Ces croyances qui nous pourrissent la vie
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Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Comme ce n’est pas en « face à face » qu’on discute, où l’un(e) peut dire « je n’ai pas compris » ou « être blessé(e) par tel mot etc. » et l’autre peut « rectifier, s’exprimer en d’autres mots, s’excuser etc. », donc ICI, écrire peut créer des malentendus… impossible à rectifier « immédiatement »….
J’ai toujours peur de « blesser »….mal m’exprimer, ou avoir l’air de donner des « leçons »…pas du tout !!!
tu me diras Chunasse, stp ?
Je rejoins Godzilla « Dire quelque chose pour faire plaisir n'est pas fatalement incompatible avec le fait de le penser sincèrement ».
Ptêt laisser une chance que X ou Y soit sincère….( ?)
1)Pour ce qui est de la gentillesse, c'est plus compliqué, car ça vient de très loin. ……….ça a entrainé certains abus durant toute ma vie (principalement de mon fait car je ne savais pas mettre de limite, dire non, et encore moins exprimer mes besoins).
Donc la gentillesse dont je fais preuve est assez peu sincère.
Pas sûre. Ne pas pouvoir dire non à qqn c’est de la gentillesse. Le soucis est : « ne pas savoir mettre de limite et pouvoir dire non ».
Ma psy m’a bcp aidée à stopper ça. Impossible de ne pas aider « l’autre ». OK
mais à l’excès, les gens « sentent » cela et hop on abuse de toi et on ne te respecte pas, pour autant !!!.
Ma psy a décortiqué le pourquoi de cet excès. J’ai pu dire « non », très dur au début (avec bcp de diplomatie etc.) quand c’était excessif. Certaines personnes m’ont alors rejetée (ouf ! sélection automatique donc) et d’autres me respectaient bien plus. La « sélection » se fait automatiquement par les gens eux-mêmes.
Il y avait une crainte, chez moi, d'être rejetée par certain(e)s mais pour finir c'est une sélection qui est "positive" pour moi et "me" préserve des abus.
2)…et encore moins exprimer mes besoins. Idem. Encore ma psy qui m’a expliqué pourquoi et m’a appris à « choisir » les gens à qui exprimer mes besoins. Peu de gens s’intéressent à l’autre, ce qui entraîne une certaine retenue ( peur rejet, voir qu’ils s’en tapent) à parler de soi ! Bien triste, mais il y en a qui s’intéressent aux autres ouf ! Pas évident de « savoir » QUI.
J'ai été rejetée amoureusement parce "trop gentille". Euh….sois soulagée d’en être débarrassée, car c’est cette personne qui a un « gros » problème …
La croyance derrière serait "il dit ça pour me faire plaisir et pas parce qu'il le pense".
Alors quand je vois des gens qui ne me comprennent pas s'arrêter à la façade et me dire que je suis gentille, j'ai tendance à voir rouge et mal le prendre.
Logique qu'ils s'arrêtent à la façade car il faut minimum 1 an pour connaître quelqu’un (si contacts réguliers), alors c évident s’il n’y a pas une « relation » d’amitié mais simplement des rencontres brèves.
D’où bé j’ai appris à accepter ce compliment (car il est ptêt ben sincère – je rejoins Godzilla et nous risquons, à notre tour de les blesser s’ils sont sincères…)
Je préfèrerais déjà qu'il me dise qu'il me trouve gentille, ou qu'il apprécie la gentillesse dont je fais preuve envers lui, (tu l'as dit à ton ami)
Si tu attends cela d'autres personnes, euh. ptêt ben que.tout le monde ne peut pas s’exprimer aussi bien tu sais… ! Donc un « vous êtes gentille » veut peut-être dire (sous-jacent) ta phrase ci-dessus…
C'est plus le "tu es ci tu es là" qui me pose souci de manière générale. Et donc avec le côté 'gentil', ben là, non.
Bé si qqn me dit « vous êtes gentille ou qqch de sympa », je dis « merci," ("Kèkfois" qu'il est sincère) et je fais de l’humour « j’ai aussi un côté « pas » gentil, vous savez » (clin d’œil) et hop
Là où je vois rouge c’est me donner des défauts, alors qu’ils sont à côté d’la plaque vu qu’ils ne me connaissent pas. Alors je réponds « Si vous l’dites » et je continue ma route. Pas la peine de perdre mon énergie à dire « m’enfin ? c faux etc etc etc.. » (perte d’énergie).
Pfff et pourtant j'ai essayé de faire court ...
J’ai toujours peur de « blesser »….mal m’exprimer, ou avoir l’air de donner des « leçons »…pas du tout !!!
tu me diras Chunasse, stp ?
Je rejoins Godzilla « Dire quelque chose pour faire plaisir n'est pas fatalement incompatible avec le fait de le penser sincèrement ».
Ptêt laisser une chance que X ou Y soit sincère….( ?)
1)Pour ce qui est de la gentillesse, c'est plus compliqué, car ça vient de très loin. ……….ça a entrainé certains abus durant toute ma vie (principalement de mon fait car je ne savais pas mettre de limite, dire non, et encore moins exprimer mes besoins).
Donc la gentillesse dont je fais preuve est assez peu sincère.
Pas sûre. Ne pas pouvoir dire non à qqn c’est de la gentillesse. Le soucis est : « ne pas savoir mettre de limite et pouvoir dire non ».
