psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
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Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
@Blossac : le métier m'a convenu, c'est ça le problème. J'ai un rapport d'amour/haine avec lui - en 2001, après le décès de mon père d'un cancer (il avait 57 ans), j'étais si mal que j'ai voulu démissionner (le comble, c'est que je n'ai pas fait le lien ). La RH m'a proposé un bilan de compétences, et j'étais faite pour encadrer et créer... soit, ben prof. Reboostée je suis repartie pour 10 ans, dans un collège où j'ai "fait mon trou". Mais depuis 3-4 ans, les crises reviennent régulièrement, et je perds confiance. L'an dernier, j'ai essayé pendant mon congé d'un an de voir les possibilités de réorientation. Elles étaient nulles : ou alors, je pouvais passer le concours de prof documentaliste et repartir dans toute la France. Je venais d'arriver en Bretagne avec mes filles, qui ont galéré pour se réadapter, se refaire des copines. La cadette a fait de la phobie scolaire toute la fin de l'année. Je ne me voyais pas refaire les bagages et leur offrir une vie instable.
@Pentagone : c'est vrai, je ne devrais pas culpabiliser, mais j'ai seulement repris 8 semaines et je jette l'éponge. Pour autant, j'ai peut-être repris trop vite à temps plein, sans accompagnement personnel. Burn-out sans doute, ça y ressemble, mais c'est tôt quand même.
@Boule d'ombre :oui j'ai aimé ça, mais je suis très perfectionniste et entière, le genre à jeter tout dans un cours, comme si ma vie en dépendait. Donc je ne tiens pas sur la durée. Je devrais moins me soucier du regard des autres, ou en tout cas ce que j'en perçois, puisque effectivement ma vision est faussée.
Merci pour vos messages, ils m'encouragent.
@Pentagone : c'est vrai, je ne devrais pas culpabiliser, mais j'ai seulement repris 8 semaines et je jette l'éponge. Pour autant, j'ai peut-être repris trop vite à temps plein, sans accompagnement personnel. Burn-out sans doute, ça y ressemble, mais c'est tôt quand même.
@Boule d'ombre :oui j'ai aimé ça, mais je suis très perfectionniste et entière, le genre à jeter tout dans un cours, comme si ma vie en dépendait. Donc je ne tiens pas sur la durée. Je devrais moins me soucier du regard des autres, ou en tout cas ce que j'en perçois, puisque effectivement ma vision est faussée.
Merci pour vos messages, ils m'encouragent.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Message édité : posté en double.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
je me demande sais tu ce que ça implique d'être zebre ?
boule-d-ombre- Messages : 1471
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Oui, j'ai déjà été testée en juin 2016 et je le suis. Je m'y reconnais en un sens, mais pas assez pour que ça m'aide. Et il n'y a pas beaucoup de psys spécialisés.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Bonsoir zebra sara
Une chose me surprend dans tes posts c est que tu classes mais tu ne décris pas. Est ce vraiment un burnout? Que se passe t il quand tu es dans ta classe...puis après à la maison...et chez le toubib ? Es tu certaine que ce soit ton travail qui pose problème? Il semble que ce métier te plaise...alors ou est ce que ça cloche? Les élèves? Le directeur? Et si tu rencontrais un psychologue du travail ?
Bonne soiree
Une chose me surprend dans tes posts c est que tu classes mais tu ne décris pas. Est ce vraiment un burnout? Que se passe t il quand tu es dans ta classe...puis après à la maison...et chez le toubib ? Es tu certaine que ce soit ton travail qui pose problème? Il semble que ce métier te plaise...alors ou est ce que ça cloche? Les élèves? Le directeur? Et si tu rencontrais un psychologue du travail ?
Bonne soiree
Dernière édition par Bulle de Puce le Lun 26 Fév 2018 - 20:22, édité 1 fois
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
zebra zara, je me sais zèbre depuis peu et ai croisé quelques zèbres.
Il me semble que nous autres zèbres sommes plus sujet au burn-out que le reste de la population.
En effet, la plupart de ceux et celles que j'ai croisés en avait fait un.
Nous ne savons pas ne pas nous impliquer dans notre travail et parfois nous en payons le prix fort.
Il me semble que nous autres zèbres sommes plus sujet au burn-out que le reste de la population.
En effet, la plupart de ceux et celles que j'ai croisés en avait fait un.
Nous ne savons pas ne pas nous impliquer dans notre travail et parfois nous en payons le prix fort.
Pentagone- Messages : 4
Date d'inscription : 05/08/2017
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
déjà apprend quelles sont les "caractéristiques générales" des zebres tu verras que pas mal de points vont s'éclairer. quand ensuite tu sauras qui tu es et de le vivre pleinement.
boule-d-ombre- Messages : 1471
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
.
Dernière édition par Fiohepnaburn le Mar 27 Fév 2018 - 12:32, édité 1 fois (Raison : Long et en plus re-cité en dessous donc commentaire inutile à laisser.)
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Oui, c'est vrai, mais les difficultés sociales, cette impression d'être toujours une alien parmi les autres et de ne jamais me faire entendre, comprendre, plus le fait d'avoir vraiment besoin de me renfermer le soir ? J'en arrive à me "couper" maintenant même pendant les cours, à ne plus arriver à écouter. Ce n'est pas forcément HP ça ?
Pour ce qui ne va pas au boulot, j'ai réfléchi : d'abord et principalement, le bruit, l'agitation (ça m'énerve que les élèves bougent, se retournent, jouent avec leurs affaires, fassent tomber des trucs. Je ne supporte pas viscéralement qu'ils bavardent en même temps que moi. J'ai du mal maintenant à gérer trop de sollicitations et ils sont hyper en demande et pas très autonomes (6e-5e). Je ne peux pas faire deux trucs en même temps, distribuer des photocopies et répondre à des questions. Ca me perturbe. Vous me direz, distribuer les feuilles, ils n'attendent que ça ! Ca me libérerait déjà d'une tâche...
C'est un public type ZEP aussi, gentils mais peu attentifs, toujours à recadrer. En temps normal ça ne me dérange pas, mais dans les moments de fatigue intense (la fatigue s'accumule de jour en jour et de semaine en semaine), je deviens intolérante, à cran.
Le manque de confiance en moi existe, mais pas pédagogiquement, seulement parce que je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça. C'est mon être, mon identité même qui sont atteints.
Pour ce qui ne va pas au boulot, j'ai réfléchi : d'abord et principalement, le bruit, l'agitation (ça m'énerve que les élèves bougent, se retournent, jouent avec leurs affaires, fassent tomber des trucs. Je ne supporte pas viscéralement qu'ils bavardent en même temps que moi. J'ai du mal maintenant à gérer trop de sollicitations et ils sont hyper en demande et pas très autonomes (6e-5e). Je ne peux pas faire deux trucs en même temps, distribuer des photocopies et répondre à des questions. Ca me perturbe. Vous me direz, distribuer les feuilles, ils n'attendent que ça ! Ca me libérerait déjà d'une tâche...
C'est un public type ZEP aussi, gentils mais peu attentifs, toujours à recadrer. En temps normal ça ne me dérange pas, mais dans les moments de fatigue intense (la fatigue s'accumule de jour en jour et de semaine en semaine), je deviens intolérante, à cran.
Le manque de confiance en moi existe, mais pas pédagogiquement, seulement parce que je ne comprends pas pourquoi je suis comme ça. C'est mon être, mon identité même qui sont atteints.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Mince j'ai sacrément déconné sur la longueur , pas rendue compte du temps passé à écrire non plus
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
mais non Fiohelnaburn tu n'as pas déconné, ton analyse est fichtrement interessante et bien posée je trouve
quant à ta réponse Zebra Sara, comme elle est étrange. Oui c'est vrai... quoi? qu'est-ce qui est vrai? tout ce qu'à dit Fiohepnaburn? tout? vraiment?
On dirait que l'important c'est de pouvoir dire "tout ce qui m'arrive c'est parce que/ a cause de ma douance"... du coup, ca ne serait pas du tout ta responsabilité? je rejoins Fiohepnaburn ici.
Tu as un boulot difficile, avec beaucoup de bruit, d'agitation... qui ne voudrait pas un moment de calme le soir apres tout cela? si tu arrives a te détacher durant les cours, a dresser quelques barrières, ben c'est super non de savoir faire cela? quel lien avec HP?
moi je lis juste une femme qui en a ras le bol qui n'en peut plus... je ne lis pas un truc particulièrement HP, mais le fait que tu te prennes la tête avec tout cela ca, en intensité, ca pourrait bien etre du HP (rire)... culpabilité exacerbée? education parentale (il faut tenir sinon tu n'es plus rien? )... elles sont ou les injonctions familiales?
parce que HP, pas HP, c'est juste un truc en plus ou pas.. cela est une couche qui vient s'ajouter à une histoire de vie, une personnalité, une éducation, un surmoi (et chez toi on dirait bien qu'il s'en donne à coeur joie), une posture/attitude, des pensées réflexes, etc etc...
Comme le dit Fiohepnaburn, l'avantage d'etre HP, c'est que tu devrais avoir plus de faciliter à trouver la voie de ta solution que d'autres, à condition d'un peu de structuration (de discipline? argh...). Regarde ce en quoi consiste la TCC (thérapie cognitivo comportementale), je suis certaine que tu peux te l'appliquer toute seule, à mon avis cela poserait les choses...
enfin, par ecrit, il est difficile de percevoir les émotions qui t'animent quand tu écris. On peut mal percevoir ou comprendre. un face à face avec un psy avec qui tu te sens libre de tout déballer serait bien plus judicieux. Fonce. Tu n'es pas malade ni anormale, tu as juste besoin de parler et de vider des trucs... et si il te faut un poil d’antidépresseur ou une pincée d’anxiolytique pour passer le cap, ben c'est le toubib qui verra cela.. mais que cela ne t'empeche pas de faire un travail sur toi. Allez, vas y!
quant à ta réponse Zebra Sara, comme elle est étrange. Oui c'est vrai... quoi? qu'est-ce qui est vrai? tout ce qu'à dit Fiohepnaburn? tout? vraiment?
