Et prof ?

Y-a-t'il des profs ?
Comment gérez-vous les relations aux autres profs, aux élèves qu'il est difficile de rendre captivés ?
Je suis étudiant en philo, et c'est le seul métier dans lequel j'arrive un peu à me projeter, même si j'ai peur de ne pas m'y sentir si bien étant donné mon exigence envers les autres...

Hello ta question est vaste dis-toi que quand tu seras prof tu seras prof pour les élèves et pas pour tes collègues. Je suis prof depuis 16 ans en lycée professionnel j'enseigne le français et histoire-géo. C'est pas facile parce que plus ça va plus les élèves sont bêtes et pas motivé pourtant nous ont laissé pro ils ont l'assurance d'avoir un travail derrière surtout dans les filières qu'on a au lycée service cuisine et hygiène.
Pour résumer les autres profs mais très triste je ne les supporte plus maison de mon point de vue que très peu d'intérêt et certains ne sont là que pour les vacances et la flexibilité des horaires ce genre de personne ne m'intéresse pas vraiment même pas du tout.
Après des élèves ça dépend des promos il y a des promos plus sympa que d'autres. J'essaie de les intéresser de leur donner un peu de bagage culturel aussi vaste soit-il. par exemple avec des terminales CAP j'étudie des nouvelles sur les extraterrestres et je n'hésite pas à leur passer des extraits de films avec les extraterrestres comme la soupe aux choux puisque aujourd'hui les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas vu un film de Louis de Funès

en tout cas bon courage à toi parce qu'il dit philo dit raisonnement et qui dit raisonnements dit un gros manque de raisonnement chez les élèves.... ils ne savent plus réfléchir me raisonner ne savent pas avoir des idées sur tout et n'importe quoi bon courage

Amandine38 a écrit:Hello ta question est vaste dis-toi que quand tu seras prof tu seras prof pour les élèves et pas pour tes collègues. Je suis prof depuis 16 ans en lycée professionnel j'enseigne le français et histoire-géo. C'est pas facile parce que plus ça va plus les élèves sont bêtes et pas motivé pourtant nous ont laissé pro ils ont l'assurance d'avoir un travail derrière surtout dans les filières qu'on a au lycée service cuisine et hygiène.
Pour résumer les autres profs mais très triste je ne les supporte plus maison de mon point de vue que très peu d'intérêt et certains ne sont là que pour les vacances et la flexibilité des horaires ce genre de personne ne m'intéresse pas vraiment même pas du tout.
Après des élèves ça dépend des promos il y a des promos plus sympa que d'autres. J'essaie de les intéresser de leur donner un peu de bagage culturel aussi vaste soit-il.  par exemple avec des terminales CAP j'étudie des nouvelles sur les extraterrestres et je n'hésite pas à leur passer des extraits de films avec les extraterrestres comme la soupe aux choux puisque aujourd'hui les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas vu un film de Louis de Funès

en tout cas bon courage à toi parce qu'il dit philo dit raisonnement et qui dit  raisonnements dit un gros manque de raisonnement chez les élèves.... ils ne savent plus réfléchir me raisonner ne savent pas avoir des idées sur tout et n'importe quoi bon courage

C'est assez décourageant ça ^^

je dirais que le gros problème est la machine éducation nationale et pas le métier. Personnellement je n'ai pas pu supporter cette institution.

Mais comment la ressentez vous au quotidien ?

Il y a certes l'institution Education Nationale de plus en plus liberticide pédagogiquement  mais il y a aussi les parents qui ont une relation exacerbée avec l'école (ils en attendent en général énormément, mais ne font pas confiance aux enseignants, sont trop intrusifs ou pas assez concernés, sont des parents-copains qui attendent que l'école éduque leur enfant mais sans accepter de se remettre en question ou alors des parents hypers stressés qui vont sur-investire l'école et stresser leur propre enfant)et les collègues le plus souvent sont vraiment investis (en tout cas dans le primaire..mais bon y'a quand même quelques brelles aussi) mais il faut avouer que c'est un métier qui use car on est vite désabusé (on a très vite le sentiment de se battre seul sans le soutien de personne, ni hiérarchie, ni parents et de n'avoir aucune reconnaissance! )..syndrome de Don Quichotte...
Pour des êtres comme nous, difficile de tenir la distance, d'avoir encore envie après 14 ans..je suis à bout de souffle!
Et que l'on ne me parle pas de l'Ecole de la confiance, des imbécilités et du mépris de notre ministre qui finissent de me dégoûter du métier d'enseignant! C'est triste mais les perdants ce sont vraiment les enfants: On sacrifie véritablement une génération...
Sinon, bref.. je suis doucement mais très sûrement,en phase de "sortie" des classes ...

