EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
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Bimbang
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EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Bonjour à tous,
Je n'ai pas coutume d'aller sur des forums, mais je ne sais plus à qui parler car peu de gens comprennent ce que je traverse.Je ne pensais pas demander à d'autres zèbres non plus car on a tous nos soucis à gérer.Mais j'en suis à un stade où je me vois commettre l'irréparable car je ne tiens plus émotionnellement et physiquement.
J'ai découvert à 23 ans que j'étais surdouée "grâce" à une dépression assez grave qui m'a amené à consulter un spécialiste.ayant 27 ans aujourd'hui,je n'arrive toujours pas à me gérer émotionnellement au travail , surtout face à l'injustice et à la méchanceté;
Du coup j'en change beaucoup.
j'ai quitté cet été mon emploi que j'ai réussi à garder 1an et demi (une prouesse) car on m'a débauché , mon futur responsable savait d'emblée que j'étais HPI et il apprécié ma franchise , voyant chez moi un potentiel qui me permettrait de prendre son poste une fois qu'il m'aura bien formé.
arrivée à ce nouveau job, tout se passe bien , je suis accueillie comme une princesse (même un peu trop d'ailleurs je n'en demandais pas tant), le contact auprès de l'équipe se fait tout de suite , je suis la seule nana à temps plein donc on me chouchoute.
les jours passent et je sens quand même que toute cette attention créee par mon respon va susciter des jalousies naissantes ( car personne en plus ne sait que je vais prendre son poste dans 6mois) , je communique beaucoup avec ce dernier à ce moment là, lui faisant part de mes craintes, car je trouve qu'il est encore trop tôt pour donner des ordres ou n'importe quelle directive.
Petit à petit ,mon respon a vu ça comme un manque de management , et commença à me mettre la pression pour que j 'ai le niveau nécessaire à la passation de poste, ou encore que je m'entende ABSOLUMENT BIEN avec tout le monde -chose que je fais naturellement sauf quand on m'ordonne de le faire- résultat : je me renferme , prenant tout sur la défensive (j 'ai un physique et une voix qui intimide et prend de la place donc ça n'aide pas) , on me perçoit tantôt comme incompétente, tantôt comme associable car je ne dévoile rien ou trop , enfin bref je suis fliquée.
Pour qu'au bout de d'un mois il finisse par me dire que je n'ai pas le niveau pour prendre son poste.Après beaucoup d'amertume (car j' ai quitté un CDI que j'avais ENFIN réussi à garder une fois dans ma vie pour venir bosser là) , je ravale mon ego de côté en me disant que ce n'est pas grave, même si ce sont pour de mauvaises raisons, je relativise et me dis que j'ai encore plein de choses à apprendre; sauf que mon respon est persuadé que je suis qqu un de trés orgueilleuse sous prétexte que j'ai une forte personnalité et que je suis HPI ( me ressort constamment ça pour me piquer)...la situation ne s'arrange pas car il me compare systématiquement à un autre HPI qui est dans l'équipe , le co-responsable.
un homme très brillant, mais écorché, (QE émotionnel assez bas) il devient mesquin et autoritaire pour se protéger au boulot.Mon respon nous compare constamment en menaçant de ne pas devenir comme l'autre HPI car il a suffisamment de soucis à avoir "un autiste" (ce sont ses mots) dans l'équipe.
J'ai travaillé avec cette pression et ce regard au boulot, l'équipe ne me respectant plus car j'étais comparée constamment à l'autre Hpi qui ne s'entend avec personne.
toujours en période d'essai, je subis un deuil durant cette période et on me le fait payer.car je n'ai pas la patate avec l'équipe ( mon sourire étant seulement de mise pr la clientèle car plus de force).
Suite à cela on m'a isolé au travail que cela soit dans les tâches quotidiennes ou les sorties extra-professionnelles, et on me reprochait le lendemain de pas participer à la dynamique de groupe ou de pas être présente.
Je le vis tellement mal car ça m'a rendue maladroite et incompétente,alors qu'ayant peu d'estime de moi même, je reconnais malgré tout que je suis douée dans ce que je fais; quelques jours avant ma visite médicale , il met fin à ma période d'essai, me disant que je n'ai pas le niveau et que je ne m'entends pas avec l'équipe (sachant qu'il m a complètement isolée au fil des jours et j'ai redoublé d'efforts pour m'intégrer) .
Je fais ma visite médicale même si je suis vouée à partir , et le médecin du travail a insisté pour me mettre en arrêt pour dépression soutenue. suite à cela mon respon m'a harcelé par texto pour connaître le motif de cet arrêt , ce à quoi le médecin m'a empêché de faire;
Donc voilà ma situation : je suis arrêtée pdt 15 jrs pour me reposer , mais je ne trouve pas le sommeil , j'enchaîne les crises d'angoisses car mon travail est toujours là,dans ma tête. je sais qu'on me prend pour une menteuse, comme si j'avais mis en joue le médecin pour être arrêtée... j'aimerais juste que pendant ce laps de temps où je ne suis pas au boulot, ils puissent tous se remettre en question sur la situation.Je le veux vraiment ce boulot et je ne sais pas pourquoi même après tout ce que j'ai traversé , je sens que j'ai ma place là bas et que j'ai des choses à prouver, que je peux y évoluer. L'idée de le perdre et d'échouer à nouveau me donne juste envie de m'éteindre pour de bon.je suis fatiguée de me battre.vraiment.Je ne sais pas si je dois leur dire le motif à mon retour pour qu'ils comprennent que j'ai subi du harcèlement moral, car je prendrais le risque qu'ils l'utilisent contre moi ou qu'on me décrédibilise. Je souffre terriblement je ne sais pas quoi faire.
c'est très long comme message et j'en suis désolée, en espérant que quelqu'un me lise , merci encore
Je n'ai pas coutume d'aller sur des forums, mais je ne sais plus à qui parler car peu de gens comprennent ce que je traverse.Je ne pensais pas demander à d'autres zèbres non plus car on a tous nos soucis à gérer.Mais j'en suis à un stade où je me vois commettre l'irréparable car je ne tiens plus émotionnellement et physiquement.
J'ai découvert à 23 ans que j'étais surdouée "grâce" à une dépression assez grave qui m'a amené à consulter un spécialiste.ayant 27 ans aujourd'hui,je n'arrive toujours pas à me gérer émotionnellement au travail , surtout face à l'injustice et à la méchanceté;
Du coup j'en change beaucoup.
j'ai quitté cet été mon emploi que j'ai réussi à garder 1an et demi (une prouesse) car on m'a débauché , mon futur responsable savait d'emblée que j'étais HPI et il apprécié ma franchise , voyant chez moi un potentiel qui me permettrait de prendre son poste une fois qu'il m'aura bien formé.
arrivée à ce nouveau job, tout se passe bien , je suis accueillie comme une princesse (même un peu trop d'ailleurs je n'en demandais pas tant), le contact auprès de l'équipe se fait tout de suite , je suis la seule nana à temps plein donc on me chouchoute.
les jours passent et je sens quand même que toute cette attention créee par mon respon va susciter des jalousies naissantes ( car personne en plus ne sait que je vais prendre son poste dans 6mois) , je communique beaucoup avec ce dernier à ce moment là, lui faisant part de mes craintes, car je trouve qu'il est encore trop tôt pour donner des ordres ou n'importe quelle directive.
