Des chefs d'entreprise ?
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Re: Des chefs d'entreprise ?
Xav06 a écrit:Myamato a écrit:
Sinon Xav t'as regardé cette banque en ligne?
https://qonto.eu/?utm_source=google&utm_medium=cpc&utm_campaign=brand&gclid=CjwKCAjwuO3cBRAyEiwAzOxKskyt0S4FlLyGW4hH5yoggZmIFqzX-H-_2bvqulnihWEt91htoumMUxoCRYEQAvD_BwE
Oui oui, c'est l'une de mes alternatives. Merci.
utilises tu des outils/applis pour te faciliter la paperasse?
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
La paperasse c'est le plus pénible pour ceux (nombreux visiblement) qui n'aiment pas ça.
La faire régulièrement et surtout prendre un bon comptable et déléguer au maximum, mais ça n’empêche qu'il faut quand même trier les papier et les lui faire passer
La faire régulièrement et surtout prendre un bon comptable et déléguer au maximum, mais ça n’empêche qu'il faut quand même trier les papier et les lui faire passer
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Je n'ai ni secrétariat ni comptable, j'utilise des outils qui répondent strictement et exclusivement à mes besoins, mais mon activité est particulière je génère très peu de facture. Je passe à peu près une heure par mois sur la compta, et le reste au fil de l'eau, soit quelques minutes par jour.
Pour tout ce qui est calcul des indemnités kilométriques et gestion des notes, factures récurrentes etc, j'utilise un petit soft sur mon téléphone qui s'appelle Expensia. Il récupère automatiquement mes factures. Pour les facturettes type restaurant, je prends une simple photo qui est converti (ocr), et classée. À la fin du mois, j'exporte le tout sous forme de CSV, et l'integre dans mon logiciel de compta qui crée automatiquement toutes les lignes et les associe aux bonnes rubriques selon un paramétrage personnel. Ensuite connexion à la banque, matching automatique, j'ai juste à gérer les quelques écarts résiduels.
Je dématérialisé absolument tout ce qui est possible de dématérialiser.
Pour tout ce qui est calcul des indemnités kilométriques et gestion des notes, factures récurrentes etc, j'utilise un petit soft sur mon téléphone qui s'appelle Expensia. Il récupère automatiquement mes factures. Pour les facturettes type restaurant, je prends une simple photo qui est converti (ocr), et classée. À la fin du mois, j'exporte le tout sous forme de CSV, et l'integre dans mon logiciel de compta qui crée automatiquement toutes les lignes et les associe aux bonnes rubriques selon un paramétrage personnel. Ensuite connexion à la banque, matching automatique, j'ai juste à gérer les quelques écarts résiduels.
Je dématérialisé absolument tout ce qui est possible de dématérialiser.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
C'est vrai que ça dépend des besoins et aussi des facilités avec le numérique, j'aurais pu m'y coler mais outre que ça ne m' intéresse pas plus que ça ça me couterais plus que les 185€ TTC par mois (sans compter le social) pour tout gérer (TVA mensuelle, déclaration fiscal, bilan annuel, rapport avec les caisses, etc...), je vais juste tous les mois voir mon cptable avec mes factures client et fournisseur pointée sur mon relevé bancaire.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Wich a écrit:La paperasse c'est le plus pénible pour ceux (nombreux visiblement) qui n'aiment pas ça.
La faire régulièrement et surtout prendre un bon comptable et déléguer au maximum, mais ça n’empêche qu'il faut quand même trier les papier et les lui faire passer
justement t'as pas mal de startup qui proposent des solutions exemples pour les notes de frais t'as des applis a utilisé avec les smartphones.
Donc c'est plus à ce genre de choses que je pensais mais je suis qu'au début de mes recherches sur ce sujet.J'ai une activitée à mie temps ou j'ai pas vraiment besoin de ça mais l'autre que je mets en place là je vais avoir besoin d'outils pour gérer toute cette "merde".
https://blog.spendesk.com/fr/applications-note-frais
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Je ne comprend pas trop les "notes de frais" pour les indépendant ?
Aprés, pour moi le plus compliqué, c'est la partie comptable et les déclarations, soit tu le fais toi même et il te faut un logiciel (payant avec abonnement, pour les mises à jour, je ne sais pas s'il y en a des gratuits qui tiennent la route) et c'est quand même lourd car si ce n'est pas ton cœur de métier ça risque vite de te prendre la tête, surtout en cas de problème (mon cabinet cptable arrive à joindre l'urssaf... moi pas...)
Soit tu délègues et tu es tranquille dans ta tête pour 150€ HT , par mois ... une demi journée de boulot...
Aprés, pour moi le plus compliqué, c'est la partie comptable et les déclarations, soit tu le fais toi même et il te faut un logiciel (payant avec abonnement, pour les mises à jour, je ne sais pas s'il y en a des gratuits qui tiennent la route) et c'est quand même lourd car si ce n'est pas ton cœur de métier ça risque vite de te prendre la tête, surtout en cas de problème (mon cabinet cptable arrive à joindre l'urssaf... moi pas...)
Soit tu délègues et tu es tranquille dans ta tête pour 150€ HT , par mois ... une demi journée de boulot...
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Je ne délègue pas et je suis tranquille pour 25 € par mois et 1h de boulot, et en plus je sais ce qu'il se passe dans ma compta. Les notes ce sont les frais qui passent en charges, typiquement les notes de restaurants. Évidemment au début il faut y passer un peu plus de temps pour comprendre comment ça marche, mais une fois que c'est acquis, ça me fait une corde de plus à mon arc, et je ne suis dépendant de personne.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Xav06 a écrit:Je n'ai ni secrétariat ni comptable, j'utilise des outils qui répondent strictement et exclusivement à mes besoins, mais mon activité est particulière je génère très peu de facture. Je passe à peu près une heure par mois sur la compta, et le reste au fil de l'eau, soit quelques minutes par jour.
Pour tout ce qui est calcul des indemnités kilométriques et gestion des notes, factures récurrentes etc, j'utilise un petit soft sur mon téléphone qui s'appelle Expensia. Il récupère automatiquement mes factures. Pour les facturettes type restaurant, je prends une simple photo qui est converti (ocr), et classée. À la fin du mois, j'exporte le tout sous forme de CSV, et l'integre dans mon logiciel de compta qui crée automatiquement toutes les lignes et les associe aux bonnes rubriques selon un paramétrage personnel. Ensuite connexion à la banque, matching automatique, j'ai juste à gérer les quelques écarts résiduels.
Je dématérialisé absolument tout ce qui est possible de dématérialiser.
Super Merci Xav je vais regarder ça
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
JE n'ai pas encore creusé le sujet de la comptabilité, mais je suis à peu près persuadé qu'avec un Excel bien géré, il y a moyen de faire beaucoup de choses. Mais c'est peut être aussi parce que je sais exploiter Excel pour faire de bonnes applis de gestion diverses (tableaux dynamiques, formules, macros VBA si besoin). Gérer et répertorier des entrées sorties ne me paraît pas insurmontable, de la même manière que générer des devis ou factures en utilisant une base de données pour faire les lignes à facturer.
Helhest- Messages : 348
Date d'inscription : 22/02/2018
Localisation : Auvergne
Re: Des chefs d'entreprise ?
Au début je gèrais mes factures avec Excel, c'est la solution la plus simple, mais il y a des outils qui permettent de faire quand même un peu plus de choses. J'ai les compétences pour développer à peu près tous les outils dont j'ai besoin, mais ce n'est pas une bonne solution lorsque d'autres l'ont déjà fait et que c'est disponible pour pas cher.
Dernière édition par Xav06 le Sam 15 Sep 2018 - 18:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Ce n'est pas tellement la gestion "domestique" qui est pénible mais les réglementations, normes et les déclarations.
Je parle quand on est au réel hein et encore ça dépend de l’activité, en Micro-Entrepreneur c'est différent, des notions d'excel et un minimum de bon sens comptable suffisent à ce faire un tableau de bord et gérer les devis et factures
Je parle quand on est au réel hein et encore ça dépend de l’activité, en Micro-Entrepreneur c'est différent, des notions d'excel et un minimum de bon sens comptable suffisent à ce faire un tableau de bord et gérer les devis et factures
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
ca parle de paperasse...
La seule chose importante c'est de generer du CA et de la marge
Le marketing est le plus important si on vend produit ou service sauf certains metiers (profession liberale, artisan, commercant, restaurateur etc)
Par contre c'est vrai connaitre la fiscalité et avoir des notions de compta (pouvoir lire un bilan) est un must
Passer le max en frais aussi. l'interet principal d'une société c'est de pouvoir investir, et en machines/ordis, batiments, vehicules de facon defiscalisée
La seule chose importante c'est de generer du CA et de la marge
Le marketing est le plus important si on vend produit ou service sauf certains metiers (profession liberale, artisan, commercant, restaurateur etc)
Par contre c'est vrai connaitre la fiscalité et avoir des notions de compta (pouvoir lire un bilan) est un must
Passer le max en frais aussi. l'interet principal d'une société c'est de pouvoir investir, et en machines/ordis, batiments, vehicules de facon defiscalisée
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Des chefs d'entreprise ?
Wich a écrit:Ce n'est pas tellement la gestion "domestique" qui est pénible mais les réglementations, normes et les déclarations.
Je parle quand on est au réel hein et encore ça dépend de l’activité, en Micro-Entrepreneur c'est différent, des notions d'excel et un minimum de bon sens comptable suffisent à ce faire un tableau de bord et gérer les devis et factures
Oui, c'est vrai, mais perso à priori ça partirait sur de la micro entreprise au moins tant que je ne suis pas 100% à mon compte. Mais même après, la limite de CA ne me gène pas, je cherche pas à gagner des dizaines de milliers d'euros, juste retrouver mon niveau de salaire actuel. Et je ne veux aucun associé ou subalterne, j'aime pas les gens
zebrepat a écrit:ca parle de paperasse...
La seule chose importante c'est de generer du CA et de la marge
Autant parler en bénéfice, c'est plutôt ça qui importe au final non ? Ceci dit, du CA et de ta marge découle ton bénéf...
