Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
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Elliot
saxophoneroad
6 participants
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Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
Bonjour,
je suis un nouveau venu sur ZC. J'ai donné un nom récemment à cette différence dont j'étais à demi conscient depuis aussi loin que je me souvienne. Je me suis reconnu dans la zébritude au travers des livres de Christelle Petitcollin et de Jeanne Siaud. Je l'ai confirmée et j'apprends avec l'aide d'un psy spécialisé à la connaître et donc à me connaître.
Je connais l'existence de ce forum depuis un certain temps, et je me suis dit Pourquoi pas.
L'échange avec d'autre zèbre aura peut-être un effet bénéfique dans l'acceptation de ma différence. L'expérience d'autre pourra je l'espère m'aider dans mon épanouissement, solutionner quantité de questionnement.
J'ai déjà pu lire quelques posts sur le faux self, ce qui m'intéresse beaucoup. Je ne sais pas par contre si il existe des sujets sur l’intellectualisation des émotions, ce qui je crois est mon plus gros cheval de bataille pour pouvoir accéder à mon identité propre.
Voilà, si l'on peut me faire avancer sur ce sujet, ou me faire connaître d'autre sujet sur le même thème...
Au plaisir de vous lire.
je suis un nouveau venu sur ZC. J'ai donné un nom récemment à cette différence dont j'étais à demi conscient depuis aussi loin que je me souvienne. Je me suis reconnu dans la zébritude au travers des livres de Christelle Petitcollin et de Jeanne Siaud. Je l'ai confirmée et j'apprends avec l'aide d'un psy spécialisé à la connaître et donc à me connaître.
Je connais l'existence de ce forum depuis un certain temps, et je me suis dit Pourquoi pas.
L'échange avec d'autre zèbre aura peut-être un effet bénéfique dans l'acceptation de ma différence. L'expérience d'autre pourra je l'espère m'aider dans mon épanouissement, solutionner quantité de questionnement.
J'ai déjà pu lire quelques posts sur le faux self, ce qui m'intéresse beaucoup. Je ne sais pas par contre si il existe des sujets sur l’intellectualisation des émotions, ce qui je crois est mon plus gros cheval de bataille pour pouvoir accéder à mon identité propre.
Voilà, si l'on peut me faire avancer sur ce sujet, ou me faire connaître d'autre sujet sur le même thème...
Au plaisir de vous lire.
Dernière édition par saxophoneroad le Lun 17 Sep 2018 - 14:54, édité 1 fois
saxophoneroad- Messages : 13
Date d'inscription : 16/09/2018
Age : 49
Localisation : Nuvilly (proche Payerne)
Re: Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
Bienvenue à toi !
J'ai pas de sujet en tête, mais j'espère que tu trouveras ton bonheur
J'ai pas de sujet en tête, mais j'espère que tu trouveras ton bonheur
Elliot- Messages : 1177
Date d'inscription : 06/06/2018
Age : 43
Localisation : Dans la stratosphère
Re: Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
Bonne arrivée.
- Cliquer ici:
- C'est pas indiscret de demander la raison pour laquelle tu as choisi ton pseudo ?
Pabanal- Messages : 4647
Date d'inscription : 21/10/2017
Age : 67
Localisation : Juste à côté de chez moi
Pseudo réponse
Je joue du sax depuis que j’ai 11 ans, et la musique est un refuge mais aussi l’expression de mes émotions, puisqu’il m’est très difficile de les exprimer autrement.
Merci Pabanalitor de la discrétion. Je m’essaie à l’ouverture de la boîte de Pandore qu’est pour moi aujourd’hui le siège de mes émotions. L’intellectualisation ayant flouter voir obstruer mes perceptions, je me laisse aller à l’impudeur pour tenter de remettre un peu d’ordre en moi et me trouver.
Tout cela pour expliquer l’une des raisons de ma présence sur ce forum.
Au plaisir de vous lire.
Merci Pabanalitor de la discrétion. Je m’essaie à l’ouverture de la boîte de Pandore qu’est pour moi aujourd’hui le siège de mes émotions. L’intellectualisation ayant flouter voir obstruer mes perceptions, je me laisse aller à l’impudeur pour tenter de remettre un peu d’ordre en moi et me trouver.
Tout cela pour expliquer l’une des raisons de ma présence sur ce forum.
Au plaisir de vous lire.
saxophoneroad- Messages : 13
Date d'inscription : 16/09/2018
Age : 49
Localisation : Nuvilly (proche Payerne)
Re: Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
Le saxo, plus que tout autre instrument, est parfait pour ça, à mon avis.
Pabanal- Messages : 4647
Date d'inscription : 21/10/2017
Age : 67
Localisation : Juste à côté de chez moi
Changement de titre de sujet
Voilà seulement deux jours que je me balade sur ZC. J'y ai trouvé beaucoup de témoignage et beaucoup de sujets intéressants.