Petit à petit ,mon respon a vu ça comme un manque de management , et commença à me mettre la pression pour que j 'ai le niveau nécessaire à la passation de poste, ou encore que je m'entende ABSOLUMENT BIEN avec tout le monde -chose que je fais naturellement sauf quand on m'ordonne de le faire- résultat : je me renferme , prenant tout sur la défensive (j 'ai un physique et une voix qui intimide et prend de la place donc ça n'aide pas) , on me perçoit tantôt comme incompétente, tantôt comme associable car je ne dévoile rien ou trop , enfin bref je suis fliquée.
Pour qu'au bout de d'un mois il finisse par me dire que je n'ai pas le niveau pour prendre son poste.Après beaucoup d'amertume (car j' ai quitté un CDI que j'avais ENFIN réussi à garder une fois dans ma vie pour venir bosser là) , je ravale mon ego de côté en me disant que ce n'est pas grave, même si ce sont pour de mauvaises raisons, je relativise et me dis que j'ai encore plein de choses à apprendre; sauf que mon respon est persuadé que je suis qqu un de trés orgueilleuse sous prétexte que j'ai une forte personnalité et que je suis HPI ( me ressort constamment ça pour me piquer)...la situation ne s'arrange pas car il me compare systématiquement à un autre HPI qui est dans l'équipe , le co-responsable.
un homme très brillant, mais écorché, (QE émotionnel assez bas) il devient mesquin et autoritaire pour se protéger au boulot.Mon respon nous compare constamment en menaçant de ne pas devenir comme l'autre HPI car il a suffisamment de soucis à avoir "un autiste" (ce sont ses mots) dans l'équipe.
J'ai travaillé avec cette pression et ce regard au boulot, l'équipe ne me respectant plus car j'étais comparée constamment à l'autre Hpi qui ne s'entend avec personne.
toujours en période d'essai, je subis un deuil durant cette période et on me le fait payer.car je n'ai pas la patate avec l'équipe ( mon sourire étant seulement de mise pr la clientèle car plus de force).
Suite à cela on m'a isolé au travail que cela soit dans les tâches quotidiennes ou les sorties extra-professionnelles, et on me reprochait le lendemain de pas participer à la dynamique de groupe ou de pas être présente.
Je le vis tellement mal car ça m'a rendue maladroite et incompétente,alors qu'ayant peu d'estime de moi même, je reconnais malgré tout que je suis douée dans ce que je fais; quelques jours avant ma visite médicale , il met fin à ma période d'essai, me disant que je n'ai pas le niveau et que je ne m'entends pas avec l'équipe (sachant qu'il m a complètement isolée au fil des jours et j'ai redoublé d'efforts pour m'intégrer) .
Je fais ma visite médicale même si je suis vouée à partir , et le médecin du travail a insisté pour me mettre en arrêt pour dépression soutenue. suite à cela mon respon m'a harcelé par texto pour connaître le motif de cet arrêt , ce à quoi le médecin m'a empêché de faire;
Donc voilà ma situation : je suis arrêtée pdt 15 jrs pour me reposer , mais je ne trouve pas le sommeil , j'enchaîne les crises d'angoisses car mon travail est toujours là,dans ma tête. je sais qu'on me prend pour une menteuse, comme si j'avais mis en joue le médecin pour être arrêtée... j'aimerais juste que pendant ce laps de temps où je ne suis pas au boulot, ils puissent tous se remettre en question sur la situation.Je le veux vraiment ce boulot et je ne sais pas pourquoi même après tout ce que j'ai traversé , je sens que j'ai ma place là bas et que j'ai des choses à prouver, que je peux y évoluer. L'idée de le perdre et d'échouer à nouveau me donne juste envie de m'éteindre pour de bon.je suis fatiguée de me battre.vraiment.Je ne sais pas si je dois leur dire le motif à mon retour pour qu'ils comprennent que j'ai subi du harcèlement moral, car je prendrais le risque qu'ils l'utilisent contre moi ou qu'on me décrédibilise. Je souffre terriblement je ne sais pas quoi faire.
c'est très long comme message et j'en suis désolée, en espérant que quelqu'un me lise , merci encore
joankeri- Messages : 6
Date d'inscription : 14/11/2018
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Qu'attends-tu de ton travail ?
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
c 'est une bonne question, c'est un travail que j'ai fais alimentairement y'à 10ans pour payer mes études, en attendant de vivre de mon rêve, mais il se trouve que je pas mauvaise à ce job et il est devenu un job à part entière; celui-ci est vraiment bien, car je ne m'ennuie pas , j'apprends énormément et le cadre est fantastique, pour moi c'était le dernier job 'alimentaire " avant de me réorienter. Mais je ne peux pas me réorienter tout de suite car je n'ai aucun appui financier.
J 'ai l'intuition qu'il faut que je m'accroche mais avec le faux départ lié à mes collègues, je ne sais pas comment m'en sortir.Ils ne me perçoivent pas comme je suis.
J 'ai l'intuition qu'il faut que je m'accroche mais avec le faux départ lié à mes collègues, je ne sais pas comment m'en sortir.Ils ne me perçoivent pas comme je suis.
joankeri- Messages : 6
Date d'inscription : 14/11/2018
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Oui on se fait avoir comme ça, et plus on est meilleur plus on se fait avoir.
Remets toi d'aplomb financièrement, et pour trouver ton vrai chemin je n'ai pas de solution miracle, mais je sais que tu le connais car chacun connaît son bon chemin sauf que pour moi ça a été long, très long, et encore j'ai pas tout exploré.
C'est quoi ton rêve ?
Remets toi d'aplomb financièrement, et pour trouver ton vrai chemin je n'ai pas de solution miracle, mais je sais que tu le connais car chacun connaît son bon chemin sauf que pour moi ça a été long, très long, et encore j'ai pas tout exploré.
C'est quoi ton rêve ?
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
oui mais c 'est ça qui est terrible, me remercier en disant que je n'ai pas le niveau....ce taff me permettait de me remettre d'applomb financièrement, je travaille pour l'un des meilleurs barmens de france, suite à ça si j'échoue auprès de lui je suis grillée dans les bon établissements.
Je suis scénariste/réal à la base, et je graffe depuis 9ans
Je suis scénariste/réal à la base, et je graffe depuis 9ans
joankeri- Messages : 6
Date d'inscription : 14/11/2018
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
salut courage tiens le choc. déjà ton chef n'a pas à te demander les raisons d'un arrêt "arrêt pour cause médical" est la seule chose qu'il doit savoir après c'est ta vie privée. isoler quelqu'un qui est différent est une chose malheureusement courante, après te sentir responsable ? responsable de quoi ? d'être différente ? d'être née comme ça ? il y a quelques temps on m'avait fait le même reproche et j'avais dit à la personne si elle reprocherait à quelqu'un d'être noire, une femme, en bref d'être différent.
j'ai l'impression dans tout ce que tu dis que tu ne sais pas grand chose sur toi même ce qui te gêne dans la confiance que tu as en toi, les rapports aux autres et surtout dans ton travail. les méthodes 'habituelles' de travail ou managements ne marche peu voir pas avec les hpi.
