La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
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La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Bonjour,
Depuis plusieurs mois, je traverse une période difficile et de grande dépression. La raison est que je me sens rejeté ou moqué par toutes les personnes ( au niveau professionnel et personnel ) avec qui j'ai fait preuve de gentillesse. C'est-à-dire des gens avec qui j'ai essayé d’être sympa, souriant, à qui j'ai fait des compliments ou à qui j'ai offert des cadeaux. Ce sont ces mêmes personnes avec qui j'ai tenté d'avoir des relations cordiales et intéressantes qui petit à petit ont commencé à me manquer de respect, à s’éloigner et à resurgir que lorsqu'ils ont besoin d'un service.
Et je me sens obligé de me remettre en question. Il parait que je devrais penser un peu plus à moi. Mais c'est difficile. C'est comme si c'était plus facile de donner aux autres qu'à soi. J'ai peur d’être égoïste. On m'a appris ( dans mon milieu très religieux) qu'il fallait être gentil et faire le bien autour de soi. Et je me rends compte que ça ne marche pas. C'est extrêmement brutale comme réalité et j'ai encore du mal à l'accepter.
Qu'en pensez-vous ?
Merci à tous pour vos réponses et témoignages
Depuis plusieurs mois, je traverse une période difficile et de grande dépression. La raison est que je me sens rejeté ou moqué par toutes les personnes ( au niveau professionnel et personnel ) avec qui j'ai fait preuve de gentillesse. C'est-à-dire des gens avec qui j'ai essayé d’être sympa, souriant, à qui j'ai fait des compliments ou à qui j'ai offert des cadeaux. Ce sont ces mêmes personnes avec qui j'ai tenté d'avoir des relations cordiales et intéressantes qui petit à petit ont commencé à me manquer de respect, à s’éloigner et à resurgir que lorsqu'ils ont besoin d'un service.
Et je me sens obligé de me remettre en question. Il parait que je devrais penser un peu plus à moi. Mais c'est difficile. C'est comme si c'était plus facile de donner aux autres qu'à soi. J'ai peur d’être égoïste. On m'a appris ( dans mon milieu très religieux) qu'il fallait être gentil et faire le bien autour de soi. Et je me rends compte que ça ne marche pas. C'est extrêmement brutale comme réalité et j'ai encore du mal à l'accepter.
Qu'en pensez-vous ?
Merci à tous pour vos réponses et témoignages
spider- Messages : 29
Date d'inscription : 08/04/2018
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Etre gentil, oui, mais n'être QUE gentil, c'est là que les problèmes peuvent commencer. Avec des personnes qui effectivement vont te cataloguer en "roue de secours", mais aussi celles qui vont te repousser pour des raisons plus subtiles, parce que nous sommes des êtres d'échange, et en donnant sans qu'on t'ait demander, tu crées une dette à ton égard que les autres n'ont pas forcément envie d'avoir, d'où un ressentiment inconscient à ton égard.
Si tu veux creuser, en psychologie sociale il y a matière.
En tous cas ne renonces pas à la gentillesse, notre monde en a besoin. Mais revoir la forme que tu lui donnes me paraît constructif
Si tu veux creuser, en psychologie sociale il y a matière.
En tous cas ne renonces pas à la gentillesse, notre monde en a besoin. Mais revoir la forme que tu lui donnes me paraît constructif
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Ben voilà, ça ne sert à rien d'être gentil avec tout le monde. Garde ta gentillesse pour celleux qui le méritent. Pour les autres, faut pas. Ils prennent ça comme un signe de faiblesse, de soumission.
Je crois qu'il y a des bouquins sur ce thème (genre "cessez d'être gentil, soyez vrai"). C'est une piste.
Je crois qu'il y a des bouquins sur ce thème (genre "cessez d'être gentil, soyez vrai"). C'est une piste.
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
il faut se prémunir du mal en évitant de devenir soi même mauvais
c'est un exercice compliqué vu qu'il y a de plus en plus de mal dans ce monde
la gentillesse reste une vertu et un chemin particulier
pour le reste l’égoïsme est relatif, il faut aussi s'aimer soi, il faut même commencer par s'aimer soi avant de prétendre pouvoir aimer les autres
mais pour le syndrome de l'aide , penser au triangle de karpman
https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_dramatique
et se demander si on est pas englué dedans
est ce que j'aide vraiment ou pour d'autres motifs ? est ce que je me victimise ? est ce que je suis un bourreau ?
ce triangle est assez perturbant car finalement il concerne bcp de monde a priori
jsuqu'à ce qu'on atteigne une position saine, de non dépendance triangulaire en somme , que l'on reste simplement soi sans "devoir" faire quelque chose
cet égoisme là est salutaire
et les textes sacrés ne demandent pas qu'on se sacrifie soi
on peut être gentil aider et présent sans se perdre ,on peut aussi refuser d'aider sans se perdre
savoir dire non n'est pas dramatique
rechercher une reconnaissance en étant "gentil" est une erreur et le monde ne fonctionne pas sur une espèce de je donne donc tu dois me donner
pire quand on donne il est parfois rare d'être remercié, certains au boulot considère même normal qu'on les serve.. un monde mauvais
ne pas tomber dans le ressentiment ou la vengeance facile, ce serait à nouveau se perdre soi
pas simple donc, être gentil en 2018 est considéré comme une faiblesse et une tare alors qu'en fait c'est une force et une vertu exceptionnelle si vous arrivez à la maintenir sas vous perdre
cette capacité de naiveté et de faire confiance malgré trahisons et déceptions vous laisse ouvert à ceux qui ne sont pas tombés dans le coté obscur
car c'est bien un vieux combat que celui là
c'est un exercice compliqué vu qu'il y a de plus en plus de mal dans ce monde
la gentillesse reste une vertu et un chemin particulier
pour le reste l’égoïsme est relatif, il faut aussi s'aimer soi, il faut même commencer par s'aimer soi avant de prétendre pouvoir aimer les autres
mais pour le syndrome de l'aide , penser au triangle de karpman
https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_dramatique
et se demander si on est pas englué dedans
est ce que j'aide vraiment ou pour d'autres motifs ? est ce que je me victimise ? est ce que je suis un bourreau ?
ce triangle est assez perturbant car finalement il concerne bcp de monde a priori
jsuqu'à ce qu'on atteigne une position saine, de non dépendance triangulaire en somme , que l'on reste simplement soi sans "devoir" faire quelque chose
cet égoisme là est salutaire
et les textes sacrés ne demandent pas qu'on se sacrifie soi
on peut être gentil aider et présent sans se perdre ,on peut aussi refuser d'aider sans se perdre
savoir dire non n'est pas dramatique
rechercher une reconnaissance en étant "gentil" est une erreur et le monde ne fonctionne pas sur une espèce de je donne donc tu dois me donner
pire quand on donne il est parfois rare d'être remercié, certains au boulot considère même normal qu'on les serve.. un monde mauvais
ne pas tomber dans le ressentiment ou la vengeance facile, ce serait à nouveau se perdre soi
pas simple donc, être gentil en 2018 est considéré comme une faiblesse et une tare alors qu'en fait c'est une force et une vertu exceptionnelle si vous arrivez à la maintenir sas vous perdre
cette capacité de naiveté et de faire confiance malgré trahisons et déceptions vous laisse ouvert à ceux qui ne sont pas tombés dans le coté obscur
car c'est bien un vieux combat que celui là
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Un ouvrage qui me parait pouvoir t'aider "Cessez d'être gentils, soyez vrais" Thomas D'Ansembourg
Ai trouvé cette "petite" vidéo sur Youtube
Ai trouvé cette "petite" vidéo sur Youtube
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Le problème d'être gentil c'est lorsque l'on attend quelque chose en retour (consciemment ou non).
Il faut être gentil quand on a envie d'être gentil ! A ce moment là on peut découvrir la joie de donner. Avant ça on a juste droit à la déception/frustration de n'avoir pas eu ce que l'on attendait!
Il faut être gentil quand on a envie d'être gentil ! A ce moment là on peut découvrir la joie de donner. Avant ça on a juste droit à la déception/frustration de n'avoir pas eu ce que l'on attendait!
berimbau- Messages : 181
Date d'inscription : 24/04/2018
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Je rejoins tout ce qui se dit plus haut (et il faudra que je lise aussi "Cessez d'être gentil ..." et/ou que je voie la vidéo).
Ma technique pour concilier la gentillesse que tu as apprise (et que je trouve très louable) et l'attention à soi : être gentil la première fois avec tout le monde, et observer la réaction en retour / les prochaines demandes d'aide, de sorte à ne continuer d'être gentil (serviable, disposé à aider ...) que ceux qui le "méritent". Derrière "mérite" tu mets les critères qui te conviennent, ce n'est pas forcément "m'a retourné la pareille" mais ça peut être "remerciements sincères".
Avec les autres, passer tout de suite à la distance "pro" : cordial sans plus.
Et bien sûr, mettre à jour la liste souvent (bon sauf pour les vrais amis pour lesquels on n'a plus besoin de se poser la question).
