équitation, ya que ça qui comptait pour moi.
Je choisis donc de quitter la recherche au sortir de mes études, abandonne mon rêve d'aller passer 1 an au Québec, et redescends dans les Landes, et de profiter des structures familiales pour réaliser mon rêve de toujours : les chevaux, l'élevage, l'équitation.
Je me suis donc bataillée pour m'installer, avec de faibles revenus, mais l'aide de la famille (terrains, écuries).
Il y a 2 ans, je déménage, je m'installe sur le lieu. (ce fut compliqué, histoires de famille moches; comme beaucoup d'histoire de famille)
Mes chevaux sont dans le jardin, et sur un terrain plus loin.
J'ai acheté un futur étalon. Un premier poulain va naître au printemps. Fruit d'un grand acharnement (je m'y suis mal prise, par impatience, j'ai choisi le métier mal rémunéré en fonction des chevaux, j'aurais dû faire le contraire)
J'ai mis plus de 15 ans à réaliser mon rêve.
Et...
C'est le vide.
Je n'ai plus envie de monter.
Je ne passe plus de temps avec eux.
J'ai perdu la flamme.
J'en suis à songer à en revendre 2 pour n'en garder que deux.
Je ne comprends pas.
J'ai toujours eu des périodes moins actives, et ce quelles que soient mes passions, mais là ? à ce point ? Puis les chevaux ont toujours été une composante stable de ma vie. Mais avec un lien affectif étrange.
Des indices : ma vie est plutôt fatigante, j'ai peu de matériel, et les chevaux sont une contrainte en temps (aller remplir les filets de foin le soir dans la nuit, traverser une mer de boue dégueulasse pour les accrocher...)
Ils sont source de stress : il y a 5 ans, j'ai retrouvé ma douce ponette morte dans le pré. Depuis, je suis très souvent angoissée.
Mes soucis de procrastination font que j'ai tendance à attendre qu'il y ait une merde pour m'occuper de certaines choses. Par ex refaire mes clôtures. Conclusion, j'ai eu 2 des juments qui se sont échappées 2 fois de suite, en pleine nuit, ont cassé les fils de l'enclos de l'étalon, pour que tout mon petit monde se retrouve en liberté à caracoler, avec un jeune crétin chaud comme la braise prêt à assouvir les désirs sexuels des 2 péteuses qui voulaient plus se laisser rattraper...
Je gère bien ce genre de situation, mais ça me stresse.
Et je comprends pas pourquoi j'ai pas réussi depuis un an que j'ai les piquets en acacia à refaire mes clôtures...
Autre chose : je me suis mis la pression pendant des années pour être une bonne cavalière. Sans réellement me donner les moyens (un truc qui me bloque). Je me voulais pro, grande chuchotteuse, et chépakoi.
Tout ça me stresse, peur de pas être à la hauteur, je sais que j'en suis pas, que j'ai besoin d'apprendre, et j'aime apprendre, mais je n'arrive pas à trouver qq1 de confiance. Dans ce milieu, ils ont tous un égo démesuré, ils ne savent pas expliquer, et moi je peux pas apprendre de qq1 qui me dit "fais, et pose pas de question". La confiance, ça se mérite, ça s'impose pas. Et c'est pas leurs grands titres qui vont m'impressionner, mais leur manière d'aborder les choses et de répondre aux questions. Bref, je ne suis pas vraiment compatible avec ce milieu. Je dis pas que j'ai raison, probablement que j'ai tort, même, mais je suis comme ça, et je n'ai plus envie de me renier pour quiconque.
Enfin bref, si yen a qui ont réussi à lire mon pavé, et qui ont quelques idées...
Moi j'ai la tête dans le pâté, le stress des jours derniers, et les idées pas claires.
Et j'aime mes chevaux, même si ils m'énervent (surtout les deux péteuses casseuses de clôtures, mais là, ya le jus les morues, vous ne passerez pas!....)
Je suis passionnée d'animaux, et de chevaux en particulier.
Depuis gamine.
Je ne me rappelle même plus quand j'ai vu un cheval pour la première fois. Je sais juste que j'en ai dessiné dès que j'ai su tenir un crayon.
gamine je ne pensais qu'à ça, harcelant mes parents jusqu'à ce qu'ils acceptent de me faire prendre des cours (ma mère a peur des chevaux, elle ne voulait pas).
Pendant 10ans, j'ai monté en club. Sont rapidement venus les compétitions.
Puis vers 15-16 ans, j'ai dû commencer à bosser plus pour l'école (en fait, je maîtrisais déjà très bien la procrastination), je voulais faire véto (sauf que je passais des heures à lire des mangas, et à dessiner au lieu de bosser, mais c'est une autre histoire lol)
J'ai monté moins. Forcément, je progressais plus. J'ai été dégoutée des concours, puisque je n'étais plus au niveau (il aurait fallu que je m'implique dans la vie du club, ce que je n'ai jamais pu faire, et on me l'a assez reproché). Je suis passée dans un cours de niveau inférieur où je me suis ennuyée.
J'ai fini par arrêter l'équitation, et n'ai plus voulu entendre parler de cheval. Ce fut douloureux pour moi.
Je dois qd même préciser que ma prof me faisait peur, elle était méchante, et a déjà eu des comportements très vicieux à mon encontre.
Je suis partie en prépa, où je me suis vautré dans toute ma splendeur, et un we où je rentrais chez mes parents, mon père m'amène dans un pré, me montre une grande ponette blanche, et me propose de l'acheter.
Après 3 ans sans voir un cheval, je suis repartie de plus belle...
Puis les études, longues, d'abord à côté, je montais ma ponette tous les we, puis la distance avec ma ponette, je trouve le moyen de monter ailleurs. Puis ma thèse, et l'achat d'une jument. J'ai passé mes 4 ans de thèse concentrée sur les chevaux, l'équitation, ya que ça qui comptait pour moi.
Je choisis donc de quitter la recherche au sortir de mes études, abandonne mon rêve d'aller passer 1 an au Québec, et redescends dans les Landes, et de profiter des structures familiales pour réaliser mon rêve de toujours : les chevaux, l'élevage, l'équitation.
Je me suis donc bataillée pour m'installer, avec de faibles revenus, mais l'aide de la famille (terrains, écuries).
Il y a 2 ans, je déménage, je m'installe sur le lieu. (ce fut compliqué, histoires de famille moches; comme beaucoup d'histoire de famille)
Mes chevaux sont dans le jardin, et sur un terrain plus loin.
J'ai acheté un futur étalon. Un premier poulain va naître au printemps. Fruit d'un grand acharnement (je m'y suis mal prise, par impatience, j'ai choisi le métier mal rémunéré en fonction des chevaux, j'aurais dû faire le contraire)
J'ai mis plus de 15 ans à réaliser mon rêve.
Et...
C'est le vide.
Je n'ai plus envie de monter.
Je ne passe plus de temps avec eux.
J'ai perdu la flamme.
J'en suis à songer à en revendre 2 pour n'en garder que deux.
Je ne comprends pas.
J'ai toujours eu des périodes moins actives, et ce quelles que soient mes passions, mais là ? à ce point ? Puis les chevaux ont toujours été une composante stable de ma vie. Mais avec un lien affectif étrange.
Des indices : ma vie est plutôt fatigante, j'ai peu de matériel, et les chevaux sont une contrainte en temps (aller remplir les filets de foin le soir dans la nuit, traverser une mer de boue dégueulasse pour les accrocher...)
Ils sont source de stress : il y a 5 ans, j'ai retrouvé ma douce ponette morte dans le pré. Depuis, je suis très souvent angoissée.
Mes soucis de procrastination font que j'ai tendance à attendre qu'il y ait une merde pour m'occuper de certaines choses. Par ex refaire mes clôtures. Conclusion, j'ai eu 2 des juments qui se sont échappées 2 fois de suite, en pleine nuit, ont cassé les fils de l'enclos de l'étalon, pour que tout mon petit monde se retrouve en liberté à caracoler, avec un jeune crétin chaud comme la braise prêt à assouvir les désirs sexuels des 2 péteuses qui voulaient plus se laisser rattraper...
Je gère bien ce genre de situation, mais ça me stresse.
Et je comprends pas pourquoi j'ai pas réussi depuis un an que j'ai les piquets en acacia à refaire mes clôtures...
Autre chose : je me suis mis la pression pendant des années pour être une bonne cavalière. Sans réellement me donner les moyens (un truc qui me bloque). Je me voulais pro, grande chuchotteuse, et chépakoi.
Tout ça me stresse, peur de pas être à la hauteur, je sais que j'en suis pas, que j'ai besoin d'apprendre, et j'aime apprendre, mais je n'arrive pas à trouver qq1 de confiance. Dans ce milieu, ils ont tous un égo démesuré, ils ne savent pas expliquer, et moi je peux pas apprendre de qq1 qui me dit "fais, et pose pas de question". La confiance, ça se mérite, ça s'impose pas. Et c'est pas leurs grands titres qui vont m'impressionner, mais leur manière d'aborder les choses et de répondre aux questions. Bref, je ne suis pas vraiment compatible avec ce milieu. Je dis pas que j'ai raison, probablement que j'ai tort, même, mais je suis comme ça, et je n'ai plus envie de me renier pour quiconque.