On dirait que l'important c'est de pouvoir dire "tout ce qui m'arrive c'est parce que/ a cause de ma douance"... du coup, ca ne serait pas du tout ta responsabilité? je rejoins Fiohepnaburn ici.
Tu as un boulot difficile, avec beaucoup de bruit, d'agitation... qui ne voudrait pas un moment de calme le soir apres tout cela? si tu arrives a te détacher durant les cours, a dresser quelques barrières, ben c'est super non de savoir faire cela? quel lien avec HP?
moi je lis juste une femme qui en a ras le bol qui n'en peut plus... je ne lis pas un truc particulièrement HP, mais le fait que tu te prennes la tête avec tout cela ca, en intensité, ca pourrait bien etre du HP (rire)... culpabilité exacerbée? education parentale (il faut tenir sinon tu n'es plus rien? )... elles sont ou les injonctions familiales?
parce que HP, pas HP, c'est juste un truc en plus ou pas.. cela est une couche qui vient s'ajouter à une histoire de vie, une personnalité, une éducation, un surmoi (et chez toi on dirait bien qu'il s'en donne à coeur joie), une posture/attitude, des pensées réflexes, etc etc...
Comme le dit Fiohepnaburn, l'avantage d'etre HP, c'est que tu devrais avoir plus de faciliter à trouver la voie de ta solution que d'autres, à condition d'un peu de structuration (de discipline? argh...). Regarde ce en quoi consiste la TCC (thérapie cognitivo comportementale), je suis certaine que tu peux te l'appliquer toute seule, à mon avis cela poserait les choses...
enfin, par ecrit, il est difficile de percevoir les émotions qui t'animent quand tu écris. On peut mal percevoir ou comprendre. un face à face avec un psy avec qui tu te sens libre de tout déballer serait bien plus judicieux. Fonce. Tu n'es pas malade ni anormale, tu as juste besoin de parler et de vider des trucs... et si il te faut un poil d’antidépresseur ou une pincée d’anxiolytique pour passer le cap, ben c'est le toubib qui verra cela.. mais que cela ne t'empeche pas de faire un travail sur toi. Allez, vas y!
Bulle de Puce- Messages : 256
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Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Fiohepnaburn a écrit: Je n'ai pas lu toutes les réponses. Au lieu de répondre je vais te questionner . Tu aimes ton travail? Vraiment je veux dire? Tes angoisses se déclenchent quand tu es au travail et en période d'anticipation de tes reprises (dimanche soir, notamment?) Es-tu allée au urgence un dimanche soir ou dans le week-end? Pardon pour mes questions parfois décalées, mais je le sens comme cela. L'anticipation est-elle ton amie la pus proche? Forcément tu t'épuises. Et tu arrives déglinguée face à 30 yeux sur toi attendant leurs copies? Tu attends le dernier moment pour les corriger tes copies?
Alors, en semaine ça va d'un jour sur l'autre, je suis prise dans un mouvement. J'angoisse plus le dimanche, parce que soit j'ai bossé et je m'en veux de ne pas en avoir plus profité pour me ressourcer, soit je n'ai pas bossé, et je ne me sens pas prête. Les copies je commence à avoir du mal et à procrastiner.
Fiohepnaburn a écrit:Dans ton cas, les arrêts ne semblent pas (à te lire) changer la donne, est-ce un problème "Burn out" (Expression nouvelle à la mode pour remettre sur le travail tout nos maux, souvent à raison, parfois à tord) ou une dépression intrinsèque tout simplement. Le travail c'est un élément extérieur, à mon avis si tu aimes ton travail, alors ton angoisse vient de l'intérieur (c'est souvent le cas) et pas des éléments extérieurs. Si demain on te dit que tu le quittes ce job, est-ce que cela va régler ton souci? Je ne pense pas.
Oui bien sûr, que ça vient plutôt de l'intérieur - j'ai l'impression d'être inadaptée. Je ne serais pas soulagée de changer de travail, j'aurais encore plus peur d'en chercher. J'ai besoin d'une marge de sécurité importante.
Oui, c'est ça.Fiohepnaburn a écrit:Tu as donc été au urgence pour obtenir un nouvel arrêt, est-ce bien cela?
Et d'accord pour le psy des urgences qui voit des cas beaucoup plus lourds. C'est vrai !
Fiohepnaburn a écrit:Tes mots sont parlant pour moi. Est-ce que la possibilité de comprendre que tes angoisses n'ont absolument rien à voir avec ta douance (tu remarqueras que je n'indique pas "supposée douance" afin de ne pas te perturber) ou un diagnostique asperger te fais peur?
Parce-que ce serait si simple que ce soit uniquement cela? Et que cela t'éviterait des introspections plus poussées? Et de faire face aux choses qui te font vraiment te sentir "en souffrance"? Tu sais, il est utile de ne plus croire en rien ni en personne, cela va te permettre d'éviter les pansements réconfortants mais jamais cicatrisants, et de faire enfin face à l'important : toi même. Crois en toi, seulement en toi. Tu vas y arriver. Tu n'as rien à perdre. Tu sembles chercher des éléments extérieurs pour te conforter sur ta douance, puis pour t'expliquer ce qui ne tourne pas rond alors que tu es la seule à pouvoir le disséquer, accompagnée par un psy ou un thérapeute si tu en as besoin un temps. Ils ne feront que t'aiguiller, la solution est en toi.
En fait, la douance je ne m'y retrouve pas, le diagnostic asperger plus. Mais je dois effectivement me poser la question : qu'est-ce que j'attends de ce diagnostic ? Un effet miroir (il y a d'autres personnes que moi, voyons voir comment ils s'en sortent, eux, partageons nos astuces, et ça m'aidera à trouver les miennes...), des mots sur les choses, la possibilité de me faire mieux comprendre, d'expérimenter des manières d'expliquer, d'avoir une écoute adaptée.
Fiohepnaburn a écrit:As-tu une passion? Quelque chose qui ne te fait plus voir l'heure?
Oui, plusieurs. Tout ce qui est visuel et histoires en fait : la lecture, parler de livres, les films, parler de films, les expos, parler des expos et ainsi de suite... Ecrire aussi.
Fiohepnaburn a écrit:C'est plutôt la tête dans tes angoisses qui t'épuisent psychologiquement, et là tout devient un effort, même passer le balai. C'est le passé qui te plombe ou le futur que tu anticipes?
Oui, c'est ça. Le passé je n'y pense pas beaucoup, le futur j'essaie de l'anticiper, c'est vrai, mais le présent aussi m'angoisse.
Fiohepnaburn a écrit:Est-ce que le fait d'aller à reculons au travail, donc à l'école aurait-il un lien avec la phobie scolaire qu'a développé ta fille? Par solidarité? On refile tous des trucs à nos enfants, ne t’inquiètes pas mais penses y (peut-être).
Oui, ça on me l'a dit. Je crois qu'elle s'inquiète pour moi, mais elle avait aussi ses raisons : des copines au début de l'année qui l'ont lâchée, et ensuite toute seule toute la fin de l'année (5 mois environ), même le midi.
=> quel participant refoulé ?Fiohepnaburn a écrit: Enfin : la mort de ton père, balayé d'un revers de la main (tu ne t'es pas arrêté à ce moment là), est-ce une défense à la propre anticipation de ta propre mort? Dont tu as alors pris conscience? Peut-être inconsciemment? Pardon mais il me semble bien plus important de soulever cela, donc une petite phrase passée presque inaperçue, que de bavarder test Wais. On va un peu toucher la mort en se rendant au urgence... quand on est pas en danger de mort (Personne ne meurt d'une crise d'angoisse même si sur le coup on est persuadée de notre fin) ou grippée dernier degré (ou prise d'une rage de dent insupportable). D'ailleurs, tu ne t'es pas rendue au urgence psychiatrique mais au urgence tout court en demandant un psy c'est bien cela? T'es tu sentie en sécurité aux urgences? Je passe sur ce médecin blasé sans grande empathie. Mais avant cela? Par exemple, quand tu as passé la porte. Un ouf? Si il m'arrive un truc, j'y suis? Cette question est étrange mais bon. S'il t'avait proposé une nuit sur place ce médecin, est-ce que tu serais rentrée plus sereine? Enfin, c'est ce que ce post m'inspire. Il est inutile de me répondre, réponds toi à toi même ou pas. Pardon, je me trompe sans doute, je suppose, voilà tout, c'est ce que chacun fait ici, il suppose. Ne sois donc pas fâché par les suppositions qui ne te conviennent pas (je parle du participant refoulé et aussi du médecin), ils ne font que supposer.
Pour mon père, j'ai plus que vécu le deuil (10 ans avant de pouvoir parler de lui sans être au bord des larmes), mais sur le coup, je n'ai pas fait le rapport entre sa mort et mon mal-être. Ensuite, mes deux grands-parents sont morts (j'étais proche de ma grand-mère), et un ami proche, le parrain de ma fille, qui a fait une chute lors d'une course de montagne. Ces deuils-là, oui, je les ai enfouis, c'était trop. J'ai saturé. Puis j'ai divorcé, je suis partie rejoindre mon nouveau compagnon après deux ans de route pour se voir les WE, vivre avec lui, et ça n'a pas marché. On s'est séparés cet été.