Ma technique pour concilier la gentillesse que tu as apprise (et que je trouve très louable) et l'attention à soi : être gentil la première fois avec tout le monde, et observer la réaction en retour / les prochaines demandes d'aide, de sorte à ne continuer d'être gentil (serviable, disposé à aider ...) que ceux qui le "méritent". Derrière "mérite" tu mets les critères qui te conviennent, ce n'est pas forcément "m'a retourné la pareille" mais ça peut être "remerciements sincères".
Avec les autres, passer tout de suite à la distance "pro" : cordial sans plus.
Et bien sûr, mettre à jour la liste souvent (bon sauf pour les vrais amis pour lesquels on n'a plus besoin de se poser la question).
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Bonsoir à tous,
Merci pour vos messages. En fait, je n'attends rien de spécial quand je suis gentil. Par contre, je suis énervé si je vois que la personne en question soit s'en fout complément soit commence à mal me parler ( en croyant peut-être que je me laisserai écraser et que je ne dirai rien).
Sinon, j'ai une autre question. Si je suis gentil avec une personne A et que cette personne se fout de ma gueule peu de temps après, je peux effectivement arrêter d’être gentil. Mais quel est l’intérêt pour la personne A de se comporter de cette manière ? Vu que la relation va s’arrêter. A moins qu'il existe des gens qui continuent à être gentil même après être méprisés ( ce que je trouve très étrange) .
Autre question: je pense que j'aime rendre service car c'est un moyen d'entrer en contact avec les autres. Sinon, il n'y aurait peut-être rien à dire ou à faire d’intéressant avec cette personne. Ce qui voudrait dire que je devrais plutôt trouver une autre personne avec qui discuter de choses intéressantes au lieu de m'obstiner à trouver des astuces ( actes de gentillesse ) pour des personnes qui ne me correspondent pas .
Qu'en pensez-vous ?
Merci pour vos messages. En fait, je n'attends rien de spécial quand je suis gentil. Par contre, je suis énervé si je vois que la personne en question soit s'en fout complément soit commence à mal me parler ( en croyant peut-être que je me laisserai écraser et que je ne dirai rien).
Sinon, j'ai une autre question. Si je suis gentil avec une personne A et que cette personne se fout de ma gueule peu de temps après, je peux effectivement arrêter d’être gentil. Mais quel est l’intérêt pour la personne A de se comporter de cette manière ? Vu que la relation va s’arrêter. A moins qu'il existe des gens qui continuent à être gentil même après être méprisés ( ce que je trouve très étrange) .
Autre question: je pense que j'aime rendre service car c'est un moyen d'entrer en contact avec les autres. Sinon, il n'y aurait peut-être rien à dire ou à faire d’intéressant avec cette personne. Ce qui voudrait dire que je devrais plutôt trouver une autre personne avec qui discuter de choses intéressantes au lieu de m'obstiner à trouver des astuces ( actes de gentillesse ) pour des personnes qui ne me correspondent pas .
Qu'en pensez-vous ?
spider- Messages : 29
Date d'inscription : 08/04/2018
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Je n'ose pas répondre, j'ai répondu à sur trois autres fils et ils se sont éteints.
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Être gentil ça ne veut pas dire oui à tout en s’oubliant.
Ce vaut aussi dire mettre des limites et se respecter soi même, meilleur moyen de se faire respecter.
Enfin, tout le monde ne mérite pas la gentillesse. Y’a des abuseurs dont on doit se protéger. Le tout est d’apprendre à les reconnaître...
Ce vaut aussi dire mettre des limites et se respecter soi même, meilleur moyen de se faire respecter.
Enfin, tout le monde ne mérite pas la gentillesse. Y’a des abuseurs dont on doit se protéger. Le tout est d’apprendre à les reconnaître...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Un parfait résumé de ma séance avec mon psychiatre hier loul
@Carla de Miltraize V
Merci pour la vidéo, c'est exactement ce qu'il me fallait en ce moment
@Carla de Miltraize V
Merci pour la vidéo, c'est exactement ce qu'il me fallait en ce moment
zebraSense- Messages : 42
Date d'inscription : 17/05/2018
Age : 37
Localisation : Lyon
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
En me baladant sur le forum, j'avais trouvé cette phrase qui m'avait bien plu :
Dans la vie il faut être bon. Mais pas deux fois. Sinon on devient bonbon. Et les gens nous mangent!
(par contre je m'excuse d'avance auprès de son auteur dont je ne me rappelle plus le pseudo…)
Dans la vie il faut être bon. Mais pas deux fois. Sinon on devient bonbon. Et les gens nous mangent!
(par contre je m'excuse d'avance auprès de son auteur dont je ne me rappelle plus le pseudo…)
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Je suis d'accord avec @berimbau sur le fait de ne pas attendre en retour.
Etre gentil n'est pas toujours un calcul pour obtenir quelque chose. Cela peut découler également d'une méconnaissance de ses propres droits, dont celui de dire non, de demander du temps pour réfléchir, et de demander des informations complémentaires. Le fait d'être trop gentil(le) va souvent de pair avec la culpabilité. On peut avoir été élevé(e) comme ça, avoir appris à se considérer comme quantité négligeable, ne pas savoir identifier ses propres besoins. Ca s'apprend...
On n'a pas à ridiculiser la gentillesse, les attentions portées aux autres. J'aime bien les gens qui en profitent d'abord, et te le reprochent ensuite.
Etre gentil n'est pas toujours un calcul pour obtenir quelque chose. Cela peut découler également d'une méconnaissance de ses propres droits, dont celui de dire non, de demander du temps pour réfléchir, et de demander des informations complémentaires. Le fait d'être trop gentil(le) va souvent de pair avec la culpabilité. On peut avoir été élevé(e) comme ça, avoir appris à se considérer comme quantité négligeable, ne pas savoir identifier ses propres besoins. Ca s'apprend...
On n'a pas à ridiculiser la gentillesse, les attentions portées aux autres. J'aime bien les gens qui en profitent d'abord, et te le reprochent ensuite.
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Une suggestion : plutôt que de rendre service, demande à une personne de te rendre un service. Elle se sentira bien plus valorisée dans ce sens.
Marquise45- Messages : 120
Date d'inscription : 15/07/2013
Age : 48
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Les poires sont des pommes, c'est bien connu...
J'ai constaté avec stupéfaction, au bout d'une amitié de trente ans, que je commençais à être traité comme un paillasson. J'ai fini par en avoir marre, j'ai dit "il faut qu'on discute"... et je me suis fait jeter, purement et simplement, du jour au lendemain. Hors donc, voici une amitié de trente ans foutue par la fenêtre!
Ce n'est pas courant, mais ça arrive. C'est désagréable, vous pouvez me croire. Eh bien, je regrette d'avoir perdu cette amitié, mais pas d'avoir senti le moment où je commençais à me faire traiter comme un paillasson.
Et une amitié de perdue, c'est dix de retrouvées.
Ardel a écrit:Et bien sûr, mettre à jour la liste souvent (bon sauf pour les vrais amis pour lesquels on n'a plus besoin de se poser la question).
J'ai constaté avec stupéfaction, au bout d'une amitié de trente ans, que je commençais à être traité comme un paillasson. J'ai fini par en avoir marre, j'ai dit "il faut qu'on discute"... et je me suis fait jeter, purement et simplement, du jour au lendemain. Hors donc, voici une amitié de trente ans foutue par la fenêtre!
Ce n'est pas courant, mais ça arrive. C'est désagréable, vous pouvez me croire. Eh bien, je regrette d'avoir perdu cette amitié, mais pas d'avoir senti le moment où je commençais à me faire traiter comme un paillasson.
Et une amitié de perdue, c'est dix de retrouvées.
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
zebraSense a écrit:Un parfait résumé de ma séance avec mon psychiatre hier loul
@Carla de Miltraize V
Merci pour la vidéo, c'est exactement ce qu'il me fallait en ce moment
Avec plaisir! j'utilise la CNV pour me parler à moi même
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Je crois que tu as dis l'essentiel ici : "On m'a appris ( dans mon milieu très religieux) qu'il fallait être gentil et faire le bien autour de soi. Et je me rends compte que ça ne marche pas."
Construction mentale, auto-définitions de soi, concepts, croyances... Tu as mis le doigt sur ce qui est à la base de 99% de nos problèmes bien humains. "On a dit que" au petit enfant, et comme le petit enfant n'a qu'une envie, c'est faire plaisir aux grands (papa et maman d'abord, puis tous les autres), il s'applique à bien faire. Ensuite il se fige dans notre structure mentale entre 3 et 6 ans et n'évolue plus (souvent à cause d'un traumatisme violent ou de traumatismes répétés). Plus tard, il se rappellera à nous toute notre vie de façon très inconsciente et à notre insu, nous plongeant dans de véritables régressions infantiles qu'on appelle aussi des "auto-hypnoses", qui peuvent durer des heures ou seulement quelques secondes et se répéter plusieurs fois par jour...
Ça c'est pour la partie théorique .
