Présentation de Chuna56
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Re: Présentation de Chuna56
C'est triste, ça, Darlène
C'est une de mes pires hantises, de perdre mes parents, et ça l'a toujours été.
En tant que véto, mon père partait régulièrement la nuit. Je me rappelle que ça m'angoissait, m'imaginer un accident sur une petite route...
Si ma mère arrivait avec 30min de retard, également angoisses jusqu'à ce qu'elle rentre.
C'est une de mes pires hantises, de perdre mes parents, et ça l'a toujours été.
En tant que véto, mon père partait régulièrement la nuit. Je me rappelle que ça m'angoissait, m'imaginer un accident sur une petite route...
Si ma mère arrivait avec 30min de retard, également angoisses jusqu'à ce qu'elle rentre.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Re: Présentation de Chuna56
Je ne fais pas mon foin moi même, je n'ai ni terrain, ni tracteur, et encore moins le matos (faux pour couper, de quoi andainer, puis la presse...)
Un jour peut être....
En attendant, j'achète, c'est aussi simple
Un jour peut être....
En attendant, j'achète, c'est aussi simple
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
J'avais écris ces quelques mots dernièrement.
libre arbitre
...être capable de faire un choix dans le cadre de ses valeurs.
Oui mais les valeurs de l'égo, qui décide à la vue des connaissances individuelles acquises, ce qui doit être et ce qui n'est pas...
Alors on impose un choix, pourtant le choix peut s'imposer à nous.
Si on arrive à se relier aux autres, et à toute chose, alors la connaissances de ces autres, de ces choses, la sagesse même, devient un peu nôtre.
Le choix s'impose ainsi à nous, je crois qu'il est plus juste vis à vis de l'ensemble...tandis que l'autre pendant (nous imposons un choix) il est plus juste vis à vis de l'individu concerné.
Forcément, toujours ce relativisme.
Quelle chose est bonne, pour qui (ou quoi) et quand...
Petite phrase de rien, assez sage pourtant.
Le libre doit arbitrer tout ça, la permanence rejoint l'impermanence, je ne sais toujours pas si l'équilibre est loi première!
En fait si je sais,
mais je ne sais pas.
Je sais car je peux être en équilibre
je ne sais pas car je peux être en déséquilibre.
Alors quoi faire avec tout ça?
Peut-être rien, peut-être un pas de plus.
La peur de perdre le contrôle...de faire de mauvais choix...il y a t-il seulement un choix?
Le mental est un outil puissant, il n'est pas le seul composant de l'être.
Oui cet être sensible qui te fait.
Trop ou pas assez...c'est bien la même chose Chuna,
L'expérience se charge de nous montrer comment rectifier l'équilibre,
faut-il la regarder dénué de peur.
...
libre arbitre
...être capable de faire un choix dans le cadre de ses valeurs.
Oui mais les valeurs de l'égo, qui décide à la vue des connaissances individuelles acquises, ce qui doit être et ce qui n'est pas...
Alors on impose un choix, pourtant le choix peut s'imposer à nous.
Si on arrive à se relier aux autres, et à toute chose, alors la connaissances de ces autres, de ces choses, la sagesse même, devient un peu nôtre.
Le choix s'impose ainsi à nous, je crois qu'il est plus juste vis à vis de l'ensemble...tandis que l'autre pendant (nous imposons un choix) il est plus juste vis à vis de l'individu concerné.
Forcément, toujours ce relativisme.
Quelle chose est bonne, pour qui (ou quoi) et quand...
Petite phrase de rien, assez sage pourtant.
Le libre doit arbitrer tout ça, la permanence rejoint l'impermanence, je ne sais toujours pas si l'équilibre est loi première!
En fait si je sais,
mais je ne sais pas.
Je sais car je peux être en équilibre
je ne sais pas car je peux être en déséquilibre.
Alors quoi faire avec tout ça?
Peut-être rien, peut-être un pas de plus.
La peur de perdre le contrôle...de faire de mauvais choix...il y a t-il seulement un choix?
Le mental est un outil puissant, il n'est pas le seul composant de l'être.
Oui cet être sensible qui te fait.
Trop ou pas assez...c'est bien la même chose Chuna,
L'expérience se charge de nous montrer comment rectifier l'équilibre,
faut-il la regarder dénué de peur.
...
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Présentation de Chuna56
Oui, c'est des moments pas faciles. Et comme elle dit, on essaie d'honorer leur mémoire à travers des aspects de leur personne qu'on appréciait pour reprendre le flambeau en quelque sorte, garder en nous les valeurs qui nous tenaient à coeur et qu'on choisit de défendre.chuna56 a écrit:C'est triste, ça, Darlène
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Présentation de Chuna56
C'est vrai @ortolan. La famille est à la fois la colonne vertébrale qui nous tient droit(e)s, et quand elle est déviante, le corset qui nous étouffe (autre métaphore personnelle).
@Chuna, je n'ai pas voulu du tout sous-entendre que tu te plains. Il faut bien un exutoire, et pourquoi pas un forum ? Si les gens te répondent, c'est qu'ils t'acceptent comme tu es, et qu'ils sont là pour toi.
Le risque étant que je finisse par analyser et disséquer ce que tu écris, et par coller des interprétations qui sont les miennes.
C'était aussi ma plus grande peur, de perdre mes parents, et heureusement, ça ne m'est pas arrivé pendant l'enfance (j'avais 35 ans). Et puis, la tristesse bien réelle de la perte et de l'absence définitive, si on la traverse sans faux-fuyants, redonne une conscience de ce qui reste. J'ai toujours été marquée par la philosophie bouddhiste (je ne l'aime pas en tant que religion), la notion d'impermanence est une chose pour moi essentielle à assimiler.
S'il y a un sens à la vie, c'est bien qu'on ne tient rien, et que tout peut nous être repris. Partant de là, on apprécie mieux le moment présent et ce qu'il nous donne.
Un peu comme les samouraïs, qui acceptaient intrinsèquement la mort avant d'entrer dans la bataille.
J'ai quand même dû trouver ma voie, parce que l'altruisme de mon père ne me convenait pas en ce qu'il était politique, et j'avais besoin d'une direction plus spirituelle.
En ce moment, je réfléchis beaucoup (avec ma soeur) à l'histoire de notre famille, tous les schémas qui se sont répétés. C'est incroyable les fardeaux qu'on endosse sans même le savoir !