Oui c'est vrai, je confirme, ils n'aiment pas !!Fiohepnaburn a écrit:Arriver chez un psychiatre, et lui dire "J'ai ce problème" puis ensuite "Vous savez je suis surdouée", c'est indiquer un problème puis lui indiquer déjà la cause, et donc la conséquence. C'est ne pas lui laisser faire son job, c'est à dire le laisser supposer, puisque lui c'est son job. En indiquant les symptomes pas ta cause toute trouvée (et en plus qui te permets d'en attendre une certaine reconnaissance ou justification si j'en crois ton "même pas").
J'ai enlevé le spoiler, mais merci ! Tu m'as répondu tellement en détail, tu as pris du temps, et aucune de tes remarques ne m'a fâchée. Ca me fait réfléchir. J'ai répondu aux questions, pas toutes, mais celles qui pouvaient te préciser des choses. Et la longueur ne pose aucun problème, j'adore lire et écrire.
Fiohepnaburn a écrit:Tu vas y arriver, moi j'y crois. C'est peut-être cela que tu as besoin d'entendre il me semble qu'on y croit tous et que tu vas y arriver.
Dernière édition par zebra sara le Sam 3 Mar 2018 - 19:31, édité 9 fois
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Bulle de Puce a écrit:mais non Fiohelnaburn tu n'as pas déconné, ton analyse est fichtrement interessante et bien posée je trouve
quant à ta réponse Zebra Sara, comme elle est étrange. Oui c'est vrai... quoi? qu'est-ce qui est vrai? tout ce qu'à dit Fiohepnaburn? tout? vraiment?
On dirait que l'important c'est de pouvoir dire "tout ce qui m'arrive c'est parce que/ a cause de ma douance"... du coup, ca ne serait pas du tout ta responsabilité? je rejoins Fiohepnaburn ici.
Tu as un boulot difficile, avec beaucoup de bruit, d'agitation... qui ne voudrait pas un moment de calme le soir apres tout cela? si tu arrives a te détacher durant les cours, a dresser quelques barrières, ben c'est super non de savoir faire cela? quel lien avec HP?
moi je lis juste une femme qui en a ras le bol qui n'en peut plus... je ne lis pas un truc particulièrement HP, mais le fait que tu te prennes la tête avec tout cela ca, en intensité, ca pourrait bien etre du HP (rire)... culpabilité exacerbée? education parentale (il faut tenir sinon tu n'es plus rien? )... elles sont ou les injonctions familiales?
parce que HP, pas HP, c'est juste un truc en plus ou pas.. cela est une couche qui vient s'ajouter à une histoire de vie, une personnalité, une éducation, un surmoi (et chez toi on dirait bien qu'il s'en donne à coeur joie), une posture/attitude, des pensées réflexes, etc etc...
Comme le dit Fiohepnaburn, l'avantage d'etre HP, c'est que tu devrais avoir plus de faciliter à trouver la voie de ta solution que d'autres, à condition d'un peu de structuration (de discipline? argh...). Regarde ce en quoi consiste la TCC (thérapie cognitivo comportementale), je suis certaine que tu peux te l'appliquer toute seule, à mon avis cela poserait les choses...
enfin, par ecrit, il est difficile de percevoir les émotions qui t'animent quand tu écris. On peut mal percevoir ou comprendre. un face à face avec un psy avec qui tu te sens libre de tout déballer serait bien plus judicieux. Fonce. Tu n'es pas malade ni anormale, tu as juste besoin de parler et de vider des trucs... et si il te faut un poil d’antidépresseur ou une pincée d’anxiolytique pour passer le cap, ben c'est le toubib qui verra cela.. mais que cela ne t'empeche pas de faire un travail sur toi. Allez, vas y!
Non les messages se sont croisés, je répondais en disant "oui c'est vrai" aux messages du dessus, tout en reprenant les éléments en détail juste après. J'ai pris plus de temps pour reprendre le message de Fiohepnaburn, point par point.
Je ne pense pas que la douance soit la cause de tout, je pense que principalement j'en fais trop, et je ne sais plus comment lever le pied, parce que travailler est un remède à mes angoisses. Un rempart, on va dire.
L'intelligence peut m'aider à être créative pour trouver des solutions, mais parfois c'est aussi le cerveau qui tourne en boucle et ne s'arrête jamais.
Et c'est juste pour l'aide que vous pouvez m'apporter à partir de l'écrit, ce n'est pas facile, et je vous en sais d'autant plus gré.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
@Zebra: Je te suggère, si tu veux répondre point par point à quelqu'un, de séparer les citations (balises "quote") et tes réponses (hors balises "quote") , sinon ça devient vite illisible, surtout avec de tels pavés! Et c'est dommage.
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
@Mowa, je vais paraître cruche, mais je ne vois pas comment on sépare les citations... Il y a un bouton "citer" en haut et ça cite tout en bloc...
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Tiens, un conseil zebra sara
Mais, faut pas complexer, moi perso j'ai l'habitude de coder, alors tous ces trucs qui s'ouvrent et se ferment j'ai vraiment l'habitude.
- Code:
Tu peux faire comme ça. Tu transformes ça :
[quote]AAAAA BBBBBB[/quote]
En ça :
[quote]AAAAA[/quote]
[quote]BBBBBB[/quote]
Bref, tu copies/colles ça : [/quote][quote]. Et tu les mets à tous les endroits où tu souhaites séparer la citation. Avec ton propre texte de séparation, ça donnera [/quote] ton texte à toi [quote]
Mais, faut pas complexer, moi perso j'ai l'habitude de coder, alors tous ces trucs qui s'ouvrent et se ferment j'ai vraiment l'habitude.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
@holokian : merci, je crois qu'en éditant ça ne fonctionne pas pareil. J'essaierai en direct la prochaine fois que je citerai. J'ai mis de la couleur pour le coup, c'est un peu plus clair.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Oui, tant que c'est efficace, c'est l'important zebra sara.
holokian- Messages : 605
Date d'inscription : 11/02/2018
Age : 47
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Exemple :
[ quote = " zebra sara " ] @holokian : merci, je crois qu'en éditant ça ne fonctionne pas pareil. [ / quote]
[ quote = " zebra sara " ] J'essaierai en direct la prochaine fois que je citerai. [ / quote ]
[ quote = " zebra sara " ] J'ai mis de la couleur pour le coup, c'est un peu plus clair. [ / quote ]
Le tout sans les espaces donne :
[ quote = " zebra sara " ] @holokian : merci, je crois qu'en éditant ça ne fonctionne pas pareil. [ / quote]
[ quote = " zebra sara " ] J'essaierai en direct la prochaine fois que je citerai. [ / quote ]
[ quote = " zebra sara " ] J'ai mis de la couleur pour le coup, c'est un peu plus clair. [ / quote ]
Le tout sans les espaces donne :
zebra sara a écrit:@holokian : merci, je crois qu'en éditant ça ne fonctionne pas pareil.
zebra sara a écrit:J'essaierai en direct la prochaine fois que je citerai.
(je me suis facilité la tâche, j'ai fait des copier-coller du moment que c'est le même auteur)zebra sara a écrit:J'ai mis de la couleur pour le coup, c'est un peu plus clair.
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
En fait j'avais oublié des trucs : le = avec le nom dans le premier [quote] et le / dans le dernier. Donc forcément...
Ca y est j'ai réussi @holokian et @ortolan ! Merci.
Ca y est j'ai réussi @holokian et @ortolan ! Merci.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
J'ai pris le temps de lire les posts précédents, ce que je n'avais pas fait, ou juste survolé avant de te répondre.
Je suis donc passée à coté de nombreuses choses. Tu dis avoir fait un mois en hôpital psy suite à une non-conciliation. On ne va pas en psy pour rien un mois, au regard des places manquantes. Ainsi tu connais déjà très bien le système. Je suppose que tu as du déjà voir plusieurs psychiatres? Le diagnostic était lequel? De plus tu indiques aussi avoir fait un test en 2016 Wais ainsi il me semble que tes interrogations ne sont pas nouvelles. Et que tu sais déjà tout ce qu'il y a à savoir sur les supposées caractéristiques (supposées car je n'aime pas affirmer) de la douance. Puisque tu t'es interessée à elle de très près. Certaines personnes sont libérées après le test, car elles peuvent mettre un mot sur un décalage ressenti dès l'enfance. Revoir les pans de ta vie, en rétrospective est aussi important qu'un simple test pour un diagnostic d'ensemble. Désormais tu te penses aspi, et bien vas faire le test, le vrai test, pas les tests biaisés d'internet où l'on trouve de tout et rien. La douance n'est pas une maladie, la bipolarité, le borderline, en sont par exemple, ainsi une caractéristique ne saurait se soigner. Ce que tu soignes c'est les symptomes, angoisse et anxiété généralisée, qui ne sont pas liée à ta douance. Ton ressenti oui car les sens en éveil peuvent multiplier par 10 le ressenti mais l'enjeu n'est pas celui-ci. Selon moi, qui ne détient aucune vérité, juste un ressenti personnel.