Concernant la pratique, deux voies possibles : le développement personnel ou la spiritualité. Soit : faire des retouches, parer au plus pressé, colmater les trous, ou bien au contraire prendre enfin le taureau par les cornes une bonne fois pour toutes. Dans le développement personnel, il y a entre autres ce qui a été conseillé plus haut (et T. D'A. est très bien au passage, avec une vision très orientée spiritualité, et une version audio de son livre est trouvable sur youtube, je l'avais postée dans ma fiche Zeetic il y a fort longtemps). Et toutes les thérapies plus ou moins officielles (ou déviantes !).
Pour la partie un peu plus costaud, je ne connais d'efficace en la matière que le chemin que j'ai suivi (cf. sujet sur la déconstruction du mental). Ça ne coûtera pas plus cher qu'une analyse sur le long terme (et même bien moins cher), mais c'est souvent l'argument de l'argent qui est mis en avant pour reculer. Quand face à mes problèmes personnels je me suis retrouvé vraiment démuni et que j'en ai eu assez, j'ai décidé que les traiter devait être ma priorité. J'ai pris une année sabbatique (j'avais les moyens de vivre pendant plus de deux ans sans ressource - sans luxe mais sans privation), et j'ai mis tous les moyens possibles de mon côté pour ne pas pouvoir trouver d'excuse comme : je n'ai pas le temps de réfléchir à ce qui m'arrive, il faut que je travaille et j'ai des soucis au boulot, etc. Bref, je dirais simplement qu'il faut savoir ce que l'on veut. Ce n'est pas une invective, c'est juste un constat à faire, une décision à prendre, une réflexion à mener en se posant la question : "qu'est-ce que je veux vraiment et que suis-je prêt à donner pour l'obtenir ?" Dans mon cas je voulais vraiment arrêter de tourner en rond, en finir avec mes problèmes récurrents familiaux/affectifs/professionnels, et je me suis dit que je ne pouvais plus reculer sinon je finirai par tomber dans le trou...
"C'est comme si c'était plus facile de donner aux autres qu'à soi." est une phrase chargée de plein de croyances et de concepts à creuser : qu'est-ce que représente pour moi "donner" ? et l'"autre" ? pourquoi est-ce plus facile ? qu'est-ce que je donne comme pouvoir aux autres quand je leur fais un "don" ? qu'est-ce que je me fais à moi-même ? est-ce que je ne me sers pas de ces "dons", de ces cadeaux que je fais aux autres, pour me mettre dans ce genre de situation (de la même façon que certains choisissent toujours le même type de relations sentimentales pour que ça capote à plus ou moins long terme...) ? etc. C'est ce genre de questions qu'on se pose dans une "déconstruction", mais c'est rare que tout seul on puisse poser les questions et qu'on soit à même de faire le tri dans les réponses qu'on donne (on est très rarement bon juge et parti quand il s'agit de nous-mêmes). Mais certains affirment avoir réussi tout seul sur ce forum, donc why not ? Essayer, déjà, c'est se mettre en route...
Un mot maintenant concernant le "don", peut-être que ça pourra aider...
Donner quand on attend de recevoir, effectivement ça conduit à tous les problèmes que chacun a pu expérimenter. Donner de bon cœur et voir qu'on est maltraité en retour n'est pas non plus la solution, bien entendu. Mais il faut bien comprendre aussi que la Vie n'est pas un échange réciproque et égal dans une relation deux à deux. De façon concrète : je donne x à A, mais je ne peux pas attendre de recevoir -x de A ! Ça ne marche pas ainsi, ça n'a marché ainsi et ça ne marchera jamais ainsi. Que ce soit au niveau économique, ou relationnel (amical, familial, affectif, etc.). Je donne x à A, mais je reçois y de B. Et x et y ne doivent jamais être comparés car tout se passe sur le long terme ! Je donne un labeur à mon employeur qui me retourne un salaire, et l'on sait que le même labeur peut conduire à des salaires différents en fonction de tout un tas de paramètres ! J'offre le resto à un ami et je reçois une invitation de ma famille. J'offre une pièce à un mendiant (je dois attendre quoi en retour, une gorgée de son gros rouge ??), je reçois un sourire d'une personne dans la rue. Etc. etc. Tout cela est offrande à chaque instant. C'est lorsque j'attends de recevoir quelque chose parce que j'ai donné auparavant que les choses se compliquent. On pourrait aménager une formule connue sous la forme : que ta main droite ne sache pas ce que ta main gauche reçoit .
Ne rien attendre en retour, pour qui en est capable (mais vraiment, ce qui suppose être très affûté pour reconnaître ses entourloupes mentales, c'est loin d'être le cas pour l'immense majorité des gens !), c'est l'assurance, de façon très étonnante, de recevoir beaucoup et sous toutes ses formes. Et au moins de recevoir l'essentiel : "L'univers vous donnera ce dont vous avez besoin si vous ne désirez pas ce dont vous n'avez pas besoin" dit en substance Nisargadatta Maharaj...
"Mais quel est l’intérêt pour la personne A de se comporter de cette manière ?"
Il y a mille "intérêts" pour A de se comporter ainsi mais c'est son problème, et ça ne résoudra aucun des problèmes qu'on a soi-même de savoir que les autres ont des problèmes... (Du reste, tout le monde a des problèmes à son niveau, y compris les "saints" .)
Construction mentale, auto-définitions de soi, concepts, croyances... Tu as mis le doigt sur ce qui est à la base de 99% de nos problèmes bien humains. "On a dit que" au petit enfant, et comme le petit enfant n'a qu'une envie, c'est faire plaisir aux grands (papa et maman d'abord, puis tous les autres), il s'applique à bien faire. Ensuite il se fige dans notre structure mentale entre 3 et 6 ans et n'évolue plus (souvent à cause d'un traumatisme violent ou de traumatismes répétés). Plus tard, il se rappellera à nous toute notre vie de façon très inconsciente et à notre insu, nous plongeant dans de véritables régressions infantiles qu'on appelle aussi des "auto-hypnoses", qui peuvent durer des heures ou seulement quelques secondes et se répéter plusieurs fois par jour...
Ça c'est pour la partie théorique .
Concernant la pratique, deux voies possibles : le développement personnel ou la spiritualité. Soit : faire des retouches, parer au plus pressé, colmater les trous, ou bien au contraire prendre enfin le taureau par les cornes une bonne fois pour toutes. Dans le développement personnel, il y a entre autres ce qui a été conseillé plus haut (et T. D'A. est très bien au passage, avec une vision très orientée spiritualité, et une version audio de son livre est trouvable sur youtube, je l'avais postée dans ma fiche Zeetic il y a fort longtemps). Et toutes les thérapies plus ou moins officielles (ou déviantes !).
Pour la partie un peu plus costaud, je ne connais d'efficace en la matière que le chemin que j'ai suivi (cf. sujet sur la déconstruction du mental). Ça ne coûtera pas plus cher qu'une analyse sur le long terme (et même bien moins cher), mais c'est souvent l'argument de l'argent qui est mis en avant pour reculer. Quand face à mes problèmes personnels je me suis retrouvé vraiment démuni et que j'en ai eu assez, j'ai décidé que les traiter devait être ma priorité. J'ai pris une année sabbatique (j'avais les moyens de vivre pendant plus de deux ans sans ressource - sans luxe mais sans privation), et j'ai mis tous les moyens possibles de mon côté pour ne pas pouvoir trouver d'excuse comme : je n'ai pas le temps de réfléchir à ce qui m'arrive, il faut que je travaille et j'ai des soucis au boulot, etc. Bref, je dirais simplement qu'il faut savoir ce que l'on veut. Ce n'est pas une invective, c'est juste un constat à faire, une décision à prendre, une réflexion à mener en se posant la question : "qu'est-ce que je veux vraiment et que suis-je prêt à donner pour l'obtenir ?" Dans mon cas je voulais vraiment arrêter de tourner en rond, en finir avec mes problèmes récurrents familiaux/affectifs/professionnels, et je me suis dit que je ne pouvais plus reculer sinon je finirai par tomber dans le trou...
"C'est comme si c'était plus facile de donner aux autres qu'à soi." est une phrase chargée de plein de croyances et de concepts à creuser : qu'est-ce que représente pour moi "donner" ? et l'"autre" ? pourquoi est-ce plus facile ? qu'est-ce que je donne comme pouvoir aux autres quand je leur fais un "don" ? qu'est-ce que je me fais à moi-même ? est-ce que je ne me sers pas de ces "dons", de ces cadeaux que je fais aux autres, pour me mettre dans ce genre de situation (de la même façon que certains choisissent toujours le même type de relations sentimentales pour que ça capote à plus ou moins long terme...) ? etc. C'est ce genre de questions qu'on se pose dans une "déconstruction", mais c'est rare que tout seul on puisse poser les questions et qu'on soit à même de faire le tri dans les réponses qu'on donne (on est très rarement bon juge et parti quand il s'agit de nous-mêmes). Mais certains affirment avoir réussi tout seul sur ce forum, donc why not ? Essayer, déjà, c'est se mettre en route...
Un mot maintenant concernant le "don", peut-être que ça pourra aider...