Ma psy m’a bcp aidée à stopper ça. Impossible de ne pas aider « l’autre ». OK
mais à l’excès, les gens « sentent » cela et hop on abuse de toi et on ne te respecte pas, pour autant !!!.
Ma psy a décortiqué le pourquoi de cet excès. J’ai pu dire « non », très dur au début (avec bcp de diplomatie etc.) quand c’était excessif. Certaines personnes m’ont alors rejetée (ouf ! sélection automatique donc) et d’autres me respectaient bien plus. La « sélection » se fait automatiquement par les gens eux-mêmes.
Il y avait une crainte, chez moi, d'être rejetée par certain(e)s mais pour finir c'est une sélection qui est "positive" pour moi et "me" préserve des abus.
2)…et encore moins exprimer mes besoins. Idem. Encore ma psy qui m’a expliqué pourquoi et m’a appris à « choisir » les gens à qui exprimer mes besoins. Peu de gens s’intéressent à l’autre, ce qui entraîne une certaine retenue ( peur rejet, voir qu’ils s’en tapent) à parler de soi ! Bien triste, mais il y en a qui s’intéressent aux autres ouf ! Pas évident de « savoir » QUI.
J'ai été rejetée amoureusement parce "trop gentille". Euh….sois soulagée d’en être débarrassée, car c’est cette personne qui a un « gros » problème …
La croyance derrière serait "il dit ça pour me faire plaisir et pas parce qu'il le pense".
Alors quand je vois des gens qui ne me comprennent pas s'arrêter à la façade et me dire que je suis gentille, j'ai tendance à voir rouge et mal le prendre.
Logique qu'ils s'arrêtent à la façade car il faut minimum 1 an pour connaître quelqu’un (si contacts réguliers), alors c évident s’il n’y a pas une « relation » d’amitié mais simplement des rencontres brèves.
D’où bé j’ai appris à accepter ce compliment (car il est ptêt ben sincère – je rejoins Godzilla et nous risquons, à notre tour de les blesser s’ils sont sincères…)
Je préfèrerais déjà qu'il me dise qu'il me trouve gentille, ou qu'il apprécie la gentillesse dont je fais preuve envers lui, (tu l'as dit à ton ami)
Si tu attends cela d'autres personnes, euh. ptêt ben que.tout le monde ne peut pas s’exprimer aussi bien tu sais… ! Donc un « vous êtes gentille » veut peut-être dire (sous-jacent) ta phrase ci-dessus…
C'est plus le "tu es ci tu es là" qui me pose souci de manière générale. Et donc avec le côté 'gentil', ben là, non.
Bé si qqn me dit « vous êtes gentille ou qqch de sympa », je dis « merci," ("Kèkfois" qu'il est sincère) et je fais de l’humour « j’ai aussi un côté « pas » gentil, vous savez » (clin d’œil) et hop
Là où je vois rouge c’est me donner des défauts, alors qu’ils sont à côté d’la plaque vu qu’ils ne me connaissent pas. Alors je réponds « Si vous l’dites » et je continue ma route. Pas la peine de perdre mon énergie à dire « m’enfin ? c faux etc etc etc.. » (perte d’énergie).
Pfff et pourtant j'ai essayé de faire court ...
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
T'inquiète, Mimosa, il m'en faut beaucoup pour être blessée via le oueb ^^
Ne pas pouvoir dire non à qqn c’est de la gentillesse.
C'est une vision des choses.
Je ne crois pas au bien et au mal, gentillesse méchanceté. (du moins intellectuellement, pasqu'étant humaine dans notre société, je peux aussi virer dans ce type de jugement, notamment quand ça me touche).
Je veux dire : je pense que rien, strictement rien, n'est fait sans bénéfice personnel. Quand on fait quelque chose de bien, on peut être heureux pour un sourire sans merci direct, mais au final, on a eu ce bénéfice : se sentir bien pour un sourire. Gagner en estime de soi ou apprécier de faire respecter ses valeurs.
Et c'est pas bien, c'est pas mal, c'est juste factuel.
Alors oui, bien entendu que je préfère fréquenter des gens qui se contente d'un sourire que ceux qui vont préférer agir dans leur propre intérêt au dépend des autres, mais connaissant bien le revers de la gentillesse, je suis moins impressionnée, je vais dire.
Je vais dire que j'ai une vision très biologique de la chose.
Pour ce qui est de dire non, c'est bien moins compliqué désormais. J'ai mes stratégies, même si elles sont à peaufiner.
Pour mes besoins, j'ai encore du mal à les identifier. On va dire "travail en cours" ^^
C'est long. Et chiant.
Logique qu'ils s'arrêtent à la façade car il faut minimum 1 an pour connaître quelqu’un (si contacts réguliers), alors c évident s’il n’y a pas une « relation » d’amitié mais simplement des rencontres brèves.
Moui. M'enfin beaucoup trop de gens à mes yeux sont trop vite certains de ce qu'ils pensent de toi. C'est ce qui me dérange. Le doute n'a pas de place dans leur vie. Quand ça concerne ma personne, ça me gonfle. J'en fais pas forcément tout un foin, je sais juste que j'ai affaire à des gens qui n'ont pas forcément trop envie de réfléchir. Alors j'affiche mon plus beau sourire et je lâche l'affaire.