[quote="Amandine38"]

les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas vu un film de Louis de Funès

Quelle tristesse!

+1 @izo

Le métier de prof est très très large de chez large....

La première question est:

Devant quel public, je veux être ? le 1 degré (maternelle ou primaire)
le 2 degré (collège, lycée ou plus)

Ensuite une fois le choix fait:

Je suis généraliste donc 1 degré
Je suis bien dans une matière donc 2 degré


Puis le choix du type d'école:

du public, du privé, lycée générale, lycée techno ou pro, collège, etc...

Quelle entrée dans le métier:

concours direct ou suppléance.

Sinon le métier de prof et je pense assez bien pour un zèbre. On fait un peu se que l'on veux et quand on le veux.

Moi mon big problème c'est les collègues.....que dire. Masquer son incompétence par des stratégies relationnelle et des copinages malsain.

Bref, la salle des profs est le reflet de notre société et il te faudra trouver un groupe ou pas.

Sinon au niveau des jeunes, c'est à toi de t'imposer "le boss".

Moi ma passion est la pédagogie quelques soit la matière et le public.

Au bout de 15 ans ma matière me saoul énormément. Donc autre concours.

Voilà ce métier est un beau métier même si la jeunesse est morose, les collègues chiant.

A ne pas négliger, c'est un métier à forte représentation social. Beh oui!!! 16 semaines de vacances. Enfin en théorie.

Il faut compter une semaine de 40h pour être bien mais après tu module comme tu le veux et quand tu le veux.

Moi par exemple avec l'habitude et la stabilité de mes classes, je bosse moins de 30 heures semaine et pendant les périodes d'exam c'est plus 45h.

35 h annualisée pourrai ton dire en étant zèbre.

Pour le salaire, c'est pas le top mais pas mal non plus avec le concours.

A ne surtout pas négliger, c'est un métier ou notre liberté de zèbre peut s'exprimer.

Je fais des fautes d'ortho....sacré défaut.

SB.ABcube a écrit:la salle des profs est le reflet de notre société

bien heureusement que ce n'est pas totalement le reflet de la société : il n'y a que des personnes qui pensent à la prochaine grève et qui parlent de vivre ensemble, d'écologie à leur manière et qui se plaignent en permanence. On se demande bien comment cette flopée de BAC+5 et plus peut se comporter aussi bêtement. Perso je préfère encore discuter avec des routiers ou barman…

SB.ABcube a écrit:On fait un peu se que l'on veux et quand on le veux.

Je n'irai pas jusque là à moins de rester contractuel puisque l'institution t'impose quand-même un sacré nombre de tâches annexes.

Non le top, c'est ce que je fais actuellement : prof en cours particuliers : tu te concentres sur la pédagogie (pas de gestion de classe, pas de powerpoint à construire, pas de DS à éditer ni de copies à corriger…)

Faut faire comme moi : ne pas avoir le choix et être obligé de faire prof pour manger, du coup, tu n'arrives pas désabusé, tu en es déjà
Puis de fil en aiguille, tu commences à apprécier le métier, parce qu'il y a les élèves.
Et si en plus tu as le bon chef et les bon collègues...
Par contre, en effet, ya les parents. ça... Et encore plus dans le privé.



J'ai enseigné dans un établissement pro où c'était la guerre entre profs et direction, par contre, je déconseille (j'ai été la 3ième à craquer et partir en dépression, et yen a 5 ou 6 après moi )

Si je résume les choses : élèves des fois compliqués, pas toujours éduqués, mais attachants. Tout un travail que d'apprendre à bien les prendre. Et ça dure toute la vie, amha. Parents hyper chiants trop souvent, même si ya des perles. Ils sont en éternelle crise d'ado contre l'éducation nationale, et malheureusement pour eux, les profs en sont les représentants. Les collègues, ben ça dépend vraiment de là où on tombe.
Selon où on rentre (privé, public, pro), on peut ou pas choisir son établissement. Et en bouger peut des fois être compliqué. Et quand on se sent mal qq part, c'est très vite compliqué (et quelque soit le travail, de toute façon, mais on bouge encore moins facilement dans l'EN).
Le salaire est bof, mais au moins on en a un.
Une certaine liberté devant les élèves, et ça j'adore (bon, on peut se faire contrôler, certes, mais qd même, ya de la place pour la créativité tout de même). Possibilité de monter plein de projets, seul ou avec les collègues.
Et donc le souci des parents. Mais également le regard de la société (ah toi tu es prof, tu as le temps quoi; et autres joyeusetés que je vis plutôt mal)