Donner quand on attend de recevoir, effectivement ça conduit à tous les problèmes que chacun a pu expérimenter. Donner de bon cœur et voir qu'on est maltraité en retour n'est pas non plus la solution, bien entendu. Mais il faut bien comprendre aussi que la Vie n'est pas un échange réciproque et égal dans une relation deux à deux. De façon concrète : je donne x à A, mais je ne peux pas attendre de recevoir -x de A ! Ça ne marche pas ainsi, ça n'a marché ainsi et ça ne marchera jamais ainsi. Que ce soit au niveau économique, ou relationnel (amical, familial, affectif, etc.). Je donne x à A, mais je reçois y de B. Et x et y ne doivent jamais être comparés car tout se passe sur le long terme ! Je donne un labeur à mon employeur qui me retourne un salaire, et l'on sait que le même labeur peut conduire à des salaires différents en fonction de tout un tas de paramètres ! J'offre le resto à un ami et je reçois une invitation de ma famille. J'offre une pièce à un mendiant (je dois attendre quoi en retour, une gorgée de son gros rouge ??), je reçois un sourire d'une personne dans la rue. Etc. etc. Tout cela est offrande à chaque instant. C'est lorsque j'attends de recevoir quelque chose parce que j'ai donné auparavant que les choses se compliquent. On pourrait aménager une formule connue sous la forme : que ta main droite ne sache pas ce que ta main gauche reçoit .
Ne rien attendre en retour, pour qui en est capable (mais vraiment, ce qui suppose être très affûté pour reconnaître ses entourloupes mentales, c'est loin d'être le cas pour l'immense majorité des gens !), c'est l'assurance, de façon très étonnante, de recevoir beaucoup et sous toutes ses formes. Et au moins de recevoir l'essentiel : "L'univers vous donnera ce dont vous avez besoin si vous ne désirez pas ce dont vous n'avez pas besoin" dit en substance Nisargadatta Maharaj...
"Mais quel est l’intérêt pour la personne A de se comporter de cette manière ?"
Il y a mille "intérêts" pour A de se comporter ainsi mais c'est son problème, et ça ne résoudra aucun des problèmes qu'on a soi-même de savoir que les autres ont des problèmes... (Du reste, tout le monde a des problèmes à son niveau, y compris les "saints" .)
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
"Ne rien attendre en retour, pour qui en est capable (mais vraiment, ce qui suppose être très affûté pour reconnaître ses entourloupes mentales, c'est loin d'être le cas pour l'immense majorité des gens !), c'est l'assurance, de façon très étonnante, de recevoir beaucoup et sous toutes ses formes. "
l'art de donner
est l'Art majeur .
Merci
Alexandre .
l'art de donner
est l'Art majeur .
Merci
Alexandre .
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Une précision doit être faite, ou refaite. J'en ai longuement parlé dans un autre sujet : il faut éviter à tout prix de se raconter des histoires !!
Si je ne suis pas capable de donner "sans rien attendre en retour", alors je ne me fais pas croire le contraire. D'un autre côté, il faut vivre, et chaque jour nous ne pouvons échapper aux interactions et aux échanges. Alors on donne et c'est plutôt du prêt puisqu'il y a attente. Plutôt que se voiler la face (il y a tant de manières pour cela : voir sur ce site !), il vaut mieux reconnaître : je vais donner, mais je vois clairement (ou peut-être pas si clairement mais je m'en doute), que je reste dans l'attente ou l'espoir d'un retour, peut-être d'un gain.
Quand je dis que peu sont capables du véritable don, je veux bien dire : "peu". Je m'exclus de ce peu, et pourtant je vis tous les jours et je donne (je prête la plupart du temps). Mais j'en suis conscient, je vois ou devine les mouvements du mental qui cherchent à obtenir ceci ou cela. Et c'est une véritable aubaine, c'est un don que la Vie me fait alors, celui de pouvoir chercher dans le personnage Alexandre ce qui reste caché dans les profondeurs pour le déconstruire (parce que c'est mon "chemin", mais chacun en fera ce qui lui semble être le meilleur, ou rien si ça l'em... !)
Bref, j'insiste : ne pas se bercer d'illusions, ne pas s'auto-duper. La lucidité sur soi-même est essentielle, c'est la base. Attention cependant à ne pas tomber dans l'excès : ce genre de travail doit toujours être fait dans la bienveillance envers soi-même. Les regrets, les remords, les mots durs qu'on s'adresse font partie de ces profondeurs à déconstruire, de ces voix qui viennent de l'enfance et qui "nous" gouvernent. N'oublions pas l'essentiel en chemin : soi-même / soi m'aime...
Si je ne suis pas capable de donner "sans rien attendre en retour", alors je ne me fais pas croire le contraire. D'un autre côté, il faut vivre, et chaque jour nous ne pouvons échapper aux interactions et aux échanges. Alors on donne et c'est plutôt du prêt puisqu'il y a attente. Plutôt que se voiler la face (il y a tant de manières pour cela : voir sur ce site !), il vaut mieux reconnaître : je vais donner, mais je vois clairement (ou peut-être pas si clairement mais je m'en doute), que je reste dans l'attente ou l'espoir d'un retour, peut-être d'un gain.
Quand je dis que peu sont capables du véritable don, je veux bien dire : "peu". Je m'exclus de ce peu, et pourtant je vis tous les jours et je donne (je prête la plupart du temps). Mais j'en suis conscient, je vois ou devine les mouvements du mental qui cherchent à obtenir ceci ou cela. Et c'est une véritable aubaine, c'est un don que la Vie me fait alors, celui de pouvoir chercher dans le personnage Alexandre ce qui reste caché dans les profondeurs pour le déconstruire (parce que c'est mon "chemin", mais chacun en fera ce qui lui semble être le meilleur, ou rien si ça l'em... !)
Bref, j'insiste : ne pas se bercer d'illusions, ne pas s'auto-duper. La lucidité sur soi-même est essentielle, c'est la base. Attention cependant à ne pas tomber dans l'excès : ce genre de travail doit toujours être fait dans la bienveillance envers soi-même. Les regrets, les remords, les mots durs qu'on s'adresse font partie de ces profondeurs à déconstruire, de ces voix qui viennent de l'enfance et qui "nous" gouvernent. N'oublions pas l'essentiel en chemin : soi-même / soi m'aime...
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Je connais des gens qui pensent être dans le don pur, mais, en fait, ce sont plutôt des gens qui sont des profiteurs/parasites. Et quand ils donnent quelque chose (sans attendre en retour, puisque d'habitude, ils prennent), ils se pensent généreux.
L'image qu'on a de soi ne correspond pas forcément à celle qu'on donne aux autres.
L'image qu'on a de soi ne correspond pas forcément à celle qu'on donne aux autres.
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Bonsoir à tous,
Merci pour vos réponses. Je vais continuer à méditer sur ce sujet.
Merci pour vos réponses. Je vais continuer à méditer sur ce sujet.
spider- Messages : 29
Date d'inscription : 08/04/2018
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Les meilleurs choses à "donner" sont la joie, l'optimisme, la légèreté, la sérénité, la tranquillité, et autres états d'être positifs.
Certaines personnes cependant, peuvent ne pas supporter celles-ci chez nous (mais chez quelqu'un d'autre peut-être?). Mieux vaut les éviter autant que possible.
Les aides concrètes, les cadeaux, impliquent normalement d'être déjà engagés dans une relation amicale réelle : sinon ils signifient que l'on cherche à acheter l'autre, à l'obliger, à le manipuler. Bien sûr une petite attention -pas trop précoce- peut être un bon moyen de commencer une relation, de travail ou autre.
Certaines personnes cependant, peuvent ne pas supporter celles-ci chez nous (mais chez quelqu'un d'autre peut-être?). Mieux vaut les éviter autant que possible.
Les aides concrètes, les cadeaux, impliquent normalement d'être déjà engagés dans une relation amicale réelle : sinon ils signifient que l'on cherche à acheter l'autre, à l'obliger, à le manipuler. Bien sûr une petite attention -pas trop précoce- peut être un bon moyen de commencer une relation, de travail ou autre.
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Ah, mais c'est pas facile, ça, pas facile du tout !LoreleiSebasto a écrit:Les meilleurs choses à "donner" sont la joie, l'optimisme, la légèreté, la sérénité, la tranquillité, et autres états d'être positifs.
Certaines personnes cependant, peuvent ne pas supporter celles-ci chez nous (mais chez quelqu'un d'autre peut-être?). Mieux vaut les éviter autant que possible.
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
LoreleiSebasto a écrit: Les aides concrètes, les cadeaux, impliquent normalement d'être déjà engagés dans une relation amicale réelle : sinon ils signifient que l'on cherche à acheter l'autre, à l'obliger, à le manipuler. Bien sûr une petite attention -pas trop précoce- peut être un bon moyen de commencer une relation, de travail ou autre.
Entièrement d'accord avec toi. Parfois, se souvenir des goûts d'une personne fait d'ailleurs autant plaisir qu'un objet offert, ou envoyer une photo, une carte...
Le comble, c'est qu'il n'y a qu'une chose au monde qui me fasse plaisir en cadeau : un livre. Je fais passer le message tout le temps, et on ne m'en offre jamais.