avant de te dire "je suis nulle j'arrive à rien" et d'écouter tes collègues tu restes au calme et objectivement et concrètement demandes toi qu'est ce que tu as fait(positif et négatif). ignore tout ce que dise les autres ne garde que les faits. j'ai moi même connu ça entre le collègue qui s’attribuait mes mérites, les autres qui me (et se)descendaient (par peur pour leur poste et rivalité entre eux) ma tête qui ne revenait pas à certains et le chef qui gérait l'équipe sans s'occuper de l'ambiance dans l'équipe parce que "ce n'est pas son boulot". dire que tu es responsable de tout c'est soit arrogant (car ça veut dire que le monde tourne autour de toi) soit t'es le bouc émissaire de l'équipe. je pourrais t'expliquer les raisons probable de ton isolement mais ça ferait peut être beaucoup. arrête de te sentir coupable et surtout responsable du comportement des autres ils sont adultes, d'après ce que tu racontes tu n'as rien fait qui justifie un tel comportement vis à vis de toi. d'ailleurs ton chef il est censé te former non ? si tu as un problème avec les autres au lieu de dire "bah c'est l'apprenti qui es nul" (solution de facilité par excellence) pourquoi ne pas dire :"ah il lui manque telle ou telle notion".
j'ai l'impression que pas mal de monde se décharge sur toi en t'attribuant la responsabilité d'erreur voir de faute et le fait que tu te culpabilises à cause du "syndrome de l'imposteur" rajoute pas mal d'eau à leur moulin. comme toi j'ai vécu ça le jeune débutant qui est responsable de tout et qui n'ose rien dire. j'avais été accusé un jour d'avoir foiré l'étalonnage d'un appareil entrainant divers problèmes. comme toi je me suis senti responsable, comme toi je m'en voulais, sauf qu'un collègue chargé de me surveillé à ressorti les instructions qu'on m'avait donné, je les avais suivit et c'est le chef qui avait fait l'erreur. sur le coup je ne m'étais pas méfié ensuite dans ma carrière j'ai appris à remettre en cause ce qu'on me dit. sache que pour la majorité des gens il est plus simple d'accuser un autre que d'accepter ses propres tords.
j'ai l'impression dans tout ce que tu dis que tu ne sais pas grand chose sur toi même ce qui te gêne dans la confiance que tu as en toi, les rapports aux autres et surtout dans ton travail. les méthodes 'habituelles' de travail ou managements ne marche peu voir pas avec les hpi.
avant de te dire "je suis nulle j'arrive à rien" et d'écouter tes collègues tu restes au calme et objectivement et concrètement demandes toi qu'est ce que tu as fait(positif et négatif). ignore tout ce que dise les autres ne garde que les faits. j'ai moi même connu ça entre le collègue qui s’attribuait mes mérites, les autres qui me (et se)descendaient (par peur pour leur poste et rivalité entre eux) ma tête qui ne revenait pas à certains et le chef qui gérait l'équipe sans s'occuper de l'ambiance dans l'équipe parce que "ce n'est pas son boulot". dire que tu es responsable de tout c'est soit arrogant (car ça veut dire que le monde tourne autour de toi) soit t'es le bouc émissaire de l'équipe. je pourrais t'expliquer les raisons probable de ton isolement mais ça ferait peut être beaucoup. arrête de te sentir coupable et surtout responsable du comportement des autres ils sont adultes, d'après ce que tu racontes tu n'as rien fait qui justifie un tel comportement vis à vis de toi. d'ailleurs ton chef il est censé te former non ? si tu as un problème avec les autres au lieu de dire "bah c'est l'apprenti qui es nul" (solution de facilité par excellence) pourquoi ne pas dire :"ah il lui manque telle ou telle notion".
j'ai l'impression que pas mal de monde se décharge sur toi en t'attribuant la responsabilité d'erreur voir de faute et le fait que tu te culpabilises à cause du "syndrome de l'imposteur" rajoute pas mal d'eau à leur moulin. comme toi j'ai vécu ça le jeune débutant qui est responsable de tout et qui n'ose rien dire. j'avais été accusé un jour d'avoir foiré l'étalonnage d'un appareil entrainant divers problèmes. comme toi je me suis senti responsable, comme toi je m'en voulais, sauf qu'un collègue chargé de me surveillé à ressorti les instructions qu'on m'avait donné, je les avais suivit et c'est le chef qui avait fait l'erreur. sur le coup je ne m'étais pas méfié ensuite dans ma carrière j'ai appris à remettre en cause ce qu'on me dit. sache que pour la majorité des gens il est plus simple d'accuser un autre que d'accepter ses propres tords.
Dernière édition par boule-d-ombre le Mer 14 Nov 2018 - 8:28, édité 1 fois
boule-d-ombre- Messages : 1473
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Quelque chose n'est pas clair en toi.
Il y a beaucoup de revirement dans ton texte. Tu dis aimer ce travail, mais tu doutes de pouvoir y arriver. J'ai le sentiment que tu as énormément besoin d'avoir l'appui des autres, et je ne suis pas trop sure que ça aille avec un poste de responsable, toujours pris entre deux, les collègues et la direction.
C'est un poste qui exige de pouvoir entendre les critiques, justifiées ou non, sans prendre trop cher.
C'est peut être un poste alimentaire, mais tu comptais dessus pour te faire une réputation. Du coup, peut on vraiment dire qu'il n'est qu'alimentaire ?
Je pense que certaines blessures t'empêchent de voir réellement certaines choses objectives.
Il y a des choses à analyser en toi, pour que tu puisses prendre des décisions sereinement.
Bon courage à toi.
Suis passée par toutes ces questions aussi, et ce sont des moments difficiles. Je pense qu'un peu de méditation pleine conscience pourrait aider.
Je ne sais pas si tu connais ?
Il y a beaucoup de revirement dans ton texte. Tu dis aimer ce travail, mais tu doutes de pouvoir y arriver. J'ai le sentiment que tu as énormément besoin d'avoir l'appui des autres, et je ne suis pas trop sure que ça aille avec un poste de responsable, toujours pris entre deux, les collègues et la direction.
C'est un poste qui exige de pouvoir entendre les critiques, justifiées ou non, sans prendre trop cher.
C'est peut être un poste alimentaire, mais tu comptais dessus pour te faire une réputation. Du coup, peut on vraiment dire qu'il n'est qu'alimentaire ?
Je pense que certaines blessures t'empêchent de voir réellement certaines choses objectives.
Il y a des choses à analyser en toi, pour que tu puisses prendre des décisions sereinement.
Bon courage à toi.
Suis passée par toutes ces questions aussi, et ce sont des moments difficiles. Je pense qu'un peu de méditation pleine conscience pourrait aider.
Je ne sais pas si tu connais ?
