QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
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QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Parler des zèbres, des surdoués, des HQI, HP, HPI, QI>130, c'est comme parler des "gens" : c'est beaucoup trop vague.
Je m'explique.
Le QI est une construction artificielle : il ne mesure que les performances à un certain nombre de tests psychotechniques définis en cohérence avec les impératifs de compétences cognitives nécessaires aux apprentissages.
Dire qu'il mesure l'intelligence est une erreur, il n'en mesure que l'aspect pratique utile aux apprentissages de type scolaire.
Le HQI est pour moi une sorte de "syndrome" significatif de rien d'autre que de la capacité à réussir les tests avec un résultat >130.
Et tout comme il y a plusieurs causes à la déficience intellectuelle, il y a plusieurs causes à la surefficience.
Donc, différents types de surefficience.
les 4 subtests : grosses différences entre les scores => fonctionnement différent.
-> dys ? si vous voulez, il n'en demeure pas moins que les dys ont un câblage différent (câblage ici = réseaux de neurones activés dans une activité particulière) avec souvent des profils identifiables par les résultats aux subtests
aphantaisie vs pensée imagée :
une amie et moi, même QI, sommes situées à l'extrême de la pensée en image : elle aphantaisique, moi pensée très imagée. La production de pensées visuelles implique une activation des aires visuelles du cerveau, et si je n'ai jamais trouvé d'étude portant sur les aires cérébrales de la pensée chez les aphantaisiques (si vous avez des réf. ça m'intéresse), on ne peut pas exclure une absence d'activation de ces aires, surtout pour des pensées purement conceptuelles qui n'évoque a priori aucune image mentale (bon, ok, c'est une hypothèse, mais si on n'en pose jamais, on n'avance pas) -> câblage différent
profils laminaires vs complexes :
mis en avant par Revol à Lyon, IRMf à l'appui : deux câblages différents... (ici)
Le HQI relève de prédispositions génétiques, modulées par l'environnement (épigénétique, incidents développementaux, alimentation, stimulation intellectuelle aux moments clé du développement cérébral, maladies diverses, dérèglements hormonaux, inhibitions psychologiques, tout ce que vous voulez et il y a de quoi faire).
Le problème du test de QI est qu'il ne mesure PAS l'intelligence. Juste une partie. Sauf si on considère que les facultés d'adaptation sociale, la créativité, ou les capacités de planification par exemple ne relèvent PAS de l'intelligence....
D'où mon idée que le QI est un "syndrome" et que, par exemple :
- QI>130 + résultats homogènes et sans doute bonnes conditions environnementales = HQI de type laminaire (QI homogène -> important)
des HQI bien dans leur vie, intégrés socialement, sous-représentés dans les milieux de zèbres (parce qu'ils ne se font pas tester : pour quoi faire ? tout va bien pour eux : et j'en connais... carrières brillantes, capacités exceptionnelles... pas de crise existentielle ^^)
- QI>130 + je ne sais quoi qui fait que le QI est hétérogène = HQI de type complexe
- QI>130 + trauma préfontal droit = HQI de Hulk - je crois que Hulk fait une grosse erreur en disant "tous les HQI"
et je crois que c'est ce qui rend son propos irrecevable pour certains d'entre vous
- QI>130 + TSA = Asperger
- QI>130 + autre chose = autre chose encore...........
Évidemment, tout ça est très schématique et imparfait (je dis "QI>130", il faudrait affiner avec le détail des subtests, etc), mais c'est une piste de réflexion pour ceux qui n'ont pas envie de rester accrocher à la notion réductrice de QI>130 qui n'est, à mon avis, qu'un épiphénomène commun à plusieurs configurations cérébrales.
Et rien de plus.
Je m'explique.
Le QI est une construction artificielle : il ne mesure que les performances à un certain nombre de tests psychotechniques définis en cohérence avec les impératifs de compétences cognitives nécessaires aux apprentissages.