L'origine de ma venue sur ce forum était de me permettre déjà de voir plus clair, de trouver des éléments qui me permettraient d'évoluer vers le mieux.
Le sujet qui me taraude est l'inhibition émotionnelle. J'ai trouvé ces sujets qui en parle, (peut-être en existe-t-il d'autre):
https://www.zebrascrossing.net/t35407-hypersensibilite-blocage-lacher-prise
https://www.zebrascrossing.net/t18399p25-blocage-usure-emotionnelle
https://www.zebrascrossing.net/t930-l-inhibition-sentimentale
J'ai lu attentivement tous les posts de ces sujets et je m'y suis certes retrouvé en grande partie. Mais je constate qu'une partie de ce que j'ai vécu et de ce que je vis encore ne s'y trouve pas.
Je l'appelle la cristallisation des émotions. Je n'ai aucune idée de la terminologie usuelle psychothérapeutique. Le système je crois est assez simple, d'où son côté redoutable.
Ma mère et mon père étaient psy et pédagogue. Ma mère n'avait qu'un cheval de bataille: l'analyse de tout. Tout ce que j'ai vécu et parler avec elle a été méticuleusement décortiqué, analysé et cristallisé dans un schéma intellectuel. Cela amène un détachement quasi immédiat de l'émotion à proprement parler. Je sais qu'elle existe, je peux en parler, mais cela avec une froideur hors du commun. J'ai réussi à choquer mon psy, tant ce dont je lui parlais était catastrophique et tant je pouvais en parler sans une once d'émotion. Tout cela je l'ai développé avec le temps et c'est devenu une arme pour le moment incontrôlable. J'ai réussi à maintenir l'apparence d'un petit gars normal est souriant qui comprend ses émotions et qui peut en parler sans faire chier le monde. Cela n'a jamais choqué personne, et cela à été le régale de ma mère qui adorait décortiquer...
Le problème se situe dans la non digestion réel de tout ce qui a pu me toucher ou me faire du mal. L'usure émotionnelle est arrivée à son paroxysme. Je crois avoir fait une forme de burnout existentiel.
Aujourd'hui, je n'ai pour ainsi dire que peu ou pas d'envie. L'étincelle de vie est inexistante et mon seul espoir se situe dans la mise bas de toute cette boue émotionnelle afin de peut-être réussir à alléger ma vie et lui redonner un tant soi peu de couleur.
Je sais que tout cela est bien sombre. J'y ajoute encore la parfaite maîtrise du faux self souriant avenant et serviable qui pourtant n'est pas en contradiction avec mes valeurs, et vous avez le cocktail boueux et visqueux de l'état de mon existence.
Cela étant, je me bats au quotidien, petit à petit. Je ne crois plus depuis bien longtemps au bouleversement radical qui changerait ma vie.
Tous ces témoignages m'encouragent et me permettent de croire un peu plus que ma thérapie va certainement m'aider.
Voilà, un petit résumé un peu moins exhaustif sur la raison primaire de ma présence ici.
au plaisir de vous lire et merci pour les messages de bienvenue.
L'origine de ma venue sur ce forum était de me permettre déjà de voir plus clair, de trouver des éléments qui me permettraient d'évoluer vers le mieux.
Le sujet qui me taraude est l'inhibition émotionnelle. J'ai trouvé ces sujets qui en parle, (peut-être en existe-t-il d'autre):
https://www.zebrascrossing.net/t35407-hypersensibilite-blocage-lacher-prise
https://www.zebrascrossing.net/t18399p25-blocage-usure-emotionnelle
https://www.zebrascrossing.net/t930-l-inhibition-sentimentale
J'ai lu attentivement tous les posts de ces sujets et je m'y suis certes retrouvé en grande partie. Mais je constate qu'une partie de ce que j'ai vécu et de ce que je vis encore ne s'y trouve pas.
Je l'appelle la cristallisation des émotions. Je n'ai aucune idée de la terminologie usuelle psychothérapeutique. Le système je crois est assez simple, d'où son côté redoutable.
Ma mère et mon père étaient psy et pédagogue. Ma mère n'avait qu'un cheval de bataille: l'analyse de tout. Tout ce que j'ai vécu et parler avec elle a été méticuleusement décortiqué, analysé et cristallisé dans un schéma intellectuel. Cela amène un détachement quasi immédiat de l'émotion à proprement parler. Je sais qu'elle existe, je peux en parler, mais cela avec une froideur hors du commun. J'ai réussi à choquer mon psy, tant ce dont je lui parlais était catastrophique et tant je pouvais en parler sans une once d'émotion. Tout cela je l'ai développé avec le temps et c'est devenu une arme pour le moment incontrôlable. J'ai réussi à maintenir l'apparence d'un petit gars normal est souriant qui comprend ses émotions et qui peut en parler sans faire chier le monde. Cela n'a jamais choqué personne, et cela à été le régale de ma mère qui adorait décortiquer...
