Comment s'est passée votre rentrée ?

Bonsoir !
Je proposais ce topic car je voudrais partager avec vous les sentiments, le vécu sur la fameuse rentrée avez-vous eu des angoisses ? Des joies ? Des bonnes surprises ? Des déceptions peut-être ? Allez-y, vous pouvez partager vos expériences, ressentis, sentiments et émotions
Bonne continuation et bonne rentrée d'avance pour tous ceux qui ne seraient pas encore rentrés

Je vais répondre 4 ans plus tard
C’est ma rentrée la semaine prochaine, pré-rentrée cette semaine

avez-vous eu des angoisses ?

Oui!
Ça fait 4 mois et demi que je suis pas allée dans un amphi OO

Dans mon DU où les gens sont horribles et à cause duquel j’ai été séparée de quasiment tous mes amis de L1, il y a 13 nouveaux qui ont l’air moins horribles, ce qui est une nouvelle à envisager avec un esprit ouvert et disposé à accueillir un dénouement relativement heureux

D’ici quelques semaines je serai fixée avec une certitude de ≈90% sur ces nouveaux et la nouvelle carte relationnelle de ce DU (qui est en relation avec qui, quels sont les groupes…). J’aime ce moment de la rentrée où tout est encore mouvant (et alors tout paraît possible!) quand je suis dans une mauvaise position. Quand je suis dans une bonne position, je préfère que tout soit figé, évidemment haha

Vraie rentrée aujourd’hui
J’ai pas écouté grand chose en cours mais je vais réviser dès ce soir
Niveau amis y a pas mal de potentiel, à voir. Les gens sont intéressants. Globalement très sympathiques. Souriants (on sent que c’étaient les vacances y a pas si longtemps )
En revanche ceux qui étaient déjà méprisants et désagréables l’an passé (et que je me retape pour encore au moins un an!) le sont encore… J’avais cru qu’ils changeraient un peu

Ex: [j’essaye d’être amicale. A une fille avec qui ma seule amie restée dans mon groupe d’emploi du temps cette année est allée au bar samedi, et qui est quand même une connaissance depuis quelques mois] « Vous mangez où à midi? »
« Ouais mais euh nan on mange entre nous [elle et sa pote] »
…

Déjà j’ai pas demandé avec qui, mais où elle allait manger. (J’ai rejoint mes amis de l’an passé à la pause méridienne, ce n’était pas une supplication pour me joindre à ces dames, mais une marque d’intérêt et un essai pour lancer la conversation)
…
Mais surtout, c’est tellement repoussant, et volontairement repoussant
Pourquoi ??

===
Bref, ne nous focalisons pas sur ces gens frustrants
===
Mais c’est relou d’être dans une sous-filière aussi fermée et aussi peu amicale (c’est les gens de mon DU)
===
J’en ai parlé à un pote (pas de cet exemple mais de l’ambiance de ce DU pourri) qui m’a dit que c’était bcp mieux à l’ENS et que je devrais le rejoindre là-bas via les passerelles pour la super ambiance. J’en parle pck on m’avait conseillé des passerelles après la L3 sur ce forum si je me souviens bien. C’est bien sûr pas une motivation suffisante (ni une motivation tout court) pour y aller, mais ça me conforte dans l’idée que ces gens pourraient être mille fois plus sympathiques avec les autres, surtout si des gens aussi brillants scolairement que ceux à l’ENS le sont! Et ceux que je connais sont d’ailleurs remarquablement inclusifs avec ceux qui (comme moi) sont clairement en-dessous d’eux en termes d’études. Les miens, ils sont dans un DU un peu sélectif et ils méprisent tout le monde
Qu’est-ce qui leur donne le droit de se sentir à ce point supérieurs aux autres, et par là supérieurs à moi? Putain je vaux pas moins qu’eux
J’en ai marre
Grr
Et mes amis merveilleux de l’an passé… snif…
J’arrête pck je suis en boucle
Mais snif quand même

Pour le reste ça se passe plutôt bien, mais en ce moment je suis dans le bus pour un week-end d’intégration avec ce DU, et vraiment je sais pas ce que je fais là.
Ils sont toujours aussi désagréables et exclusifs. Les seuls un peu amicaux et les chaleureux avec moi sont les nouveaux, mais qui ont pas hésité à me laisser toute seule dans le car, sauf un qui s’est excusé par message en me disant qu’il pensait que les autres m’avaient gardé une place
J’ajoute que pour les groupes (logement), au lieu de tirer au sort pour inclure tout le monde, les organisateurs ont mis les amis entre eux, ce qui fait que si t’as pas d’amis dans ce groupe, tu es relégué dans un groupe où tout le monde se connaît, sauf toi. (en l’occurrence, ils m’ont mise uniquement avec des L3, des gens qui sont même pas dans ma promo. Sympa pour aider à s’intégrer)
Je vais passer trois heures en tête-à-tête avec la fenêtre et deux jours avec eux, je sais pas ce que je préfère et j’ai pas le moral

En plus ils passent de la musique de merde dans ce car.

