La pluriactivité est-elle la solution pour être un zèbre épanoui ?

Depuis que j'ai découvert mes rayures je n'ai cessé de lire et de me questionner (comme la plupart me direz-vous) et ma vie professionnelle est un sujet très préoccupant à mes yeux, je me pose sans arrêt la même question: Quel métier me rendrai heureuse ? Quel genre de vie me conviendrai ?
J'ai déjà essayé de nombreuses voies, certaines pour lesquelles je suis diplômée et d'autres que j'ai abandonné en cours de route. Et comme beaucoup de surdoués je ne parvient pas à choisir une voie, à mes yeux se serait renoncer à toutes les autres possibilités qui s'offrent à moi, une sorte d'abandon. Bien sûr le but à mes yeux n'est pas non plus d'essayer de faire tous les métiers de la terre mais entre tout et rien il y a une marge
Je me demandais donc si la pluriactivité professionnelle ne serait pas un bon compromis pour les zèbres dans ce cas de figure ?
Ne pas choisir un seul métier mais deux, voir trois, chers à nos yeux et aménager notre vie et notre temps de manière à les faire cohabiter ensemble.
Qu'en pensez vous ? Est-ce que certains sont déjà dans ce cas de figure et aimeraient nous faire part de leur expériences, conseils, mises en gardes ?

Je suis preneuse de tout avis productif !

Coucou !
Je peux te donner mon opinion même si je n'ai pas vraiment tranché moi non plus.

Personnellement mon fantasme d'activité pro idéale est 5 activités (parentes) réparties sur des demi-journées dans la semaine. Genre lundi matin ceci, lundi aprem cela, etc. Avec des activités très solitaires et d'autres plus en contact avec du public ou des clients. Je n'arrive pas non plus à me résoudre à ne pas m'investir dans des dizaines de domaines...

Pour ma part je n'en suis pas encore tout à fait là et pourtant je ne m'en sort pas du tout. Les timings intrinsèques (prévus par moi) et extrinsèques (requis par les clients ou autre) ne coïncident quasiment jamais, et pour ne rien gâcher mon "mojo personnel" encore moins. Parfois j'ai envie de faire un truc à fond pendant 4 jours saufs que ça signifie négliger un autre et, à la différence d'un hobby, ce n'est pas recommandé !
Après je suis une master procrastinator, master siestator et master "il faut que je lise tout wikipédia au lieu de tafer", donc pour un autre caractère plus ordonné peut-être serait-ce plus aisé.

Par contre je me demande si par exemple les métiers d'enseignants chercheurs ou du genre ne peuvent pas convenir. Par exemple, je suppose qu'un archéologue partage son temps entre les fouilles sur le terrain, la veille professionnelle, les colloques et conférences, l'enseignement, écrire des livres... rechercher des budgets aussi et autres joyeusetés ! Mais c'est assez riche du coup.

Quels sont les domaines que tu envisage de combiner ?

Coucou Rebrousse-poil !

Ahah oui tu es plus terrible que moi Je parlais de deux ou trois métiers combinés parce que je pensais justement que plus se serait beaucoup trop, il ne faudrait pas non plus faire un burn out ou se tuer au travail sans jamais voir les gens qu'on aime ça n'est pas non plus la solution je pense. Enfin je sais que personnellement jongler avec cinq activités je ne pourrais pas je finirai par me mélanger les crayons ! C'est un coup à se pointer au bureau avec ses pinceaux et sa toile
Ne t'en fais pas moi aussi je suis une master procrastinator xD ! Et bien souvent je continue à lire entre deux clientes au travail tant ma soif de connaissance est grande.
Je me suis également posé la question si enseignant chercheur ne serait pas la solution pour satisfaire notre soif d'apprendre, en plus cela offre une sûreté d'emploi qu'on ne trouve pas partout... mais pense tu pouvoir supporter de côtoyer autant de personnes chaque jour ?
Personnellement j'ai beaucoup de mal avec les gens, leur contact, prendre la parole, m'imposer... Alors j'ai peur que bien que l'aspect chercheur puisse me satisfaire le côté professorat devienne vite un enfer pour moi :/

