Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
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La vie invisible
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Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
J'ai trouvé cette illustration sur le site rayuresetratures.fr qui me sert à illustrer d'entrée de jeu de quoi il s'agit:
Je vais essayer de faire simple: pour moi la relation doit ressembler à une oeuvre d'art. J'aime construire une mythologie autour de la rencontre (certainement influencée par tout ce qu'on a pu lire ou voir à ce sujet, et qui résonnait plus ou moins avec mon idéal), jusqu'à rentrer dans le réel et dans ce que la relation peut avoir d'unique entre deux individus, mais sans perdre de vue l'aspect "belle histoire à raconter".
J'ai envie que la connexion soit profonde, sur tous les plans, que le respect soit indéfectible. Il y a quelques années j'ai été intuitivement conduite à lire des choses sur le phénomène des flammes jumelles, quand toutes les ressources existantes à ce sujet étaient encore en anglais. Cela m'a percuté puisque ça résonnait avec mon idéal, sans compter que je suis une grande fan de Cendrillon, pas pour le côté prince charmant, mais pour ce que l'histoire véhicule symboliquement et même un peu spirituellement.
Depuis, j'ai approfondi le sujet qui est beaucoup plus que le fait de trouver le partenaire parfait pour nous, mais je n'ai pas le temps de tout aborder, j'essaie d'aller droit à ce que j'ai besoin de dire.
Il y a trois ans j'ai rencontré celui avec qui j'avais ce type de connexion avec une rencontre placée sous le signe de la méfiance de mon côté car la première chose que m'a susurré mon intuition fut à peu près ceci: "c'est la leçon le plus difficile à apprendre". Depuis, je n'ai pas encore réussi à élucider cette phrase.
Pour en revenir à la connexion, nous sommes passés par les phases que l'on connaît: la phase sur un petit nuage où on se sent compris et libre comme on ne l'a jamais été puis le choc des ego, puis: la capacité à transcender ou bien, en cas d'échec, la séparation. Et des séparations on en a eu quelques unes. Mais chaque fois qu'on se réalignait avec soi même, on se retrouvait. C'était naturel et compliqué à la fois.
Mon problème est que je n'oublie rien. Il y a eu des périodes de doutes, de mots qui blessent, d'attitudes qui blessent, d'un côté comme de l'autre. Des périodes où j'ai eu la sensation d'être seule à vouloir qu'on avance ensemble avec des actions concrètes. Des moments où il ne se sentait pas assez aimé parce que je suis incapable de rassurer quelqu'un: je ne sais pas dire je t'aime, je ne sais pas faire de compliment, encore moins ceux que l'on attend. Des moments où des paroles malheureuses, anodines d'un point de vue extérieur, m'ont sidérée comme une personne qui revit des micro-états de choc émotionnel et abandonne son corps comme pour se protéger.
Des moments où je me suis sentie négligée, ou j'ai senti notre relation négliglée, au point d'éclater de colère, ou bien de séduire ailleurs ou plutôt de me laisser séduire. Pour ce dernier cas, j'ai toujours rattrapé le coup avant que ça n'aille trop loin mais j'ai été de nombreuses fois tentée par des personnes qui me charmaient en tout point. J'avais dernièrement débuté une relation platonique avec un homme rencontré sur mon lieu de travail, et qui m'a avoué par je ne sais quel détour de conversation qu'il était papa d'un petit garçon précoce. Déjà j'avais été très surprise par la différence d'âge, moi qui pensais que je l'excluais. Et c'était dur de résister mais par souci d'honnêteté je ne lui ai rien caché. Et comme c'est quelqu'un de sensible et d'intelligent il respecte cela, comme il respecte aussi la connexion que l'on a ensemble et qui est belle telle qu'elle, sans être concrétisée.
J'en attends tellement trop aussi, avec mes réactions disproportionnées, mais je suis incapable d'en attendre moins. La compromission me déprimerait, je le sais, j'ai essayé.
Toutes les petites erraflures qui sont venues détériorer notre beau tableau, aussi minimes soient elles, sont toujours présentes. Aujourd'hui je n'arrive pas à les surmonter, notre communication n'est à mes yeux, plus aussi bonne qu'avant. C'est comme si on s'entendait sans s'écouter, qu'on ne faisait qu'éponger nos écarts jusqu'à la prochaine fois.
Je me dis que ces violences dont nous avons été capables sont fatales à mes yeux, ça ne passe pas, ça ne passe plus.
Et je me retrouve coincée. Cela fait quelques jours que je suis partie me retirer en solitaire dans de verdoyantes contrées pour profiter de mes congés et faire un point sur plein de choses et avoir du temps pour créer et écrire, et il ne me tarde pas de rentrer chez nous car je ne sais pas comment débloquer la situation...
Je vais essayer de faire simple: pour moi la relation doit ressembler à une oeuvre d'art. J'aime construire une mythologie autour de la rencontre (certainement influencée par tout ce qu'on a pu lire ou voir à ce sujet, et qui résonnait plus ou moins avec mon idéal), jusqu'à rentrer dans le réel et dans ce que la relation peut avoir d'unique entre deux individus, mais sans perdre de vue l'aspect "belle histoire à raconter".
J'ai envie que la connexion soit profonde, sur tous les plans, que le respect soit indéfectible. Il y a quelques années j'ai été intuitivement conduite à lire des choses sur le phénomène des flammes jumelles, quand toutes les ressources existantes à ce sujet étaient encore en anglais. Cela m'a percuté puisque ça résonnait avec mon idéal, sans compter que je suis une grande fan de Cendrillon, pas pour le côté prince charmant, mais pour ce que l'histoire véhicule symboliquement et même un peu spirituellement.
Depuis, j'ai approfondi le sujet qui est beaucoup plus que le fait de trouver le partenaire parfait pour nous, mais je n'ai pas le temps de tout aborder, j'essaie d'aller droit à ce que j'ai besoin de dire.
Il y a trois ans j'ai rencontré celui avec qui j'avais ce type de connexion avec une rencontre placée sous le signe de la méfiance de mon côté car la première chose que m'a susurré mon intuition fut à peu près ceci: "c'est la leçon le plus difficile à apprendre". Depuis, je n'ai pas encore réussi à élucider cette phrase.
Pour en revenir à la connexion, nous sommes passés par les phases que l'on connaît: la phase sur un petit nuage où on se sent compris et libre comme on ne l'a jamais été puis le choc des ego, puis: la capacité à transcender ou bien, en cas d'échec, la séparation. Et des séparations on en a eu quelques unes. Mais chaque fois qu'on se réalignait avec soi même, on se retrouvait. C'était naturel et compliqué à la fois.
Mon problème est que je n'oublie rien. Il y a eu des périodes de doutes, de mots qui blessent, d'attitudes qui blessent, d'un côté comme de l'autre. Des périodes où j'ai eu la sensation d'être seule à vouloir qu'on avance ensemble avec des actions concrètes. Des moments où il ne se sentait pas assez aimé parce que je suis incapable de rassurer quelqu'un: je ne sais pas dire je t'aime, je ne sais pas faire de compliment, encore moins ceux que l'on attend. Des moments où des paroles malheureuses, anodines d'un point de vue extérieur, m'ont sidérée comme une personne qui revit des micro-états de choc émotionnel et abandonne son corps comme pour se protéger.
Des moments où je me suis sentie négligée, ou j'ai senti notre relation négliglée, au point d'éclater de colère, ou bien de séduire ailleurs ou plutôt de me laisser séduire. Pour ce dernier cas, j'ai toujours rattrapé le coup avant que ça n'aille trop loin mais j'ai été de nombreuses fois tentée par des personnes qui me charmaient en tout point. J'avais dernièrement débuté une relation platonique avec un homme rencontré sur mon lieu de travail, et qui m'a avoué par je ne sais quel détour de conversation qu'il était papa d'un petit garçon précoce. Déjà j'avais été très surprise par la différence d'âge, moi qui pensais que je l'excluais. Et c'était dur de résister mais par souci d'honnêteté je ne lui ai rien caché. Et comme c'est quelqu'un de sensible et d'intelligent il respecte cela, comme il respecte aussi la connexion que l'on a ensemble et qui est belle telle qu'elle, sans être concrétisée.
J'en attends tellement trop aussi, avec mes réactions disproportionnées, mais je suis incapable d'en attendre moins. La compromission me déprimerait, je le sais, j'ai essayé.
Toutes les petites erraflures qui sont venues détériorer notre beau tableau, aussi minimes soient elles, sont toujours présentes. Aujourd'hui je n'arrive pas à les surmonter, notre communication n'est à mes yeux, plus aussi bonne qu'avant. C'est comme si on s'entendait sans s'écouter, qu'on ne faisait qu'éponger nos écarts jusqu'à la prochaine fois.
Je me dis que ces violences dont nous avons été capables sont fatales à mes yeux, ça ne passe pas, ça ne passe plus.
Et je me retrouve coincée. Cela fait quelques jours que je suis partie me retirer en solitaire dans de verdoyantes contrées pour profiter de mes congés et faire un point sur plein de choses et avoir du temps pour créer et écrire, et il ne me tarde pas de rentrer chez nous car je ne sais pas comment débloquer la situation...
La vie invisible- Messages : 2
Date d'inscription : 19/03/2018
Age : 36
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
-
Dernière édition par Hyaden le Lun 3 Sep 2018 - 0:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Je suis d'accord avec la réponse de Hyaden.
... mais j'ai aussi envie d'ajouter qu'il faut réfléchir à cette façon de penser "inéluctable". Il convient peut-être de se faire à l'idée que la vie et les gens ne suivent pas la voie utopique que l'on aimerait. Personne n'est parfait. Mais nous, les zèbres, on a cette faculté de voir les défauts des autres mais aussi l'autre côté positif : on peut faire preuve d'indulgence.
Alors certes, tu n'oublies rien, tu te souviens de chaque mot, chaque conversation qui blesse, mais comme tu le dis : toi aussi tu as pu avoir des mots de trop envers lui.
La question à se poser est : est-ce que ça vaut quand même le coup ? Est-ce que ce qui est fondamental (l'amour de l'autre) et ce qui vous a rapproché au début de votre relation est toujours présent et compte à tes yeux ?
Peut-être peux-tu toi aussi progresser en exprimant tes sentiments envers lui, en lui disant ce que tu perçois qu'il a besoin d'entendre. A son tour il peut se sentir rassuré et moins te négliger.
Attention, on pense toujours que l'herbe est toujours plus verte ailleurs...
Je te souhaite bon courage dans tes réflexions.
... mais j'ai aussi envie d'ajouter qu'il faut réfléchir à cette façon de penser "inéluctable". Il convient peut-être de se faire à l'idée que la vie et les gens ne suivent pas la voie utopique que l'on aimerait. Personne n'est parfait. Mais nous, les zèbres, on a cette faculté de voir les défauts des autres mais aussi l'autre côté positif : on peut faire preuve d'indulgence.
Alors certes, tu n'oublies rien, tu te souviens de chaque mot, chaque conversation qui blesse, mais comme tu le dis : toi aussi tu as pu avoir des mots de trop envers lui.
La question à se poser est : est-ce que ça vaut quand même le coup ? Est-ce que ce qui est fondamental (l'amour de l'autre) et ce qui vous a rapproché au début de votre relation est toujours présent et compte à tes yeux ?
Peut-être peux-tu toi aussi progresser en exprimant tes sentiments envers lui, en lui disant ce que tu perçois qu'il a besoin d'entendre. A son tour il peut se sentir rassuré et moins te négliger.
Attention, on pense toujours que l'herbe est toujours plus verte ailleurs...
Je te souhaite bon courage dans tes réflexions.
Invité- Invité
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Je fonctionne pareil.
Je ne suis pas du tout rancunière sur le moment, mais je n'oublie rien.
J'aimerais être parfaite et je fais des efforts, mais au moindre écart de l'autre, je déborde aussi.
Je ne suis pas du tout rancunière sur le moment, mais je n'oublie rien.
J'aimerais être parfaite et je fais des efforts, mais au moindre écart de l'autre, je déborde aussi.
Lujan- Messages : 125
Date d'inscription : 08/11/2017
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Est-ce que ça vaut quand même le coup ? Est-ce que ce qui est fondamental (l'amour de l'autre) et ce qui vous a rapproché au début de votre relation est toujours présent et compte à tes yeux ?
Je ne sais pas si ça vaut le coup ? Est-ce que quelqu'un peut répondre à cette question ? Comme si on pouvait prévoir l'issue d'un pari avant même de le prendre ?
Je ne me repose pas trop sur le passé, les souvenirs etc. C'est contradictoire avec ce que je disais précédemment, sur le fait de tout retenir - qui est une problématique que je rencontre pour tout le monde, même des personnes croisées qu'une seule fois, tandis que la majorité des gens ne savent même pas reconnaître quelqu'un ou remettre un nom sur un visage - mais disons que je sais qu'ils sont stockés quelquepart ces souvenirs, et qu'ils ressurgissent sans que j'ai un contrôle dessus mais je suis résolument tournée vers l'avenir, je suis rarement dans la nostalgie ou les regrets. D'ailleurs quand je pars, je ne me retourne jamais.