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
L'art de recevoir est largement aussi important que celui de donner, c'est l'autre face de la relation. Savoir ressentir l'amour lorsqu'il nous est donné masqué, parasité ; savoir l'accepter, pour le donner spontanément en retour ; mais ne jamais prendre pour soi ce qui nous est envoyé de négatif en termes d'intentions, d'énergie, ne pas le laisser parasiter l'échange positif.
Considérer qu'une personne n'est réellement que l'amour qu'elle peut transmettre, et rien d'autre, et le lui renvoyer comme image d'elle-même, miroir du coeur.
Considérer qu'une personne n'est réellement que l'amour qu'elle peut transmettre, et rien d'autre, et le lui renvoyer comme image d'elle-même, miroir du coeur.
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Ce qui voudrait dire que si une personne se soucie surtout de son ego et donne peu, même s'il/elle est ton parent, tu peux ne lui renvoyer que ce qu'il te donne, pas plus...
Le problème, c'est que je ne sais pas aimer autrement que comme j'aime, entièrement.
Le problème, c'est que je ne sais pas aimer autrement que comme j'aime, entièrement.
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Le mieux est de ne pas aimer du tout. C'est ma technique.
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Hortense a écrit:Le mieux est de ne pas aimer du tout. C'est ma technique.
Pas bête ! Mais l'amour a des flèches, qui trouveront toujours ta cible.
Complètement con comme remarque... @C.Z !!! Ca déteint ton fil !
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Je voulais suggérer, concernant une personne que l'on ne connaît pas, de ne pas prendre pour soi ce qu'elle nous envoie de négatif - qui souvent n'a rien à voir avec nous en particulier- pour mieux l'apprécier, la comprendre, l'aimer.
C'est ce que l'on fait généralement spontanément envers les membres de sa famille, ses proches, les gens que l'on connaît.
On sait que la personne a plus d'amour que ce qu'elle peut en rayonner.
Dans les relations proches, je ne vois pas le problème à avoir l'impression de donner plus que l'autre tant que cela convient aux deux.
Mais si ce n'est pas une joie de pouvoir donner de l'amour, si l'autre ne pouvant le recevoir avec gratitude ne peut que se fermer et renvoyer quelque chose de négatif -problème de la dette évoqué plus haut- alors il faut s'interroger sur ce que nous recherchons dans la relation.
L'amour est plus souvent qu'on ne le pense efficace dans la discrétion.
C'est ce que l'on fait généralement spontanément envers les membres de sa famille, ses proches, les gens que l'on connaît.
On sait que la personne a plus d'amour que ce qu'elle peut en rayonner.
Dans les relations proches, je ne vois pas le problème à avoir l'impression de donner plus que l'autre tant que cela convient aux deux.
Mais si ce n'est pas une joie de pouvoir donner de l'amour, si l'autre ne pouvant le recevoir avec gratitude ne peut que se fermer et renvoyer quelque chose de négatif -problème de la dette évoqué plus haut- alors il faut s'interroger sur ce que nous recherchons dans la relation.
L'amour est plus souvent qu'on ne le pense efficace dans la discrétion.
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
On peut donner de l'amour sans en attendre en retour, mais dans certains cas, cela revient à se laisser vampiriser son énergie. Quand l'amour vide, c'est là qu'il faut mettre des barrières.
- C'est toujours dangereux de faire le plongeon dans une piscine vide...
- C'est toujours dangereux de faire le plongeon dans une piscine vide...
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Ca ne risque pas, je m'en suis occupée:darlene sweetheart a écrit:Hortense a écrit:Le mieux est de ne pas aimer du tout. C'est ma technique.
Pas bête ! Mais l'amour a des flèches, qui trouveront toujours ta cible.
Complètement con comme remarque... @C.Z !!! Ca déteint ton fil !
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Bonjour,
Merci à tous pour vos réponses. Mais j'ai une autre question : Jusqu'à présent, on parlait d’être gentil avec les autres. Mais être gentil avec soi-même est-il plus simple ? Est-ce que certaine d'entre vous ont du mal à se faire plaisir, c'est-à-dire ressentent de la culpabilité à être égoïste par exemple ?
Merci
Merci à tous pour vos réponses. Mais j'ai une autre question : Jusqu'à présent, on parlait d’être gentil avec les autres. Mais être gentil avec soi-même est-il plus simple ? Est-ce que certaine d'entre vous ont du mal à se faire plaisir, c'est-à-dire ressentent de la culpabilité à être égoïste par exemple ?
Merci
spider- Messages : 29
Date d'inscription : 08/04/2018
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Antinéa a écrit:En me baladant sur le forum, j'avais trouvé cette phrase qui m'avait bien plu :
Dans la vie il faut être bon. Mais pas deux fois. Sinon on devient bonbon. Et les gens nous mangent!
(par contre je m'excuse d'avance auprès de son auteur dont je ne me rappelle plus le pseudo…)
Tu as du lire ça chez moi, mais je n'en suis pas l'auteur.
Enfin tout ça pour dire qu'il y a une question de dosage, pas la peine de virer carpette. Gentil(les) oui, mais putain de caractère qui remet les choses à leur place si abus!
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
C'est vrai que faire des efforts de respect des autres, de gentillesse sans récupérer quoi que ce soit en retour est courant dans notre société. C'est très rageant je l'avoue. J'en ai souffert, j'en souffre et j'en souffrirai.
C'est triste à dire mais la majorité des gens agit par intérêt personnel, c'est en cela que la gentillesse est bien un défaut. Maintenant il existe des gens pour qui l'argent, le pouvoir, le consumérisme, la manipulation ne sont pas leur mode de vie et il faut se tourner vers ceux-là.
Après comment faire le tri dans le panier de crabes? Difficile, car les gens qui privilégient la relation humaine non intéressée sont en minorité.
Je pense qu'on est ici dans un microcosme où il y en a beaucoup, donc participe aux rencontres ZC!
C'est triste à dire mais la majorité des gens agit par intérêt personnel, c'est en cela que la gentillesse est bien un défaut. Maintenant il existe des gens pour qui l'argent, le pouvoir, le consumérisme, la manipulation ne sont pas leur mode de vie et il faut se tourner vers ceux-là.
Après comment faire le tri dans le panier de crabes? Difficile, car les gens qui privilégient la relation humaine non intéressée sont en minorité.
Je pense qu'on est ici dans un microcosme où il y en a beaucoup, donc participe aux rencontres ZC!
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Oui je vais reprendre ce que beaucoup on dit (pas tous lol).
En mode très caricatural (d'où l'image tigre) : tout doux, mais tu me gonfle je grogne, tu touches un proche, je te bouffe...
En mode plus développé, la gentillesse c'est important de, même dans les pires moment, l'avoir. Car si dans un groupe, un boulot, un ... tout le monde l'oublie, ben c'est mort, plus de relation fun possible.
Je trouve important de rester avenant (pas forcément le bon con gentil hein, mais même ça ça ne fait pas forcément de mal), prévenant, veiller aux autres... Tu vois j'ai un mal fou avec les règles sociales (et je ne m'en cache pas au boulot), par contre si je vois un truc qui ne va pas, quelqu'un qui porte une grosse charge, un gros truc à trier, un absent à une réunion qui a besoin d'être représenté etc... je ferais toujours en sorte d'être dispo. D'abord pour une raison égoïste (j'aimerai bien la même lol), et puis mon fondement, je ne fonctionne que en réciprocité. Comme je ne pige pas toutes les règles, je ne fais que les blagues que je pourrais accepter, j'apporte l'aide que j'aimerai bien avoir (même sans demander).
Ça allège le climat aussi, si il y en a un qui continue malgré le courant à entretenir ça, ben ça en insite d'autres, puis d'autres.... Puis au moins toi tu es content...
Pas le content à la Forest Gump (et puis quand bien même...), mais voilà tu as fait ton taff...
La plupart des gens n'osent pas parce qu'on leur fait croire qu'ils vont se faire bouffer. Beaucoup voudrait mais on peur... alors qu'en fait, si on le crée le climat, ensuite ça va vite aller mieux, car dès qu'on sait qu'on est majoritaire, ben on peut bouffer les cons !
Moi au quotidien, les gens je leur donne 50/100 de confiance, donc c'est plutôt optimiste, et tant qu'ils ne font rien contre, ça ne baisse pas (ça ne monte pas non plus tout seul ).
J'ai aussi du mal à faire la gueule plus de 3 jours ... donc bon ça revient vite...(ça peut perturber certain ça d'ailleurs...).
Mais bref, je trouve ça plutôt souhaitable, gentil, mais pas con.
En mode très caricatural (d'où l'image tigre) : tout doux, mais tu me gonfle je grogne, tu touches un proche, je te bouffe...
En mode plus développé, la gentillesse c'est important de, même dans les pires moment, l'avoir. Car si dans un groupe, un boulot, un ... tout le monde l'oublie, ben c'est mort, plus de relation fun possible.
Je trouve important de rester avenant (pas forcément le bon con gentil hein, mais même ça ça ne fait pas forcément de mal), prévenant, veiller aux autres... Tu vois j'ai un mal fou avec les règles sociales (et je ne m'en cache pas au boulot), par contre si je vois un truc qui ne va pas, quelqu'un qui porte une grosse charge, un gros truc à trier, un absent à une réunion qui a besoin d'être représenté etc... je ferais toujours en sorte d'être dispo. D'abord pour une raison égoïste (j'aimerai bien la même lol), et puis mon fondement, je ne fonctionne que en réciprocité. Comme je ne pige pas toutes les règles, je ne fais que les blagues que je pourrais accepter, j'apporte l'aide que j'aimerai bien avoir (même sans demander).