Dire qu'il mesure l'intelligence est une erreur, il n'en mesure que l'aspect pratique utile aux apprentissages de type scolaire.
Le HQI est pour moi une sorte de "syndrome" significatif de rien d'autre que de la capacité à réussir les tests avec un résultat >130.
Et tout comme il y a plusieurs causes à la déficience intellectuelle, il y a plusieurs causes à la surefficience.
Donc, différents types de surefficience.
les 4 subtests : grosses différences entre les scores => fonctionnement différent.
-> dys ? si vous voulez, il n'en demeure pas moins que les dys ont un câblage différent (câblage ici = réseaux de neurones activés dans une activité particulière) avec souvent des profils identifiables par les résultats aux subtests
aphantaisie vs pensée imagée :
une amie et moi, même QI, sommes situées à l'extrême de la pensée en image : elle aphantaisique, moi pensée très imagée. La production de pensées visuelles implique une activation des aires visuelles du cerveau, et si je n'ai jamais trouvé d'étude portant sur les aires cérébrales de la pensée chez les aphantaisiques (si vous avez des réf. ça m'intéresse), on ne peut pas exclure une absence d'activation de ces aires, surtout pour des pensées purement conceptuelles qui n'évoque a priori aucune image mentale (bon, ok, c'est une hypothèse, mais si on n'en pose jamais, on n'avance pas) -> câblage différent
profils laminaires vs complexes :
mis en avant par Revol à Lyon, IRMf à l'appui : deux câblages différents... (ici)
Le HQI relève de prédispositions génétiques, modulées par l'environnement (épigénétique, incidents développementaux, alimentation, stimulation intellectuelle aux moments clé du développement cérébral, maladies diverses, dérèglements hormonaux, inhibitions psychologiques, tout ce que vous voulez et il y a de quoi faire).
Le problème du test de QI est qu'il ne mesure PAS l'intelligence. Juste une partie. Sauf si on considère que les facultés d'adaptation sociale, la créativité, ou les capacités de planification par exemple ne relèvent PAS de l'intelligence....
D'où mon idée que le QI est un "syndrome" et que, par exemple :
- QI>130 + résultats homogènes et sans doute bonnes conditions environnementales = HQI de type laminaire (QI homogène -> important)
des HQI bien dans leur vie, intégrés socialement, sous-représentés dans les milieux de zèbres (parce qu'ils ne se font pas tester : pour quoi faire ? tout va bien pour eux : et j'en connais... carrières brillantes, capacités exceptionnelles... pas de crise existentielle ^^)
- QI>130 + je ne sais quoi qui fait que le QI est hétérogène = HQI de type complexe
- QI>130 + trauma préfontal droit = HQI de Hulk - je crois que Hulk fait une grosse erreur en disant "tous les HQI"
et je crois que c'est ce qui rend son propos irrecevable pour certains d'entre vous
- QI>130 + TSA = Asperger
- QI>130 + autre chose = autre chose encore...........
Évidemment, tout ça est très schématique et imparfait (je dis "QI>130", il faudrait affiner avec le détail des subtests, etc), mais c'est une piste de réflexion pour ceux qui n'ont pas envie de rester accrocher à la notion réductrice de QI>130 qui n'est, à mon avis, qu'un épiphénomène commun à plusieurs configurations cérébrales.
Et rien de plus.
Invité- Invité
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Le QI est une construction, mais celle-ci n'est pas totalement artificielle : elle est basée sur le constat que les scores à des tests cognitifs variés sont tous corrélés entre eux.
Pour en savoir plus à ce sujet, voir par exemple http://www.lscp.net/persons/ramus/docs/C&P12intelligence.pdf
Le QI étant un bon prédicteur de plusieurs développements comme la réussite scolaire ou la longévité, il est significatif de plus de choses que "la capacité à réussir les tests". C'est d'ailleurs pour son utilité pratique qu'il perdure depuis si longtemps. Si le QI ne mesurait ou ne prédisait rien, il aurait été abandonné.