Enfin bref, si yen a qui ont réussi à lire mon pavé, et qui ont quelques idées...
Moi j'ai la tête dans le pâté, le stress des jours derniers, et les idées pas claires.
Et j'aime mes chevaux, même si ils m'énervent (surtout les deux péteuses casseuses de clôtures, mais là, ya le jus les morues, vous ne passerez pas!....)
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Perte de motivation/passion
Chuna56, je viens de lire, et c'est très compréhensible.
J'ai le sentiment à te lire que tu ressens l'angoisse d'avoir réalisé un projet qui te tient à coeur, et tu ne sais plus quoi faire après, un peu comme le thésard après sa soutenance, qui ressent un grand vide parce que tout est fini. Tu vois ce que je veux dire ?
Et en plus, il y a l'aspect, j'allais dire humain... disons affectif : les chevaux sont des êtres vivants, tu ne peux pas les laisser tomber, tu es responsable d'eux, et c'est lourd à porter.
Peut-être que pour un temps quelqu'un pourrait t'aider ? Ta famille ça n'a pas l'air top, et tu n'as sans doute pas les moyens d'embaucher quelqu'un, mais une sorte de "couching", quelqu'un qui vient chez toi en vacances et te donne juste un coup de main pour donner à manger aux animaux ? Ou un stagiaire, ou un jeune qui pourrait ainsi monter gratis ?
Monter cela reviendra sans doute, c'est un peu comme un art, il y a des moments où on ne trouve plus l'inspiration. Tu peux monter pour le plaisir, pas forcément pour refaire des concours et tout ça... Un peu comme on peut écrire pour soi, ou dans des ateliers d'écriture, mais pas forcément être publié.
C'est peut-être très bête ce que je te dis, moi j'ai fait un peu d'équitation, j'aimais les chevaux, et un jour je me suis réveillée avec une phobie des chevaux, impossible de remonter dessus. Je ne sais pas pourquoi. Mais je n'ai pas les mêmes enjeux que toi. J'ai arrêté, c'est tout. Ca m'a fait ça aussi pour le kayak, et le parapente. Une fois que j'ai maîtrisé un minimum la technique, phobie, et impossibilité d'en refaire. Tu crois qu'il y a des similitudes ?
J'ai le sentiment à te lire que tu ressens l'angoisse d'avoir réalisé un projet qui te tient à coeur, et tu ne sais plus quoi faire après, un peu comme le thésard après sa soutenance, qui ressent un grand vide parce que tout est fini. Tu vois ce que je veux dire ?
Et en plus, il y a l'aspect, j'allais dire humain... disons affectif : les chevaux sont des êtres vivants, tu ne peux pas les laisser tomber, tu es responsable d'eux, et c'est lourd à porter.
Peut-être que pour un temps quelqu'un pourrait t'aider ? Ta famille ça n'a pas l'air top, et tu n'as sans doute pas les moyens d'embaucher quelqu'un, mais une sorte de "couching", quelqu'un qui vient chez toi en vacances et te donne juste un coup de main pour donner à manger aux animaux ? Ou un stagiaire, ou un jeune qui pourrait ainsi monter gratis ?
Monter cela reviendra sans doute, c'est un peu comme un art, il y a des moments où on ne trouve plus l'inspiration. Tu peux monter pour le plaisir, pas forcément pour refaire des concours et tout ça... Un peu comme on peut écrire pour soi, ou dans des ateliers d'écriture, mais pas forcément être publié.
C'est peut-être très bête ce que je te dis, moi j'ai fait un peu d'équitation, j'aimais les chevaux, et un jour je me suis réveillée avec une phobie des chevaux, impossible de remonter dessus. Je ne sais pas pourquoi. Mais je n'ai pas les mêmes enjeux que toi. J'ai arrêté, c'est tout. Ca m'a fait ça aussi pour le kayak, et le parapente. Une fois que j'ai maîtrisé un minimum la technique, phobie, et impossibilité d'en refaire. Tu crois qu'il y a des similitudes ?
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
Bonjour
J'ai lu aussi ton texte, et la perte de motivation que tu décris me fait penser à un épisode dépressif. En as-tu déjà eu dans ta vie ? Es-tu isolée affectivement (outre tes chevaux) ?
Ce type de facteur peut affecter notre goût de vivre à la longue sans qu'on s'en rende vraiment compte.
J'ai lu aussi ton texte, et la perte de motivation que tu décris me fait penser à un épisode dépressif. En as-tu déjà eu dans ta vie ? Es-tu isolée affectivement (outre tes chevaux) ?
Ce type de facteur peut affecter notre goût de vivre à la longue sans qu'on s'en rende vraiment compte.
Théo- Messages : 243
Date d'inscription : 27/03/2011
Age : 37
Re: Perte de motivation/passion
Hello, et merci d'avoir répondu.
@Sara :
J'ai le sentiment à te lire que tu ressens l'angoisse d'avoir réalisé un projet qui te tient à coeur, et tu ne sais plus quoi faire après, un peu comme le thésard après sa soutenance, qui ressent un grand vide parce que tout est fini. Tu vois ce que je veux dire ?
Ok que oui, puisque c'est ce qui m'est arrivé après ma thèse (plus décompression de tant d'années de stress, et état déprimé).
L'élevage, c'est des années de travail, un poulain n'est pas une fin en soi.
Pour les chatons que j'ai eu en septembre dernier, ça m'a relancé. et fait comprendre beaucoup de choses. pour ça que j'attends mon poulain, histoire de voir ce que ça va donner.
Peut-être que pour un temps quelqu'un pourrait t'aider ?
J'ai personne. Pas facile de trouver. Je pensais trouver une demi-pension sur une des juments. ça fait un moment que je me questionne.
Faudrait que je tente et mette une annonce.
Mon côté très méfiant me ralentit. Ma peur d'être envahie chez moi, de pas savoir dire non, de pas savoir gérer...
Sauf que je crois que je vais plus avoir le choix.
C'est pas tant la charge physique que psychologique et émotive que me donnent mes chevaux, je crois.
Et faut que je revoie mon organisation, afin de m'alléger.
J'ai vu les choses en grand. Très grand. Trop grand. Comme d'hab' (4 chevaux, 7 chats, les perroquets, les perruches, les poissons, le jardin immense même si lui je l'ai pas choisi...)
Le tout avec mon plein temps, plus mon mi-temps, plus mes 6h de route hebdomadaires...
Un peu comme on peut écrire pour soi, ou dans des ateliers d'écriture, mais pas forcément être publié.
Ben c'est ce que j'ai tenté de faire. En vain. Mine de rien, ya du boulot avec les chevaux, et ma seule jument 100% fiable car dressée est pleine. Ma pouliche est à peine débourrée, on peut pas monter à l'arrache ainsi, c'est pas sécuritaire.
Une fois que j'ai maîtrisé un minimum la technique, phobie, et impossibilité d'en refaire. Tu crois qu'il y a des similitudes ?.
Je sais pas...
ça fait 25 ans que je fais du cheval.
j'ai pas de phobie, même si j'ai désormais de l'appréhension alors que je sais tenir à cheval sans trop de souci (du moins sur du cheval comme les miens, pas sur les machines de guerre d'1m70 pétés de puissance)
Kayak et parapente, je tenterais même pas lol
(nan c'est faux, j'ai fait du kayak de mer qd j'étais à Brest, trop bien )
Je me suis beaucoup beaucoup impliquée en équitation, mais sans jamais réussir à aller jusqu'au bout (moral trop fluctuant)
@Théo :
J'ai lu aussi ton texte, et la perte de motivation que tu décris me fait penser à un épisode dépressif. En as-tu déjà eu dans ta vie ?
Honnêtement je ne sais pas répondre. Je n'ai jamais été diagnostiquée dépressive.
j'ai régulièrement eu des épisodes déprimée, ça oui.
L'été dernier, après mes 2 mois de vacances profs, j'étais vraiment pas en forme. Je me suis dit que si je redescendais ainsi, j'irai voir un psychiatre et me ferai prescrire quelque chose.
Mais pour l'instant, je me suis pas sentie si mal que ça.
Juste fatiguée et déprimée.
Je suis suivie par une psychologue.
Es-tu isolée affectivement (outre tes chevaux) ?
Ho que oui...
Célibataire et peu d'amis.
et j'en souffre.
@Sara :
J'ai le sentiment à te lire que tu ressens l'angoisse d'avoir réalisé un projet qui te tient à coeur, et tu ne sais plus quoi faire après, un peu comme le thésard après sa soutenance, qui ressent un grand vide parce que tout est fini. Tu vois ce que je veux dire ?