On pense que l'herbe est toujours plus verte ailleurs: c'est certain, je le sais, enfin je l'ai intellectuellement compris sans avoir besoin de l'expérimenter. Ces miroirs aux alouettes me rappellent principalement mon insatisfaction présente, et c'est ce qui me crie le plus au visage et qui me rappelle que c'est difficile de résister. Purée.
Les mots de trop: je crois que ce sont les miens qui me déçoivent le plus, puisque ça ne correspond plus du tout à la relation idéale pour moi, où l'on se respecte de manière inconditionnelle. Quand je fais ça, c'est comme si je ne laissais plus aucune chance à ce mythe que je me suis construis dans ma tête, avec une certaine représentation de l'amour.
Ce qui sauve c'est, je crois, de voir cette relation, comme toutes les relations, comme une chose organique, qu'on peut toujours influencer dans un sens ou un autre en changeant notre propre perception dessus et notre façon d'être, et les nourritures qu'on va lui apporter. Mais ça , je n'arrive pas à le concilier avec cette capacité à stocker des milliards de cadavres au placard qui sont prêts à me péter à la figure au prochain moment de mal être.
Je ne sais pas si ça vaut le coup ? Est-ce que quelqu'un peut répondre à cette question ? Comme si on pouvait prévoir l'issue d'un pari avant même de le prendre ?
Je ne me repose pas trop sur le passé, les souvenirs etc. C'est contradictoire avec ce que je disais précédemment, sur le fait de tout retenir - qui est une problématique que je rencontre pour tout le monde, même des personnes croisées qu'une seule fois, tandis que la majorité des gens ne savent même pas reconnaître quelqu'un ou remettre un nom sur un visage - mais disons que je sais qu'ils sont stockés quelquepart ces souvenirs, et qu'ils ressurgissent sans que j'ai un contrôle dessus mais je suis résolument tournée vers l'avenir, je suis rarement dans la nostalgie ou les regrets. D'ailleurs quand je pars, je ne me retourne jamais.
On pense que l'herbe est toujours plus verte ailleurs: c'est certain, je le sais, enfin je l'ai intellectuellement compris sans avoir besoin de l'expérimenter. Ces miroirs aux alouettes me rappellent principalement mon insatisfaction présente, et c'est ce qui me crie le plus au visage et qui me rappelle que c'est difficile de résister. Purée.
Les mots de trop: je crois que ce sont les miens qui me déçoivent le plus, puisque ça ne correspond plus du tout à la relation idéale pour moi, où l'on se respecte de manière inconditionnelle. Quand je fais ça, c'est comme si je ne laissais plus aucune chance à ce mythe que je me suis construis dans ma tête, avec une certaine représentation de l'amour.
Ce qui sauve c'est, je crois, de voir cette relation, comme toutes les relations, comme une chose organique, qu'on peut toujours influencer dans un sens ou un autre en changeant notre propre perception dessus et notre façon d'être, et les nourritures qu'on va lui apporter. Mais ça , je n'arrive pas à le concilier avec cette capacité à stocker des milliards de cadavres au placard qui sont prêts à me péter à la figure au prochain moment de mal être.
La vie invisible- Messages : 2
Date d'inscription : 19/03/2018
Age : 36
@la vie invisible
Bonjour
Bonjour la vie
Une première question : en quelques mots c'est quoi ou comment tu peux m'expliquer le concept de flammes Jumelles
tu dis : le probleme c'est que j'oublie rien --> simple question de caractère ou est ce lié à notre particularité de Zèbre/HPI ?
perso j'en ai souffert, de ne rien oublier, non plus, j'avais stocké en mémoire tous les calvaires de la relation que je vivais --> Berk peu constructif pour moi , et pas assez de simplicité sans doute dans la relation
Relations Disproportionnée --> est ce finalement un trait de personnalité d'un bipolaire ? cela me fait penser à cela, tellement d'attente ou de vouloir que la relation soit un 14 Juillet permanent, comme je le prônais ou le cherchais depuis tant d'années
tu parlais aussi de petite voix, d'intuition, d'une phrase au sujet de cette personne avec qui tu vis ou vivais
Simple remarque de ton mental ou réalité style voyance ou qqchose du genre Ces gens qui pensent trop - Christelle Petit Colin
bonne journée
Samsara / Didier
La vie invisible a écrit:J'ai trouvé cette illustration sur le site rayuresetratures.fr qui me sert à illustrer d'entrée de jeu de quoi il s'agit:
..
Je vais essayer de faire simple: pour moi la relation doit ressembler à une oeuvre d'art.
J'ai envie que la connexion soit profonde, sur tous les plans, que le respect soit indéfectible. Il y a quelques années j'ai été intuitivement conduite à lire des choses sur le phénomène des flammes jumelles, quand toutes les ressources existantes à ce sujet étaient encore en anglais.
..
Mon problème est que je n'oublie rien.
...
J'en attends tellement trop aussi, avec mes réactions disproportionnées, mais je suis incapable d'en attendre moins. La compromission me déprimerait, je le sais, j'ai essayé.
Bonjour la vie
Une première question : en quelques mots c'est quoi ou comment tu peux m'expliquer le concept de flammes Jumelles
tu dis : le probleme c'est que j'oublie rien --> simple question de caractère ou est ce lié à notre particularité de Zèbre/HPI ?
perso j'en ai souffert, de ne rien oublier, non plus, j'avais stocké en mémoire tous les calvaires de la relation que je vivais --> Berk peu constructif pour moi , et pas assez de simplicité sans doute dans la relation
Relations Disproportionnée --> est ce finalement un trait de personnalité d'un bipolaire ? cela me fait penser à cela, tellement d'attente ou de vouloir que la relation soit un 14 Juillet permanent, comme je le prônais ou le cherchais depuis tant d'années
tu parlais aussi de petite voix, d'intuition, d'une phrase au sujet de cette personne avec qui tu vis ou vivais
Simple remarque de ton mental ou réalité style voyance ou qqchose du genre Ces gens qui pensent trop - Christelle Petit Colin
bonne journée
Samsara / Didier
samsara- Messages : 4
Date d'inscription : 20/01/2018
Age : 57
Localisation : LYON
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Je suis intriguée par la phrase que tu dis avoir entendue : c est la leçon la plus difficile à apprendre.
Elle me fait penser à la chanson de Nougaro : ah tu verras tu verras tout recommencera, j apprendrai ma leçon sur le bout de tes doigts.
Sinon on utilise plutôt comprendre une leçon pour les enseignements de la vie : j ai bien compris la leçon.
Soit.
Elle me fait penser à la chanson de Nougaro : ah tu verras tu verras tout recommencera, j apprendrai ma leçon sur le bout de tes doigts.
Sinon on utilise plutôt comprendre une leçon pour les enseignements de la vie : j ai bien compris la leçon.
Soit.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Question : Pourquoi ne t'es tu jamais permise de dire "je t'aime" ?
Est-ce bien vrai au final ? ou jusqu'à quel point ?J'ai envie que la connexion soit profonde, sur tous les plans
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Bonsoir,
C'est étrange, j'ai l'impression de vivre à peu près la même situation.
Enfin, je dis « étrange », mais je commence à avoir l'habitude de partager pas mal de rayures avec les autres zèbres. Alors pourquoi carrément pas des phases de vie?
Mon sentiment, en te lisant, c'est que tu es, comme moi, placée devant un choix difficile :
- Continuer à poursuivre un idéal amoureux même s'il ne mène (le plus souvent) qu'au récit final d'une belle histoire d'amour et de brouilles.
- Apprendre à s'aimer soi et à aimer l'autre plus que l'amour lui-même.
Délicat dilemme quand l'on sait que renoncer à l'amour avec un grand A équivaut à renoncer à ce à quoi nous avons cru de toutes nos forces jusqu'à présent. A ce moteur qui nous donnait tant de force. A une part de notre identité.
Car accepter d'envisager une autre façon d'aimer, c'est changer, c'est mettre une croix sur nos idéaux passés au profit d'une nouvelle façon d'envisager notre rapport aux autres, notamment notre rapport amoureux.
Cette nouvelle façon de penser peut nous aider à mieux vivre.
Mais à quel prix?
Uniquement à celui de croyances erronées que nous reléguerons bientôt dans un passé "mythique" ? Ou bien est-ce une acceptation douloureuse des habitus relationnels du plus grand nombre qui nous posera encore et toujours question ?
Je ne crois pas qu'on puisse oublier les tracas d'une liaison amoureuse mouvementée. Surtout quand l'ex est celui qui nous a, en quelque sorte, "obligés" (pour notre bien ou non) à évoluer dans un sens que l'on perçoit d'abord comme "le sien".
Je pense que la "leçon la plus difficile à apprendre", c'est qu'il vaut mieux vivre sa vie (aussi médiocre soit-elle) que poursuivre la tentation de la "mettre en récit".
Parce que le récit ne fait que sublimer la réalité mais nous restons à côté d'elle au lieu de la prendre à bras le corps et d'en faire notre miel, aussi pauvre qu'il soit.
Parce que la seule personne avec qui nous pouvons avoir une « connexion profonde, sur tous les plans », c'est nous.
Une fois que l'on a rentré ça dans notre fichu crâne têtu au possible, on peut avancer.
J'y travaille. Mais c'est dur.
Et je n'ai pas non plus réussi à renoncer à l'illusion des « flammes jumelles ». Parce qu'il y a la théorie. Et la pratique.
La théorie, censée, est plutôt du côté de ce que j'ai écrit plus haut.
La pratique, fantasque, se nourrit de belles illusions et de rêves aussi charmants qu'inaccessibles.
Cas concret : quel zèbre digne de ce nom pourrait se donner les phrases suivantes (« revois tes exigences à la baisse », « demandes-en moins » ) comme préceptes de vie ? On a beau se les répéter, ces principes raisonnables ne nous ressemblent pas.
Bref. Un bon casse-tête comme on les aime, que seul le temps résoudra pour nous, je le crains.
C'est étrange, j'ai l'impression de vivre à peu près la même situation.
Enfin, je dis « étrange », mais je commence à avoir l'habitude de partager pas mal de rayures avec les autres zèbres. Alors pourquoi carrément pas des phases de vie?
Mon sentiment, en te lisant, c'est que tu es, comme moi, placée devant un choix difficile :
- Continuer à poursuivre un idéal amoureux même s'il ne mène (le plus souvent) qu'au récit final d'une belle histoire d'amour et de brouilles.
- Apprendre à s'aimer soi et à aimer l'autre plus que l'amour lui-même.
Délicat dilemme quand l'on sait que renoncer à l'amour avec un grand A équivaut à renoncer à ce à quoi nous avons cru de toutes nos forces jusqu'à présent. A ce moteur qui nous donnait tant de force. A une part de notre identité.
Car accepter d'envisager une autre façon d'aimer, c'est changer, c'est mettre une croix sur nos idéaux passés au profit d'une nouvelle façon d'envisager notre rapport aux autres, notamment notre rapport amoureux.
Cette nouvelle façon de penser peut nous aider à mieux vivre.
Mais à quel prix?
Uniquement à celui de croyances erronées que nous reléguerons bientôt dans un passé "mythique" ? Ou bien est-ce une acceptation douloureuse des habitus relationnels du plus grand nombre qui nous posera encore et toujours question ?
Je ne crois pas qu'on puisse oublier les tracas d'une liaison amoureuse mouvementée. Surtout quand l'ex est celui qui nous a, en quelque sorte, "obligés" (pour notre bien ou non) à évoluer dans un sens que l'on perçoit d'abord comme "le sien".
Je pense que la "leçon la plus difficile à apprendre", c'est qu'il vaut mieux vivre sa vie (aussi médiocre soit-elle) que poursuivre la tentation de la "mettre en récit".
Parce que le récit ne fait que sublimer la réalité mais nous restons à côté d'elle au lieu de la prendre à bras le corps et d'en faire notre miel, aussi pauvre qu'il soit.
Parce que la seule personne avec qui nous pouvons avoir une « connexion profonde, sur tous les plans », c'est nous.
Une fois que l'on a rentré ça dans notre fichu crâne têtu au possible, on peut avancer.
J'y travaille. Mais c'est dur.
Et je n'ai pas non plus réussi à renoncer à l'illusion des « flammes jumelles ». Parce qu'il y a la théorie. Et la pratique.
La théorie, censée, est plutôt du côté de ce que j'ai écrit plus haut.
La pratique, fantasque, se nourrit de belles illusions et de rêves aussi charmants qu'inaccessibles.
Cas concret : quel zèbre digne de ce nom pourrait se donner les phrases suivantes (« revois tes exigences à la baisse », « demandes-en moins » ) comme préceptes de vie ? On a beau se les répéter, ces principes raisonnables ne nous ressemblent pas.
Bref. Un bon casse-tête comme on les aime, que seul le temps résoudra pour nous, je le crains.