Le problème se situe dans la non digestion réel de tout ce qui a pu me toucher ou me faire du mal. L'usure émotionnelle est arrivée à son paroxysme. Je crois avoir fait une forme de burnout existentiel.
Aujourd'hui, je n'ai pour ainsi dire que peu ou pas d'envie. L'étincelle de vie est inexistante et mon seul espoir se situe dans la mise bas de toute cette boue émotionnelle afin de peut-être réussir à alléger ma vie et lui redonner un tant soi peu de couleur.
Je sais que tout cela est bien sombre. J'y ajoute encore la parfaite maîtrise du faux self souriant avenant et serviable qui pourtant n'est pas en contradiction avec mes valeurs, et vous avez le cocktail boueux et visqueux de l'état de mon existence.
Cela étant, je me bats au quotidien, petit à petit. Je ne crois plus depuis bien longtemps au bouleversement radical qui changerait ma vie.
Tous ces témoignages m'encouragent et me permettent de croire un peu plus que ma thérapie va certainement m'aider.
Voilà, un petit résumé un peu moins exhaustif sur la raison primaire de ma présence ici.
au plaisir de vous lire et merci pour les messages de bienvenue.
saxophoneroad- Messages : 13
Date d'inscription : 16/09/2018
Age : 49
Localisation : Nuvilly (proche Payerne)
Re: Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
Quelques questions me viennent à l'esprit... reste à réussir à les exprimer correctement, et ça n'est pas super simple.
J'ai aussi cette tendance à bloquer mes émotions mais seulement quand il y a du monde autour. C'est un moyen de défense en gros.
Mais je sais aussi les lâcher quand je suis seule. As-tu cette possibilité là également ?
Ton saxo par exemple, te permet-il de ressentir les émotions fortes ?
En gros, y a t'il des moments où tu peux te lâcher tout de même ?
Il y a peut être une brêche par laquelle s'engouffrer, non ?
J'ai aussi cette tendance à bloquer mes émotions mais seulement quand il y a du monde autour. C'est un moyen de défense en gros.
Mais je sais aussi les lâcher quand je suis seule. As-tu cette possibilité là également ?
Ton saxo par exemple, te permet-il de ressentir les émotions fortes ?
En gros, y a t'il des moments où tu peux te lâcher tout de même ?
Il y a peut être une brêche par laquelle s'engouffrer, non ?
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
@saxophoneroad tes messages me touchent beaucoup parce que tu exprimes clairement ce que je ressens également... Ce sentiment d avoir tellement inhibé mes émotions, parce que les malveillants en ont trop souvent abusé, usé et que c est fatiguant épuisant de combattre tout ça.. Et la solution la plus simple est de se forger une carapace..
Mais n est il pas plus difficile pour toi quand il s agit de relation avec tes proches, notamment dans des relations amoureuses ?...
Intelectualises tu chaque mot, attitude, réflexions ?
Ce qui fini par "figer" tes propres émotions ?... Un engrenage tellement vicieux, et compliqué à expliquer à ceux qui nous entourent, et qui finissent par se lasser.... Parce que c est trop compliqué...
Mais n est il pas plus difficile pour toi quand il s agit de relation avec tes proches, notamment dans des relations amoureuses ?...
Intelectualises tu chaque mot, attitude, réflexions ?
Ce qui fini par "figer" tes propres émotions ?... Un engrenage tellement vicieux, et compliqué à expliquer à ceux qui nous entourent, et qui finissent par se lasser.... Parce que c est trop compliqué...
Emilie_k- Messages : 83
Date d'inscription : 01/09/2018
Age : 48
Localisation : Rhône alpes
Re: Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
Merci à vous deux
Vos questions ont le mérite de me faire réfléchir sur des axes dont je n'avais pas encore conscience. Y répondre est donc assez compliqué. Je vais m'y essayer.
Je dirais que le problème de base est le contrôle "absolu" de mon être devant les autres. Être envers et contre tout à l'image de ce que je veux être devant les autres, catalysant par la même tout ce qui pourrait émaner de ma personne. Le sax a eu ceci de merveilleux pour moi qu'il m'a permis d'entrer dans une forme d'état de grâce, ou je pouvais improviser en parfait état de conscience avec ce sentiment de ne faire qu'un avec lui. Cette impression de "planer" sur la musique en ayant prise sur ce que je voulais jouer. C'est je crois des moments de profonde liberté, ou seul moi était maître de l'instant.