Après, sur la variété des profils possibles avec un haut QI, je suis d'accord (sans comprendre l'intérêt de faire des catégories). Si ce n'est qu'il y a sans doute des limites imposées par le fait que pour obtenir de très bonnes performances cognitives, il est nécessaire de combiner beaucoup de facteurs positifs. Cela restreint donc le champ des possibles.
Pour en savoir plus à ce sujet, voir par exemple http://www.lscp.net/persons/ramus/docs/C&P12intelligence.pdf
Le QI étant un bon prédicteur de plusieurs développements comme la réussite scolaire ou la longévité, il est significatif de plus de choses que "la capacité à réussir les tests". C'est d'ailleurs pour son utilité pratique qu'il perdure depuis si longtemps. Si le QI ne mesurait ou ne prédisait rien, il aurait été abandonné.
Après, sur la variété des profils possibles avec un haut QI, je suis d'accord (sans comprendre l'intérêt de faire des catégories). Si ce n'est qu'il y a sans doute des limites imposées par le fait que pour obtenir de très bonnes performances cognitives, il est nécessaire de combiner beaucoup de facteurs positifs. Cela restreint donc le champ des possibles.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Tout à fait.Gigi a écrit:Le QI est une construction, mais celle-ci n'est pas totalement artificielle : elle est basée sur le constat que les scores à des tests cognitifs variés sont tous corrélés entre eux.
J'ai tendance à pousser parfois la provocation un peu loin (et j'ai bouffé, en mon heure, de la psychométrie / j'adorais ça, au passage ^^).
L'intérêt d'une ébauche de catégories était simplement d'attirer l'attention au-delà du QI que je considère, à l'échelle individuelle générale (contexte vie quotidienne, en dehors de son contexte d'utilisation pratique que tu évoques) comme un épiphénomène auquel on attache trop d'importance : le problème n'est pas d'être HQI, le problème c'est ce qu'il y a en trop ou pas assez à côté...
Je veux dire, être HQI ou pas me parait nettement moins important que comprendre son fonctionnement cognitif. Mais j'ai parfois l'impression que le chiffre a plus d'importance que le reste, et je trouve ça dommage.
Mais après tout, chacun son truc.
Merci pour ta réponse....
Invité- Invité
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Ok, du coup je comprends mieux la liste : tu voulais donner des situations où le haut QI passe au second plan derrières d'autres caractéristiques en termes d'influence sur la vie de la personne.
On est bien d'accord que les aptitudes cognitives ne sont qu'une partie des caractéristiques d'une personne.
Après, je trouverais dommage de jeter le bébé avec l'eau du bain, surtout une fois intégré que l'apport des tests de QI va au-delà du résumé qu'est le QI.
Sur la question de l'importance exagérée que certains accordent au QI, en particulier comme explication de leurs problèmes, je ne suis pas encore bien fixée sur où mettre les limites. Dans l'absolu, il y a clairement des dérives délétères, dans la mesure où elles éloignent leurs partisans d'une prise en charge optimale de leurs difficultés. D'un autre côté, la découverte de sa propre douance, accompagnée du fait de lui attribuer temporairement un rôle explicatif important, permet de faire l'expérience de la possibilité que nous avons de porter un regard différent, positif, sur nous-même. Si la personne franchit cette étape d'apprentissage en en retirant une capacité à se percevoir (et à percevoir les autres) différemment, avec plus d'acceptation et de bienveillance, c'est bénéfique.
On est bien d'accord que les aptitudes cognitives ne sont qu'une partie des caractéristiques d'une personne.
Après, je trouverais dommage de jeter le bébé avec l'eau du bain, surtout une fois intégré que l'apport des tests de QI va au-delà du résumé qu'est le QI.