Mandar- Messages : 38
Date d'inscription : 20/01/2018
Age : 38
Localisation : BENET
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Je suis totalement à l'inverse, je ne cherche que de l'humain, et donc de l'imperfection. Les débuts tout feu tout miel j'essaye de les éviter le plus possible, de ne pas enjolivé l'autre ni la relation (limitant ainsi la relation idyllique des débuts pour ne pas tomber de haut et pour vivre quelque choses qui me semble vrai et non fantasmagorique).
Je pense qu'un tel besoin d’absolu et de perfection est surtout une façon de ne rien vivre du tout, de se protégé (parce que oui, être amoureux c'est un risque, un risque de non réciprocité, un risque de souffrance) et que ça ne vous satisfait pas non plus vraiment au final... de rester en suspens, en attente.
Après, je suis peu être pas un zèbre "digne de se nom" (rire) puisque je ne suis pas que zèbre, mais au lieux d'avoir des exigences "déraisonnable" (ou disproportionner), je tente de ne pas en avoir trop (politiquement je peu pas être avec quelqu'un qui est totalement mon opposé, c'est trop fatiguant par exemple et à l'heure actuel, je ne cherche pas de monogamie - ce dernier point est déjà un trie important, au passage).
Bon après, il est vrai que si j'ai cru à l'Amour (grand A) c'est via les contes de fées uniquement, chez moi, je ne l'ai jamais vu (mes parents avaient une relation complexe entre trouble non diagnostiquer chez l'un et alcoolisme chez l'autre) ni donc vraiment fantasmer... Leur mariage était un récit épique et drôle avec mon père qui disais ne pas vouloir et leur pull mickey/minie... ça aurait pus me donner envie de vivre autre chose, de robe blanche et tout si il n'avais pas divorcé (leur amour était tel qu'ils ne se sont jamais perdu de vu, ça en était maladif, et que la première chose que mon père à dis sur le lit de mort de ma mère c'est qu'il l'aimais). Perso tout ça m'a calmer de la fusion/passion je pense... mais pas de l'amour, j'ai aimé, j'aime, j'aimerai et ça se conjugues aux pluriels, toujours, depuis toujours.
Alors j'aurais encore mal, mais finalement, je me dis que le jeu en vaut bien la chandelle, que le sentiment amoureux vaut bien quelques peines...
Pour en revenir à ta vision de l'amour et de la relation, en faite tu ne supporte pas qu'elle se transforme en un quotidien. Le quotidien c'est ce qui apporte routine, c'est ce qui fait que les défauts sont plus visible, que les mots escalades parce qu'on est fatiguer ou angoissé un jour... Je ne dis pas que c'est simple, mais on peu aussi ne pas vivre le quotidien, ne garder que l'extraordinaire et les retrouvailles (qu'elles sont douces quand elles arrivent). Ne pas vivre avec l'autre est un possible qui limite la déception de l'humanité de l'autre (et de la notre propre).
Je le met en œuvre depuis quelques mois, c'est à la fois sympa et à la fois complexe parce qu'on a tous en tête l'amour parfait à domicile (on se donne peu de chance de réussite dans ce genre de démarche de faite).
Je n'ai aucune solution à apporter, dans ton cas tu semble avoir pris ta décision (la fuite en est une parmi d'autre), ça n'est jamais facile de faire face à nos illusions - l'autre n'est pas ce qu'on pensait - mais c'est salutaire...
Je pense qu'un tel besoin d’absolu et de perfection est surtout une façon de ne rien vivre du tout, de se protégé (parce que oui, être amoureux c'est un risque, un risque de non réciprocité, un risque de souffrance) et que ça ne vous satisfait pas non plus vraiment au final... de rester en suspens, en attente.
Après, je suis peu être pas un zèbre "digne de se nom" (rire) puisque je ne suis pas que zèbre, mais au lieux d'avoir des exigences "déraisonnable" (ou disproportionner), je tente de ne pas en avoir trop (politiquement je peu pas être avec quelqu'un qui est totalement mon opposé, c'est trop fatiguant par exemple et à l'heure actuel, je ne cherche pas de monogamie - ce dernier point est déjà un trie important, au passage).
Bon après, il est vrai que si j'ai cru à l'Amour (grand A) c'est via les contes de fées uniquement, chez moi, je ne l'ai jamais vu (mes parents avaient une relation complexe entre trouble non diagnostiquer chez l'un et alcoolisme chez l'autre) ni donc vraiment fantasmer... Leur mariage était un récit épique et drôle avec mon père qui disais ne pas vouloir et leur pull mickey/minie... ça aurait pus me donner envie de vivre autre chose, de robe blanche et tout si il n'avais pas divorcé (leur amour était tel qu'ils ne se sont jamais perdu de vu, ça en était maladif, et que la première chose que mon père à dis sur le lit de mort de ma mère c'est qu'il l'aimais). Perso tout ça m'a calmer de la fusion/passion je pense... mais pas de l'amour, j'ai aimé, j'aime, j'aimerai et ça se conjugues aux pluriels, toujours, depuis toujours.
Alors j'aurais encore mal, mais finalement, je me dis que le jeu en vaut bien la chandelle, que le sentiment amoureux vaut bien quelques peines...
Pour en revenir à ta vision de l'amour et de la relation, en faite tu ne supporte pas qu'elle se transforme en un quotidien. Le quotidien c'est ce qui apporte routine, c'est ce qui fait que les défauts sont plus visible, que les mots escalades parce qu'on est fatiguer ou angoissé un jour... Je ne dis pas que c'est simple, mais on peu aussi ne pas vivre le quotidien, ne garder que l'extraordinaire et les retrouvailles (qu'elles sont douces quand elles arrivent). Ne pas vivre avec l'autre est un possible qui limite la déception de l'humanité de l'autre (et de la notre propre).
Je le met en œuvre depuis quelques mois, c'est à la fois sympa et à la fois complexe parce qu'on a tous en tête l'amour parfait à domicile (on se donne peu de chance de réussite dans ce genre de démarche de faite).
Je n'ai aucune solution à apporter, dans ton cas tu semble avoir pris ta décision (la fuite en est une parmi d'autre), ça n'est jamais facile de faire face à nos illusions - l'autre n'est pas ce qu'on pensait - mais c'est salutaire...
AlphonseK- Messages : 232
Date d'inscription : 21/03/2018
Localisation : Presque à Paris.
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Merci, Alphonsek, d'alimenter la discussion et de me permettre de rebondir sur tes propos.
Commençons par une précision : ma formule "un zèbre digne de ce nom" était maladroite et ne visait pas à exclure ceux qui ne partagent pas ma vision des choses, juste à mettre le doigt sur une caractéristique que beaucoup d'entre nous possèdent, à savoir la volonté de tendre vers le "plus" plutôt que le "moins".
Ton point de vue, très pragmatique, me semble assez désabusé. En gros, si je résume tes dires, ta façon de fonctionner, en amour est basée sur :
- une relation amoureuse sans grandes envolées et cela dès le début
- un(e) partenaire qui te ressemble
- le polyamour ou la polygamie
- la non cohabitation.
Si je partage, comme toi, la recherche de l'humain (même si j'ai encore du mal avec l'imperfection, à commencer par la mienne!), je n'arrive pas à me résoudre à renoncer à la "folie amoureuse". Et je ne pense pas que ce soit une stratégie de protection, au contraire!
Je me lance à corps perdu parce que j'y crois. Et j'en souffre d'autant plus quand ça capote.
C'est peut-être déraisonnable mais c'est ce qui correspond à mes élans spontanés.
Ta position est certainement plus "saine", plus "sage", plus "salutaire" et plus "sensée" mais j'ai encore beaucoup de mal à la faire mienne, parce qu'elle ne correspond ni à mes envies ni à ma façon de fonctionner.
Et j'ai d'autant plus de mal à renoncer à l'amour avec un grand A que j'ai la ''chance'' de côtoyer plusieurs personnes qui le vivent. Et qui m'exhortent à tenir bon, à ne pas renoncer à mes idéaux.
Quant à la peur du quotidien, elle ne n'anime absolument pas. Pas une seconde. Ce n'est pas le quotidien qui m'effraie. C'est ma difficulté à m'élever au-dessus des détails qui tuent.
Ce n'est pas pour autant que je baisse les bras ou que je vole de relation éphémère en relation éphémère.
Non, j'essaie de lutter, de persévérer en rêvant, moi aussi, que le jeu, en définitive, en vaudra la chandelle.
Et je refuse de m'oublier en laissant uniquement la raison guider mes choix amoureux : nos émotions nous emmènent souvent loin, il est vrai, pour autant elles expriment nos désirs profonds. Les réduire au silence ce serait mourir à moi-même.
La sagesse m'y forcera peut-être. Pour l'instant, jeunesse résiste encore.
Tu évoques une "fuite" à la fin de ton développement. Ne confonds-tu pas "retraite réflexive" et "dérobade"?
J'ai l'impression que La vie invisible cherchait davantage un endroit calme pour pouvoir trouver une solution et avancer plutôt qu'une échappatoire stérile...
Commençons par une précision : ma formule "un zèbre digne de ce nom" était maladroite et ne visait pas à exclure ceux qui ne partagent pas ma vision des choses, juste à mettre le doigt sur une caractéristique que beaucoup d'entre nous possèdent, à savoir la volonté de tendre vers le "plus" plutôt que le "moins".
Ton point de vue, très pragmatique, me semble assez désabusé. En gros, si je résume tes dires, ta façon de fonctionner, en amour est basée sur :
- une relation amoureuse sans grandes envolées et cela dès le début
- un(e) partenaire qui te ressemble
- le polyamour ou la polygamie
- la non cohabitation.
Si je partage, comme toi, la recherche de l'humain (même si j'ai encore du mal avec l'imperfection, à commencer par la mienne!), je n'arrive pas à me résoudre à renoncer à la "folie amoureuse". Et je ne pense pas que ce soit une stratégie de protection, au contraire!
Je me lance à corps perdu parce que j'y crois. Et j'en souffre d'autant plus quand ça capote.
C'est peut-être déraisonnable mais c'est ce qui correspond à mes élans spontanés.
Ta position est certainement plus "saine", plus "sage", plus "salutaire" et plus "sensée" mais j'ai encore beaucoup de mal à la faire mienne, parce qu'elle ne correspond ni à mes envies ni à ma façon de fonctionner.
Et j'ai d'autant plus de mal à renoncer à l'amour avec un grand A que j'ai la ''chance'' de côtoyer plusieurs personnes qui le vivent. Et qui m'exhortent à tenir bon, à ne pas renoncer à mes idéaux.
Quant à la peur du quotidien, elle ne n'anime absolument pas. Pas une seconde. Ce n'est pas le quotidien qui m'effraie. C'est ma difficulté à m'élever au-dessus des détails qui tuent.
Ce n'est pas pour autant que je baisse les bras ou que je vole de relation éphémère en relation éphémère.
Non, j'essaie de lutter, de persévérer en rêvant, moi aussi, que le jeu, en définitive, en vaudra la chandelle.
Et je refuse de m'oublier en laissant uniquement la raison guider mes choix amoureux : nos émotions nous emmènent souvent loin, il est vrai, pour autant elles expriment nos désirs profonds. Les réduire au silence ce serait mourir à moi-même.
La sagesse m'y forcera peut-être. Pour l'instant, jeunesse résiste encore.
Tu évoques une "fuite" à la fin de ton développement. Ne confonds-tu pas "retraite réflexive" et "dérobade"?
J'ai l'impression que La vie invisible cherchait davantage un endroit calme pour pouvoir trouver une solution et avancer plutôt qu'une échappatoire stérile...
Mandar- Messages : 38
Date d'inscription : 20/01/2018
Age : 38
Localisation : BENET
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Salut @tous, et surtout @lavie.
Pour moi, l'amour se travaille. l'amour se vit avec le coeur, il est large et trouve sa source dans le déroulement simple de la vie elle-même. Je trouve que dans ta problématique, ton témoignage, il y a beaucoup d'émotions, et donc de fluctuations. Les émotions, si on se laisse emporter par elles, nous balancent de part et d'autre, comme un bateau dans une tempête, on s'y perd.
Voici tout à trac les idées et sensations qui me viennent.
Commençons par des lieux communs :
La société dans laquelle nous sommes est dans une période où tout doit aller vite, on veut tout tout de suite, on veut toujours plus, toujours mieux, on change de mec ou de nana comme de chemise, sans trop regarder, aller vite. La communication, on ne sait plus/pas faire, malgré la multiplication des moyens. Les émotions ? Elles nous submergent, elles dirigent et orchestrent tout cela, au travers du mental (la même éthymologique que le mensonge); on n'écoute pas/plus son coeur, mais plutôt les pensées que nous envoie notre tête.
Or, quand c'est le mental qui dirige, on est sûr d'aller droit au mur (je parle à minima pour moi !)
Ensuite, sous réserve d'avoir bien compris ta thématique, Lavie, voici un avis basé sur ma modeste expérience :
Dans ton cas, je dirais qu'il faut réapprendre à aller au fond de ton coeur, et l'écouter. Les pensées empêchent l'expression du coeur, je trouve. En les voyant passer, en acceptant qu'elles soient là, elles vont ensuite partir comme elles sont venues. Et pour s'aider de cela, un retour aux sensations est efficace. Ecouter sa respiration, revenir aux fondamentaux de la vie, de notre enveloppe charnelle. Tu verras, ensuite, les pensées ne seront plus que des nuages qui passent, à qui tu vas dire 'oui'. Alors, il restera de la place pour écouter le message du coeur. C'est lui qui te dira où tu dois aller.