Ça allège le climat aussi, si il y en a un qui continue malgré le courant à entretenir ça, ben ça en insite d'autres, puis d'autres.... Puis au moins toi tu es content...
Pas le content à la Forest Gump (et puis quand bien même...), mais voilà tu as fait ton taff...
La plupart des gens n'osent pas parce qu'on leur fait croire qu'ils vont se faire bouffer. Beaucoup voudrait mais on peur... alors qu'en fait, si on le crée le climat, ensuite ça va vite aller mieux, car dès qu'on sait qu'on est majoritaire, ben on peut bouffer les cons !
Moi au quotidien, les gens je leur donne 50/100 de confiance, donc c'est plutôt optimiste, et tant qu'ils ne font rien contre, ça ne baisse pas (ça ne monte pas non plus tout seul ).
J'ai aussi du mal à faire la gueule plus de 3 jours ... donc bon ça revient vite...(ça peut perturber certain ça d'ailleurs...).
Mais bref, je trouve ça plutôt souhaitable, gentil, mais pas con.
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Je vais un peu à contre-courant de ce qui a été dit ici ou là. Je ne m'en excuse pas par avance (je sais bien que ça peut être choquant), mais je précise, si besoin était, qu'il n'y a aucune méchanceté derrière, bien sûr...
Il faut bien comprendre que quasiment personne ne donne sans arrière-pensée. C'est un fait. A partir du moment où nous vivons identifié à notre structure mentale, nous vivons dans la crainte et chaque action vient de la peur fondamentale qu'a cette structure de disparaître. Toutes nos activités sont orientées vers cette survie, y compris celles qui paraissent les plus nobles, y compris celles qui nous apportent de la joie. En gros : "j'existe parce que je fais, je donne, je jouis, je..." Même un bénévole dans une association caritative n'est pas dans le "don pur" : il donne parce que ça lui procure de la joie, parce que ça lui apporte sur le plan personnel, parce que ça répond à une aspiration, parce qu'il cherche le contact avec autrui, etc. (ce sont les réponses que les bénévoles font quand on les interroge sur le pourquoi de leur action).
Sachant cela, le plus important n'est alors pas de donner ou non, mais d'être conscient qu'il y a quelque chose (souvent "inconscient", caché) qui nous pousse à agir. Et à partir à la recherche de cela pour s'attaquer à la racine, et si possible le "déconstruire" pour que le prochain "don" soit vraiment un don. Bien sûr, ça ne va pas arriver du jour au lendemain...
En attendant, en complément à ce que j'ai dit, il n'est pas nécessaire de s'enfermer et de voir dans le don un attrape-nigaud ou un piège à c... Trop bon trop con est une maxime uniquement finaliste : elle est vraie dans notre société mercantile où le mental domine et attend qu'on lui rende le compte exact de ce qu'il donne. Il n'y a pas de don possible, mais seulement des échanges commerciaux. Il faut le reconnaître. Cela n'est ni mal ni bien, c'est. La seule façon d'en sortir est de s'attaquer à la racine qui nous fait agir ainsi, sinon, on ne trouvera que des pis-allers qui laisseront toujours un goût amer. Et encore, il faut beaucoup chercher et peu parviennent à trouver un "équilibre" : on peut le constater par les diverses réactions sur ce forum.
Concrètement, je propose la chose suivante : à chaque fois que je vais faire un "don", je me demande réellement si c'est un don "pur", vraiment désintéressé (c'est bien sûr pléonastique d'associer ces deux mots...). Et si ça ne l'est pas, même si l'on ne trouve pas la raison profonde mais qu'on sent bien que quelque chose cloche, alors faire ce don de façon très consciente. C'est-à-dire, au moment de faire le don (ou de choisir de le faire), être très "présent", très "conscient" tout en sachant qu'à l'origine ce don est né d'une volonté inconsciente de recevoir quelque chose en retour. Puis effectuer le don en question en se disant que même si l'on n'obtient rien, cela n'est pas un problème. Vous donnez alors réellement de façon désintéressée, quand bien même à l'origine vous aviez l'intention de donner de façon intéressée. Là vous verrez peut-être une certaine joie et une certaine sérénité entourer votre action. Et si c'est fait sincèrement, sans arrière-pensée de manipulation, alors vous le verrez même sûrement ...
Exemple d'exercice à faire, à mi-chemin entre développement personnel et pratique spirituelle : tenez la porte consciemment ! Combien de fois, auparavant, j'ai tenu la porte et j'ai réagi en constatant que la personne ne me remerciait pas, même par un simple regard ! Je tenais la porte pour qui ? Pour la personne ou pour moi ? Pour la personne ou pour satisfaire une injonction profondément ancrée dans mon psychisme par l'éducation de papa-maman-l'école-la société : "Tu dois être agréable aux autres, tu dois être serviable, tu dois être poli, etc." ? Hum...
Attention ! La politesse n'a rien à voir ici : si je tiens la porte et que j'attends un merci en retour, c'est que je cherche à marchander, à faire une transaction, à être reconnu par l'autre et par son merci. Si l'autre n'est pas poli sur le coup, il n'est pas poli et puis c'est tout. Rien ne dit d'ailleurs que la personne est impolie "par nature". Elle peut être préoccupée (vient d'apprendre une très mauvaise nouvelle), distraite, etc. Et si je la connais et que je sais qu'elle est ronchonne par nature, malpolie et jamais aimable, alors je sais qu'elle souffre et je ne vois pas en quoi l'enfoncer encore plus l'aidera...
On peut faire le parallèle avec un des travers de l'éducation qui conduit les adultes à des manipulations inconscientes désastreuses de leurs enfants, du genre : est-ce que je prends ce petit dans mes bras pour lui, ou bien est-ce que j'attends en retour qu'il me rende mon câlin ? On le voit couramment quand un adulte (typiquement la grand-mère) prend le petit dans ses bras et que celui-ci ne veut pas et se débat pour se sauver. Alors l'adulte le laisse partir en faisant une moue de dégoût ou d'indignation et lâche quelque chose du genre : "Ah ben si tu ne veux pas, alors va-t-en !..." Quoi, vraiment ?! Le petit refuse de donner à l'adulte ce qu'il lui réclame en prétextant lui donner (un câlin, de l'amour, de l'attention...), et c'est l'enfant qui est coupable ??
Alors si ça vous arrive de réagir au manque de merci (je ne prétends pas que c'est le cas pour tout le monde, bien sûr), postez-vous à un endroit où vous pouvez vous exercer, et "offrez la porte" (avec un sourire en plus) sans rien attendre. Pour que ça soit profitable, il vaut mieux faire cela dans les endroits où les gens sont pressés et pas forcément disponibles pour répondre (les transports en commun par exemple ), pas la peine de tester dans le hall de votre immeuble ou dans votre entreprise où tout le monde vous connaît (surtout si vous êtes apprécié...).
On peut élargir cette pratique à l'écrit, avec les formules toutes faites qu'on envoie dans nos messages, ce que je fais maintenant toujours (et je ne m'en porte pas plus mal !). Ainsi, avant je pouvais écrire des formules gentilles par automatisme plus qu'autre chose, parfois en pensant le contraire de ce que j'écrivais même ! Aujourd'hui, quand j'envoie un smiley à quelqu'un dans un message, ou que je lui dis que je suis comme ci ou comme ça (ému, touché, peiné, etc.) ou que je lui souhaite quelque chose (de bon en général !), je prends un moment et je transforme cette écriture automatique - qui part néanmoins toujours d'un bon sentiment, cela personne ne le contestera ! - en un acte conscient...
**********
Concernant les relations en vraie dans ZC (ou Mensa ou autre), j'en ai parlé à plusieurs reprises dans le passé : pour moi, ces rencontres sont souvent biaisées. On se rencontre avec des tas d'a priori sur les gens qu'on va voir : ils sont "comme nous", ils vont nous comprendre car ils ont vécu la même chose, etc. Et ça marche tant qu'on en reste à la surface. Quand on creuse, on s'aperçoit que les gens ne sont certainement pas tous "comme nous", qu'ils ont vécu des choses très différentes de nous, etc. Il suffit de voir sur ce forum le ton que prennent les discussions sur des sujets polémiques (politique, vie privée, sexualité, religion, etc.) pour comprendre que si l'on discutait de même dans ces rencontres (sur le long terme bien sûr, parce qu'on ne s'écharpe pas nécessairement au bout d'une heure en parlant de politique, surtout en vrai où certaines inhibitions sont plus fortes), on en viendrait rapidement "aux mots", et peut-être même aux mains...
(Ce qui ne veut heureusement pas dire bien sûr qu'il n'y a pas de vraies belles rencontres à faire, hein .)