Ok que oui, puisque c'est ce qui m'est arrivé après ma thèse (plus décompression de tant d'années de stress, et état déprimé).
L'élevage, c'est des années de travail, un poulain n'est pas une fin en soi.
Pour les chatons que j'ai eu en septembre dernier, ça m'a relancé. et fait comprendre beaucoup de choses. pour ça que j'attends mon poulain, histoire de voir ce que ça va donner.
Peut-être que pour un temps quelqu'un pourrait t'aider ?
J'ai personne. Pas facile de trouver. Je pensais trouver une demi-pension sur une des juments. ça fait un moment que je me questionne.
Faudrait que je tente et mette une annonce.
Mon côté très méfiant me ralentit. Ma peur d'être envahie chez moi, de pas savoir dire non, de pas savoir gérer...
Sauf que je crois que je vais plus avoir le choix.
C'est pas tant la charge physique que psychologique et émotive que me donnent mes chevaux, je crois.
Et faut que je revoie mon organisation, afin de m'alléger.
J'ai vu les choses en grand. Très grand. Trop grand. Comme d'hab' (4 chevaux, 7 chats, les perroquets, les perruches, les poissons, le jardin immense même si lui je l'ai pas choisi...)
Le tout avec mon plein temps, plus mon mi-temps, plus mes 6h de route hebdomadaires...
Un peu comme on peut écrire pour soi, ou dans des ateliers d'écriture, mais pas forcément être publié.
Ben c'est ce que j'ai tenté de faire. En vain. Mine de rien, ya du boulot avec les chevaux, et ma seule jument 100% fiable car dressée est pleine. Ma pouliche est à peine débourrée, on peut pas monter à l'arrache ainsi, c'est pas sécuritaire.
Une fois que j'ai maîtrisé un minimum la technique, phobie, et impossibilité d'en refaire. Tu crois qu'il y a des similitudes ?.
Je sais pas...
ça fait 25 ans que je fais du cheval.
j'ai pas de phobie, même si j'ai désormais de l'appréhension alors que je sais tenir à cheval sans trop de souci (du moins sur du cheval comme les miens, pas sur les machines de guerre d'1m70 pétés de puissance)
Kayak et parapente, je tenterais même pas lol
(nan c'est faux, j'ai fait du kayak de mer qd j'étais à Brest, trop bien )
Je me suis beaucoup beaucoup impliquée en équitation, mais sans jamais réussir à aller jusqu'au bout (moral trop fluctuant)
@Théo :
J'ai lu aussi ton texte, et la perte de motivation que tu décris me fait penser à un épisode dépressif. En as-tu déjà eu dans ta vie ?
Honnêtement je ne sais pas répondre. Je n'ai jamais été diagnostiquée dépressive.
j'ai régulièrement eu des épisodes déprimée, ça oui.
L'été dernier, après mes 2 mois de vacances profs, j'étais vraiment pas en forme. Je me suis dit que si je redescendais ainsi, j'irai voir un psychiatre et me ferai prescrire quelque chose.
Mais pour l'instant, je me suis pas sentie si mal que ça.
Juste fatiguée et déprimée.
Je suis suivie par une psychologue.
Es-tu isolée affectivement (outre tes chevaux) ?
Ho que oui...
Célibataire et peu d'amis.
et j'en souffre.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Perte de motivation/passion
chuna56 a écrit:Je choisis donc de quitter la recherche au sortir de mes études, abandonne mon rêve d'aller passer 1 an au Québec, et redescends dans les Landes, et de profiter des structures familiales pour réaliser mon rêve de toujours : les chevaux, l'élevage, l'équitation.
Je me suis donc bataillée pour m'installer, avec de faibles revenus, mais l'aide de la famille (terrains, écuries).
Il y a 2 ans, je déménage, je m'installe sur le lieu. (ce fut compliqué, histoires de famille moches; comme beaucoup d'histoire de famille)
Mes chevaux sont dans le jardin, et sur un terrain plus loin.
J'ai acheté un futur étalon. Un premier poulain va naître au printemps. Fruit d'un grand acharnement (je m'y suis mal prise, par impatience, j'ai choisi le métier mal rémunéré en fonction des chevaux, j'aurais dû faire le contraire)
J'ai mis plus de 15 ans à réaliser mon rêve.
Et...
C'est le vide.
Je n'ai plus envie de monter.
Je ne passe plus de temps avec eux.
J'ai perdu la flamme.
J'en suis à songer à en revendre 2 pour n'en garder que deux.
Je ne comprends pas.
Réaliser un rêve n'est pas si facile. Pour de très nombreuses et complexes raisons.
C'est s'affirmer comme un être libre, c'est angoissant.
Pourtant, si on regarde le chemin que tu as parcouru pour le réaliser, il est déjà énorme !
Que tu te fasses du souci pour tes chevaux suite à la mort de ta ponette ne me semble pas extraordinaire. Tu as vécu un traumatisme, au sens propre. Je pense que tu pourras t'en remettre, mais, à mon humble avis, la première chose, pour cela, est d'en avoir bien conscience. Oui, découvrir, au matin, sa ponette morte, c'est traumatisant. A toi ensuite de faire un petit travail pour te dire que ce genre de situations affreuses n'est pas la norme et qu'il ne faut pas te sur-inquiéter (je me doute que c'est facile à dire, mais je pense qu'il faut que cela soit dit).
Maintenant, je pense que tu souffres (comme moi) de la solitude. C'est très handicapant et déprimant.
Dans la dépression, la moindre petite action peut devenir difficile (remplir des sauts de granulés, aller nourrir ses chevaux... ou simplement faire le ménage ou remplir un papier). On peut aussi perdre la sensation du plaisir (anhédonie).
Enfin, la recette de la dépression (à mon avis), c'est ça : s'en demander trop.
chuna56 a écrit:Je me voulais pro, grande chuchotteuse, et chépakoi.
On se connaît chuna56. Il faut voir tes atouts. Ce que tu as déjà accompli.
Ensuite, sortir de cet état.
Je suis très bien placé pour savoir que ce n'est pas facile.
Personnellement, j'essaye de dissocier la maladie de moi.
Je m'efforce de ne plus penser (pour ça, les cachetons sont censés m'aider).
Mon programme habituel de sorties et ma vie sociale ont été bousculés, contrariés, par plein de "merdes", mais je vais m'efforcer de les reprendre.
Il n'y a qu'une seule façon de sortir de la solitude quand on habite loin de tout : prendre sa bagnole et bouger.
Je reviens (car j'ai relu ton premier post) sur la difficulté à agir.
Les clôtures.
Voici ce que je te conseillerais de faire - aussi étrange que cela puisse paraître :
Demain, tu prends une masse, UN piquet, et tu vas planter UN piquet, UN SEUL.
C'est l'objectif de la journée.
UN SEUL. Pas deux ! UN.
Fais-le et tu me diras ce que tu en auras pensé.
Ha ! Oui ! Dernier truc : oui, le monde du cheval est un monde très dur. N'importe quelle personne l'ayant un peu fréquenté te le dira.
Courage ! A tout bientôt !
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
Il y a un truc qui existe (je sais plus comment ça s'appelle) mais en gros en échange du gîte et du couvert des gens font des travaux de ferme (par exemple ta clôture). Bon, je sais pas si ça règlera le problème de fond mais au moins ça te permettrait de souffler un peu mentalement et d'y voir plus clair pour la suite.
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Perte de motivation/passion
Lainie a écrit:Il y a un truc qui existe (je sais plus comment ça s'appelle) mais en gros en échange du gîte et du couvert des gens font des travaux de ferme (par exemple ta clôture). Bon, je sais pas si ça règlera le problème de fond mais au moins ça te permettrait de souffler un peu mentalement et d'y voir plus clair pour la suite.
Oui, c'est ça que je mentionnais : ça s'appelle couchsurfing, et je ne peux pas remettre de liens parce que je suis "nouvelle"...
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
Faire le deuil comme le mentionne Groustpitchal c'est une piste. Je t'ai envoyé un MP.
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
Lu merci. Je répondrai plus tard.
Je sais pas si c'est ça, ça fait déjà 5 ans qd même. Vais y réfléchir
Je sais pas si c'est ça, ça fait déjà 5 ans qd même. Vais y réfléchir
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Perte de motivation/passion
[quote="zebra sara"][quote="Lainie"]Il y a un truc qui existe (je sais plus comment ça s'appelle) mais en gros en échange du gîte et du couvert des gens font des travaux de ferme (par exemple ta clôture). Bon, je sais pas si ça règlera le problème de fond mais au moins ça te permettrait de souffler un peu mentalement et d'y voir plus clair pour la suite.[/quote]
Oui, c'est ça que je mentionnais : ça s'appelle couchsurfing, et je ne peux pas remettre de liens parce que je suis "nouvelle"... [/quote]
Oui, très bonne idée.
Je connais ça sous le nom de "woofing".