Quant au Bateleur, je ne suis pas en accord avec ceux qui l'ont un peu "chahuté", je suis en total accord avec ce qu'il raconte, même si je dois être la seule, il te connait mieux que nous, exceptée faite des passages personnelles qui ne nous regardent pas et que je ne relève pas et des explications poussées sur les aspis (car j'ignore ce qu'est un asperger)
De plus, ne l'as-tu pas invité toi même à rejoindre cette discussion? Tu dis aussi qu'un jour tu as vu un psychanalyste et que sachant où il venait en venir tu l'as semé? Ou plutôt manipulé? Ce qui est plutôt facile pour une douée mais quel intérêt? Un bon psychanalyse est un écoutant. Il n'est qu'un miroir à ce que tu lui racontes, un miroir le plus "sans émotion" possible afin de ne pas t'influencer, donc te laisser aller en toi et trouver tes réponses. Ce que tu fuis, est-ce justement ce que tu sembles vouloir semer? Toi donc? Tu peux le faire seule, si tu as la capacité d’introspection.
Le fait d'accaparer les attentions, d'attendre approbation toujours, de vouloir que les autres te comprennent avant même de te comprendre toi même, de solliciter chacun ressemble aussi à une caractéristique borderline (rectorat, assistante sociale, psy, collègues, principale, et les amis aussi je le suppose etc...). Je ne fais que supposer, comme chacun, sans vraiment s'introspecter et faire un travail de fond, donc dans la durée, seule ou accompagnée, cela sera difficile de trouver tes réponses, que seul toi connait. Bien sur nous tous êtres humains, en majorité, en cas de période difficile on le fait aussi s'épancher mais auprès d'amis rares et très proches, ou sur des forums car l'anonymat permet de se lâcher, ou alors on peut aussi faire l'ermite, mais le fait d'exprimer à tout le monde au sein même de son environnement pro "Je suis douée" ou alors désormais "Je suis aspi". Qu'attends tu de cela? Hormis peut-être de l'amour et de la reconnaissance, ce qui ne te donnera jamais ni l'un ni l'autre.
Tu as vécu un divorce, des deuils, un couple en échec, un déménagement, un passage en psy, etc...c'est beaucoup même lissé sur plusieurs années, prends soin de toi, bref j'arrive pas à cerner, donc je suis longue. La nature humaine est si passionnante. Et comme dirait Albert Jacquard : 'L'intelligence c'est comprendre que l'on a pas compris". Donc j'ai pas compris, ni cerné (ce qui ne veut pas dire que je sois intelligente, je cite, et on sait que les gens qui citent ne font qu'au fond que citer petitement l’intelligence des autres, enfin bref) Le bateleur est aspi, tu es (un peu?) amoureuse, tu veux être aspi, et surtout qu'il continue à te répondre? Désolée, c'est débile. Mon humour pourri . Des bises. Je vous laisse.
Je suis donc passée à coté de nombreuses choses. Tu dis avoir fait un mois en hôpital psy suite à une non-conciliation. On ne va pas en psy pour rien un mois, au regard des places manquantes. Ainsi tu connais déjà très bien le système. Je suppose que tu as du déjà voir plusieurs psychiatres? Le diagnostic était lequel? De plus tu indiques aussi avoir fait un test en 2016 Wais ainsi il me semble que tes interrogations ne sont pas nouvelles. Et que tu sais déjà tout ce qu'il y a à savoir sur les supposées caractéristiques (supposées car je n'aime pas affirmer) de la douance. Puisque tu t'es interessée à elle de très près. Certaines personnes sont libérées après le test, car elles peuvent mettre un mot sur un décalage ressenti dès l'enfance. Revoir les pans de ta vie, en rétrospective est aussi important qu'un simple test pour un diagnostic d'ensemble. Désormais tu te penses aspi, et bien vas faire le test, le vrai test, pas les tests biaisés d'internet où l'on trouve de tout et rien. La douance n'est pas une maladie, la bipolarité, le borderline, en sont par exemple, ainsi une caractéristique ne saurait se soigner. Ce que tu soignes c'est les symptomes, angoisse et anxiété généralisée, qui ne sont pas liée à ta douance. Ton ressenti oui car les sens en éveil peuvent multiplier par 10 le ressenti mais l'enjeu n'est pas celui-ci. Selon moi, qui ne détient aucune vérité, juste un ressenti personnel.
Quant au Bateleur, je ne suis pas en accord avec ceux qui l'ont un peu "chahuté", je suis en total accord avec ce qu'il raconte, même si je dois être la seule, il te connait mieux que nous, exceptée faite des passages personnelles qui ne nous regardent pas et que je ne relève pas et des explications poussées sur les aspis (car j'ignore ce qu'est un asperger)
De plus, ne l'as-tu pas invité toi même à rejoindre cette discussion? Tu dis aussi qu'un jour tu as vu un psychanalyste et que sachant où il venait en venir tu l'as semé? Ou plutôt manipulé? Ce qui est plutôt facile pour une douée mais quel intérêt? Un bon psychanalyse est un écoutant. Il n'est qu'un miroir à ce que tu lui racontes, un miroir le plus "sans émotion" possible afin de ne pas t'influencer, donc te laisser aller en toi et trouver tes réponses. Ce que tu fuis, est-ce justement ce que tu sembles vouloir semer? Toi donc? Tu peux le faire seule, si tu as la capacité d’introspection.
Le fait d'accaparer les attentions, d'attendre approbation toujours, de vouloir que les autres te comprennent avant même de te comprendre toi même, de solliciter chacun ressemble aussi à une caractéristique borderline (rectorat, assistante sociale, psy, collègues, principale, et les amis aussi je le suppose etc...). Je ne fais que supposer, comme chacun, sans vraiment s'introspecter et faire un travail de fond, donc dans la durée, seule ou accompagnée, cela sera difficile de trouver tes réponses, que seul toi connait. Bien sur nous tous êtres humains, en majorité, en cas de période difficile on le fait aussi s'épancher mais auprès d'amis rares et très proches, ou sur des forums car l'anonymat permet de se lâcher, ou alors on peut aussi faire l'ermite, mais le fait d'exprimer à tout le monde au sein même de son environnement pro "Je suis douée" ou alors désormais "Je suis aspi". Qu'attends tu de cela? Hormis peut-être de l'amour et de la reconnaissance, ce qui ne te donnera jamais ni l'un ni l'autre.
Tu as vécu un divorce, des deuils, un couple en échec, un déménagement, un passage en psy, etc...c'est beaucoup même lissé sur plusieurs années, prends soin de toi, bref j'arrive pas à cerner, donc je suis longue. La nature humaine est si passionnante. Et comme dirait Albert Jacquard : 'L'intelligence c'est comprendre que l'on a pas compris". Donc j'ai pas compris, ni cerné (ce qui ne veut pas dire que je sois intelligente, je cite, et on sait que les gens qui citent ne font qu'au fond que citer petitement l’intelligence des autres, enfin bref) Le bateleur est aspi, tu es (un peu?) amoureuse, tu veux être aspi, et surtout qu'il continue à te répondre? Désolée, c'est débile. Mon humour pourri . Des bises. Je vous laisse.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
@Fiohepnaburn : c'est bien d'avoir lu tous les posts, ça aide à avoir une vue plus complète.
Je vais répondre sans reprendre point par point cette fois-ci, parce que je pense qu'effectivement, je vais m'abstenir désormais de faire appel au public pour m'éclairer sur mes propres ténèbres.
Je ne suis pas borderline, mais pour m'en assurer j'en ai parlé hier au psychiatre, qui m'a démenti. J'ai été à un moment diagnostiquée bipolaire, mais le diagnostic a été revu officiellement.
Tu n'as pas tort de pointer une immaturité affective dans le fait que je recherche une confirmation de mon existence dans le regard des autres, et en même temps c'est plus compliqué que ça. Je recherche un écho, je m'adresse au vide pour que les parois du monde me renvoient quelque chose, pour tester la finitude des choses. Je ne sais pas si c'est clair, mais en tout cas, c'est une idée de ce que j'essaie de trouver.
Et oui, effectivement, j'ai vécu beaucoup de choses en peu de temps. C'est peut-être ça qui remonte et me pète à la figure en ce moment. A moi de le gérer.
Je vais répondre sans reprendre point par point cette fois-ci, parce que je pense qu'effectivement, je vais m'abstenir désormais de faire appel au public pour m'éclairer sur mes propres ténèbres.
Je ne suis pas borderline, mais pour m'en assurer j'en ai parlé hier au psychiatre, qui m'a démenti. J'ai été à un moment diagnostiquée bipolaire, mais le diagnostic a été revu officiellement.
Tu n'as pas tort de pointer une immaturité affective dans le fait que je recherche une confirmation de mon existence dans le regard des autres, et en même temps c'est plus compliqué que ça. Je recherche un écho, je m'adresse au vide pour que les parois du monde me renvoient quelque chose, pour tester la finitude des choses. Je ne sais pas si c'est clair, mais en tout cas, c'est une idée de ce que j'essaie de trouver.
Et oui, effectivement, j'ai vécu beaucoup de choses en peu de temps. C'est peut-être ça qui remonte et me pète à la figure en ce moment. A moi de le gérer.
Dernière édition par zebra sara le Sam 3 Mar 2018 - 19:32, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
zebra sara a écrit:Je ne veux pas être aspi à cause du Bateleur (ça, c'est n'importe quoi !), j'y pensais déjà et c'était le premier aspi que je rencontrais. J'ai eu l'impression d'avoir des affinités avec lui, et je ne me suis pas posé la question de savoir si c'était amical ou amoureux ; il m'intéressait, c'est tout ce que je peux en dire.