Cela étant, je n'y arrive plus depuis fort longtemps. Je crois que c'est fortement lié au fait que je n'ai plus de paix intérieur et que je m'irrite gravement à ne plus pouvoir y arriver. Je crois en fin de compte que je n'exprimais par mon sax que des émotions que je m'autorisais à avoir devant les autres, donc encore et toujours contrôlées.
Emilie_k, tu parle de cet engrenage vicieux. Oui, il est très vicieux, car premièrement inconscient. Cette vivacité que l'on développe intuitivement à ce protéger, à s'adapter en captant automatiquement tout ce qui nous entoure et qui malheureusement développe aussi cette carapace dont tu parle à force de se ramasser des tartes, je la connais aujourd'hui. J'ai mis beaucoup de temps, puisque j'ai 44 ans. Jusqu'à il y a peu, je croyais tout cela parfaitement normal, difficile mais normal. Je l'ai découvert parce que je suis arrivé au point ou mon corps lui même n'était plus d'accord de me porter. Je n'arrivais plus physiquement à supporter ce mode de fonctionnement. J'ai engrangé une telle dose de saloperie, excusez moi du terme, qu'aujourd'hui je ne supporte plus grand chose. Oui, mes émotions n'ont pas pu s'exprimer, je les ai fait taire et le résultat c'est une petite mort.
Pour en venir au côté relationnel, tout est intellectualisé, contrôlé pour que rien ne dépasse. Le grand besoin de reconnaissance et d'amour dont j'ai eu et dont j'ai probablement toujours besoin à fait que j'ai appris à me maîtriser en toute circonstance, à devenir infaillible. Tout faire, utiliser toutes mes ressources pour réussir à percevoir avant que cela n'arrive tout ce qui pourrait altérer une quelconque relation. Chercher à rendre les autres heureux en sacrifiant toute ma personne à cette entreprise. Chose assez folle, je découvre à quel point j'ai sacrifié mon potentiel pour cette vaine entreprise, puisque finalement je n'ai récolté que beaucoup de tartes et de déceptions et que ce qui me reste, c'est un énorme épuisement aussi bien intellectuel que physique, avec en prime une espèce de boue d'émotions non vécue car toujours enterrées avant même qu'elles ne puissent s'exprimer.
Mes proches actuels par chance pour l'instant ne sont pas encore lasses de ce que je vis. Tout ce que je découvre, et dont je peux partager une grande partie aussi bien avec ma femme qu'avec ma mère qui s'est beaucoup améliorée fait que le fardeau est un peu moins lourd à porter. Mais la solitude est toujours là et bien là. Je la comble en partie aussi en venant sur ce forum, et je dirais que la compréhension ici, ajoutée à la compréhension de mon psy ( spécialiste en zébritude depuis 28 ans) fait que j'arrive à avancer et garder l'espoir de pouvoir un jour bien vivre avec mes rayures.
Je crois que j'ai la chance d'être bien entouré. Emilie_k, si tu sens la lassitude de tes proches, j'en suis très désolé, car je pense que cela te fige encore d'avantage et que par la même la solitude est encore plus vive. C'est un sentiment horrible de sentir que l'on ne peut que se taire devant les personnes aux quelles ont tiens, car du coup on s'en éloigne. Le cercle est très vicieux car difficilement contrôlable. Les relations amoureuses ne peuvent pas évoluer de la sorte. Il faut je crois tenter toujours et encore, en choisissant le moment, de parler avec son conjoint, jusqu'à sentir au moins un peu de compréhension et de partage, tout en, évidemment, faisant bien attention à ne pas le gaver. Notre flux peut être ininterrompu tant nous avons de choses à raconté, et celui qui nous écoute n'a pas la capacité d'entendre tout ce que nous voudrions lui dire, ni la patience. Après, je crois que pour les zèbres en général, construire une relation de confiance est très long, d'autant plus long si les expériences de la vie ont été dur et semées de déceptions et de tartes-à-gueules. Il nous faut accroître notre patience déjà envers nous-même et aussi envers les autres, et surtout rester attentif au moindre petit signe de progression dans la relation. C'est cela qui nous permet je crois de continuer d'y croire et d’espérer. Bien sûr, des fois il est préférable avant l'enlisement complet d'aller voir ailleurs. Ce que j'ai fait et qui m'a permis de rencontrer ma femme, et de me dire avec toutes les expériences faites que quelque chose était possible avec elle.
Pour te répondre Bimbang, je ne sens pas pour l'instant de moment où je peux me lâcher, même en étant seul. Cela vient probablement du fait que je maintiens ce couvercle sur mes émotions depuis tellement longtemps que j'ai une peur énorme de le lâcher. Pour l'instant, le lâcher prise n'existe pas sinon par des moments ou comme une marmite à pression je passe par des petits moments de folie pour justement faire baisser la pression. Ce sont des moments incontrôlables, mais cela s'arrête là. Enfin bloquer ses émotions devant les autres est une chose que je crois être normal, cela fait partie de la pudeur voir de la timidité. Le problème vient dès lors que ce blocage est récurent et incontrôlé, et surtout s'il n y a personne pour nous écouter.