Sur la question de l'importance exagérée que certains accordent au QI, en particulier comme explication de leurs problèmes, je ne suis pas encore bien fixée sur où mettre les limites. Dans l'absolu, il y a clairement des dérives délétères, dans la mesure où elles éloignent leurs partisans d'une prise en charge optimale de leurs difficultés. D'un autre côté, la découverte de sa propre douance, accompagnée du fait de lui attribuer temporairement un rôle explicatif important, permet de faire l'expérience de la possibilité que nous avons de porter un regard différent, positif, sur nous-même. Si la personne franchit cette étape d'apprentissage en en retirant une capacité à se percevoir (et à percevoir les autres) différemment, avec plus d'acceptation et de bienveillance, c'est bénéfique.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Salut sybille voici un lien qui pourrait te faire avancer dans tes recherches sur la douance
Bonne lecture
https://www.tdahmonteregie.com/files/la-douance-cest-quoi(2018).pdf
Bonne lecture
https://www.tdahmonteregie.com/files/la-douance-cest-quoi(2018).pdf
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
... et en prime, tout en schémas et tableaux, comme j'aime... ^^Esteban a écrit:Salut sybille voici un lien qui pourrait te faire avancer dans tes recherches sur la douance
Bonne lecture
https://www.tdahmonteregie.com/files/la-douance-cest-quoi(2018).pdf
Génial, mille merci, Esteban....
Invité- Invité
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Oui, tu as complètement raison sur le point en gras. Le truc , c'est que pour beaucoup, ça n'est pas temporaire. Et certains s'accrochent à leur chiffre de QI de manière effrayante (tu as déjà vu ces concours de QI IRL? moi oui... ) or ce chiffre est nettement moins significatif que le compte rendu qui l'accompagne...Gigi a écrit:Sur la question de l'importance exagérée que certains accordent au QI, en particulier comme explication de leurs problèmes, je ne suis pas encore bien fixée sur où mettre les limites. Dans l'absolu, il y a clairement des dérives délétères, dans la mesure où elles éloignent leurs partisans d'une prise en charge optimale de leurs difficultés. D'un autre côté, la découverte de sa propre douance, accompagnée du fait de lui attribuer temporairement un rôle explicatif important, permet de faire l'expérience de la possibilité que nous avons de porter un regard différent, positif, sur nous-même. Si la personne franchit cette étape d'apprentissage en en retirant une capacité à se percevoir (et à percevoir les autres) différemment, avec plus d'acceptation et de bienveillance, c'est bénéfique.
Ce que je trouve vraiment ennuyeux, c'est qu'attribuer trop de mal-être, trop de choses négatives au haut QI, empêche justement de s'attaquer aux vrais problèmes et freine le développement personnel des personnes concernées. Sans compter qu'on en arrive à ces raccourcis à la mode : mon fils s'ennuie en classe et aime les dinosaures, donc il est HQI.
(le gosse HQI finit par être un accessoire à la mode <- provocation, on s'entend bien - quoique... !!!)
Les personnes qui brandissent leur gros QI en lui attribuant leurs problèmes se causent du tort, mais desservent également la cause "HQI" en général...
Invité- Invité
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
... et je rigole toute seule devant le schéma de la page 9...Esteban a écrit:Salut sybille voici un lien qui pourrait te faire avancer dans tes recherches sur la douance
Bonne lecture
https://www.tdahmonteregie.com/files/la-douance-cest-quoi(2018).pdf
Invité- Invité
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Sybille a écrit:
Le QI est une construction artificielle : il ne mesure que les performances à un certain nombre de tests psychotechniques définis en cohérence avec les impératifs de compétences cognitives nécessaires aux apprentissages.
Dire qu'il mesure l'intelligence est une erreur, il n'en mesure que l'aspect pratique utile aux apprentissages de type scolaire.
Le HQI est pour moi une sorte de "syndrome" significatif de rien d'autre que de la capacité à réussir les tests avec un résultat >130.
Et tout comme il y a plusieurs causes à la déficience intellectuelle, il y a plusieurs causes à la surefficience.
Donc, différents types de surefficience.