@Chuna, je n'ai pas voulu du tout sous-entendre que tu te plains. Il faut bien un exutoire, et pourquoi pas un forum ? Si les gens te répondent, c'est qu'ils t'acceptent comme tu es, et qu'ils sont là pour toi.
Le risque étant que je finisse par analyser et disséquer ce que tu écris, et par coller des interprétations qui sont les miennes.
C'était aussi ma plus grande peur, de perdre mes parents, et heureusement, ça ne m'est pas arrivé pendant l'enfance (j'avais 35 ans). Et puis, la tristesse bien réelle de la perte et de l'absence définitive, si on la traverse sans faux-fuyants, redonne une conscience de ce qui reste. J'ai toujours été marquée par la philosophie bouddhiste (je ne l'aime pas en tant que religion), la notion d'impermanence est une chose pour moi essentielle à assimiler.
S'il y a un sens à la vie, c'est bien qu'on ne tient rien, et que tout peut nous être repris. Partant de là, on apprécie mieux le moment présent et ce qu'il nous donne.
Un peu comme les samouraïs, qui acceptaient intrinsèquement la mort avant d'entrer dans la bataille.
J'ai quand même dû trouver ma voie, parce que l'altruisme de mon père ne me convenait pas en ce qu'il était politique, et j'avais besoin d'une direction plus spirituelle.
En ce moment, je réfléchis beaucoup (avec ma soeur) à l'histoire de notre famille, tous les schémas qui se sont répétés. C'est incroyable les fardeaux qu'on endosse sans même le savoir !
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
L'impermanence, j'ai du mal.
Je ne sais pas trop quoi te conseiller, vu que ta situation est complexe. Tu me fais penser à la phrase "qui ne tente rien n'a rien". J'admire ta capacité à tenter, malgré les difficultés. On a déjà assez de problèmes dans la vie en ne tentant rien.
Je ne sais pas trop quoi te conseiller, vu que ta situation est complexe. Tu me fais penser à la phrase "qui ne tente rien n'a rien". J'admire ta capacité à tenter, malgré les difficultés. On a déjà assez de problèmes dans la vie en ne tentant rien.
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Impermanence.
L'histoire d'un point qui était son propre ensemble.
Revenir aux mathématiques...un point n'a pas de dimension,
ou alors il les contient toutes.
L'équilibre est une somme, ...mais il n'y a rien de linéaire.
Et aussi dans quel cercle de perception, de conscience se place -t-on?
C'est comme si je voulais vous inviter à faire un tour au fond des choses, car depuis la surface elles restent décrites, visibles...mais floues.
De là nait l'absurde, décalage dans le être et le non être.
Et ainsi il en va de la souffrance.
Le divague n'est pas à l'âme, salut!
L'histoire d'un point qui était son propre ensemble.
Revenir aux mathématiques...un point n'a pas de dimension,
ou alors il les contient toutes.
L'équilibre est une somme, ...mais il n'y a rien de linéaire.
Et aussi dans quel cercle de perception, de conscience se place -t-on?
C'est comme si je voulais vous inviter à faire un tour au fond des choses, car depuis la surface elles restent décrites, visibles...mais floues.
De là nait l'absurde, décalage dans le être et le non être.
Et ainsi il en va de la souffrance.
Le divague n'est pas à l'âme, salut!
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Présentation de Chuna56
L'équi-libre est un cheval au galop. Et la boucle est bouclée. Point.
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Quand ça boucle, je tourne en rond.
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Présentation de Chuna56
L'alternance de chaud et de froid a pour moi deux causes : soit les parents sont des personnes un peu immatures, cyclothymiques - auquel cas l'enfant peut s'adapter et être à l'affût pour le bon timing, mais il risque d'être par la suite insécurisé affectivement, et aussi de continuer à trop s'adapter aux autres (mécanisme de défense) - soit cela rentre dans les techniques de manipulation ; il ne s'agit en fait que de froid, mais le parent sait insuffler juste ce qu'il faut de gentillesse par moments pour maintenir l'autre sous sa coupe.
C'est de la psychologie sauvage ce que j'exprime ici, je me suis fait ces réflexions essentiellement à partir de mon expérience.
@Hortense : c'est beau ce que tu as écrit. Je pense à la petite fille que tu as été, et j'ai envie de la serrer dans mes bras.
C'est de la psychologie sauvage ce que j'exprime ici, je me suis fait ces réflexions essentiellement à partir de mon expérience.
@Hortense : c'est beau ce que tu as écrit. Je pense à la petite fille que tu as été, et j'ai envie de la serrer dans mes bras.
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Ortolan : t’as clairement résumé les choses...
Et oui, malmener plutôt que maltraiter, je suis mille fois d’accord.
Sans malice.
Des adultes pas autres, c’est tout à fait ça.
Ma psy m’avait fait lire « les parents manipulateurs ». C’est tellement pas ça. Dans la promo de son livre, elle dit : Un manipulateur n’aime pas.
C’est tellement à côté de la plaque dans mon cas.
À côté de ça, je pense qu’il y avait un peu de ca de la part de ma grand mère pour ma mère. Puis en vieillissant elle s’est mémérisée. Et s’est rappelée qu’elle avait une fille.
Mais même dans ce cas, je n’en suis pas sure.
Et oui, malmener plutôt que maltraiter, je suis mille fois d’accord.
Sans malice.
Des adultes pas autres, c’est tout à fait ça.
Ma psy m’avait fait lire « les parents manipulateurs ». C’est tellement pas ça. Dans la promo de son livre, elle dit : Un manipulateur n’aime pas.
C’est tellement à côté de la plaque dans mon cas.
À côté de ça, je pense qu’il y avait un peu de ca de la part de ma grand mère pour ma mère. Puis en vieillissant elle s’est mémérisée. Et s’est rappelée qu’elle avait une fille.
Mais même dans ce cas, je n’en suis pas sure.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
Ce sont des comportements de manipulation, pas des personnalités manipulatrices, au fond. Mais il faut quand même gérer.
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Souvent l'amour des humains est dévoyé, on aime le reflet que nous donne à voir l'autre, on veut s'aimer à travers l'autre.
Mais Aimer l'autre pour ce qu'il est, pour sa place dans le monde, pour les connections et les liens tissés...
juste car il fait partie de cet ensemble, tout comme nous aussi.