C'était de l'humour, j'avais prévenu. Tu ne peux être borderline, tu es capable de te remettre en question, sans te sentir "persécuté" quand quelqu'un te titille . Je parlais juste d'une seule caractéristique, pas de son ensemble. Un point ne faisant pas l'ensemble des points. Quand on cherche ses réponses, on passe par milles "suppositions" ce que j'ai vécu aussi lors de ce que j’appelle désormais "ma crise existentielle ou même identitaire pour aller plus loin". Je pense que pour poser un bon diagnostic, il est nécessaire de passer par la grande rétrospective, car ce qui est a toujours été (souvent), et il suffit d'ennuis cumulés, d'épuisement, ou d'un élément déclencheur, ou de tout cela en même temps si tu es une endurante, donc il est bon de regarder le passé, pour comprendre son présent. Je ne pense pas qu'un psychiatre fasse cela, mais plus un psychothérapeute. Et toi bien évidemment, la première "pro" de ton intérieure, si je peux m'exprimer ainsi.
Socialement c'est plus facile de dire "je suis surdoué" que "je suis bipolaire ou dépressive" (le mieux étant de rien dire) alors que beaucoup s'ignore la plupart du temps, il y a milles degrés comme il y a milles profils humains. J'ignore ce qu'est un aspi. Il me semble que l'on peut être aussi deux trucs en même temps. De plus il y a les chroniques (donc répétition) et les pas chroniques. L'humain est si complexe. Il y a une différence entre une dépression, burn out (et leurs montés/descentes d'énergies) et une bipolarité (montés/descentes d'humeurs) présente intrinsèque depuis des lustres. Seul étudier ton passé je pense pourra poser un diagnostic valable, d'un professionnel. Et de toi aussi, tu dois aussi t'écouter, tu es ta première "pro" intérieure. Si je peux m'exprimer ainsi.
Vas faire ce test "aspi"si tu le sens ainsi. Tu as ton Wais validé, tu as peut-être besoin d'aller chercher ailleurs et plus loin pour mettre des mots.
Bref, je ferai laconique si je re-participe, j'ai d'ailleurs une question c'est quoi un aspi (clairement) et cette histoire de féminin/masculin m'interroge? Courage en tout cas et crois en toi.
Dernière édition par Fiohepnaburn le Mer 28 Fév 2018 - 14:39, édité 1 fois (Raison : Fautes)
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
@Fionahepburn : Je suggère que tu me lises plus attentivement, car j'ai déjà répondu à la remarque sur la bipolarité (message au-dessus).
Pour expliquer ce qu'est un aspi, tu peux regarder ici :
https://www.zebrascrossing.net/f85-syndrome-d-asperger-et-troubles-du-spectre-autistique
Je suis moi-même en plein questionnement et ne peux pas prendre le risque de dire une connerie à ce sujet.
La différence féminin/masculin fait référence au fait que, à ce qu'on m'a dit, et à ce que j'ai commencé à lire, le vécu et l'adaptation des aspis est différent selon les hommes et les femmes.
Pour expliquer ce qu'est un aspi, tu peux regarder ici :
https://www.zebrascrossing.net/f85-syndrome-d-asperger-et-troubles-du-spectre-autistique
Je suis moi-même en plein questionnement et ne peux pas prendre le risque de dire une connerie à ce sujet.
La différence féminin/masculin fait référence au fait que, à ce qu'on m'a dit, et à ce que j'ai commencé à lire, le vécu et l'adaptation des aspis est différent selon les hommes et les femmes.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Pour souligner les informations que j'ai sur la distinction H/F dans un diagnostique Asperger :
Il semblerait que les aspis féminin soit beaucoup plus difficile à détecter car elles utilisent plus facilement la technique du "Anthropologue (observation) puis Caméléon (application)", surtout si l'aspis a un QI assez élevé. (HP ou pas d'ailleurs)
Elles se forceraient plus facilement au jeu social, contrairement garçons aspis.
Donc plus de garçons jugés anormalement isolés et décrocheurs...qui sont plus facilement pris en charge jeune.
Pour un diagnostique plus tardif...elles sont souvent moins prises au sérieux je pense.
Certains traits comme les hypersensibilités pour une femme semble moins étrange, car plus "fragile", "émotive", ce qui rentre dans les archétypes genrés ancestraux, donc moins "anormal" qu'un homme.
(Je déplore cela à 500%, mais malheureusement je ne suis pas sûr de trouver quelqu'un pour me contredire sur ce point :/)
Pour d'autres situations, surtout dans la partie "séduction", ce sont en particulier les hommes qui se retrouvent seuls toutes leur vie car ils ne savent pas draguer.
(Puisqu'ils ne connaissent pas les codes sous-jacents, et ils sont censés faire le sacro-saint "1er pas")
Pour une femme, cela doit être moins fréquents de leur position que la société veut lui donner.
Pour l'instant des quelques parcours de vie aspis que j'ai lu, j'ai rarement vu une femme aspi seule toute sa vie. Mal accompagnée possiblement...généralement séparés/divorcés plus tardivement car il y a quand même nombre de malentendus qui se produisent.
Alors que les hommes aspis se retrouvent célibataires assez facilement toutes leurs vies.
Une fois encore le cas féminin paraîtra moins excentrique que le second...
A prendre avec beaucoup de pincettes, ce que je viens de dire bien sûr...mais de mes analyses récentes de l'état de l'art et des tranches de vies d'aspis, cela semble faire sens à mes yeux.
Réjouissons-nous cependant, le ratio H/F pour un diagnostique Asperger se rééquilibre ces dernières années
De 10/1, on remonte à 3/1...donc cela commence à être rassurant sur la capacité à détecter les femmes aspis, malgré les spécificités associées.
Dans tout les cas, la littérature sur le sujet semble assez d'accord sur la plus grande difficulté à identifier les symptômes clefs chez une femme qu'un homme.
(J'éditerais ou nuancerais en cas de contre-argument évident.)
Il semblerait que les aspis féminin soit beaucoup plus difficile à détecter car elles utilisent plus facilement la technique du "Anthropologue (observation) puis Caméléon (application)", surtout si l'aspis a un QI assez élevé. (HP ou pas d'ailleurs)
Elles se forceraient plus facilement au jeu social, contrairement garçons aspis.
Donc plus de garçons jugés anormalement isolés et décrocheurs...qui sont plus facilement pris en charge jeune.
Pour un diagnostique plus tardif...elles sont souvent moins prises au sérieux je pense.
Certains traits comme les hypersensibilités pour une femme semble moins étrange, car plus "fragile", "émotive", ce qui rentre dans les archétypes genrés ancestraux, donc moins "anormal" qu'un homme.
(Je déplore cela à 500%, mais malheureusement je ne suis pas sûr de trouver quelqu'un pour me contredire sur ce point :/)
Pour d'autres situations, surtout dans la partie "séduction", ce sont en particulier les hommes qui se retrouvent seuls toutes leur vie car ils ne savent pas draguer.
(Puisqu'ils ne connaissent pas les codes sous-jacents, et ils sont censés faire le sacro-saint "1er pas")
Pour une femme, cela doit être moins fréquents de leur position que la société veut lui donner.
Pour l'instant des quelques parcours de vie aspis que j'ai lu, j'ai rarement vu une femme aspi seule toute sa vie. Mal accompagnée possiblement...généralement séparés/divorcés plus tardivement car il y a quand même nombre de malentendus qui se produisent.
Alors que les hommes aspis se retrouvent célibataires assez facilement toutes leurs vies.
Une fois encore le cas féminin paraîtra moins excentrique que le second...
A prendre avec beaucoup de pincettes, ce que je viens de dire bien sûr...mais de mes analyses récentes de l'état de l'art et des tranches de vies d'aspis, cela semble faire sens à mes yeux.
Réjouissons-nous cependant, le ratio H/F pour un diagnostique Asperger se rééquilibre ces dernières années
De 10/1, on remonte à 3/1...donc cela commence à être rassurant sur la capacité à détecter les femmes aspis, malgré les spécificités associées.
Dans tout les cas, la littérature sur le sujet semble assez d'accord sur la plus grande difficulté à identifier les symptômes clefs chez une femme qu'un homme.
(J'éditerais ou nuancerais en cas de contre-argument évident.)
Khalmos- Messages : 113
Date d'inscription : 12/02/2018
Age : 34
Localisation : Nantes
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
J'ai un document là-dessus, mais ne peux pas mettre de lien. Il suffit de chercher dans un moteur de recherche connu commençant par G "caractéristiques femmes aspis".
Bien expliqué, khalmos. Moi je ne me risque plus à parler des (autres) aspis que moi (enfin si je le suis !). Prudence est mère de sûreté.
Bien expliqué, khalmos. Moi je ne me risque plus à parler des (autres) aspis que moi (enfin si je le suis !). Prudence est mère de sûreté.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Comment se fait-il que tu ne puisses pas mettre de lien?
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Parce que j'ai moins d'une semaine d'inscription sur le forum. On ne dirait pas, hein ?
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Ah oui, je ne me rappelais pas que ça fonctionnait comme ça pour les liens. Mais ça y est, ça fait 8 jours que tu es inscrite, ça devrait (bientôt) marcher...
Et non, effectivement, on ne dirait pas... Tu auras bientôt posté autant de messages que moi en presque 6 mois
Et non, effectivement, on ne dirait pas... Tu auras bientôt posté autant de messages que moi en presque 6 mois
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
J'en poste trop, @Tempête. Comme ici je me sens bien, j'ai tendance à rester le nez devant mon ordi. Mais je vais être obligée de socialiser extérieurement davantage cette fin de semaine et semaine prochaine : je retourne ce soir chez ma mère avec les filles.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Bonne décision de ta part zebra sara
Dans ces moments difficiles, rien de vaut la sécurité d'un milieu familial, et du contact physique !
Même bref, cela fait du bien.
(Pour ma part, mon seul moyen d'en obtenir c'est coiffeur ou massage...autant te dire que c'est pas aussi simple ^^)
Dans ces moments difficiles, rien de vaut la sécurité d'un milieu familial, et du contact physique !