Après, aussi, un élément fondamental dans tout cela, c'est l'estime de soi. Si tu ne t'aimes pas toi même, tu ne peux pas aimer autrui. La réciproque étant vraie, les problèmes de relation avec les autres peuvent aussi venir de soi. dans ton cas, il faut peut etre retourner voir dedans toi-même ce qu'il s'y trouve...
Je dis ça car c'est ce que j'expérimente moi-même, tout cela, en ce moment et depuis qqs temps, maintenant. Ce ne sont que des pistes, qui ne correspondent pas forcément à ta problématique, car c'est pas évident de viser juste uniquement en se basant sur un txt. A voir !
Pour moi, l'amour se travaille. l'amour se vit avec le coeur, il est large et trouve sa source dans le déroulement simple de la vie elle-même. Je trouve que dans ta problématique, ton témoignage, il y a beaucoup d'émotions, et donc de fluctuations. Les émotions, si on se laisse emporter par elles, nous balancent de part et d'autre, comme un bateau dans une tempête, on s'y perd.
Voici tout à trac les idées et sensations qui me viennent.
Commençons par des lieux communs :
La société dans laquelle nous sommes est dans une période où tout doit aller vite, on veut tout tout de suite, on veut toujours plus, toujours mieux, on change de mec ou de nana comme de chemise, sans trop regarder, aller vite. La communication, on ne sait plus/pas faire, malgré la multiplication des moyens. Les émotions ? Elles nous submergent, elles dirigent et orchestrent tout cela, au travers du mental (la même éthymologique que le mensonge); on n'écoute pas/plus son coeur, mais plutôt les pensées que nous envoie notre tête.
Or, quand c'est le mental qui dirige, on est sûr d'aller droit au mur (je parle à minima pour moi !)
Ensuite, sous réserve d'avoir bien compris ta thématique, Lavie, voici un avis basé sur ma modeste expérience :
Dans ton cas, je dirais qu'il faut réapprendre à aller au fond de ton coeur, et l'écouter. Les pensées empêchent l'expression du coeur, je trouve. En les voyant passer, en acceptant qu'elles soient là, elles vont ensuite partir comme elles sont venues. Et pour s'aider de cela, un retour aux sensations est efficace. Ecouter sa respiration, revenir aux fondamentaux de la vie, de notre enveloppe charnelle. Tu verras, ensuite, les pensées ne seront plus que des nuages qui passent, à qui tu vas dire 'oui'. Alors, il restera de la place pour écouter le message du coeur. C'est lui qui te dira où tu dois aller.
Après, aussi, un élément fondamental dans tout cela, c'est l'estime de soi. Si tu ne t'aimes pas toi même, tu ne peux pas aimer autrui. La réciproque étant vraie, les problèmes de relation avec les autres peuvent aussi venir de soi. dans ton cas, il faut peut etre retourner voir dedans toi-même ce qu'il s'y trouve...
Je dis ça car c'est ce que j'expérimente moi-même, tout cela, en ce moment et depuis qqs temps, maintenant. Ce ne sont que des pistes, qui ne correspondent pas forcément à ta problématique, car c'est pas évident de viser juste uniquement en se basant sur un txt. A voir !
Scalade- Messages : 6
Date d'inscription : 28/03/2018
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Je ne l'avais pas mal pris Mandar, juste que je suis de plus en plus persuader qu'il y a différente façon de vivre ses rayures et donc de pensé nos relations...
Je suis assez exigeante, par exemple je ne tolère pas que quelqu'un soit intolérant, c'est pour moi un incontournable. Si la personne se montre intolérante, je ne peu rien imaginé vivre à ses cotés. C'est une haute exigence en soit... mais ça ne concerne pas la relation en elle même, mais mes limites propres. Dans une relation, j'aime l'imperfection de l'autre et je déteste les miennes (rire).
Désabusé ? je ne sais pas, parce qu'au final, je vie de l’excitation (notamment intellectuel) au sein de mes couples... Et que j'y trouve un équilibre... Je dis ne pas vouloir de la passion, ça reste vrai, mais évidement j'aime partager des passions. Avoir des passions commune plus qu'être passionner l'un de l'autre (je ne me pense pas digne de passion peu être aussi, rire)... c'est une forme de détournement, si on a des passion en commun, notre entente est simplifié quelque part...
Pour la non cohabitation, cent pour cent sur que c'est ce qu'il me faut à moi. Je suis bordélique, je suis peu porter sur les tâches ménagères, j'ai bien trop de chats (j'ai pas choisi d'en avoir mais bon, ils sont de ma responsabilité) et je mange des pâtes aux réveils... j'ai pas trop trop envie de faire des effort sur humain pour autruis. Mais j'ai déjà vécu à deux, en couple stable et amoureux avec la passion des débuts, la folie et le désir de famille... les deux fois ça a finie avec mes désirs en laisse (quand on dis que l'homme à plus de désir que la femme, je demande à voir perso) et une incapacité à prendre des décisions pour moi même. L'aliénation que le couple provoque sur moi (je ne dis pas que c'est l'autre ici, soyons clair, je parle de moi même) n'a rien de bénéfique in fine... Alors autant faire avec ce que je suis : un animal peu domesticable et pas du tout monogame... rire.
En faite, je parlais de protection dans le fait d'avoir beaucoup d'attente et du coup de ne rien entreprendre... évidement, si tu te prend des murs, c'est pas une protection de faite (et je sais que ça fait mal, ce genre de murs).
Je pense pas vraiment être très sage en faite, je suis juste fatigué des schémas répétitif qui sont à l'opposé de ce qui me rassure et me convient...
Ceci dis, je peu te dire que vivre des relations comme les miennes, avec des neuroatipique cogné, c'est pas du tout reposant... l'un de mes amis remet notre relation en question en permanence, moi qui aime la stabilité - dans la pluralité - ça joue sur mes nerfs plus qu'autre chose... mais on se trouve pas "pour rien" non plus.
En faite, il n'y a aucune perfection, juste des tentatives individuel, en fonction de nos modes de désirs... et de nos vécus...
Je cotoie des gens qui vivent l'amour comme rêver, mais si on gratte, on se rend compte que sous le vernie il y a des humains, et que l'humanité n'a pas de perfection. En faite, je vois tellement les imperfections de tous, de chacun, les légé désaccord que je ne peu pas croire que l'Amour soit autre chose qu'un leur (et grand bien vous face de le vivre, vraiment, mais plus j'observe, plus je reste sur mes gardes)...
"Quant à la peur du quotidien, elle ne n'anime absolument pas. Pas une seconde. Ce n'est pas le quotidien qui m'effraie. C'est ma difficulté à m'élever au-dessus des détails qui tuent."
le détail qui tus n'est il pas souvent en lien avec du quotidien aussi ?
La raison, effectivement, ne peu pas guider nos transports amoureux, mais elle peu nous évité certains pièges qu'on a déjà connu quand même... (c'est pas par raison que je suis polyamoureuse, mais par nécéssité).
Pour la fuite ou la retraite réflexive, je pense que souvent, c'est un peu la même chose... et qu'on se met en retraite pour retarder la fuite, mais je me trompe peu être... et ne voulais pas sur interprété.
Pour conclure je dirais : "il faut avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vu pendant qu'on les poursuit".
Moi c'est d'avoir un enfant, toi de trouver l'amour, chacun nos rêves mais allons vers eux !
Je suis assez exigeante, par exemple je ne tolère pas que quelqu'un soit intolérant, c'est pour moi un incontournable. Si la personne se montre intolérante, je ne peu rien imaginé vivre à ses cotés. C'est une haute exigence en soit... mais ça ne concerne pas la relation en elle même, mais mes limites propres. Dans une relation, j'aime l'imperfection de l'autre et je déteste les miennes (rire).
Désabusé ? je ne sais pas, parce qu'au final, je vie de l’excitation (notamment intellectuel) au sein de mes couples... Et que j'y trouve un équilibre... Je dis ne pas vouloir de la passion, ça reste vrai, mais évidement j'aime partager des passions. Avoir des passions commune plus qu'être passionner l'un de l'autre (je ne me pense pas digne de passion peu être aussi, rire)... c'est une forme de détournement, si on a des passion en commun, notre entente est simplifié quelque part...
Pour la non cohabitation, cent pour cent sur que c'est ce qu'il me faut à moi. Je suis bordélique, je suis peu porter sur les tâches ménagères, j'ai bien trop de chats (j'ai pas choisi d'en avoir mais bon, ils sont de ma responsabilité) et je mange des pâtes aux réveils... j'ai pas trop trop envie de faire des effort sur humain pour autruis. Mais j'ai déjà vécu à deux, en couple stable et amoureux avec la passion des débuts, la folie et le désir de famille... les deux fois ça a finie avec mes désirs en laisse (quand on dis que l'homme à plus de désir que la femme, je demande à voir perso) et une incapacité à prendre des décisions pour moi même. L'aliénation que le couple provoque sur moi (je ne dis pas que c'est l'autre ici, soyons clair, je parle de moi même) n'a rien de bénéfique in fine... Alors autant faire avec ce que je suis : un animal peu domesticable et pas du tout monogame... rire.
En faite, je parlais de protection dans le fait d'avoir beaucoup d'attente et du coup de ne rien entreprendre... évidement, si tu te prend des murs, c'est pas une protection de faite (et je sais que ça fait mal, ce genre de murs).
Je pense pas vraiment être très sage en faite, je suis juste fatigué des schémas répétitif qui sont à l'opposé de ce qui me rassure et me convient...
Ceci dis, je peu te dire que vivre des relations comme les miennes, avec des neuroatipique cogné, c'est pas du tout reposant... l'un de mes amis remet notre relation en question en permanence, moi qui aime la stabilité - dans la pluralité - ça joue sur mes nerfs plus qu'autre chose... mais on se trouve pas "pour rien" non plus.
En faite, il n'y a aucune perfection, juste des tentatives individuel, en fonction de nos modes de désirs... et de nos vécus...
Je cotoie des gens qui vivent l'amour comme rêver, mais si on gratte, on se rend compte que sous le vernie il y a des humains, et que l'humanité n'a pas de perfection. En faite, je vois tellement les imperfections de tous, de chacun, les légé désaccord que je ne peu pas croire que l'Amour soit autre chose qu'un leur (et grand bien vous face de le vivre, vraiment, mais plus j'observe, plus je reste sur mes gardes)...
"Quant à la peur du quotidien, elle ne n'anime absolument pas. Pas une seconde. Ce n'est pas le quotidien qui m'effraie. C'est ma difficulté à m'élever au-dessus des détails qui tuent."
le détail qui tus n'est il pas souvent en lien avec du quotidien aussi ?
La raison, effectivement, ne peu pas guider nos transports amoureux, mais elle peu nous évité certains pièges qu'on a déjà connu quand même... (c'est pas par raison que je suis polyamoureuse, mais par nécéssité).
Pour la fuite ou la retraite réflexive, je pense que souvent, c'est un peu la même chose... et qu'on se met en retraite pour retarder la fuite, mais je me trompe peu être... et ne voulais pas sur interprété.
Pour conclure je dirais : "il faut avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vu pendant qu'on les poursuit".
Moi c'est d'avoir un enfant, toi de trouver l'amour, chacun nos rêves mais allons vers eux !
AlphonseK- Messages : 232
Date d'inscription : 21/03/2018
Localisation : Presque à Paris.
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Je suis vraiment nulle, j’ai oublié mon mot de passe et l’adresse qui m’avait permis de créer le La vie invisible donc impossible de répondre entre temps. Je ne pensais pas que cela ferait autant réagir mais pour éclaircir certaines questions :
- Non je ne suis pas partie. Comme le disait très justement quelqu’un, les émotions passent comme des nuages. Non la retraite n’était pas une fuite en avant. Elle était connexe et déconnectée de qui s’est passé. Mais elle m’a permise de prendre du recul, la solitude est une chance et un espace pour trouver ses véritables ressources. La vie nous fera tout perdre, autant commencer à apprendre maintenant à tirer le meilleur parti du dépouillement. Ca a l’air super pessimiste comme vision, mais c’est juste une apparence. Ce n’est pas triste, au contraire.
- Pourquoi ne pas arriver à dire je t’aime : j’ai un problème de confiance, j’ai peur de donner dans le vide. Ca ne s’est jamais produit mais je suis avec quelqu’un qui ne le dit quasiment jamais non plus, on s’aide beaucoup je sais
Il faut savoir que j’agis comme ça pour tout, pas que pour ces malheureuses paroles. Ca rejoint le problème de confiance, je ne donne en toute confiance que quand on me montre des signes d’encouragement : on me donne = je donne.
J’ai tendance à traiter les échanges relationnels (intimes surtout) comme des vases communicants et ce n’est pas ce que je souhaiterais mais je le dis par honnêteté parce que c’est ma réalité actuelle.