L'enfant être pur se dévoie, se sépare de sa nature première sous le joug des personnes l'entourant,...correspondre à l'image qu'on veut de lui.
Mais cette image n'est jamais assez belle pour l'autre, de fait elle n'est ensuite jamais assez belle pour soi.
Il en est des êtres de nature pure, l'amour caché en eux est si grand qu'il ne peut vraiment disparaitre, mais alors ces anciens enfants...ces enfants doivent se cacher à eux même le temps d'arriver à comprendre et à accepter...pourquoi...
pourquoi les plus belles fleurs peuvent pousser dans une boue immonde...
je crois que s'il y a un mal, il ne peut que se confronter à un bien,
alors pourquoi la souffrance?
Pourquoi tant de souffrances passées, se projetant inlassablement dans le présent et le futur?
Alors si je peux embrasser tendrement l'ensemble des choses, de mes doigts caresser la vie, je sais pourquoi j'ai pu et réussi à dépasser la polarité, la séparation.
Et redevenir uni, car tout était déjà là, cet amour là, ce père, ce cher père...n'a jamais réussi à le casser.
Ne plus se cacher à soi-même,...toutes les choses nous orientent souvent à l'inverse de notre vérité, la société, les autres...nous-mêmes.
Et même s'il me faut 1000 ans, j'essaierai de donner à l'autre un reflet de sa véritable nature, un petit peu chaque jour...
Pour toucher l'infini il faut une infinie patience, et l'amour qui va avec.
La vie se conçoit dans l'être, et dans le non être je peux l'exprimer à l'extérieur.
Quand l'intérieur ne sera plus différent de l'extérieur, quand je pourrai être un, vraiment, alors ce pourquoi je l'aimerai entièrement,
ce pourquoi,
être soi.
Les innombrables expériences de la vie peuvent se lier dans notre conscience avec l'aide du cœur, faut-il oser croire en être capable.
Mais Aimer l'autre pour ce qu'il est, pour sa place dans le monde, pour les connections et les liens tissés...
juste car il fait partie de cet ensemble, tout comme nous aussi.
L'enfant être pur se dévoie, se sépare de sa nature première sous le joug des personnes l'entourant,...correspondre à l'image qu'on veut de lui.
Mais cette image n'est jamais assez belle pour l'autre, de fait elle n'est ensuite jamais assez belle pour soi.
Il en est des êtres de nature pure, l'amour caché en eux est si grand qu'il ne peut vraiment disparaitre, mais alors ces anciens enfants...ces enfants doivent se cacher à eux même le temps d'arriver à comprendre et à accepter...pourquoi...
pourquoi les plus belles fleurs peuvent pousser dans une boue immonde...
je crois que s'il y a un mal, il ne peut que se confronter à un bien,
alors pourquoi la souffrance?
Pourquoi tant de souffrances passées, se projetant inlassablement dans le présent et le futur?
Alors si je peux embrasser tendrement l'ensemble des choses, de mes doigts caresser la vie, je sais pourquoi j'ai pu et réussi à dépasser la polarité, la séparation.
Et redevenir uni, car tout était déjà là, cet amour là, ce père, ce cher père...n'a jamais réussi à le casser.
Ne plus se cacher à soi-même,...toutes les choses nous orientent souvent à l'inverse de notre vérité, la société, les autres...nous-mêmes.
Et même s'il me faut 1000 ans, j'essaierai de donner à l'autre un reflet de sa véritable nature, un petit peu chaque jour...
Pour toucher l'infini il faut une infinie patience, et l'amour qui va avec.
La vie se conçoit dans l'être, et dans le non être je peux l'exprimer à l'extérieur.
Quand l'intérieur ne sera plus différent de l'extérieur, quand je pourrai être un, vraiment, alors ce pourquoi je l'aimerai entièrement,
ce pourquoi,
être soi.
Les innombrables expériences de la vie peuvent se lier dans notre conscience avec l'aide du cœur, faut-il oser croire en être capable.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Présentation de Chuna56
C’est compliqué tout ça qd même...
Bon, allez, début des brevets dans 2h!
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
Tu ne l'as pas encore ?
Courage ! Je suis sûre que ça va le faire !
Courage ! Je suis sûre que ça va le faire !
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
@Cuicui :
Tu surveilles le brevet les deux jours ?
Et tu as peut-être à corriger aussi, maintenant qu'il y a l'épreuve de sciences ?
Bon courage !
Tu surveilles le brevet les deux jours ?
Et tu as peut-être à corriger aussi, maintenant qu'il y a l'épreuve de sciences ?
Bon courage !
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Je surveille que ce matin. On le passé à domicile. Mais je suis allé hier au collège sur mon temps libre pour les faire réviser (cloche que je suis ^^) et insomnie cette nuit, alors c'est dur lol
Ils planchent la. Tous sages. Je les ai jamais eu aussi calmes lol
Ils planchent la. Tous sages. Je les ai jamais eu aussi calmes lol
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
Oui, c'est le français en plus. Ca me rendrait presque nostalgique, j'aimais bien surveiller les élèves en devoir ou en épreuve.
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Ben moi je m'ennuie lol
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
En fait, pendant les surveillances brevet, je prenais un bouquin, mais je regardais les élèves, je soutenais moralement (du regard) ceux que je connaissais, et je restais à l'affût de leurs besoins (feuilles) : ça m'amusait d'anticiper avant qu'ils n'aient levé la main pour demander.
Et quand c'était mes 3ème en devoir normal avec moi, je regardais ces grands couillons studieux et s'appliquant à répondre au mieux, et c'était pour moi une sorte de communion dans le travail, comme s'ils me remerciaient en faisant des efforts de ceux que je faisais pour eux (et j'en faisais !). J'aimais me placer derrière eux, et voir leur posture, leur dos, leur tête inclinée, leur nuque, leurs stratégies de recherche d'inspiration... Je trouvais ça émouvant.
Merci du coup, ça me fait du bien de me rappeler les bons côtés, même si c'est du passé (et qui sait, d'ailleurs ?)...
Et quand c'était mes 3ème en devoir normal avec moi, je regardais ces grands couillons studieux et s'appliquant à répondre au mieux, et c'était pour moi une sorte de communion dans le travail, comme s'ils me remerciaient en faisant des efforts de ceux que je faisais pour eux (et j'en faisais !). J'aimais me placer derrière eux, et voir leur posture, leur dos, leur tête inclinée, leur nuque, leurs stratégies de recherche d'inspiration... Je trouvais ça émouvant.