Je finirais par dire que pour jouer du sax devant un public, j'ai toujours eu besoin d'un désinhibiteur, type deux ou trois bières, pas plus, car après je perdais le contrôle. Comme quoi... même dans le lâcher prise il a toujours fallu que je contrôle même la dose de lâcher prise..., on ne se refait pas:oops:
Au plaisir de vous lire:D
Vos questions ont le mérite de me faire réfléchir sur des axes dont je n'avais pas encore conscience. Y répondre est donc assez compliqué. Je vais m'y essayer.
Je dirais que le problème de base est le contrôle "absolu" de mon être devant les autres. Être envers et contre tout à l'image de ce que je veux être devant les autres, catalysant par la même tout ce qui pourrait émaner de ma personne. Le sax a eu ceci de merveilleux pour moi qu'il m'a permis d'entrer dans une forme d'état de grâce, ou je pouvais improviser en parfait état de conscience avec ce sentiment de ne faire qu'un avec lui. Cette impression de "planer" sur la musique en ayant prise sur ce que je voulais jouer. C'est je crois des moments de profonde liberté, ou seul moi était maître de l'instant.
Cela étant, je n'y arrive plus depuis fort longtemps. Je crois que c'est fortement lié au fait que je n'ai plus de paix intérieur et que je m'irrite gravement à ne plus pouvoir y arriver. Je crois en fin de compte que je n'exprimais par mon sax que des émotions que je m'autorisais à avoir devant les autres, donc encore et toujours contrôlées.
Emilie_k, tu parle de cet engrenage vicieux. Oui, il est très vicieux, car premièrement inconscient. Cette vivacité que l'on développe intuitivement à ce protéger, à s'adapter en captant automatiquement tout ce qui nous entoure et qui malheureusement développe aussi cette carapace dont tu parle à force de se ramasser des tartes, je la connais aujourd'hui. J'ai mis beaucoup de temps, puisque j'ai 44 ans. Jusqu'à il y a peu, je croyais tout cela parfaitement normal, difficile mais normal. Je l'ai découvert parce que je suis arrivé au point ou mon corps lui même n'était plus d'accord de me porter. Je n'arrivais plus physiquement à supporter ce mode de fonctionnement. J'ai engrangé une telle dose de saloperie, excusez moi du terme, qu'aujourd'hui je ne supporte plus grand chose. Oui, mes émotions n'ont pas pu s'exprimer, je les ai fait taire et le résultat c'est une petite mort.
Pour en venir au côté relationnel, tout est intellectualisé, contrôlé pour que rien ne dépasse. Le grand besoin de reconnaissance et d'amour dont j'ai eu et dont j'ai probablement toujours besoin à fait que j'ai appris à me maîtriser en toute circonstance, à devenir infaillible. Tout faire, utiliser toutes mes ressources pour réussir à percevoir avant que cela n'arrive tout ce qui pourrait altérer une quelconque relation. Chercher à rendre les autres heureux en sacrifiant toute ma personne à cette entreprise. Chose assez folle, je découvre à quel point j'ai sacrifié mon potentiel pour cette vaine entreprise, puisque finalement je n'ai récolté que beaucoup de tartes et de déceptions et que ce qui me reste, c'est un énorme épuisement aussi bien intellectuel que physique, avec en prime une espèce de boue d'émotions non vécue car toujours enterrées avant même qu'elles ne puissent s'exprimer.
Mes proches actuels par chance pour l'instant ne sont pas encore lasses de ce que je vis. Tout ce que je découvre, et dont je peux partager une grande partie aussi bien avec ma femme qu'avec ma mère qui s'est beaucoup améliorée fait que le fardeau est un peu moins lourd à porter. Mais la solitude est toujours là et bien là. Je la comble en partie aussi en venant sur ce forum, et je dirais que la compréhension ici, ajoutée à la compréhension de mon psy ( spécialiste en zébritude depuis 28 ans) fait que j'arrive à avancer et garder l'espoir de pouvoir un jour bien vivre avec mes rayures.