Helhest- Messages : 348
Date d'inscription : 22/02/2018
Localisation : Auvergne
Re: Des chefs d'entreprise ?
La grosse différence entre Auto-Entrepreneur et Réel ce n'est pas tellement le CA (dont les plafonds ont été doublé d'ailleurs) mais la possibilité d'investir, de mettre de l'argent dans sa boite pour la dvlp, ce n'est pas possible (économiquement) en Micro, c'est la qu'il faut faire le lien entre CA, Marge et Bénéfice.
En plus il faut avoir conscience qu'en Micro, si tu veux avoir des clients pro, tu dois être au niveau des prix HT du marché.
En plus il faut avoir conscience qu'en Micro, si tu veux avoir des clients pro, tu dois être au niveau des prix HT du marché.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Justement, la micro entreprise, vu mon stade de réflexion, ça correspondrait bien. J'envisage un truc qui tournerait principalement autour du conseil/formation/dépannage à destination des particuliers, donc peu de matériel (disons version "luxe" un véhicule récent + un peu d'outillage manuel), pas de clients pros, relativement peu de charges hors déplacements et incontournables assurances, et aucun besoin d'expansion : le jour où je peux me le permettre parce que l'activité tourne bien et je vends "cher" mon temps aux clients, je réduis mon temps de travail plutôt que de chercher à augmenter mes revenus. J'ai encore beaucoup de points à maturer avant de vraiment lancer le truc, j'y réfléchis un peu quand j'ai du temps, je ne suis qu'en phase "étude de faisabilité" du projet.
Helhest- Messages : 348
Date d'inscription : 22/02/2018
Localisation : Auvergne
Re: Des chefs d'entreprise ?
je suis ok avec tous ce qui a été écrit après ça dépend de pas mal parametres de sa stratégie de développement ou pas.
perso je partirais sur le statut de micro entrepreneur même si dans un premier temps pour un expert comptable je perdrais du fric .Sauf que ce qui est plus important pour moi c'est comme ça été écrit de développé ma boîte et au début faut donner des coups de boutoirs et y a un effort qui est plus ou moins important.
Je sais que niveau paperasse je vais procrastiner et que ça va donc monopoliser de l'énergie.Une fois que la boîte aura démarrer je change de statut et j'embaucherai quelqu'un à mie temps ou pleins voir j'externaliserais ?
Mon ancien expert comptable m'avait donné le cas de types dont la boîte fonctionnait bien mais se faisaient bouffer par la paperasse et c'était majoration sur majoration car docs pas rendu à temps,factures rsi urssaf pas payé à temps.
les trucs intéressants à lire
https://www.creerentreprise.fr/causes-echec-entreprises-start-up/
Une étude de 2009 montre que :
45 % des échecs proviendraient de carences commerciales : problème de positionnement, de débouché, ou insuffisance d’effort commercial,
26 % des échecs proviendraient de carences en gestion : on parle ici de pilotage de trésorerie, d’évaluation du besoin en fonds de roulement, ou encore de gestion des stocks et des impayés,
19 % des échecs proviendraient d’un défaut de compétences techniques,
10 % des échecs proviendraient de carences touchant au réseau relationnel ou au management.
perso je partirais sur le statut de micro entrepreneur même si dans un premier temps pour un expert comptable je perdrais du fric .Sauf que ce qui est plus important pour moi c'est comme ça été écrit de développé ma boîte et au début faut donner des coups de boutoirs et y a un effort qui est plus ou moins important.
Je sais que niveau paperasse je vais procrastiner et que ça va donc monopoliser de l'énergie.Une fois que la boîte aura démarrer je change de statut et j'embaucherai quelqu'un à mie temps ou pleins voir j'externaliserais ?
Mon ancien expert comptable m'avait donné le cas de types dont la boîte fonctionnait bien mais se faisaient bouffer par la paperasse et c'était majoration sur majoration car docs pas rendu à temps,factures rsi urssaf pas payé à temps.
les trucs intéressants à lire
https://www.creerentreprise.fr/causes-echec-entreprises-start-up/
Une étude de 2009 montre que :
45 % des échecs proviendraient de carences commerciales : problème de positionnement, de débouché, ou insuffisance d’effort commercial,
26 % des échecs proviendraient de carences en gestion : on parle ici de pilotage de trésorerie, d’évaluation du besoin en fonds de roulement, ou encore de gestion des stocks et des impayés,
19 % des échecs proviendraient d’un défaut de compétences techniques,
10 % des échecs proviendraient de carences touchant au réseau relationnel ou au management.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Helhest a écrit:Justement, la micro entreprise, vu mon stade de réflexion, ça correspondrait bien. J'envisage un truc qui tournerait principalement autour du conseil/formation/dépannage à destination des particuliers, donc peu de matériel (disons version "luxe" un véhicule récent + un peu d'outillage manuel), pas de clients pros, relativement peu de charges hors déplacements et incontournables assurances, et aucun besoin d'expansion : le jour où je peux me le permettre parce que l'activité tourne bien et je vends "cher" mon temps aux clients, je réduis mon temps de travail plutôt que de chercher à augmenter mes revenus. J'ai encore beaucoup de points à maturer avant de vraiment lancer le truc, j'y réfléchis un peu quand j'ai du temps, je ne suis qu'en phase "étude de faisabilité" du projet.
oui je le pense aussi en France de ce que j'ai compris tu peux pas grossir.Ou il faut racler dur et ça devient plus rentable.Je faisais du jujutsu avec un couvreur il a voulu grossir et embaucher plus de monde et au final.Il a vu qu'il travaillait plus pour payer les charges sociales impôts bref il s'y retrouvait plus.Il a finit par retourner petit et a gagné mieux sa vie et retrouvé une meilleure qualité de vie!
Mon ancien voisin sa femme avait un local commercial et était coiffeuse.Ses coiffeuses gagnaient plus qu'elle elle a finit par revendre son salon.Dès qu'elle a eu une bonne opportunité au pharmacien.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Grossir, c'est pas donné à tout le monde, tu peux être très bon dans ton métier et t'en sortir tout seul et tout foutre en l'air en cherchant à grossir, c'est pas du tout le même "métier"
Inversement il y a des personnes qu'y n'arrive à rien tout seul mais qui sont d’excellent gestionnaire capable de s'entourer de pro... et qui dépote en dvlpent des boites même si elles ne "connaissent" pas l'activité ...
Il faut avant tout savoir où tu es bon, quelles sont tes compétences... et aussi ce que tu veux, mais mieux vaut se connaitre
Inversement il y a des personnes qu'y n'arrive à rien tout seul mais qui sont d’excellent gestionnaire capable de s'entourer de pro... et qui dépote en dvlpent des boites même si elles ne "connaissent" pas l'activité ...
Il faut avant tout savoir où tu es bon, quelles sont tes compétences... et aussi ce que tu veux, mais mieux vaut se connaitre
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Wich a écrit:Grossir, c'est pas donné à tout le monde, tu peux être très bon dans ton métier et t'en sortir tout seul et tout foutre en l'air en cherchant à grossir, c'est pas du tout le même "métier"
Inversement il y a des personnes qu'y n'arrive à rien tout seul mais qui sont d’excellent gestionnaire capable de s'entourer de pro... et qui dépote en dvlpent des boites même si elles ne "connaissent" pas l'activité ...
Il faut avant tout savoir où tu es bon, quelles sont tes compétences... et aussi ce que tu veux, mais mieux vaut se connaitre
Il était pas tous seul.lui avait déjà une équipe de 2 ou 3 mecs avec lui et il avait du travail en pagaille car connu dans la région pour son sérieux.Il a voulu embaucher plus et c'est ce qu'il a fait mais s'est aperçu qu'au final ça il perdait de l'argent par rapport aux charges etc.
Après je suis d'accord avec toi...
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Myamato a écrit:Wich a écrit:Grossir, c'est pas donné à tout le monde, tu peux être très bon dans ton métier et t'en sortir tout seul et tout foutre en l'air en cherchant à grossir, c'est pas du tout le même "métier"
Inversement il y a des personnes qu'y n'arrive à rien tout seul mais qui sont d’excellent gestionnaire capable de s'entourer de pro... et qui dépote en dvlpent des boites même si elles ne "connaissent" pas l'activité ...
Il faut avant tout savoir où tu es bon, quelles sont tes compétences... et aussi ce que tu veux, mais mieux vaut se connaitre
Il était pas tous seul.lui avait déjà une équipe de 2 ou 3 mecs avec lui et il avait du travail en pagaille car connu dans la région pour son sérieux.Il a voulu embaucher plus et c'est ce qu'il a fait mais s'est aperçu qu'au final ça il perdait de l'argent par rapport aux charges etc.
Après je suis d'accord avec toi...
Après, c'est pas hyper dur de calculer combien va te coûter le type et ce que ça rapporte. J'ai du quadrupler ma masse salariale et je gagne plus. Le seuil de "rentabilité" (c'est pas très joli) d'un salarié, c'est pas la mort. Pas spécialement besoin de faire des "essais" pour savoir si tu vas gagner plus.
loic78- Messages : 25
Date d'inscription : 12/09/2018
Age : 46
Re: Des chefs d'entreprise ?
loic78 a écrit:Myamato a écrit:Wich a écrit:Grossir, c'est pas donné à tout le monde, tu peux être très bon dans ton métier et t'en sortir tout seul et tout foutre en l'air en cherchant à grossir, c'est pas du tout le même "métier"
Inversement il y a des personnes qu'y n'arrive à rien tout seul mais qui sont d’excellent gestionnaire capable de s'entourer de pro... et qui dépote en dvlpent des boites même si elles ne "connaissent" pas l'activité ...
Il faut avant tout savoir où tu es bon, quelles sont tes compétences... et aussi ce que tu veux, mais mieux vaut se connaitre
Il était pas tous seul.lui avait déjà une équipe de 2 ou 3 mecs avec lui et il avait du travail en pagaille car connu dans la région pour son sérieux.Il a voulu embaucher plus et c'est ce qu'il a fait mais s'est aperçu qu'au final ça il perdait de l'argent par rapport aux charges etc.