Sinon, je donne en plus des cours particuliers, et ça franchement, c'est le pied.
Pas assez courageuse pour ne faire que ça, puis j'aime bien finalement avoir contact avec mes collègues, ne pas être totalement isolée dans ma campagne, et j'aime mes classes.

Par contre, je conseille le concours. En tant que vacataire, on est vraiment trop mal payé.

Ah oui être vacataire c'est l'enfer...

Mal payé et bouche trou donc concours.

En LP, les jeunes sont attachant mais y a du boulot de chez boulot.

Sans trop exagérer, il faut parfois reprendre à la base.

Il faut aussi avoir bien conscience qu'une fois rentré dans le système et bien tu es rentré !!!

Pour en sortir, c'est très souvent pour devenir chef d'entreprise ou profession libérale.

Les contraintes sont très variables: ex

prof en LP de spécialité genre technicien du froid:

- 3 classes maxi donc conseil de classe, réunion parents livrets etc seulement fois 3.

- Visite de stage et gestion de la dite visite

- Tu lâches les fauves en ateliers avec des outils. Des marteaux, tournevis, etc

Après tu as prof de math en générale:

- Parfois beaucoup de classes donc tout l'administratif fois le nombre de classes.

- Tout est en trimestre et non semestre.

En premier degré tu as la proximité des parents et là c'est pas toujours top.

Tu rends des comptes 4 fois par jour.

Il n'y a pas de solution idéale mais juste c'elle qui te conviendra.

N'hésite pas à demander au rectorat pour faire des stages d'observation.

La possibilités de faire du cumul d'emploi est intéressante.

Tu as la guerre des heures sup aussi.....

Il faut aussi avoir bien conscience qu'une fois rentré dans le système et bien tu es rentré !!!

Pour en sortir, c'est très souvent pour devenir chef d'entreprise ou profession libérale.

C'est pour ça que je suis moyennement motivée par le concours.
Avec un collier autour du coup ça me motive bof.

Louisekin a écrit:Y-a-t'il des profs ?
Comment gérez-vous les relations aux autres profs, aux élèves qu'il est difficile de rendre captivés ?
Je suis étudiant en philo, et c'est le seul métier dans lequel j'arrive un peu à me projeter, même si j'ai peur de ne pas m'y sentir si bien étant donné mon exigence envers les autres...

mdrr j'avais un client prof qui venait manger chez moi et ils devaient tourner au chichon pour tenir.Il cherchait à rentrer dans une bibliothèque et en avait ras le bol du métier de prof.

Le métier de prof à l'heure actuelle c'est être en première ligne fasse à une société qui implose.Vive mai 68 avec des pédophiles à sa tête genre cohen bendit "il est interdit d'interdire!" et avec ce qu'ils mettent dans la bouffe ça rend les gosses ados encore plus explosifs voir étude tdah et les conservateurs et autres saloperies dans les bonbons.J'en discutais avec un vieux prof e maths proche de la retraite clairement il voit la différence entre aujourd'hui et hier.
Et il y a aussi les joies du smartphone qui modifierait le cerveau https://www.topsante.com/medecine/addictions/ecrans/surfer-sur-un-smartphone-modifierait-le-cerveau-74857.

Et normalement vu que tu seras jeune prof on t'enverra en zep

http://cheekmagazine.fr/societe/sophie-delcourt-raconte-absurdite-etre-jeune-prof-zep/

tiens ce qu'il t'attend a la limite test les écoles limite primaire mais évite lycée et collège j'étais dans une zep les élèves frappaient les profs.Après à la limite en primaire ça serait juste les parents à gérer.

Bref flics profs infirmiers aux urgences et d'autres jobs que j'oublie tu prends toute la "merde" de cette société en pleine tête

Cette prof a voulu faire la quéquos comme si elle était avec son nanard à la maison et elle a eu droit "à porte ta chatte!" mdrrr

Louisekin a écrit:Mais comment la ressentez vous au quotidien ?