Édit: c’était pas si terrible

C’est dans ce week-end que j’ai appris de belles rumeurs sur mes camardes de classe, ça valait la peine
Ludion a cité la phrase d’Eleanor Rossquelquechose sur les grands, moyens et petits esprits et leurs sujets de conversation grands (en gros philo), moyens (actualités?) et petits (commérages)
Que ce soit être un petit esprit ou pas, je trouve que les conversations les plus importantes sont celles qui nous apprennent des choses sur notre environnement, afin de repérer notamment les dangers, et de se faire une cartographie des lieux. Les dangers peuvent être des gens que l’on fréquente, d’où l’importance des commérages. On peut aussi raconter du bien des autres. En plus, les ragots renforcent les liens sociaux entre celui qui le raconte et celui à qui on le divulgue
Les événements, c’est moins direct et moins important, mais c’est moins vital que de savoir sur qui ont on peut compter
Et la troisième catégorie, discuter des idées, c’est de la oisiveté. Commérer c’est travailler à sa survie et à celle de son groupe. Que ça s’accompagne d’une jubilation sur le sort d’autrui ou de compassion sincère, de surprise, etc., change rien à ces internets (sauf à révéler la morale, l’empathie des uns et des autres)

DU=diplôme universitaire
2e question: non pas vraiment, c’était un peu de la provocation. mais ça reste un loisir, et je voulais pointer l’importance de parler des gens, pck la citation méprisait ce sujet de conv
3e question: si je le savais!… je serais intégrée partout tout le temps! Vrmt je sais pas… j’essaie de repasser les fois où ça allait et les fois où ça allait pas, à chaque fois je mets la responsabilité (pos ou neg) sur les autres…  (genre disposition d’esprit ouverte ou fermée) :/ :/ :/. Parfois je me rends compte que les gens croyaient que j’étais intégrée alors que j’avais l’impression de ne pas l’être, donc le pb est sans doute plutôt celui de ma propre disposition d’esprit

J’avais pas ce sentiment sur les discussions politiques (je rencontre surtout des gens engagés, c’est peut-être pour ça) mais c’est intéressant. Ça doit être le cas pour beaucoup de gens. Pour ce qui est des discussions philosophiques, j’ai l’impression que fe que tu dis (se donner un genre, faire l’étalage de ses connaissances) s’applique encore plus, mais c’est peut-être parce que j’y connais rien haha.
Dans la différence entre les discussions en politique et en philo, faut aussi rappeler que la politique est considéré comme un sujet impoli voire vulgaire et méprisable par certains, donc ça limite peut-être ll’usage des discussions politiques pour montrer son talent en société

Dans les discussions politiques, même avec les gens engagés, le plus grave est d'avoir tort.

Pas systématiquement
En public, et dans le cadre d’une débat, en général, oui.
Mais une discussion, ça peut juste être une récolte de points de vue. On peut échanger sur les points de vue, et (si on n’a pas présenté sa vision de façon trop assurée avant, ça dépend de l’état d’esprit), reconnaître qqch qu’on avait pas vu etc., parce que c’est pas une question d’orgueil mais d’apprentissage. En général, c’est dans les conversations  en petits groupes voire à 2. Et il y a des conversations qui n’ont pas pour objet de défendre ou de présenter une opinion, mais de s’enquérir de l’actualité et émettre des hypothèses (ou personne peut avoir vraiment raison au tort).
C’est une nuance à apporter

Il faut garder à l’esprit qu’on a souvent l’opinion et le jugement de valeur avant la connaissance du sujet, et donc parler de ses avis avec une certaine modestie… Sauf quand il y a un enjeu ! Si on a pour objectif de convaincre, là il faut y aller et surtout pas perdre, quitte à être de mauvaise foi !