Je réfléchis encore à quels domaines pourraient être compatibles entre eux, lesquels me permettraient de ne pas non plus trop galérer à la fin du mois et lesquels me tiennent vraiment à coeur.
Mon problème c'est que j'aime les métiers artistiques... et qu'il est difficile d'en vivre convenablement, je me demandais donc si ça ne serait pas utile de combiner un ou deux métiers artistiques et un dernier plus pragmatique qui permette de garder le navire à flot
J'aime beaucoup la céramique, travailler la terre ça m'apaise mais j'aime aussi la bijouterie, la lecture (quand j'étais petite, je voulais devenir libraire), la danse, les animaux... voyager aussi, c'est important à mes yeux de découvrir le monde. J'aime la beauté sous toutes ses formes
Je me demandais du coup si je ne faisais pas céramiste comme premier métier, je pourrais le faire pendant toute la saison estivale et faire la saison l'hiver pour gagner un peu d'argent avec un métier plus terre à terre mais je ne vois pas bien comment intégrer le métier de bijoutier... ou bijoutier l'hiver et céramiste l'été ? avec toutes mes autres passions comme loisir ?

Vive les nœuds au cerveau

Ps: désolée pour le pavé

salut vous deux
Alors pour ma part j'ai aussi beaucoup de mal à canaliser mes envies professionnelles. Autant je viens de passer un entretien pour travailler dans un palace autant j'ai aussi postulé pour bosser dans une boutique bio, ce qui n'a littéralement rien à voir. Mais ! parce qu'il y a un mais toujours, je me suis lancer depuis quelque temps à partager mon temps entre deux boulots en freelance : coach nutritionnel et comportementaliste canin. ce qui ne m'empêche pas non plus de faire de la muscu et du canicross. Ce n'est pas simple à gérer mais c'est diversifier. ce qui ne m'empêche pas d'avoir envie d'un boulot "normal" si on peut dire cela comme ça; je me suis aussi lancer dans le certificat Voltaire et passer le TOEIC d'ici à la fin de l'année... non en me relisant je vois qu'effectivement la stabilité pour un zèbre ce n'est pas gagner ...

Salut LadyKate

Comment est-ce que tu penses combiner tout ça ? Tu parles de beaucoup de métiers différents mais est-ce qu'il y en a parmi le lot qui te tiennent plus à coeur que d'autres ?
Et qu'est ce que tu entends par un boulot "normal" ?

Némésys a écrit:Salut LadyKate

Comment est-ce que tu penses combiner tout ça ? Tu parles de beaucoup de métiers différents mais est-ce qu'il y en a parmi le lot qui te tiennent plus à coeur que d'autres ?
Et qu'est ce que tu entends par un boulot "normal" ?

J'ai deux casquettes et travaille à domicile ou au domicile des clients donc cote organisation ce n'est pas très compliquer et ça me permet de varier les plaisirs.

Je vis en Charente depuis 1 an et demi, en pleine campagne, j'ai pris du temps pour moi, je me suis lancer dans des activités bénévoles et de là j'ai fait le point. Ce qui en et ressortie c'est que mes hobbys pouvaient me faire vivre, enfin je ne gagnerais pas 3000 euros par mois mais de quoi être satisfaite de moi-même et epanouie, ce qui est déjà pas mal et ceux sans rendre de compte.

Mais je dois quand même pour pole emploi trouver un boulot "normal" alors ici boulot normal c'est caissière, agent de ligne en usine, employée libre-service ... moi un boulot normal c'est avoir un minimum de responsabilité, je cherche plus un poste d'assistante Rh, gérante, Assistante de direction etc . bref un on nous oriente toujours vers un métro boulot dodo et waouw c'est le week-end ... métro boulot dodo et ouf c'est les vacances ... ce qui n'est pas du tout ma vision ...