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
salut bimbang,mon discours est paradoxal, car on m'a engagé sans que puisse montrer les qualités de mon travail , on m'a coupé la chique avant que je puisse le faire, j'étais responsable avant de venir à ce poste, ce n'est pas la question.On m'a surtout remis en cause pour ma personnalité, trop forte, ça a dérapé une fois, et il est dans la crainte que ça se reproduise,mais ce n'est pas une raison valable pour m'isoler..
subir les critiques (non constructives j 'entends) ou ce genre d'agissement alors que je viens d'arriver étaient durs et souvent injustes, donc je me remettais souvent en question.
j 'ai commencé ce job alimentaire il y a longtemps, je suis devenue bonne à ce job, et j'aimerais juste continuer jusqu'à obtenir une certaine reconnaissance et une stabilité financière, pour pouvoir faire autre chose par la suite, tout simplement.
je ne connais pas du tout la méditation pleine conscience, on m'a suggérer de méditer, j'avoue que j' ai du mal.
merci pour ta réponse
subir les critiques (non constructives j 'entends) ou ce genre d'agissement alors que je viens d'arriver étaient durs et souvent injustes, donc je me remettais souvent en question.
j 'ai commencé ce job alimentaire il y a longtemps, je suis devenue bonne à ce job, et j'aimerais juste continuer jusqu'à obtenir une certaine reconnaissance et une stabilité financière, pour pouvoir faire autre chose par la suite, tout simplement.
je ne connais pas du tout la méditation pleine conscience, on m'a suggérer de méditer, j'avoue que j' ai du mal.
merci pour ta réponse
joankeri- Messages : 6
Date d'inscription : 14/11/2018
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Salut joankeri,
je me reconnais beaucoup dans tes propos quand j'étais jeune travailleur. J'ai fait à ce moment là quelques "burn-out/dépression" uniquement à cause du travail. Je faisais bien mon travail et on m'en donnait toujours plus ce qui fait que je pétais un câble devant ce dilemme : suis-je vraiment compétent? Tu dois faire partie des gens comme moi qui n'arrivent pas à prendre de recul avec le travail de part leur perfectionnisme et leur hypersensibilité.
J'ai trouvé la solution il y a peu de temps : travailler dans la structure la moins grande possible pour ne pas subir un système hiérarchique qui broie les gens comme nous. En ça la meilleure structure est d'être cette structure, c'est à dire travailler en free-lance. Ce qui a pour défaut d'être précaire mais je crois qu'au fond le système du CDI me sclérosait. C'est pas forcément pratique pour se loger (le roi CDI dicte sa loi dans la quête d'un logement) mais je revis, je suis libre et très sain d'esprit!
Et puis j'ai compris qu'il ne faut pas obligatoirement gagner 2000€ par mois pour vivre contrairement à ce que les autres pensent et te disent toute la journée.
Un conseil : fuis l'environnement de travail qui te fait souffrir, ça ne pourra t'apporter que des ennuis que d'essayer de t'accrocher.
je me reconnais beaucoup dans tes propos quand j'étais jeune travailleur. J'ai fait à ce moment là quelques "burn-out/dépression" uniquement à cause du travail. Je faisais bien mon travail et on m'en donnait toujours plus ce qui fait que je pétais un câble devant ce dilemme : suis-je vraiment compétent? Tu dois faire partie des gens comme moi qui n'arrivent pas à prendre de recul avec le travail de part leur perfectionnisme et leur hypersensibilité.
J'ai trouvé la solution il y a peu de temps : travailler dans la structure la moins grande possible pour ne pas subir un système hiérarchique qui broie les gens comme nous. En ça la meilleure structure est d'être cette structure, c'est à dire travailler en free-lance. Ce qui a pour défaut d'être précaire mais je crois qu'au fond le système du CDI me sclérosait. C'est pas forcément pratique pour se loger (le roi CDI dicte sa loi dans la quête d'un logement) mais je revis, je suis libre et très sain d'esprit!
Et puis j'ai compris qu'il ne faut pas obligatoirement gagner 2000€ par mois pour vivre contrairement à ce que les autres pensent et te disent toute la journée.
Un conseil : fuis l'environnement de travail qui te fait souffrir, ça ne pourra t'apporter que des ennuis que d'essayer de t'accrocher.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
salut nikoku74 ,
tu l'as bien décrit en peu de mots, merci.
j 'aimerais être en free-lance mais être précaire avant de choisir ce statut plus précaire n'est pas l'idéal pour le moment, je risquerais de me trouver dans une merde financière.
merci pour tes conseils
tu l'as bien décrit en peu de mots, merci.
j 'aimerais être en free-lance mais être précaire avant de choisir ce statut plus précaire n'est pas l'idéal pour le moment, je risquerais de me trouver dans une merde financière.
merci pour tes conseils
joankeri- Messages : 6
Date d'inscription : 14/11/2018
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Salut joankeri,
Beaucoup d'éléments dans ton premier post on résonné avec ma situation actuellement, assez pour cesser d'être passif sur le forum et de créer un compte pour t'apporter mon opinion. J'ai bientôt 26 ans et je suis diplômé d'un master de sociologie qui m'a beaucoup apporté en guise d'outils et de savoir être mais pas en terme d'expériences professionnelles. Je culpabilise beaucoup sur ce dernier point et des fois j'en regrette ma trajectoire professionnelle tant je n'arrive pas à me "vendre" auprès d'employeur qui pourraient être à la recherche d'un profil tel que le mien.
"C'est pas grave, je vais chercher un job alimentaire pour le moment." Après recherche, je décroche un entretien pour faire le service de plonge d'un petit restaurant en ville. L'entretien se passe bien, mon employeur me précise ce que j'ai à faire, confiant de mes précédent acquis dans la restauration (la plonge dans le self d'une université), je me dis ça va aller. Puis arriver au premier jour, je rencontre la femme de l'employeur qui commence à me former "vite fait" car "je dois fournir un travail d'exception en très peu de temps". Sauf que, étant HPI, j'ai du mal à traiter toutes les informations reçues les 30 premières minutes et les classer par ordre d'importance. Je prend tout au même degré et je fini par faire des erreurs, "les erreurs du débutant" me rassure t-elle. Très vite, les jours s'enchaînent, je révise les dressages, je répète dans l'ordre chaque étape du service, j'ai l'impression de faire des progrès à mon rythme mais pas au rythme de cette femme. Les remarques commence à fuser, voyant que je fais des erreurs qui ne devraient pas être faites, elle vient me remplacer en plein service tout en ruminant sur je ne sais quoi (je devine pourquoi mais je préfère pas me poser de questions), ça me stresse car je prends ça sur moi et je fais encore plus d'erreurs. Après trois semaines, ce job alimentaire est devenu un moment d'angoisses, plus que "d'épanouissement et d'apprentissage". J'en viens même, à compter les heures avant la reprise du service avec appréhension.
Quand elle est pas là, tout me semble mieux, mais vu qu'elle veut pas me laisser seul pour porter le service, elle vient et continue ses remarques. J'ai l'impression d'avoir fait une boulette en m'engageant dans ce contrat de deux mois et je n'ai qu'une hâte: en avoir terminer. Ça me déprime. Le seul point positif, (en plus des technique de lavages ), c'est que je ne referais plus jamais de restauration, c'est pas pour moi.
L'autre angoisse maintenant, c'est ensuite que faire? Chercher un job alimentaire ? Se reconvertir dans un secteur plus profitable ? Ou alors jouer la carte de la précarité en freelance comme proposé deux messages plus haut ?
Voilà, le message est plus long que je le pensais, je peux pas t'apporter des réponses sur la marche à suivre. Mais je voulais poser ces lignes pour te dire que tu n'es pas seule et que ce genre de problèmes dans le monde professionnel à l'air coller aux basques de tout les HPI salariés. Tu en arrêt si j'ai bien compris, à ta place, j'en profiterais pour me ressourcer avec les activités qui me passionnent comme me plonger dans les livres, sortir dehors, faire un peu de sport, méditer si ça te tente. Faire en sorte de te déconnecter de ce cadre angoissant pour te recentrer et te rappeler que tu as des qualités et que tu n'en es pas arrivée là par hasard.
