Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
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♚ Strigide ♚
alba37
Céleste25
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Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Bien le bonsoir,
tout est dans le titre, j'ai juste besoin de savoir si je suis la seule à avoir l'impression que l'immense majorité de notre société vit comme ça, sur un espèce de rail qui passe par l'école puis le travail puis la tombe... Et "tout le monde" (gros guillemets!) a l'air de s'en satisfaire ou de s'y résigner et moi j'y arrive pas. J'avais déjà ce regard à 20 ans, j'en ai progressivement bientôt 30 avec 2 ans et demi de thérapie qui de ce point de vue là n'apporte rien... et un éternel questionnement sur le sens de la vie... 42 ans à faire quoi ? pour se dire à 65 ans et plus, j'ai passé ma vie à...vendre des fenêtres? [je pense à une amie ravie de prendre un poste de manager dans une boîte de porte-fenêtre, et je suis ravie pour elle, surtout que je pense qu'elle va être bien dans ce poste]. Juste ça ne m'attire pas du tout, je crois que je cherche un peu plus, et par dessus le marché je trouve pas si évident de dire ces choses-là aux gens qui m'entourent diplomatiquement...
Pourtant desfois je rêve d'être comme mes amies...ne pas trouver les annonces de job d'un ennui mortel, creuses et vide de sens, prendre un boulot, et puis ne plus se poser de question.
Rentrer bien dans la case, sauf que j'y arrive pas.
Alors je suis la seule?
tout est dans le titre, j'ai juste besoin de savoir si je suis la seule à avoir l'impression que l'immense majorité de notre société vit comme ça, sur un espèce de rail qui passe par l'école puis le travail puis la tombe... Et "tout le monde" (gros guillemets!) a l'air de s'en satisfaire ou de s'y résigner et moi j'y arrive pas. J'avais déjà ce regard à 20 ans, j'en ai progressivement bientôt 30 avec 2 ans et demi de thérapie qui de ce point de vue là n'apporte rien... et un éternel questionnement sur le sens de la vie... 42 ans à faire quoi ? pour se dire à 65 ans et plus, j'ai passé ma vie à...vendre des fenêtres? [je pense à une amie ravie de prendre un poste de manager dans une boîte de porte-fenêtre, et je suis ravie pour elle, surtout que je pense qu'elle va être bien dans ce poste]. Juste ça ne m'attire pas du tout, je crois que je cherche un peu plus, et par dessus le marché je trouve pas si évident de dire ces choses-là aux gens qui m'entourent diplomatiquement...
Pourtant desfois je rêve d'être comme mes amies...ne pas trouver les annonces de job d'un ennui mortel, creuses et vide de sens, prendre un boulot, et puis ne plus se poser de question.
Rentrer bien dans la case, sauf que j'y arrive pas.
Alors je suis la seule?
Céleste25- Messages : 29
Date d'inscription : 10/03/2017
Age : 35
Localisation : nord Vaucluse
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
"La tête dans le guidon" pour ne pas penser au sens de la vie, à la mort çà c'est le lot du plus grand nombre, des normaux...C'est la normalité du plus grand nombre qui veut profiter basiquement de la vie (faire la fête, vivre à 100 à l'heure, consommer un max et pour çà donc gagner du fric, donc BOSSER!)
J'ai essayé de me conformer 'au système social", à m'adapter bien sûr.. J'y ai passé les 42 premières années de ma vie! En sachant pertinemment que cela n'avait pas de sens (pour moi seule je croyais), que je me mentais, mais tout le monde avait l'air de trouver cela très bien, cette fuite en avant " la tête dans le guidon". C'est normal, c'est la vie quoi!!
A 43 ans j'ai découvert ma douance.Enfin...j'ai osé en fait la voir.
Et aujourd'hui, je suis en plein construction de mon Moi véritable.
A 46 ans, je me dis que j'ai quand même encore du temps pour être enfin moi, qu'il faut aller plus loin, aller à l'essentiel, trouver le véritable sens de la vie pour moi... avec la conscience de la FIN (et la peur qu'elle n'arrive trop vite) et justement du temps qu'il me reste pour vivre totalement comme je le ressens.
Pour cela il faut que j'aille plus loin, et que peu à peu je laisse tomber beaucoup de ce monde matérialiste qui nous entrave...
Je suis en plein dans ce questionnement: comment en sortir? Comment vivre vraiment? Comment accéder à un vrai sens ?
Participer à ce système m'ennuie de plus en plus. Je voudrais pouvoir ne me consacrer qu'à ce qui m'importe,et ne plus DEVOIR...
Je me dis qu'il faut que je parte, que je quitte cette société hypermatérialiste, égoïste et futile.. que je me trouve une grotte, une "niche écologique" où VIVRE, ETRE enfin!! Il faut que j'avance dans cette direction, cela devient essentiel , vital
J'ai essayé de me conformer 'au système social", à m'adapter bien sûr.. J'y ai passé les 42 premières années de ma vie! En sachant pertinemment que cela n'avait pas de sens (pour moi seule je croyais), que je me mentais, mais tout le monde avait l'air de trouver cela très bien, cette fuite en avant " la tête dans le guidon". C'est normal, c'est la vie quoi!!
A 43 ans j'ai découvert ma douance.Enfin...j'ai osé en fait la voir.
Et aujourd'hui, je suis en plein construction de mon Moi véritable.
A 46 ans, je me dis que j'ai quand même encore du temps pour être enfin moi, qu'il faut aller plus loin, aller à l'essentiel, trouver le véritable sens de la vie pour moi... avec la conscience de la FIN (et la peur qu'elle n'arrive trop vite) et justement du temps qu'il me reste pour vivre totalement comme je le ressens.
Pour cela il faut que j'aille plus loin, et que peu à peu je laisse tomber beaucoup de ce monde matérialiste qui nous entrave...
Je suis en plein dans ce questionnement: comment en sortir? Comment vivre vraiment? Comment accéder à un vrai sens ?
Participer à ce système m'ennuie de plus en plus. Je voudrais pouvoir ne me consacrer qu'à ce qui m'importe,et ne plus DEVOIR...
Je me dis qu'il faut que je parte, que je quitte cette société hypermatérialiste, égoïste et futile.. que je me trouve une grotte, une "niche écologique" où VIVRE, ETRE enfin!! Il faut que j'avance dans cette direction, cela devient essentiel , vital
alba37- Messages : 57
Date d'inscription : 05/08/2017
Age : 52
Localisation : 37
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Il faut parvenir à lui donner du sens, ce qui compte pour soi. Tant bien même que cela n'est que construction intellectuelle sans valeur. C'est ce sens virtuel qui compte, on décide soi-même de si notre vie est une réussite ou un échec.
On meurt de toute façon, alors autant vivre comme on se l'inspire plutôt qu'en subissant. Autant mettre ce temps à profit pour être. Ce qui compte à la toute fin, c'est d'être heureux de son parcours (sans autre référentiel que soi) et ne pas se dire "merde, j'aurais dû..."
Et si ça passe par le fait d'être un paria, alors accepter d'être ce paria.
On meurt de toute façon, alors autant vivre comme on se l'inspire plutôt qu'en subissant. Autant mettre ce temps à profit pour être. Ce qui compte à la toute fin, c'est d'être heureux de son parcours (sans autre référentiel que soi) et ne pas se dire "merde, j'aurais dû..."