Mais voilà, je pense qu’il faut distinguer débat politique et discussion politique

Mais à quoi ça sert d'en parler encore et toujours sous toutes ses formes si c'est pour ne rien faire ? Qu'est-ce qui déconne chez les humains ?

Il y a des blocages qu’on peut essayer de lever avec des débats… justement, pourquoi contre toute raison on mange toujours autant de viande ? Rousseau a parlé de la virilité associée à la viande rouge comme un des blocages

Mais oui, parfois on parle juste pour le plaisir

Sinon, tu te demandais (et moi aussi) pourquoi c’était pas évident de s’intégrer.

Y a des gens avec un culot incroyable qui font aucun effort
La meuf dont je parle me considère comme étant parmi ses meilleurs amis (d’après ses dires, et c’est pas réciproque) tout en me traitant comme une veille chaussette. Et elle est pas intégré dans beaucoup de groupe d’amis, et dans son cas ça m’étonne pas.

Je l’invite à mon anniv (Premiere fois que je le fête depuis 6 ans, j’avais souligné l’importance et le caractère exceptionnel) et la meuf me répond que c’est pas rentable pour elle de venir parce qu’elle habite à 1h de route. Alors que je me suis tapée tous ses put*ins d’anniversaire depuis qu’on a 5 ans, et alors que je pouvais très bien l’héberger chez moi (je l’ai déjà fait pour elle plusieurs fois)! Elle a même pas écrit « merci pour l’invitation » elle a dit que c’était pas rentable
Et en comparaison, des gens qui étaient bcp moins proches de moi ont trouvé des potes chez qui dormir pour venir!
Mais franchement, pas « rentable »!!!

Bref, dans certains cas, on n’est pas intégré parce qu’on fait aucun effort pour les autres

câlin a écrit:

Discuter sans débattre, un art difficile.

[justify]
Mais apaisant, source d’apprentissage et de sérénité

C'est vrai qu'une fois qu'on a bien compris pourquoi, c'est plus agréable de vivre une vie nulle. Un jour peut-être ça permettra de s'en extraire. Vive l'espoir.

Je crois que j’ai pas compris ce que tu voulais dire ?

Ah bah maintenant c'est plus ton amie et c'est tant mieux non ? Je trouve que l'écrémage des connard·asse·s est assez rapide. Déjà virer celles et ceux qui ragent quand on oublie de répondre à leurs messages ça enlève du monde. Le problème c'est qu'y n'en reste plus beaucoup après.

[/
C’est ma pote depuis que j’ai 5 ans. J’ai déjà essayé (y a 3 ans) de faire une croix sur elle, ça a tenu deux ans. On va voir combien de temps je parviens à rester fâchée cette fois-ci
Espérons 10 ans

câlin a écrit:[justify]

Raconte des salades a écrit:
Mais apaisant, source d’apprentissage et de sérénité

De bien-être et de vitalité.

Raconte des salades a écrit:
Je crois que j’ai pas compris ce que tu voulais dire ?

Parler politique, c'est comme aller chez le psy. C'est apaisant, source d'apprentissage et de sérénité, de comprendre ses problèmes psychiques. C'est pareil pour les problèmes de la société. Mais la discussion politique est encore beaucoup au stade psychanalytique, c'est à dire que c'est une thérapie qui ne sert à rien. Il faudrait inventer la TCC de la discussion politique, c'est à dire une thérapie qui fonctionne.

Les problèmes de société ça peut aussi donner un sentiment de révolte (apaisement = militantisme alors)
Très marrante l’idée de la thérapie de la discussion politique, j’aime bien XD

Raconte des salades a écrit:
C’est ma pote depuis que j’ai 5 ans. J’ai déjà essayé (y a 3 ans) de faire une croix sur elle, ça a tenu deux ans. On va voir combien de temps je parviens à rester fâchée cette fois-ci
Espérons 10 ans

J'avoue que ça ne m'est jamais arrivé. Comment tu décides de te fâcher ? Elle vient te dire bonjour et tu ne lui réponds pas

On se côtoie pas au quotidien, cette situation n’arrive que très peu.
Une fois je l’ai croisée (pdt la période d’hostilités), je lui ai répondu « bonjour », je reste polie
[quote]et tu l'ignores dans les discussions ?
Non mais j’ai répondu froidement, je l’ai pas invitée à se revoir, ni à prendre un verre une autre fois etc

Ou tu changes de groupe de potes de façon à ne plus la croiser ?