Si tu attends cela d'autres personnes, euh. ptêt ben que.tout le monde ne peut pas s’exprimer aussi bien tu sais… ! Donc un « vous êtes gentille » veut peut-être dire (sous-jacent) ta phrase ci-dessus…
Ah mais je sais, j'ai bien compris que je ne peux généralement pas attendre ça des gens. La nuance, c'est pas quelque chose qu'on aime trop dans notre société, je crois bien.
ça veut juste dire que ça limite le nombre de personnes avec qui je peux matcher.
Les autres, je leur en veux pas, ils ne m'intéressent pas s'ils ne sont pas capables de se poser au moins de temps en temps pour réfléchir.
C'est pas pour rien que je suis seule hein
Après, je sais très bien faire façade, j'ai pas de souci avec ça. Je sais quel rôle avoir, quoi dire, notamment face à un compliment. C'est juste que ça ne me touche pas, de manière générale.
Puis ya autre chose.
Par ex, qq1 qui va me complimenter dans un domaine qu'il ne maîtrise pas, ben clairement, ça ne me touche pas.
J'ai un esprit très critique. C'est pas forcément une mauvaise chose, ça peut être moteur de progression (ou bien ça peut paralyser face à tout ce qu'il y a à accomplir, selon ). Mais c'est vrai que c'est pas forcément évident de concilier ça avec l'estime de soi lol
Ne pas pouvoir dire non à qqn c’est de la gentillesse.
C'est une vision des choses.
Je ne crois pas au bien et au mal, gentillesse méchanceté. (du moins intellectuellement, pasqu'étant humaine dans notre société, je peux aussi virer dans ce type de jugement, notamment quand ça me touche).
Je veux dire : je pense que rien, strictement rien, n'est fait sans bénéfice personnel. Quand on fait quelque chose de bien, on peut être heureux pour un sourire sans merci direct, mais au final, on a eu ce bénéfice : se sentir bien pour un sourire. Gagner en estime de soi ou apprécier de faire respecter ses valeurs.
Et c'est pas bien, c'est pas mal, c'est juste factuel.
Alors oui, bien entendu que je préfère fréquenter des gens qui se contente d'un sourire que ceux qui vont préférer agir dans leur propre intérêt au dépend des autres, mais connaissant bien le revers de la gentillesse, je suis moins impressionnée, je vais dire.
Je vais dire que j'ai une vision très biologique de la chose.
Pour ce qui est de dire non, c'est bien moins compliqué désormais. J'ai mes stratégies, même si elles sont à peaufiner.
Pour mes besoins, j'ai encore du mal à les identifier. On va dire "travail en cours" ^^
C'est long. Et chiant.
Logique qu'ils s'arrêtent à la façade car il faut minimum 1 an pour connaître quelqu’un (si contacts réguliers), alors c évident s’il n’y a pas une « relation » d’amitié mais simplement des rencontres brèves.
Moui. M'enfin beaucoup trop de gens à mes yeux sont trop vite certains de ce qu'ils pensent de toi. C'est ce qui me dérange. Le doute n'a pas de place dans leur vie. Quand ça concerne ma personne, ça me gonfle. J'en fais pas forcément tout un foin, je sais juste que j'ai affaire à des gens qui n'ont pas forcément trop envie de réfléchir. Alors j'affiche mon plus beau sourire et je lâche l'affaire.
Si tu attends cela d'autres personnes, euh. ptêt ben que.tout le monde ne peut pas s’exprimer aussi bien tu sais… ! Donc un « vous êtes gentille » veut peut-être dire (sous-jacent) ta phrase ci-dessus…
Ah mais je sais, j'ai bien compris que je ne peux généralement pas attendre ça des gens. La nuance, c'est pas quelque chose qu'on aime trop dans notre société, je crois bien.
ça veut juste dire que ça limite le nombre de personnes avec qui je peux matcher.
Les autres, je leur en veux pas, ils ne m'intéressent pas s'ils ne sont pas capables de se poser au moins de temps en temps pour réfléchir.
C'est pas pour rien que je suis seule hein
Après, je sais très bien faire façade, j'ai pas de souci avec ça. Je sais quel rôle avoir, quoi dire, notamment face à un compliment. C'est juste que ça ne me touche pas, de manière générale.
Puis ya autre chose.
Par ex, qq1 qui va me complimenter dans un domaine qu'il ne maîtrise pas, ben clairement, ça ne me touche pas.
J'ai un esprit très critique. C'est pas forcément une mauvaise chose, ça peut être moteur de progression (ou bien ça peut paralyser face à tout ce qu'il y a à accomplir, selon ). Mais c'est vrai que c'est pas forcément évident de concilier ça avec l'estime de soi lol
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Moui. M'enfin beaucoup trop de gens à mes yeux sont trop vite certains de ce qu'ils pensent de toi. C'est ce qui me dérange. Le doute n'a pas de place dans leur vie. Quand ça concerne ma personne, ça me gonfle. J'en fais pas forcément tout un foin, je sais juste que j'ai affaire à des gens qui n'ont pas forcément trop envie de réfléchir. Alors j'affiche mon plus beau sourire et je lâche l'affaire.
Je fais de même ou je dis "si vous l'dites" (souvent ils ont une "drôle" de tête qd je dis ça "pake" ils voient à ma tête que je n'en ai rien à cirer de ce qu'ils disent
La nuance, c'est pas quelque chose qu'on aime trop dans notre société, je crois bien. ça veut juste dire que ça limite le nombre de personnes avec qui je peux matcher.