Je crois que j'ai la chance d'être bien entouré. Emilie_k, si tu sens la lassitude de tes proches, j'en suis très désolé, car je pense que cela te fige encore d'avantage et que par la même la solitude est encore plus vive. C'est un sentiment horrible de sentir que l'on ne peut que se taire devant les personnes aux quelles ont tiens, car du coup on s'en éloigne. Le cercle est très vicieux car difficilement contrôlable. Les relations amoureuses ne peuvent pas évoluer de la sorte. Il faut je crois tenter toujours et encore, en choisissant le moment, de parler avec son conjoint, jusqu'à sentir au moins un peu de compréhension et de partage, tout en, évidemment, faisant bien attention à ne pas le gaver. Notre flux peut être ininterrompu tant nous avons de choses à raconté, et celui qui nous écoute n'a pas la capacité d'entendre tout ce que nous voudrions lui dire, ni la patience. Après, je crois que pour les zèbres en général, construire une relation de confiance est très long, d'autant plus long si les expériences de la vie ont été dur et semées de déceptions et de tartes-à-gueules. Il nous faut accroître notre patience déjà envers nous-même et aussi envers les autres, et surtout rester attentif au moindre petit signe de progression dans la relation. C'est cela qui nous permet je crois de continuer d'y croire et d’espérer. Bien sûr, des fois il est préférable avant l'enlisement complet d'aller voir ailleurs. Ce que j'ai fait et qui m'a permis de rencontrer ma femme, et de me dire avec toutes les expériences faites que quelque chose était possible avec elle.
Pour te répondre Bimbang, je ne sens pas pour l'instant de moment où je peux me lâcher, même en étant seul. Cela vient probablement du fait que je maintiens ce couvercle sur mes émotions depuis tellement longtemps que j'ai une peur énorme de le lâcher. Pour l'instant, le lâcher prise n'existe pas sinon par des moments ou comme une marmite à pression je passe par des petits moments de folie pour justement faire baisser la pression. Ce sont des moments incontrôlables, mais cela s'arrête là. Enfin bloquer ses émotions devant les autres est une chose que je crois être normal, cela fait partie de la pudeur voir de la timidité. Le problème vient dès lors que ce blocage est récurent et incontrôlé, et surtout s'il n y a personne pour nous écouter.
Je finirais par dire que pour jouer du sax devant un public, j'ai toujours eu besoin d'un désinhibiteur, type deux ou trois bières, pas plus, car après je perdais le contrôle. Comme quoi... même dans le lâcher prise il a toujours fallu que je contrôle même la dose de lâcher prise..., on ne se refait pas:oops:
Au plaisir de vous lire:D
saxophoneroad- Messages : 13
Date d'inscription : 16/09/2018
Age : 49
Localisation : Nuvilly (proche Payerne)
Re: Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
@saxophoneroad
Me référant à mon propre chemin, où résonne encore une partie de ce que vous écrivez là, je me permet d'apporter ici mes expériences et réflexions à ce sujet.
Je me disais, à l'époque où je commençais à ressentir plus que fortement le désir de me trouver, deux choses principalement :
- Que certains mécanismes liés à ma présente vue du monde devaient s'être imprégnés lors de ma jeune enfance alors que je découvrais le monde et que, comme le fait une éponge, j'absorbais ce qui m'était "donné" - ou imposé comme étant "le réel" - ou "ce qu'il faut faire" - par mes proches, tout en sentant les dissonances entre les êtres me côtoyant (forme de déchirure déstabilisante par les contradictions ressenties mais non encore analysables par un enfant)
- Que je savais gérer les crises, les affrontements, les coups, puisque j'avais appris ça à la dure. Que cela ne me convenait en rien. Mais que je n'avais pas la force de m'en écarter, puisque je savais gérer, alors qu'un départ, un changement, était un saut dans l'inconnu où tout mon acquis devant les situations de frictions ne m'aurait peut-être servi à rien. J'avais l'impression qu'en faisant cela, je me serais retrouvé nu comme à mon premier jour...
Et puis j'ai réfléchi encore et encore. En revenant sur ce que j'avais accompli sur ce que l'on m'avait dit que je ne saurais pas faire et que j'ai quand même accompli. J'ai réalisé que je m'étais néanmoins, peu ou prou, autonomisé, que cela se soit fait par opportunité (que j'avais décelée) ou par refus et rejet contre lesquels mon être s'était dressé.
J'ai pris en compte ceci et me suis dit que mon expérience, même si elle avait été "dictée" en partie par les résidus de mon histoire, m'apportait quelques réponses sur ma capacité à entreprendre. Et que cette même expérience, en plus que de m'apprendre à supporter, pallier et dériver les coups, me donnait une faculté d'analyse en plus que la résilience qui l'accompagne, outils fortement intéressant quand on veut entreprendre un autre voyage que l'existant.
De là, j'ai saisi un peu de l'essence de ma peur : Elle était ancrée dans ce que l'on me disait dans le passé : Que je ne comprenais pas, que cela ne se faisait pas, que mes questions barbaient mon environnement, que je ne réussirai rien en restant comme j'étais, etc...
Les suites incessantes de contraintes dissonantes m'ont en quelque sorte fait me dissoudre... et j'ai alors cherché l'amour d'une manière qui m'a encore fait m'éloigner de moi : en essayant de l'acheter par mes actions !
