Des moments de surréflexion et d'ennui

Bonjour !Premier sujet posté...
Je lance ce sujet à cause d'un constat. Je suis quelquefois dans des épisodes où ma pensée s'emballe, donc j'ais des moments où je suis "obligé" de penser car je n'arrive pas à faire autrement. Cela vient souvent après de très grandes réflexions, donc je pense que c'est le fait qu'après que l'athlète ait fini son marathon, il continue sa course car il est déjà lancé. Je déteste ces moments, car j'ais l'impression de divaguer sur des choses futiles par rapport à ce que je fais.
Un exemple récent: je travaillais sur la théorie ZF, un peu tord-cerveau, en regardant la construction des nombres avec celle-ci. J'ais vu comment cela se faisait, donc je voulais passer à autre chose. Sauf que je continuais d'y penser, et c'était parti pour un tour... Cela fait 2 jours et j'ai encore un peu la sensation...
Il y a aussi un problème avec l'ennui. Quand je m'ennuie profondément sur un temps long, je finis à la fin d'avoir une sensation similaire et je commence alors à ne plus me retenir et à faire "mon autiste", et je le dis car je suis autiste Asperger.

Je me demandais donc si je suis le seul ou si d'autres personnes ont le même problème.

Ca m'est arrivé jusqu'au point que j'ai dû me forcer à regarder trois films à la suite pour que ça s'arrête de turbiner (ou pour m'abrutir) après trois jours de suite de connections dans tous les sens dont une nuit sans sommeil. J'avais l'impression que j'irradiais de phosphore.

Eh bien vous avez de la chance d'arriver à pouvoir vous "abrutir"...
Ma seule solution : m'épuiser à fond physiquement (et ne pas avoir un rêve qui vient brusquement me réveiller)

Je viens tout juste de répondre à Schmetterling qui pose un peu le même « problème » en parlant de pic de zebritude. C’est ce que je vis en ce moment, il est clair que c’est épuisant. Là je suis au boulot, en pause, je n’ai dormi que 4 ou 5 heures, hier pareil, je suis survoltée intérieurement mais je « réussis » à le gérer en me disant par écrit.

Par contre l’ennui... là comme ça je ne retrouve pas de moment où j’aurais ressenti un ennui qui m’aurait abattue. Des moments de dépression, oui, mais pas d’ennui tel que tu le décris.

Merci d'avoir répondu au sujet !

Fleur de Cactus a écrit:Je viens tout juste de répondre à Schmetterling qui pose un peu le même « problème » en parlant de pic de zebritude.

Je vais regarder le sujet...

ludion a écrit:Eh bien vous avez de la chance d'arriver à pouvoir vous "abrutir"...

Moi aussi, j'essaie de "m'abrutir", mais souvent, je trouve une manière d'interpréter ce que je pense pour me détourner et ça deviens pire, car en plus je sur-réfléchis, mais en pus sur des choses qui partent de travers...

Je viens de voir des vidéos de philosophie d'un certain Cyrus North sur l'ennuie, les voici :


Annexe avec Schopenhauer:

Je ne pensais pas que l'ennuie pouvait booster la créativité, même si je savais qu'une technique de torture ancienne était de supprimer toute sensations au sujet pour qu'il s'ennuie et devienne fou au bout d'un temps, ayant des hallucinations faites pour avoir de la dopamine...

Tu pourrais aller voir du côté de la sérendipité, peut-être que tu y trouverais de quoi alimenter ta réflexion sur la créativité.... et contourner ton ennui éventuel