Pareil pour moi tu sais. Déjà, en étant HP, on est sélectif question amitiés et ce que tu dis (la nuance) en ajoute une couche
Les autres, je leur en veux pas, ils ne m'intéressent pas s'ils ne sont pas capables de se poser au moins de temps en temps pour réfléchir. Outre cela, pas mal de HP (selon ce que j'ai lu "avez-vous des amis") ont peu d'ami(e)s. Je pense que c dû au fait que le "superficiel" ne nous convient pas (et ce n'est "qu'un" élément, il y en a d'autres)
J'ai un esprit très critique. C'est pas forcément une mauvaise chose, ça peut être moteur de progression (ou bien ça peut paralyser face à tout ce qu'il y a à accomplir, selon Embarassed ).
Oui, j'te suis 5/5
"Mais c'est vrai que c'est pas forcément évident de concilier ça avec l'estime de soi"
Oui "l'auto-critique" due aux croyances néfastes etc.. qui nous ont "bien" "imprimé" le cerveau... )
Donc gros gros "travail" pour inverser la vapeur...
Je fais de même ou je dis "si vous l'dites" (souvent ils ont une "drôle" de tête qd je dis ça "pake" ils voient à ma tête que je n'en ai rien à cirer de ce qu'ils disent
La nuance, c'est pas quelque chose qu'on aime trop dans notre société, je crois bien. ça veut juste dire que ça limite le nombre de personnes avec qui je peux matcher.
Pareil pour moi tu sais. Déjà, en étant HP, on est sélectif question amitiés et ce que tu dis (la nuance) en ajoute une couche
Les autres, je leur en veux pas, ils ne m'intéressent pas s'ils ne sont pas capables de se poser au moins de temps en temps pour réfléchir. Outre cela, pas mal de HP (selon ce que j'ai lu "avez-vous des amis") ont peu d'ami(e)s. Je pense que c dû au fait que le "superficiel" ne nous convient pas (et ce n'est "qu'un" élément, il y en a d'autres)
J'ai un esprit très critique. C'est pas forcément une mauvaise chose, ça peut être moteur de progression (ou bien ça peut paralyser face à tout ce qu'il y a à accomplir, selon Embarassed ).
Oui, j'te suis 5/5
"Mais c'est vrai que c'est pas forcément évident de concilier ça avec l'estime de soi"
Oui "l'auto-critique" due aux croyances néfastes etc.. qui nous ont "bien" "imprimé" le cerveau... )
Donc gros gros "travail" pour inverser la vapeur...
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Je me permets d’intervenir parce qu’il me semble retrouver dans ton dernier post Chunasse quelque chose que je connais. Mai je tombe peut-être à côté de la plaque !
Pour être bon escrimeur il faut en premier lieu être capable d’analyser très rapidement le comportement de l’adversaire. Au départ c’est un avantage d’être gaucher ; tout simplement parce qu’il y a bcp plus de droitiers. Le gaucher va apprendre par la multiplicité des expériences à déchiffrer l’adversaire droitier. Le droitier lui sera déstabilisé par le comportement d’un adversaire inhabituel.
Je vais prendre « honnête » plutôt que « gentille »
Si je tombe d’accord avec un(e) sur un projet commun, il (ou elle) appréciant mon honnêteté. Il a raison ; je sais qu’il peut compter sur mon honnêteté scrupuleuse à son égard. La nuance est ailleurs : mon honnêteté dépasse largement le sens qu’il donne à ce mot ; elle est bcp plus exigeante et intransigeante, plus absolue ?, que ce qu’il peut penser. En conséquence je n’accepterai probablement pas la moindre déviance au niveau du projet, ou le moindre accommodement malhonnête, au titre de la complicité, dans les rapports aux tiers. Je suis conscient de cela parce que je dispose de l’ avantage du gaucher. Il y a de grandes chances que me considérant comme un congénère droitier il évalue mon honnêteté selon ses propres critères ; seulement une partie du tout ; un dénominateur commun.
Je peux souffrir de ce décalage : soit parce que je n’accepte pas d’être considéré honnête simplement dans ces limites-là, soit parce que je suis mal à l’aise de le savoir dans l’ignorance, dans l’erreur d’appréciation, soit parce que j’estime qu’il se devrait d’être honnête comme moi.
En conséquence je peux ne pas m’engager.
Ou bien je peux m’engager dans le projet, soit en gardant ces perceptions pour moi, soit en les posant au préalable ouvertement sur la table.
Je suis lucide et j’ai un choix à faire. La balle est dans mon camp.
L’option peut différer selon le projet et ce que j’en attend. Dans un cas je me range, et je n’ai plus à me plaindre ni à me rebiffer, dans l’autre je refile au partenaire éclairé le soin de décider, avec l’éventualité d’un refus que je devrai assumer.
Comment faire autrement qu’avec ce qui est ?
La vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais si je tiens la barre peut-être naviguerai-je plus serein.
Perso j’ai tout testé, mais c’est une autre histoire.
Pour être bon escrimeur il faut en premier lieu être capable d’analyser très rapidement le comportement de l’adversaire. Au départ c’est un avantage d’être gaucher ; tout simplement parce qu’il y a bcp plus de droitiers. Le gaucher va apprendre par la multiplicité des expériences à déchiffrer l’adversaire droitier. Le droitier lui sera déstabilisé par le comportement d’un adversaire inhabituel.