Après je suis d'accord avec toi...
Après, c'est pas hyper dur de calculer combien va te coûter le type et ce que ça rapporte. J'ai du quadrupler ma masse salariale et je gagne plus. Le seuil de "rentabilité" (c'est pas très joli) d'un salarié, c'est pas la mort. Pas spécialement besoin de faire des "essais" pour savoir si tu vas gagner plus.
oui je suis d'accord avec toi mais lui a fait ses calculs par rapports aussi au temps passé à gérer la paperasse faire les devis en plus etc.Au final il perdait en qualité de vie et s'y retrouvait pas sur le plan financier.Il a surement du revenir à un calcul pour lui même de taux horaire
C'est ce que j'ai remarqué c'est qu'on va beaucoup parler de chiffres mais on oublies les coûts cachés exemple pour un mauvais recrutement.
https://www.experts-et-decideurs.fr/video/les-couts-caches-du-recrutement/
T.L : J’en reviens à cette tendance des entreprises à se précipiter…Comment l’expliquez-vous ?
K.D :
– A mon avis, elles ne voient pas qu’un emploi comporte un certain nombre de coûts cachés.
– Elles considèrent avant tout le salaire, les charges, la mutuelle et les avantages du type tickets-restaurants, mais il y a aussi :
– Le coût du sourcing pour trouver les candidats (ou alors le coût du cabinet de recrutement)
– Le matériel et le coût de l’occupation de l’espace au m².
– Les coûts relatifs à sa formation (internet et externe) ainsi que son temps d’intégration.
– Le coût du temps passé par les autres collaborateurs et/ou du N+1 à le former et à l’intégrer.
T.L. : Mais ces coûts sont incontournables, quel que soit la qualité du profil recruté !
K.D :
– Effectivement, mais le mal-recrutement va engendrer toute une nouvelle série de coûts, eux aussi cachés :
– Le coût de l’absentéisme et le coût pour faire faire le travail par un autre.
– Le coût du désengagement du salarié démotivé, dans une situation de mal-être.
– Le coût du temps perdu à former des personnes qui ne restent pas.
– Le coût du turnover, puisque si la personne part, il faudra amorcer un nouveau cycle de recrutement.
– Et cela peut aller jusqu’au coût du contentieux si la personne part en choisissant d’enclencher une procédure judiciaire.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Myamato a écrit:je suis ok avec tous ce qui a été écrit après ça dépend de pas mal parametres de sa stratégie de développement ou pas.
perso je partirais sur le statut de micro entrepreneur même si dans un premier temps pour un expert comptable je perdrais du fric .Sauf que ce qui est plus important pour moi c'est comme ça été écrit de développé ma boîte et au début faut donner des coups de boutoirs et y a un effort qui est plus ou moins important.
Je sais que niveau paperasse je vais procrastiner et que ça va donc monopoliser de l'énergie.Une fois que la boîte aura démarrer je change de statut et j'embaucherai quelqu'un à mie temps ou pleins voir j'externaliserais ?
Mon ancien expert comptable m'avait donné le cas de types dont la boîte fonctionnait bien mais se faisaient bouffer par la paperasse et c'était majoration sur majoration car docs pas rendu à temps,factures rsi urssaf pas payé à temps.
les trucs intéressants à lire
https://www.creerentreprise.fr/causes-echec-entreprises-start-up/
Une étude de 2009 montre que :
45 % des échecs proviendraient de carences commerciales : problème de positionnement, de débouché, ou insuffisance d’effort commercial,
26 % des échecs proviendraient de carences en gestion : on parle ici de pilotage de trésorerie, d’évaluation du besoin en fonds de roulement, ou encore de gestion des stocks et des impayés,
19 % des échecs proviendraient d’un défaut de compétences techniques,
10 % des échecs proviendraient de carences touchant au réseau relationnel ou au management.
merci pour le lien, confirme que le marketing est le plus important, moi c'etait ma seule faiblesse
et j'ai eu aucun cours de marketing valable durant mes etudes (bac+5 inge)
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Des chefs d'entreprise ?
zebrepat a écrit:Myamato a écrit:je suis ok avec tous ce qui a été écrit après ça dépend de pas mal parametres de sa stratégie de développement ou pas.
perso je partirais sur le statut de micro entrepreneur même si dans un premier temps pour un expert comptable je perdrais du fric .Sauf que ce qui est plus important pour moi c'est comme ça été écrit de développé ma boîte et au début faut donner des coups de boutoirs et y a un effort qui est plus ou moins important.
Je sais que niveau paperasse je vais procrastiner et que ça va donc monopoliser de l'énergie.Une fois que la boîte aura démarrer je change de statut et j'embaucherai quelqu'un à mie temps ou pleins voir j'externaliserais ?
Mon ancien expert comptable m'avait donné le cas de types dont la boîte fonctionnait bien mais se faisaient bouffer par la paperasse et c'était majoration sur majoration car docs pas rendu à temps,factures rsi urssaf pas payé à temps.
les trucs intéressants à lire
https://www.creerentreprise.fr/causes-echec-entreprises-start-up/
Une étude de 2009 montre que :
45 % des échecs proviendraient de carences commerciales : problème de positionnement, de débouché, ou insuffisance d’effort commercial,
26 % des échecs proviendraient de carences en gestion : on parle ici de pilotage de trésorerie, d’évaluation du besoin en fonds de roulement, ou encore de gestion des stocks et des impayés,
19 % des échecs proviendraient d’un défaut de compétences techniques,
10 % des échecs proviendraient de carences touchant au réseau relationnel ou au management.
merci pour le lien, confirme que le marketing est le plus important, moi c'etait ma seule faiblesse
et j'ai eu aucun cours de marketing valable durant mes etudes (bac+5 inge)
j'avais monté une boîte de restauration beau avoir un très bon produit prix du marché ça prenait pas!
pour divers raisons je vais pas m'étaler là dessus j'avais des "dégustateurs" .Mais le marketing n'y était pas façade pas de visibilité sur le net associé qui passait pas...Après tu rentres dans un cercle négatif et la boule de neige ne grossira que très très difficilement.
mon voisin qui avait une franchise et avait aligné des millions d'euros de ca avec sa boutique.Me disait que l'un des créateurs de cola quand on lui a posé la question "si c'était à refaire avec 1000 $ que feriez vous?" il a répondu "je mettrais 100 $ dans le produit et 900 dans le marketing!".
C'est complètement contre intuitif en plus quand on est zèbre on a tendance à se concentrer sur le produit.On est trop perfectionniste en plus faut passer le cap de "produire" concrétisation.Et d'ailleurs souvent ils se font voler leurs idées par des businessman qui eux n'ont pas d'idées mais seront "mythonner" le marketing c'est du mytho et concrétiser l'idée.
Dur dur quand on est tendance "syndrome de l'imposteur" on a tendance à ce sous vendre!Là aussi attention au piège de mettre ces prix trop bas...
cela me rappel au Japon ils paient les mecs pour faire la queue dans les magasins "le monde attire le monde!" j'avais déjà remarqué ça en regardant une vitrine etc.
Après comme ça été écrit plus haut bien se connaître et faire avec ces points forts et savoir déléguer pour ses points faibles.
Y a beaucoup de pièges pas enseignés et c'est cool d'avoir une mentalité un peu rebelle de jamais croire sur parole.Ex avec les zfu ou à la clés tu te retrouveras avec un beau contrôle et redressement fiscal même si sur le papier c'est ok.
Là je viens d'éplucher un blog sur les dérives du contrôle fiscal en France sujet tabou.C'est comme le rsi ils en ont brisé des vies et tués des gens .
C'est comme la guerre faut faire confiance en personne et toujours remettre en doute et vérifier exemple la cci bge etc c'est des gens qui n'ont jamais créer de boîte et qui sont là bien planqué .Et c'est ces gens là qui doivent apprendre à un entrepreneur comment réussir vaste blague!
Mon voisin a été suivi par ces machins là a fait un dossier etc et est passé en commission.Ils lui avaient annoncé un échec cuisant ça été tous le contraire.Il y aussi des arnaques sur le net ou on te propose de créer ta boîte en Irlande UK et de rester résident en France là c'est contrôle fiscal et redressement ou mise en slip assuré.
même si t'es de bonne foi et tu te manges un contrôle fiscal ça fonctionne généralement pas toujours bien.
http://www.lepoint.fr/economie/quand-le-fisc-reclame-par-erreur-18-millions-d-euros-a-une-pme-09-04-2015-1919733_28.php
sinon quelques témoignages qui indiquent qu'entreprendre sans faire vraiment attention ça peut être très vite casse gueule.Tant que tu reste petit ça va mais si tu grossis et qu'il y a donc potentiellement de l'argent à prendre c'est cuit!
Toute façon c'est le jeu pour ça que c'est compliqué à l'extrême pour le chef d'entreprise.Ils savent qu'automatiquement il en sera plus facile de le "saigner" quelques exemples mais je veux pas encombrer le fil.
5 avril 2018 à 21 h 01 min
Bonjour,
Mon mari était auto entrepreneur. Nous avons eu un contrôle en septembre 2017.
Nous sommes contrôlés sur 2014 2015 2016.
Notre gros souci c est que nous n avons plus les factures de marchandise de 2014 et 2015. En pointant tous les relevés bancaires, j ai retrouvé les magasins, mais ils ne veulent pas me les fournir.
Ayant dépassé les plafonds auto entrepreur, je dois payer la tva.
Résultat de la dette 138 000 euros…
J ai pris un avocat fiscaliste qui a contesté.
La demande a été rejeté.
Il a de nouveau constesté, et nous avons rdv avec le superieur hiérarchique des finances publiques dans quelques semaines.
Je souhaitais savoir, le jour où on me demandera de payer, est ce que l’on peut avoir un échéancier ou est ce qu il vont me saisir mon logement donc je suis proprietaire pour récupérer la somme directement?