J'ai compris ensuite que ce dernier ne s'achète pas. On aime une personne non pas pour ce qu'elle fait, mais pour ce qu'elle est. En que si l'on cherche à l'acheter, non seulement les actions ne suffisent jamais (on cherche à y redire), et qu'en plus, quand on s'arrête d'épuisement, les reproches pleuvent... (ceci est tiré, je le souligne, de mon expérience).
J'ai donc, comme je le précisais plus haut, eu l'habitude de gérer cela. Et s'écarter, s'apprendre, supposait de quitter cet environnement (environnement que j'avais en quelque sorte recréé dans ma vie post adolescente, tellement les habitudes on la vie dure...) : je m'étais "réduit" et "contraint" de moi-même...
J'ai donc cherché, essayé de comprendre. Ai quitté tout ce qui me faisait mal et me suis retrouvé nu et en souffrance. Puis suis tombé sur un livre - "l'intelligence du Stress" de Jacque Fradin. Ai alors pu me mettre devant mes propres contradictions et enfin aller vers mon chemin.
J'ai compris que ceux qui m'ont élevé ont aussi été soumis à des contraintes identiques (identiques en pression, identiques en tension, identiques en déformations, mais pas par les mécanismes utilisés pour autant), et qu'ils n'avaient pu, su ou voulu s'en débarasser, reportant ainsi sur leur proches ou progéniture l'avanie de leur propre passé. Je suis donc arrivé à la conclusion que je ne pouvais pas en vouloir à quiconque, ce qui m'a encore soulagé d'un poids supplémentaire (la haine n'étant que la forme inversée de l'amour, encore une forme d'attachement, encore un lien - cette fois mortifère)
J'ai donc sauté dans l'inconnu. Mais cet inconnu n'est pas extérieur : que l'on en ai conscience ou non, il ne change pas : c'est notre regard sur lui qui change.
C'est notre regard sur lui qui change ! L'inconnu, en fait, c'est soi-même ! C'est ce qu'il peut faire en dehors de ce qu'on lui a inculqué, et cela réside dans la connaissance que l'être a de soi, de ses possibilité de faire pour soi, et non pas de répondre aux besoins iniques et égotiques de l'autre.
Ce chemin me semble important car, au fond, les besoins d'acceptation, de compréhension, d'épanouissement existent dans chaque être. Et que pour les comprendre chez autrui, il faut au préalable les comprendre en soi...
Vient ensuite l'expression du pardon. Sait-on se pardonner de ses errements ? Sait-on isoler réellement ce qui est de notre fait ou non, et rendre à César ce qui est à César ? Sait-on se débarraser de ce poids de culpabilité en pesant ce qui de notre ressort et de celui d'autrui ?
Sait-on s'excuser quand il le faut (soi et autrui) ? et mettre l'autre devant ses propres responsabilités, sans virulence, en lui exposant clairement ce que l'on a ressenti de ses actions, dires, etc. ?
Sans doute pas, pas avant que l'on ai accepté d'apprende le plus possible ce que l'on est. Et c'est là que le saut dans notre propre inconnu prend toute son importance...
PS : un autre livre que je considère comme très important, que cela soit au niveau de relations interpersonnelles que sociétales :
THE RAPE OF THE MIND: The Psychology of Thought Control, Menticide, and Brainwashing - Joost Merloo , 1956. Vous pourrez le lire ici en ligne (et en anglais) : http://whale.to/c/rape_of_the_mind.html
Me référant à mon propre chemin, où résonne encore une partie de ce que vous écrivez là, je me permet d'apporter ici mes expériences et réflexions à ce sujet.
Je me disais, à l'époque où je commençais à ressentir plus que fortement le désir de me trouver, deux choses principalement :
- Que certains mécanismes liés à ma présente vue du monde devaient s'être imprégnés lors de ma jeune enfance alors que je découvrais le monde et que, comme le fait une éponge, j'absorbais ce qui m'était "donné" - ou imposé comme étant "le réel" - ou "ce qu'il faut faire" - par mes proches, tout en sentant les dissonances entre les êtres me côtoyant (forme de déchirure déstabilisante par les contradictions ressenties mais non encore analysables par un enfant)
- Que je savais gérer les crises, les affrontements, les coups, puisque j'avais appris ça à la dure. Que cela ne me convenait en rien. Mais que je n'avais pas la force de m'en écarter, puisque je savais gérer, alors qu'un départ, un changement, était un saut dans l'inconnu où tout mon acquis devant les situations de frictions ne m'aurait peut-être servi à rien. J'avais l'impression qu'en faisant cela, je me serais retrouvé nu comme à mon premier jour...