Il faut bien comprendre que quasiment personne ne donne sans arrière-pensée. C'est un fait. A partir du moment où nous vivons identifié à notre structure mentale, nous vivons dans la crainte et chaque action vient de la peur fondamentale qu'a cette structure de disparaître. Toutes nos activités sont orientées vers cette survie, y compris celles qui paraissent les plus nobles, y compris celles qui nous apportent de la joie. En gros : "j'existe parce que je fais, je donne, je jouis, je..." Même un bénévole dans une association caritative n'est pas dans le "don pur" : il donne parce que ça lui procure de la joie, parce que ça lui apporte sur le plan personnel, parce que ça répond à une aspiration, parce qu'il cherche le contact avec autrui, etc. (ce sont les réponses que les bénévoles font quand on les interroge sur le pourquoi de leur action).
Sachant cela, le plus important n'est alors pas de donner ou non, mais d'être conscient qu'il y a quelque chose (souvent "inconscient", caché) qui nous pousse à agir. Et à partir à la recherche de cela pour s'attaquer à la racine, et si possible le "déconstruire" pour que le prochain "don" soit vraiment un don. Bien sûr, ça ne va pas arriver du jour au lendemain...
En attendant, en complément à ce que j'ai dit, il n'est pas nécessaire de s'enfermer et de voir dans le don un attrape-nigaud ou un piège à c... Trop bon trop con est une maxime uniquement finaliste : elle est vraie dans notre société mercantile où le mental domine et attend qu'on lui rende le compte exact de ce qu'il donne. Il n'y a pas de don possible, mais seulement des échanges commerciaux. Il faut le reconnaître. Cela n'est ni mal ni bien, c'est. La seule façon d'en sortir est de s'attaquer à la racine qui nous fait agir ainsi, sinon, on ne trouvera que des pis-allers qui laisseront toujours un goût amer. Et encore, il faut beaucoup chercher et peu parviennent à trouver un "équilibre" : on peut le constater par les diverses réactions sur ce forum.
Concrètement, je propose la chose suivante : à chaque fois que je vais faire un "don", je me demande réellement si c'est un don "pur", vraiment désintéressé (c'est bien sûr pléonastique d'associer ces deux mots...). Et si ça ne l'est pas, même si l'on ne trouve pas la raison profonde mais qu'on sent bien que quelque chose cloche, alors faire ce don de façon très consciente. C'est-à-dire, au moment de faire le don (ou de choisir de le faire), être très "présent", très "conscient" tout en sachant qu'à l'origine ce don est né d'une volonté inconsciente de recevoir quelque chose en retour. Puis effectuer le don en question en se disant que même si l'on n'obtient rien, cela n'est pas un problème. Vous donnez alors réellement de façon désintéressée, quand bien même à l'origine vous aviez l'intention de donner de façon intéressée. Là vous verrez peut-être une certaine joie et une certaine sérénité entourer votre action. Et si c'est fait sincèrement, sans arrière-pensée de manipulation, alors vous le verrez même sûrement ...
Exemple d'exercice à faire, à mi-chemin entre développement personnel et pratique spirituelle : tenez la porte consciemment ! Combien de fois, auparavant, j'ai tenu la porte et j'ai réagi en constatant que la personne ne me remerciait pas, même par un simple regard ! Je tenais la porte pour qui ? Pour la personne ou pour moi ? Pour la personne ou pour satisfaire une injonction profondément ancrée dans mon psychisme par l'éducation de papa-maman-l'école-la société : "Tu dois être agréable aux autres, tu dois être serviable, tu dois être poli, etc." ? Hum...
Attention ! La politesse n'a rien à voir ici : si je tiens la porte et que j'attends un merci en retour, c'est que je cherche à marchander, à faire une transaction, à être reconnu par l'autre et par son merci. Si l'autre n'est pas poli sur le coup, il n'est pas poli et puis c'est tout. Rien ne dit d'ailleurs que la personne est impolie "par nature". Elle peut être préoccupée (vient d'apprendre une très mauvaise nouvelle), distraite, etc. Et si je la connais et que je sais qu'elle est ronchonne par nature, malpolie et jamais aimable, alors je sais qu'elle souffre et je ne vois pas en quoi l'enfoncer encore plus l'aidera...
On peut faire le parallèle avec un des travers de l'éducation qui conduit les adultes à des manipulations inconscientes désastreuses de leurs enfants, du genre : est-ce que je prends ce petit dans mes bras pour lui, ou bien est-ce que j'attends en retour qu'il me rende mon câlin ? On le voit couramment quand un adulte (typiquement la grand-mère) prend le petit dans ses bras et que celui-ci ne veut pas et se débat pour se sauver. Alors l'adulte le laisse partir en faisant une moue de dégoût ou d'indignation et lâche quelque chose du genre : "Ah ben si tu ne veux pas, alors va-t-en !..." Quoi, vraiment ?! Le petit refuse de donner à l'adulte ce qu'il lui réclame en prétextant lui donner (un câlin, de l'amour, de l'attention...), et c'est l'enfant qui est coupable ??
Alors si ça vous arrive de réagir au manque de merci (je ne prétends pas que c'est le cas pour tout le monde, bien sûr), postez-vous à un endroit où vous pouvez vous exercer, et "offrez la porte" (avec un sourire en plus) sans rien attendre. Pour que ça soit profitable, il vaut mieux faire cela dans les endroits où les gens sont pressés et pas forcément disponibles pour répondre (les transports en commun par exemple ), pas la peine de tester dans le hall de votre immeuble ou dans votre entreprise où tout le monde vous connaît (surtout si vous êtes apprécié...).
On peut élargir cette pratique à l'écrit, avec les formules toutes faites qu'on envoie dans nos messages, ce que je fais maintenant toujours (et je ne m'en porte pas plus mal !). Ainsi, avant je pouvais écrire des formules gentilles par automatisme plus qu'autre chose, parfois en pensant le contraire de ce que j'écrivais même ! Aujourd'hui, quand j'envoie un smiley à quelqu'un dans un message, ou que je lui dis que je suis comme ci ou comme ça (ému, touché, peiné, etc.) ou que je lui souhaite quelque chose (de bon en général !), je prends un moment et je transforme cette écriture automatique - qui part néanmoins toujours d'un bon sentiment, cela personne ne le contestera ! - en un acte conscient...
**********
Concernant les relations en vraie dans ZC (ou Mensa ou autre), j'en ai parlé à plusieurs reprises dans le passé : pour moi, ces rencontres sont souvent biaisées. On se rencontre avec des tas d'a priori sur les gens qu'on va voir : ils sont "comme nous", ils vont nous comprendre car ils ont vécu la même chose, etc. Et ça marche tant qu'on en reste à la surface. Quand on creuse, on s'aperçoit que les gens ne sont certainement pas tous "comme nous", qu'ils ont vécu des choses très différentes de nous, etc. Il suffit de voir sur ce forum le ton que prennent les discussions sur des sujets polémiques (politique, vie privée, sexualité, religion, etc.) pour comprendre que si l'on discutait de même dans ces rencontres (sur le long terme bien sûr, parce qu'on ne s'écharpe pas nécessairement au bout d'une heure en parlant de politique, surtout en vrai où certaines inhibitions sont plus fortes), on en viendrait rapidement "aux mots", et peut-être même aux mains...
(Ce qui ne veut heureusement pas dire bien sûr qu'il n'y a pas de vraies belles rencontres à faire, hein .)
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Quand la gentillesse masque l'absence d'esprit critique, oui (mon avis perso).
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Salut,
Aujourd'hui, j'ai perdu 5 minutes à regarder en néerlandais sous-titré, la vidéo d'un cheval nommé Napoléon (comme il y en a des milliers), et ce soir ma mère m'a confessé elle a déplacé un tableau que j'ai peint dans sa chambre empire, parce qu'elle l'apprécie...(m'enfin il était bien là où il était avant non ?...non...)
C'était très gentil d'apprécier le tableau, mais me serais-je farcie la vidéo sans espoir de refaire des fils autrement ?
Quelle logique.
Aujourd'hui, j'ai perdu 5 minutes à regarder en néerlandais sous-titré, la vidéo d'un cheval nommé Napoléon (comme il y en a des milliers), et ce soir ma mère m'a confessé elle a déplacé un tableau que j'ai peint dans sa chambre empire, parce qu'elle l'apprécie...(m'enfin il était bien là où il était avant non ?...non...)
C'était très gentil d'apprécier le tableau, mais me serais-je farcie la vidéo sans espoir de refaire des fils autrement ?
Quelle logique.
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
« La Totalité n’est pas concernée par la justesse ou justice au niveau de chaque individu en particulier. Si vous voulez employer ces mots, elle est essentiellement concernée par la justesse et la justice au sein de ce fonctionnement qui se déroule sur une échelle et selon des facteurs tels, qu’aucun être individuel ne pourra jamais les comprendre. L’univers est mouvement continu, et pourtant toujours en équilibre. »
(Ramesh S. Balsekar, L’appel de l’être. Une expérience spirituelle radicale, Le Relié Poche, 2016, p. 133)
Cet extrait d'un "sage" connu et reconnu (disciple de Nisargadatta Maharaj et, si l'on peut dire, adoubé par lui) illustre les raisons pour lesquelles il ne faut pas chercher à établir un équilibre strict de personne à personne, ainsi que j'ai tenté de l'expliquer dans les messages ci-dessus. C'est la Totalité – comprendre : l'ensemble de notre Univers, visible et invisible... – qui est en équilibre. Donner à l'un, et c'est l'autre qui "rendra"...