Oui, c'est ça que je mentionnais : ça s'appelle couchsurfing, et je ne peux pas remettre de liens parce que je suis "nouvelle"... [/quote]
Oui, très bonne idée.
Je connais ça sous le nom de "woofing".
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
Le woofing, c'est une super idée.
Voici ce que je te conseillerais, du coup :
(j'adapte de mon propre cas)
1. Ne réfléchis surtout pas mais
2. Agis comme suit :
2.1. Passe une petite annonce pour du woofing sur plusieurs sites genre "randonnée à cheval" ou autre ; te casse pas à vouloir rédiger l'annonce du siècle, te casse pas, ni avec l'orthographe, ni avec le style, dis simplement que tu as besoin de quelqu'un pour une clôture, t'aider pour les chevaux, que tu offres gîte et couvert dans une grande maison sympa à la campagne. Pour la suite, tu aviseras en fonction des réponses reçues.
2.2 Fais une caresse de ma part à tes chevaux !
2.3 Je crois qu'aussi saugrenu que ça paraisse, à ta place, j'irais planter un piquet !
Voici ce que je te conseillerais, du coup :
(j'adapte de mon propre cas)
1. Ne réfléchis surtout pas mais
2. Agis comme suit :
2.1. Passe une petite annonce pour du woofing sur plusieurs sites genre "randonnée à cheval" ou autre ; te casse pas à vouloir rédiger l'annonce du siècle, te casse pas, ni avec l'orthographe, ni avec le style, dis simplement que tu as besoin de quelqu'un pour une clôture, t'aider pour les chevaux, que tu offres gîte et couvert dans une grande maison sympa à la campagne. Pour la suite, tu aviseras en fonction des réponses reçues.
2.2 Fais une caresse de ma part à tes chevaux !
2.3 Je crois qu'aussi saugrenu que ça paraisse, à ta place, j'irais planter un piquet !
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
Je sais où je vais le planter ^^
Mon gros souci est de démarrer le moteur de la tariere lol
Mon gros souci est de démarrer le moteur de la tariere lol
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Perte de motivation/passion
Je t'ai fait un meupeu. Chui trop pudique pour une réponse tout public
Patate- Messages : 2945
Date d'inscription : 20/01/2017
Localisation : Gaïa
Re: Perte de motivation/passion
Hello chuna,
Je me demandais ce que signifie le "lien affectif étrange" avec tes chevaux? Un truc un peu amour/haine (en moins fort que la haine, quand même)? C'est ce que je ressens parfois dans tes écrits les concernant.
Et surtout, je me dis que le passage du rêve à la réalité, c'est souvent casse-gueule. Dans le rêve tout est beau, tout se passe bien, on a vaguement conscience qu'il y aura des difficultés mais tout ira bien, on arrivera à les gérer, on aura de l'aide, on sera bien entouré... Bref, un rêve, un vrai de vrai, ça envoie du lourd en terme de bonheur. Et dans la réalité, y a les filets à remplir de foin tous les soirs et la mer de boue à traverser. Y a les p***** de clôtures à refaire, et c'est pas un p'tit boulot quand même. Y a la pouliche à finir de dresser, mais en plus du boulot et de tout le reste, des fois on n'a pas envie. Y a la solitude aussi, et c'est sans doute elle qui bouffe le plus. Bref, j'arrête mon mélodrame avant de te miner encore plus, mais tout ça pour dire que la réalité, elle envoie bien moins que le rêve, en terme de bonheur... Même si bien sûr, le jour où y a un rayon de soleil sur le pré où les chevaux batifolent, ça vaut tout l'or du monde et on en oublierait presque les emmerdes - presque. Voir grandir un poulain, ça doit être chouette aussi.
Donc entre le rêve et la réalité, y a tout un monde... Est-ce qu'il t'arrive d'être déçue de la réalisation de ton rêve? Ptêt même d'être en colère d'avoir fait tous ces efforts pour trop peu de satisfaction ou de plaisir? Si c'était le cas, je le comprendrais, parce que je trouve que la réalité, c'est souvent décevant. Les rêves sont un refuge, mais ils ont le gros inconvénient de provoquer de douloureuses chutes lorsqu'on revient à la réalité.
Côté conseils que j'aurais à te donner, je crois que tu les connais déjà, le plus difficile étant de réussir à les mettre en place:
- réduire le nombre de projets ou d'activités (quitte à renoncer à un ou deux rêves au passage, c'est à mon avis un mal pour un bien, mais ça demande de petits sacrifices) et ne pas entamer un nouveau projet tant qu'un autre n'est pas clos (genre le projet d'élevage alors que ta pouliche n'était pas complètement débourrée)
- trouver un peu d'aide, au moins pour les gros chantiers du genre clôture (à ce propos, j'ai l'impression que le wwoofing serait un peu lourd pour toi, mais il est peut-être possible d'organiser une journée ou un week-end mi-chantier mi-chevaux? Peut-être même avec les personnes qui étaient intéressées pour venir faire cheval-photo sur le fil que tu avais créé à cet effet? Il y a des personnes qui sont heureuses de faire un peu de travail manuel à la campagne, et franchement faire une clôture toute seule c'est trop galère!)
Je ne suis pas sûre d'avoir pu t'être utile, mais en tous cas courage à toi, et essaye de profiter des belles journées pour te faire plaisir, pas seulement pour faire "les trucs à faire"!
Je me demandais ce que signifie le "lien affectif étrange" avec tes chevaux? Un truc un peu amour/haine (en moins fort que la haine, quand même)? C'est ce que je ressens parfois dans tes écrits les concernant.
Et surtout, je me dis que le passage du rêve à la réalité, c'est souvent casse-gueule. Dans le rêve tout est beau, tout se passe bien, on a vaguement conscience qu'il y aura des difficultés mais tout ira bien, on arrivera à les gérer, on aura de l'aide, on sera bien entouré... Bref, un rêve, un vrai de vrai, ça envoie du lourd en terme de bonheur. Et dans la réalité, y a les filets à remplir de foin tous les soirs et la mer de boue à traverser. Y a les p***** de clôtures à refaire, et c'est pas un p'tit boulot quand même. Y a la pouliche à finir de dresser, mais en plus du boulot et de tout le reste, des fois on n'a pas envie. Y a la solitude aussi, et c'est sans doute elle qui bouffe le plus. Bref, j'arrête mon mélodrame avant de te miner encore plus, mais tout ça pour dire que la réalité, elle envoie bien moins que le rêve, en terme de bonheur... Même si bien sûr, le jour où y a un rayon de soleil sur le pré où les chevaux batifolent, ça vaut tout l'or du monde et on en oublierait presque les emmerdes - presque. Voir grandir un poulain, ça doit être chouette aussi.
Donc entre le rêve et la réalité, y a tout un monde... Est-ce qu'il t'arrive d'être déçue de la réalisation de ton rêve? Ptêt même d'être en colère d'avoir fait tous ces efforts pour trop peu de satisfaction ou de plaisir? Si c'était le cas, je le comprendrais, parce que je trouve que la réalité, c'est souvent décevant. Les rêves sont un refuge, mais ils ont le gros inconvénient de provoquer de douloureuses chutes lorsqu'on revient à la réalité.
Côté conseils que j'aurais à te donner, je crois que tu les connais déjà, le plus difficile étant de réussir à les mettre en place:
- réduire le nombre de projets ou d'activités (quitte à renoncer à un ou deux rêves au passage, c'est à mon avis un mal pour un bien, mais ça demande de petits sacrifices) et ne pas entamer un nouveau projet tant qu'un autre n'est pas clos (genre le projet d'élevage alors que ta pouliche n'était pas complètement débourrée)
- trouver un peu d'aide, au moins pour les gros chantiers du genre clôture (à ce propos, j'ai l'impression que le wwoofing serait un peu lourd pour toi, mais il est peut-être possible d'organiser une journée ou un week-end mi-chantier mi-chevaux? Peut-être même avec les personnes qui étaient intéressées pour venir faire cheval-photo sur le fil que tu avais créé à cet effet? Il y a des personnes qui sont heureuses de faire un peu de travail manuel à la campagne, et franchement faire une clôture toute seule c'est trop galère!)
Je ne suis pas sûre d'avoir pu t'être utile, mais en tous cas courage à toi, et essaye de profiter des belles journées pour te faire plaisir, pas seulement pour faire "les trucs à faire"!
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
Bon, je prends le temps de répondre, et je commence par vous remercier de m'avoir répondu
@Groustpichal : je crois que tu pointes ce qui est un gros problème : mon isolement et ma solitude.
J'avoue que je commence à désespérer, je me rends compte qu'il me manque le quelque chose qui devrait me pousser vers les autres au lieu de les fuir comme je le fais.
Je commence à me questionner fortement à ce sujet, c'est pas normal.