Qui me tient plus a coeur : éducateur comportementaliste canin... je ne peux pas vivre sans mes animaux ou des animaux c'est tellement bon de pouvoir communiquer avec un être vivant qui ne vous juge pas et vous transmets autant de sentiments. Je pense même à suivre une formation assistante vétérinaire pour aller plus loin car je pense que reprendre des études vétérinaires à 36 ans en France c'est juste impossible ....

LadyKate : à l'étranger ça serait possible, je pense (pays de l'est). Moi j'ai pas eu le courage de le faire quand j'étais plus jeune (au sortir de ma thèse), je regrette un peu, d'un autre côté, justement, le fait de pas être véto fait que je peux me permettre plusieurs activités.

Donc pour répondre plus précisément à ta question, Némésys :
J'ai longtemps galéré, dans ma vie, pour diverses raisons, et je pense avoir trouvé un équilibre... dans le déséquilibre ^^

Je suis à la base chercheuse, puis j'ai déménagé, arrêté, et je suis devenue prof.
ça a été compliqué, ça l'est toujours, mais je n'ai pas vraiment le temps de m'ennuyer avec les élèves.
Je suis vacataire, et donc je peux dégager n'importe quand. C'est le côté désagréable de la chose. D'un autre côté, je ne me sens pas enfermée dans un métier. Pour autant, je pense que je passerai quand même le concours, pasque finalement, ce métier me laisse la possibilité de faire plein de trucs à côté.

Quand je dis plein de trucs : je suis désormais éleveuse (chevaux, et chat), ce qui me prend pas mal d'heures par semaine. Ya un côté professionnel puisque je vends mes animaux (pour l'instant, je ne rembourse pas mes investissements ^^). J'aime m'occuper de mes bêtes, j'aime le côté intello du truc (la sélection génétique, vaste domaine, je pense pas pouvoir un jour m'en lasser). Mon objectif étant que ma passion s'auto-finance. On peut lancer mille projets, c'est franchement chouette.

Vu que ça demande des sous, et que mon salaire initial est faible, j'ai commencé à donner des cours. Du coup j'en suis arrivée à quasi un mi temps prof à côté de tout ça. Avec l'envie d'aller un peu plus loin en me perfectionnant dans tout ce qui est dys et troubles de l'apprentissage.
J'aime le contact avec les élèves, j'aime les voir évoluer sur l'année, j'aime me prendre la tête à trouver d'autres façon d'expliquer...
Pareil, je pense que j'en ai un moment avant de me lasser.

A côté de ça, j'ai une immense (pour moi seule) maison à tenir avec un grand jardin, je pense y faire à terme de la permaculture. Chaque chose en son temps, mais ça viendra. Non pas pour être pro, même si je me garde ça pour le cas-où (sait on jamais ce qui peut arriver dans la vie). Plutôt pour produire une partie de ma nourriture. Donc activité sérieuse, même si récréative.

Enfin, j'ai en projet de me proposer en tant que photographe, pour faire des shooting spécialisés (portraits chevaux/cavaliers, ptèt autres bestioles, on verra...). Ceci resterait une activité annexe et ponctuelle, car d'une part dépendante de la météo (donc l'été surtout) et d'autre part, je n'ai pas le temps pour tout, même si j'ai beaucoup de vacances.
Enfin, je veux que ça reste un plaisir pour moi, donc je pense poser des conditions précises, qui pourraient rebuter des gens, et faire que j'aurai peu de client, ce qui me convient plutôt pas mal. Quand tu ne vis pas d'une activité, tu peux te permettre d'être sélectif ^^

Donc bref, avec un boulot de base plutôt fiable me permet des fantaisies, et donc de me faire plaisir avec ces activités annexes que j''effectue pourtant le plus pro possible ^^

LadyKate a écrit:

J'ai deux casquettes et travaille à domicile ou au domicile des clients donc cote organisation ce n'est pas très compliquer et ça me permet de varier les plaisirs.