Même bref, cela fait du bien.
(Pour ma part, mon seul moyen d'en obtenir c'est coiffeur ou massage...autant te dire que c'est pas aussi simple ^^)
Khalmos- Messages : 113
Date d'inscription : 12/02/2018
Age : 34
Localisation : Nantes
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Je ne raffole pas du contact physique, en fait ! Ou disons qu'une ration par jour me suffit largement.
Ils ne sont pas très câlins dans ta famille, ou tu ne les vois pas beaucoup ?
Ils ne sont pas très câlins dans ta famille, ou tu ne les vois pas beaucoup ?
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Moi non plus, je n'ai jamais été très contact physique...(voir même limite "anti" pendant longtemps)
Mais c'est une très bonne méthode pour reprendre pied de ce que j'ai lu en période d’intériorisation, surtout dans ta (notre?) situation.
Pour répondre à ta question: les deux mon général ^^
Dans ma famille...effectivement on a jamais été très câlin non plus (ma sœur est comme moi, mon père aussi...).
Mes amis quand même plus, avec le temps je m'y suis habitué au "au revoir" à l'américaine ^^' (gros câlin)
Et effectivement, ils sont à 600km d'ici, donc je les ais pas vu depuis mon dernier aller-retour sur Lille. (Fin janvier)
Prochain passage mi-mars ! En attendant...je fais avec. (ou plutôt sans ^^)
Mais c'est une très bonne méthode pour reprendre pied de ce que j'ai lu en période d’intériorisation, surtout dans ta (notre?) situation.
Pour répondre à ta question: les deux mon général ^^
Dans ma famille...effectivement on a jamais été très câlin non plus (ma sœur est comme moi, mon père aussi...).
Mes amis quand même plus, avec le temps je m'y suis habitué au "au revoir" à l'américaine ^^' (gros câlin)
Et effectivement, ils sont à 600km d'ici, donc je les ais pas vu depuis mon dernier aller-retour sur Lille. (Fin janvier)
Prochain passage mi-mars ! En attendant...je fais avec. (ou plutôt sans ^^)
Khalmos- Messages : 113
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Localisation : Nantes
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Dans ma famille, plus que les câlins, on pratique le "hug", on se serre dans les bras un moment. Idem avec mes filles. On est encore moins bisous, et depuis quelque temps, ma cadette ne veut plus de bisous ni câlins avant de dormir. J'ai à peine le "droit" de lui caresser un peu les cheveux.
Je te prête ma chienne cocker si tu veux : elle a de l'affection à revendre, et elle est très démonstrative. C'est même dur de la freiner !
La période d'intériorisation, c'est quand on se replie sur soi, ou quand on intègre des éléments nouveaux (exemple réflexion sur le diagnostic aspi) ?
Je te prête ma chienne cocker si tu veux : elle a de l'affection à revendre, et elle est très démonstrative. C'est même dur de la freiner !
La période d'intériorisation, c'est quand on se replie sur soi, ou quand on intègre des éléments nouveaux (exemple réflexion sur le diagnostic aspi) ?
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Oui, ce que tu appelles "hug", je les prends pour les "au revoir à l'américaine" ^^ (enlacer, en gros ^^ de quelques secondes à une-deux minutes, selon avec qui quoi comment)
Je pensais plus à ça qu'aux bises pour être honnête. ^^ Mais c'est pertinent.
Haha ^^ (pour ton cocker)
Pas très habitué aux animaux non plus, même si ça commence à venir.
(Ma grande sœur ayant un border collie, plus trop le choix ^^ quand c'est pas ça, ce sont les chats de potes)
Intériorisation...un peu tout. Quand on s'isole entre autre.
(L'intégration de nouveaux éléments, sans être la cause principale, peut provoquer ou amplifier une mise à l'écart "physique" avec les autres)
Enfin, dans tout les cas, ce n'est jamais une mauvaise chose Même lorsqu'on va bien !
Je pensais plus à ça qu'aux bises pour être honnête. ^^ Mais c'est pertinent.
Haha ^^ (pour ton cocker)
Pas très habitué aux animaux non plus, même si ça commence à venir.
(Ma grande sœur ayant un border collie, plus trop le choix ^^ quand c'est pas ça, ce sont les chats de potes)
Intériorisation...un peu tout. Quand on s'isole entre autre.
(L'intégration de nouveaux éléments, sans être la cause principale, peut provoquer ou amplifier une mise à l'écart "physique" avec les autres)
Enfin, dans tout les cas, ce n'est jamais une mauvaise chose Même lorsqu'on va bien !
Khalmos- Messages : 113
Date d'inscription : 12/02/2018
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Localisation : Nantes
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
HS : je repense à la discussion sur les codes anglais/français lors du café zébré : je trouve plus facile de voyager et d'apprendre les codes, les manières de se conduire, dire bonjour etc... à l'étranger, parce que comme tu n'es pas du pays, les gens sont sympas et te les expliquent. Je sais mieux vivre en Angleterre ou Irlande qu'en France en fait... Par contre les USA (Floride seulement), pas pu.
Et pour les chats, idem pour moi : dans un groupe, je suis la seule à ne pas tripoter les chats, ou à ne pas attendre qu'ils viennent me voir (et pourtant je les aime, mais pas besoin de les papouiller pour ça) - eh bien, tu peux être sûr qu'avec leur esprit de contradiction c'est sur mes genoux ou sur ma chaise qu'ils viennent se loger !
Et pour les chats, idem pour moi : dans un groupe, je suis la seule à ne pas tripoter les chats, ou à ne pas attendre qu'ils viennent me voir (et pourtant je les aime, mais pas besoin de les papouiller pour ça) - eh bien, tu peux être sûr qu'avec leur esprit de contradiction c'est sur mes genoux ou sur ma chaise qu'ils viennent se loger !
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Bienvenu au club
(Pour les deux points)
Complètement d'accord pour la partie culture/pays étranger, je m'étais fais la réflexion plusieurs fois déjà par le passé.
En effet à l'étranger, une plus grande partie de la population sera plus enclin à expliquer et à être "sympa" avec un étranger qui débarque (Pas tous...on se comprends ^^ comme partout).
Bon... ça ne marche pas avec tout, certains codes restent théoriquement...quasi "universel".
Mais encore une fois, ils seront plus disposé à te poser la question ouvertement, mettant ça sur le compte "ils ne fonctionnent peut-être pas comme nous pour ça les français(e)". (Là encore, c'est plus probable, mais clairement pas certain)
Je te répète probablement (ou reformule) ce que tu viens de dire... mais tout ça pour dire que oui, complètement d'accord ^^
(Même à l'échelle régional, être le Lillois qui débarque à Paris/Pau/Nantes...j'ai eu la même sensation. Plus mesuré...mais quand même.)
(Pour les deux points)
Complètement d'accord pour la partie culture/pays étranger, je m'étais fais la réflexion plusieurs fois déjà par le passé.
En effet à l'étranger, une plus grande partie de la population sera plus enclin à expliquer et à être "sympa" avec un étranger qui débarque (Pas tous...on se comprends ^^ comme partout).
Bon... ça ne marche pas avec tout, certains codes restent théoriquement...quasi "universel".
Mais encore une fois, ils seront plus disposé à te poser la question ouvertement, mettant ça sur le compte "ils ne fonctionnent peut-être pas comme nous pour ça les français(e)". (Là encore, c'est plus probable, mais clairement pas certain)
Je te répète probablement (ou reformule) ce que tu viens de dire... mais tout ça pour dire que oui, complètement d'accord ^^
(Même à l'échelle régional, être le Lillois qui débarque à Paris/Pau/Nantes...j'ai eu la même sensation. Plus mesuré...mais quand même.)
Khalmos- Messages : 113
Date d'inscription : 12/02/2018
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Localisation : Nantes
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Alors, j'aime pas pas comprendre, si je rencontre un autre Asperger j'aimerai bien mieux le comprendre. Sans faire de bourdes (notamment mes blagues douteuses quand je me relis). Donc, j'ai lu, prise au jeu. J'ai trouvé cela entre autres : https://femmesautistesfrancophones.com/wp-content/uploads/2017/02/traits-caracteristiques-des-femmes-Asperger.pdf
Du coup grâce à toi Sara, j'ai aussi fait des tests "internet", alors que jusque là je trouvais cela ridicule.
J'avais tord, ils sont pertinents. Pardon d'en avoir douté. Sur le site Psychomania (J'ai choisi les tests "sérieux et reconnu") et ce que m'avait confirmé mon psy à l'époque se révèle exacte.
Du coup grâce à toi Sara, j'ai aussi fait des tests "internet", alors que jusque là je trouvais cela ridicule.
J'avais tord, ils sont pertinents. Pardon d'en avoir douté. Sur le site Psychomania (J'ai choisi les tests "sérieux et reconnu") et ce que m'avait confirmé mon psy à l'époque se révèle exacte.
- Mes résultats:
- J'aime pas parler de moi sur les posts des autres, c'est terriblement égoiste le "moi je justement ben bla bla, ce que je vais faire ici (la naze) J'ai obtenu : 2/13 pour la bi-polarité, 21/40 pour l'asperger (sans homogénéité, certains trucs très proches et d'autres à l'opposé), et 14/52 pour la dépression. Ce qui m'a presque fait pleurer, puisqu'en lisant les questions "dépression" (terriblement pertinentes, j'étais scotchée!! il y a un/deux ans env, j'aurai sans doute eu plus de 30 ou plus qui sait?...j'ai répondu à chaque question en me disant "en cette période (de merde) j'aurai répondu cela", et à la question "reniement" j'aurai sans doute répondu (intérieurement, je ne le dis à personne, de plus je vote Jacquard sur la notion d'intelligence) : "j'ai cherché, et trouvé je ne suis pas dépressive, juste surdoué, je viens de confirmer en pluuuuus, c'est donc cela uniquement", c'était très très très émouvant de me rendre compte de cela! Je me suis revue mais "super vachement beaucoup", il me restera toujours certains trucs, car intrinsèques, donc jamais je ne pourrais avoir "0", je me demande d'ailleurs qui sont ces gens qui arrivent entre 0 et 7/52, des surhommes super tout le temps positifs sans doute, qui ne vivent pas dans notre monde fou? Bref, c’était interessant de faire cela.