Merci du coup, ça me fait du bien de me rappeler les bons côtés, même si c'est du passé (et qui sait, d'ailleurs ?)...
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
@Darlène : c'est pas première génération de 6ième qui passe le brevet, en fait ça fait bizarre.
Je les regardais ce matin, et je voyais leur bouille de gamin, toute ronde, et aujourd'hui, de jeunes filles et jeunes garçon, ça fait bizarre.
c'est dingue comme je m'attache à ces gosses, qui n'en ont pas grand chose à cirer de moi
On est des adultes parmi d'autres, même si bienveillants et qu'ils nous aiment bien.
Les maths ont été longues... et moi j'ai glandé, je ne surveillais pas ^^
il fait super chaud!...
Je les regardais ce matin, et je voyais leur bouille de gamin, toute ronde, et aujourd'hui, de jeunes filles et jeunes garçon, ça fait bizarre.
c'est dingue comme je m'attache à ces gosses, qui n'en ont pas grand chose à cirer de moi
On est des adultes parmi d'autres, même si bienveillants et qu'ils nous aiment bien.
Les maths ont été longues... et moi j'ai glandé, je ne surveillais pas ^^
il fait super chaud!...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
Demain je récupère les copies et les amène au centre de correction.
Toujours pas de convocation pour corriger.
Si pas de correction j’irai 2 jours semaine prochaine et repas entre profs vendredi.
Et enfin vacances !
Toujours pas de convocation pour corriger.
Si pas de correction j’irai 2 jours semaine prochaine et repas entre profs vendredi.
Et enfin vacances !
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
Qu'est-ce qu'il était nul le sujet d'argumentation du DNB ! Un gros caca.
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Présentation de Chuna56
J'ai à peine lu, ça m'a pas inspiré des masses, mais je suis plutôt scientifique lol
J'ai bien aimé la dictée, par contre. Et j'aurais eu des choses à raconter si j'avais dû faire le sujet d'imagination ^^
Le sujet de maths était pas très compliqué, mais très long.
Mon collègue a mis 50min pour le faire, alors qu'habituellement il met 30min pour un sujet type brevet.
J'attends avec impatience le sujet de SVT. D'un côté j'appréhende pasqu'ils étaient pas au travail pour certains cette année (dans toutes les matières) et de l'autre leurs sujets sont tellement simples que bon, ça devrait pas être trop compliqué.
Sauf que je suis effarée de voir à quel point ils ne savent pas lire/comprendre les consignes...
On verra bien...
J'ai bien aimé la dictée, par contre. Et j'aurais eu des choses à raconter si j'avais dû faire le sujet d'imagination ^^
Le sujet de maths était pas très compliqué, mais très long.
Mon collègue a mis 50min pour le faire, alors qu'habituellement il met 30min pour un sujet type brevet.
J'attends avec impatience le sujet de SVT. D'un côté j'appréhende pasqu'ils étaient pas au travail pour certains cette année (dans toutes les matières) et de l'autre leurs sujets sont tellement simples que bon, ça devrait pas être trop compliqué.
Sauf que je suis effarée de voir à quel point ils ne savent pas lire/comprendre les consignes...
On verra bien...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
L'imparfait du subjonctif de la dictée, je crois qu'on donnera dix points direct à celui qui l'aura correctement écrit ^^.
Je jetterai un coup d’œil aux sujets de demain
Je jetterai un coup d’œil aux sujets de demain
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Présentation de Chuna56
Ca existe encore, le subjonctif ? Je crovais que ça est mourru (mourrut ? mourus ?)
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Ma collègue a fait la liaison, elle a insisté comme une grosse lourdingue, mais non loooool!
Y’a eu quelques rares « t » mais pas l’accent circonflexe sur le a.
Y’a eu quelques rares « t » mais pas l’accent circonflexe sur le a.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
Il aurait pour cela fallu qu'ils le connussent. (<— cette phrase est garantie sans vulgarité aucune)
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Présentation de Chuna56
ortolan a écrit:Il aurait pour cela fallu qu'ils le connussent. (<— cette phrase est garantie sans vulgarité aucune)
"Il eut fallu que je le susse." n'a rien de vulgaire non plus !
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Présentation de Chuna56
Hortense regrette la disparition de cette joyeuse conjugaison.
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Je viens de lire le sujet, et je suis fâchée, parce que plusieurs questions sont ratées, beaucoup trop implicites et tirées par les cheveux. L'information essentielle, à savoir la frustration du cafetier, est moyennement déductible du texte, et ils ont fait une énorme bourde dans l'une des questions, en donnant un passage de référence trop court de deux lignes.
Ma fille a entendu la liaison du subjonctif imparfait, mais elle a trouvé ça bizarre et n'a pas mis le t, ni l'accent circonflexe. Et elle s'est trompée avec la complétive : elle a jugé que la relative pouvait s'enlever, donc ça complétait la phrase, et de ce fait, elle a inversé les deux fonctions. Pfff...
C'est un sujet fourbe, je ne peux pas dire mieux.
Ma fille a entendu la liaison du subjonctif imparfait, mais elle a trouvé ça bizarre et n'a pas mis le t, ni l'accent circonflexe. Et elle s'est trompée avec la complétive : elle a jugé que la relative pouvait s'enlever, donc ça complétait la phrase, et de ce fait, elle a inversé les deux fonctions. Pfff...
C'est un sujet fourbe, je ne peux pas dire mieux.
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Je vis dans les Landes. Plutôt dans le sud du département. Et donc depuis toute petite, je vis les fêtes du sud de l’intérieur.
Mais qu’est-ce donc que ces fêtes ?
Initialement, ce sont des fêtes de village : les gens du coin se retrouvent pour picoler ensemble en plein air. De la musique, quelques manèges pour les petits, et des jeux d’arène : courses landaise, corridas, et jeux avec des vaches de course type interville animés par les jeunes de la classe, soit ceux qui ont 18 ans dans l’année (et donc passent en théorie le bac cette année-là).
L’ambiance est joyeuse, entre 2 apéros, un repas en plein air, et les bandas qui jouent.
Les fêtes du sud sont réputées désormais dans la France entière. On s’y amuse. Les gens viennent de loin pour participer. Et la plupart des jeunes du coin s’organisent pour participer à des fêtes à quasiment chaque we de l’été.