Je conçois très bien la chose et ce qu’il conviendrait d’adopter comme attitude plus constructive, mais je ne l’ai pas digéré assez au point de pouvoir dépasser cette vision pour l’instant.
- Est-ce bien vrai que j’ai envie d’une connexion profonde au final ? ou jusqu'à quel point ?
> Je ne comprends pas la question
J’aimerais que les violons s’accordent sans trop d’anicroches. Or pour beaucoup de choses c’est compliqué.
Mon sentiment, en te lisant, c'est que tu es, comme moi, placée devant un choix difficile :
- Continuer à poursuivre un idéal amoureux même s'il ne mène (le plus souvent) qu'au récit final d'une belle histoire d'amour et de brouilles.
- Apprendre à s'aimer soi et à aimer l'autre plus que l'amour lui-même.
Oui c’est exactement ça, je sais que la vérité est dans la deuxième option. Mais si je suis honnête, je sais que si j’allais au bout de cette seconde idée, je ne verrai même pas l’intérêt de former un couple et de le faire vivre. Une relation fait inévitablement intervenir des intérêts et des projections personnelles. Une relation c’est personnel, l’amour universel par contraste, n’a pas d’objet, n’exclut pas, n’attend pas parce qu’il ne sépare pas. Je ne peux pas cesser d’avoir des attentes vis à vis d’une personne si je ne focalise pas mon attention sur elle. Et au contraire, si je n’ai plus d’attente vis à vis d’elle alors je n’y ferai plus attention, il n’y aura plus de couple. Je rêve d’une symbiose qui n’aura peut-être jamais lieu tout en sachant que la véritable union a lieu en soi, avec Soi, et non en cherchant à l’extérieur.
Je réalise que je suis peut être faite pour une vie monastique, malgré cette envie qui me pousse à chercher satisfaction à l’extérieur. Mais je préfère attendre d’avoir moins de sève et d’épuiser toutes les erreurs qui, si je ne les fais pas, pourraient se transformer en spectres de regret.
Ou bien est-ce une acceptation douloureuse des habitus relationnels du plus grand nombre qui nous posera encore et toujours question ?
C'est vrai que j’ai vraiment du mal avec ça. Cette agressivité banalisée qui pollue quelquefois les relations au quotidien, où on se parle comme de vieux copains de chambrée. Même si c’est ponctuel, vraiment je n’y arrive pas. C’est bête hein, parce que je n’aime pas non plus l’idéalisation qui se nourrit de fantasmes mielleux et qui entraîne des échanges qui sonnent faux.
Et je n'ai pas non plus réussi à renoncer à l'illusion des « flammes jumelles ». Parce qu'il y a la théorie. Et la pratique.
Je comprends et pourtant je pense que la relation de flamme jumelles est plus proche de la pratique que tu décris. Elle n’a rien de romantique et ça ne démarre jamais sur un coup de foudre (c’est plutôt le cas des âmes soeurs).
Il n’y a pas d’autres partenaires aussi capables de nous provoquer sur nos terrains les plus sensibles. Il n’y pas d’autres partenaires aussi capables de nous aider à déconstruire tout ce que nous croyons savoir sur le couple, et même, la notion de couple. Il n’y a pas d’autres partenaires aussi capables de nous pousser à l’amour de soi, et à l’alignement, parce qu’elles sont de parfaits miroirs.
Ce sont les personnes les plus à même de nous pousser à l’union avec soi. C’est pour ça que l’on se sépare quand on cherche à faire rentrer l’union avec l’autre dans un moule (et qu’on se déconnecte de soi), c’est aussi pour ça que quand on retrouve l’union avec soi, l’autre revient naturellement à nous sans que nous ayons besoin de forcer les choses. Pour moi, c’est à ça qu’on reconnaît une vraie flamme jumelle. Enfin le terme importe peu si on saisit l’essence.
Là où cette notion a soulevé des questions chez moi, c’est dans la perte de respect dans les conflits : on retourne sur le champ de l’ego.
Etre amené à dire des choses qui dépassent notre pensée et qui confinent à la violence, même sous le coup de la colère, ce n’est pas possible. Ce n’est pourtant pas ce que je qualifierai de relation toxique, même si parfois j’ai l’impression de n’être que l’ombre de moi même quand mon ego n’arrive pas à se nourrir de cette relation : pas assez de reconnaissance, d’attentions, ou de libido, ou de compliments etc. Ces moments me plombent, et j’ai l’impression de gaspiller mon temps, me gaspiller moi. Mais voilà, c’est l’ego qui parle, qui bataille et s’exténue contre des moulins à vent...
Pour en revenir à ta vision de l'amour et de la relation, en faite tu ne supporte pas qu'elle se transforme en un quotidien.
Tu mets certaines choses derrière le mot quotidien que je ne mets pas...
Je cherche pas quelque chose qui soit tout feu tout flamme en permanence, j'un un milliard d'autres centres d'intérêt et une curiosité qui m'enflamment en permanence ou presque, donc ce n'est pas ce que j'attends de l'autre.
Je suis capable de construire le quotidien que je nous souhaite mais l’autre en face non.
Cela me frustre et au final fait capoter l’idéal que j’avais. Tant mieux quelquepart. La réalité d’une relation se compose à deux, mais je me retrouve beaucoup dans les propos de Mandar quand il ou elle dit qu’on a l’impression que c’est l’autre qui nous impose sa vision. J’ai l’impression de devoir plus m’adapter que l’autre, mais d’un autre côté, l’autre ne cherche pas à me faire coïncider avec ses attentes.
C’est une qualité d’interaction que je recherche. J’ai l’impression de passer pour quelqu’un d’hyperexigeant ou d’impatient d’un point de vue extérieur alors que de mon point de vue, ce n’est pas du tout le cas. Simplement je mets un point d’honneur sur le respect c’est à dire pour moi :
- ne pas faire subir ses humeurs à l’autre (personne n’a à essuyer les plâtres de vos frustrations de la journée)
- respecter son espace personnel et sa liberté
- respecter son rythme de vie
- respecter notre environnement commun (sauf que je suis bordélique, j’ai encore des progrès à faire là dessus mais ce travers est largement toléré)
- veiller à l’équité dans la répartition des tâches
- veiller à ne jamais blesser l’autre dans ses paroles, et si ça peut nous arriver, s’excuser au lieu de chercher à se justifier : sur ce point, j’ai l’impression que c’est à sens unique, il a le désagréable réflexe de justifier ses sorties de route, c’est très pénible à vivre, ça me fait monter dans les tours… en un quart de tour ! J’essaie d’appliquer un maximum ce que j’ai appris d’une sage bouche « When someone comes angry at you, take charge of yourself ». Je me recentre un maximum, cela me permet de faire un meilleur choix dans mes réactions possibles et en effet la plupart du temps ça marche, mais parfois c’est dur.
Par dessus cela s’ajoutent des souhaits liés à la satisfaction personnelle dans le couple, mais ce que je viens d’énumérer au dessus, c’est la base (pour moi).
- Non je ne suis pas partie. Comme le disait très justement quelqu’un, les émotions passent comme des nuages. Non la retraite n’était pas une fuite en avant. Elle était connexe et déconnectée de qui s’est passé. Mais elle m’a permise de prendre du recul, la solitude est une chance et un espace pour trouver ses véritables ressources. La vie nous fera tout perdre, autant commencer à apprendre maintenant à tirer le meilleur parti du dépouillement. Ca a l’air super pessimiste comme vision, mais c’est juste une apparence. Ce n’est pas triste, au contraire.
- Pourquoi ne pas arriver à dire je t’aime : j’ai un problème de confiance, j’ai peur de donner dans le vide. Ca ne s’est jamais produit mais je suis avec quelqu’un qui ne le dit quasiment jamais non plus, on s’aide beaucoup je sais
Il faut savoir que j’agis comme ça pour tout, pas que pour ces malheureuses paroles. Ca rejoint le problème de confiance, je ne donne en toute confiance que quand on me montre des signes d’encouragement : on me donne = je donne.
J’ai tendance à traiter les échanges relationnels (intimes surtout) comme des vases communicants et ce n’est pas ce que je souhaiterais mais je le dis par honnêteté parce que c’est ma réalité actuelle.
Je conçois très bien la chose et ce qu’il conviendrait d’adopter comme attitude plus constructive, mais je ne l’ai pas digéré assez au point de pouvoir dépasser cette vision pour l’instant.
- Est-ce bien vrai que j’ai envie d’une connexion profonde au final ? ou jusqu'à quel point ?
> Je ne comprends pas la question
J’aimerais que les violons s’accordent sans trop d’anicroches. Or pour beaucoup de choses c’est compliqué.
Mon sentiment, en te lisant, c'est que tu es, comme moi, placée devant un choix difficile :
- Continuer à poursuivre un idéal amoureux même s'il ne mène (le plus souvent) qu'au récit final d'une belle histoire d'amour et de brouilles.
- Apprendre à s'aimer soi et à aimer l'autre plus que l'amour lui-même.
Oui c’est exactement ça, je sais que la vérité est dans la deuxième option. Mais si je suis honnête, je sais que si j’allais au bout de cette seconde idée, je ne verrai même pas l’intérêt de former un couple et de le faire vivre. Une relation fait inévitablement intervenir des intérêts et des projections personnelles. Une relation c’est personnel, l’amour universel par contraste, n’a pas d’objet, n’exclut pas, n’attend pas parce qu’il ne sépare pas. Je ne peux pas cesser d’avoir des attentes vis à vis d’une personne si je ne focalise pas mon attention sur elle. Et au contraire, si je n’ai plus d’attente vis à vis d’elle alors je n’y ferai plus attention, il n’y aura plus de couple. Je rêve d’une symbiose qui n’aura peut-être jamais lieu tout en sachant que la véritable union a lieu en soi, avec Soi, et non en cherchant à l’extérieur.
Je réalise que je suis peut être faite pour une vie monastique, malgré cette envie qui me pousse à chercher satisfaction à l’extérieur. Mais je préfère attendre d’avoir moins de sève et d’épuiser toutes les erreurs qui, si je ne les fais pas, pourraient se transformer en spectres de regret.
Ou bien est-ce une acceptation douloureuse des habitus relationnels du plus grand nombre qui nous posera encore et toujours question ?
C'est vrai que j’ai vraiment du mal avec ça. Cette agressivité banalisée qui pollue quelquefois les relations au quotidien, où on se parle comme de vieux copains de chambrée. Même si c’est ponctuel, vraiment je n’y arrive pas. C’est bête hein, parce que je n’aime pas non plus l’idéalisation qui se nourrit de fantasmes mielleux et qui entraîne des échanges qui sonnent faux.
Et je n'ai pas non plus réussi à renoncer à l'illusion des « flammes jumelles ». Parce qu'il y a la théorie. Et la pratique.
Je comprends et pourtant je pense que la relation de flamme jumelles est plus proche de la pratique que tu décris. Elle n’a rien de romantique et ça ne démarre jamais sur un coup de foudre (c’est plutôt le cas des âmes soeurs).
Il n’y a pas d’autres partenaires aussi capables de nous provoquer sur nos terrains les plus sensibles. Il n’y pas d’autres partenaires aussi capables de nous aider à déconstruire tout ce que nous croyons savoir sur le couple, et même, la notion de couple. Il n’y a pas d’autres partenaires aussi capables de nous pousser à l’amour de soi, et à l’alignement, parce qu’elles sont de parfaits miroirs.
Ce sont les personnes les plus à même de nous pousser à l’union avec soi. C’est pour ça que l’on se sépare quand on cherche à faire rentrer l’union avec l’autre dans un moule (et qu’on se déconnecte de soi), c’est aussi pour ça que quand on retrouve l’union avec soi, l’autre revient naturellement à nous sans que nous ayons besoin de forcer les choses. Pour moi, c’est à ça qu’on reconnaît une vraie flamme jumelle. Enfin le terme importe peu si on saisit l’essence.
Là où cette notion a soulevé des questions chez moi, c’est dans la perte de respect dans les conflits : on retourne sur le champ de l’ego.
Etre amené à dire des choses qui dépassent notre pensée et qui confinent à la violence, même sous le coup de la colère, ce n’est pas possible. Ce n’est pourtant pas ce que je qualifierai de relation toxique, même si parfois j’ai l’impression de n’être que l’ombre de moi même quand mon ego n’arrive pas à se nourrir de cette relation : pas assez de reconnaissance, d’attentions, ou de libido, ou de compliments etc. Ces moments me plombent, et j’ai l’impression de gaspiller mon temps, me gaspiller moi. Mais voilà, c’est l’ego qui parle, qui bataille et s’exténue contre des moulins à vent...
Pour en revenir à ta vision de l'amour et de la relation, en faite tu ne supporte pas qu'elle se transforme en un quotidien.
Tu mets certaines choses derrière le mot quotidien que je ne mets pas...
Je cherche pas quelque chose qui soit tout feu tout flamme en permanence, j'un un milliard d'autres centres d'intérêt et une curiosité qui m'enflamment en permanence ou presque, donc ce n'est pas ce que j'attends de l'autre.