Elle est pas dans le même groupe de potes que moi, ce problème ne se pose pas non plus
On a des amis en commun, mais pas avec des liens suffisamment tissés entre nous tous pour faire un groupe

Et si tu ne faisais rien elle resterait auprès de toi et tu ne pourrais pas t'en débarrasser ?

Difficilement
Le problème c’est qu’étant mon « amie » depuis que j’ai 5 ans, nos parents sont devenus amis. Parfois ils s’ invitent à prendre le goûter, à dîner etc etc., et ofc les « enfants » sont invités aussi
Ensuite, ce que je faisais, c’est simplement refuser les sorties qu’elle me proposait et ne lui en proposer aucune
Pourquoi je suis revenue vers elle ?
Plusieurs steps (je tente l’analyse a posteriori, avec les défauts que ça a )
1. elle a fait une crise de panique/d’angoisse je sais plus trop, jusqu’à aller aux urgences psychiatriques, parce qu’elle voulait pas retourner en cours (prépa). Elle avait des bonnes notes et tt, c’est pas le problème, mais je croyais qu’elle était en conflit avec les gens dans son internat, et elle se sentait vraiment pas bien
-> moi, qui avait décidé de me désolidariser totalement de sa vie, je me suis vachement inquiétée pour elle. J’ai mis du temps à me l’avouer, mais je posais des questions à ses parents pour savoir comment elle allait, j’y pensais souvent et tout. J’ai dû reconnaître qu’elle comptait quand même toujours pour moi. J’ai appris qu’elle était en dépression
2. Comme ça m’inquiétait, j’en parlais à une pote au lycée. Je la critiquais en disant que je voulais plus être amie avec elle, je lui faisais la liste de tous mes griefs, puis je disais que quand même elle se sentait très mal en ce moment, qu’askip elle était en dépression et tt
-> elle me répondait que je devais, pour l’aider, l’inviter au restau etc., et que c’était pas une bonne chose de l’ignorer alors qu’elle était malade. Refus de ma part, mais quand même l’idée faisait son chemin.
3. J’étais à une soirée hyper nulle organisée par mon DU (là j’étais plus au lycée, c’est quelques mois après les étapes 1. Et 2.), et j’en avais une autre avec mes vraies amies de la fac, qui devait débuter un peu après. Je me taille de cette soirée nulle un peu en avance, et j’arrive très très à l’avance au point de rdv (mes amis étaient tous en retard, et y a eu un quiproquo qui a fait si’ ils croyaient que j’étais chez moi, donc ils se sont pas pressés). C’était le soir en février, il faisait hyper froid, je me caillais, et je faisais les cents pas sur la place. Et sur un des côtés de la place, il y avait le lycée avec internat de cette fille. Je savais qu’elle y était en ce moment. Je m’ennuyais en plus d’avoir froid, et je me disais que de la compagnie me ferait du bien. D’abord j’appelle un ami qui était dans son lycée: c’était assez tard (20h) et il était déjà rentré chez lui. Finalement, reniant mes principes (j’ai tergiversé longtemps) j’envoie un message à cette ******. Je lui en voulais plus, quasiment plus. J’avais supprimé son numéro, je l’ai demandé à ma grand-mère qui me l’a donné en 2 secondes, etc. Elle a pas répondu, j’ai continué à me faire dégommer par le froid, j’étais de plus en plus engourdie, (j’avais du mal à bouger mes doigts, et après quand mes potes sont arrivés à articuler), et je me suis dit, tant pis, mais c’est pour le mieux. Mais le lendemain elle me rappelle, je suis hyper contente (mais pourquoi ?!!??), très soulagée, et elle m’invite à son anniversaire (qu’elle fêtait une ou deux semaines après), auquel je suis venue (avec un cadeau). Et j’étais très heureuse de m’être réconciliée avec elle. Et j’estimais que j’avais tiré des enseignements du comportement qu’elle eu qui m’avait fâchée, que je savais ce que je pouvais attendre d’elle et ce que je ne pouvais pas, qu’il fallait prendre les gens tels qu’ils étaient et les accepter, en se ménageant selon leurs capacités et selon les nôtres
4. On passe de bonnes après-midi et soirées ensemble cet été (théâtre, ciné, promenades…)
et quelques mois plus tard, elle me déçoit une énième fois

câlin a écrit:[justify]
C'est quoi son problème à cette meuf en fait ?