Je vis en Charente depuis 1 an et demi, en pleine campagne, j'ai pris du temps pour moi, je me suis lancer dans des activités bénévoles et de là j'ai fait le point. Ce qui en et ressortie c'est que mes hobbys pouvaient me faire vivre, enfin je ne gagnerais pas 3000 euros par mois mais de quoi être satisfaite de moi-même et epanouie, ce qui est déjà pas mal et ceux sans rendre de compte.

Mais je dois quand même pour pole emploi trouver un boulot "normal" alors ici boulot normal c'est caissière, agent de ligne en usine, employée libre-service ... moi un boulot normal c'est avoir un minimum de responsabilité, je cherche plus un poste d'assistante Rh, gérante, Assistante de direction etc . bref un on nous oriente toujours vers un métro boulot dodo et waouw c'est le week-end ... métro boulot dodo et ouf c'est les vacances ... ce qui n'est pas du tout ma vision ...

Qui me tient plus a coeur : éducateur comportementaliste canin... je ne peux pas vivre sans mes animaux ou des animaux c'est tellement bon de pouvoir communiquer avec un être vivant qui ne vous juge pas et vous transmets autant de sentiments. Je pense même à suivre une formation assistante vétérinaire pour aller plus loin car je pense que reprendre des études vétérinaires à 36 ans en France c'est juste impossible ....

Tu devrais poursuivre ton idée d'assistante vétérinaire, si ça te plait. Et puis c'est à mon avis suffisamment normal pour pôle emploi, ça te permettrait en plus d'avoir une rentrée d'argent stable

chuna56 a écrit:LadyKate : à l'étranger ça serait possible, je pense (pays de l'est). Moi j'ai pas eu le courage de le faire quand j'étais plus jeune (au sortir de ma thèse), je regrette un peu, d'un autre côté, justement, le fait de pas être véto fait que je peux me permettre plusieurs activités.

Donc pour répondre plus précisément à ta question, Némésys :
J'ai longtemps galéré, dans ma vie, pour diverses raisons, et je pense avoir trouvé un équilibre... dans le déséquilibre ^^

Je suis à la base chercheuse, puis j'ai déménagé, arrêté, et je suis devenue prof.
ça a été compliqué, ça l'est toujours, mais je n'ai pas vraiment le temps de m'ennuyer avec les élèves.
Je suis vacataire, et donc je peux dégager n'importe quand. C'est le côté désagréable de la chose. D'un autre côté, je ne me sens pas enfermée dans un métier. Pour autant, je pense que je passerai quand même le concours, pasque finalement, ce métier me laisse la possibilité de faire plein de trucs à côté.

Quand je dis plein de trucs : je suis désormais éleveuse (chevaux, et chat), ce qui me prend pas mal d'heures par semaine. Ya un côté professionnel puisque je vends mes animaux (pour l'instant, je ne rembourse pas mes investissements ^^). J'aime m'occuper de mes bêtes, j'aime le côté intello du truc (la sélection génétique, vaste domaine, je pense pas pouvoir un jour m'en lasser). Mon objectif étant que ma passion s'auto-finance. On peut lancer mille projets, c'est franchement chouette.

Vu que ça demande des sous, et que mon salaire initial est faible, j'ai commencé à donner des cours. Du coup j'en suis arrivée à quasi un mi temps prof à côté de tout ça. Avec l'envie d'aller un peu plus loin en me perfectionnant dans tout ce qui est dys et troubles de l'apprentissage.
J'aime le contact avec les élèves, j'aime les voir évoluer sur l'année, j'aime me prendre la tête à trouver d'autres façon d'expliquer...
Pareil, je pense que j'en ai un moment avant de me lasser.

A côté de ça, j'ai une immense (pour moi seule) maison à tenir avec un grand jardin, je pense y faire à terme de la permaculture. Chaque chose en son temps, mais ça viendra. Non pas pour être pro, même si je me garde ça pour le cas-où (sait on jamais ce qui peut arriver dans la vie). Plutôt pour produire une partie de ma nourriture. Donc activité sérieuse, même si récréative.