Et si je suis honnête, moi qui me croyais sociale, en fait, j'ai toujours eu peu d'amis, et toujours fui les gens, et les situations sociales inconnues (alors que je peux passer des heures avec des copines tant que le contexte est au calme ou dans un endroit où je me sens en sécurité).
C'est pas normal, et je me demande bien pourquoi, et si ya pas un truc qui peut expliquer ça.
Est-ce mon vécu (famille dysfonctionnelle et complètement fermée aux autres), ou y a-t-il autre chose ? (TDA par ex)
Ma petite sœur, même éducation, est l'opposée de moi, et passe son temps avec mon beauf à aller voir les copains éparpillés dans la France et le monde.
Vous me parlez d'accueillir un inconnu chez moi, je commence déjà à flipper.
Et pourtant dieu sait que j'aime recevoir. Des gens que je connais.
Mais là, j'ai déjà mille interrogations qui se bousculent dans ma tête.
Pourtant l'idée est bonne. J'ai également pensé à prendre un colocataire, mais me sentir envahie chez moi dans mon espace vital, risquer qu'on m'empêche de décider chez moi, ne me plait guère.
et tu sais que j'ai la place, Groust, et que y'aurait de quoi faire de belles choses chez moi. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis venue dans le coin (j'avais en tête de faire chambre d'hôte)
s'en demander trop.
J'ai levé le pied de ce côté. J'ai moins de comportements agressifs à mon encontre.
J'ai abandonné beaucoup de projets, sans remord (ou presque). à commencer par mon potager (vu mon incapacité d'aller au bout des choses).
Mais j'ai du mal à abandonner le projet de monter sur mes chevaux...
Je n'ai finalement pas planté mon piquet, puisque je n'étais pas chez moi hier
Je crois que souvent, j'ai envie de faire quelque chose, et j'ai l'impression que je ne peux pas y arriver seule.
Pour cette clôture, vu le travail que c'est (physiquement), c'est un peu le souci.
Alors que si j'apprenais à utiliser la tarière, et que je mettais 5 poteaux par we, elle serait finie depuis longtemps.
Je m'étais fixée ça comme objectif du mois de... septembre 5 poteaux par we.
J'ai fait mille autres choses, mais pas ça.
@Tempête : en fait je m'occupe seule de mes chevaux depuis 6 ans, et j'assume les emmerdes depuis tout ce temps là (je suis proprio depuis 19 ans). L'arrivée du poulain ne correspondra pas tant à une nouveauté finalement.
Par contre, ça correspond à un aboutissement.
(sauf qu'en élevage, un peu poulain n'est pas un aboutissement, mais juste le début du reste)
Je regardais tout à l'heure sur YouTube un gars que je regardais déjà ya 10 ans. Un chuchoteur américain.
Enfin un australien pour être plus précise.
Il est arrivé aux USA ya à peu près 20 ans. Il a fait son trou, et a aujourd'hui une belle boite qui fonctionne à priori pas mal. Il fait des cliniques partout aux USA, vend des DVD, et a un magnifique domaine.
Je le regardais, et je le voyais faire, et je me disais : punaise, 10 ans après il fait toujours la même chose, il en a pas marre ?
J'espère que c'est pas un truc du genre, tu sais, le truc des gens qui zappent.
On apprend un nouveau truc, on fait joujou quelques temps, puis hop! autre chose!
Pasque c'est une de mes spécialités.
ça revient cycliquement. Les oiseaux. Puis les poissons. Puis le jardin. Puis les chats. Puis la photo. Puis re les oiseaux.
Je passe des heures à me renseigner sur le sujet, je m'obsède pour ça, je mets en place 2-3 trucs sans aller au bout, puis je passe à autre chose.
Sauf que j'ai pas envie de tout bazarder entre deux périodes d'intérêt.
Je fais tourner en routine quotidienne jusqu'au prochain pic d'intérêt.
Là, j'en suis à me demander si je crois pas vendre mes chevaux...
Est-ce qu'il t'arrive d'être déçue de la réalisation de ton rêve? Ptêt même d'être en colère d'avoir fait tous ces efforts pour trop peu de satisfaction ou de plaisir?
Je sais pas.
C'est pas tant les chevaux que l'installation dans la maison qui me fait ça.
Et au final, je m'en veux plus qu'autre chose...
Je rêvais de cette maison. Je me suis battue (contre la famille) pour y accéder, j'ai retapé de trucs dedans à l'aide de mes parents, je m'installe, et hop, décompensation, je passe le reste de l'été dans mon lit sur ma tablette à papoter sur ZC...
- réduire le nombre de projets ou d'activités
j'ai fait
Pour le moment, je n'ai comme objectif que de réussir à me routiner dans la manutention de mon domaine. Puis m'améliorer la vie (par ex, construire un enclos pour les chats, dehors yaura moins de tentions, moins de nettoyage de litière, moins de stress aussi de savoir mes bestioles enfermées et pas totalement heureuses ; ou construire les volières pour mes piafs, pour les mêmes raisons).
Ah, et mettre des sous de côté pour m'acheter un tracteur lol (ça, c'est le fantasme, et je crois que c'est le seul rêve dont je suis certaine qu'il ne me décevra pas lol)
J'ai lâché mes envies de musique, dessins, photo, le jardin potager, l'élevage de chiens, et je passe sur les mille et une idées qui me passent régulièrement dans la tête sans forcément en sortir.
ça a un côté qd même frustrant, qui me donne l'impression que je fais rien (alors qu'en fait, je fais, mais pas tout ce qui me chante).
Un peu comme si j'étais opprimée.
- trouver un peu d'aide, au moins pour les gros chantiers du genre clôture
Oui, j'en suis là.
Et je veux pas demander à mon père (du moins pour la clôture).
Mais je sais pas trop à qui demander, j'ai cette idée que je dérange.
Puis j'ai l'impression d'être redevable.
Et pas les sous pour payer qq1.
L'idée du we cheval/clôture est intéressante, faut que j'ose. "c'est tout" (mais c'est le plus dur lol)
Merci beaucoup à vous
@Groustpichal : je crois que tu pointes ce qui est un gros problème : mon isolement et ma solitude.
J'avoue que je commence à désespérer, je me rends compte qu'il me manque le quelque chose qui devrait me pousser vers les autres au lieu de les fuir comme je le fais.
Je commence à me questionner fortement à ce sujet, c'est pas normal.
Et si je suis honnête, moi qui me croyais sociale, en fait, j'ai toujours eu peu d'amis, et toujours fui les gens, et les situations sociales inconnues (alors que je peux passer des heures avec des copines tant que le contexte est au calme ou dans un endroit où je me sens en sécurité).
C'est pas normal, et je me demande bien pourquoi, et si ya pas un truc qui peut expliquer ça.
Est-ce mon vécu (famille dysfonctionnelle et complètement fermée aux autres), ou y a-t-il autre chose ? (TDA par ex)
Ma petite sœur, même éducation, est l'opposée de moi, et passe son temps avec mon beauf à aller voir les copains éparpillés dans la France et le monde.
Vous me parlez d'accueillir un inconnu chez moi, je commence déjà à flipper.
Et pourtant dieu sait que j'aime recevoir. Des gens que je connais.
Mais là, j'ai déjà mille interrogations qui se bousculent dans ma tête.
Pourtant l'idée est bonne. J'ai également pensé à prendre un colocataire, mais me sentir envahie chez moi dans mon espace vital, risquer qu'on m'empêche de décider chez moi, ne me plait guère.
et tu sais que j'ai la place, Groust, et que y'aurait de quoi faire de belles choses chez moi. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis venue dans le coin (j'avais en tête de faire chambre d'hôte)
s'en demander trop.
J'ai levé le pied de ce côté. J'ai moins de comportements agressifs à mon encontre.
J'ai abandonné beaucoup de projets, sans remord (ou presque). à commencer par mon potager (vu mon incapacité d'aller au bout des choses).
Mais j'ai du mal à abandonner le projet de monter sur mes chevaux...
Je n'ai finalement pas planté mon piquet, puisque je n'étais pas chez moi hier
Je crois que souvent, j'ai envie de faire quelque chose, et j'ai l'impression que je ne peux pas y arriver seule.
Pour cette clôture, vu le travail que c'est (physiquement), c'est un peu le souci.
Alors que si j'apprenais à utiliser la tarière, et que je mettais 5 poteaux par we, elle serait finie depuis longtemps.
Je m'étais fixée ça comme objectif du mois de... septembre 5 poteaux par we.
J'ai fait mille autres choses, mais pas ça.
@Tempête : en fait je m'occupe seule de mes chevaux depuis 6 ans, et j'assume les emmerdes depuis tout ce temps là (je suis proprio depuis 19 ans). L'arrivée du poulain ne correspondra pas tant à une nouveauté finalement.
Par contre, ça correspond à un aboutissement.
(sauf qu'en élevage, un peu poulain n'est pas un aboutissement, mais juste le début du reste)
Je regardais tout à l'heure sur YouTube un gars que je regardais déjà ya 10 ans. Un chuchoteur américain.