Parfois les gens en dépression n'ont juste pas la motivation de sortir, c'est un effort surhumain. Il est possible que ta pote ait eu trop honte d'être aussi « démotivée » et qu'elle ait cherché une excuse qui lui semblait pas trop mal à la place, mais qui est bancale.

Peut-être
Mais cet été elle aimait beaucoup sortir, et ça remonte pas à loin >:-(

Enfin je ne connais pas ta pote et peut-être qu'elle s'en bat juste les ovaires de toi, mais ça pourrait valoir le coup de creuser si la raison de son absence n'est pas plus profonde.

Oui, et c’est malheureux de se battre les ovaires de gens qu’elle considère comme ses meilleurs amis. J’ai plus d’attention qu’elle pour des potes qu’elle en a pour moi
Mais c’est vrai que j’ai peut-être jugé un peu vite, et qu’elle va de nouveau pas bien en ce moment… j’en parlerai à un de ses potes que j’aime bien…

Mais peut-être qu'elle est aussi toxique par ailleurs, et qu'il n'y a rien à sauver.  

Elle attend qu’on fasse des efforts pour elle, mais elle n’en fair jamais pour les autres
Elle est narcissique. Elle m’a dit une fois (en mode confidence) qu’elle voulait toujours être la personne préférée des gens, genre même des gens qu’elle n’aimait pas plus que ça. J’ai été admirative d’une telle sincérité, mais en même temps j’ai été choquée de cette vision de s choses*. Je ressens pas du tout ça. Oui, j’ai envie qu’on m’aime bien. Et j’aime bien les gens par défaut. Mais il y a des gens, j’en ai rien à foutre qu’ils m’aiment ou pas, et surtout je veux pas être la personne préférée de tous mes amis ! Déjà je serai hyper gênée que quelqu’un que je vois comme une assez bonne amie me dise que je suis sa meilleure pote, et je serai triste que ma meilleure amie me voit comme une simple connaissance. Oui, ma meilleure amie, c’est vrai, j’ai envie qu’elle m’aime plus que ses autres amies. Parce que moi aussi, je l’aime plus que tous les autres, et ça me met dans une position de vulnérabilité. Je veux être une amie spéciale pour elle comme elle l’est pour moi. Et idem pour mon meilleur pote à la fac. Peut-être que j’ai tort, d’ailleurs. Parfois ça attise de la crainte et de la jalousie. J’ai agit de façon pas cool pour avoir l’assurance de leur considération vis-à-vis de moi parfois, dés micro-manipulations. Et je me suis méfiée de certaines personnes aussi, j’ai eu un a priori négatif sur elles sans raison, alors que j’aime bien les gens en général, elles, non. J’ai des insécurités comme tout le monde. Mais revenons à nos moutons, réfléchir en hiérarchie d’amour, comme sa réflexion m’a menée à la faire, c’est hyper réducteur. Chaque relation qu’on a avec quelqu’un est plus riche que je juste un « degré » d’amour. Toutes les relations sont différentes, même deux personnes que j’aimerais autant l’une que l’autre, ça a quasiment aucun sens de dire ça (enfin c’est réducteur) parce que je les aime pas pour les mêmes raisons, parce qu’elles sont deux personnes différentes, à part entière, avec leur histoire, leurs qualités, leurs défautsparce que je vois en elles des choses que les autres voient pas, et vice versa, et pareil de elles à moi. Et y a pas que de l’amour dans une relation amicales. Y a une complicité plus ou moins grande, des tensions, de l’entraide, des activités qu’on partage (avec certains et pas avec d’autres) des ci, des ca, ça depend  toujours des gens. Et en plus ça change, c’est toujours mouvant !
Et je comprends pas comment on peut vouloir être la personne préférée de tout le monde, alors qu’en retour on ne pourra jamais préférer tout le monde ! C’est même égocentrique comme raisonnement


* et j’ai eu un flashback d’une interaction entre elle, un tiers et moi, lors d’une sortie scolaire quand on avait 6 ans qui m’avait surprise sur le moment et qui venait de s’éclairer:
- Maylis, tu préfères Salade ou moi? (J’étais là)
- Euh je vous aime bien toutes les deux
- Non mais vraiment, qui tu préfères un tout petit peu plus (bon j’avoue j’ai plus la réplique exacte, mais en gros l’idée c’est qu’elle avait insisté)
- Bon bah Salade alors (j’en avais rien à foutre, j’étais même plus  contente que ça, j’aimais plutôt bien Maëlys mais peu importe si elle préférait… à moi. Et Maëlys aussi avait l’air de s’en foutre, de toute façon elle voulait pas répondre )
- Quoi ??
Elle a rien dit de plus dans mes souvenirs, mais sa réaction était plutôt négative, elle avait l’air outrée qu’on ne l’ait pas préférée, je me rappelle plus de sa réaction que de la mienne