En effet, elles débutent tôt dans la saison, les premières étant en juin, et peuvent terminer début septembre. Chaque village organise ses fêtes dans le département.
Depuis toujours, ma famille, comme un certain nombre de nos voisins, vit les fêtes de mon village comme un calvaire. L’angoisse commence à monter un mois avant, et l’on essaie de s’organiser pour ne pas avoir quoi que ce soit de prévu ce we là.
Mais qu’ils sont coincés, ces gens-là !
Probablement. Ils ont cependant quelques raisons de l’être…
Car la réalité pour les habitants des villes est un peu différente de ce que vivent ceux qui sont dans les rues.
Dès le vendredi soir, la ville est bloquée. Il nous faut désormais des pass pour rentrer sortir de sa maison, distribués par la mairie. Dépassé une certaine heure, on ne peut carrément plus rentrer chez soi en voiture.
Des centaines de gens rejoignent alors le lieu de fête, avec un seul objectif : boire !
Mais attention, pour la majorité des gens du sud participant à ces fêtes, il ne s’agit pas de boire quelques verres. Non non, il faut arriver avec les munitions, les plus alcoolisées possibles. L’objectif étant de boire le plus possible, quitte à se rendre malade. Ce qui n’interdira pas d’aller prendre un verre dans une bodéga, si possible celle aux enceintes les plus puissantes, passant inlassablement les mêmes chansons chaque soirée, et chaque année.
Commence alors la beuverie collective, dans le bruit et la cohue.
Par ci, une table avec quelques gourmets mangeant un bout de confit de canard, au son d’une banda. Par là un bal en plein air, peut-être organisé par les pompiers, qui pourront alors rapidement gérer les comas éthyliques plutôt communs dans ce genre de soirée.
Sur le côté de la ville, jusqu’à minuit - 1h du matin, des manèges, en route depuis 5h de l’après-midi, et quelques marmots encore en train d’essayer d’attraper la queue de mickey, des ados sortant en courant du « bateau-pirate » les ayant balancés sur presque 300°, pour aller vomir la pomme d’amour ingurgitée quelques instants auparavant, des adultes se bidonnant en regardant leur progéniture tenter de passer les obstacles d’une maison hantée…
Puis la soirée avance, et les effets de l’alcool commencent à se faire sentir un peu partout dans la ville.
Une odeur de vomi et d’urine commence à monter. On peut croiser par-ci par-là une paire de fesses moitié cachées dans un coin de rue. Les humeurs se dégradent, les rires et cris se transforment en insultes et en bagarres, en démolition en tout genre, malgré le soin qu’ont pris les riverains et la mairie à protéger maisons, jardins, et massifs de fleurs (planches en bois clouées sur les vitrines, barrières métal et autre grillage).
C’est là qu’entrent en jeu deux groupes d’individus indissociables : les casseurs, venus dans les fêtes pour mettre le bazar et les CRS qui sont arrivés tout au long de la soirée en bus. Les uns maîtrisent les autres, tandis que les gens ivres ne s’aperçoivent de rien.
L’on peut parfois croiser un couple d’inconnus formé pour la soirée en train de s’adonner à une orgie sexuelle, si tant est que Mr n’a pas trop abusé de l’alcool rendant toute activité physique périlleuse. Prions pour qu’ils aient eu la présence d’esprit de se protéger…
Il est alors 5 heures du matin, les « boumboums » des bodégas cessent les uns après les autres. Ne reste dans la rue que le bruit du fleuve humain qui tente de trouver un endroit pour dormir.
Certains seront endormis à même le trottoir. Ils s’en vanteront en grands éclats de rire pendant de longues années. D’autres auront réussi regagner la tente plantée dans un jardin public pourtant barricadé, un parking mis à disposition par la mairie, ou bien simplement le jardin non clôturé d’une petite maison en périphérie de ville.
Les bus repartent vers les villages voisins, et ceux qui se pensent moins alcoolisés rejoindront leur voiture, généralement interceptés par les gendarmes qui se contentent de retirer les clés aux plus saouls et les obligent à dormir dans leur voiture.
Dès 6h du matin, commence la danse des voitures balaies. Ramasser les gobelets plastiques vides, arroser les déjections humains nombreuses partout dans les rues...
Monte alors dans les airs un mélange d’odeur d’urine, vomi, et désinfectant.
Il est dimanche matin.
Les riverains n’ayant pas quitté la ville pour des nuits plus calmes à la campagne se réveillent, fatigués par la nuit agitée.
Après quelques heures de calme, une banda recommence à jouer. Cet après-midi, c’est corrida.
Et ce soir, ça recommence.
Moi, je suis restée dans ma chambre, volets ouverts, souffrant plus de la chaleur phénoménale que du bruit de la rue.
J’ai écouté toute la nuit les gens crier, chanter, rigoler ; la musique battre le rythme.
J’ai rêvé que j’y étais, entourée d’amis. Que je gagnais la course des trottinettes. Que je rencontrais un garçon, et qu’il me prenait la main.
Que j’existais aux yeux des autres.
Je suis enfant, ado, jeune femme. Pleine de rêves irréalistes.
Désormais adulte, je ne rêve plus, ayant compris que l’on ne se sent jamais plus seul que dans une foule. Je veux éviter le gars saoul qui s’accroche à ma fesse, que j’ai simplement envie de fracasser. Et les bruits de coup de poing sur de la chair, accompagnés de hurlements de la copine paniquée de voir son mec se faire tabasser.
Je préfère ma campagne, dans le calme, et les odeurs d’herbe coupée.
Mon rêve aujourd’hui, c’est celui que certains m’ont offert l’an passé : sur ma terrasse, quelques amis, des bières fraiches, avec modération, un ampli, une guitare, et des notes de musique qui s’envolent de nos bouches.
Mais qu’est-ce donc que ces fêtes ?
Initialement, ce sont des fêtes de village : les gens du coin se retrouvent pour picoler ensemble en plein air. De la musique, quelques manèges pour les petits, et des jeux d’arène : courses landaise, corridas, et jeux avec des vaches de course type interville animés par les jeunes de la classe, soit ceux qui ont 18 ans dans l’année (et donc passent en théorie le bac cette année-là).
L’ambiance est joyeuse, entre 2 apéros, un repas en plein air, et les bandas qui jouent.