Enfin un australien pour être plus précise.
Il est arrivé aux USA ya à peu près 20 ans. Il a fait son trou, et a aujourd'hui une belle boite qui fonctionne à priori pas mal. Il fait des cliniques partout aux USA, vend des DVD, et a un magnifique domaine.
Je le regardais, et je le voyais faire, et je me disais : punaise, 10 ans après il fait toujours la même chose, il en a pas marre ?
J'espère que c'est pas un truc du genre, tu sais, le truc des gens qui zappent.
On apprend un nouveau truc, on fait joujou quelques temps, puis hop! autre chose!
Pasque c'est une de mes spécialités.
ça revient cycliquement. Les oiseaux. Puis les poissons. Puis le jardin. Puis les chats. Puis la photo. Puis re les oiseaux.
Je passe des heures à me renseigner sur le sujet, je m'obsède pour ça, je mets en place 2-3 trucs sans aller au bout, puis je passe à autre chose.
Sauf que j'ai pas envie de tout bazarder entre deux périodes d'intérêt.
Je fais tourner en routine quotidienne jusqu'au prochain pic d'intérêt.
Là, j'en suis à me demander si je crois pas vendre mes chevaux...
Est-ce qu'il t'arrive d'être déçue de la réalisation de ton rêve? Ptêt même d'être en colère d'avoir fait tous ces efforts pour trop peu de satisfaction ou de plaisir?
Je sais pas.
C'est pas tant les chevaux que l'installation dans la maison qui me fait ça.
Et au final, je m'en veux plus qu'autre chose...
Je rêvais de cette maison. Je me suis battue (contre la famille) pour y accéder, j'ai retapé de trucs dedans à l'aide de mes parents, je m'installe, et hop, décompensation, je passe le reste de l'été dans mon lit sur ma tablette à papoter sur ZC...
- réduire le nombre de projets ou d'activités
j'ai fait
Pour le moment, je n'ai comme objectif que de réussir à me routiner dans la manutention de mon domaine. Puis m'améliorer la vie (par ex, construire un enclos pour les chats, dehors yaura moins de tentions, moins de nettoyage de litière, moins de stress aussi de savoir mes bestioles enfermées et pas totalement heureuses ; ou construire les volières pour mes piafs, pour les mêmes raisons).
Ah, et mettre des sous de côté pour m'acheter un tracteur lol (ça, c'est le fantasme, et je crois que c'est le seul rêve dont je suis certaine qu'il ne me décevra pas lol)
J'ai lâché mes envies de musique, dessins, photo, le jardin potager, l'élevage de chiens, et je passe sur les mille et une idées qui me passent régulièrement dans la tête sans forcément en sortir.
ça a un côté qd même frustrant, qui me donne l'impression que je fais rien (alors qu'en fait, je fais, mais pas tout ce qui me chante).
Un peu comme si j'étais opprimée.
- trouver un peu d'aide, au moins pour les gros chantiers du genre clôture
Oui, j'en suis là.
Et je veux pas demander à mon père (du moins pour la clôture).
Mais je sais pas trop à qui demander, j'ai cette idée que je dérange.
Puis j'ai l'impression d'être redevable.
Et pas les sous pour payer qq1.
L'idée du we cheval/clôture est intéressante, faut que j'ose. "c'est tout" (mais c'est le plus dur lol)
Merci beaucoup à vous
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Perte de motivation/passion
chuna56 a écrit: en fait je m'occupe seule de mes chevaux depuis 6 ans, et j'assume les emmerdes depuis tout ce temps là (je suis proprio depuis 19 ans). L'arrivée du poulain ne correspondra pas tant à une nouveauté finalement.
Par contre, ça correspond à un aboutissement.
(sauf qu'en élevage, un peu poulain n'est pas un aboutissement, mais juste le début du reste)
Il me semble quand même que c'est une nouveauté. Ça a impliqué que tu achètes un jeune étalon, que tu as du éduquer, séparer des juments, mettre avec ta jument au bon moment; ça impliquera le stress de la mise bas, la vente du poulain, etc. En tous cas, c'est clairement une charge de travail supplémentaire. Et en même temps un aboutissement, parce que ça faisait longtemps que tu en rêvais, et que c'était ton idée en venant t'installer là où tu es, si j'ai bien compris.
Par rapport au fait que tu t'occupes seule de tes chevaux depuis longtemps, je ne pense pas que ça empêche un ras-le-bol ou une grosse fatigue à un moment donné. On peut faire des choses à un moment donné qu'on ne peut plus faire à d'autres. Je ne dis pas que tu ne peux plus le faire, mais peut-être pas de la même façon? Ou pas avec les données actuelles (ton travail + les autres animaux, etc).
D'ailleurs, je me disais que c'est marrant parce que tous tes projets actuels sont très terre-à-terre, ils impliquent beaucoup de travail physique/manuel, souvent extérieur. Et pourtant tu es quelqu'un qui aime beaucoup réfléchir, apprendre, découvrir. Peut-être qu'il faut que tu fasses attention à te garder du temps pour des activités intellectuelles (comme traîner sur ZC )?
chuna56 a écrit:Je le regardais, et je le voyais faire, et je me disais : punaise, 10 ans après il fait toujours la même chose, il en a pas marre ?
Ahah! On se ressemble là-dessus! Je pense que j'ai besoin de stabilité et de projets à long-terme mais j'ai toujours peur de m'ennuyer, d'être enfermée, de passer à côté de plein d'autres choses,...
Réfléchir à tes problèmes me permet souvent de réfléchir aux miens
chuna56 a écrit:ça revient cycliquement. Les oiseaux. Puis les poissons. Puis le jardin. Puis les chats. Puis la photo. Puis re les oiseaux.
Si ça revient cycliquement, c'est déjà pas si mal...
chuna56 a écrit:Là, j'en suis à me demander si je crois pas vendre mes chevaux...
Je trouve qu'il y a un intérêt à ce que tu te poses la question. C'est le détachement partiel que ça peut te permettre d'effectuer. Envisager que tes chevaux ne soient pas ta principale raison de vivre peut aider à diminuer la pression et le nombre de projets qui leur sont liés. Tu vois ce que je veux dire?
chuna56 a écrit:C'est pas tant les chevaux que l'installation dans la maison qui me fait ça.
Et au final, je m'en veux plus qu'autre chose...
Ah non non, la culpabilité n'est pas permise Une bonne colère, tu tapes dans un truc (mou de préférence) pour te défouler, t'envoies valdinguer deux-trois trucs (mous aussi), tu gueules un bon coup contre cette foutue maison, cette vie de merde, ça ça fait du bien! Dit-elle alors qu'elle ne le fait jamais...
chuna56 a écrit:Ah, et mettre des sous de côté pour m'acheter un tracteur lol (ça, c'est le fantasme, et je crois que c'est le seul rêve dont je suis certaine qu'il ne me décevra pas lol)
Sauf le jour où il tombe en panne
chuna56 a écrit:J'ai lâché mes envies de musique, dessins, photo, le jardin potager, l'élevage de chiens, et je passe sur les mille et une idées qui me passent régulièrement dans la tête sans forcément en sortir.
ça a un côté qd même frustrant, qui me donne l'impression que je fais rien (alors qu'en fait, je fais, mais pas tout ce qui me chante).
Ah oui, mais faut pas prendre chaque idée pour un projet... Peut-être que tu peux te prendre du temps pour rêver à certaines choses, tout en sachant que c'est juste du rêve, un rêve qui fait du bien mais qui n'a pas pour but d'être réalisé.
Et sinon je ne trouve pas anormal que tu aies peur des situations sociales inconnues. Pour la plupart des personnes, c'est plus facile de les affronter avec quelqu'un de connu (ex: voyager en couple ou avec un(e) ami(e), aller à une IRL ZC avec quelqu'un qu'on connaît déjà, etc...). Dans tous les cas, c'est quelque chose de stressant.
Courage à toi, et j'espère que tu nous montreras des photos du poulain quand il sera là!
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
Je pense que 5 poteaux, c'est trop. C'est la raison pour laquelle je t'avais proposé de n'en planter qu'un seul.
Je pense cela car j'ai le même problème.
Mais je vais plutôt te parler de ça en mp.
Je pense cela car j'ai le même problème.
Mais je vais plutôt te parler de ça en mp.
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
Avec plaisir !Chuna a écrit:Merci beaucoup à vous.
Patate- Messages : 2945
Date d'inscription : 20/01/2017
Localisation : Gaïa
Re: Perte de motivation/passion
Mais dis-donc, je pense à un truc, tes clôtures, là, c'est urgent ?
Le sol est caillouteux, c'est pour ça qu'il te faut une tarière ?
Le sol est caillouteux, c'est pour ça qu'il te faut une tarière ?
Invité- Invité
Re: Perte de motivation/passion
https://www.facebook.com/rferl/videos/10156304249609575/
Et je me plains... lol
Et je me plains... lol
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Perte de motivation/passion
Bon, hop! Je réponds mieux
Oui c'est sûr, et ya le stress de la mise bas, déjà logistique, et surtout le risque.