Beaucoup d'éléments dans ton premier post on résonné avec ma situation actuellement, assez pour cesser d'être passif sur le forum et de créer un compte pour t'apporter mon opinion. J'ai bientôt 26 ans et je suis diplômé d'un master de sociologie qui m'a beaucoup apporté en guise d'outils et de savoir être mais pas en terme d'expériences professionnelles. Je culpabilise beaucoup sur ce dernier point et des fois j'en regrette ma trajectoire professionnelle tant je n'arrive pas à me "vendre" auprès d'employeur qui pourraient être à la recherche d'un profil tel que le mien.
"C'est pas grave, je vais chercher un job alimentaire pour le moment." Après recherche, je décroche un entretien pour faire le service de plonge d'un petit restaurant en ville. L'entretien se passe bien, mon employeur me précise ce que j'ai à faire, confiant de mes précédent acquis dans la restauration (la plonge dans le self d'une université), je me dis ça va aller. Puis arriver au premier jour, je rencontre la femme de l'employeur qui commence à me former "vite fait" car "je dois fournir un travail d'exception en très peu de temps". Sauf que, étant HPI, j'ai du mal à traiter toutes les informations reçues les 30 premières minutes et les classer par ordre d'importance. Je prend tout au même degré et je fini par faire des erreurs, "les erreurs du débutant" me rassure t-elle. Très vite, les jours s'enchaînent, je révise les dressages, je répète dans l'ordre chaque étape du service, j'ai l'impression de faire des progrès à mon rythme mais pas au rythme de cette femme. Les remarques commence à fuser, voyant que je fais des erreurs qui ne devraient pas être faites, elle vient me remplacer en plein service tout en ruminant sur je ne sais quoi (je devine pourquoi mais je préfère pas me poser de questions), ça me stresse car je prends ça sur moi et je fais encore plus d'erreurs. Après trois semaines, ce job alimentaire est devenu un moment d'angoisses, plus que "d'épanouissement et d'apprentissage". J'en viens même, à compter les heures avant la reprise du service avec appréhension.
Quand elle est pas là, tout me semble mieux, mais vu qu'elle veut pas me laisser seul pour porter le service, elle vient et continue ses remarques. J'ai l'impression d'avoir fait une boulette en m'engageant dans ce contrat de deux mois et je n'ai qu'une hâte: en avoir terminer. Ça me déprime. Le seul point positif, (en plus des technique de lavages ), c'est que je ne referais plus jamais de restauration, c'est pas pour moi.
L'autre angoisse maintenant, c'est ensuite que faire? Chercher un job alimentaire ? Se reconvertir dans un secteur plus profitable ? Ou alors jouer la carte de la précarité en freelance comme proposé deux messages plus haut ?
Voilà, le message est plus long que je le pensais, je peux pas t'apporter des réponses sur la marche à suivre. Mais je voulais poser ces lignes pour te dire que tu n'es pas seule et que ce genre de problèmes dans le monde professionnel à l'air coller aux basques de tout les HPI salariés. Tu en arrêt si j'ai bien compris, à ta place, j'en profiterais pour me ressourcer avec les activités qui me passionnent comme me plonger dans les livres, sortir dehors, faire un peu de sport, méditer si ça te tente. Faire en sorte de te déconnecter de ce cadre angoissant pour te recentrer et te rappeler que tu as des qualités et que tu n'en es pas arrivée là par hasard.
Invité- Invité
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Si tu tapes "méditation" dans le moteur de recherche du forum, il y a pas mal de références.
Il y a cette vidéo de Jeanne Siaud Facchin par exemple
https://www.youtube.com/watch?v=5n401zuljxA&t=483s
Il y a cette vidéo de Jeanne Siaud Facchin par exemple
https://www.youtube.com/watch?v=5n401zuljxA&t=483s
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Sympa cette petite vidéo. Faites bien attention à la position de ses mains, cet arrondi dans les poignets, les paumes vers le ciel, c'est très important, regardez comme les autres participants posent leurs mains différement.
Pour le boulot, quelle que soit la bienveillance du boss, il ne peut pas imaginer comment on fonctionne. Au mieux il devrait te faire confiance, et toi tu devrais gérer à ta manière et pas essayer de faire comme tout le monde.
Dans mon dernier boulot c'était vraiment galère, les différents niveaux de hiérarchie interne n'étaient pas sympas du tout. Mais le «contexte client» était compliqué également. C'est pourquoi je n'ai eu aucun déplaisir à ce que cela se termine.
Pour moi le plus compliqué en entreprise c'est les conditions de travail qui sont souvent peu agréables. Les relations avec la hiérarchie sont supportables, je veux dire que je suis assez «diplomate» (lol à ma manière hein)
@Nikoku74: Ça fait plaisir de te retrouver . J'ai cru un instant que tu parlais de 2k par jour
Pour le boulot, quelle que soit la bienveillance du boss, il ne peut pas imaginer comment on fonctionne. Au mieux il devrait te faire confiance, et toi tu devrais gérer à ta manière et pas essayer de faire comme tout le monde.
Dans mon dernier boulot c'était vraiment galère, les différents niveaux de hiérarchie interne n'étaient pas sympas du tout. Mais le «contexte client» était compliqué également. C'est pourquoi je n'ai eu aucun déplaisir à ce que cela se termine.
Pour moi le plus compliqué en entreprise c'est les conditions de travail qui sont souvent peu agréables. Les relations avec la hiérarchie sont supportables, je veux dire que je suis assez «diplomate» (lol à ma manière hein)
@Nikoku74: Ça fait plaisir de te retrouver . J'ai cru un instant que tu parlais de 2k par jour
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
.Bon courage. Ton post m' a fait souvenir à une conférence sur les HPI au travail et notamment le cas quand ils sont plusieurs dans la même boîte. Les entreprises dans ce cas ils ont la tendance à reléguer les HPI et les autres d'un autre côté. Pour le fait que les HPI peuvent perturber le groupe des normo types dans leurs équilibres au travail. Comme suggéré par les autres je pense qu'il te sera profitable de prendre de l' hauteur (difficile à faire). Je te suggère de réfléchir au moment de ton embauche et aux qualités que tu as et que tu peux t'en servir dans ton travail. Pour pouvoir y rester, le temps de trouver des solutions alternatives, il est nécessaire te faire au moins un allié (tu ne peux pas rester isolée). Enfin il faudra arriver à trouver une stratégie de survie temporaire. A suivre.
https://www.youtube.com/watch?v=-gPiTKD9zGg
https://www.youtube.com/watch?v=-gPiTKD9zGg
Dernière édition par Fény le Jeu 15 Nov 2018 - 12:15, édité 2 fois
Invité- Invité
joankeri- Messages : 6
Date d'inscription : 14/11/2018
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Salut joankeri,
La vision de ton responsable sur les HPI semble bien réductrice. C'est une caractéristique qui peut expliquer des choses mais ça ne résume pas une personne, surtout complexe. La phrase de ton chef "on en a déjà un, on en veut pas deux" est proprement étonnante. Ça me fait penser aux discours qui résument un peuple entier sur la connaissance de quelques personnes (ha ouais, les chinois sont vraiment sympas, j'en connais deux ils sont extras). Une généralisation abusive.