Et si ça passe par le fait d'être un paria, alors accepter d'être ce paria.
Dernière édition par Ἑκάτη le Ven 1 Juin 2018 - 0:00, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Je suis pareille et à moins de trouver un travail-passion, je vois de moins en moins l'intérêt du travail. Passer 10 h de sa journée dehors pour un smic à faire un travail parfois absurde, parfois utile aux gens (je suis bien contente que des gens travaillent et me permettent d'aller au cinéma ou au musée, il est normal de faire pareil) avec souvent des procédures obligeant à faire les mêmes tâches plusieurs fois (je ne suis pas la seule à m'être dit qu'en faisant autrement, ça pourrait prendre deux fois moins de temps mais "on a toujours fait comme ça").
Aujourd'hui, je suis désabusée et pour moi, le travail me sert à financer mes loisirs et des extras mais vu le temps passé, je me dis que ça n'en vaut pas la peine (vu le niveau du smic; d'autant plus que je compte les temps de trajet et les pauses de midi dans le temps de travail vu que je ne m'organise pas comme je veux pendant ce temps-là). La seule chose qui aujourd'hui me donne envie de continuer, c'est le devoir: des gens travaillent pour me payer mes allocations chômage, il est normal que je travaille à mon tour quand je peux.
A côté, j'ai pris le temps de décider de ce que je veux faire de ma vie et je m'organise en conséquence, même si ça veut dire me coucher tard et utiliser le moindre temps mort pour mes loisirs (du genre, lire le midi alors que je suis avec les collègues, ça ne m'empêche pas d'écouter leurspassionnantes conversations). J'utilise autant que possible ma capacité à faire plusieurs choses en même temps (je lis ou j'écris quand je regarde un film par exemple, je lis et j'écoute de la musique en marchant pour aller faire mes courses). Mais bien souvent quand je travaille, je me dis que je n'ai pas de vie et le temps de rien. Ca va mieux dès que je me retrouve au chômage et je penche de plus en plus vers un temps partiel qui me donnerait du temps pour "ma vraie vie".
Mais les gens ne se posent pas la question, c'est comme ça, c'est normal. Sauf que ce n'est pas normal de s'user la santé physique ou psychologique pour un travail et un smic. Ou ne pas avoir de vie, parfois, je me rattrape le samedi matin, je fais mes courses pour la semaine et je prends le temps que je n'ai pas eu dans la semaine pour ma musique/lire/écrire et c'est triste.
Aujourd'hui, je suis désabusée et pour moi, le travail me sert à financer mes loisirs et des extras mais vu le temps passé, je me dis que ça n'en vaut pas la peine (vu le niveau du smic; d'autant plus que je compte les temps de trajet et les pauses de midi dans le temps de travail vu que je ne m'organise pas comme je veux pendant ce temps-là). La seule chose qui aujourd'hui me donne envie de continuer, c'est le devoir: des gens travaillent pour me payer mes allocations chômage, il est normal que je travaille à mon tour quand je peux.
A côté, j'ai pris le temps de décider de ce que je veux faire de ma vie et je m'organise en conséquence, même si ça veut dire me coucher tard et utiliser le moindre temps mort pour mes loisirs (du genre, lire le midi alors que je suis avec les collègues, ça ne m'empêche pas d'écouter leurs
Mais les gens ne se posent pas la question, c'est comme ça, c'est normal. Sauf que ce n'est pas normal de s'user la santé physique ou psychologique pour un travail et un smic. Ou ne pas avoir de vie, parfois, je me rattrape le samedi matin, je fais mes courses pour la semaine et je prends le temps que je n'ai pas eu dans la semaine pour ma musique/lire/écrire et c'est triste.
Invité- Invité
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
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Dernière édition par Nuanceleste le Sam 9 Jan 2021 - 21:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Euh... ça me parle, comme sujet de conversation.
Un autre jour, je t'aurais dit qu'il faut que tu remplisses ta vie de petits et grands bonheurs, d'activités et de contacts qui ont du sens.
Aujourd'hui, je vois le verre à moitié vide, alors, je ne te dirais pas le fond de ma pensée. Mais bon, maintenant que tu es là, autant bien remplir ta vie quand même.
Un autre jour, je t'aurais dit qu'il faut que tu remplisses ta vie de petits et grands bonheurs, d'activités et de contacts qui ont du sens.
Aujourd'hui, je vois le verre à moitié vide, alors, je ne te dirais pas le fond de ma pensée. Mais bon, maintenant que tu es là, autant bien remplir ta vie quand même.
Invité- Invité
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Re bonsoir,
ça me donne au moins un peu d'air de vous voir réagir, je me doutais bien que je n'étais pas tout à fait seule...
Je peine à reconvertir après un licenciement (voulu) de l'éducation nationale...parfois j'ai envie d'aller vivre en ermite quelque part, sauf que c'est pas possible...
Et parfois je me dis que c'est mon un problème d'égo...comme si je voulais "faire de grandes choses", mais non en faite, c'est une question de sens, même si tous les métiers sont utiles...
Je sais plus comment chercher ce qui fait sens...
Ma plus vieille amie (depuis presque 22 ans), hpi qui s'ignorait, était la personne avec qui j'ai parlé de ça à 20 ans, c'est même elle qui a lancé la conversation et @Hortense, ta réponse te rappelle celle que je lui ai faite à l'époque. Sauf qu'elle a trouvé. Elle est coordinatrice je-sais-pas-trop-quoi dans l'animation socio-culturel dans les maisons de quartier et elle s'occupe des jeunes, ce qu'elle fait a du sens je trouve, donc ya de l'espoir! [et en plus comme c'est un job où les candidats ne se bousculent pas, elle a pu démissionner, partir 6 mois en voyage, et retrouver un poste en rentrant !] Mais ça correspond pas à mon caractère ...
bref comme disait Céline, cherche encore tant que brûlera ta flamme (sorry ! )
ça me donne au moins un peu d'air de vous voir réagir, je me doutais bien que je n'étais pas tout à fait seule...
Je peine à reconvertir après un licenciement (voulu) de l'éducation nationale...parfois j'ai envie d'aller vivre en ermite quelque part, sauf que c'est pas possible...
Et parfois je me dis que c'est mon un problème d'égo...comme si je voulais "faire de grandes choses", mais non en faite, c'est une question de sens, même si tous les métiers sont utiles...
Je sais plus comment chercher ce qui fait sens...
Ma plus vieille amie (depuis presque 22 ans), hpi qui s'ignorait, était la personne avec qui j'ai parlé de ça à 20 ans, c'est même elle qui a lancé la conversation et @Hortense, ta réponse te rappelle celle que je lui ai faite à l'époque. Sauf qu'elle a trouvé. Elle est coordinatrice je-sais-pas-trop-quoi dans l'animation socio-culturel dans les maisons de quartier et elle s'occupe des jeunes, ce qu'elle fait a du sens je trouve, donc ya de l'espoir! [et en plus comme c'est un job où les candidats ne se bousculent pas, elle a pu démissionner, partir 6 mois en voyage, et retrouver un poste en rentrant !] Mais ça correspond pas à mon caractère ...
bref comme disait Céline, cherche encore tant que brûlera ta flamme (sorry ! )
Céleste25- Messages : 29
Date d'inscription : 10/03/2017
Age : 35
Localisation : nord Vaucluse
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
J'ai fait le choix d'un métier qui ne me plait pas vraiment, mais ne me déplait pas vraiment non plus...je m'y ennuie souvent, je m'y exaspère très souvent, il a du sens car une utilité (mais je ne m'y sens pas indispensable ni exceptionnelle ) ....mais surtout il me laisse beaucoup de temps libre et il me rapporte un revenu très correct....
Donc même si j'ai bien souvent du mal à me motiver le matin,je vais continuer encore quelques temps l'enseignement...
Je m'épanouïe sur mon temps libre, j'ai du temps pour faire ce que je veux même si j'aimerai y consacrer TOUT mon TEMPS...et faire encore PLUS!
Mais comme je l'ai écris plus haut, je supporte de plus en plus mal les "normes sociales" que ce métier imposent..donc peu à peu je me projette et me prépare à prendre un chemin très différent...
L'essentiel est là: trouver son chemin, en dévier si besoin, et trouver SON ESSENTIEL pour vivre ce qui fait sens pour nous...
Donc même si j'ai bien souvent du mal à me motiver le matin,je vais continuer encore quelques temps l'enseignement...
Je m'épanouïe sur mon temps libre, j'ai du temps pour faire ce que je veux même si j'aimerai y consacrer TOUT mon TEMPS...et faire encore PLUS!
Mais comme je l'ai écris plus haut, je supporte de plus en plus mal les "normes sociales" que ce métier imposent..donc peu à peu je me projette et me prépare à prendre un chemin très différent...
L'essentiel est là: trouver son chemin, en dévier si besoin, et trouver SON ESSENTIEL pour vivre ce qui fait sens pour nous...
alba37- Messages : 57
Date d'inscription : 05/08/2017
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Localisation : 37
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
En dehors des grandes lignes citées dans le titre je crois qu'il existe une infinité de choses (grandes ou seulement du détail quoique ce qui est détail dépend du regard qu'on porte sur la chose).
Apprendre plein de nouvelles choses, faire des surprise aux gens, faire des batailles de pistolet à eau, partir découvrir un nouvel endroit (que ce soit un autre pays ou même un endroit mental, qu'importe), tester plein de sports différents, se mettre à la photographie (ne serait-ce que pour avoir quelques "souvenirs" qui peut par exemple redonner le sourire lors de baisses de moral), dessiner, lire plein de livres (par exemple se dire "tiens et si je me refaisais toute la littérature classique française ?"), se promener dans la nature et observer les animaux, soigner des animaux sauvages blessés, tomber parfois sur des gens avec lesquels ça passe particulièrement bien, jouer à des jeux vidéos, jouer à des jeux de société, cultiver un potager, travailler son hygiène de vie, sculpter, aller aider des gens, faire la lecture dans les maisons de retraite et dans les hôpitaux au niveau des services pédiatriques et palliatifs, écrire, respirer pour de bon et constater combien les poumons sont si petits par rapport à toute cette immensité qu'on doit encore conquérir mentalement (sans désir de conquête mauvaisement teinté), suivre sereinement ses principes de vie et garder le regard rivé sur l'horizon qu'on souhaite et savoir que tout se paye (je ne parle pas financièrement) dans le sens où il n'y a jamais que du positif donc il faut accepter la tête droite la contrepartie négative (à part ceux qui font de leur passion leur métier ou bien ceux qui aiment vraiment bien leur contexte de travail, le travail fait souvent partie des contreparties négatives) et essayer de ruser pour rendre le négatif le moins pénible possible. La vie m'apparaît souvent comme un jeu de gestion et d'optimisation et tout ce qu'on peut avoir à y vivre est démentiel et incroyable ! On la remplit quand même en grande partie comme on veut et c'est ça qui est merveilleux.
Apprendre plein de nouvelles choses, faire des surprise aux gens, faire des batailles de pistolet à eau, partir découvrir un nouvel endroit (que ce soit un autre pays ou même un endroit mental, qu'importe), tester plein de sports différents, se mettre à la photographie (ne serait-ce que pour avoir quelques "souvenirs" qui peut par exemple redonner le sourire lors de baisses de moral), dessiner, lire plein de livres (par exemple se dire "tiens et si je me refaisais toute la littérature classique française ?"), se promener dans la nature et observer les animaux, soigner des animaux sauvages blessés, tomber parfois sur des gens avec lesquels ça passe particulièrement bien, jouer à des jeux vidéos, jouer à des jeux de société, cultiver un potager, travailler son hygiène de vie, sculpter, aller aider des gens, faire la lecture dans les maisons de retraite et dans les hôpitaux au niveau des services pédiatriques et palliatifs, écrire, respirer pour de bon et constater combien les poumons sont si petits par rapport à toute cette immensité qu'on doit encore conquérir mentalement (sans désir de conquête mauvaisement teinté), suivre sereinement ses principes de vie et garder le regard rivé sur l'horizon qu'on souhaite et savoir que tout se paye (je ne parle pas financièrement) dans le sens où il n'y a jamais que du positif donc il faut accepter la tête droite la contrepartie négative (à part ceux qui font de leur passion leur métier ou bien ceux qui aiment vraiment bien leur contexte de travail, le travail fait souvent partie des contreparties négatives) et essayer de ruser pour rendre le négatif le moins pénible possible. La vie m'apparaît souvent comme un jeu de gestion et d'optimisation et tout ce qu'on peut avoir à y vivre est démentiel et incroyable ! On la remplit quand même en grande partie comme on veut et c'est ça qui est merveilleux.
♚ Strigide ♚- Messages : 345
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 96
Localisation : Ailleurs ?
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
♚ Strigide ♚ a écrit:En dehors des grandes lignes citées dans le titre je crois qu'il existe une infinité de choses (grandes ou seulement du détail quoique ce qui est détail dépend du regard qu'on porte sur la chose).
Apprendre plein de nouvelles choses, faire des surprise aux gens, faire des batailles de pistolet à eau, partir découvrir un nouvel endroit (que ce soit un autre pays ou même un endroit mental, qu'importe), tester plein de sports différents, se mettre à la photographie (ne serait-ce que pour avoir quelques "souvenirs" qui peut par exemple redonner le sourire lors de baisses de moral), dessiner, lire plein de livres (par exemple se dire "tiens et si je me refaisais toute la littérature classique française ?"), se promener dans la nature et observer les animaux, soigner des animaux sauvages blessés, tomber parfois sur des gens avec lesquels ça passe particulièrement bien, jouer à des jeux vidéos, jouer à des jeux de société, cultiver un potager, travailler son hygiène de vie, sculpter, aller aider des gens, faire la lecture dans les maisons de retraite et dans les hôpitaux au niveau des services pédiatriques et palliatifs, écrire, respirer pour de bon et constater combien les poumons sont si petits par rapport à toute cette immensité qu'on doit encore conquérir mentalement (sans désir de conquête mauvaisement teinté), suivre sereinement ses principes de vie et garder le regard rivé sur l'horizon qu'on souhaite et savoir que tout se paye (je ne parle pas financièrement) dans le sens où il n'y a jamais que du positif donc il faut accepter la tête droite la contrepartie négative (à part ceux qui font de leur passion leur métier ou bien ceux qui aiment vraiment bien leur contexte de travail, le travail fait souvent partie des contreparties négatives) et essayer de ruser pour rendre le négatif le moins pénible possible. La vie m'apparaît souvent comme un jeu de gestion et d'optimisation et tout ce qu'on peut avoir à y vivre est démentiel et incroyable ! On la remplit quand même en grande partie comme on veut et c'est ça qui est merveilleux.
Exactement Strigide c'est comme déplacer son centre de gravité. ON nous le met là dans cette ligne qui fait le titre, or or or or tout notre or est à trouver ailleurs, dans les pointillés et chemins non balisés, enfoui dessous cette belle autoroute qu'on nous convie de prendre (section payage comprise). Sous les pavés la plage; Notre grain est à sortir de soi pour le faire briller au soleil. Tout le reste n'est que théâtre et amusement (oui c'est trop drôle tout ce sérieux qu'on nous recommande d'appliquer dans notre vie).
Invité- Invité
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Avant de mourir mon grand-père a dit à un de mes cousins: "on m'offrirait une deuxième vie que je n'en voudrais pas, j'aurais peur qu'elle ne soit pas aussi riche des rencontres que j'ai faites dans celle là et des moments heureux que j'y ai vécus"
Tout le mal que je me souhaite est de pouvoir dire la même chose à la fin de ma vie... Je m'y emploie, et selon moi ça passe par plein de petites ou grandes choses (Strigide j'aime beaucoup ta liste !!) qui ont du sens et participent à mon bonheur !
Tout le mal que je me souhaite est de pouvoir dire la même chose à la fin de ma vie... Je m'y emploie, et selon moi ça passe par plein de petites ou grandes choses (Strigide j'aime beaucoup ta liste !!) qui ont du sens et participent à mon bonheur !
Lalilala- Messages : 240
Date d'inscription : 18/03/2018
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Strigide, je n'ai pas tout lu, tu sais pourquoi...
J'ajouterais, si tu ne l'as pas déjà dit: respirer le parfum des roses.
J'ajouterais, si tu ne l'as pas déjà dit: respirer le parfum des roses.
Invité- Invité
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Je déterre un peu le post pour éviter d'en créer un qui soit trop similaire...
Je viens de débarquer sur le forum, alors que ça fait des semaines, peut-être même des mois maintenant que j'hésite à m'y inscrire.
Je suis en plein dans une phase de verre vide, où concrètement, n'importe où je regarde, je ne vois que l'absurde. Le "A quoi bon ?". J'ai abandonné mes études en janvier dernier, à 4 mois d'être diplômée d'un Master. Suite à cet abandon universitaire (qui sur le coup était un gros "prenez ça dans vos tronches ! Je vais m'en sortir sans votre diplôme qui ne signifie rien à mes yeux !"), j'ai beaucoup avancé dans ma thérapie et j'ai beaucoup exploré, à la recherche de la Vérité. La fameuse quête de l'absolu. Je passe les détails, mais j'ai cherché des réponses un peu partout. Avec des jours où j'ai eu l'impression d'enfin l'avoir trouvée, cette Vérité, et alors je m'accrochais fermement à cette nouvelle doctrine que je venais de découvrir, ce nouvel espoir, ce nouvel univers... jusqu'à ce que l'absurde et mes questions reviennent me hanter.
Aujourd'hui, et ce depuis quelques jours, je n'ai plus rien d'écrit sur mon agenda. Plus d'activités. Éventuellement un "travail" que je pourrai reprendre à la rentrée (car il faut bien payer le loyer), mais rien d'autre.
J'ai un petit ami merveilleux. Celui dont j'ai toujours rêvé. Avec une vie de couple "idéale" pour beaucoup. En tout cas, les gens de l'extérieur nous le renvoient de la sorte : "qu'est-ce que vous êtes beaux ensemble, ça fait rêver votre relation !". Et il faut bien que je l'admette, nous sommes effectivement très heureux ensemble, très amoureux et en même temps très libres.
MAIS
J'ai l'impression d'être une éternelle insatisfaite. Et une incapable. Tout ceci ne rime à rien. J'ai envie d'écrire, de chanter, de composer de la musique, d'aller courir et de faire attention à mon alimentation pour être et rester bien en forme. Mais je n'y arrive pas. Ou plus. Je ne sais plus par où commencer. J'ai l'impression de m'embourber. Je me dis que je pourrais faire n'importe quel projet, je ne doute plus du fait que TOUT soit possible. Mais la motivation n'est plus là. Comme si finalement rien ne pourra jamais me satisfaire. Alors travailler, vous pensez bien...
Et à cela se mêle un immense sentiment de culpabilité ainsi qu'une sorte de haine (mignonne toutefois) de moi-même. Bah oui après tout, de quoi je me plains ? Il y a des gens qui meurent de faim et moi je suis là à me perdre dans des questionnements existentiels. Quel luxe. . .
Je viens de débarquer sur le forum, alors que ça fait des semaines, peut-être même des mois maintenant que j'hésite à m'y inscrire.
Je suis en plein dans une phase de verre vide, où concrètement, n'importe où je regarde, je ne vois que l'absurde. Le "A quoi bon ?". J'ai abandonné mes études en janvier dernier, à 4 mois d'être diplômée d'un Master. Suite à cet abandon universitaire (qui sur le coup était un gros "prenez ça dans vos tronches ! Je vais m'en sortir sans votre diplôme qui ne signifie rien à mes yeux !"), j'ai beaucoup avancé dans ma thérapie et j'ai beaucoup exploré, à la recherche de la Vérité. La fameuse quête de l'absolu. Je passe les détails, mais j'ai cherché des réponses un peu partout. Avec des jours où j'ai eu l'impression d'enfin l'avoir trouvée, cette Vérité, et alors je m'accrochais fermement à cette nouvelle doctrine que je venais de découvrir, ce nouvel espoir, ce nouvel univers... jusqu'à ce que l'absurde et mes questions reviennent me hanter.
Aujourd'hui, et ce depuis quelques jours, je n'ai plus rien d'écrit sur mon agenda. Plus d'activités. Éventuellement un "travail" que je pourrai reprendre à la rentrée (car il faut bien payer le loyer), mais rien d'autre.
J'ai un petit ami merveilleux. Celui dont j'ai toujours rêvé. Avec une vie de couple "idéale" pour beaucoup. En tout cas, les gens de l'extérieur nous le renvoient de la sorte : "qu'est-ce que vous êtes beaux ensemble, ça fait rêver votre relation !". Et il faut bien que je l'admette, nous sommes effectivement très heureux ensemble, très amoureux et en même temps très libres.
MAIS
J'ai l'impression d'être une éternelle insatisfaite. Et une incapable. Tout ceci ne rime à rien. J'ai envie d'écrire, de chanter, de composer de la musique, d'aller courir et de faire attention à mon alimentation pour être et rester bien en forme. Mais je n'y arrive pas. Ou plus. Je ne sais plus par où commencer. J'ai l'impression de m'embourber. Je me dis que je pourrais faire n'importe quel projet, je ne doute plus du fait que TOUT soit possible. Mais la motivation n'est plus là. Comme si finalement rien ne pourra jamais me satisfaire. Alors travailler, vous pensez bien...
Et à cela se mêle un immense sentiment de culpabilité ainsi qu'une sorte de haine (mignonne toutefois) de moi-même. Bah oui après tout, de quoi je me plains ? Il y a des gens qui meurent de faim et moi je suis là à me perdre dans des questionnements existentiels. Quel luxe. . .
Fedoraa- Messages : 7
Date d'inscription : 06/07/2018
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
J'ai eu une période comme ça, je regardais les immeubles et les rayons des supermarchés avec un espèce de pourquoi. ..ça m'a conduit à revisiter plus ou moins rapidement l'Histoire dese premiers hommes des premières sociétés. ..
Et la réponse est qu'il n'y en a pas. Je veux dire les sociétés auraient pu se développer autrement, les valeurs changent, les choses sont toutes incohérentes à divers degrés.
Il me semble que les réflexions du livre deTtinoco, Gianola et Blasco (les surdoués et les autres - penser l'écart) à propos du récit collectif et de l'impossibilité d'y adhérer est pertinent vis à vis du vide ou sidération qui empêche de faire quoique ce soit tant qu'on n'a pas reconstruit son propre sens.
Je suis en train de le terminer, c'est à mon sens un chouette bouquin, avec certes des défauts mais peut être que tu pourrais y trouver ton compte. Je prends des précautions lol parce qu'ici le moindre bouquin déclenche de véritables batailles et je tiens pas à rentrer là dedans.
Il y a aussi qch sur le fait d'accepter le vide totale. ..vaste programme.
Je voudrais pas aggraver la situation mais la manière dont tu parles de ton couple est très contradictoire, alors effet de l'écrit ou pas...Je veux dire tu ne dis pas je suis heureuse et comblée dans mon couple mais c'est "idéal pour beaucoup" et tu écris "il faut bien l'admettre". Ça correspond à toi ou à ce que toute la société décrit comme merveilleux?
J'ai vécu ou vis encore énormément de choses qui tu ressens mais ça avance, thérapie aide si toutefois tu t'y sens biens. Pour moi un certains nombre de livres aussi. Et pas s'obliger à faire ce dont on a pas envie (je bosse encore sur celle là, enfin sur d'autres choses visiblement vu que c'est moi qui ait ouvert ce sujet)
Quant au luxe
Double luxe. ..luxe d'un pays riche certes, luxe d'une certaines intelligence aussi autrement dit d'une capacité à questionner
Bienvenue sur le forum, j'espère que tu auras d'autres réponses! Et tu peux écrire en mp aussi si tu veux. Bienvenue au chaudron baveur
Et la réponse est qu'il n'y en a pas. Je veux dire les sociétés auraient pu se développer autrement, les valeurs changent, les choses sont toutes incohérentes à divers degrés.
Il me semble que les réflexions du livre deTtinoco, Gianola et Blasco (les surdoués et les autres - penser l'écart) à propos du récit collectif et de l'impossibilité d'y adhérer est pertinent vis à vis du vide ou sidération qui empêche de faire quoique ce soit tant qu'on n'a pas reconstruit son propre sens.
Je suis en train de le terminer, c'est à mon sens un chouette bouquin, avec certes des défauts mais peut être que tu pourrais y trouver ton compte. Je prends des précautions lol parce qu'ici le moindre bouquin déclenche de véritables batailles et je tiens pas à rentrer là dedans.
Il y a aussi qch sur le fait d'accepter le vide totale. ..vaste programme.
Je voudrais pas aggraver la situation mais la manière dont tu parles de ton couple est très contradictoire, alors effet de l'écrit ou pas...Je veux dire tu ne dis pas je suis heureuse et comblée dans mon couple mais c'est "idéal pour beaucoup" et tu écris "il faut bien l'admettre". Ça correspond à toi ou à ce que toute la société décrit comme merveilleux?
J'ai vécu ou vis encore énormément de choses qui tu ressens mais ça avance, thérapie aide si toutefois tu t'y sens biens. Pour moi un certains nombre de livres aussi. Et pas s'obliger à faire ce dont on a pas envie (je bosse encore sur celle là, enfin sur d'autres choses visiblement vu que c'est moi qui ait ouvert ce sujet)
Quant au luxe
Double luxe. ..luxe d'un pays riche certes, luxe d'une certaines intelligence aussi autrement dit d'une capacité à questionner
Bienvenue sur le forum, j'espère que tu auras d'autres réponses! Et tu peux écrire en mp aussi si tu veux. Bienvenue au chaudron baveur
Céleste25- Messages : 29
Date d'inscription : 10/03/2017
Age : 35
Localisation : nord Vaucluse
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
C'est marrant que tu parles de ce livre car j'ai découvert les vidéos de Tinoco il y a quelques jours et ça m'a effectivement donné envie de le lire... alors que je fuis les bouquins sur le sujet comme la peste. Leur questionnement sur la quête de sens semble entrer en résonance avec ce que je vis actuellement, tu as raison.
Concernant mon couple, je suis réellement bien avec lui. Avant je n'ai connu que des relations fusionnelles. J'attirais les gens comme moi, à la recherche de l'absolu, de cet amour parfait, idéalisé, mais extrêmement fusionnel. Ici, il n'y a pas ça, en tout cas pas au même degré. Chacun a sa vie, mais on est pourtant fous amoureux. La raison pour laquelle je mets des pincettes, c'est que je ne crois plus en rien. Pas même en l'amour. J'ai envie d'y croire. J'en meurs d'envie. Mais je suis quasiment persuadée que cette quête de l'absolu est totalement vaine et qu'il faut que je me fasse une raison : notre jolie relation aura une fin. Alors tout comme le reste : à quoi bon.
Bien sûr, j'essaie toutes les techniques de méditation, tous les blablas pour vivre le moment présent. J'ai même tenté des bouquins sur le stoïcisme, j'ai lu et relu Herman Hesse. Mais je me perds. Je remonte la pente deux jours et hop, une situation, une conversation, un article de presse, ou n'importe quoi et je me rappelle ô combien tout est absurde...
Et pour ce qui est de la thérapie, j'en suis arrivée au point où je n'ai plus envie d'y investir ni de temps, ni d'argent. Ma thérapeute la semaine dernière m'a dit cette phrase qui pour moi clôture un peu tout : "personne ne pourra jamais vous comprendre aussi bien que vous-même". Ce fut un électrochoc. Cette solitude, ce sentiment de décalage extrême, jamais ne disparaîtront.
Enfin, s'obliger à ne pas faire ce dont on n'a pas envie, c'est compliqué : je ne sais pas ce dont j'ai envie, ni même si j'ai envie de quelque chose.
Et à dire tout cela, j'ai l'impression d'être une capricieuse.
Bref, en temps normal, je veux dire, dans la vraie vie, c'est plutôt moi qui écoute les autres se plaindre... on va dire que je vais m'arrêter là. Mais je suis vraiment désespérée cette fois, ça va sans dire... J'en ai marre de chercher des réponses partout alors que je sais très bien qu'il n'y en a pas et que je suis la seule à pouvoir donner du sens à tout ce merdier.
Merci beaucoup pour ta réponse en tout cas.
Concernant mon couple, je suis réellement bien avec lui. Avant je n'ai connu que des relations fusionnelles. J'attirais les gens comme moi, à la recherche de l'absolu, de cet amour parfait, idéalisé, mais extrêmement fusionnel. Ici, il n'y a pas ça, en tout cas pas au même degré. Chacun a sa vie, mais on est pourtant fous amoureux. La raison pour laquelle je mets des pincettes, c'est que je ne crois plus en rien. Pas même en l'amour. J'ai envie d'y croire. J'en meurs d'envie. Mais je suis quasiment persuadée que cette quête de l'absolu est totalement vaine et qu'il faut que je me fasse une raison : notre jolie relation aura une fin. Alors tout comme le reste : à quoi bon.
Bien sûr, j'essaie toutes les techniques de méditation, tous les blablas pour vivre le moment présent. J'ai même tenté des bouquins sur le stoïcisme, j'ai lu et relu Herman Hesse. Mais je me perds. Je remonte la pente deux jours et hop, une situation, une conversation, un article de presse, ou n'importe quoi et je me rappelle ô combien tout est absurde...
Et pour ce qui est de la thérapie, j'en suis arrivée au point où je n'ai plus envie d'y investir ni de temps, ni d'argent. Ma thérapeute la semaine dernière m'a dit cette phrase qui pour moi clôture un peu tout : "personne ne pourra jamais vous comprendre aussi bien que vous-même". Ce fut un électrochoc. Cette solitude, ce sentiment de décalage extrême, jamais ne disparaîtront.
Enfin, s'obliger à ne pas faire ce dont on n'a pas envie, c'est compliqué : je ne sais pas ce dont j'ai envie, ni même si j'ai envie de quelque chose.
Et à dire tout cela, j'ai l'impression d'être une capricieuse.
Bref, en temps normal, je veux dire, dans la vraie vie, c'est plutôt moi qui écoute les autres se plaindre... on va dire que je vais m'arrêter là. Mais je suis vraiment désespérée cette fois, ça va sans dire... J'en ai marre de chercher des réponses partout alors que je sais très bien qu'il n'y en a pas et que je suis la seule à pouvoir donner du sens à tout ce merdier.
Merci beaucoup pour ta réponse en tout cas.
Fedoraa- Messages : 7
Date d'inscription : 06/07/2018
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
...j'ai l'impression que j'aurais pu écrire chaque ligne de ta réponse, et je suis sûrement pas la, seule. Sauf pour le couple, étant célibataire.
On est seule et on va mourir, entre temps autant que ça soit chouette. J'en suis là depuis très peu de temps, après plus de 2 ans de thérapie et de dépression profonde en passant par la découverte du "surdon"... c'est long c'est très long c'est parfois même révoltant la façon dont c'est long mais il y a des choses qui se remettent en place, et d'une période où une bonne journée, agréable était une exception au milieu d'un tunnel dans le noir de la tristesse , aujourd'hui jen suis sortie. Par contre, , les variations elles existent toujours, c'est l'emotivité, et le fait de le savoir ça aide.
Le décalage, il existe mais pas avec tout le monde ou pas de la même façon et pas avec la même attitude. Derrière personne ne peut te comprendre aussi bien que toi même il y a le fait que personne ne peut rentrer dans pour voir exactement ce que tu vois ce que tu ressens et comment tu penses, on est obligé de recourir au langage et on perd un peut ou beaucoup en précision, et en plus c'est long un peu fatiguant, bref c'est frustrant mais y a que ça. Derrière cette phrase aussi c'est qu'il n'y a que toi qui sait ce qui te convient ou pas. Ça te fait une belle jambe mais ça va venir, le feeling l'intuition parfois des réactions physiques disent si l'idée est bonne ou non. C'est pas évident de savoir quoi en faire, mais je crois qu'on est pas tout à fait prête à renoncer à essayer de trouver. ...
Bonne soirée, autant que possible
On est seule et on va mourir, entre temps autant que ça soit chouette. J'en suis là depuis très peu de temps, après plus de 2 ans de thérapie et de dépression profonde en passant par la découverte du "surdon"... c'est long c'est très long c'est parfois même révoltant la façon dont c'est long mais il y a des choses qui se remettent en place, et d'une période où une bonne journée, agréable était une exception au milieu d'un tunnel dans le noir de la tristesse , aujourd'hui jen suis sortie. Par contre, , les variations elles existent toujours, c'est l'emotivité, et le fait de le savoir ça aide.
Le décalage, il existe mais pas avec tout le monde ou pas de la même façon et pas avec la même attitude. Derrière personne ne peut te comprendre aussi bien que toi même il y a le fait que personne ne peut rentrer dans pour voir exactement ce que tu vois ce que tu ressens et comment tu penses, on est obligé de recourir au langage et on perd un peut ou beaucoup en précision, et en plus c'est long un peu fatiguant, bref c'est frustrant mais y a que ça. Derrière cette phrase aussi c'est qu'il n'y a que toi qui sait ce qui te convient ou pas. Ça te fait une belle jambe mais ça va venir, le feeling l'intuition parfois des réactions physiques disent si l'idée est bonne ou non. C'est pas évident de savoir quoi en faire, mais je crois qu'on est pas tout à fait prête à renoncer à essayer de trouver. ...
Bonne soirée, autant que possible
Céleste25- Messages : 29
Date d'inscription : 10/03/2017
Age : 35
Localisation : nord Vaucluse
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Je vous remercie, d'être là, d'exister, de vous êtes inscrits sur ce forum, d'avoir écris ces réponses, et je me remercie de ces mêmes choses.
De l'obscurité naît la lumière.
De l'obscurité naît la lumière.
Invité- Invité
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Comment tu as fait pour en sortir de ce trou noir, Céleste25 ?
J'ai un penchant de plus en plus suicidaire, et en même temps je m'interdis de penser comme ça... :/
Tu as raison cmab.
Merci à vous... déjà d'être lue c'est beaucoup en ce moment.
J'ai un penchant de plus en plus suicidaire, et en même temps je m'interdis de penser comme ça... :/
Tu as raison cmab.
Merci à vous... déjà d'être lue c'est beaucoup en ce moment.
Fedoraa- Messages : 7
Date d'inscription : 06/07/2018
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Il y a des trésors cachés dans le monde pour ceux qui veulent les chercher.
C'est ainsi qu'il faut penser les choses dans le secret de notre être.
Mais ouep, pas facile tous les jours.
Faut laisser des signes, des codes un peu partout, puis se faire des complices en vrai. Ça aide quand on a pu envie.
Je reconnais de mieux en mieux mes futurs complices, et y en a tout plein ici. C'est chouette
C'est ainsi qu'il faut penser les choses dans le secret de notre être.
Mais ouep, pas facile tous les jours.
Faut laisser des signes, des codes un peu partout, puis se faire des complices en vrai. Ça aide quand on a pu envie.
Je reconnais de mieux en mieux mes futurs complices, et y en a tout plein ici. C'est chouette
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
@Fedoraa
ça faisait 1h que j'écrivais un post , et quand j'ai cliqué sur envoyer ma connexion à planter...j'ai tout perdu
ça faisait 1h que j'écrivais un post , et quand j'ai cliqué sur envoyer ma connexion à planter...j'ai tout perdu
Céleste25- Messages : 29
Date d'inscription : 10/03/2017
Age : 35
Localisation : nord Vaucluse
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
OH PUREE non c'est bon, j'ai retrouvé mon texte
Comment j'ai fait? mhh la version courte est je sais pas, la version longue pourrait être très longue, en tout cas pas de recettes miracles, même si j'aurais bien aimé au départ.
Je vais tenter ma petite liste personnelle sans chercher à la mettre dans l'ordre
- des amies, des vraies (j'ai bien été forcée de faire du tri là aussi), celles qui te disent en gros, qu'il suffit de décider d'aller bien , à dégager!! Par contre, il y en a qui vont écouter, qui vont essayer d'aider ou au moins être dans l'intention avec toi, et il y en a qui sont aussi passer par là. Et parfois, pas ceux qu'on pensait. Ca implique d'arriver petit à petit à pas dire ouais ouais ça va, quand ça va pas du tout...mais peut-être aussi de pas s'attendre à ce qu'ils arrivent avec la solution.
- la thérapie même si desfois j'ai toujours envie de l'emplatrer, même si je m'en plains régulièrement, j'y ai aussi appris beaucoup de choses, à commencer par parler même si les mots ne viennent pas toujours. J'ai revisité beaucoup de choses de mon histoire personnelle, appris à regarder les choses autrement. Et pourtant, j'avais la tête dure lol, je veux dire le déclencheur était ma situation professionnelle, et pourtant il a fallu que je m'acharne à y retourner pour y remorfler une seconde fois avant d'accepter que c'était pas la bonne voie et donc de lâcher ce que je pensais devoir être ou pouvoir être et commencer à me voir comme je suis. En mode grande exploration.
- J'avais envie de rien, j'étais au départ assise sur mon lit avec aucune idée en tête, l'impression que j'allais finir comme ces personnages de film qui sont dans les asiles à qui on essaie de parler mais ils sont plus là, l'esprit "a fouttu le camps". J'ai fini par arriver à avoir de petites envies, même si ça paraissait con, j'ai fait de la pâte à sel (j'avais 26 ans), je me suis acheter des éléphants en peluche, j'ai fait de la photo, j'ai fini par commencer à faire de la généalogie, un truc que je voulais commencer depuis un bon moment, etc. J'ai écris beaucoup, de quelqu'un qui avait son "journal" remplit d'une petite dizaine de pages en 4 ans , j'ai écris tous les jours ou presque...avec le problème d'arriver à se débarrasser de sa propre censure. Mais on peut toujours le planquer si on a peur d'être lue et ce qu'on écrit un jour n'est pas gravé dans le marbre. Ca peut permettre de purger le cerveau.
- j'ai lu, beaucoup, j'avais besoin de comprendre et d'alimenter la réflexion. C'est allé de psychologies magazine dont on fait vite le tour, à des livres sur le surmoi, des articles de damasio, des écrits de Freud, de Jung, des choses sur la dépendances affectives, des articles plus particulièrement liés à un drame familiale, les petits cahiers de ceci ou cela notamment celui sur le lâcher-prise. Mon exploration est partie dans tous les sens mais j'ai trouvé des morceaux de choses utiles ou des choses qui ne me concernait pas du tout d'ailleurs. Quand au bout d'un moment j'ai su pour le hpi, j'ai aussi fait une boulimie de ça 8 ou 9 bouquins, sûrement histoire d'essayer de digérer l'info. J'ai lu des romans aussi, pour l'évasion, penser à autre chose quelques heures.
- J'ai eu le combo classique de médicament: antidépresseur, anxiolitique, sommnifère qui étaient nécessaires jusqu'au moment où j'ai pu réduire et arrêter. J'ai passé 24h dans une maison de repos, de ma propre initiative...Ce qui m'a surtout permis de me rendre compte que malgré tout j'allais pas si mal comparativement aux personnes que j'ai pu voir là-bas.
- j'ai eu de la chance de pouvoir rester en arrêt de travail sur longue période sans me retrouver dans la merde financièrment
- j'ai aussi passé énormément de temps à pas ou peu décoller de mon lit, et des après-midis de candy crush faute d'une meilleure idée. J'étais insomniaque, c'est-à-dire crevée pendant des mois et des mois. J'ai eu une période ou j'ai dormi avec mes clés de voitures à côté de moi en me disant que j'allais disparaître quelques part...sauf que je soupçonnais que mes soucis allaient venir avec moi... Avant d'arrêter le boulot j'ai envisagé de râter un virage, de tomber dans les escaliers pour justement avoir un arrêt de travail... Je sais pas s'il faut s'interdire d'y penser c'est là de toute façon mais s'accrocher pour comprendre ce qui a rendu la vie si insupportable. J'ai l'impression d'être pleine de sagesse aujourd'hui, mais faut pas s'y tromper, j'ai des jours où ça me soule, et où ces pensée reviennent, mais bien moins qu'avant.
J'ai eu une amie en particulier qui m'a dit, tu verras c'est peut-être la meilleure chose qui pouvait t'arriver parce que tu vas changer certaines choses, régler des choses que tu enfouies depuis des années. Ce à quoi j'ai répondu "c'est pas que je veux pas te croire, mais là véritablement j'ai du mal à me le représenter". J'avais deux images un sac de noeuds à défaire, mais le gros où on sait pas par où on va commencer, mais au fur et à mesure que ça se dénoue, ça va un peu mieux et encore un peu mieux et un jour on se lève sans dire tiens encore un jour où je me sens pas bien. L'autre image c'était un tunnel noir avec une minuscule lumière...très très film américain ou mauvaise série...
Voila ce que je pouvais dire pour moi
ah j'ai oublié, j'ai aussi pas mal échangé avec quelqu'un de ce forum à une période, j'ai ouvert ce poste un jour où ça n'allait pas fort ... C'est très chouette pour ça, le "oh merde je suis pas seule, ou sa variante, je suis pas folle"
bon courage
Comment j'ai fait? mhh la version courte est je sais pas, la version longue pourrait être très longue, en tout cas pas de recettes miracles, même si j'aurais bien aimé au départ.
Je vais tenter ma petite liste personnelle sans chercher à la mettre dans l'ordre
- des amies, des vraies (j'ai bien été forcée de faire du tri là aussi), celles qui te disent en gros, qu'il suffit de décider d'aller bien , à dégager!! Par contre, il y en a qui vont écouter, qui vont essayer d'aider ou au moins être dans l'intention avec toi, et il y en a qui sont aussi passer par là. Et parfois, pas ceux qu'on pensait. Ca implique d'arriver petit à petit à pas dire ouais ouais ça va, quand ça va pas du tout...mais peut-être aussi de pas s'attendre à ce qu'ils arrivent avec la solution.
- la thérapie même si desfois j'ai toujours envie de l'emplatrer, même si je m'en plains régulièrement, j'y ai aussi appris beaucoup de choses, à commencer par parler même si les mots ne viennent pas toujours. J'ai revisité beaucoup de choses de mon histoire personnelle, appris à regarder les choses autrement. Et pourtant, j'avais la tête dure lol, je veux dire le déclencheur était ma situation professionnelle, et pourtant il a fallu que je m'acharne à y retourner pour y remorfler une seconde fois avant d'accepter que c'était pas la bonne voie et donc de lâcher ce que je pensais devoir être ou pouvoir être et commencer à me voir comme je suis. En mode grande exploration.