Enfin, j'ai en projet de me proposer en tant que photographe, pour faire des shooting spécialisés (portraits chevaux/cavaliers, ptèt autres bestioles, on verra...). Ceci resterait une activité annexe et ponctuelle, car d'une part dépendante de la météo (donc l'été surtout) et d'autre part, je n'ai pas le temps pour tout, même si j'ai beaucoup de vacances.
Enfin, je veux que ça reste un plaisir pour moi, donc je pense poser des conditions précises, qui pourraient rebuter des gens, et faire que j'aurai peu de client, ce qui me convient plutôt pas mal. Quand tu ne vis pas d'une activité, tu peux te permettre d'être sélectif ^^

Donc bref, avec un boulot de base plutôt fiable me permet des fantaisies, et donc de me faire plaisir avec ces activités annexes que j''effectue pourtant le plus pro possible ^^

Tu as l'air d'avoir trouvé un équilibre avec tout ça ! Et chose essentielle tu arrives à faire ce que tu aimes, c'est important. On a toujours l'impression à écouter les gens qu'on doit choisir entre un métier passion (illusion?) et un métier "sérieux" qui permet de faire tourner la machine tout en comptant que si on choisis la première solution on est à leurs yeux des parasites de la sociétés, regardés de haut...
Mais ça fait plaisir de voir un zèbre qui s'en sort en assumant ses rayures, ça me donne l'espoir d'y arriver un jour aussi merci.

Quel plaisir de lire vos envie et parcours si variés, autour de moi on me dit souvent des choses genre "va falloir envisager de tafer à 100% au lieu de tout le temps te disperser et apprendre" (je veux être auditeur libre à la fac).

Némésys a écrit:Je me suis également posé la question si enseignant chercheur ne serait pas la solution pour satisfaire notre soif d'apprendre, en plus cela offre une sûreté d'emploi qu'on ne trouve pas partout... mais pense tu pouvoir supporter de côtoyer autant de personnes chaque jour ?
Personnellement j'ai beaucoup de mal avec les gens, leur contact, prendre la parole, m'imposer... Alors j'ai peur que bien que l'aspect chercheur puisse me satisfaire le côté professorat devienne vite un enfer pour moi :/

Pour ma part c'est ce qui m'a incitée a ne pas étudier à la fac (en tout cas pas pas en cursus principal) car je n'ai pas du tout envie d'enseigner et que c'est un peu "obligatoire". Et puis finalement, avec mes études actuelles, l'une des solutions les plus faciles pour gagner de l'argent serait d'enseigner aussi (plutôt enfants, prison ou du genre). Je suis un peu dépitée car, même si évidemment la transmission est une chose magnifique et hyper-utile, j'ai l'impression que c'est un peu un serpent qui se mort la queue : on enseigne des trucs à des gens pour qu'ils enseignent à leur tour. Mais moi je trouve que "produire" ou "créer" ou "innover" selon les domaines concernés, c'est essentiel aussi... et parfois j'ai l'impression que pour ça y'a jamais d'argent. (Y'en a jamais suffisamment pour l'éducation, ce n'est pas l'un ou l'autre, mais je suis dépitée quand même)

Némésys a écrit:Mon problème c'est que j'aime les métiers artistiques... et qu'il est difficile d'en vivre convenablement, je me demandais donc si ça ne serait pas utile de combiner un ou deux métiers artistiques et un dernier plus pragmatique qui permette de garder le navire à flot Smile
J'aime beaucoup la céramique, travailler la terre ça m'apaise mais j'aime aussi la bijouterie, la lecture (quand j'étais petite, je voulais devenir libraire), la danse, les animaux... voyager aussi, c'est important à mes yeux de découvrir le monde. J'aime la beauté sous toutes ses formes. Je me demandais du coup si je ne faisais pas céramiste comme premier métier, je pourrais le faire pendant toute la saison estivale et faire la saison l'hiver pour gagner un peu d'argent avec un métier plus terre à terre mais je ne vois pas bien comment intégrer le métier de bijoutier... ou bijoutier l'hiver et céramiste l'été ? avec toutes mes autres passions comme loisir ?