Est-ce que seul ton responsable est au courant du fait que tu sois HPI ou tous tes collègues de travail ?
J'ai pour ma part aussi beaucoup de mal a gérer la hiérarchie, et c'est réciproque.
J'en viens a me demander si je suis fais pour travailler en entreprise.
Bon courage à toi dans cette épreuve.
La vision de ton responsable sur les HPI semble bien réductrice. C'est une caractéristique qui peut expliquer des choses mais ça ne résume pas une personne, surtout complexe. La phrase de ton chef "on en a déjà un, on en veut pas deux" est proprement étonnante. Ça me fait penser aux discours qui résument un peuple entier sur la connaissance de quelques personnes (ha ouais, les chinois sont vraiment sympas, j'en connais deux ils sont extras). Une généralisation abusive.
Est-ce que seul ton responsable est au courant du fait que tu sois HPI ou tous tes collègues de travail ?
J'ai pour ma part aussi beaucoup de mal a gérer la hiérarchie, et c'est réciproque.
J'en viens a me demander si je suis fais pour travailler en entreprise.
Bon courage à toi dans cette épreuve.
Mr météo- Messages : 85
Date d'inscription : 25/10/2018
Age : 42
Localisation : Nantes
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
@Mr météo je ne crois pas que son chef a une vision négative ou réductrice des HPI: il a embauché Jawmunch7 et il s'est choisi comme sous-chef un HPI. Il me semble que son chef souhaite la protéger:
"Mon respon nous compare constamment en menaçant de ne pas devenir comme l'autre HPI car il a suffisamment de soucis à avoir "un autiste" (ce sont ses mots) dans l'équipe." cit joankeri
Je crois plutôt que son responsable a des problèmes avec les "autistes".
Perso j'ai eu droit aussi à la même remarque dans mon parcours professionnel:
"je ne souhaite pas que tu deviennes comme elle"
Je l'ai interprété comme une appréciation de ma personnalité.
"Mon respon nous compare constamment en menaçant de ne pas devenir comme l'autre HPI car il a suffisamment de soucis à avoir "un autiste" (ce sont ses mots) dans l'équipe." cit joankeri
Je crois plutôt que son responsable a des problèmes avec les "autistes".
Perso j'ai eu droit aussi à la même remarque dans mon parcours professionnel:
"je ne souhaite pas que tu deviennes comme elle"
Je l'ai interprété comme une appréciation de ma personnalité.
Dernière édition par Fény le Sam 17 Nov 2018 - 14:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
@Fény Je n'ai pas parlé de vision négative mais bien réductrice. Je ne comprends pas le besoin de comparaison constante, surtout quand elle se base sur le fait que les personnes soient HPI ou "autistes". Mais il se peut que ce soit par souci de protection oui.
Mr météo- Messages : 85
Date d'inscription : 25/10/2018
Age : 42
Localisation : Nantes
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Je n'aime pas les catégories mais dans le contexte de travail les personnes sont vite étiquetées, il s'agit d'un constat personnel.
Après je ne sais pas le cas de joankeri mais il m' arrive de porter les gens au bout de leurs forces sans m'en apercevoir et d'assister à des réactions extrêmes. Surtout dans le contexte de travail ou lors d'un simple débat que certains vont vivre comme une guerre. Alors je décide de me taire et de faire profil bas. Un peu comme joankeri. Avec le temps j'ai commencé à éviter certains "dérapages" et je cherche une position médiane surtout si je dois travailler en équipe. J'écris tout ça car j'espère qu'il peut être une source de réflexion pour joankeri si c'est son cas.
Après je ne sais pas le cas de joankeri mais il m' arrive de porter les gens au bout de leurs forces sans m'en apercevoir et d'assister à des réactions extrêmes. Surtout dans le contexte de travail ou lors d'un simple débat que certains vont vivre comme une guerre. Alors je décide de me taire et de faire profil bas. Un peu comme joankeri. Avec le temps j'ai commencé à éviter certains "dérapages" et je cherche une position médiane surtout si je dois travailler en équipe. J'écris tout ça car j'espère qu'il peut être une source de réflexion pour joankeri si c'est son cas.
Invité- Invité
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Bonjour Fény, je pense que tu as confondus nos deux cas, joankeri et moi. Je ne travaille pas dans le même endroit que joankeri.
Mon précédent message était plus pour souligner les similitudes entre nos deux expériences, dans la façon dont nous subissons notre hiérarchie du fait de notre différences. Dans mon cas, ma situation c'est plus ou moins arrangée: je crois que je n'étais pas fait pour la restauration de toute manière (stress, jugement rapide, organisation). J'ai dit à mon employeur qu'à partir de début décembre, j'arrêtais pour un autre emploi qui me conviendrait bien mieux.
J'ai aussi tendance à faire profil bas dans les moments de tension, comme si je me cachais d'une erreur que j'aurais fait alors qu'en réalité, non.
Le problème avec le terme HPI, dans les conscience, ce sont tout ces à priori attachés aux "profil type" du surdoué. "Il est plus comme ci, et moins comme ça qu'un travailleur normal donc je dois fonctionner de telle manière avec cette personne qui va révolutionner l'entreprise". Il y a des attentes claires de la part des "normaux" (je hais ce mot valise) envers nous et quand ils se rendent compte que la réalité est bien différente de ce qu'ils ont entendus, ils balancent toutes les qualités pour ne garder que les aspects associables, étrange et instabilité pour nous tomber dessus.
Chaque individu est différent, alors pourquoi les HPI devraient être considérés comme tous semblables ?
Malheureusement, je suis d'accord avec toi Fény, l'étiquetage dans le monde du travail, c'est la meilleure façon pour déshumaniser quelqu'un et pour ne pas s'attacher parce que c'est bien connu "les émotions humaines, ça n'amène rien de bon"
Au final, c'est eux qui provoque toutes les emmerdes en réfléchissant trop !
Mon précédent message était plus pour souligner les similitudes entre nos deux expériences, dans la façon dont nous subissons notre hiérarchie du fait de notre différences. Dans mon cas, ma situation c'est plus ou moins arrangée: je crois que je n'étais pas fait pour la restauration de toute manière (stress, jugement rapide, organisation). J'ai dit à mon employeur qu'à partir de début décembre, j'arrêtais pour un autre emploi qui me conviendrait bien mieux.
J'ai aussi tendance à faire profil bas dans les moments de tension, comme si je me cachais d'une erreur que j'aurais fait alors qu'en réalité, non.
Le problème avec le terme HPI, dans les conscience, ce sont tout ces à priori attachés aux "profil type" du surdoué. "Il est plus comme ci, et moins comme ça qu'un travailleur normal donc je dois fonctionner de telle manière avec cette personne qui va révolutionner l'entreprise". Il y a des attentes claires de la part des "normaux" (je hais ce mot valise) envers nous et quand ils se rendent compte que la réalité est bien différente de ce qu'ils ont entendus, ils balancent toutes les qualités pour ne garder que les aspects associables, étrange et instabilité pour nous tomber dessus.
Chaque individu est différent, alors pourquoi les HPI devraient être considérés comme tous semblables ?
Malheureusement, je suis d'accord avec toi Fény, l'étiquetage dans le monde du travail, c'est la meilleure façon pour déshumaniser quelqu'un et pour ne pas s'attacher parce que c'est bien connu "les émotions humaines, ça n'amène rien de bon"
Au final, c'est eux qui provoque toutes les emmerdes en réfléchissant trop !