L'an passé, une jument que je connaissais et que j'aimais bien a mis bas et y est restée. ça se passe bien dans 90% des cas, mais quand ça casse, ça fait vraiment mal. Souvent les 2 y restent. Et puis là, en plus, c'est MA jument. Bref.
c'est sûr. et c'est sûr que je vais devoir changer ma façon de faire.
Après une semaine de vacances, à glander (j'ai RIEN fait, pas préparé un cours, pas corrigé une copie...) ça va mieux niveau ras le bol, mais l'envie de remonter ne revient pas.
L'été, je n'ai que très peu de travail (ils ont de l'herbe, ils sont au pré, faut juste amener de l'eau), je n'ai pas plus envie.
On verra avec les beaux jours qui reviennent.
Par contre, en attendant, va falloir que je trouve des façons de faire qui ne soient pas trop chiantes (je crois que le pire, ce sont les filets à foin. l'autre solution que j'ai est vraiment couteuse, je ne suis pas certaine d'avoir les moyens pour ça...)
Bah tu vois, la partie physique n'est que la partie exécution de la partie intellectuelle.
Pasque qd tu veux mettre de l'intellec dans tes loisirs, tu peux autant que tu veux ^^
Je peux passer des heures à me renseigner sur la bouffe, calcul de ration (je fais de grands tableaux excel), génétique, physiologie, éthologie, le côté technique de la maintenance, optimiser ses actions, les plans...
ça c'est surtout la logistique.
Tu as à côté l'équitation, et ça aussi c'est super technique. Alors ça va être des heures à lire les bouquins pour comprendre comment faire. Mon souci étant que je suis beaucoup le nez dans mes bouquins, avec une appréhension à tester en vrai. Peur de mal faire, peur de faire mal (casser le cheval). Puis mon souci de perception des ressentis physiques, le fait que je suis pas sportive pour deux sous et qu'avec l'âge, je peux plus facilement me faire mal.
Tu peux prévoir des plans de travail à n'en plus finir.
Mesure le rythme cardiaque, faire des tableaux de suivi...
Enfin bref, ça c'est juste les bourriques.
Tu peux te prendre la tête de la même façon avec les chats, passer des heures à essayer d'acquérir l'œil pour voir les qualités et défauts physiques, les couleurs, la génétique, la nutrition, la physiologie, bred, rebelotte.
Pareil pour les oiseaux.
Il est clair que je passe plus de temps à me documenter qu'à m'occuper des bêtes.
Enfin... aujourd'hui, justement, ça s'est inversé, et ça fait partie des raisons pour lesquelles je rame, probablement.
Ah, et j'ai oublié la création de site internet, les photos et le travail sur les photos, le côté commercial (que je gère pas du tout), la législation (que je gère encore moins)
Non, clairement, si on aime ça (et j'aime ça), on peut vraiment intellectualiser les choses.
Je pense que la majorité des gens se posent moins de questions, ils font, et ils apprennent.
Moi je me renseigne pour laisser le moins de place possible à l'erreur.
Sauf qu'ensuite, je bloque sur des trucs cons. Je n'arrive pas forcément à mettre en application ce que je sais. Genre laisser dépasser le vermifuge.
Je suis capable de te citer les différents vers, les conséquences, la biologie du vers, les hôtes intermédiaires, les expériences des autres personnes glanées sur le net, et qd il s'agit de mettre un poudre dans la gamelle, je vais attendre 3 mois avant de me décider.
Et là, je rentre dans le cycle de la procrastination : j'ai honte, alors j'y arrive encore moins, ça me stresse, donc j'ai du mal à aller voir les chevaux...
Je prends cet exemple, mais ça me le fait pour plein d'autres trucs.
Là, je vois mes chatons se gratter un peu.
Une pipette et c'est réglé.
ça fait une semaine...
Probablement.
Mais tu sais, des projets yen a plus des masses.
J'ai abandonné l'équitation, et ça me fait mal qd même; sans comprendre pourquoi.
Mais lol!!!!!
Oui, et c'est pour ça que pour le moment j'ai pas acheté, yen a régulièrement des petits pas trop cher, mais faut savoir bricoler, et je sais pas faire.
Même un plus cher, faudrait que j'apprenne à mettre les mains dans le cambouis. Et si je sais qu'intellectuellement je suis capable, l'idée d'avoir les mains sales me rebute ^^
Mais faudra que j'y passe un jour. ça sera un sacré confort si je peux me permettre ce luxe.
Imagine : 250 euros juste pour faire nettoyer le pré. Je ne le fais qu'une fois par an, 2 fois ça serait mieux (il est encore couvert d'ajoncs, et ils disparaitraient plus rapidement ainsi).
Mon tracteur, juste pour ce champ, serait très rapidement rentabilisé.
Sur ma prochaine portée de Bengal, je mets des sous de côté. Na.
Ben forcément, moi je vois toujours les choses en (trop) grand...
Je photographie ? Allez hop! Je vais devenir pro!
Je dessine ? Allez hop, faut que je sois performante!
Et ainsi de suite.
Dessiner une fois de temps en temps un truc pourri pasque j'ai besoin d'entrainement, ça me va pas, ça me frustre plus qu'autre chose...
Bref
Là aussi faut que je lâche du lest. Autrement qu'en abandonnant purement et simplement.
Possible.
Je suis tellement isolée, et n'arrive pas à créer des liens stables désormais, que ça me parait vraiment pas normal.
Ptèt que j'attends trop que ce soit les gens qui viennent vers moi, et pas moi qui vais vers eux.
@Groust :
Le sol est du vrai beurre ici, c'est du sable. Mais planter un poteau de 2m, du haut de mon petit mètre58, avec une masse de 3kg, c'est physiquement compliqué.
Si j'ai autant trainé, c'est également en partie parce qu'on a eu une longue période de sécheresse, depuis 2 ans, et que le sol était dur.
Une fois humide, ça va tout seul (ou presque, vu le peu de sport que je fais ça reste physique).
Après, maintenant, ya plus d'urgence immédiate (enfin j'espère, vu que je pars une semaine demain), on a bouché les trous avec mon père. Mais faut terminer cette clôture, pour plus de sécurité.
A la maison, c'est plus urgent, puisque j'ai l'étalon, ya un endroit qui craint un peu si jamais le jus ne passe plus pour X raison (mais à la maison je suis sur secteur, ça craint moins).
Je veux faire ça courant printemps, avant que le sol ne redevienne dur.
Il me semble quand même que c'est une nouveauté. Ça a impliqué que tu achètes un jeune étalon, que tu as du éduquer, séparer des juments, mettre avec ta jument au bon moment; ça impliquera le stress de la mise bas, la vente du poulain, etc. En tous cas, c'est clairement une charge de travail supplémentaire. Et en même temps un aboutissement, parce que ça faisait longtemps que tu en rêvais, et que c'était ton idée en venant t'installer là où tu es, si j'ai bien compris.
Oui c'est sûr, et ya le stress de la mise bas, déjà logistique, et surtout le risque.
L'an passé, une jument que je connaissais et que j'aimais bien a mis bas et y est restée. ça se passe bien dans 90% des cas, mais quand ça casse, ça fait vraiment mal. Souvent les 2 y restent. Et puis là, en plus, c'est MA jument. Bref.
Par rapport au fait que tu t'occupes seule de tes chevaux depuis longtemps, je ne pense pas que ça empêche un ras-le-bol ou une grosse fatigue à un moment donné. On peut faire des choses à un moment donné qu'on ne peut plus faire à d'autres. Je ne dis pas que tu ne peux plus le faire, mais peut-être pas de la même façon? Ou pas avec les données actuelles (ton travail + les autres animaux, etc).
c'est sûr. et c'est sûr que je vais devoir changer ma façon de faire.
Après une semaine de vacances, à glander (j'ai RIEN fait, pas préparé un cours, pas corrigé une copie...) ça va mieux niveau ras le bol, mais l'envie de remonter ne revient pas.
L'été, je n'ai que très peu de travail (ils ont de l'herbe, ils sont au pré, faut juste amener de l'eau), je n'ai pas plus envie.
On verra avec les beaux jours qui reviennent.
Par contre, en attendant, va falloir que je trouve des façons de faire qui ne soient pas trop chiantes (je crois que le pire, ce sont les filets à foin. l'autre solution que j'ai est vraiment couteuse, je ne suis pas certaine d'avoir les moyens pour ça...)
D'ailleurs, je me disais que c'est marrant parce que tous tes projets actuels sont très terre-à-terre, ils impliquent beaucoup de travail physique/manuel, souvent extérieur. Et pourtant tu es quelqu'un qui aime beaucoup réfléchir, apprendre, découvrir. Peut-être qu'il faut que tu fasses attention à te garder du temps pour des activités intellectuelles (comme traîner sur ZC Razz )?