Enseignant : une profession très exposée
Connaissez-vous la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (ou DEPP) ? C’est un service statistique chargé d’évaluer les politiques conduites par le ministère de l’Éducation Nationale. Deux de ses membres ont comparé l’exposition aux risques psychosociaux des enseignants et des cadres. (On entend par « risques psychosociaux », des risques pour la santé mentale, physique et sociale incluant notamment le burn-out.)

Résultat : les enseignants sont davantage exposés à ces risques que les cadres.

Comment l’expliquer ? Cette étude pointe l’isolement des professeurs et le manque de soutien hiérarchique tandis qu’un rapport du médiateur de l’Éducation Nationale indique : « L’hétérogénéité des classes, l’insuffisante préparation à aborder des publics divers, l’introduction d’autres modes de transmission des savoirs brisant un monopole plus que séculaire, des relations tendues avec des parents, une formation qui n’a pas préparé à des pratiques qu’imposent les évolutions pédagogiques nécessaires et une considération négative du métier portée par des citoyens et relayée par des médias, fragilisent de plus en plus d’enseignants. »

Alléluia, les hautes instances de l’Éducation Nationale savent que nous exerçons un métier difficile ! Me voilà rassurée ! Mais sur le terrain, comment cela se passe-t-il ?

(Par souci de confidentialité, les prénoms ont été changés.)

Pour rédiger cet article, je me suis entretenue avec des enseignants victimes de burn-out. Les profils sont variés : jeunes enseignants, profs en milieu de carrière ou à quelques années de la retraite. Certains ont retrouvé l’envie d’enseigner tandis que pour d’autres, la reprise est plus difficile. Enfin, certains ont donné leur démission et exercent à présent un autre métier.

À l’image de Christine, enseignante en collège pendant 7 ans : « Je suis retournée sur les bancs de l’école et j’ai fait un bac pro en contrat de professionnalisation. (…) Je suis actuellement technicienne chez Renault. Je n’ai certes pas les vacances scolaires, mais je rentre chez moi l’esprit libre et serein. »

Les professionnels de santé ont encore beaucoup de mal à diagnostiquer le burn-out. Pour certaines personnes – médecins compris – « prof » et « épuisement professionnel » relève de l’oxymore…

Rose me raconte : « Mon médecin n’a pas du tout été capable d’évaluer mon état de fatigue et de dépression. Lorsque je lui ai demandé un arrêt de travail, j’ai eu 3 jours et un tube de Berroca. J’ai donc été hospitalisée d’urgence par ma psychologue qui m’a envoyée vers sa collègue psychiatre. »

Vincent me rapporte une certaine « incompréhension de la part de ceux qui n’étaient pas enseignants » et une « douce pression tintée d’inquiétude sincère » de la part de ses collègues et de sa famille dont beaucoup de membres sont profs.

Selon Catherine Vasey, psychologue suisse spécialisée dans le burn-out, le retour au travail est une étape cruciale pour la guérison : c’est là-bas que le patient retrouvera confiance en lui. Dans son cabinet, 8 patients sur 10 parviennent à reprendre leur poste. Ce chiffre est engageant ; il est important de rappeler qu’un burn-out ne sonne pas le glas d’une carrière et de son épanouissement professionnel. Ainsi, Agnès, professeur des écoles de 45 ans, a bénéficié d’un mi-temps thérapeutique à la fin de son arrêt maladie. Aujourd’hui, elle s’est rétablie et a repris son travail à plein temps.

Mais se pose tout de même la question des enseignants qui n’arrivent pas reprendre la classe dans des conditions normales. Quel changement de carrière envisager ? Avec quel accompagnement ? L’Éducation Nationale ne doit pas les oublier.

Certaines entreprises prennent très au sérieux cette recrudescence des burn-out : il n’est pas dans leur intérêt de perdre des salariés formés et motivés. L’Éducation Nationale doit faire de même. Alors qu’elle peine à recruter de nouveaux professeurs, elle ne peut se permettre une multiplication des arrêts longue maladie et des demandes de démissions.

Il est urgent d’œuvrer aux bonnes conditions de travail des enseignants! Quelles sont vos propositions ?

par Laure (apreslaclasse.net)

https://800000feignasses.com/burn-out-chez-enseignants/