Invité- Invité
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Oui effectivement j'étais fatiguée (23:34 - 01:00 de la nuit) et j'ai fait un erreur en faisant un copie collé du nom initialement, cet après midi je me suis corrigée, avant ton post, comme tu as pu voir. je m'excuse.
J'avais lu ton expérience et je l'ai trouvé touchante et je ne me suis pas confondue entre les deux cas. J'ai bien repris la citation dans le post initial (copié et collé) mais je me suis trompée à copier le nom (autre copié et collé). Mr météo a bien compris comme tu verras sa réponse sur mon post. je m'excuse encore je sais combien ça peut déranger voir ces types d'erreurs.
J'avais lu ton expérience et je l'ai trouvé touchante et je ne me suis pas confondue entre les deux cas. J'ai bien repris la citation dans le post initial (copié et collé) mais je me suis trompée à copier le nom (autre copié et collé). Mr météo a bien compris comme tu verras sa réponse sur mon post. je m'excuse encore je sais combien ça peut déranger voir ces types d'erreurs.
Invité- Invité
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Je pense qu'a partir du moment ou on s'identifie à un groupe et qu'on affirme son appartenance à ce groupe vis à vis des autres, on en subit aussi les contraintes.
Le groupe HPI n'est pas un groupe valorisé dans notre société ou l'égalité et la simplicité sont des valeurs premières. La jalousie qui tourne autour de ça ne doit pas non plus être négligée.
Pour cette raison je ne suis pas sur qu'il soit utile de faire connaitre un fonctionnement différent et je pense qu'il est nécessaire, de manière générale, de s'éloigner de tout groupe identitaire. De cette façon on tend moins le flanc aux préjugés et étiquettes que beaucoup n'hésiteront pas à coller, surtout dès que les choses tourneront mal et qu'il faudra trouver un responsable. Bref, brouiller en permanence les étiquettes pour être jugé sur des critères crédibles et pas à la va vite à l'aide de préjugés hasardeux et surtout avant d'avoir pu prouver de quoi on était capable.
Le groupe HPI n'est pas un groupe valorisé dans notre société ou l'égalité et la simplicité sont des valeurs premières. La jalousie qui tourne autour de ça ne doit pas non plus être négligée.
Pour cette raison je ne suis pas sur qu'il soit utile de faire connaitre un fonctionnement différent et je pense qu'il est nécessaire, de manière générale, de s'éloigner de tout groupe identitaire. De cette façon on tend moins le flanc aux préjugés et étiquettes que beaucoup n'hésiteront pas à coller, surtout dès que les choses tourneront mal et qu'il faudra trouver un responsable. Bref, brouiller en permanence les étiquettes pour être jugé sur des critères crédibles et pas à la va vite à l'aide de préjugés hasardeux et surtout avant d'avoir pu prouver de quoi on était capable.
Mr météo- Messages : 85
Date d'inscription : 25/10/2018
Age : 42
Localisation : Nantes
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
J'ai coincé mon chef en lui demandant des preuves quand il affirmait que certains me trouvaient violents. Des preuves il n'en avait pas. Je lui ai demandé des témoins et il n'en avait pas non plus.
Parfois être factuel, lourdement factuel, ça peut t'aider aussi.
Parfois être factuel, lourdement factuel, ça peut t'aider aussi.
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
C'est triste à dire mais je crois qu'il est utile de constater:
"mieux se connaître pour mieux se cacher.... dans certaines situations".
@siamois93 c'est vrai que demander des explications à notre tour quand notre chef nous indique à mantes reprises que notre comportement est source de plaintes est si non toujours utile au moins libératoire.
Par contre je tiens à souligner qu'il me semble que les recruteurs sont bien prêts à embaucher des HPI. Certaines caractéristiques sont mises en avant lors des entretiens de recrutement: la vitesse de l'apprentissage, la transversalité, l'absence de préjugés, la capacité à innover, la disponibilité à la mobilité sur différents postes de travail pour éviter les tâches répétitives. Donc une personne recrutée en vertu de ces critères de recrutement silencieusement mais sûrement va entrer dans une catégorie précise. Le problème comme évoqué dans le vidéo (link mon premier post) est que le monde RH (ressources humaines) ne prend pas en compte les autres aspects des HPI et le fait aussi de savoir intégrer ces profils au sein des entreprises/associations/ administration publique où ils sont en nombre inférieur.
"mieux se connaître pour mieux se cacher.... dans certaines situations".
@siamois93 c'est vrai que demander des explications à notre tour quand notre chef nous indique à mantes reprises que notre comportement est source de plaintes est si non toujours utile au moins libératoire.
Par contre je tiens à souligner qu'il me semble que les recruteurs sont bien prêts à embaucher des HPI. Certaines caractéristiques sont mises en avant lors des entretiens de recrutement: la vitesse de l'apprentissage, la transversalité, l'absence de préjugés, la capacité à innover, la disponibilité à la mobilité sur différents postes de travail pour éviter les tâches répétitives. Donc une personne recrutée en vertu de ces critères de recrutement silencieusement mais sûrement va entrer dans une catégorie précise. Le problème comme évoqué dans le vidéo (link mon premier post) est que le monde RH (ressources humaines) ne prend pas en compte les autres aspects des HPI et le fait aussi de savoir intégrer ces profils au sein des entreprises/associations/ administration publique où ils sont en nombre inférieur.
Dernière édition par Fény le Dim 18 Nov 2018 - 13:01, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Demander des explications est une bonne méthode que j'ai tenté d'appliquer, car souvent les accusations sont au mieux largement tirées par les cheveux, au pire totalement arbitraires.
Exemple : on m'a moi aussi accusé d'être violent ou trop nerveux, alors que les gens me disaient que j'étais calme et posé, et qu'on m'a souvent traité de "2 de tension". Etrange...
Problème : quand on tombe sur des vrais pervers, ils ne donnent pas d'explications et campent sur leur jugement fallacieux. "Je ne rentre pas dans les détails", ou plus menaçant "si tu n'es pas d'accord ça va devenir disciplinaire". En résumé, ferme bien ta gueule, prends toi des baffes, surtout ne te défends pas, et en plus dis nous merci. Quand ils ont compris que j'essayais de rester calme et factuel, malgré mon état, ils ont monté un dossier contre moi, et c'est devenu "untel a écrit 4 pages de plaintes contre toi".
Précisons que j'étais au fond du trou depuis un moment déjà et que par conséquent c'était devenu facile de me taper dessus. Par exemple le même untel ne me donne pas les tâches que je dois faire même après relances, puis vient dire que je ne fais pas on travail. Une fois que je l'ai fait remarquer, j'ai eu droit à une avalanche de mails de choses à faire, histoire de bien se couvrir.
Tout ça n'a fait qu'énerver davantage les responsables qui m'ont encore plus tapé dessus. Résultat, tu ne comprends pas plus ce qui t'arrive, et il n'y a rien à faire à part subir ou partir. Joli travail d'équipe.
Dans mon cas, demander des explications m'a enfoncé encore plus. Mieux vaut donc partir car on ne peut pas subir n'importe quoi éternellement.