Bah tu vois, la partie physique n'est que la partie exécution de la partie intellectuelle.
Pasque qd tu veux mettre de l'intellec dans tes loisirs, tu peux autant que tu veux ^^
Je peux passer des heures à me renseigner sur la bouffe, calcul de ration (je fais de grands tableaux excel), génétique, physiologie, éthologie, le côté technique de la maintenance, optimiser ses actions, les plans...
ça c'est surtout la logistique.
Tu as à côté l'équitation, et ça aussi c'est super technique. Alors ça va être des heures à lire les bouquins pour comprendre comment faire. Mon souci étant que je suis beaucoup le nez dans mes bouquins, avec une appréhension à tester en vrai. Peur de mal faire, peur de faire mal (casser le cheval). Puis mon souci de perception des ressentis physiques, le fait que je suis pas sportive pour deux sous et qu'avec l'âge, je peux plus facilement me faire mal.
Tu peux prévoir des plans de travail à n'en plus finir.
Mesure le rythme cardiaque, faire des tableaux de suivi...
Enfin bref, ça c'est juste les bourriques.
Tu peux te prendre la tête de la même façon avec les chats, passer des heures à essayer d'acquérir l'œil pour voir les qualités et défauts physiques, les couleurs, la génétique, la nutrition, la physiologie, bred, rebelotte.
Pareil pour les oiseaux.
Il est clair que je passe plus de temps à me documenter qu'à m'occuper des bêtes.
Enfin... aujourd'hui, justement, ça s'est inversé, et ça fait partie des raisons pour lesquelles je rame, probablement.
Ah, et j'ai oublié la création de site internet, les photos et le travail sur les photos, le côté commercial (que je gère pas du tout), la législation (que je gère encore moins)
Non, clairement, si on aime ça (et j'aime ça), on peut vraiment intellectualiser les choses.
Je pense que la majorité des gens se posent moins de questions, ils font, et ils apprennent.
Moi je me renseigne pour laisser le moins de place possible à l'erreur.
Sauf qu'ensuite, je bloque sur des trucs cons. Je n'arrive pas forcément à mettre en application ce que je sais. Genre laisser dépasser le vermifuge.
Je suis capable de te citer les différents vers, les conséquences, la biologie du vers, les hôtes intermédiaires, les expériences des autres personnes glanées sur le net, et qd il s'agit de mettre un poudre dans la gamelle, je vais attendre 3 mois avant de me décider.
Et là, je rentre dans le cycle de la procrastination : j'ai honte, alors j'y arrive encore moins, ça me stresse, donc j'ai du mal à aller voir les chevaux...
Je prends cet exemple, mais ça me le fait pour plein d'autres trucs.
Là, je vois mes chatons se gratter un peu.
Une pipette et c'est réglé.
ça fait une semaine...
Je trouve qu'il y a un intérêt à ce que tu te poses la question. C'est le détachement partiel que ça peut te permettre d'effectuer. Envisager que tes chevaux ne soient pas ta principale raison de vivre peut aider à diminuer la pression et le nombre de projets qui leur sont liés. Tu vois ce que je veux dire?
Probablement.
Mais tu sais, des projets yen a plus des masses.
J'ai abandonné l'équitation, et ça me fait mal qd même; sans comprendre pourquoi.
Sauf le jour où il tombe en panne
Mais lol!!!!!
Oui, et c'est pour ça que pour le moment j'ai pas acheté, yen a régulièrement des petits pas trop cher, mais faut savoir bricoler, et je sais pas faire.
Même un plus cher, faudrait que j'apprenne à mettre les mains dans le cambouis. Et si je sais qu'intellectuellement je suis capable, l'idée d'avoir les mains sales me rebute ^^
Mais faudra que j'y passe un jour. ça sera un sacré confort si je peux me permettre ce luxe.
Imagine : 250 euros juste pour faire nettoyer le pré. Je ne le fais qu'une fois par an, 2 fois ça serait mieux (il est encore couvert d'ajoncs, et ils disparaitraient plus rapidement ainsi).
Mon tracteur, juste pour ce champ, serait très rapidement rentabilisé.
Sur ma prochaine portée de Bengal, je mets des sous de côté. Na.
Ah oui, mais faut pas prendre chaque idée pour un projet... Peut-être que tu peux te prendre du temps pour rêver à certaines choses, tout en sachant que c'est juste du rêve, un rêve qui fait du bien mais qui n'a pas pour but d'être réalisé.
Ben forcément, moi je vois toujours les choses en (trop) grand...
Je photographie ? Allez hop! Je vais devenir pro!
Je dessine ? Allez hop, faut que je sois performante!
Et ainsi de suite.
Dessiner une fois de temps en temps un truc pourri pasque j'ai besoin d'entrainement, ça me va pas, ça me frustre plus qu'autre chose...
Bref
Là aussi faut que je lâche du lest. Autrement qu'en abandonnant purement et simplement.
Et sinon je ne trouve pas anormal que tu aies peur des situations sociales inconnues. Pour la plupart des personnes, c'est plus facile de les affronter avec quelqu'un de connu (ex: voyager en couple ou avec un(e) ami(e), aller à une IRL ZC avec quelqu'un qu'on connaît déjà, etc...). Dans tous les cas, c'est quelque chose de stressant.
Possible.
Je suis tellement isolée, et n'arrive pas à créer des liens stables désormais, que ça me parait vraiment pas normal.
Ptèt que j'attends trop que ce soit les gens qui viennent vers moi, et pas moi qui vais vers eux.
@Groust :
Mais dis-donc, je pense à un truc, tes clôtures, là, c'est urgent ?
Le sol est caillouteux, c'est pour ça qu'il te faut une tarière ?.
Le sol est du vrai beurre ici, c'est du sable. Mais planter un poteau de 2m, du haut de mon petit mètre58, avec une masse de 3kg, c'est physiquement compliqué.
Si j'ai autant trainé, c'est également en partie parce qu'on a eu une longue période de sécheresse, depuis 2 ans, et que le sol était dur.
Une fois humide, ça va tout seul (ou presque, vu le peu de sport que je fais ça reste physique).
Après, maintenant, ya plus d'urgence immédiate (enfin j'espère, vu que je pars une semaine demain), on a bouché les trous avec mon père. Mais faut terminer cette clôture, pour plus de sécurité.
A la maison, c'est plus urgent, puisque j'ai l'étalon, ya un endroit qui craint un peu si jamais le jus ne passe plus pour X raison (mais à la maison je suis sur secteur, ça craint moins).
Je veux faire ça courant printemps, avant que le sol ne redevienne dur.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Perte de motivation/passion
Bonjour,
Je découvre le forum au risque de déterrer un peu certains sujets...
J'ai comme bien d'entre vous plein de trucs en tête et un équilibre, une motivation, qui fluctuent pas mal.
Une notion a été abordée dans ce fil: la distinction entre idée et projet.
J'ai ce souci: un truc m'intéresse, je monte direct en pression pour le phagocyter, ou en tous cas essayer. Ca a pu/ peut être les cigares, la culture des piments, la motorisation de vélos, et j'en passe et des meilleures...
C'est pas forcément un souci en soi si ce n'est que pendant quelques temps je peux par exemple m'imaginer en faire un job, alors que non évidemment, c'est pas ça du tout qui m'intéresse...
Et du coup montagne russe, surinvestissement puis démotivation/ dégoût...
Quelqu'un a-t-il des conseils voire de saines lectures à ce sujet?
Merci à tous!
A+
F
Je découvre le forum au risque de déterrer un peu certains sujets...
J'ai comme bien d'entre vous plein de trucs en tête et un équilibre, une motivation, qui fluctuent pas mal.
Une notion a été abordée dans ce fil: la distinction entre idée et projet.
J'ai ce souci: un truc m'intéresse, je monte direct en pression pour le phagocyter, ou en tous cas essayer. Ca a pu/ peut être les cigares, la culture des piments, la motorisation de vélos, et j'en passe et des meilleures...
C'est pas forcément un souci en soi si ce n'est que pendant quelques temps je peux par exemple m'imaginer en faire un job, alors que non évidemment, c'est pas ça du tout qui m'intéresse...
Et du coup montagne russe, surinvestissement puis démotivation/ dégoût...
Quelqu'un a-t-il des conseils voire de saines lectures à ce sujet?
Merci à tous!
A+
F
RoyDLee- Messages : 8
Date d'inscription : 25/02/2020
Sujets similaires
» Si l’on décidait de ne plus faire « avec passion » mais avec Passion, du peuple des nuances.
» Exercice d'écriture : 366 réels à prise rapide - Raymond Queneau
» Perte des capacités de zèbre
» Colère et perte de contrôle.
» Perte de zébritude ?
» Exercice d'écriture : 366 réels à prise rapide - Raymond Queneau
» Perte des capacités de zèbre
» Colère et perte de contrôle.
» Perte de zébritude ?
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum