le(s) dernier(s) film(s) que vous avez vu

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La vie de Jésus. Film de Bruno Dumont 1997.
Dépêchez-vous c'est le dernier jour gratos ici

Si vous aviez encore un peu le moral n'hésitez pas en 1h30 ça va s'arranger.

Fin des années '80 de grands ados désoeuvrés traînent leur misère dans une petite ville du Nord. Il ne se passe rien ou presque sauf la tragédie de la vie L'amour ne sauve pas, bien au contraire.
Et bien entendu tout finit aussi mal que possible. L'innocence ne protège de rien.

(film dédié à la Peugeot 103)

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J'avais adoré la vie de Jésus. J'ai beaucoup aimé, plus récemment, la série télé que Dumont avait faite pour arte, le titre m'échappe, entre social et étrange. Le p'tit quinquin, il me semble, à vérifier. J'adore la place qu'il donne aux enfants.

Quand j'avais 15 ans, avec 2 potes, on avait repéré le truc que, en fin de séance, on pouvait ou bien changer de salle au ciné sans repasser par les ouvreuses, ou bien rester dans la salle s'il y avait changement de film. On s'est parfois fait virer à coups de pieds aux fesses, mais les trois films par jour, on y était !


Revu il y a quelques jours La vierge des tueurs, de Schröder, en replay sur arte (plus dispo). Chef d'oeuvre qui m'avait vraiment impressionné à sa sortie, outre que ça a été un des premiers films réalisés en vidéo (post-prod pellicule). Je l'avais revu par la suite en VHS, toute une histoire que je n'ai pas le courage de raconter ce soir. Le bouquin à la base est superbe aussi, avec encore plus de morts. Mais c'est vraiment vraiment bien, si vous n'avez rien contre les gangs, les églises, et l'amour entre hommes. (pareil, c'est pas exactement un feel good movie)

50 nuances de Grey. Ou l'esthétique des clichés.

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Oups.

The Game.

Info qui peut intéresser les cinéphiles :
Pass intégral pour toute l'oeuvre de Pialat (17 films dont quelques chef d'oeuvres) = 5 €
Valable du 3 au 17 mars.

c'est ici et nulle part ailleurs.

Revu et en détail Le hasard de Krzysztof Kieślowski 1987.
Witek court après un train. Suivant qu’il le prenne ou le rate, son destin pourrait en être bouleversé. Trois versions du destin, trois films en un.
Un bijou tragique parlant du libre arbitre et du hasard. Le genre d'oeuvre qui brasse bien.
Accessoirement ça parle du pourquoi dans le faire, de l'oppression communiste en Pologne, d'amour avec et sans sexe, d'espoir parfois déçu, de la chance, de l'engagement, de l'imbrication des faits, etc.

C'est d'une richesse rare. Je crois que je vais le regarder une troisième fois. Mais je ne suis pas très rapide à la comprenette. Et l'enfer est de savoir qui on est dans un tel merdier. Peut-être est-on justement ce que le hasard a décidé ? Et c'est pourquoi on peut juger les situations et les actes mais pas les hommes.

Où est ma jeunesse ?

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Great Freedom de Sebastian Meise

L'homosexualité est un crime (article 175 du Code pénal) dans l'Allemagne d'après guerre.
Déjà enfermé dans un camp sous le 3ème Reich, Hans, condamné pour son orientation sexuelle, va finir de purger sa peine en prison sans jamais renoncer à son désir de liberté et d'amour.
On sort peu des murs carcéraux ; tout est gris, rude, austère, ce qui renforce l'émotion véhiculée par les personnages (acteurs   ).
Côté temporalité, c'est surprenant. Les scènes d'isolement au cachot trimballent le spectateur entre les différentes incarcérations du personnage, permettant de le découvrir et de mieux appréhender le contexte.
C'est intelligemment fait, tout en retenu et jamais enfermant.
La libération de l'emprise nazie n'aura pas été la même pour tous... et on ne peut pas dire qu'en France, c'était davantage la bamboche pour ces minorités...

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Confiteor a écrit:est-on justement ce que le hasard a décidé ? Et c'est pourquoi on peut juger les situations et les actes mais pas les hommes.

The Batman. Ave Maria de Schubert.

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Confiteor a écrit:La vie de Jésus. Film de Bruno Dumont 1997.
Dépêchez-vous c'est le dernier jour gratos ici

Si vous aviez encore un peu le moral n'hésitez pas en 1h30 ça va s'arranger.

Fin des années '80 de grands ados désoeuvrés traînent leur misère dans une petite ville du Nord. Il ne se passe rien ou presque sauf la tragédie de la vie L'amour ne sauve pas, bien au contraire.
Et bien entendu tout finit aussi mal que possible. L'innocence ne protège de rien.

(film dédié à la Peugeot 103)

Eh ben, c'est gai !

Alt+255 a écrit:Bon, c'est officiel, je déteste Agatha Christie.
Les histoires tortueuses chez des nobles limite fin de race mêlant bizarre et poison. Me saoule.
Mon petit doigt m'a dit, même si la photo est sublime, même si les acteurs jouent bien, même si il y a de bons mots parfois, ben ça me saoule sévère.
Tout y l'est beau, gentiment suranné, les maisons immensément belles, les personnages gentiment excentriques. Rien à voir avec la réalité a dire vrai. Donc bon, ça me soule, mais vraiment. Je ne sais pas qui ça peut faire rêver, mais avec moi le charme n'agit pas vraiment et aurait plutôt tendance à me saouler !

(voilà, c'est dit, je vais prendre mes cachets, promis)

Ah, ah ! On dirait que tu décris ma famille dysfonctionnelle et mes parents toxiques. Ta description sonne juste, et me fais comprendre d'un coup - épiphanie - ma crise d'agathachristite aiguë, qui, m'est passée. La réalité, dure réalité, m'a rattrapée depuis. Merci de cette piqûre de rappel. Bon, fin de l'aparté.

En ce qui concerne les films. j'ai pris récemment un abonnement mensuel au site lacinetek.com
Le principe est de donner accès, pour un prix modique, à une sélection de films sur un thème donné. Ce sont des films d'art et d'essai, choisis par des cinéastes indépendants. A part sa soucis techniques pour accéder au service (lié à mon matos de mauvaise qualité, pas au site de la cinetek) j'ai bien aimé le principe. J'ai vu un touchant film japonais, 44 paires d' yeux, qui décrit bien l'arrivée de la modernité occidentale au Japon, et des remous qui s'ensuivent pour la société tout entière.

J'avais vu le Joker j'avais bien aimé hormis que je trouvais qu'il manquait cette extrême intelligence et un sadisme à toute épreuve qu'il me semblait qu'il avait mais, je ne suis pas spécialiste.

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J'ai peur qu'ils aient gommé certains traits pour en faire un film plus regardable, l'histoire d'une victime de la société. Mais la critique sociale est intéressante.

Haute voltige. Haute. Voltige.

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Le Retour (Возвращение) de Andreï Zviaguintsev 2003 Russie

Deux enfants voient leur père revenir à la maison sans explication après douze ans d'absence. Il les emmène faire un road trip qui les conduit sur une île déserte. Dans cet huis-clos à trois se dévoilent les enjeux de pouvoir, d'amour et de fascination entre le père et ses enfants. L'ainé s'y retrouve tandis que le cadet se rebelle.
Le tragique est exploré avec pudeur et sans pathos, une neutralité de ton bien propre à l'âme slave. Peut-on réparer le passé ?

C'est fabuleusement beau, avec des cadrages soignés et des lumières pisseuses à souhait. Le jeu des enfants est admirable, le père est efficace dans la discrétion et l’ambiguïté.

Je suis sorti bien brassé et j'ai aimé ça.

Détail terrible au regard du scénario que je ne dévoile pas plus, l'acteur qui a joué le rôle de l'ainé meurt noyé dans le lac qui a servi de cadre au tournage peu après la sortie du film.

Ran (乱) de Akira Kurosawa 1985 Japon.

Au XVIème siècle un seigneur lègue de manière anticipée son domaine à son fils ainé. L'un de ses frères en éprouve un profond dépit, l'autre met en garde son père contre les trahisons qui ne manqueront pas de se produire. Celui celui a vécu par la katana mourra par le katana.

Une fresque historique à grand spectacle et gros moyens comme Kurosawa sait si bien faire, des scènes de combat étourdissantes, la trahison, la convoitise, la jalousie, les haines cultivées une vie, toute l'âme humaine exposée dans sa noirceur.
Au milieu de ce désastre passe quelques belles natures qui renoncent par conviction bouddhiste. Ça ne leur portera pas plus chance qu'aux autres. Comme quoi ...

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The Batman. Ave Maria. Toujours de Schubert.

Colin Farrell est à son meilleur dans les rôles de méchants:

Le temps des secrets. Beau temps apparemment.

Je l'ai enfin vu et finalement je ne suis pas mécontent d'avoir attendu autant

Car le plaisir n'en a été que plus grand ?