Je vais prendre « honnête » plutôt que « gentille »
Si je tombe d’accord avec un(e) sur un projet commun, il (ou elle) appréciant mon honnêteté. Il a raison ; je sais qu’il peut compter sur mon honnêteté scrupuleuse à son égard. La nuance est ailleurs : mon honnêteté dépasse largement le sens qu’il donne à ce mot ; elle est bcp plus exigeante et intransigeante, plus absolue ?, que ce qu’il peut penser. En conséquence je n’accepterai probablement pas la moindre déviance au niveau du projet, ou le moindre accommodement malhonnête, au titre de la complicité, dans les rapports aux tiers. Je suis conscient de cela parce que je dispose de l’ avantage du gaucher. Il y a de grandes chances que me considérant comme un congénère droitier il évalue mon honnêteté selon ses propres critères ; seulement une partie du tout ; un dénominateur commun.
Je peux souffrir de ce décalage : soit parce que je n’accepte pas d’être considéré honnête simplement dans ces limites-là, soit parce que je suis mal à l’aise de le savoir dans l’ignorance, dans l’erreur d’appréciation, soit parce que j’estime qu’il se devrait d’être honnête comme moi.
En conséquence je peux ne pas m’engager.
Ou bien je peux m’engager dans le projet, soit en gardant ces perceptions pour moi, soit en les posant au préalable ouvertement sur la table.
Je suis lucide et j’ai un choix à faire. La balle est dans mon camp.
L’option peut différer selon le projet et ce que j’en attend. Dans un cas je me range, et je n’ai plus à me plaindre ni à me rebiffer, dans l’autre je refile au partenaire éclairé le soin de décider, avec l’éventualité d’un refus que je devrai assumer.
Comment faire autrement qu’avec ce qui est ?
La vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais si je tiens la barre peut-être naviguerai-je plus serein.
Perso j’ai tout testé, mais c’est une autre histoire.
Anglemort- Messages : 146
Date d'inscription : 13/10/2021
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Ce que je trouve intéressant, c’est que tu attends de l’autre qu’il soit à ton niveau d’honnêteté.
Et si j’y réfléchis, ca a été mon problème longtemps sur autre chose : j’attendais que les autres anticipent mes besoins tel que j’anticipais les leurs. Je leur en voulais de ne pas me deviner. Je les pensais égoïste, alors que c’est moi qui suis hors norme : non, les gens n’attendent pas qu’on comble leurs besoins, ils sont capables de les exprimer ce que moi je ne sais pas faire.
En fait, j’attendais un retour et une compréhension de mes demandes implicites. Mais ça marche pas comme ça.
Aujourd’hui j’ai saisi, je le prends plus contre moi. Et je lève le pied sur ce que j’offre aux autres.
Et si j’y réfléchis, ca a été mon problème longtemps sur autre chose : j’attendais que les autres anticipent mes besoins tel que j’anticipais les leurs. Je leur en voulais de ne pas me deviner. Je les pensais égoïste, alors que c’est moi qui suis hors norme : non, les gens n’attendent pas qu’on comble leurs besoins, ils sont capables de les exprimer ce que moi je ne sais pas faire.
En fait, j’attendais un retour et une compréhension de mes demandes implicites. Mais ça marche pas comme ça.
Aujourd’hui j’ai saisi, je le prends plus contre moi. Et je lève le pied sur ce que j’offre aux autres.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
J'embraye sur ce que tu dis Chuna :
On...attend souvent des autres qu'ils soient comme nous.
"On juge toujours les autres d'après soi-même" (je ne sais plus si c un proverbe, mais je l'ai entendu souvent)
Donc oui, si on est honnête (ou autres qualités), ben on croit (et attend) que l'autre l'est aussi et on se plante.
Idem, ils ne pourront pas "deviner" tous nos besoins d'où anticiper. Du reste, je pense que "certaines" personnes (pas tout le monde) ne se préoccupent que d'elles-mêmes (de leur nombril) donc ne pourront ni nous comprendre ni deviner nos ressentis ou besoins, préoccupés "uniquement" par leurs propres besoins. D'autres, n'ayant pas nos besoins, ne pourront pas deviner nos besoins, je pense.
Si X n'a pas besoin d'être compris, X ne saura pas que j'ai ce besoin, il me semble.
D'où je fais comme toi, je lève le pied et je ne leur en veux plus. On ne peut pas demander à un chien d'être un chat, me disait ma grand-mère (pas mal je trouve)
J'ai, depuis des années, une excellente amie, bonne comme le pain mais ne "voit" ni ne "devine" rien si je suis pâle, taciturne, triste (alors que je suis un "clown" d'habitude) etc. Alors je l'aime bien telle qu'elle est, y a pas ! Parfois j'en souffre mais c'est ainsi épicétou !
Mais si j'ai une urgence, elle sera là !
J'ai une autre amie, qui n'habite pas ma région (donc mail ou tél) mais elle "devine", elle "sent" au travers de mon mail, ou si je réponds tardivement ou "silence" au tél etc. que qqch cloche et de même de mon côté si "qqch cloche" chez elle. Si je ne vais pas bien, elle me rappelle ou m'écris pour savoir si ça va mieux etc. et inversement. C assez rare, je pense, cette sorte d'amitié. J'en avais 2 autres mais décédées maintenant... (je n'ai plus 20 ans donc ces 2 dernières, on se connaissait depuis 15 ans..)