Le test asperger a été très difficile à faire, alors que les autres tests les réponses étaient certaines et fluides. Pour Asperger, j'ai galéré, "Aimez vous les événements sociaux?" Impossible de répondre. Quel casse tête. Car cela dépend si j'ai envie d'être seule ou envie de sociabiliser...je me force à rien. C'est quand j'ai envie, égoïste donc peut-être. Je pense donc du coup, au vu des pertinences des questions, que tu as tout à fait raison de chercher chez les Aspis si tu as eu 36/40. Si seulement j'avais fait ce test "dépression" quand j'étais au plus mal, alors j'aurai certainement consulté plus tôt, et évité nombre d'erreurs, que j'ai eu beaucoup de mal à me pardonner, cela a pris du temps. Tu m'as permis de faire le point. Donc tu vois en nous racontant tes malheurs, tu aides aussi les autres et pas que moi sans aucun doute, c'est une grande qualité. Et désolée pour la blague naze, et la tentative de t' "analyser", désormais je sais mieux ce qu'est un "Aspi" donc je serai plus pertinente et plus douce si j'en rencontre un autre. Notamment au travail, si un jour j'en ai un.
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Merci pour le lien avec le tableau Fiohepnaburn
A part les points spécifiquement féminin (le maquillage ^^) ou comparant avec le pendant masculin...je me sens très concerné dans les points décrits là-dedans. Plutôt une bonne source je dirais ^^'
(Cela m'évitera de parcourir à travers le Web pour me faire mon propre tableau des symptômes ^^)
Si tu veux savoir comment t'y prendre avec un aspi, c'est au fond assez simple :
[Je reprends essentiellement mes conclusions suites à des conférences sur l'autisme et les SA faites par des SA...ainsi que plusieurs autres documents concordants]
L'essentiel, à mon sens et de la part de plusieurs aspi que j'ai écouté en conférence, c'est la communication.
Directement (sans sous-entendu), mais avec tact et compréhension.
Une de ses phobies, (en tout cas une des mienne, et je ne pense pas être un cas particulier) c'est que le petit monde se passe tranquillement, comme si tout allait bien... et d'un coup les gens "craquent", balancent leurs 4 vérités et leurs incompréhensions de façon cru et sans aucun tact sur l'aspi, à plusieurs potentiellement.
L'aspi ne va pas comprendre pourquoi le monde social qu'il avait cru construire s'écroule d'un coup autour de lui, parfois même ne pas comprendre ce qu'on lui reproche.
Confiance rompue, isolement, confiance en soi réduite à peau de chagrin....la cata en somme.
Le second point : la patience.
Suite à ces expériences...certains aspi plus agés (endurcis) développent des méfiances naturelles, des mécaniques de défenses parfois spéciaux, pour éviter ces moments extrêmement douloureux qu'ils ne savent pas gérer naturellement. (ne plus se faire "piéger" par leur confiance naturelle envers autrui)
Je pense même que certains se détourne volontairement de tout contact pendant des périodes extrêmement longues pour se protéger intégralement.
La patience est donc aussi essentiel pour, ne serais-ce que pour ne pas être rejetés aux premières approches.
Je te l'accorde...les aspis, c'est difficile à dompter
A part les points spécifiquement féminin (le maquillage ^^) ou comparant avec le pendant masculin...je me sens très concerné dans les points décrits là-dedans. Plutôt une bonne source je dirais ^^'
(Cela m'évitera de parcourir à travers le Web pour me faire mon propre tableau des symptômes ^^)
Si tu veux savoir comment t'y prendre avec un aspi, c'est au fond assez simple :
[Je reprends essentiellement mes conclusions suites à des conférences sur l'autisme et les SA faites par des SA...ainsi que plusieurs autres documents concordants]
L'essentiel, à mon sens et de la part de plusieurs aspi que j'ai écouté en conférence, c'est la communication.
Directement (sans sous-entendu), mais avec tact et compréhension.
Une de ses phobies, (en tout cas une des mienne, et je ne pense pas être un cas particulier) c'est que le petit monde se passe tranquillement, comme si tout allait bien... et d'un coup les gens "craquent", balancent leurs 4 vérités et leurs incompréhensions de façon cru et sans aucun tact sur l'aspi, à plusieurs potentiellement.
L'aspi ne va pas comprendre pourquoi le monde social qu'il avait cru construire s'écroule d'un coup autour de lui, parfois même ne pas comprendre ce qu'on lui reproche.
Confiance rompue, isolement, confiance en soi réduite à peau de chagrin....la cata en somme.
Le second point : la patience.
Suite à ces expériences...certains aspi plus agés (endurcis) développent des méfiances naturelles, des mécaniques de défenses parfois spéciaux, pour éviter ces moments extrêmement douloureux qu'ils ne savent pas gérer naturellement. (ne plus se faire "piéger" par leur confiance naturelle envers autrui)
Je pense même que certains se détourne volontairement de tout contact pendant des périodes extrêmement longues pour se protéger intégralement.
La patience est donc aussi essentiel pour, ne serais-ce que pour ne pas être rejetés aux premières approches.
Je te l'accorde...les aspis, c'est difficile à dompter
Khalmos- Messages : 113
Date d'inscription : 12/02/2018
Age : 34
Localisation : Nantes
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Merci @Fiohepnaburn (tu connais l'artiste de ton pseudo au fait ?), c'est le tableau que je voulais mettre. C'est sympa d'avoir mis un développement sur tes résultats par rapport au test "dépression", et d'ailleurs 14/52 ça prouve qu'effectivement tu es tirée d'affaire. Je n'ai pas fait ce test, parce que même si je sais que je fais un épisode dépressif, je pense que ça n'arrive pas par hasard. Je trouve l'explication de Khalmos très convaincante sur l'effondrement qui peut se produire quand tout le monde autour de soi fait remarquer qu'on est inadapté(e).
@Khalmos : les symptômes sont utiles sur ce tableau, mais tu peux faire aussi le quizz aspi :
http://www.rdos.net/fr/
As-tu l'impression en règle générale que les gens sont patients avec toi ? A ton boulot ça a l'air plus facile...
@Khalmos : les symptômes sont utiles sur ce tableau, mais tu peux faire aussi le quizz aspi :
http://www.rdos.net/fr/
As-tu l'impression en règle générale que les gens sont patients avec toi ? A ton boulot ça a l'air plus facile...
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Au travail je me suis beaucoup...adapté. (En tout cas je suis mieux armé pour qu'à mes périodes collèges-lycées-prépa-école d'ingé)
Les gens que je choisi de côtoyer (et une bonne partie de ceux autour) sont plus compréhensifs que la moyenne, c'est certain.
Patient, je ne sais pas. Je suppose ?
Aussi, j'essai de communiquer sur le fait qu'il ne faut pas toujours me prendre au mot, que je ne suis pas très fan des sous-entendus... (qu'il faut plutôt me dire les choses clairement, et pas x mois plus tard quand ils n'en peuvent plus)
Et ça date déjà d'avant mon doute sur mon aspititude, comme quoi ^^'
Ceci dit, j'ai eu un accrochage avec une collègue il y a 1 ans, et elle a essayé de me pourrir à sa façon.
Cela m'avait pas mal contrarié. Mais elle a découvert à ses dépends qu'il y avait bien pire que moi. De fait après décantation (6-8 mois) on a réussi à revenir au strict minimum "professionnel".
Mais c'est vrai qu'en cette période où je suis très fatigué (physiquement, et mentalement), je sens que je retrouve des travers assez anciens, comme l'expression faciale neutre (ou plutôt : il me faut un gros effort pour casser cette expression neutre en fonction de la situation), ou regarder les gens dans les yeux lors d'explications verbales (même pas si complexe) ou lorsque j'explique quelque chose...je n'en ai plus trop la force. Comme si le masque et mes adaptations tombaient.
Je communique comme je peux à ma façon : "ne le prenez pas pour vous, je suis pas trop dans mon assiette, je manque de sommeil".
Pour l'instant, les gens semblent comprendre. Puis en informatique, on a des cas / phénomène de foire en la matière bien plus particulier et excentrique que moi ^^
Le quizz aspi, je l'ai fait il y a quelques semaines, lorsque je ne savais pas encore trop ce que c'était qu'être aspi : 117 Asp 93 NT.
J'avais zappé beaucoup de questions en ne sachant pas quoi répondre, aussi le résultat est assez faible sur le "total", mais assez orienté aspi.
Pourtant, j'avais sous-évalué certains traits aspis que je pensais pas si poussé...par rapport à maintenant où j'ai revu ma vie avec ce prisme "potentiel asperger".
Les gens que je choisi de côtoyer (et une bonne partie de ceux autour) sont plus compréhensifs que la moyenne, c'est certain.
Patient, je ne sais pas. Je suppose ?