Pour le coup, combiner des activités artistiques c'est peut être le cas de figure le "moins incongru" aux yeux du monde. On est habitué a ce que les artistes aient plusieurs cordes, c'est tout bête mais par exemple tu peux mettre tes différentes activités sous un seul site web et un seul nom (ça évite de jongler entre ton vrai nom et des pseudos pour pas tout embrouiller).

@LadyKate
Tu est coach nutritionnel ? Peux-tu m'en dire plus s'il te plait sur ton parcours ?
Je n'ai jamais rencontré de coach donc je suis assez curieuse d'en savoir plus.
Par ailleurs, ça fait des années que je me demande si les activités genre coach ne peuvent pas me convenir. C'est peut être une idée en l'air mais j'en ai ma claque que la terre entière me consulte comme un psy parce que selon eux j'ai une "bonne analyse" et que je suis de bon conseil et que je réconforte bien... et que malheureusement la réciproque est loin d'être vraie. Parfois j'ai envie de leurs demander 50€ à la fin de la conversation !
Du coup, par exemple, comment se passe la recherche de clients en tant que coach dans ton domaine, es-tu formée en nutrition ou diététique à la base ou pas ?

Merci

La pluriactivité ça peut être envisageable dans une structure unique aussi. Soit en étant le patron, soit en étant salarié d'une petite boîte où il faut être polyvalent.
On peut trouver des tâches variées par exemple, dans une petite boutique, on peut alterner entre la vente, la communication, la compta, la gestion des stocks,etc. Et pour satisfaire M. le cerveau on peut faire ça tout en réfléchissant à comment on peut améliorer les choses, tester des nouveaux trucs,...

C'est ce que j'ai trouvé de mieux pour le moment mais ce n'est pas encore l'idéal car à moins de travailler tout seul il faut quand même arriver à se canaliser car on va (beaucoup) trop vite par rapport aux autres!

Des news ...
Alors avant de vous rejoindre sur ce forum, j'avais postulé comme assistante manager chez domino's pizza, oui ce n'est pas très reluisant comme poste mais ça me permet de me dépenser, de gérer des situations stressantes bref j'aime courir partout et faire "la boss" Lol.
donc voilà j'ai attaqué vendredi dernier. je verrais bien ce que cela donne... j'essaye de ne pas trop me mettre la pression car je suis très carré avec tout ce qui est réglementation et pour l'instant pas vraiment ça dans ma boîte s'est à la limite ce qui m'est le plus difficile à supporter.
Sinon les horaires me permettent de profiter pleinement de mes journées pour faire mes autres jobs à côté.

Némésys, la céramique c' est super mais c' est pas facile d' en vivre, surtout que si tu veux vendre en saison, il te faudra quand même produire l' hiver, par contre tu peux faire des bijoux en céramique .

Être indépendant permet plus facilement la pluriactivité je trouve en plus c' est une satisfaction en soi (en ce qui me concerne)

J' ai étudié un peu (les math) puis j' ai arête pour apprendre la taille de pierre, puis la céramique
J' ai pratiqué la céramique (avec ma femme indépendante) en même temps que la taille de pierre (salarié MH), la rénovation d'une maison (jamais fini lol), les enfants et une asso de céramiste....
Bon, ça faisait un peu trop
Je suis artisan maintenant depuis plus de 10 ans mais j' ai laissé tombé la céramique et la maison mais pas les enfants hein
j' aimerais bien reprendre la céramique en même temps que la pierre et aussi reprendre des études mais là ça se complique, je vois pas trop comment faire...
Ça viendra