Je suis capable de construire le quotidien que je nous souhaite mais l’autre en face non.
Cela me frustre et au final fait capoter l’idéal que j’avais. Tant mieux quelquepart. La réalité d’une relation se compose à deux, mais je me retrouve beaucoup dans les propos de Mandar quand il ou elle dit qu’on a l’impression que c’est l’autre qui nous impose sa vision. J’ai l’impression de devoir plus m’adapter que l’autre, mais d’un autre côté, l’autre ne cherche pas à me faire coïncider avec ses attentes.
C’est une qualité d’interaction que je recherche. J’ai l’impression de passer pour quelqu’un d’hyperexigeant ou d’impatient d’un point de vue extérieur alors que de mon point de vue, ce n’est pas du tout le cas. Simplement je mets un point d’honneur sur le respect c’est à dire pour moi :
- ne pas faire subir ses humeurs à l’autre (personne n’a à essuyer les plâtres de vos frustrations de la journée)
- respecter son espace personnel et sa liberté
- respecter son rythme de vie
- respecter notre environnement commun (sauf que je suis bordélique, j’ai encore des progrès à faire là dessus mais ce travers est largement toléré)
- veiller à l’équité dans la répartition des tâches
- veiller à ne jamais blesser l’autre dans ses paroles, et si ça peut nous arriver, s’excuser au lieu de chercher à se justifier : sur ce point, j’ai l’impression que c’est à sens unique, il a le désagréable réflexe de justifier ses sorties de route, c’est très pénible à vivre, ça me fait monter dans les tours… en un quart de tour ! J’essaie d’appliquer un maximum ce que j’ai appris d’une sage bouche « When someone comes angry at you, take charge of yourself ». Je me recentre un maximum, cela me permet de faire un meilleur choix dans mes réactions possibles et en effet la plupart du temps ça marche, mais parfois c’est dur.
Par dessus cela s’ajoutent des souhaits liés à la satisfaction personnelle dans le couple, mais ce que je viens d’énumérer au dessus, c’est la base (pour moi).
La vie amnésique- Messages : 6
Date d'inscription : 04/04/2018
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Scalade a écrit: Tu verras, ensuite, les pensées ne seront plus que des nuages qui passent, à qui tu vas dire 'oui'. Alors, il restera de la place pour écouter le message du coeur. C'est lui qui te dira où tu dois aller.
J'ai beau avoir retourné ce sujet dans tous les sens, il m'est très très très difficile de faire la distinction entre les pensées et l'intuition. En particulier, les pensées qui, quel que soit leur contenu, ne soulèvent aucune émotion particulière et qui sont donc facilement confondues avec l'intuition.
Je prends un cas concret: je vais méditer pendant un quart d'heure ou une demi heure, les pensées vont devenir confuses puisque je ne leur prête plus d'attention et donc se dissiper comme des nuages. Et quand apparaît le ciel bleu derrière les nuages, je vais avoir soit une pensée soit une intuition, mais je ne vais pas savoir du tout quelle est sa crédibilité donc si je dois agir en fonction. Comment on fait ou comment tu fais pour savoir ?
La vie amnésique- Messages : 6
Date d'inscription : 04/04/2018
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Bonsoir,
Je ne vais pas rebondir sur tous tes propos, La vie invisible ou La vie amnésique, car j'ai l'impression que tu parles à ma place ("Mais si je suis honnête, je sais que si j’allais au bout de cette seconde idée, je ne verrai même pas l’intérêt de former un couple et de le faire vivre.") C'est limite flippant.
Je pense néanmoins qu'on est dans une période charnière et qu'on va dépasser l'idée d'un "couple qui vaut le coup" et un autre non grâce au temps.
Je veux, par contre, rebondir sur certains propos d'Alphonsek :
"c'est pas par raison que je suis polyamoureuse, mais par nécessité"
Là j'avoue que je ne comprends plus. En quoi est-ce une nécessité de vivre plusieurs amours à la fois? Pour te protéger? Pour puiser ce qui te manque chez l'un chez l'autre?
"le détail qui tue n'est il pas souvent en lien avec du quotidien aussi ?"
Pas forcément. Il revient forcément plus souvent quand on côtoie régulièrement une personne mais il est sensible aussi en dehors du quotidien. Pour n'importe qui n'importe quand en fait. Et ce n'est pas si facile que ça (pour moi) de m'en départir, de ne pas y prêter attention.
Ce que je trouve le plus compliqué, dans le couple, c'est la notion "d'échanges". Qu'en pensez-vous?
Je ne vais pas rebondir sur tous tes propos, La vie invisible ou La vie amnésique, car j'ai l'impression que tu parles à ma place ("Mais si je suis honnête, je sais que si j’allais au bout de cette seconde idée, je ne verrai même pas l’intérêt de former un couple et de le faire vivre.") C'est limite flippant.
Je pense néanmoins qu'on est dans une période charnière et qu'on va dépasser l'idée d'un "couple qui vaut le coup" et un autre non grâce au temps.
Je veux, par contre, rebondir sur certains propos d'Alphonsek :
"c'est pas par raison que je suis polyamoureuse, mais par nécessité"
Là j'avoue que je ne comprends plus. En quoi est-ce une nécessité de vivre plusieurs amours à la fois? Pour te protéger? Pour puiser ce qui te manque chez l'un chez l'autre?
"le détail qui tue n'est il pas souvent en lien avec du quotidien aussi ?"
Pas forcément. Il revient forcément plus souvent quand on côtoie régulièrement une personne mais il est sensible aussi en dehors du quotidien. Pour n'importe qui n'importe quand en fait. Et ce n'est pas si facile que ça (pour moi) de m'en départir, de ne pas y prêter attention.
Ce que je trouve le plus compliqué, dans le couple, c'est la notion "d'échanges". Qu'en pensez-vous?
Mandar- Messages : 38
Date d'inscription : 20/01/2018
Age : 38
Localisation : BENET
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Est-ce que tu peux préciser ce que tu entends par échanges ?
Le couple qui vaut le coup: ça me fait penser à autre chose, je continue à vider mes sacs (c'est bien d'en avoir plusieurs). Pendant un moment je me projetais assez facilement avec cette personne, au point d'envisager d'avoir des enfants un jour avec. Mais le temps passant, j'ai tout remis en question, et moins je le vois comme le père de mes enfants. Je ne sais même plus si j'en veux tout court, je me suis dit que ça viendrait naturellement avec la personne qui m'inspirerait ce désir (ce désir a disparu avec cette personne), gloups.
Il y a deux choses qui entrent en jeu: l'impression encore une fois de devoir me caler à son rythme au risque de me retrouver dans une position d'attente mine de rien, et le fait que je sois déjà pas au top de l'épanouissement ni de la confiance dans cette relation.
J'ai l'impression d'enfiler les jours comme des perles, et que de toute façon ce qui compte c'est que je m'épanouisse en tant qu'individu avant tout, comme si je sentais qu'il était trop tôt et que j'avais des choses à accomplir avant, même si j'aimerais beaucoup aussi les accomplir pendant, et même après: mener à bien mes projets, concrétiser les petits rêves comme les plus grands, apporter des choses positives autour de moi. Donc pour l'instant pour résumer, c'est un mindfuck !
Je suis peut-être censée continuer à enfiler les jours comme des perles avant d'avoir des réponses qui coulent de source, ou de nouvelles pièces au puzzle.
Je comprends, après tout ce que je peux dire ici, que vous soyez plusieurs à me répondre que "ma décision semble déjà prise" . Voilà, j'arrête avec mes sacs (ils sont pas vides, mais ça fait déjà du bien de sortir tout ça et de lire vos réponses).
Le couple qui vaut le coup: ça me fait penser à autre chose, je continue à vider mes sacs (c'est bien d'en avoir plusieurs). Pendant un moment je me projetais assez facilement avec cette personne, au point d'envisager d'avoir des enfants un jour avec. Mais le temps passant, j'ai tout remis en question, et moins je le vois comme le père de mes enfants. Je ne sais même plus si j'en veux tout court, je me suis dit que ça viendrait naturellement avec la personne qui m'inspirerait ce désir (ce désir a disparu avec cette personne), gloups.
Il y a deux choses qui entrent en jeu: l'impression encore une fois de devoir me caler à son rythme au risque de me retrouver dans une position d'attente mine de rien, et le fait que je sois déjà pas au top de l'épanouissement ni de la confiance dans cette relation.
J'ai l'impression d'enfiler les jours comme des perles, et que de toute façon ce qui compte c'est que je m'épanouisse en tant qu'individu avant tout, comme si je sentais qu'il était trop tôt et que j'avais des choses à accomplir avant, même si j'aimerais beaucoup aussi les accomplir pendant, et même après: mener à bien mes projets, concrétiser les petits rêves comme les plus grands, apporter des choses positives autour de moi. Donc pour l'instant pour résumer, c'est un mindfuck !
Je suis peut-être censée continuer à enfiler les jours comme des perles avant d'avoir des réponses qui coulent de source, ou de nouvelles pièces au puzzle.
Je comprends, après tout ce que je peux dire ici, que vous soyez plusieurs à me répondre que "ma décision semble déjà prise" . Voilà, j'arrête avec mes sacs (ils sont pas vides, mais ça fait déjà du bien de sortir tout ça et de lire vos réponses).
La vie amnésique- Messages : 6
Date d'inscription : 04/04/2018
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Moi je suis incapable de rester
Crystal Teinté- Messages : 110
Date d'inscription : 06/04/2018
Age : 46
Localisation : Le pays d'Oz
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Les pensées sont générées par le mental (celui qui nous empêche de vivre l'instant présent). La pensée nous coupe de l'instant présent, et du coeur.La vie amnésique a écrit:
J'ai beau avoir retourné ce sujet dans tous les sens, il m'est très très très difficile de faire la distinction entre les pensées et l'intuition. En particulier, les pensées qui, quel que soit leur contenu, ne soulèvent aucune émotion particulière et qui sont donc facilement confondues avec l'intuition.
L'intuition, pour moi, c'est différent de la pensée. C'est plutôt de l'ordre du ressenti, du coeur, qqch de confus, de non palpable, non-mental. Je ne trouve pas que cela soit une manipulation du mental. En revanche, celui-ci peut récupérer l'intuition pour générer de la pensée, ce qui encore va ajouter à la confusion... A mon avis !
A mon avis encore, si ta méditation t'emporte vers la confusion, c'est que tu n'as pas fait de lien avec ton corps. La méditation à laquelle je fais référence, en fait, permet de se détacher des pensées en reprenant contact avec le corps, et donc empêcher le mental de mener à la confusion par la multiplication des pensées. Ce n'est pas "ne plus porter attention aux pensées" qu'il faudrait faire, mais les accepter. C'est l'accord qui permet qu'elles passent.La vie amnésique a écrit:
Je prends un cas concret: je vais méditer pendant un quart d'heure ou une demi heure, les pensées vont devenir confuses puisque je ne leur prête plus d'attention et donc se dissiper comme des nuages. Et quand apparaît le ciel bleu derrière les nuages, je vais avoir soit une pensée soit une intuition, mais je ne vais pas savoir du tout quelle est sa crédibilité donc si je dois agir en fonction. Comment on fait ou comment tu fais pour savoir ?
La méditation en question porte très mal son nom, car en fait elle a pour principe le détachement du soi par rapport à ses pensées (je lui préfèrerai le terme "pleine présence") et permet ensuite de s'ouvrir à l'action juste. La technique est basée sur l'écoute précise et fine du corps charnel, physique, ici et maintenant : respiration, contacts avec le sol, les vêtements, le mouvement du corps, etc. Dès qu'une pensée t'arrive, tac tu la vois, tu l'acceptes, elle passe. Si tu te focalises sur ton corps, y'a moins de place pour les pensées, mais inévitablement elles arrivent... pas grave, normal, ok, elles sont là....en fait, à force de pratiquer, c'est de plus en plus facile, comme le vélo... rah là là, il te faudrait bouquiner un peu ou te renseigner un peu plus... Fabrice Midal fait des méditations guidées, il est bon, et bien pédagogique. si tu as l'occasion de trouver un bouquin ou un cd (mieux)... ça vaut le coup, car ce genre de personnage expérimenté sera bien meilleur / + juste que moi pour expliquer.
D'après mon expérience, apres s'être détaché des pensées, viré son mental, c'est la voix du coeur qui s'exprime (j'appelle ça comme ça, c'est ma manière de voir). En fait, tu n'as rien à faire, ni devoir juger, ni agir en fonction, ni sélectionner quoi que ce soit. Les choses t'apparaitront naturellement. En fait, une fois que tu as accepté tes pensées et émotions, tu as la voie de l'action juste qui s'éclaire.
Tant que le mental dirige (flot des pensées, confusion), tu ne peux pas avoir accès à l'action juste.
L'action juste, d'après moi, c'est ça, ton ciel bleu.