Certes, cela ne résoudra aucun problème pour qui est identifié en permanence à son individu(alité) puisqu'il ne pourra s'empêcher, ramenant tout évènement à sa propre "personne", de noter "l'injustice flagrante du monde à son encontre". Il n'y a d'ailleurs qu'à voir sur ce forum...
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
C'est quoi la structure de la dynamique du fonctionnement d'un bocal remplis de vers ?
Juste celle d'un bocal remplis de vers.
L'as Tiko
Juste celle d'un bocal remplis de vers.
L'as Tiko
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Autrement dit :
Matthieu 12
…24Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent: Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. 25Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit: Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. 26Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il?…
Matthieu 12
…24Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent: Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. 25Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit: Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. 26Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il?…
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Bonjour,spider a écrit: J'ai peur d’être égoïste.
Un commentaire rapide pour avoir réfléchi à cette question : On dit souvent qu'être égoïste, c'est ne pas penser aux autres.
C'est pour moi une simplification piégeuse que je reformule a ma manière : être égoïste, c'est ne pas être gêné par le fait que ton bonheur puisse se faire au détriment de celui des autres.
Je pense que si on veux être bien dans sa peau et avec les autres, l'important c'est de penser a soi en premier, et une fois que tu te sens bien, a ce moment tu peux donner l’excédent de bien être que tu as.
Penser qu'être égoïste c'est ne pas satisfaire les besoins des autres avant les siens me semble être un piège a éviter. Il me parait beaucoup plus sain de partager ton bien être, plutôt que de chercher à être heureux uniquement en créant du bien être chez les autres, ce qui te mets a la fois en position de soumission et de dépendance par rapport aux autres. Pas tout a fait idéal ...
Je pense que ce n'est pas très classique comme formulation, mais si ça peut faire réfléchir ...
djaibie- Messages : 63
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 41
Localisation : Proche bordeaux
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
spider a écrit:Bonjour,
Depuis plusieurs mois, je traverse une période difficile et de grande dépression. La raison est que je me sens rejeté ou moqué par toutes les personnes ( au niveau professionnel et personnel ) avec qui j'ai fait preuve de gentillesse. C'est-à-dire des gens avec qui j'ai essayé d’être sympa, souriant, à qui j'ai fait des compliments ou à qui j'ai offert des cadeaux. Ce sont ces mêmes personnes avec qui j'ai tenté d'avoir des relations cordiales et intéressantes qui petit à petit ont commencé à me manquer de respect, à s’éloigner et à resurgir que lorsqu'ils ont besoin d'un service.
Et je me sens obligé de me remettre en question. Il parait que je devrais penser un peu plus à moi. Mais c'est difficile. C'est comme si c'était plus facile de donner aux autres qu'à soi. J'ai peur d’être égoïste. On m'a appris ( dans mon milieu très religieux) qu'il fallait être gentil et faire le bien autour de soi. Et je me rends compte que ça ne marche pas. C'est extrêmement brutale comme réalité et j'ai encore du mal à l'accepter.
Qu'en pensez-vous ?
Merci à tous pour vos réponses et témoignages
je crois qu'il faut pas etre trop gentil mais equilibré mais on vit partout fleurir sur le net des videos ne soyez pas gentil blablabla
il faut penser a soi aussi
au niveau porfessionnel c'est plus compliqué surtout en ce moment, la je conseillerais d'etre plutot assez dur
par contre ce qui me choque et j'ai pas peur de le dire , c'est trop souvent sur le net, ne soyez pas gentil meme avec vos proches ou personnes de confiance (gens qui vont ont toujours temoigné leur confiance),
on ne peut pas etendre la relation marchande et rapport de force dans toutes les relations
Et bien sur dans une société marchande, les gens religieux ou moraux sont pris pour des... cons
Je sais qu'ils veulent etablir la loi de la jungle (lutte de tous contre tous), a tous les niveaux meme dans la cellule familiale (rapport de force et relation marchande entre parent et enfant ? ) mais ce ne peut mener qu'a un desastre (guerre civile) et on le voit deja maintenant en France ou ailleurs (société mortifere) mais je m'egare un peu , la on est en pleine politique.
dans d'autres sociétés ce comportement gentil serait bien vu et j'ai ete moi-meme surpris (et gené car tu es persuadé qu'il y a contreparie) de la gentillesse
et de la simplicité de shabitants (pas de contrat marchand et arriere pensée derriere leur gentillesse).
et effectivement , ca existe en france des gens qui considerent la moindre gentillesse (ou meme politesse j'ai ete surpris de le constater) comme de la soumission ou de la faiblesse.
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Faire le bien autour de soi ça ne marche qu'en faisant également du bien en soi. Et surtout donner sans rien attendre en retour, ni bienveillance, ni amour, ni considération.
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
je pense que la gentillesse est une immense qualité mais devient un défaut dès lors qu'elle est détournée et utilisée aux fins d'un marchandage non assumé.
Donner sa gentillesse à l'autre en permettant à l'autre d'en faire autant, c'est établir une relation de réciprocité équilibrée qui profitera aux deux sans qu'aucun des deux ne se sente ni lésé, ni redevable.
L'imposer à l'autre dans le seul but d'obtenir son retour ou l'exiger de l'autre sans contrepartie, c'est du chantage visant à l'asservir et dans ce cas, il ne faut pas être surpris que sa gentillesse ne soit pas reconnue car cela n'en est pas.
Même le saint homme attend un retour de l'amour qu'il donne ou du bien qu'il fait, ne serait ce que pour obtenir sa reconnaissance de saint homme, ne serait-ce que de lui.
l'égoïste sait que quoiqu'il fasse, grand bien lui fasse de faire ce qu'il fait pour les autres.
Je crois que seul un égoïste peut être gentil en ce qu'il permet à un autre égoïste la même liberté et possibilité de l'être.
Donner sa gentillesse à l'autre en permettant à l'autre d'en faire autant, c'est établir une relation de réciprocité équilibrée qui profitera aux deux sans qu'aucun des deux ne se sente ni lésé, ni redevable.
L'imposer à l'autre dans le seul but d'obtenir son retour ou l'exiger de l'autre sans contrepartie, c'est du chantage visant à l'asservir et dans ce cas, il ne faut pas être surpris que sa gentillesse ne soit pas reconnue car cela n'en est pas.
Même le saint homme attend un retour de l'amour qu'il donne ou du bien qu'il fait, ne serait ce que pour obtenir sa reconnaissance de saint homme, ne serait-ce que de lui.
l'égoïste sait que quoiqu'il fasse, grand bien lui fasse de faire ce qu'il fait pour les autres.
Je crois que seul un égoïste peut être gentil en ce qu'il permet à un autre égoïste la même liberté et possibilité de l'être.
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
j'ai changé d'avis depuis mon post du 25 juin 2018, la gentillesse est un défaut dans nos sociétés
lamajorité des gens ne respectent plus la démocratie ou le droit ou le vivre ensemble,c'est le plus rusé et le plus fort ou malin qui s'en sort au détriment des autres
hier je vais en centre ville, cohorte de mandiants sdf toussa, je prends pitié de donner quelques pièces, une me suit et me dit , tu as donné à ce mec là ? ben oui et alors ? il a pris ma place me dit elle.. c'était à moi qu'il fallait donner
je sais pas moi et si je vous brisais les os à tous et toutes parce que vous m'emmerdez c'est faisable aussi ?
il est rare en effet d'avoir un retour, donner sans rien attendre, mais pas non plus des reproches comme ici donc
car en plus on peut donc avoir des reproches de cette gentilesse
voilà la société actuelle
lamajorité des gens ne respectent plus la démocratie ou le droit ou le vivre ensemble,c'est le plus rusé et le plus fort ou malin qui s'en sort au détriment des autres
hier je vais en centre ville, cohorte de mandiants sdf toussa, je prends pitié de donner quelques pièces, une me suit et me dit , tu as donné à ce mec là ? ben oui et alors ? il a pris ma place me dit elle.. c'était à moi qu'il fallait donner
je sais pas moi et si je vous brisais les os à tous et toutes parce que vous m'emmerdez c'est faisable aussi ?
il est rare en effet d'avoir un retour, donner sans rien attendre, mais pas non plus des reproches comme ici donc
car en plus on peut donc avoir des reproches de cette gentilesse
voilà la société actuelle
Invité- Invité
Re: La gentillesse est-elle un vilain défaut ?
Ce que tu dis est vrai zebulon, y a pas grand monde qui vaille la peine et on l'apprend toujours à ses dépens.
suffit juste peut être de ne pas vouloir sauver grand monde, seulement ceux qui comptent.
Qu'est ce qui te motive toi à vouloir sauver le monde ?
suffit juste peut être de ne pas vouloir sauver grand monde, seulement ceux qui comptent.
Qu'est ce qui te motive toi à vouloir sauver le monde ?
Invité- Invité
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