Bonjour,

Cela me fait plaisir de lire que je ne suis pas seule concernant cette insatiabilité de diversifications. Je me suis longtemps dis que j'avais ce besoin pour ne pas me pencher sur moi, l'oisiveté étant angoissante et culpabilisatrice. Depuis enfant, je "travaille" la majeure partie de mon temps. Une grande maison avec énooooormement d'animaux et des parents défaillants donc constamment occupée avec les bêtes et les tâches ménagères. Puis des études supérieures pendant 9 ans et obtention de deux Masters, l'un en biologie animale et le second en vétérinaire. G bossé près de 4 ans à temps plein en tant que véto indépendant sans repos (quasi pas de w-e, jours fériés, vacances maigrichonnes). Ce boulot nourrit complètement ce besoin de polyvalence et d'apprentissage constant. Mais physiquement et mentalement, il peut achever. Pour éviter le burn out, g fait un break et suis partie au bout du monde pendant 3 mois (Nouvelle-Zélande et Australie) ensuite g rénové plusieurs pièces de la maison tout en cherchant un job salarié pour avoir plus de stabilité. Depuis un an et demi, je fais un boulot de fonctionnaire à temps plein qui atrophierait mon cerveau si je n'avais que ça même si c'est un job de bio-ingénieur, et vétérinaire en indépendant complémentaire. Ces deux jobs m'ont permis d'acheter ma maison et je fais mon premier potager, en permaculture au maximum. Chaque jour, je passe près de deux heures au jardin et ça me fascine de voir l'évolution. Je rénove aussi la maison (particulièrement fière de mon faux plafond auto-portant en profilés métalliques), je vais à des conférences véto, je voyage un peu (Bulgarie récemment et je songe à aller au Costa Rica, sans guide, tout est organisé par moi-même). Cela fait que je ne m'ennuie JAMAIS. Je n'ai pas assez d'une seule vie pour faire tout ce que j'aimerais faire. Je fais beaucoup de photos aussi pour immortaliser la vie. J'adore l'adrénaline des activités avec dangerosité modérée (je le sens si je suis capable), j'adore relever des challenges difficiles et j'adore être un électron libre, difficile à cerner.

Alors, c'est peut-être bien un besoin d'hyper-trucmuche. Et du coup, pas tant un besoin de combler sa vie pour s'oublier. Depuis que j'ai eu le compte rendu hp (il y a 6 mois), j'accepte mieux mes besoins souvent aux antipodes des autres, mon potentiel, dans son sens général, se déploie.

Le risque cependant, c'est de s'épuiser car difficile de respecter ses propres limites. Je vais souvent trop loin (très dure envers moi-même), ce qui donne la fatigue physique et mentale et des bobos physiques. C'est bien simple, c'est mon corps qui lance les alertes. J'ai plein de choses en tête que j'aimerais réaliser. Comme par exemple de parvenir à créer des huiles essentielles avec une machine à distiller... Je verrais bien un mini labo dans la pièce inoccupée du haut. J'aimerais apprendre à jouer au piano aussi. Etc. Les idées ne manquent pas.

La vie est la plus passionnante des enseignantes.

@LadyKate ton poste chez dominos pizza me fait pensé a un truc : J'y ai travaillé à temps partiel comme employée polyvalente de base il y a quelques années et le manager... était le type le plus compétent que j'ai jamais rencontré.
Depuis, j'ai travailler dans des PME et des boîtes prestigieuses, des trucs austères ou très rock'n'roll... mais j'ai toujours reproché à mes supérieurs de n'être pas à la hauteur de ce manager là (en étant payé 3 à 5 fois plus que lui selon mes sources). Il avait la juste mesure entre la confiance, la tolérance et le recadrage, était droit, aucune cruauté ni orgueil, il détectait les difficultés et agissait bien avant que ça s'envenime...
Voilà pour mon laïus nostalgique !

Sinon j'ai une question pour ceux qui combinent plusieurs activités d'indépendants : Comment arrivez vous a ne pas laisser "grignoter" l'une sur l'autre ? Avec une partie salariée il y a des cadres et des limites. "Je ne PEUX PAS le mardi" mais avec plusieurs activités indé j'ai tendance à me rendre trop dispo pour les clients et ça peut devenir dangereux. (Hier par exemple j'ai travaillé chez un client le matin, fait du trajet pour aller travailler avec un autre l'aprèm puis suis retournée chez le 1e le soir... en me sentant mal de négliger la chèvre et le chou...)