Merci de votre réponse
10 août 2017 à 15 h 01 min
Bonjour, je suis artisan en micro-entreprise depuis 9 ans. Je travaille essentiellement avec un autre artisan, lui aussi en micro. Pendant les 3 premières années nous facturions chacun de notre côté au client mais lors de mon premier contrôle,le fisc m’a demandé de ne faire qu’une facture au client et que mon collègue facture directement à moi. Je lui ai répondu que ça allait faire gonfler artificiellement mon CA (je ne touche pas un centime sur lui) et le contrôleur m’a dit que c’était juste pour la transparence de la compta et qu’il ne fallait pas le compter dans le CA. Je viens de me faire contrôler pour la deuxième fois (pas le même contrôleur) et là pas le même son de cloche, il m’a compté ces factures en prestations et du coup je dépasse le seuil de rien mais ça dépasse. Il me réclame la TVA sur trois ans, 20 000 euros et je me fais 1 400 euros de paye. Je suis dégoutté de travailler et je ne sais pas comment je vais payer…Bonne journée à tous et soyez for
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Ce qui est compliqué c'est que les contrôleurs ne sont pas au courant des lois. Ils voulaient me changer de statut et me faire payer de la TVA rétroactivement sur des périodes où je ne la cotisais pas. J'ai dû leur imprimer la loi de finances pour leur prouver que j'avais raison.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Xav06 a écrit:Ce qui est compliqué c'est que les contrôleurs ne sont pas au courant des lois. Ils voulaient me changer de statut et me faire payer de la TVA rétroactivement sur des périodes où je ne la cotisais pas. J'ai dû leur imprimer la loi de finances pour leur prouver que j'avais raison.
oui mais normalement c'est leur job c'est aberrant!Tu t'en es bien tiré y avait peut être pas trop de sous à gratter ou ils ont vu tous simplement que tu te laisserais pas faire.Donc ils sont passé à une autre proie.Qui docilement sortira le carnet de chèque.Ils ont un devoir de résultat.
t'as des contrôleurs qui font bien leur job et tant a une partie non négligeable qui sont là certainement avec un profil psy aigris etc.Des commissaires politiques qui viennent pour te ruiner...
Et toi t'es à Nice t'as une sacré équipe de champions qui ont mis la misère à cet entrepreneur.Il a reçu pas mal de témoignages dans le même cas t'as pas dû ouvrir le lien je te le remets ils lui réclamaient 18 millions d'euros ensuite 800 000 € inujustement lui a perdu des années dans ces conneries
https://www.contrepoints.org/2014/07/24/174480-controle-fiscal-jai-vecu-quatre-ans-de-pur-cauchemar
Au bout de plus d’un an et demi d’analyse (!), les services de Nice ont déclaré que GSX avait en France un « établissement stable ». Pour faire simple, cela signifie que l’administration considère que la société française est la réelle maison-mère, et que la « fausse » maison-mère suisse a par conséquent une vocation surtout fiscale.
Le service du contrôle fiscal français a expliqué à la presse que de nombreux groupes internationaux ont des établissements stables en France. Je suis affolé à l’idée que les analyses du contrôle soient aussi peu sérieuses que celles qui ont été faites par les interlocuteurs que j’ai eus et que cela pousse les entreprises internationales à ne plus venir en France pour éviter d’être injustement attaquées.
Quel exemple vous permet d’illustrer votre propos ?
Nous avons fourni des centaines de documents probants (e-mails, courriers, attestations, etc.) pour montrer que c’était bien le fondateur de GSX puis moi-même qui prenions les décisions pour faire marcher notre entreprise : décisions commerciales, direction technique et plan produit, approbation de conditions juridiques… Ces documents montraient de manière indiscutable que les seules personnes qui prenaient les décisions fondamentales (fixation des prix, orientations stratégiques, etc.) étaient bien en Suisse.
Pourtant, l’administration a considéré arbitrairement que ces décisions étaient prises par la gérante française, qui était la mère du gérant d’origine. Cette personne, de qualité par ailleurs, est une boulangère à la retraite, n’a pas d’expérience en informatique et ne sait pas parler anglais. Cela n’a pas empêché les services fiscaux de considérer qu’elle pouvait diriger une entreprise internationale de création de logiciels mieux que son fils qui est un des experts mondiaux de son domaine et moi-même qui suis diplômé de Supélec de Harvard…
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
c'est pas un cas isolé et c'est pour ça que je développerai pas de boîte en France comme dans un pays comme le Brésil ou la Russie ou la mafia peut tous te prendre...
A méditer!
Encore une fois si tu restes petit ça va!
Lui en est à son deuxième contrôle fiscal et je pense que c'est pas fini il rentre dans le sujet à la 19 eme minutes
suite du suisse qui s'est fait assassiné et qui est même passé "naivement" devant les poloticars qui n'étaient pas présents...
https://www.letemps.ch/suisse/voyage-bout-lenfer-fiscal
Le Français a failli tout perdre. A commencer par son entreprise, GSX, une société éditrice de logiciels basée à Genève et rachetée à un informaticien de génie, Français lui aussi. Perdre sa famille surtout, sans oublier l’entier de leurs économies. Le péril? Une décision «ahurissante», prise en juillet 2011 par une poignée de fonctionnaires niçois de la Direction du contrôle fiscal (Dircofi). Laquelle réclamait très officiellement 18 millions d’euros à GSX, à titre de redressement. Soit trois fois le chiffre d’affaires annuel de la PME.
De son propre aveu, Antoine Leboyer y a laissé un peu de sa santé et une bonne partie de ses cheveux, mais il a eu gain de cause, ou presque. Le montant du redressement a fondu de 18 à 4,4 millions d’euros, dont 3,6 millions sont imputables à son prédécesseur. Le 16 février dernier, GSX versait 800 000 euros à Bercy, pour solde de tout compte. C’était le matin. Le soir, Antoine Leboyer s’endormait du sommeil du juste pour la première fois depuis de longues années.
Alsacien-Lorrain d’origine, «ingénieur Supélec et diplômé de Harvard», Antoine Leboyer s’est installé en Suisse en 2008, où il a repris GSX, qui développe depuis 1995 des outils de gestion de courrier électronique pour les entreprises. «Le fondateur était un type assez génial, une sorte de gourou qui faisait tout, au point de prendre lui-même les appels de support», résume le Genevois d’adoption. Un gourou pourtant plus à l’aise entre les lignes de code qu’entre celles d’un bilan financier, autrement dit meilleur programmeur que gérant.
Deux ans plus tard, Antoine Leboyer a déjà fait de GSX une belle affaire. A Genève, il est aux manettes, épaulé par une équipe de direction chargée de la promotion de la société et de la commercialisation de ses produits. A Nice, une vingtaine de développeurs «font du code, du code, et encore du code» sous la supervision d’un gérant et «une vendeuse historique fait du suivi de clients existants». A Boston et à Shanghai enfin, deux bureaux de représentation sont chargés de la vente sur les marchés américain, chinois et indien. La société emploie une quarantaine d’employés pour un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros. En février 2010, Antoine Leboyer ne le sait pas encore, mais son mauvais rêve vient juste de commencer.
«Nous recevons un beau jour une demande de vérification de comptabilité émanant des services fiscaux français, se souvient-il. Rien de bien anormal, un inspecteur de la 13e brigade de Nice demande différents éléments, on se déplace, il nous écrit, pose des questions, on lui répond.» L’expert fiscal s’intéresse de toute évidence à l’entité niçoise de GSX, une SARL «à 100% propriété de la maison mère.» En avril, les choses se corsent: «On m’appelle pour me prévenir que les agents de la Direction des vérifications nationales et internationales sont dans nos locaux niçois, accompagnés d’un gendarme armé, et qu’ils sont en train de tout saisir.» Les pandores ne s’arrêtent pas là, ils perquisitionnent dans le même geste la maison de campagne niçoise du fondateur de GSX et celle de ses parents. «Le tout à 8 heures du matin, comme dans les films policiers.» Sur les trois sites, les enquêteurs emportent quantité de documents.
S’ensuit une longue période d’incertitude, ponctuée de «toute une série de discussions» et de silences administratifs. Jusqu’au premier gros coup de massue, asséné le 7 juin 2011 sans crier gare et par courrier recommandé. «Un an plus tard! s’emporte Antoine Leboyer, à l’octave. On nous adresse une proposition de redressement, qui attribue l’ensemble des profits de GSX à l’entité française, pour la période 2003-2010.»
Arguments des contrôleurs fiscaux: GSX possède un établissement stable en France – une base fixe d’affaires au sens fiscal du terme –, la direction effective a lieu à Nice, l’entrepreneur principal de GSX est le gérant français, le siège social genevois est dépourvu de substance économique, les activités de vente à l’étranger sont purement préparatoires, la France peut donc tout taxer. Facture: 18 millions d’euros.
Comme si cela ne suffisait pas, invoquant le «comportement fiscal douteux de GSX», les équipes du fisc niçois ont parallèlement obtenu d’un juge qu’il prononce des saisies conservatoires des comptes français de la société et qu’il écrive à ses clients pour leur enjoindre de ne pas payer leurs factures. Première saisie en juin, deuxième saisie en octobre. «Là, c’est bien simple, entre le redressement et les saisies, on est morts, conclut le Français. Immédiatement, j’explique à ma famille qu’elle ne me verra pas de l’été.» Ingénieur, puis entrepreneur, le voilà devenu fiscaliste, contraint et forcé.
Examinant dans les moindres détails les 150 pages du document du fisc hexagonal, Antoine Leboyer réalise que «rien ne tient». Ses avocats «n’ont pas fait leur travail» et le fisc niçois s’est moqué comme d’une guigne de toutes les explications, informations, clarifications orales ou écrites que GSX lui a fournies. La valeur ajoutée créée en Suisse, le pilotage de la vente technique et les décisions stratégiques prises à Genève: autant d’éléments déterminants dont la Dircofi n’a pas tenu compte.
«L’analyse fonctionnelle est délirante, pour la simple et bonne raison qu’aucun examen technique sérieux n’a jamais eu lieu. On peut se tromper un petit peu, admet le patron en sursis, qui prend alors son destin en main. Mais se tromper à ce point, sur une telle quantité de documents, c’est inimaginable.» Nouveaux échanges de courriers, allers-retours au sud de la France, fin de non-recevoir sur fin de non-recevoir, le dossier gravit les échelons de l’administration fiscale, remonte de Nice à Marseille, puis de Marseille à Paris, où Antoine Leboyer finit, à l’automne 2012, par saisir la Direction générale des finances publiques (DGFIP), à Bercy.