Et au passage, un peu comme je disais plus jaut, je me demande si, l'intuition ne serait elle-meme pas déjà un peu la voie du coeur, ou alors elle n'en serait pas loin... après, ça dépend de quoi tu parles aussi, c'est aussi une question de vocabulaire & de ce que tu mets derrière... pour ma part, j'ai l'impression que l'intuition c'est parfois cela. Mais bon, pas évident, car l'intuition ça relève du pifomètre aussi parfois, bref... à voir, quoi ! Faut en parler à des spécialistes, ou bouquiner ! M'enfin tout ça pour dire que cette méthode est pas mal pour aider à caler et suivre sa propre boussole.
Scalade- Messages : 6
Date d'inscription : 28/03/2018
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Ce qui me semble non anodin ou remarquable est le "donc je m'en vais". Même seul(e), avant de pouvoir devenir heureux(se) dans sa vie, sauf exception, la personne connait et vit la non perfection...
Ce "donc je m'en vais", qu'il soit en question ou en conséquence de partir sans avoir envie de revenir à la maison, sous-entend davantage que ce n'est pas parfait, ce qui n'est pas un obstacle en soi, ni à la rencontre, ni au partage de la vie en couple (bien sûr avec ses mauvais moments).
Après, que cela ne soit parfait ou non, et peu importe que cela soit parfait ou non, il semble plus que ton ressenti soit plutôt, à partir de ta vie en couple, sur la perte de quelque chose te laissant envisager d'avoir une vie ou une situation parfaite. Est-ce le rêve qui n'est plus possible en couple à partir de ces moments où ces choses auraient été dites ? Est-ce une sensation ou intuition par rapport à cette vie en couple qui montrerait assez facilement que ce n'est pas ce que tu escomptais comme vie à 2 ?
C'est vrai, et je rejoins le post précédent en parlant, qu'on a dit et écrit pas mal d'âneries sur les flammes jumelles, que l'on confond avec les âmes soeurs ou les contreparties divines... La flamme jumelle est rarement à confirmer une sérénité ou une harmonie dans le plan physique. Si elle revient ou passe en chair et en os, c'est justement pas par hasard. Ce n'est donc jamais facile, comme dit précédemment, bien qu'une forte attirance ou quelque chose de plus fort que soit pousse justement en sens contraire à l'harmonie ou à la mission de vie.
L'erreur est de faire de la flamme jumelle (ou même de l'âme soeur) un objectif. Ce n'est jamais un but ou une mission de vie (ou alors cas vraiment exceptionnel) même si la rencontre est importante. Ajouté à celà que bon nombre de personnes se refusent de ne pas considérer leur conjoint(e) comme âme soeur ou flamme jumelle... que ce soit pour se rassurer, paraitre ou autre raison sûrement sincère mais d'autant plus pernicieuse que ce n'est que rarement le cas.
La vie parfaite est la vie intérieure harmonieuse.En couple ou célibataire, il ne sert strictement à rien de partir, même s'il est bon de partir si on en ressent la nécessité réelle sur un autre point ou aspect de sa vie extérieure. Dans tous les cas, la vie extérieure n'a rien à voir avec la vie intérieure. Tout au plus, elle ne peut qu'être qu'une conséquence ou un effet par rapport à la vie intérieure.
La solitude est bénéfique pour toi, du moins en ce moment. Reste seule un moment. Tu peux voir en méditant la dessus ce qui te convient effectivement ou pas mais rien de ce qui a été dit ou fait ne doit être la base de la réflexion, même si ça peut appuyer certains points de vue ou ressentis. Ce n'est que la conséquence ou le résultat et non la cause qui est certainement plus profonde. Avez-vous été aveugles sur certains points, ou à nier ou ignorer quelque chose ? Au fond, s'il y avait un problème ou une cause, non pas à ces fâcheuses conséquences mais au fait de vous rencontrer et de vous mettre ensemble, quel serait-il ?
C'est en maintenant un cap qu'on arrive à son objectif, ses fins, son rêve... et non en ajustant le cap ou la situation en fonction de ce qu'on obtient pour y arriver. bien sûr, le plus difficile est d'abord de savoir où on doit aller et aussi où on va présentement...
Ce "donc je m'en vais", qu'il soit en question ou en conséquence de partir sans avoir envie de revenir à la maison, sous-entend davantage que ce n'est pas parfait, ce qui n'est pas un obstacle en soi, ni à la rencontre, ni au partage de la vie en couple (bien sûr avec ses mauvais moments).
Après, que cela ne soit parfait ou non, et peu importe que cela soit parfait ou non, il semble plus que ton ressenti soit plutôt, à partir de ta vie en couple, sur la perte de quelque chose te laissant envisager d'avoir une vie ou une situation parfaite. Est-ce le rêve qui n'est plus possible en couple à partir de ces moments où ces choses auraient été dites ? Est-ce une sensation ou intuition par rapport à cette vie en couple qui montrerait assez facilement que ce n'est pas ce que tu escomptais comme vie à 2 ?
C'est vrai, et je rejoins le post précédent en parlant, qu'on a dit et écrit pas mal d'âneries sur les flammes jumelles, que l'on confond avec les âmes soeurs ou les contreparties divines... La flamme jumelle est rarement à confirmer une sérénité ou une harmonie dans le plan physique. Si elle revient ou passe en chair et en os, c'est justement pas par hasard. Ce n'est donc jamais facile, comme dit précédemment, bien qu'une forte attirance ou quelque chose de plus fort que soit pousse justement en sens contraire à l'harmonie ou à la mission de vie.
L'erreur est de faire de la flamme jumelle (ou même de l'âme soeur) un objectif. Ce n'est jamais un but ou une mission de vie (ou alors cas vraiment exceptionnel) même si la rencontre est importante. Ajouté à celà que bon nombre de personnes se refusent de ne pas considérer leur conjoint(e) comme âme soeur ou flamme jumelle... que ce soit pour se rassurer, paraitre ou autre raison sûrement sincère mais d'autant plus pernicieuse que ce n'est que rarement le cas.
La vie parfaite est la vie intérieure harmonieuse.En couple ou célibataire, il ne sert strictement à rien de partir, même s'il est bon de partir si on en ressent la nécessité réelle sur un autre point ou aspect de sa vie extérieure. Dans tous les cas, la vie extérieure n'a rien à voir avec la vie intérieure. Tout au plus, elle ne peut qu'être qu'une conséquence ou un effet par rapport à la vie intérieure.
La solitude est bénéfique pour toi, du moins en ce moment. Reste seule un moment. Tu peux voir en méditant la dessus ce qui te convient effectivement ou pas mais rien de ce qui a été dit ou fait ne doit être la base de la réflexion, même si ça peut appuyer certains points de vue ou ressentis. Ce n'est que la conséquence ou le résultat et non la cause qui est certainement plus profonde. Avez-vous été aveugles sur certains points, ou à nier ou ignorer quelque chose ? Au fond, s'il y avait un problème ou une cause, non pas à ces fâcheuses conséquences mais au fait de vous rencontrer et de vous mettre ensemble, quel serait-il ?
C'est en maintenant un cap qu'on arrive à son objectif, ses fins, son rêve... et non en ajustant le cap ou la situation en fonction de ce qu'on obtient pour y arriver. bien sûr, le plus difficile est d'abord de savoir où on doit aller et aussi où on va présentement...
Invité- Invité
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Bon ben voilà, ce matin a eu lieu une embrouille de plus parce qu'il est sorti et rentré en plein de milieu de la nuit (vers quatre heures du matin) sans me tenir au courant, me réveillant au passage alors que je travaillais le lendemain, c'est à dire aujourd'hui.
Toujours cette agressivité quand j'essaie de lui expliquer que je ne me sens pas respectée, rapport aux bases du respect dont je parlais plus haut. Il en a rien à faire parce qu' "il fait ce qu'il veut, il rentre quand il veut". Voilà ce que je veux dire par une qualité médiocre d'interaction, je ne comprends pas. Je lui ai répondu très calmement alors que mes tripes hérissaient leurs poils, je sais pas si c'est possible mais c'est exactement l'image que je visualise.
Est-ce une sensation ou intuition par rapport à cette vie en couple qui montrerait assez facilement que ce n'est pas ce que tu escomptais comme vie à 2 ?
Ce n'est en effet pas ce que j'escompte comme vie à deux. Et malgré tout ce que j'ai dit auparavant, ce n'est pas illégitime d'avoir des envies et des aspirations concernant une certaine qualité de relation. J'essaie de ne pas tomber dans le piège de la compromission (accepter des choses qui me blessent) sous prétexte que ce ne seraient que des illusions de l'ego. Je crois franchement me fourvoyer en suivant cette voie... L'ego est une réalité à respecter, qui veut être blessé le moins possible, c'est pas la peine de l'exposer inutilement, par mépris. Donc s'en aller peut être une bonne option.
Je crois que j'avais vraiment besoin de re-lire, de ré-entendre ça, et je te remercie et je la stabilote en orange fluo dans mon crâne. La rencontre est importante oui, mais ça ne veut pas dire que la relation pourra fonctionner, et que ça ne sert à rien de viser cet objectif.
La solitude est bénéfique pour toi, du moins en ce moment. Reste seule un moment.
J'y pense, je commence dès aujourd'hui à prendre mes dispositions pour pouvoir déménager.
Tu peux voir en méditant la dessus ce qui te convient effectivement ou pas mais rien de ce qui a été dit ou fait ne doit être la base de la réflexion, même si ça peut appuyer certains points de vue ou ressentis. Ce n'est que la conséquence ou le résultat et non la cause qui est certainement plus profonde. Avez-vous été aveugles sur certains points, ou à nier ou ignorer quelque chose ? Au fond, s'il y avait un problème ou une cause, non pas à ces fâcheuses conséquences mais au fait de vous rencontrer et de vous mettre ensemble, quel serait-il ?
Je vais certainement répondre à côté de la plaque, mais je crois que j'ai vendu un truc qui n'était pas moi et que tout ce qu'il n'arrive pas à gérer: la sensibilité à fleur de peau, les réactions excessives, la fragilité (besoin d'être soutenue aux bons moments), l'introversion (le non besoin d'être dans l'interaction constante avec les autres), l'intolérance vis à vis de ce que je considère comme de l'irrespect. Tous ces trucs il considère que ce n'est pas vraiment moi (ou pas moi épanouie) parce qu'il connaît tout l'inverse (que je suis aussi).
C'est en maintenant un cap qu'on arrive à son objectif, ses fins, son rêve... et non en ajustant le cap ou la situation en fonction de ce qu'on obtient pour y arriver. bien sûr, le plus difficile est d'abord de savoir où on doit aller et aussi où on va présentement...
Encore une fois merci car c'est quelquechose que j'avais besoin de ré-entendre, et puis tant pis si on vise la lune, au moins on atterrira dans les étoiles pour reprendre une célèbre citation.
Toujours cette agressivité quand j'essaie de lui expliquer que je ne me sens pas respectée, rapport aux bases du respect dont je parlais plus haut. Il en a rien à faire parce qu' "il fait ce qu'il veut, il rentre quand il veut". Voilà ce que je veux dire par une qualité médiocre d'interaction, je ne comprends pas. Je lui ai répondu très calmement alors que mes tripes hérissaient leurs poils, je sais pas si c'est possible mais c'est exactement l'image que je visualise.
Oui, quelque chose a été brisé. Quand je parle de perfection, il y a bien sûr une marge dans laquelle on peut naviguer. Mais il y aussi un point de non retour où on sait que le curseur n'est plus dans cette marge et qu'il n'y reviendra jamais.ocefuxus a écrit:
Après, que cela ne soit parfait ou non, et peu importe que cela soit parfait ou non, il semble plus que ton ressenti soit plutôt, à partir de ta vie en couple, sur la perte de quelque chose te laissant envisager d'avoir une vie ou une situation parfaite. Est-ce le rêve qui n'est plus possible en couple à partir de ces moments où ces choses auraient été dites ?
Est-ce une sensation ou intuition par rapport à cette vie en couple qui montrerait assez facilement que ce n'est pas ce que tu escomptais comme vie à 2 ?
Ce n'est en effet pas ce que j'escompte comme vie à deux. Et malgré tout ce que j'ai dit auparavant, ce n'est pas illégitime d'avoir des envies et des aspirations concernant une certaine qualité de relation. J'essaie de ne pas tomber dans le piège de la compromission (accepter des choses qui me blessent) sous prétexte que ce ne seraient que des illusions de l'ego. Je crois franchement me fourvoyer en suivant cette voie... L'ego est une réalité à respecter, qui veut être blessé le moins possible, c'est pas la peine de l'exposer inutilement, par mépris. Donc s'en aller peut être une bonne option.
L'erreur est de faire de la flamme jumelle (ou même de l'âme soeur) un objectif. Ce n'est jamais un but ou une mission de vie (ou alors cas vraiment exceptionnel) même si la rencontre est importante.
Je crois que j'avais vraiment besoin de re-lire, de ré-entendre ça, et je te remercie et je la stabilote en orange fluo dans mon crâne. La rencontre est importante oui, mais ça ne veut pas dire que la relation pourra fonctionner, et que ça ne sert à rien de viser cet objectif.
La solitude est bénéfique pour toi, du moins en ce moment. Reste seule un moment.