Les fêtes du sud sont réputées désormais dans la France entière. On s’y amuse. Les gens viennent de loin pour participer. Et la plupart des jeunes du coin s’organisent pour participer à des fêtes à quasiment chaque we de l’été.
En effet, elles débutent tôt dans la saison, les premières étant en juin, et peuvent terminer début septembre. Chaque village organise ses fêtes dans le département.
Depuis toujours, ma famille, comme un certain nombre de nos voisins, vit les fêtes de mon village comme un calvaire. L’angoisse commence à monter un mois avant, et l’on essaie de s’organiser pour ne pas avoir quoi que ce soit de prévu ce we là.
Mais qu’ils sont coincés, ces gens-là !
Probablement. Ils ont cependant quelques raisons de l’être…
Car la réalité pour les habitants des villes est un peu différente de ce que vivent ceux qui sont dans les rues.
Dès le vendredi soir, la ville est bloquée. Il nous faut désormais des pass pour rentrer sortir de sa maison, distribués par la mairie. Dépassé une certaine heure, on ne peut carrément plus rentrer chez soi en voiture.
Des centaines de gens rejoignent alors le lieu de fête, avec un seul objectif : boire !
Mais attention, pour la majorité des gens du sud participant à ces fêtes, il ne s’agit pas de boire quelques verres. Non non, il faut arriver avec les munitions, les plus alcoolisées possibles. L’objectif étant de boire le plus possible, quitte à se rendre malade. Ce qui n’interdira pas d’aller prendre un verre dans une bodéga, si possible celle aux enceintes les plus puissantes, passant inlassablement les mêmes chansons chaque soirée, et chaque année.
Commence alors la beuverie collective, dans le bruit et la cohue.
Par ci, une table avec quelques gourmets mangeant un bout de confit de canard, au son d’une banda. Par là un bal en plein air, peut-être organisé par les pompiers, qui pourront alors rapidement gérer les comas éthyliques plutôt communs dans ce genre de soirée.
Sur le côté de la ville, jusqu’à minuit - 1h du matin, des manèges, en route depuis 5h de l’après-midi, et quelques marmots encore en train d’essayer d’attraper la queue de mickey, des ados sortant en courant du « bateau-pirate » les ayant balancés sur presque 300°, pour aller vomir la pomme d’amour ingurgitée quelques instants auparavant, des adultes se bidonnant en regardant leur progéniture tenter de passer les obstacles d’une maison hantée…
Puis la soirée avance, et les effets de l’alcool commencent à se faire sentir un peu partout dans la ville.
Une odeur de vomi et d’urine commence à monter. On peut croiser par-ci par-là une paire de fesses moitié cachées dans un coin de rue. Les humeurs se dégradent, les rires et cris se transforment en insultes et en bagarres, en démolition en tout genre, malgré le soin qu’ont pris les riverains et la mairie à protéger maisons, jardins, et massifs de fleurs (planches en bois clouées sur les vitrines, barrières métal et autre grillage).
C’est là qu’entrent en jeu deux groupes d’individus indissociables : les casseurs, venus dans les fêtes pour mettre le bazar et les CRS qui sont arrivés tout au long de la soirée en bus. Les uns maîtrisent les autres, tandis que les gens ivres ne s’aperçoivent de rien.
L’on peut parfois croiser un couple d’inconnus formé pour la soirée en train de s’adonner à une orgie sexuelle, si tant est que Mr n’a pas trop abusé de l’alcool rendant toute activité physique périlleuse. Prions pour qu’ils aient eu la présence d’esprit de se protéger…
Il est alors 5 heures du matin, les « boumboums » des bodégas cessent les uns après les autres. Ne reste dans la rue que le bruit du fleuve humain qui tente de trouver un endroit pour dormir.
Certains seront endormis à même le trottoir. Ils s’en vanteront en grands éclats de rire pendant de longues années. D’autres auront réussi regagner la tente plantée dans un jardin public pourtant barricadé, un parking mis à disposition par la mairie, ou bien simplement le jardin non clôturé d’une petite maison en périphérie de ville.
Les bus repartent vers les villages voisins, et ceux qui se pensent moins alcoolisés rejoindront leur voiture, généralement interceptés par les gendarmes qui se contentent de retirer les clés aux plus saouls et les obligent à dormir dans leur voiture.
Dès 6h du matin, commence la danse des voitures balaies. Ramasser les gobelets plastiques vides, arroser les déjections humains nombreuses partout dans les rues...
Monte alors dans les airs un mélange d’odeur d’urine, vomi, et désinfectant.
Il est dimanche matin.
Les riverains n’ayant pas quitté la ville pour des nuits plus calmes à la campagne se réveillent, fatigués par la nuit agitée.
Après quelques heures de calme, une banda recommence à jouer. Cet après-midi, c’est corrida.
Et ce soir, ça recommence.
Moi, je suis restée dans ma chambre, volets ouverts, souffrant plus de la chaleur phénoménale que du bruit de la rue.
J’ai écouté toute la nuit les gens crier, chanter, rigoler ; la musique battre le rythme.
J’ai rêvé que j’y étais, entourée d’amis. Que je gagnais la course des trottinettes. Que je rencontrais un garçon, et qu’il me prenait la main.
Que j’existais aux yeux des autres.
Je suis enfant, ado, jeune femme. Pleine de rêves irréalistes.
Désormais adulte, je ne rêve plus, ayant compris que l’on ne se sent jamais plus seul que dans une foule. Je veux éviter le gars saoul qui s’accroche à ma fesse, que j’ai simplement envie de fracasser. Et les bruits de coup de poing sur de la chair, accompagnés de hurlements de la copine paniquée de voir son mec se faire tabasser.
Je préfère ma campagne, dans le calme, et les odeurs d’herbe coupée.
Mon rêve aujourd’hui, c’est celui que certains m’ont offert l’an passé : sur ma terrasse, quelques amis, des bières fraiches, avec modération, un ampli, une guitare, et des notes de musique qui s’envolent de nos bouches.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
- Ah ouais, c'est folklorique :
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Présentation de Chuna56
Ca me rappelle les Fêtes de Bayonne, ou de Pampelune. J'y allais pourtant avec des amis, et je ne sais pas ce qu'ils mettaient dans le rosé, mais j'étais souvent malade.