On...attend souvent des autres qu'ils soient comme nous.
"On juge toujours les autres d'après soi-même" (je ne sais plus si c un proverbe, mais je l'ai entendu souvent)
Donc oui, si on est honnête (ou autres qualités), ben on croit (et attend) que l'autre l'est aussi et on se plante.
Idem, ils ne pourront pas "deviner" tous nos besoins d'où anticiper. Du reste, je pense que "certaines" personnes (pas tout le monde) ne se préoccupent que d'elles-mêmes (de leur nombril) donc ne pourront ni nous comprendre ni deviner nos ressentis ou besoins, préoccupés "uniquement" par leurs propres besoins. D'autres, n'ayant pas nos besoins, ne pourront pas deviner nos besoins, je pense.
Si X n'a pas besoin d'être compris, X ne saura pas que j'ai ce besoin, il me semble.
D'où je fais comme toi, je lève le pied et je ne leur en veux plus. On ne peut pas demander à un chien d'être un chat, me disait ma grand-mère (pas mal je trouve)
J'ai, depuis des années, une excellente amie, bonne comme le pain mais ne "voit" ni ne "devine" rien si je suis pâle, taciturne, triste (alors que je suis un "clown" d'habitude) etc. Alors je l'aime bien telle qu'elle est, y a pas ! Parfois j'en souffre mais c'est ainsi épicétou !
Mais si j'ai une urgence, elle sera là !
J'ai une autre amie, qui n'habite pas ma région (donc mail ou tél) mais elle "devine", elle "sent" au travers de mon mail, ou si je réponds tardivement ou "silence" au tél etc. que qqch cloche et de même de mon côté si "qqch cloche" chez elle. Si je ne vais pas bien, elle me rappelle ou m'écris pour savoir si ça va mieux etc. et inversement. C assez rare, je pense, cette sorte d'amitié. J'en avais 2 autres mais décédées maintenant... (je n'ai plus 20 ans donc ces 2 dernières, on se connaissait depuis 15 ans..)
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
La 1ère amie dont je parle, si un jour je ne suis pas bien moralement, le lendemain elle a complètement oublié, idem pour ses autres "amies". Elle ne demandera pas le lendemain ou surlendemain "alors ça va mieux" qqch comme ça...
Mais qui que ce soit a besoin d'aller à l'hôpital, faire les courses, aide dans le jardin, déménagement, elle est là !
Qd j'ai fracturé ma jambe, elle est venue tous les jours à l'hôpital puis à l'Ehpad (tous les soirs) où j'étais en revalidation pdt 6 mois !! Ma famille habitant loin ben elle était là. A ma sortie (février 2020) elle allait faire mes courses (C la seule à qui j'ai donné ma carte de banque !!!) car je ne pouvais pas encore poser le pied par terre. Je n'oublierai jamais !!
Mais elle n'est pas concernée par les "émotions" de son entourage. Je pense qu'elle vit la vie "ici et maintenant" ?
Donc je ne dois pas attendre qu'elle anticipe mes besoins, comprendre mes émotions, elle parle de ses besoins facilement (comme tu dis Chuna), elle pleure un jour (mort de qqn, même un proche, ou, une amie à l'hôpital, idem pour ses enfants/petits enfants s'ils sont malades ) et le lendemain elle a le moral... Si je lui demande "alors comment va X ou Y?"...elle n'a pas demandé de leurs nouvelles...
Je vais poser la question à ma psy "pake" c'est une fille profondément "bonne", serviable, généreuse, honnête étoutétout ...
Donc, pour en revenir au sujet ce n'est pas qqn qui anticipe les besoins des autres, les devine, ni comprend les demandes implicites, ni même si elle est témoin des émotions des autres (ouvertement montrées : chagrins, etc)
Pas évident à expliquer, j'ai dû éditer plusieurs fois...pfffff
Mais qui que ce soit a besoin d'aller à l'hôpital, faire les courses, aide dans le jardin, déménagement, elle est là !
Qd j'ai fracturé ma jambe, elle est venue tous les jours à l'hôpital puis à l'Ehpad (tous les soirs) où j'étais en revalidation pdt 6 mois !! Ma famille habitant loin ben elle était là. A ma sortie (février 2020) elle allait faire mes courses (C la seule à qui j'ai donné ma carte de banque !!!) car je ne pouvais pas encore poser le pied par terre. Je n'oublierai jamais !!
Mais elle n'est pas concernée par les "émotions" de son entourage. Je pense qu'elle vit la vie "ici et maintenant" ?
Donc je ne dois pas attendre qu'elle anticipe mes besoins, comprendre mes émotions, elle parle de ses besoins facilement (comme tu dis Chuna), elle pleure un jour (mort de qqn, même un proche, ou, une amie à l'hôpital, idem pour ses enfants/petits enfants s'ils sont malades ) et le lendemain elle a le moral... Si je lui demande "alors comment va X ou Y?"...elle n'a pas demandé de leurs nouvelles...
Je vais poser la question à ma psy "pake" c'est une fille profondément "bonne", serviable, généreuse, honnête étoutétout ...