J'y pense, je commence dès aujourd'hui à prendre mes dispositions pour pouvoir déménager.
Tu peux voir en méditant la dessus ce qui te convient effectivement ou pas mais rien de ce qui a été dit ou fait ne doit être la base de la réflexion, même si ça peut appuyer certains points de vue ou ressentis. Ce n'est que la conséquence ou le résultat et non la cause qui est certainement plus profonde. Avez-vous été aveugles sur certains points, ou à nier ou ignorer quelque chose ? Au fond, s'il y avait un problème ou une cause, non pas à ces fâcheuses conséquences mais au fait de vous rencontrer et de vous mettre ensemble, quel serait-il ?
Je vais certainement répondre à côté de la plaque, mais je crois que j'ai vendu un truc qui n'était pas moi et que tout ce qu'il n'arrive pas à gérer: la sensibilité à fleur de peau, les réactions excessives, la fragilité (besoin d'être soutenue aux bons moments), l'introversion (le non besoin d'être dans l'interaction constante avec les autres), l'intolérance vis à vis de ce que je considère comme de l'irrespect. Tous ces trucs il considère que ce n'est pas vraiment moi (ou pas moi épanouie) parce qu'il connaît tout l'inverse (que je suis aussi).
C'est en maintenant un cap qu'on arrive à son objectif, ses fins, son rêve... et non en ajustant le cap ou la situation en fonction de ce qu'on obtient pour y arriver. bien sûr, le plus difficile est d'abord de savoir où on doit aller et aussi où on va présentement...
Encore une fois merci car c'est quelquechose que j'avais besoin de ré-entendre, et puis tant pis si on vise la lune, au moins on atterrira dans les étoiles pour reprendre une célèbre citation.
La vie amnésique- Messages : 6
Date d'inscription : 04/04/2018
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Si vous êtes jeunes ou inexpérimentés en couple, classiquement il peut avoir besoin de l'autorité qu'il n'a pas eu s'il a toujours été comme ça ensemble. Ou alors il veut changer quelque chose qu'il ne peut pas prétendre inacceptable en l'autre. Ce style d'interaction effectivement pesant, n'est pas acceptable, égo libre ou pas, jeunesse ou pas, car nuisible à la relation de couple.
Je ne sais pas si répondre calmement est ce qu'il y aurait de mieux à faire, à moins que la personne soit inconsciente que cela ne se fait pas. Mais je pense que tu as bien fait de rester calme puisque cela semble correspondre à ta personnalité et que le temps de l'action sera plus efficace, soit pour le récupérer, soit pour aller voir ailleurs où, même si l'herbe n'est pas toujours plus verte, elle peut du moins être moins pourrie. Je dis moins car ne pas pardonner ou faire un deuil par rapport à celà, autorise la personne ayant subi, une culpabilité auto-entretenue ou une colère se nourrissant d'elle-même. Le déclencheur de ce qui se passe en soi n'étant pas la cause... Par contre, se préserver (et donc aussi préserver lui-même et son couple) est la première chose à faire pour soi-même, cela n'étant ne pas se soumettre à l'égo ou à le servir mais à en tenir compte puisque c'est un témoin ou un avertisseur quelque part.
Oui s'en aller est d'autant plus une bonne option que tu n'as pas d'autres moyens pour calmer ou éviter cela, vu que tu n'es pas écoutée, ni entendue comme tu le souhaites (j'entends sur le principe de la communication importante du couple pour gérer ou solutionner).
En t'isolant le temps qu'il faut pour te retrouver par rapport à cette situation insoutenable puis par rapport à toi si tu souhaites voir ce qui aurait pu entretenir ou bloquer quelque chose de ton côté, ce pourra être aussi l'occasion de mieux voir ce qu'il en pense, au delà de cette impossibilité à en placer une et à tenir à son attitude de mauvais célibataire (oui car même un célibataire ne se comporte pas comme ça en général pour ce qui est de ne pas prévenir et de se pointer très en retard).
Je pense que tu as bien fait de vendre ce que tu n'es pas puisque tu ne serais pas avec lui s'il a effectivement été sensible au contraire, via séduction ou autre moyen de réaliser ton rêve de vie à 2. Le fait qu'il ne soit pas capable ou en mesure d'entendre qu'après les nuages, il y a la réalité du couple ou de la vie en couple est autre chose. On ne pourra jamais reprocher ou se reprocher d'être aveugles, du moins dans les débuts et de plus, il y a toujours des choses que l'on découvre ultérieurement, pour peu que l'on s'y intéresse ou que l'on ait la capacité de se remettre en question ou de faire avec par amour comme par respect de son couple.
Si cet aspect d'être comme tu es autant qu'être comme il t'a connu était gênant pour la personne que tu es en couple, ce serait compréhensible mais ce serait à lui de te le dire et d'accepter un dialogue en ce sens. Car on ne peut être que comme est au long terme. D'ailleurs, s'il est vraiment intransigeant la dessus, cela signifie peut-être que lui est déjà parti (en se comportant comme il le fait à revenir tard sans prévenir, peu importe si ce serait pour aller voir ailleurs ou pour te faire changer d'attitude, d'autant plus qu'il doit bien sentir - et être d'accord en utilisant cette piste s'il souhaitait attirer ton attention - que cette question du respect est difficilement voire non négociable).
De rien, avec plaisir ! C'est tellement classique que cela arrive à bon nombre de couples, même si les raisons sont toutes (ou presque) spécifiques aux problématiques vécues en couple.
Je ne sais pas si répondre calmement est ce qu'il y aurait de mieux à faire, à moins que la personne soit inconsciente que cela ne se fait pas. Mais je pense que tu as bien fait de rester calme puisque cela semble correspondre à ta personnalité et que le temps de l'action sera plus efficace, soit pour le récupérer, soit pour aller voir ailleurs où, même si l'herbe n'est pas toujours plus verte, elle peut du moins être moins pourrie. Je dis moins car ne pas pardonner ou faire un deuil par rapport à celà, autorise la personne ayant subi, une culpabilité auto-entretenue ou une colère se nourrissant d'elle-même. Le déclencheur de ce qui se passe en soi n'étant pas la cause... Par contre, se préserver (et donc aussi préserver lui-même et son couple) est la première chose à faire pour soi-même, cela n'étant ne pas se soumettre à l'égo ou à le servir mais à en tenir compte puisque c'est un témoin ou un avertisseur quelque part.
Oui s'en aller est d'autant plus une bonne option que tu n'as pas d'autres moyens pour calmer ou éviter cela, vu que tu n'es pas écoutée, ni entendue comme tu le souhaites (j'entends sur le principe de la communication importante du couple pour gérer ou solutionner).
En t'isolant le temps qu'il faut pour te retrouver par rapport à cette situation insoutenable puis par rapport à toi si tu souhaites voir ce qui aurait pu entretenir ou bloquer quelque chose de ton côté, ce pourra être aussi l'occasion de mieux voir ce qu'il en pense, au delà de cette impossibilité à en placer une et à tenir à son attitude de mauvais célibataire (oui car même un célibataire ne se comporte pas comme ça en général pour ce qui est de ne pas prévenir et de se pointer très en retard).
Je pense que tu as bien fait de vendre ce que tu n'es pas puisque tu ne serais pas avec lui s'il a effectivement été sensible au contraire, via séduction ou autre moyen de réaliser ton rêve de vie à 2. Le fait qu'il ne soit pas capable ou en mesure d'entendre qu'après les nuages, il y a la réalité du couple ou de la vie en couple est autre chose. On ne pourra jamais reprocher ou se reprocher d'être aveugles, du moins dans les débuts et de plus, il y a toujours des choses que l'on découvre ultérieurement, pour peu que l'on s'y intéresse ou que l'on ait la capacité de se remettre en question ou de faire avec par amour comme par respect de son couple.
Si cet aspect d'être comme tu es autant qu'être comme il t'a connu était gênant pour la personne que tu es en couple, ce serait compréhensible mais ce serait à lui de te le dire et d'accepter un dialogue en ce sens. Car on ne peut être que comme est au long terme. D'ailleurs, s'il est vraiment intransigeant la dessus, cela signifie peut-être que lui est déjà parti (en se comportant comme il le fait à revenir tard sans prévenir, peu importe si ce serait pour aller voir ailleurs ou pour te faire changer d'attitude, d'autant plus qu'il doit bien sentir - et être d'accord en utilisant cette piste s'il souhaitait attirer ton attention - que cette question du respect est difficilement voire non négociable).
De rien, avec plaisir ! C'est tellement classique que cela arrive à bon nombre de couples, même si les raisons sont toutes (ou presque) spécifiques aux problématiques vécues en couple.
Invité- Invité
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
A lire ce fil, il me vient une idée et je me permets de vouloir essayer d'explorer une voie alternative :
Pourquoi ne pas délibérément essayer de vivre médiocrement ?
ce serait faire preuve d'une immense sagesse !
Pourquoi ne pas délibérément essayer de vivre médiocrement ?
ce serait faire preuve d'une immense sagesse !
i.a.- Messages : 769
Date d'inscription : 11/04/2016
Age : 71
Localisation : Hic et nunc
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Ce serait surtout la plus grande des conneries à faire et l'erreur a été faite en partie puisqu'il est au départ trop facile voire médiocre de passer pour ce que l'on n'est pas afin de tendre vers une vie de couple s'avérant médiocre par rapport à son ou ses rêves. Mais qui ne l'a pas fait ou n'a pas été tenté de le faire et lorsque cela est pour vivre quelque chose de jamais vécu auparavant, il est même nécessaire de le faire afin d'avancer.
Ici, la réalisation ou prise de conscience est présente, donc persister ou essayer pire, en l'état ou ailleurs, n'est pas la chose à faire d'autant plus que le personne sait ce qu'elle veut et ce qui ne lui convient pas. Donc revenir à ce qui lui importe pour mieux vivre, ce qui lui tient à coeur est la sage décision, de facto comme d'approbation.
Nous récoltons ce que nous semons... et qui vivra médiocrité n'engendrera que médiocrité dans sa vie et autour de soi. Alternative merdique à éviter dans ce cas !
Ici, la réalisation ou prise de conscience est présente, donc persister ou essayer pire, en l'état ou ailleurs, n'est pas la chose à faire d'autant plus que le personne sait ce qu'elle veut et ce qui ne lui convient pas. Donc revenir à ce qui lui importe pour mieux vivre, ce qui lui tient à coeur est la sage décision, de facto comme d'approbation.
Nous récoltons ce que nous semons... et qui vivra médiocrité n'engendrera que médiocrité dans sa vie et autour de soi. Alternative merdique à éviter dans ce cas !
Invité- Invité
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Vous vous basez sur un truc que j'ai dit ("je crois lui avoir vendu quelquechose que je ne suis pas"), pour déduire tout le reste. Mais cette facette dont je parle je le suis aussi, mais je ne suis pas que ça. C'est surtout ma sensibilité avec laquelle il a du mal à composer. Tant qu'à parler de sensibilité d'ailleurs, je trouve certaines réponses ici odieuses ou inutilement agressives...
Nous avons eu une longue discussion où je lui ai expliqué tout ce que j'ai confié ici et qui a pris une tournure très consolidante pour nous: pas de baratin, que de la sincérité.
Je pense que je n'aurai pas su le faire sans avoir tout jeté par écrit ici.
C'est un rebondissement de plus, mais c'est aussi pour montrer la difficulté d'être péremptoire avec cette relation qui me montre toujours des ressources insoupçonnées dans les pires moments...
Nous avons eu une longue discussion où je lui ai expliqué tout ce que j'ai confié ici et qui a pris une tournure très consolidante pour nous: pas de baratin, que de la sincérité.
Je pense que je n'aurai pas su le faire sans avoir tout jeté par écrit ici.
C'est un rebondissement de plus, mais c'est aussi pour montrer la difficulté d'être péremptoire avec cette relation qui me montre toujours des ressources insoupçonnées dans les pires moments...
La vie amnésique- Messages : 6
Date d'inscription : 04/04/2018
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Ce ne serait pas la première ici qu'on nous aurait fait un caca nerveux pour si peu... et tant mieux si tout s'arrange en fin de compte. Etre interpellé sur un truc ? Dommage que cela soit interdit et encore plus dommage d'en déduire qu'on aurait vu que cela car ça aussi c'est un truc pour déduire et se focaliser sur cette déduction... Ca s'appelle une projection et c'est différenciable d'une partage personnel ou d'une interpellation servant à répondre précisément à une question qui plus est non posée par l'hauteur de ce fil... Beurk, ces fils où tu contribues pour être remercier de la sorte au motif que tu n'as pas le droit de répondre sans pincettes à des questions aberrantes rustrement posées...
Invité- Invité
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
C'est moi l' "hauteur" de ce fil ...
La vie amnésique- Messages : 6
Date d'inscription : 04/04/2018
Re: Ce n'est pas parfait donc je m'en vais ?
Peu importe, c'est juste la façon que j'ai pris cette lecture... Je n'aurais pas du la prendre au sérieux. Je sors, je vous laisse tranquille...
Invité- Invité
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