Je partage ton analyse, je ne sais pas si tu as entendu parler d'Howard Gardner et les intelligences multiples ? On y voit très clairement que le QI ne mesure finalement que les compétences logico-abstraites, ce qui ne semble absolument pas recouvrir toutes les formes possibles d'intelligences, dont celle émotionnelle en l'occurrence !
Mais surtout, il y a à mon sens bien plus grave, et cela corrobore tes prémonitions, c'est que l'intelligence, entre autres celle mesurée par le QI, ne présage pas d'être meilleur qu'un autre face une situation complexe ou polydimensionnelle, comme la réussite sociale par exemple ou même professionnelle, ou encore de ne pas se tromper, de ne pas être dans l'erreur, de ne pas se faire manipuler, ou bien de ne pas se comporter comme un abruti ! Et oui, la connerie n'est pas incompatible avec l'intelligence, alors même qu'on pourrait le penser de prime abord, comme l'imagine la croyance populaire, ou l'opinion du plus grand nombre. Pour ce faire, on peut s'instruire de la chose, soit en lisant l'excellent livre qui compile certains résultats sur la question, j'ai nommé " La psychologie de la connerie " sous la direction de J.F. Marmion, mais aussi et non des moindres, ce que Keith Stanovich appelle le quotient de rationalité, ou tout ce que rate les tests de QI qui pourtant est essentiel à ce que l'on peut appeler l'Intelligence, d'ailleurs ce " QR " serait un très bon indicateur de réussite dans la vie, bien mieux que le simple QI, C.f.: " What intelligence tests miss ? " de K. Stanovich, je suis en attente de la réception de son livre pour de plus amples informations, sinon pour les plus curieux, un avant-goût: keithstanovich.com/Site/Research_on_Reasoning_files/Stanovich_ThePsychologist.pdf ( ATTENTION: il manque le http et les slashs devant l'adresse, sinon le lien ne marchera pas en l'état, je n'ai pas encore les " droits " pour poster des liens hypertextes )
Blob- Messages : 40
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
"- QI>130 + résultats homogènes et sans doute bonnes conditions environnementales = HQI de type laminaire (QI homogène -> important)
des HQI bien dans leur vie, intégrés socialement, sous-représentés dans les milieux de zèbres
"
non qi très sup à 130 , résultats homogènes et en rien laminaire
donc
"Le HQI est pour moi une sorte de "syndrome" significatif de rien d'autre que de la capacité à réussir les tests avec un résultat >130."
le wais4 ne fait que donner des pistes, chacun est unique même si le test donne de vraies indications de niveau
et il faut rappeler sans cesse que ce n'(est pas parce qu'on est bon ou qu'on excelle dans un domaine que c'est vrai tout le temps et dans tous les domaines
pour la personne typique le surdoué est forcément un génie bon en tout tout le temps, non ce n'est pas ainsi que cela fonctionne, on peut être au dessus parfois , pas tous le temps et pas dans tout
les très rares capable d'exceller au dessus tout le temps mais souvent dans un domaine pointu sont les prodiges , ou certains austistes et asperger de haut niveau, mais c'est autre chose
pour autant le doué n'est pas un typique et cela tout le temps par contre
pour le dire autrement j'ai un qi variable de 100 à 200 avec une moyenne de ..
le typique a un qi non variable de 100
des HQI bien dans leur vie, intégrés socialement, sous-représentés dans les milieux de zèbres
"
non qi très sup à 130 , résultats homogènes et en rien laminaire
donc
"Le HQI est pour moi une sorte de "syndrome" significatif de rien d'autre que de la capacité à réussir les tests avec un résultat >130."