Et puis j'ai réfléchi encore et encore. En revenant sur ce que j'avais accompli sur ce que l'on m'avait dit que je ne saurais pas faire et que j'ai quand même accompli. J'ai réalisé que je m'étais néanmoins, peu ou prou, autonomisé, que cela se soit fait par opportunité (que j'avais décelée) ou par refus et rejet contre lesquels mon être s'était dressé.
J'ai pris en compte ceci et me suis dit que mon expérience, même si elle avait été "dictée" en partie par les résidus de mon histoire, m'apportait quelques réponses sur ma capacité à entreprendre. Et que cette même expérience, en plus que de m'apprendre à supporter, pallier et dériver les coups, me donnait une faculté d'analyse en plus que la résilience qui l'accompagne, outils fortement intéressant quand on veut entreprendre un autre voyage que l'existant.
De là, j'ai saisi un peu de l'essence de ma peur : Elle était ancrée dans ce que l'on me disait dans le passé : Que je ne comprenais pas, que cela ne se faisait pas, que mes questions barbaient mon environnement, que je ne réussirai rien en restant comme j'étais, etc...
Les suites incessantes de contraintes dissonantes m'ont en quelque sorte fait me dissoudre... et j'ai alors cherché l'amour d'une manière qui m'a encore fait m'éloigner de moi : en essayant de l'acheter par mes actions !
J'ai compris ensuite que ce dernier ne s'achète pas. On aime une personne non pas pour ce qu'elle fait, mais pour ce qu'elle est. En que si l'on cherche à l'acheter, non seulement les actions ne suffisent jamais (on cherche à y redire), et qu'en plus, quand on s'arrête d'épuisement, les reproches pleuvent... (ceci est tiré, je le souligne, de mon expérience).
J'ai donc, comme je le précisais plus haut, eu l'habitude de gérer cela. Et s'écarter, s'apprendre, supposait de quitter cet environnement (environnement que j'avais en quelque sorte recréé dans ma vie post adolescente, tellement les habitudes on la vie dure...) : je m'étais "réduit" et "contraint" de moi-même...
J'ai donc cherché, essayé de comprendre. Ai quitté tout ce qui me faisait mal et me suis retrouvé nu et en souffrance. Puis suis tombé sur un livre - "l'intelligence du Stress" de Jacque Fradin. Ai alors pu me mettre devant mes propres contradictions et enfin aller vers mon chemin.
J'ai compris que ceux qui m'ont élevé ont aussi été soumis à des contraintes identiques (identiques en pression, identiques en tension, identiques en déformations, mais pas par les mécanismes utilisés pour autant), et qu'ils n'avaient pu, su ou voulu s'en débarasser, reportant ainsi sur leur proches ou progéniture l'avanie de leur propre passé. Je suis donc arrivé à la conclusion que je ne pouvais pas en vouloir à quiconque, ce qui m'a encore soulagé d'un poids supplémentaire (la haine n'étant que la forme inversée de l'amour, encore une forme d'attachement, encore un lien - cette fois mortifère)
J'ai donc sauté dans l'inconnu. Mais cet inconnu n'est pas extérieur : que l'on en ai conscience ou non, il ne change pas : c'est notre regard sur lui qui change.
C'est notre regard sur lui qui change ! L'inconnu, en fait, c'est soi-même ! C'est ce qu'il peut faire en dehors de ce qu'on lui a inculqué, et cela réside dans la connaissance que l'être a de soi, de ses possibilité de faire pour soi, et non pas de répondre aux besoins iniques et égotiques de l'autre.
Ce chemin me semble important car, au fond, les besoins d'acceptation, de compréhension, d'épanouissement existent dans chaque être. Et que pour les comprendre chez autrui, il faut au préalable les comprendre en soi...
Vient ensuite l'expression du pardon. Sait-on se pardonner de ses errements ? Sait-on isoler réellement ce qui est de notre fait ou non, et rendre à César ce qui est à César ? Sait-on se débarraser de ce poids de culpabilité en pesant ce qui de notre ressort et de celui d'autrui ?
Sait-on s'excuser quand il le faut (soi et autrui) ? et mettre l'autre devant ses propres responsabilités, sans virulence, en lui exposant clairement ce que l'on a ressenti de ses actions, dires, etc. ?
Sans doute pas, pas avant que l'on ai accepté d'apprende le plus possible ce que l'on est. Et c'est là que le saut dans notre propre inconnu prend toute son importance...
PS : un autre livre que je considère comme très important, que cela soit au niveau de relations interpersonnelles que sociétales :
THE RAPE OF THE MIND: The Psychology of Thought Control, Menticide, and Brainwashing - Joost Merloo , 1956. Vous pourrez le lire ici en ligne (et en anglais) : http://whale.to/c/rape_of_the_mind.html
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Re: Inhibition émotionnelle ou la cristalisation des émotions
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Bonne route vers "toi".
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