Anecdote: c’est à cause (grâce?) à elle que j’ai découvert ce forum puis que je m’y suis inscrite pck il avait l’air sympa X)

Forum très sympa

Mais pour ta pote c'est certainement très différent. T'as parlé avec elle au fait ? Elle sait pourquoi tu lui fais la gueule ?

Pourquoi je lui fais la gueule maintenant: oui, je lui ai dit par SMS, mais de façon moins véhémente, en gros ce que j’ai dit sur le forum de façon (que j’étais allée à tous ses anniv, que j’étais déçue qu’elle vienne pas, que je pensais qu’elle serait contente que je fête enfin mon anniv, et que si elle avait changé d’avis je lui avais gardé une place chez moi pour lui éviter de faire trop de trajet)
Pourquoi je lui faisais la gueule il y a 2 ans: je sais pas. J’ai cru que je lui avais fait comprendre, mais il semble que j’ai manqué de clarté, et qu’elle s’en est à peine rendue compte

En revanche, dès lors que j'ai arrếté de vouloir créer du lien affectif avec elle, ça pouvait très bien se passer, et on pouvait bien rigoler. Il fallait juste ne rien attendre de plus.

Je vois, mais justement, avec elle je m’était dit que je pouvais seulement attendre des sorties, des fêtes, des soirées et rien de sérieux ou qui demande de l’engagement, de la patience, des qualités diplomatiques et de la responsabilité (genre partir en vacances ensemble, je lui fais 0 confiance, j’ai jamais tenté et je tenterai jamais ), c’était non. Que pour le reste je pouvais passer de bons moments avec elle
Mais en fait même pour faire la fête , pour les réjouissances entre amis où on lui demande rien d’autre qu’être là et s’amuser (ce qu’elle aime beaucoup) elle est pas fiable et elle me déçoit encore. Elle est même capable d’entretenir les relations amicales, même  basées seulement sur des choses qu’elle aime , parce qu’elle pense en rentabilité, et que c’est pas autour d’elle (et oui c’est pas son anniversaire) ou qu’elle doit  faire un petit effort ça lui plaît plus
J’ai demandé à un ami en commun (qui a désormais décider de ne plus jamais l’évoquer dans nos conversations  en jugeant c’était mauvais pour moi, je pense qu’il a pas tort, quand il la mentionne ça gâche les bons moments ) si la dernière fois qu’il l’avait vue elle était plus renfermée, déprimée que d’habitude (ce qui aurait pu expliquer sa réponse) il m’a dit que non, qu’elle était enthousiaste pour les sorties, comme d’hab

câlin a écrit:

J'utilise le j'm'enfoutisme, que j'ai appris au CP quand la maîtresse s'énervait que je signe pas les mots qu'elle écrivait dans le carnet pour mes parents. 

tu n'as jamais simplement imité la signature de tes parents ?

C'est grillé

Yohoho1990 a écrit:C'est grillé

Ça passe crème, surtout qu’on peut s’entraîner ^^

Moi ça m’a sauvé mon stage de 3e, ma mère avait oublié de signer tous les soirs jusqu’à la deadline le papier que je lui laissais, donc j’ai signé à sa place l’autorisation de stage. Faux et usage de faux, on est tous des délinquants.

Retour au sujet principal: plus de travail en L2 qu’en L1, projets contrariés car plus assez de place sur l’emploi du temps :/
Attendre avril ou mai pour que la liberté recommence, vu qu’on n’a pas de vacances , hormis 5 jours en janvier

Exemple : je peux même pas aller à mon propre anniversaire sans sécher un cours*et si je ne veux dormir moins de 4 heures et aller en cours de sport (obligatoire, le matin, et de combat, il faut pas être trop fatigué pour pas se blesser), deux cours

*tous les soirs pris (bon le samedi soir pas par les cours, mais pris quand même) sauf le dimanche soir, et allez organiser une soirée le dimanche soir !