Par contre, dire au boulot qu'on est HPI, très mauvaise idée d'après mon expérience. On peut tomber sur quelqu'un de compréhensif, mais on a plus de chance d'être pris pour un genre d'autiste prétentieux ou un handicapé, et de faire peur au responsable qui lui n'est pas HPI, ni psy. HPI est un secret qu'il vaut mieux partager avec parcimonie.
Désolé de raconter ma vie mais ça me fait du bien de poser ça par écrit. En espérant que ça puisse aider quelqu'un.
Exemple : on m'a moi aussi accusé d'être violent ou trop nerveux, alors que les gens me disaient que j'étais calme et posé, et qu'on m'a souvent traité de "2 de tension". Etrange...
Problème : quand on tombe sur des vrais pervers, ils ne donnent pas d'explications et campent sur leur jugement fallacieux. "Je ne rentre pas dans les détails", ou plus menaçant "si tu n'es pas d'accord ça va devenir disciplinaire". En résumé, ferme bien ta gueule, prends toi des baffes, surtout ne te défends pas, et en plus dis nous merci. Quand ils ont compris que j'essayais de rester calme et factuel, malgré mon état, ils ont monté un dossier contre moi, et c'est devenu "untel a écrit 4 pages de plaintes contre toi".
Précisons que j'étais au fond du trou depuis un moment déjà et que par conséquent c'était devenu facile de me taper dessus. Par exemple le même untel ne me donne pas les tâches que je dois faire même après relances, puis vient dire que je ne fais pas on travail. Une fois que je l'ai fait remarquer, j'ai eu droit à une avalanche de mails de choses à faire, histoire de bien se couvrir.
Tout ça n'a fait qu'énerver davantage les responsables qui m'ont encore plus tapé dessus. Résultat, tu ne comprends pas plus ce qui t'arrive, et il n'y a rien à faire à part subir ou partir. Joli travail d'équipe.
Dans mon cas, demander des explications m'a enfoncé encore plus. Mieux vaut donc partir car on ne peut pas subir n'importe quoi éternellement.
Par contre, dire au boulot qu'on est HPI, très mauvaise idée d'après mon expérience. On peut tomber sur quelqu'un de compréhensif, mais on a plus de chance d'être pris pour un genre d'autiste prétentieux ou un handicapé, et de faire peur au responsable qui lui n'est pas HPI, ni psy. HPI est un secret qu'il vaut mieux partager avec parcimonie.
Désolé de raconter ma vie mais ça me fait du bien de poser ça par écrit. En espérant que ça puisse aider quelqu'un.
timo- Messages : 1587
Date d'inscription : 26/07/2018
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Localisation : Compiègne
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Pour ma part j'ai seulement évoqué le sujet HP autour de la machine à café avec des personnes sympas, discrètes car ayant aussi leurs bizareries et qui ne sont pas de mon groupe de travail. De très bons souvenirs... HP pour moi c'est d'abord Hôpital Psychiatrique, c'est con comme référence, hein ?
De toute façon le taf, quand c'est pas le bon, c'est pas le bon. On essaye trop souvent de se convaincre du contraire, comme si comprendre qu'on s'est trompés (ou qu'on nous a trompés) n'était pas une qualité.
De toute façon le taf, quand c'est pas le bon, c'est pas le bon. On essaye trop souvent de se convaincre du contraire, comme si comprendre qu'on s'est trompés (ou qu'on nous a trompés) n'était pas une qualité.
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Je vais dans le sens de timo. Quand on fait appel aux faits pour se défendre, il est souvent déjà trop tard.
Avoir raison au final c'est plutôt secondaire. On a beau avoir la meilleure analyse possible, si personne ne vous fait confiance c'est inutile.
Je pense que nous avons le droit de faire valoir nos idées, comme les autres et que nous avons aussi le droit de tout mettre en œuvre pour les faire appliquer.
Nous avons peut être une meilleure compréhension de l'être humain et de notre environnement. Pourquoi alors ne pas s'en servir ?
Pour ma part, à partir du moment ou je sais maintenant que je ne pourrai pas changer les gens, je n'hésite plus à me servir des pires travers (cupidité, orgueil, etc..) des autres pour servir un objectif plus grand. On peut assimiler ça à de la manipulation, oui, c'est possible. Mais au final le résultat est plus juste. La fin justifie surement les moyens de mon point de vue
Avoir raison au final c'est plutôt secondaire. On a beau avoir la meilleure analyse possible, si personne ne vous fait confiance c'est inutile.
Je pense que nous avons le droit de faire valoir nos idées, comme les autres et que nous avons aussi le droit de tout mettre en œuvre pour les faire appliquer.
Nous avons peut être une meilleure compréhension de l'être humain et de notre environnement. Pourquoi alors ne pas s'en servir ?
Pour ma part, à partir du moment ou je sais maintenant que je ne pourrai pas changer les gens, je n'hésite plus à me servir des pires travers (cupidité, orgueil, etc..) des autres pour servir un objectif plus grand. On peut assimiler ça à de la manipulation, oui, c'est possible. Mais au final le résultat est plus juste. La fin justifie surement les moyens de mon point de vue
Mr météo- Messages : 85
Date d'inscription : 25/10/2018
Age : 42
Localisation : Nantes
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
"le premier qui dit la vérité doit être éxécuté" comme chantait Béart.
Peu de vérités sont bonnes à dire en entreprise!
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nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: EXCLUSION AU TRAVAIL -> ECHEC -> DEPRESSION je n'arrive pas à remonter
Pour rebondir sur siamois93, j'avais fait la boulette d'évoquer mes doutes à ce sujet alors que ce n'était qu'une hypothèse, à une époque où mon chef me semblait encore digne de confiance.
Lourde erreur, car si de mon coté j'avais totalement oublié tout ça pendant plusieurs années, ça a fini alors qu'il était déjà trop tard comme le dit Mr météo, dans le bureau de la DRH en "je sais que vous vous croyez plus intelligent que tout le monde", lors d'un entretien trés salé.
J'aurais simplement dû répondre que non, mais j'ai répondu qu'on était tous intelligents. Ça m'avait bien tué. Conclusion : les chefs entre eux parlent de vous, et pas forcément en bien.
Donc faites bien attention. Parce que quand vous parlez de ça à un con, ça le renvoie automatiquement à sa propre connerie, et en entreprise les chefs n'aiment pas, ça leur fait peur. Et quand on a peur on est prêt à tout.
Et puis surtout, quel intéret de partager ça au boulot franchement?
Lourde erreur, car si de mon coté j'avais totalement oublié tout ça pendant plusieurs années, ça a fini alors qu'il était déjà trop tard comme le dit Mr météo, dans le bureau de la DRH en "je sais que vous vous croyez plus intelligent que tout le monde", lors d'un entretien trés salé.
J'aurais simplement dû répondre que non, mais j'ai répondu qu'on était tous intelligents. Ça m'avait bien tué. Conclusion : les chefs entre eux parlent de vous, et pas forcément en bien.
Donc faites bien attention. Parce que quand vous parlez de ça à un con, ça le renvoie automatiquement à sa propre connerie, et en entreprise les chefs n'aiment pas, ça leur fait peur. Et quand on a peur on est prêt à tout.
Et puis surtout, quel intéret de partager ça au boulot franchement?
timo- Messages : 1587
Date d'inscription : 26/07/2018
Age : 44
Localisation : Compiègne
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