Le meilleur jour que j'aie trouvé pour éviter le surcroît de foule, c'était le vendredi, un petit creux entre deux gros moments d'affluence. Enfin, en journée seulement.
En évitant le Petit Bayonne, ça n'était pas si mal, et il y avait les danses basques sur la place.
Le pire, pour moi, c'était les plages l'été. Là c'est sûr, je partais pour la campagne !
En tous cas, pas besoin de plonger sous les vagues pour faire de l'apnée, ça commençait sur les parkings...
Le meilleur jour que j'aie trouvé pour éviter le surcroît de foule, c'était le vendredi, un petit creux entre deux gros moments d'affluence. Enfin, en journée seulement.
En évitant le Petit Bayonne, ça n'était pas si mal, et il y avait les danses basques sur la place.
Le pire, pour moi, c'était les plages l'été. Là c'est sûr, je partais pour la campagne !
En tous cas, pas besoin de plonger sous les vagues pour faire de l'apnée, ça commençait sur les parkings...
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
lol Ortolan, ça sent le vécu, lui aussi ^^
Darlène : bah quand on se déplace, qu'on y va au bon moment et au bon endroit, c'est pas désagréable.
Sauf que moi ils m'ont dégoutée, à force de ces abus.
J'aime bien le côté festif des journées, écouter les bandas, mais ça se limite désormais à ça.
Maintenant que je suis grande, je pourrais y aller comme je veux. Mais franchement, c'est pas mon truc, tout ce monde et tout cet alcool.
Je peux comprendre qu'on aime bien boire, enfin qu'on aime certains alcool, certains gouts, certaines saveurs. Mais pris à déraison, ça me dépasse. Qu'on soit un peu pompette, oké, mais bourré à rouler sous les bancs et vomir tripes et boyaux, ça reste mystérieux.
(puis bon j'aimerais pas perdre le contrôle je crois)
(pour le coup, je trouve le shit moins vilain au final, même si plus dangereux. Et encore, ça se discute...)
Darlène : bah quand on se déplace, qu'on y va au bon moment et au bon endroit, c'est pas désagréable.
Sauf que moi ils m'ont dégoutée, à force de ces abus.
J'aime bien le côté festif des journées, écouter les bandas, mais ça se limite désormais à ça.
Maintenant que je suis grande, je pourrais y aller comme je veux. Mais franchement, c'est pas mon truc, tout ce monde et tout cet alcool.
Je peux comprendre qu'on aime bien boire, enfin qu'on aime certains alcool, certains gouts, certaines saveurs. Mais pris à déraison, ça me dépasse. Qu'on soit un peu pompette, oké, mais bourré à rouler sous les bancs et vomir tripes et boyaux, ça reste mystérieux.
(puis bon j'aimerais pas perdre le contrôle je crois)
(pour le coup, je trouve le shit moins vilain au final, même si plus dangereux. Et encore, ça se discute...)
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
Je te rassure, je ne bois qu'accompagnée. Et comme je n'aime pas être malade, je fais attention maintenant. J'ai grandi dans ma tête.
J'aime bien l'oenologie : c'est comme le parfum, la manière dont les mots recréent les perceptions des sens, ça me fascine.
J'aime bien l'oenologie : c'est comme le parfum, la manière dont les mots recréent les perceptions des sens, ça me fascine.
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Ben je le conçois... Puisque je suis gourmet. (les fois où je suis pas suffisamment en stress pour gober sans apprécier, c'est à dire pas souvent lol)
Après, perso, j'aime pas le gout de l'alcool. J'ai toujours l'impression que ça me brûle l’œsophage. c'est tellement fort que je n'arrive pas à saisir les arômes.
Le vin, je déteste. Très âpre, je n'en ai jamais trouvé un que j'ai trouvé bon.
Les seuls ayant un peu d'intérêt, ce sont ceux qui sont sucrés. les "vins de fille", quoi. ça se laisse boire. Mais un pauvre verre et j'ai la tête qui tourne (histoire d'habitude je suppose).
Les vrais connaisseurs vont marier les vins avec la nourriture pour en sentir tous les arômes. Moi, ben je suis pas franchement réceptive lol
Une bête histoire de gout...
Après, perso, j'aime pas le gout de l'alcool. J'ai toujours l'impression que ça me brûle l’œsophage. c'est tellement fort que je n'arrive pas à saisir les arômes.
Le vin, je déteste. Très âpre, je n'en ai jamais trouvé un que j'ai trouvé bon.
Les seuls ayant un peu d'intérêt, ce sont ceux qui sont sucrés. les "vins de fille", quoi. ça se laisse boire. Mais un pauvre verre et j'ai la tête qui tourne (histoire d'habitude je suppose).
Les vrais connaisseurs vont marier les vins avec la nourriture pour en sentir tous les arômes. Moi, ben je suis pas franchement réceptive lol
Une bête histoire de gout...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
Aaaah l'alcool, refuge délicat des grands sensibles, avenir lumineux de l'humanité ^^
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Mouais mouais mouais... pas seulement des grands sensibles. Sans avoir de grandes fiestas comme ça près de chez moi, la déchéance totale et le goût de l'éthanol (que je n'aime pas non plus, ça pique) ne me donnent pas une impression de fête, bien au contraire. Une forme d'échappatoire pour qui ne veut pas accepter sa part de lucidité. Boire pour ne pas voir.
Et vomir, je le perçois comme le dépôt de ses problèmes. On laisse aux autres la charge de tout porter (nettoyer). Ca ne me semble pas juste.
Et vomir, je le perçois comme le dépôt de ses problèmes. On laisse aux autres la charge de tout porter (nettoyer). Ca ne me semble pas juste.
Invité- Invité
Re: Présentation de Chuna56
Ça, pour le vomi....
(Et avoir nettoyé celui d'une "copine" qui m'avait rejetée dans mon dos qq heures avant... dieu que je sais être bête parfois)
(Et avoir nettoyé celui d'une "copine" qui m'avait rejetée dans mon dos qq heures avant... dieu que je sais être bête parfois)
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Présentation de Chuna56
Bon. J'ai rien foutu de la journée.
Mal au cou, encore, mais c'est qu'un excuse.
Pas tout à fait rien foutu, puisque j'ai passé la matinée au téléphone avec une copine. ça, ça fait du bien.
Dieu que c'est chiant d'être loin de mes amis...