Donc, pour en revenir au sujet ce n'est pas qqn qui anticipe les besoins des autres, les devine, ni comprend les demandes implicites, ni même si elle est témoin des émotions des autres (ouvertement montrées : chagrins, etc)
Pas évident à expliquer, j'ai dû éditer plusieurs fois...pfffff
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Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
@ Mimosa : c’est juste une amie précieuse qui agit plus qu’elle ne parle. On peut pas lui demander la lune non plus
D’autant que si tu ne lui dis pas que tu es tristounette lorsqu’elle ne demande pas parfois de tes nouvelles, elle ne sait pas à quel point pour toi c’est important. Ensuite, une relation d’amitié a besoin de réciprocité, et elle qu’est ce qui lui fait du bien de la part de son amie Mimosa?
D’autant que si tu ne lui dis pas que tu es tristounette lorsqu’elle ne demande pas parfois de tes nouvelles, elle ne sait pas à quel point pour toi c’est important. Ensuite, une relation d’amitié a besoin de réciprocité, et elle qu’est ce qui lui fait du bien de la part de son amie Mimosa?
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
C'est très clair, Mimosa
De toute façon, on apprécie quelqu'un pour un ensemble de choses.
Dans mon cas, j'ai plutôt eu affaire à des personnes qui prenaient sans donner grand chose. Pour les amis, généralement, ça passe, par contre, pour les conjoints c'est plus blessant.
Mais encore une fois, je ne vais pas oublier que je suis responsable de ça en très grande partie.
De toute façon, on apprécie quelqu'un pour un ensemble de choses.
Dans mon cas, j'ai plutôt eu affaire à des personnes qui prenaient sans donner grand chose. Pour les amis, généralement, ça passe, par contre, pour les conjoints c'est plus blessant.
Mais encore une fois, je ne vais pas oublier que je suis responsable de ça en très grande partie.
Chuna- Messages : 22222
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Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
My_Illusion, je l'aide financièrement, je réponds au tél, même à minuit si elle veut me parler (or avec fracture, je suis foooort fatiguée (douleurs)), je lui fais à manger, si elle fait mes courses je paie les siennes en mm temps et son essence je l'écoute me parler de X ou Y etc. pdt des heures. Comme elle ne sait pas dactylographier, je lui fais tout son courrier, je tél à sa banque, etc, je ne reste pas sans rien faire tu sais, ce n'est pas ma nature.
Dernière édition par Mimosa21 le Mar 9 Nov 2021 - 7:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Chuna a écrit:C'est très clair, Mimosa
De toute façon, on apprécie quelqu'un pour un ensemble de choses.
Dans mon cas, j'ai plutôt eu affaire à des personnes qui prenaient sans donner grand chose. Pour les amis, généralement, ça passe, par contre, pour les conjoints c'est plus blessant.
Mais encore une fois, je ne vais pas oublier que je suis responsable de ça en très grande partie.
J'embrayais juste sur un post (le tien ??) où il était dit " j’attendais que les autres anticipent mes besoins tel que j’anticipais les leurs. Je leur en voulais de ne pas me deviner. Je les pensais égoïste, alors que c’est moi qui suis hors norme : non, les gens n’attendent pas qu’on comble leurs besoins, ils sont capables de les exprimer ce que moi je ne sais pas faire.
En fait, j’attendais un retour et une compréhension de mes demandes implicites."
Voilàà, on espère de l'autre la même attention etc. que nous avons pour cet autre. J'ajoute que je suis attentive qd elle est pâle, triste, pleure etc. et elle ne voit rien chez "l'autre", pas plus que chez ses enfants d'ailleurs... (ils m'en ont parlé). MAIS C AINSI point barre !
Voilà, c PAS une critique, c'est un "questionnement" c'est tout ! J'ai la réponse je suis "hors norme" et c tout simple. Comme pas mal d'entre nous ici...
Je voudrais juste savoir avec ma psy, d'où vient ce comportement; J'aime comprendre et je ne juge PAS.
Dans le sujet "avez-vous des amis" on lit que plein de HP ont d'énormes difficultés à avoir des ami(e)s d'ailleurs.
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
J’avions saisi (c’est juste que le commentaire qui suivait m’a fait penser à une demande de justification)
Chuna- Messages : 22222
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Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Chère Chuna,Ouiiiiiii j'avais compris que tu avais compris Ouh je ris... .je répondais à My_illusion en fait...
Suis un peu énervée, en retard chez mon médecin...
Suis un peu énervée, en retard chez mon médecin...
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Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Le lundi c'est toujours un peu dur...
Chuna- Messages : 22222
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Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
En fait, c'est tous les jours en "di" qui sont durs...
RonaldMcDonald- Messages : 11677
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Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Un de mes patrons américains, me voyant soupirer le lundi puis le mardi.... m'a dit qu'il avait un "truc et astuce";
Il disait après mardi viiiiite le mercredi arrivait et le "mercredi" c'est "hump day" (le jour de la bute = tu montes la bute et puis c'est la descente raaapido (!) veeeeeeeeeeers vendredi youuuuuuuuuuuuupiiiiii !
Eh bien ça m'aidait beaucoup !!
Truc et "achtuche" pas mal non ?
Il disait après mardi viiiiite le mercredi arrivait et le "mercredi" c'est "hump day" (le jour de la bute = tu montes la bute et puis c'est la descente raaapido (!) veeeeeeeeeeers vendredi youuuuuuuuuuuuupiiiiii !
Eh bien ça m'aidait beaucoup !!
Truc et "achtuche" pas mal non ?