«Nous leur envoyons un document parfait. Fruit de près d’un an et demi de travail. Où tout est disséqué par le menu», se souvient-il. Jusqu’à l’absurde: il réexplique par exemple qu’à son arrivée à la tête de GSX, l’entité niçoise était gérée par la propre mère du fondateur. Laquelle ne pouvait pas être la dirigeante effective du groupe puisqu’il s’agissait… «d’une boulangère»! Le certificat de travail de la boulangerie Dalpozzo, à Nice, est annexé au courrier… Il démontre également que le dossier est «truffé d’erreurs et de pièces dénaturées», que quantité de «soi-disant factures» saisies en France «ne sont pas du tout des factures» et que le successeur de la gérante-boulangère ne dirigeait pas plus GSX que sa truculente prédécesseure.
«En lieu et place d’un rendez-vous», regrette Antoine Leboyer, arrive une réponse écrite en décembre 2012, signée de la main du patron du contrôle fiscal français, Alexandre Gardette. Qui campe sur les positions de ses services, à un détail près: le fisc renonce à imposer les profits de l’entité américaine. De 18 millions, la facture passe à 16 millions d’euros. Une bonne nouvelle? «Au contraire, désespère le récipiendaire. Cette lettre est une nouvelle condamnation à mort. Parce qu’à partir de là, j’ai épuisé toutes les possibilités.» Une semaine d’insomnie.
Théoriquement, l’entrepreneur pourrait «aller au contentieux», c’est-à-dire porter le litige devant un tribunal, mais cette option n’en est pas une: «Pour aller au contentieux, il faut déposer des garanties. En l’occurrence, plus de 7 millions d’euros. Allez trouver une banque qui vous prête de l’argent pour cela!»
Antoine Leboyer change donc son fusil d’épaule: il alerte le monde politique. Lionnel Luca d’abord, député UMP des Alpes-Maritimes, puis Claudine Schmid, députée des Français de Suisse. Le premier lui décroche un rendez-vous avec Alexandre Gardette, mi-2013, en actionnant le ministre d’alors, Arnaud Montebourg. «Gardette me dit: «J’ai 45 minutes», fulmine le patron à bout de nerfs. Pour la première fois, j’ai l’impression d’avoir un interlocuteur sérieux en face de moi. Mais il me signifie que même en saisissant le ministre, c’est toujours dans son bureau que j’atterrirai. Je n’oublierai jamais son sourire satisfait. Le sourire de Scarpia. J’ai compris ce jour-là que Bercy se croit au-dessus des lois.» Bilan de cet entretien: «On va regarder.»
Claudine Schmid écrit, elle, fin 2013, à Bernard Cazeneuve, ministre délégué au Budget. Qui lui répond en janvier 2014 avoir prescrit «un examen attentif du dossier».
C’est grâce à une troisième et dernière intervention extérieure qu’Antoine Leboyer apercevra enfin la lumière au bout du tunnel: «Fin 2013, j’inscris GSX au Medef, la grande organisation patronale française. Et j’y rencontre Marie-Pascale Antoni, directrice des affaires fiscales. Elle me pose une foule de questions très techniques, me demande de me justifier sur quantité de pièces et de détails. En moins d’une heure, elle conclut que l’administration s’est obstinée dans l’erreur et que personne n’a pris la responsabilité de reconnaître que le fisc s’était trompé. Pour elle, c’était évident: il était impossible d’attribuer l’entier des profits de GSX à un établissement stable français.» Marie-Pascale Antoni sollicite à nouveau les services d’Alexandre Gardette, désormais dirigés par Olivier Sivieude, pour un réexamen du dossier. «Deux semaines plus tard, je suis convoqué par la DGFIP. Un fonctionnaire nous reçoit au printemps 2014 et nous explique que depuis que je suis arrivé à la tête de GSX, il n’y a effectivement plus d’établissement stable en France. En maintenant toutefois l’analyse du fisc pour la période précédente.»
A peine sorti du bureau parisien, Antoine Leboyer fait ses calculs: «Je me rends compte que nous sommes sauvés.» Le montant du redressement est passé de 18 à 4,4 millions d’euros, dont l’essentiel, 3,6 millions, est payable par le fondateur de GSX, via la garantie d’actif et de passif conclue lors de la vente de la société.
L’intervention de Claudine Schmid aura un autre effet, plus inattendu: le 8 juillet 2014, Antoine Leboyer est invité à témoigner devant la Commission de l’Assemblée nationale sur l’exil des forces vives. La salle est presque vide, «personne, probablement, n’a lu le rapport de la commission depuis», mais peu importe: pendant trois quarts d’heure, l’entrepreneur peut raconter son invraisemblable cauchemar administratif. Hasard ou coïncidence: la confirmation écrite des nouvelles modalités du redressement lui parvient… le matin de son audition par les députés. «Le tout sans le début d’une excuse, et en me demandant de m’engager à ne pas attaquer la décision du fisc», sourit-il en s’adossant enfin au fauteuil de son bureau du boulevard Helvétique.
Antoine Leboyer ne sait toujours pas pourquoi il a fait l’objet de «la persécution et de la mauvaise foi de l’administration». Sa dernière lettre, adressée en octobre 2014 au directeur de la DGFIP, Bruno Parent, reste sans réponse. Tout comme les questions transmises au même service par Le Temps. A-t-il été la victime expiatoire d’un fisc impuissant à rattraper les milliards que les multinationales ventilent dans des paradis fiscaux? «Peut-être, mais ça n’est pas mon problème», tranche-t-il. Son problème? Avoir dû consacrer deux ans et demi à plein temps à sa défense. Avoir abandonné 1,5 million d’euros en frais d’avocats. Avoir été contraint d’affronter «l’incompétence de fonctionnaires qui ne sont pas formés» et «l’absence totale de gouvernance dans l’administration fiscale».
A nouveau tout à la conduite de son entreprise – «qui aurait doublé de taille aujourd’hui sans toute cette affaire» –, Antoine Leboyer regrette encore une chose. Pour son pays, cette fois: «Le risque de racket fiscal qu’encourent les entreprises en France commence à être connu.» A tel point que la Harvard Business School lui a «proposé de faire un cas» sur son expérience. Mais peut-être l’heure est-elle venue de tourner la page. Tout simplement.
«Il me signifie que même en saisissant le ministre, c’est toujours dans son bureau que j’atterrirai»
A méditer!
Encore une fois si tu restes petit ça va!
Lui en est à son deuxième contrôle fiscal et je pense que c'est pas fini il rentre dans le sujet à la 19 eme minutes
suite du suisse qui s'est fait assassiné et qui est même passé "naivement" devant les poloticars qui n'étaient pas présents...
https://www.letemps.ch/suisse/voyage-bout-lenfer-fiscal
Le Français a failli tout perdre. A commencer par son entreprise, GSX, une société éditrice de logiciels basée à Genève et rachetée à un informaticien de génie, Français lui aussi. Perdre sa famille surtout, sans oublier l’entier de leurs économies. Le péril? Une décision «ahurissante», prise en juillet 2011 par une poignée de fonctionnaires niçois de la Direction du contrôle fiscal (Dircofi). Laquelle réclamait très officiellement 18 millions d’euros à GSX, à titre de redressement. Soit trois fois le chiffre d’affaires annuel de la PME.
De son propre aveu, Antoine Leboyer y a laissé un peu de sa santé et une bonne partie de ses cheveux, mais il a eu gain de cause, ou presque. Le montant du redressement a fondu de 18 à 4,4 millions d’euros, dont 3,6 millions sont imputables à son prédécesseur. Le 16 février dernier, GSX versait 800 000 euros à Bercy, pour solde de tout compte. C’était le matin. Le soir, Antoine Leboyer s’endormait du sommeil du juste pour la première fois depuis de longues années.
Alsacien-Lorrain d’origine, «ingénieur Supélec et diplômé de Harvard», Antoine Leboyer s’est installé en Suisse en 2008, où il a repris GSX, qui développe depuis 1995 des outils de gestion de courrier électronique pour les entreprises. «Le fondateur était un type assez génial, une sorte de gourou qui faisait tout, au point de prendre lui-même les appels de support», résume le Genevois d’adoption. Un gourou pourtant plus à l’aise entre les lignes de code qu’entre celles d’un bilan financier, autrement dit meilleur programmeur que gérant.
Deux ans plus tard, Antoine Leboyer a déjà fait de GSX une belle affaire. A Genève, il est aux manettes, épaulé par une équipe de direction chargée de la promotion de la société et de la commercialisation de ses produits. A Nice, une vingtaine de développeurs «font du code, du code, et encore du code» sous la supervision d’un gérant et «une vendeuse historique fait du suivi de clients existants». A Boston et à Shanghai enfin, deux bureaux de représentation sont chargés de la vente sur les marchés américain, chinois et indien. La société emploie une quarantaine d’employés pour un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros. En février 2010, Antoine Leboyer ne le sait pas encore, mais son mauvais rêve vient juste de commencer.
«Nous recevons un beau jour une demande de vérification de comptabilité émanant des services fiscaux français, se souvient-il. Rien de bien anormal, un inspecteur de la 13e brigade de Nice demande différents éléments, on se déplace, il nous écrit, pose des questions, on lui répond.» L’expert fiscal s’intéresse de toute évidence à l’entité niçoise de GSX, une SARL «à 100% propriété de la maison mère.» En avril, les choses se corsent: «On m’appelle pour me prévenir que les agents de la Direction des vérifications nationales et internationales sont dans nos locaux niçois, accompagnés d’un gendarme armé, et qu’ils sont en train de tout saisir.» Les pandores ne s’arrêtent pas là, ils perquisitionnent dans le même geste la maison de campagne niçoise du fondateur de GSX et celle de ses parents. «Le tout à 8 heures du matin, comme dans les films policiers.» Sur les trois sites, les enquêteurs emportent quantité de documents.