Que j'aimerais pouvoir les voir régulièrement, aller prendre un verre, aller visiter un musée, faire une sortie dans la cambrousse...
J'avais dit que j'irais voir les Z toulousains, et rien depuis un an.
La route me bloque.
Le temps, la fatigue, et également les sous.
3h pour Toulouse (AR dans la journée, donc 6h), 2 pour Bordeaux, 1h30 pour Biarritz (pour ne rencontrer personne ou presque au final)
J'avais plein de motivation pour rencontrer des gens, et finalement, j'ai fait que dalle.
Pas bien.
Je dois y remédier, sans réellement savoir comment, encore une fois.
J'ai dit un cours de cheval par semaine. Me mettre dans un club.
Les sous. Argh.
Et la trouille probablement aussi ? Probablement en premier lieu, faut être honnête parfois non ?
Trouille de sortir de chez moi.
Trouille de me faire arnaquer avec un prof de mauvaise qualité.
Trouille de m'ennuyer. J'ai gouté aux gens avec du répondant, alors du coup j'ai moins envie de m'enquiquiner avec ceux qui en ont moins.
Ce qui est idiot. On trouve de belles choses chez tout le monde. Ou presque.
Envie de faire partie de quelque chose, mais je ne sais pas quoi.
Ptèt me sentir reliée au monde.
Et à côté de ça, je reste désespérément là, devant mon ordi, à cliquer sur actualiser, pour voir s'il se passe quelque chose.
Et il ne se passe pas grand chose.
Il ne se passe plus grand chose, ici, depuis quelques temps.
ceux qui m'intéressaient sont partis pour majorité. Les autres on les voit plus rarement qu'avant.
Quelques nouvelles têtes, chouettes. C'est à cause d'eux que je reste, tiens, les vilains ^^
Puis régulièrement cette thématique de la douance qui ressort. Normal.
Mais également les mêmes idées préconçues.
Puis le troll qui connait tout de la douance en 2 mois, ce qui lui permet d'avoir le recul nécessaire pour assimiler les infos lol
Qui débite connerie sur connerie. Et tu te dis : pitié!...
Puis dans un élan gigantesque, un coup de fil pour du foin : le gars est le fils d'un ami à mon père. Cool !
et puis aller voir les chevaux. L'agri qui me fournit le foin l'hiver sur le champ, ça tombe bien, je voulais le voir. Blabla, il me déconseille de stocker sur mon terrain, ça va pourrir selon lui, c'est mieux sous le hagard (il a mille fois raison). Et il pourra me livrer. Et il est même prêt à me vendre un râtelier. Punaise
Trop chouette!
Envie de partager ma joie. J'appelle mon père. Seule personne qui peut comprendre.
Je rentre. Ordi encore; après un câlin à aux chats.
J'ai envie de causer, je ne sais pas de quoi. Je continue de m'abrutir sur ZC, sans savoir quel sujet aborder. Alors que mille choses m'intéressent; mais ça me demanderait un effort intellectuel que je n'ai plus l'habitude de fournir.
Faut que ça change!
Comment, ché pas trop.
Mais faut que ça change.
Mal au cou, encore, mais c'est qu'un excuse.
Pas tout à fait rien foutu, puisque j'ai passé la matinée au téléphone avec une copine. ça, ça fait du bien.
Dieu que c'est chiant d'être loin de mes amis...
Que j'aimerais pouvoir les voir régulièrement, aller prendre un verre, aller visiter un musée, faire une sortie dans la cambrousse...
J'avais dit que j'irais voir les Z toulousains, et rien depuis un an.
La route me bloque.
Le temps, la fatigue, et également les sous.
3h pour Toulouse (AR dans la journée, donc 6h), 2 pour Bordeaux, 1h30 pour Biarritz (pour ne rencontrer personne ou presque au final)
J'avais plein de motivation pour rencontrer des gens, et finalement, j'ai fait que dalle.
Pas bien.
Je dois y remédier, sans réellement savoir comment, encore une fois.
J'ai dit un cours de cheval par semaine. Me mettre dans un club.
Les sous. Argh.
Et la trouille probablement aussi ? Probablement en premier lieu, faut être honnête parfois non ?
Trouille de sortir de chez moi.
Trouille de me faire arnaquer avec un prof de mauvaise qualité.
Trouille de m'ennuyer. J'ai gouté aux gens avec du répondant, alors du coup j'ai moins envie de m'enquiquiner avec ceux qui en ont moins.
Ce qui est idiot. On trouve de belles choses chez tout le monde. Ou presque.
Envie de faire partie de quelque chose, mais je ne sais pas quoi.
Ptèt me sentir reliée au monde.
Et à côté de ça, je reste désespérément là, devant mon ordi, à cliquer sur actualiser, pour voir s'il se passe quelque chose.
Et il ne se passe pas grand chose.
Il ne se passe plus grand chose, ici, depuis quelques temps.
ceux qui m'intéressaient sont partis pour majorité. Les autres on les voit plus rarement qu'avant.
Quelques nouvelles têtes, chouettes. C'est à cause d'eux que je reste, tiens, les vilains ^^
Puis régulièrement cette thématique de la douance qui ressort. Normal.
Mais également les mêmes idées préconçues.
Puis le troll qui connait tout de la douance en 2 mois, ce qui lui permet d'avoir le recul nécessaire pour assimiler les infos lol
Qui débite connerie sur connerie. Et tu te dis : pitié!...
Puis dans un élan gigantesque, un coup de fil pour du foin : le gars est le fils d'un ami à mon père. Cool !
et puis aller voir les chevaux. L'agri qui me fournit le foin l'hiver sur le champ, ça tombe bien, je voulais le voir. Blabla, il me déconseille de stocker sur mon terrain, ça va pourrir selon lui, c'est mieux sous le hagard (il a mille fois raison). Et il pourra me livrer. Et il est même prêt à me vendre un râtelier. Punaise
Trop chouette!
Envie de partager ma joie. J'appelle mon père. Seule personne qui peut comprendre.
Je rentre. Ordi encore; après un câlin à aux chats.
J'ai envie de causer, je ne sais pas de quoi. Je continue de m'abrutir sur ZC, sans savoir quel sujet aborder. Alors que mille choses m'intéressent; mais ça me demanderait un effort intellectuel que je n'ai plus l'habitude de fournir.
Faut que ça change!
Comment, ché pas trop.
Mais faut que ça change.
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