Aussi, j'essai de communiquer sur le fait qu'il ne faut pas toujours me prendre au mot, que je ne suis pas très fan des sous-entendus... (qu'il faut plutôt me dire les choses clairement, et pas x mois plus tard quand ils n'en peuvent plus)
Et ça date déjà d'avant mon doute sur mon aspititude, comme quoi ^^'
Ceci dit, j'ai eu un accrochage avec une collègue il y a 1 ans, et elle a essayé de me pourrir à sa façon.
Cela m'avait pas mal contrarié. Mais elle a découvert à ses dépends qu'il y avait bien pire que moi. De fait après décantation (6-8 mois) on a réussi à revenir au strict minimum "professionnel".
Mais c'est vrai qu'en cette période où je suis très fatigué (physiquement, et mentalement), je sens que je retrouve des travers assez anciens, comme l'expression faciale neutre (ou plutôt : il me faut un gros effort pour casser cette expression neutre en fonction de la situation), ou regarder les gens dans les yeux lors d'explications verbales (même pas si complexe) ou lorsque j'explique quelque chose...je n'en ai plus trop la force. Comme si le masque et mes adaptations tombaient.
Je communique comme je peux à ma façon : "ne le prenez pas pour vous, je suis pas trop dans mon assiette, je manque de sommeil".
Pour l'instant, les gens semblent comprendre. Puis en informatique, on a des cas / phénomène de foire en la matière bien plus particulier et excentrique que moi ^^
Le quizz aspi, je l'ai fait il y a quelques semaines, lorsque je ne savais pas encore trop ce que c'était qu'être aspi : 117 Asp 93 NT.
J'avais zappé beaucoup de questions en ne sachant pas quoi répondre, aussi le résultat est assez faible sur le "total", mais assez orienté aspi.
Pourtant, j'avais sous-évalué certains traits aspis que je pensais pas si poussé...par rapport à maintenant où j'ai revu ma vie avec ce prisme "potentiel asperger".
Khalmos- Messages : 113
Date d'inscription : 12/02/2018
Age : 34
Localisation : Nantes
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
C'est une chance en un sens ce milieu de l'informatique.
Tu parais fatigué en ce moment : n'as-tu pas l'impression qu'en commençant tes interrogations sur une potentielle nature aspi, cela pousse à faire tomber le masque d'adaptation, à se dire "je suis comme ça, c'est à prendre ou à laisser" ? C'est ce que je ressens depuis le samedi de l'IRL, parce qu'on en a parlé en live, et jusque-là, je n'avais pas osé en parler, à part avec des personnes très proches, ou sur un mode jeu "je me reconnais trop en Lisbeth Sallander". C'est une prise de conscience un peu violente, parce que je ne sais plus vraiment vers quoi me tourner.
Ces derniers mois, j'ai vu aussi la série "Mr Robot", dans laquelle le personnage principal, Eliot, est un génie de l'informatique, autiste. Tu connais ? Ca m'a peut-être aussi inconsciemment relancée sur ces doutes.
Au quizz aspi, tu l'as sûrement lu quelque part, j'ai eu 146/200, et 36/50 sur l'autre (Psychomedia). La neuropsychologue avec qui je prends RV m'a dit de les apporter, mais elle ne connaît pas la valeur de ces tests.
Je quitte la discussion pour repartir vers Poitiers, je reviendrai sans doute ce soir. Bonne soirée, take care !
Tu parais fatigué en ce moment : n'as-tu pas l'impression qu'en commençant tes interrogations sur une potentielle nature aspi, cela pousse à faire tomber le masque d'adaptation, à se dire "je suis comme ça, c'est à prendre ou à laisser" ? C'est ce que je ressens depuis le samedi de l'IRL, parce qu'on en a parlé en live, et jusque-là, je n'avais pas osé en parler, à part avec des personnes très proches, ou sur un mode jeu "je me reconnais trop en Lisbeth Sallander". C'est une prise de conscience un peu violente, parce que je ne sais plus vraiment vers quoi me tourner.
Ces derniers mois, j'ai vu aussi la série "Mr Robot", dans laquelle le personnage principal, Eliot, est un génie de l'informatique, autiste. Tu connais ? Ca m'a peut-être aussi inconsciemment relancée sur ces doutes.
Au quizz aspi, tu l'as sûrement lu quelque part, j'ai eu 146/200, et 36/50 sur l'autre (Psychomedia). La neuropsychologue avec qui je prends RV m'a dit de les apporter, mais elle ne connaît pas la valeur de ces tests.
Je quitte la discussion pour repartir vers Poitiers, je reviendrai sans doute ce soir. Bonne soirée, take care !
Invité- Invité
Re: psychiatre qui me dit que même avec mon test je ne suis pas HP
Merci Bon retour sur Poitiers.
Non ^^ je ne suis pas vraiment satisfait, voir même presque gêné de voir ce masque s'effriter.
Je me rend compte également que ce n'est pas la première fois que je me fais cette réflexion, mais je n'étais pas aussi conscient des implications sur ma communication non-verbal.
(Cela rend mes troubles encore plus palpables que je ne le pensais, moins "solides".)
Pour moi, cette adaptation est salutaire et je souhaite continuer à être plus communicatif et à mieux comprendre les autres. Je ne souhaiterais pour rien au monde revenir à "l'ancienne", ce qui m'a valu d'énorme difficulté au lycée et du rejet.
Il y a au moins deux approches :
- soit laisser tomber les adaptations, et dire aux gens de faire avec. (ce que j'exclu)
- soir conserver les adaptations, mais mieux en comprendre le coût et donc mieux gérer cette adaptation sur la durée. (optique privilégiée)
Si je comprends que ça m'use sur le temps, je peux tenter de m'économiser lorsqu'elle n'est pas nécessaire, ou prévoir plus de temps pour recharger les batteries.
Mieux espacer les gros événements, anticiper les WE de "pauses", ou assumer le fait de sortir dehors seul en plein mariage - soirée pour se reposer entre deux.
Je le faisais déjà partiellement et involontairement, en culpabilisant de le faire même. (Les autres ne semblaient pas en avoir besoin autant!).
Maintenant que je comprend la cause, cela me paraît nécessaire et justifié, donc plus facile à assumer.
Série Mr Robot : non, pas vu. J'en ai entendu parlé je crois une fois ^^ J'en prend note, mais j'ai déjà beaucoup de chose à voir sous la main ^^
Je viens de refaire le quizz aspi en tentant de répondre à plus de questions et...en comprenant mieux le sens de d'autres.
(Je réalise à l'instant que j'ai répondu à côté de quelques unes)
=> 141 Asp / 71 NT...oups ! (Il est où le biais de confirmation ? Il est où ? ^^')
Point fort NT / faible aspi : Communication. (sur les deux tests)
En effet, c'est le point que j'ai le plus "adapté", donc les réponses sont moins tranchées aspi, ça me semble plutôt logique ^^ (même si je ne pense pas accorder une grande valeur à ce test...le côté sceptique sans doute)
Enfin... les tests n'ont jamais été mon fort. A la plupart des questions, j'ai comme réponse "ça dépend", surtout lorsqu'on voit plusieurs sens à la question !
zebra sara a écrit:n'as-tu pas l'impression qu'en commençant tes interrogations sur une potentielle nature aspi, cela pousse à faire tomber le masque d'adaptation, à se dire "je suis comme ça, c'est à prendre ou à laisser" ?
Non ^^ je ne suis pas vraiment satisfait, voir même presque gêné de voir ce masque s'effriter.
Je me rend compte également que ce n'est pas la première fois que je me fais cette réflexion, mais je n'étais pas aussi conscient des implications sur ma communication non-verbal.
(Cela rend mes troubles encore plus palpables que je ne le pensais, moins "solides".)
Pour moi, cette adaptation est salutaire et je souhaite continuer à être plus communicatif et à mieux comprendre les autres. Je ne souhaiterais pour rien au monde revenir à "l'ancienne", ce qui m'a valu d'énorme difficulté au lycée et du rejet.
Il y a au moins deux approches :
- soit laisser tomber les adaptations, et dire aux gens de faire avec. (ce que j'exclu)
- soir conserver les adaptations, mais mieux en comprendre le coût et donc mieux gérer cette adaptation sur la durée. (optique privilégiée)
Si je comprends que ça m'use sur le temps, je peux tenter de m'économiser lorsqu'elle n'est pas nécessaire, ou prévoir plus de temps pour recharger les batteries.
Mieux espacer les gros événements, anticiper les WE de "pauses", ou assumer le fait de sortir dehors seul en plein mariage - soirée pour se reposer entre deux.
Je le faisais déjà partiellement et involontairement, en culpabilisant de le faire même. (Les autres ne semblaient pas en avoir besoin autant!).
Maintenant que je comprend la cause, cela me paraît nécessaire et justifié, donc plus facile à assumer.
Série Mr Robot : non, pas vu. J'en ai entendu parlé je crois une fois ^^ J'en prend note, mais j'ai déjà beaucoup de chose à voir sous la main ^^
Je viens de refaire le quizz aspi en tentant de répondre à plus de questions et...en comprenant mieux le sens de d'autres.
(Je réalise à l'instant que j'ai répondu à côté de quelques unes)
=> 141 Asp / 71 NT...oups ! (Il est où le biais de confirmation ? Il est où ? ^^')
Point fort NT / faible aspi : Communication. (sur les deux tests)
En effet, c'est le point que j'ai le plus "adapté", donc les réponses sont moins tranchées aspi, ça me semble plutôt logique ^^ (même si je ne pense pas accorder une grande valeur à ce test...le côté sceptique sans doute)
Enfin... les tests n'ont jamais été mon fort. A la plupart des questions, j'ai comme réponse "ça dépend", surtout lorsqu'on voit plusieurs sens à la question !
Khalmos- Messages : 113
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