S’ensuit une longue période d’incertitude, ponctuée de «toute une série de discussions» et de silences administratifs. Jusqu’au premier gros coup de massue, asséné le 7 juin 2011 sans crier gare et par courrier recommandé. «Un an plus tard! s’emporte Antoine Leboyer, à l’octave. On nous adresse une proposition de redressement, qui attribue l’ensemble des profits de GSX à l’entité française, pour la période 2003-2010.»
Arguments des contrôleurs fiscaux: GSX possède un établissement stable en France – une base fixe d’affaires au sens fiscal du terme –, la direction effective a lieu à Nice, l’entrepreneur principal de GSX est le gérant français, le siège social genevois est dépourvu de substance économique, les activités de vente à l’étranger sont purement préparatoires, la France peut donc tout taxer. Facture: 18 millions d’euros.
Comme si cela ne suffisait pas, invoquant le «comportement fiscal douteux de GSX», les équipes du fisc niçois ont parallèlement obtenu d’un juge qu’il prononce des saisies conservatoires des comptes français de la société et qu’il écrive à ses clients pour leur enjoindre de ne pas payer leurs factures. Première saisie en juin, deuxième saisie en octobre. «Là, c’est bien simple, entre le redressement et les saisies, on est morts, conclut le Français. Immédiatement, j’explique à ma famille qu’elle ne me verra pas de l’été.» Ingénieur, puis entrepreneur, le voilà devenu fiscaliste, contraint et forcé.
Examinant dans les moindres détails les 150 pages du document du fisc hexagonal, Antoine Leboyer réalise que «rien ne tient». Ses avocats «n’ont pas fait leur travail» et le fisc niçois s’est moqué comme d’une guigne de toutes les explications, informations, clarifications orales ou écrites que GSX lui a fournies. La valeur ajoutée créée en Suisse, le pilotage de la vente technique et les décisions stratégiques prises à Genève: autant d’éléments déterminants dont la Dircofi n’a pas tenu compte.
«L’analyse fonctionnelle est délirante, pour la simple et bonne raison qu’aucun examen technique sérieux n’a jamais eu lieu. On peut se tromper un petit peu, admet le patron en sursis, qui prend alors son destin en main. Mais se tromper à ce point, sur une telle quantité de documents, c’est inimaginable.» Nouveaux échanges de courriers, allers-retours au sud de la France, fin de non-recevoir sur fin de non-recevoir, le dossier gravit les échelons de l’administration fiscale, remonte de Nice à Marseille, puis de Marseille à Paris, où Antoine Leboyer finit, à l’automne 2012, par saisir la Direction générale des finances publiques (DGFIP), à Bercy.
«Nous leur envoyons un document parfait. Fruit de près d’un an et demi de travail. Où tout est disséqué par le menu», se souvient-il. Jusqu’à l’absurde: il réexplique par exemple qu’à son arrivée à la tête de GSX, l’entité niçoise était gérée par la propre mère du fondateur. Laquelle ne pouvait pas être la dirigeante effective du groupe puisqu’il s’agissait… «d’une boulangère»! Le certificat de travail de la boulangerie Dalpozzo, à Nice, est annexé au courrier… Il démontre également que le dossier est «truffé d’erreurs et de pièces dénaturées», que quantité de «soi-disant factures» saisies en France «ne sont pas du tout des factures» et que le successeur de la gérante-boulangère ne dirigeait pas plus GSX que sa truculente prédécesseure.
«En lieu et place d’un rendez-vous», regrette Antoine Leboyer, arrive une réponse écrite en décembre 2012, signée de la main du patron du contrôle fiscal français, Alexandre Gardette. Qui campe sur les positions de ses services, à un détail près: le fisc renonce à imposer les profits de l’entité américaine. De 18 millions, la facture passe à 16 millions d’euros. Une bonne nouvelle? «Au contraire, désespère le récipiendaire. Cette lettre est une nouvelle condamnation à mort. Parce qu’à partir de là, j’ai épuisé toutes les possibilités.» Une semaine d’insomnie.
Théoriquement, l’entrepreneur pourrait «aller au contentieux», c’est-à-dire porter le litige devant un tribunal, mais cette option n’en est pas une: «Pour aller au contentieux, il faut déposer des garanties. En l’occurrence, plus de 7 millions d’euros. Allez trouver une banque qui vous prête de l’argent pour cela!»
Antoine Leboyer change donc son fusil d’épaule: il alerte le monde politique. Lionnel Luca d’abord, député UMP des Alpes-Maritimes, puis Claudine Schmid, députée des Français de Suisse. Le premier lui décroche un rendez-vous avec Alexandre Gardette, mi-2013, en actionnant le ministre d’alors, Arnaud Montebourg. «Gardette me dit: «J’ai 45 minutes», fulmine le patron à bout de nerfs. Pour la première fois, j’ai l’impression d’avoir un interlocuteur sérieux en face de moi. Mais il me signifie que même en saisissant le ministre, c’est toujours dans son bureau que j’atterrirai. Je n’oublierai jamais son sourire satisfait. Le sourire de Scarpia. J’ai compris ce jour-là que Bercy se croit au-dessus des lois.» Bilan de cet entretien: «On va regarder.»
Claudine Schmid écrit, elle, fin 2013, à Bernard Cazeneuve, ministre délégué au Budget. Qui lui répond en janvier 2014 avoir prescrit «un examen attentif du dossier».
C’est grâce à une troisième et dernière intervention extérieure qu’Antoine Leboyer apercevra enfin la lumière au bout du tunnel: «Fin 2013, j’inscris GSX au Medef, la grande organisation patronale française. Et j’y rencontre Marie-Pascale Antoni, directrice des affaires fiscales. Elle me pose une foule de questions très techniques, me demande de me justifier sur quantité de pièces et de détails. En moins d’une heure, elle conclut que l’administration s’est obstinée dans l’erreur et que personne n’a pris la responsabilité de reconnaître que le fisc s’était trompé. Pour elle, c’était évident: il était impossible d’attribuer l’entier des profits de GSX à un établissement stable français.» Marie-Pascale Antoni sollicite à nouveau les services d’Alexandre Gardette, désormais dirigés par Olivier Sivieude, pour un réexamen du dossier. «Deux semaines plus tard, je suis convoqué par la DGFIP. Un fonctionnaire nous reçoit au printemps 2014 et nous explique que depuis que je suis arrivé à la tête de GSX, il n’y a effectivement plus d’établissement stable en France. En maintenant toutefois l’analyse du fisc pour la période précédente.»
A peine sorti du bureau parisien, Antoine Leboyer fait ses calculs: «Je me rends compte que nous sommes sauvés.» Le montant du redressement est passé de 18 à 4,4 millions d’euros, dont l’essentiel, 3,6 millions, est payable par le fondateur de GSX, via la garantie d’actif et de passif conclue lors de la vente de la société.
L’intervention de Claudine Schmid aura un autre effet, plus inattendu: le 8 juillet 2014, Antoine Leboyer est invité à témoigner devant la Commission de l’Assemblée nationale sur l’exil des forces vives. La salle est presque vide, «personne, probablement, n’a lu le rapport de la commission depuis», mais peu importe: pendant trois quarts d’heure, l’entrepreneur peut raconter son invraisemblable cauchemar administratif. Hasard ou coïncidence: la confirmation écrite des nouvelles modalités du redressement lui parvient… le matin de son audition par les députés. «Le tout sans le début d’une excuse, et en me demandant de m’engager à ne pas attaquer la décision du fisc», sourit-il en s’adossant enfin au fauteuil de son bureau du boulevard Helvétique.
Antoine Leboyer ne sait toujours pas pourquoi il a fait l’objet de «la persécution et de la mauvaise foi de l’administration». Sa dernière lettre, adressée en octobre 2014 au directeur de la DGFIP, Bruno Parent, reste sans réponse. Tout comme les questions transmises au même service par Le Temps. A-t-il été la victime expiatoire d’un fisc impuissant à rattraper les milliards que les multinationales ventilent dans des paradis fiscaux? «Peut-être, mais ça n’est pas mon problème», tranche-t-il. Son problème? Avoir dû consacrer deux ans et demi à plein temps à sa défense. Avoir abandonné 1,5 million d’euros en frais d’avocats. Avoir été contraint d’affronter «l’incompétence de fonctionnaires qui ne sont pas formés» et «l’absence totale de gouvernance dans l’administration fiscale».
A nouveau tout à la conduite de son entreprise – «qui aurait doublé de taille aujourd’hui sans toute cette affaire» –, Antoine Leboyer regrette encore une chose. Pour son pays, cette fois: «Le risque de racket fiscal qu’encourent les entreprises en France commence à être connu.» A tel point que la Harvard Business School lui a «proposé de faire un cas» sur son expérience. Mais peut-être l’heure est-elle venue de tourner la page. Tout simplement.
«Il me signifie que même en saisissant le ministre, c’est toujours dans son bureau que j’atterrirai»
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Je dirige une boîte depuis plus de 20 ans et je me suis souvent interrogé sur les vrais raisons qui m'avait amenée à la créer et surtout à continuer toutes ces années malgré les multiples galères car je ne me reconnais pas du tout dans le portrait de la nana qui a fait ça pour s'en mettre plein les poches (certains rajouteraient "sur le dos du petit salariat") ou qui veut en mettre plein la vue, genre la superwoman hyper sûre d'elle même... bon vous voyez la caricature..
je me suis même demandé si au fond, c'était pas parce que j'aimais les emmerdes, les situations complexes, limite ingérables, le stress, les éternels soucis à gérer... bon vous voyez aussi de quoi je parle...
je me suis donc demandé sérieusement à chaque fois que j'ai du affronter une situation complexe (bref, très souvent) si j'étais pas tout simplement ... maso ?!
je me suis même demandé si j'étais pas une réincarnation du bousier qui pousse sa bouse en haut de la montagne la tête dans le sable pour, une fois arrivé au sommet, redégringoler de l'autre côté du versant, à 2 mètres de son point de départ... le con ! parce que ça ressemble quand même drôlement à ma vie quand j'y pense
Et donc la question : pourquoi chercher les emmerdes plutôt que de rouler ma bosse en glandant gentiment dans un placard doré entourée des vieux machins incompétents et arrogants, les mêmes que ceux avec lesquels j'ai usé quand j'étais jeune mes fonds de culotte en prépa, et plus tard en faisant des "hautes études" ?