le wais4 ne fait que donner des pistes, chacun est unique même si le test donne de vraies indications de niveau
et il faut rappeler sans cesse que ce n'(est pas parce qu'on est bon ou qu'on excelle dans un domaine que c'est vrai tout le temps et dans tous les domaines
pour la personne typique le surdoué est forcément un génie bon en tout tout le temps, non ce n'est pas ainsi que cela fonctionne, on peut être au dessus parfois , pas tous le temps et pas dans tout
les très rares capable d'exceller au dessus tout le temps mais souvent dans un domaine pointu sont les prodiges , ou certains austistes et asperger de haut niveau, mais c'est autre chose
pour autant le doué n'est pas un typique et cela tout le temps par contre
pour le dire autrement j'ai un qi variable de 100 à 200 avec une moyenne de ..
le typique a un qi non variable de 100
Invité- Invité
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Oui, même si j'ai un peu de mal avec son approche, j'en ai entendu parler. Son modèle présente l'avantage de sortir du tout QI... mais je ne suis pas certaine qu'il soit bien étayé...Blob a écrit: je ne sais pas si tu as entendu parler d'Howard Gardner et les intelligences multiples ? On y voit très clairement que le QI ne mesure finalement que les compétences logico-abstraites, ce qui ne semble absolument pas recouvrir toutes les formes possibles d'intelligences, dont celle émotionnelle en l'occurrence !
Là, tu prêches une convertie : je suis l'illustration parfaite de la bien lotie en matière de QI qui rate tout dans la vie , qui sait pas comment communiquer, qui se fait manipuler, parfois même en en ayant conscience de l'être, c'est dire que je pourrais avoir une place de choix dans le bouquin dont tu parles.Blob a écrit:l'intelligence, entre autres celle mesurée par le QI, ne présage pas d'être meilleur qu'un autre face une situation complexe ou polydimensionnelle, comme la réussite sociale par exemple ou même professionnelle, ou encore de ne pas se tromper, de ne pas être dans l'erreur, de ne pas se faire manipuler, ou bien de ne pas se comporter comme un abruti !
J'ai hésité à le commander... tu vas achever de me convaincre de le faire.
(voui, ma propre compagnie m'en a depuis longtemps convaincue... )Blob a écrit:Et oui, la connerie n'est pas incompatible avec l'intelligence
Jamais ?corteXone a écrit:non qi très sup à 130 , résultats homogènes et en rien laminaire
Tu veux dire que THQI et profil laminaire sont incompatibles ?
Invité- Invité
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
non y a surement des thqi compatible laminaire
mais je suis la preuve qu'il y en a des incompatible aussi
mais je suis la preuve qu'il y en a des incompatible aussi
Invité- Invité
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Sybille a écrit:
Oui, même si j'ai un peu de mal avec son approche, j'en ai entendu parler. Son modèle présente l'avantage de sortir du tout QI... mais je ne suis pas certaine qu'il soit bien étayé...
Oui tu as raison, globalement il est un peu seul sur un îlot, pour le moment.
En revanche et c'est complémentaire, ou disons une semi-preuve de la non-unicité du QI, et qui est relativement bien établi, c'est le QE, C.f.: Nicolas Gauvrit " les surdoués ordinaires " ou il parle d'études de mesures psychométriques du QE suffisamment abouties.
Blob- Messages : 40
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Alors je vais peut-être te surprendre, mais je pensais que les THQI étaient très majoritairement non laminaires...corteXone a écrit:non y a surement des thqi compatible laminaire
mais je suis la preuve qu'il y en a des incompatible aussi
Le QE, c'est un truc que j'ai jamais exploré.Blob a écrit:En revanche et c'est complémentaire, ou disons une semi-preuve de la non-unicité du QI, et qui est relativement bien établi, c'est le QE, C.f.: Nicolas Gauvrit " les surdoués ordinaires " ou il parle d'études de mesures psychométriques du QE suffisamment abouties.
Probablement parce que je suis cruellement déficitaire dans ce domaine ?
J'ai ce bouquin dans ma pile de livres en attente... je vais le faire passer sur le dessus... ^^
Invité- Invité
Re: QI>130 : de quoi on parle, en fait ?
Absolument !
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
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