- J'avais envie de rien, j'étais au départ assise sur mon lit avec aucune idée en tête, l'impression que j'allais finir comme ces personnages de film qui sont dans les asiles à qui on essaie de parler mais ils sont plus là, l'esprit "a fouttu le camps". J'ai fini par arriver à avoir de petites envies, même si ça paraissait con, j'ai fait de la pâte à sel (j'avais 26 ans), je me suis acheter des éléphants en peluche, j'ai fait de la photo, j'ai fini par commencer à faire de la généalogie, un truc que je voulais commencer depuis un bon moment, etc. J'ai écris beaucoup, de quelqu'un qui avait son "journal" remplit d'une petite dizaine de pages en 4 ans , j'ai écris tous les jours ou presque...avec le problème d'arriver à se débarrasser de sa propre censure. Mais on peut toujours le planquer si on a peur d'être lue et ce qu'on écrit un jour n'est pas gravé dans le marbre. Ca peut permettre de purger le cerveau.
- j'ai lu, beaucoup, j'avais besoin de comprendre et d'alimenter la réflexion. C'est allé de psychologies magazine dont on fait vite le tour, à des livres sur le surmoi, des articles de damasio, des écrits de Freud, de Jung, des choses sur la dépendances affectives, des articles plus particulièrement liés à un drame familiale, les petits cahiers de ceci ou cela notamment celui sur le lâcher-prise. Mon exploration est partie dans tous les sens mais j'ai trouvé des morceaux de choses utiles ou des choses qui ne me concernait pas du tout d'ailleurs. Quand au bout d'un moment j'ai su pour le hpi, j'ai aussi fait une boulimie de ça 8 ou 9 bouquins, sûrement histoire d'essayer de digérer l'info. J'ai lu des romans aussi, pour l'évasion, penser à autre chose quelques heures.
- J'ai eu le combo classique de médicament: antidépresseur, anxiolitique, sommnifère qui étaient nécessaires jusqu'au moment où j'ai pu réduire et arrêter. J'ai passé 24h dans une maison de repos, de ma propre initiative...Ce qui m'a surtout permis de me rendre compte que malgré tout j'allais pas si mal comparativement aux personnes que j'ai pu voir là-bas.
- j'ai eu de la chance de pouvoir rester en arrêt de travail sur longue période sans me retrouver dans la merde financièrment
- j'ai aussi passé énormément de temps à pas ou peu décoller de mon lit, et des après-midis de candy crush faute d'une meilleure idée. J'étais insomniaque, c'est-à-dire crevée pendant des mois et des mois. J'ai eu une période ou j'ai dormi avec mes clés de voitures à côté de moi en me disant que j'allais disparaître quelques part...sauf que je soupçonnais que mes soucis allaient venir avec moi... Avant d'arrêter le boulot j'ai envisagé de râter un virage, de tomber dans les escaliers pour justement avoir un arrêt de travail... Je sais pas s'il faut s'interdire d'y penser c'est là de toute façon mais s'accrocher pour comprendre ce qui a rendu la vie si insupportable. J'ai l'impression d'être pleine de sagesse aujourd'hui, mais faut pas s'y tromper, j'ai des jours où ça me soule, et où ces pensée reviennent, mais bien moins qu'avant.
J'ai eu une amie en particulier qui m'a dit, tu verras c'est peut-être la meilleure chose qui pouvait t'arriver parce que tu vas changer certaines choses, régler des choses que tu enfouies depuis des années. Ce à quoi j'ai répondu "c'est pas que je veux pas te croire, mais là véritablement j'ai du mal à me le représenter". J'avais deux images un sac de noeuds à défaire, mais le gros où on sait pas par où on va commencer, mais au fur et à mesure que ça se dénoue, ça va un peu mieux et encore un peu mieux et un jour on se lève sans dire tiens encore un jour où je me sens pas bien. L'autre image c'était un tunnel noir avec une minuscule lumière...très très film américain ou mauvaise série...
Voila ce que je pouvais dire pour moi
ah j'ai oublié, j'ai aussi pas mal échangé avec quelqu'un de ce forum à une période, j'ai ouvert ce poste un jour où ça n'allait pas fort ... C'est très chouette pour ça, le "oh merde je suis pas seule, ou sa variante, je suis pas folle"
bon courage
Céleste25- Messages : 29
Date d'inscription : 10/03/2017
Age : 35
Localisation : nord Vaucluse
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
Merci pour ton partage. Vraiment... J'ai du mal à trouver des mots plus pertinents.
Fedoraa- Messages : 7
Date d'inscription : 06/07/2018
Re: Naître- aller à l'école-aller à la fac - travailler - (prendre sa retraite) - mourir
J’ai longtemps pensé que la vie était dénuée de sens. En fait, je le pense toujours et c’est tant mieux parce que si elle n’en a pas, on peut lui en donner n’importe lequel.
Sauf que n'importe lequel se révèle comme le paroxysme du paradoxe quand on se rend compte qu’on a trop de liberté pour faire un choix, surtout aux portes du monde professionnel. « Tu peux tout faire. », c’est ce qu'un professeur m’avait dit un jour. Quand le temps concourt plus en tant qu’ultimatum que période de réflexion. Quand on entend que maintenant, on n’a plus le choix, on doit choisir parce qu’on ne peut pas tout faire. Quand enfin, on en fait un mais qu’on ne peut se satisfaire d’avoir fait un bon sans être certain d’avoir fait le meilleur. Quand on prend conscience qu’on n’a pas fait le meilleur parce qu’on a peur de l’échec. Quand on pense que si on ne le fait pas, on n’échoue pas mais qu’on a tout faux parce que si on ne le fait pas, on a déjà échoué. Alors on essaye de se persuader que si on l’avait fait, on aurait réussi, sous un air de suffisance masquant mal le remord de ne jamais l’avoir fait. Puis un jour, on se réveille à l’aube de la quarantaine avec une petite voix susurrant que maintenant, il est trop tard et on regrette la vanité (la vacuité ?) de l'existence qu'on a mené jusque là.
La vie est dénuée de sens mais cela permet à chacun de vivre celui qui lui est propre. Vivre et non trouver parce qu'il est une progression et non une destination.
Sauf que n'importe lequel se révèle comme le paroxysme du paradoxe quand on se rend compte qu’on a trop de liberté pour faire un choix, surtout aux portes du monde professionnel. « Tu peux tout faire. », c’est ce qu'un professeur m’avait dit un jour. Quand le temps concourt plus en tant qu’ultimatum que période de réflexion. Quand on entend que maintenant, on n’a plus le choix, on doit choisir parce qu’on ne peut pas tout faire. Quand enfin, on en fait un mais qu’on ne peut se satisfaire d’avoir fait un bon sans être certain d’avoir fait le meilleur. Quand on prend conscience qu’on n’a pas fait le meilleur parce qu’on a peur de l’échec. Quand on pense que si on ne le fait pas, on n’échoue pas mais qu’on a tout faux parce que si on ne le fait pas, on a déjà échoué. Alors on essaye de se persuader que si on l’avait fait, on aurait réussi, sous un air de suffisance masquant mal le remord de ne jamais l’avoir fait. Puis un jour, on se réveille à l’aube de la quarantaine avec une petite voix susurrant que maintenant, il est trop tard et on regrette la vanité (la vacuité ?) de l'existence qu'on a mené jusque là.
La vie est dénuée de sens mais cela permet à chacun de vivre celui qui lui est propre. Vivre et non trouver parce qu'il est une progression et non une destination.
Tiewall- Messages : 8
Date d'inscription : 26/06/2016
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