Ce n'est que récemment que j'ai pris conscience que mon supposé "HP" avait pu influencer grandement ce choix finalement.
A force de lire des témoignages de gens parfois pourtant brillant exposant leur souffrance dans leur boulot
A force d'erreurs de casting quand il s'agissait pour moi d'embaucher en pensant stupidement que tout le monde fonctionnait pareil, donc comme moi et en réalisant douloureusement que bah..nan...
à force de réaliser que le pouvoir, partout, était aux mains d'auto-proclamés "cons pétants" arrogants aux titres ronflants dont l'exploit était souvent d'avoir réussi à foutre plusieurs boîtes en liquidation et autant de milliers de personnes sur le carreaux et que je ne le supportais pas.
A force de voir l'injustice et le politiquement correct gagner au détriment de tant de belles idées et briser tant de gens talentueux.
Autant d'injustice, d'incohérence, de bêtise.. m'étaient physiquement et mentalement insupportables (plusieurs burn out peuvent en témoigner)...
J'ai réalisé qu'au fond, ce que j'avais cherché à faire en créant "ma boîte", c'est à créer "mon monde" à défaut de pouvoir changer le monde et que malgré le sentiment d'imposture qui ne me quitte jamais et les galères, cette boîte m'a permis de m'en protéger, et même finalement d'en tirer un profit significatif à la fin.
Et vous , quelles ont été vos moteurs pour vous lancer dans cette aventure de l'entreprenariat ?
le savez vous ?
je me suis même demandé si au fond, c'était pas parce que j'aimais les emmerdes, les situations complexes, limite ingérables, le stress, les éternels soucis à gérer... bon vous voyez aussi de quoi je parle...
je me suis donc demandé sérieusement à chaque fois que j'ai du affronter une situation complexe (bref, très souvent) si j'étais pas tout simplement ... maso ?!
je me suis même demandé si j'étais pas une réincarnation du bousier qui pousse sa bouse en haut de la montagne la tête dans le sable pour, une fois arrivé au sommet, redégringoler de l'autre côté du versant, à 2 mètres de son point de départ... le con ! parce que ça ressemble quand même drôlement à ma vie quand j'y pense
Et donc la question : pourquoi chercher les emmerdes plutôt que de rouler ma bosse en glandant gentiment dans un placard doré entourée des vieux machins incompétents et arrogants, les mêmes que ceux avec lesquels j'ai usé quand j'étais jeune mes fonds de culotte en prépa, et plus tard en faisant des "hautes études" ?
Ce n'est que récemment que j'ai pris conscience que mon supposé "HP" avait pu influencer grandement ce choix finalement.
A force de lire des témoignages de gens parfois pourtant brillant exposant leur souffrance dans leur boulot
A force d'erreurs de casting quand il s'agissait pour moi d'embaucher en pensant stupidement que tout le monde fonctionnait pareil, donc comme moi et en réalisant douloureusement que bah..nan...
à force de réaliser que le pouvoir, partout, était aux mains d'auto-proclamés "cons pétants" arrogants aux titres ronflants dont l'exploit était souvent d'avoir réussi à foutre plusieurs boîtes en liquidation et autant de milliers de personnes sur le carreaux et que je ne le supportais pas.
A force de voir l'injustice et le politiquement correct gagner au détriment de tant de belles idées et briser tant de gens talentueux.
Autant d'injustice, d'incohérence, de bêtise.. m'étaient physiquement et mentalement insupportables (plusieurs burn out peuvent en témoigner)...
J'ai réalisé qu'au fond, ce que j'avais cherché à faire en créant "ma boîte", c'est à créer "mon monde" à défaut de pouvoir changer le monde et que malgré le sentiment d'imposture qui ne me quitte jamais et les galères, cette boîte m'a permis de m'en protéger, et même finalement d'en tirer un profit significatif à la fin.
Et vous , quelles ont été vos moteurs pour vous lancer dans cette aventure de l'entreprenariat ?
le savez vous ?
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Un peu la même chose que toi, certainement pas pour l'argent, d'ailleurs au final ça m'a couté plus que ça m'a rapporté ; pas par masochisme, je ne crois pas, en tout cas ça ne me parle pas ; ni par besoin de dépasser ceux qui avaient le pouvoir, je crois que je m'en suis toujours détachée, du pouvoir, en tout cas ça ne m'intéresse pas consciemment.
Par contre par envie de créer mon monde, oui, c'est plus que sûr, j'ai vu ces entreprises que j'ai créées comme des créations, avant tout, des mises en oeuvre d'une idée, d'un projet, d'une idée que je me faisais du monde ; aussi pour (à tort) me retrouver avec des gens comme moi, mais comme je ne savais pas qui j'étais, je me suis plantée, souvent, forcément ; et enfin pour tenter d'être dans cette effervescence de vie qui me caractérise.
Aujourd'hui, je suis prof et auto-entrepreneur, et je tâche de m'en contenter. J'ai encore parfois de temps en temps une idée qui me fait rêver, basée sur une création d'entreprise (une école alternative a été le dernier projet sur lequel j'ai beaucoup travaillé, l'an dernier) mais je réussis à m'arrêter à temps, ça doit être l'effet de l'âge, et peut-être aussi le fait de vivre seule et de tourner à vide avec mon idée jusqu'à ce qu'elle s'éteigne d'elle même.
Ceci dit, je ne cherche ni à m'en plaindre ni à m'en enorgueillir, cela constitue mon expérience de vie, au même titre que mes enfants, ou l'écriture, ou mes amours, ou... et je ne pense pas du tout être comme ce bousier dont tu parles, ou alors on va dire que la vie est un chemin, avec ses collines et ses vallées et que c'est donc la vie, tout simplement ?
Par contre par envie de créer mon monde, oui, c'est plus que sûr, j'ai vu ces entreprises que j'ai créées comme des créations, avant tout, des mises en oeuvre d'une idée, d'un projet, d'une idée que je me faisais du monde ; aussi pour (à tort) me retrouver avec des gens comme moi, mais comme je ne savais pas qui j'étais, je me suis plantée, souvent, forcément ; et enfin pour tenter d'être dans cette effervescence de vie qui me caractérise.
Aujourd'hui, je suis prof et auto-entrepreneur, et je tâche de m'en contenter. J'ai encore parfois de temps en temps une idée qui me fait rêver, basée sur une création d'entreprise (une école alternative a été le dernier projet sur lequel j'ai beaucoup travaillé, l'an dernier) mais je réussis à m'arrêter à temps, ça doit être l'effet de l'âge, et peut-être aussi le fait de vivre seule et de tourner à vide avec mon idée jusqu'à ce qu'elle s'éteigne d'elle même.
Ceci dit, je ne cherche ni à m'en plaindre ni à m'en enorgueillir, cela constitue mon expérience de vie, au même titre que mes enfants, ou l'écriture, ou mes amours, ou... et je ne pense pas du tout être comme ce bousier dont tu parles, ou alors on va dire que la vie est un chemin, avec ses collines et ses vallées et que c'est donc la vie, tout simplement ?
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Je vois mes entreprises.... comme des bébés j'y mets beaucoup trop d'affect et ça fausse souvent mon jugement. Comme toi, je me suis souvent plantée et cette effervescence dont tu parles, je l'appelle le mouvement. Tant que j'avance, je vis...
Et c'est mon terrain de jeu pour apprendre de nouvelles choses, en permanence.
Donc oui, tes mots me parlent.
Sauf que là, je vieillis
et je me dis que je ne suis plus capable, que déjà, avoir tenu si longtemps tient du miracle, que faudrait pas trop pousser (mamie dans les orties). je manque peut être d'orgueil justement ou de courage ou d'envie, bref.. comme toi plus l'énergie d'aller jusqu'au bout des idées qui sont pourtant toujours là.
Et c'est mon terrain de jeu pour apprendre de nouvelles choses, en permanence.
Donc oui, tes mots me parlent.
Sauf que là, je vieillis
et je me dis que je ne suis plus capable, que déjà, avoir tenu si longtemps tient du miracle, que faudrait pas trop pousser (mamie dans les orties). je manque peut être d'orgueil justement ou de courage ou d'envie, bref.. comme toi plus l'énergie d'aller jusqu'au bout des idées qui sont pourtant toujours là.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Pour moi ce serait surtout pour trouver plus de liberté qu'en étant salarié dans une SSII.
Si j'avais une idée géniale, un truc à créer ... pour le moment je cogite autour d'un nouveau clavier.
Ce n'est pas aujourd'hui mon envie principale.
Si j'avais une idée géniale, un truc à créer ... pour le moment je cogite autour d'un nouveau clavier.
Ce n'est pas aujourd'hui mon envie principale.
Re: Des chefs d'entreprise ?
C'est surtout l'exécution de l'idée plus encore que l'idée qui fait le succès. Les chefs d'entreprise sont paradoxalement rarement de grands inventeurs. En tout cas, Perso, j'ai rien inventé,le concept et le produit existait, je l'ai juste fait différemment.
Et La liberté de l'entrepreneur ? Ahem... Si tu veux parler de la liberte qu'il a de trouver tout seul comment il va payer ses factures, on est d'accord
Et La liberté de l'entrepreneur ? Ahem... Si tu veux parler de la liberte qu'il a de trouver tout seul comment il va payer ses factures, on est d'accord
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Oui c'est bien cette liberté : Quels clients tu veux, mais aussi plein d'autres problèmes quotidiens pour un mec de ssii qui chez le client a droit au chaises pourries, aux PCs les moins bons, à la machine à café plus chère parce que tu es "externe", à ne pas faire de formation parce que le patron y comprends rien, etc etc, etc. J'ai envie d'avancer, pas qu'on m'utilise. Bien sûr quand tu es patron tu as plein de contraintes mais ce n'est pas la même place ( et j'ai eu pas mal de collègues qui étaient leur patron et ils respirent bien mieux)
Re: Des chefs d'entreprise ?
Je veux pas jouer les rabats joie mais le patron il n'a rien de tout ça non plus s'il n'a pas de clients. Faut déjà ramener les sous de la chaise, de la machine à café, du super PC etc... avant de s'offrir le luxe de choisir ses clients parce que c'est rare qu'ils t'attendent...
Sauf si tu bosses dans l'IT et que tu sais trouver les clients.
pourquoi ne pas essayer en free-lance pour commencer ?
Je sais pas ce que tu fais mais les bons devs web /appli sont très recherchés. Y a pénurie.
Sauf si tu bosses dans l'IT et que tu sais trouver les clients.
pourquoi ne pas essayer en free-lance pour commencer ?
Je sais pas ce que tu fais mais les bons devs web /appli sont très recherchés. Y a pénurie.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Moi non plus je ne sais pas ce que tu fais et vends.
Je suis diplomate, j'aime les langues, je fais de l'informatique car c'est un métier où il faut être diplomate et connaitre plein de langages
Je suis diplomate, j'aime les langues, je fais de l'informatique car c'est un métier où il faut être diplomate et connaitre plein de langages
Re: Des chefs d'entreprise ?
cool ! si tu sais parler la langue du client, du banquier, de l'urssaf, du juriste, de la com, du DRH, du DAF, du trésorier et j'en passe, tu as toutes tes chances de réussir
plus sérieusement, et si tu penses à te lancer, je t'invite à te poser quelques questions avant.
la première : De quoi ai-je besoin pour réussir mon projet (de quelles compétences ? (et les ai-je moi-même ou ai-je la capacité de les acquérir ou non ?), et quelles ressources matérielles (chaise, PC, machine à café.. ?)
la seconde : combien ça coûte (coût RH inclus (pour les compétences que tu devrais "acheter") et en y incluant ton salaire) et est ce que l'argent dont je dispose ici et maintenant couvre cette somme (c'est le moment de casser ta tirelire..) ?
Ensuite, tu multiplies cette somme par disons 10 (parce que le propre d'un BP est qu'on le dépasse toujours très largement) avant de passer à la dernière question :
suis je prêt à perdre la totalité de cet argent (le risque est inhérent au métier) ?
Si la réponse est OUI et que tu n'as pas , alors t'as ton BP et donc... qu'attends tu pour te lancer ?
Si c'est NON , et bien souris quand même car tu viens de t'épargner beaucoup d'énergie et d'argent...
plus sérieusement, et si tu penses à te lancer, je t'invite à te poser quelques questions avant.
la première : De quoi ai-je besoin pour réussir mon projet (de quelles compétences ? (et les ai-je moi-même ou ai-je la capacité de les acquérir ou non ?), et quelles ressources matérielles (chaise, PC, machine à café.. ?)
la seconde : combien ça coûte (coût RH inclus (pour les compétences que tu devrais "acheter") et en y incluant ton salaire) et est ce que l'argent dont je dispose ici et maintenant couvre cette somme (c'est le moment de casser ta tirelire..) ?
Ensuite, tu multiplies cette somme par disons 10 (parce que le propre d'un BP est qu'on le dépasse toujours très largement) avant de passer à la dernière question :
suis je prêt à perdre la totalité de cet argent (le risque est inhérent au métier) ?
Si la réponse est OUI et que tu n'as pas , alors t'as ton BP et donc... qu'attends tu pour te lancer ?
Si c'est NON , et bien souris quand même car tu viens de t'épargner beaucoup d'énergie et d'argent...
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Un peu comme Hirondelle (même si pas au même "niveau") pour le "pourquoi" je suis à mon compte.
Il y a deux choses primordiales dans ce choix, des perspectives (libre arbitre ?) d'une part et gérer mon "univers proche".
Devoir gérer des situations complexes, ce n'est pas négociable, c'est "excitant", même si parfois j'accuse le coup, me sentir en danger me stimule.
Je ne me vois pas toute ma vie dans une ou plusieurs boites à suivre un parcours balisé de fait... c'est la mort pour moi.
Gérer mon entourage, les conditions dans lesquelles je travaille, avec qui, comment et pourquoi... Ben c'est pas mal quand même. Le boulot, c'est là où on passe le plus de temps, je préfère que ce soit avec des personnes que j’apprécie, pour des personnes que j'apprécie de la manière qui me plait...
Même si ce n'est jamais 100% du temps comme ça j'ai la possibilité de faire en sorte que... Et ça fait toute la différence.
Il y a deux choses primordiales dans ce choix, des perspectives (libre arbitre ?) d'une part et gérer mon "univers proche".
Devoir gérer des situations complexes, ce n'est pas négociable, c'est "excitant", même si parfois j'accuse le coup, me sentir en danger me stimule.
Je ne me vois pas toute ma vie dans une ou plusieurs boites à suivre un parcours balisé de fait... c'est la mort pour moi.
Gérer mon entourage, les conditions dans lesquelles je travaille, avec qui, comment et pourquoi... Ben c'est pas mal quand même. Le boulot, c'est là où on passe le plus de temps, je préfère que ce soit avec des personnes que j’apprécie, pour des personnes que j'apprécie de la manière qui me plait...
Même si ce n'est jamais 100% du temps comme ça j'ai la possibilité de faire en sorte que... Et ça fait toute la différence.
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
@wich bien dit !
le challenge me stimule, les difficultés me font me dépasser, le succès me grise.....
Par contre, en cas d'impasse, je peux tourner en rond comme un hamster dans sa roue à chercher une issue en mode "obsessionnel" ou bien au contraire avoir envie de tout abandonner. les 2 étant un peu extrêmes !
le challenge me stimule, les difficultés me font me dépasser, le succès me grise.....
Par contre, en cas d'impasse, je peux tourner en rond comme un hamster dans sa roue à chercher une issue en mode "obsessionnel" ou bien au contraire avoir envie de tout abandonner. les 2 étant un peu extrêmes !
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Hirondelle123 a écrit:Je veux pas jouer les rabats joie mais le patron il n'a rien de tout ça non plus s'il n'a pas de clients. Faut déjà ramener les sous de la chaise, de la machine à café, du super PC etc... avant de s'offrir le luxe de choisir ses clients parce que c'est rare qu'ils t'attendent...
Sauf si tu bosses dans l'IT et que tu sais trouver les clients.
pourquoi ne pas essayer en free-lance pour commencer ?
Je sais pas ce que tu fais mais les bons devs web /appli sont très recherchés. Y a pénurie.
je connais des secteurs ou le travail vient a toi et en theorie tu peux refuser des clients : artisans, professions liberales etc
ce sont d'ailleurs des metiers qui a mon avis conviennent bien au zebre
Bien sur tous ne refusent pas les clients (si le client est correct et paye correctement pourquoi refuser)
pour info j'ai eu le cas de medecins refusant un rdv, il etait pas en congé et m'a meme pas envoyé vers un collegue, j'avais une grippe (et ces gens ont signé le serent d'hyppocrate et sont tenus avec un certain code de deontologie)
web ou graphiste web je connais pas bien mais a ce que j'ai entendu il y a pas penurie du tout
par ailleurs l'IT les SSII verouillent le marché , des boites de parasites qui prennent leur commission et font bosser des escalves salariés
clause de mobilité = si tu refuses une mission a l'autre bout de la france tu est viré pour faute grave. genial... (en plus il payent pas correctement les frais de relocalisation)
dans un contrat normale de travail le lieu est indiqué sur le contrat
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Des chefs d'entreprise ?
.
Dernière édition par Hirondelle123 le Ven 5 Avr 2019 - 18:29, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Des chefs d'entreprise ?
Hirondelle123 a écrit:Louais... Quand je lis "les esclaves salariés", j'en déduis un état d'esprit qui ne me donne pas l'impression qu'on puisse s'entendre...
Aux personnes qui se plaignent de ne pas avoir (reçu en cadeau ?) les moyens de leur ambition (bref, la leur), je les invite à faire preuve d'imagination.
Avec un bout de bois et un fil, l'un va en faire une canne à pêche et qui sait, ouvrir plus tard une conserverie tandis qu'un autre s'en servira pour allumer un feu.
Je parlais de la pénurie des développeurs web en vérité (sites/appli..) (pas de chômage pour les étudiants de l'école 42 par ex) et de la possibilité pour ces profils d'exercer leur métier en free-lance, avec les avantages (liberté) et les inconvénients (solitude, risque) inhérents bien sûr car aucune situation n'a QUE des avantages.
plutot que les attaques ad hominem (oublions la canne a peche), les SSII (ou ESN) tu sais comment ca fonctionne (j'ai des potes qui ont travaillé la-dedans) ? pleins de temoiganges sur le net.
80% de l'emploi en informatique en France passe par les SSII
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Des chefs d'entreprise ?
Oui, je connais les SSII.
j'ai été et suis toujours la cliente (toujours en développement web) de free-lance et de SSII et j'en emploie aussi.
Ceux qui maîtrisent les langages web (PHP, javascript, Node.js, Vue.js..) s'arrachent des start up aux grosses boîtes en passant par les SSII et les cabinets de recrutement. les annonces pleuvent, les salaires flambent... et ça va durer... jusqu'à ce qu'on automatise leur métier.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-181518-lemploi-redemarre-en-france-et-si-lon-en-finissait-avec-la-penurie-de-developpeurs-de-logiciels-2168321.php
j'ai été et suis toujours la cliente (toujours en développement web) de free-lance et de SSII et j'en emploie aussi.
Ceux qui maîtrisent les langages web (PHP, javascript, Node.js, Vue.js..) s'arrachent des start up aux grosses boîtes en passant par les SSII et les cabinets de recrutement. les annonces pleuvent, les salaires flambent... et ça va durer... jusqu'à ce qu'on automatise leur métier.
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-181518-lemploi-redemarre-en-france-et-si-lon-en-finissait-avec-la-penurie-de-developpeurs-de-logiciels-2168321.php
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