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Chuna, je colle ce que tu dis
Ah mais je sais, j'ai bien compris que je ne peux généralement pas attendre ça des gens. La nuance, c'est pas quelque chose qu'on aime trop dans notre société, je crois bien.
ça veut juste dire que ça limite le nombre de personnes avec qui je peux matcher.
Les autres, je leur en veux pas, ils ne m'intéressent pas s'ils ne sont pas capables de se poser au moins de temps en temps pour réfléchir.
C'est pas pour rien que je suis seule hein tongue
Je "plussoie" (comme on dit ici) ce que tu dis
Je suis fort seule aussi et pas mal de gens du 3ème âge (nombrilistes - dû à leur passé pas jojo non plus) sont parfois "lourds" à fréquenter . Ils me déversent toutes leurs maladies, soucis, les morts du passé etc. (logique s'ils n'ont pu en parler à personne....). Mais euh...certains jours je les fuis... je n'ai pas l'étoffe pour être un "déversoir"...comme qqn comme un(e) psy ...J'ai aussi mes blessures etc. l Il semble pour eux, comme je souris tout le temps (c'est ainsi ds ma famille, on n'arrive pas à tirer la gu.... même si on souffre), que je n'ai aucune problèmes... !
Pas simple la vie avec les gens, quel que soit leur âge.
Mon amie, rencontrée il y a 3 ans dans une Ehpad où son mari et le mien étaient dans la même chambre, nous sommes rapprochées très fort lors du décès de mon mari et puis le sien plus tard.
Là, elle a rencontré quelqu'un et normal, je la vois nettement moins... Je suis ravie pour elle, évidemment ! mais ce n'est pas pour ça que je ne souffre pas qu'on ne se voit plus trop...
C'est ainsi
Et et il me reste des séquelles de ce dont on m'a affublée, dans l'enfance J'en ai parfois marre de chez marre.
Il faut encore et encore, par moments, que j'en parle à ma psy pour qu'elle remette "les pendules à l'heure" dirais-je.
Sur le net les groupes veuves/veufs, ce sont des groupes "rencontres" donc recherchent un compagnon/une compagne et c pas mon truc du tout.
J'ai assisté à des groupes 3ème âge mais ce sont des monologues, ils ont tant...besoin de vider leurs douleurs que c'est insupportable, à long terme. Même pdt les promenades, ils déversent, déversent leurs tristesse, bobos etc. Et moi je ne veux plus être un "déversoir".
Qu'on soit jeune ou moins jeune...les relations ne sont guère aisées....
Ah mais je sais, j'ai bien compris que je ne peux généralement pas attendre ça des gens. La nuance, c'est pas quelque chose qu'on aime trop dans notre société, je crois bien.
ça veut juste dire que ça limite le nombre de personnes avec qui je peux matcher.
Les autres, je leur en veux pas, ils ne m'intéressent pas s'ils ne sont pas capables de se poser au moins de temps en temps pour réfléchir.
C'est pas pour rien que je suis seule hein tongue
Je "plussoie" (comme on dit ici) ce que tu dis
Je suis fort seule aussi et pas mal de gens du 3ème âge (nombrilistes - dû à leur passé pas jojo non plus) sont parfois "lourds" à fréquenter . Ils me déversent toutes leurs maladies, soucis, les morts du passé etc. (logique s'ils n'ont pu en parler à personne....). Mais euh...certains jours je les fuis... je n'ai pas l'étoffe pour être un "déversoir"...comme qqn comme un(e) psy ...J'ai aussi mes blessures etc. l Il semble pour eux, comme je souris tout le temps (c'est ainsi ds ma famille, on n'arrive pas à tirer la gu.... même si on souffre), que je n'ai aucune problèmes... !
Pas simple la vie avec les gens, quel que soit leur âge.
Mon amie, rencontrée il y a 3 ans dans une Ehpad où son mari et le mien étaient dans la même chambre, nous sommes rapprochées très fort lors du décès de mon mari et puis le sien plus tard.
Là, elle a rencontré quelqu'un et normal, je la vois nettement moins... Je suis ravie pour elle, évidemment ! mais ce n'est pas pour ça que je ne souffre pas qu'on ne se voit plus trop...
C'est ainsi
Et et il me reste des séquelles de ce dont on m'a affublée, dans l'enfance J'en ai parfois marre de chez marre.
Il faut encore et encore, par moments, que j'en parle à ma psy pour qu'elle remette "les pendules à l'heure" dirais-je.
Sur le net les groupes veuves/veufs, ce sont des groupes "rencontres" donc recherchent un compagnon/une compagne et c pas mon truc du tout.
J'ai assisté à des groupes 3ème âge mais ce sont des monologues, ils ont tant...besoin de vider leurs douleurs que c'est insupportable, à long terme. Même pdt les promenades, ils déversent, déversent leurs tristesse, bobos etc. Et moi je ne veux plus être un "déversoir".
Qu'on soit jeune ou moins jeune...les relations ne sont guère aisées....
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Chuna
Que veux-tu dire par "Dans mon cas, j'ai plutôt eu affaire à des personnes qui prenaient sans donner grand chose. Pour les amis, généralement, ça passe, par contre, pour les conjoints c'est plus blessant.
Mais encore une fois, je ne vais pas oublier que je suis responsable de ça en très grande partie.
Il est fort possible que je vais me retrouver dans ta réponse mais ça m'intéresse stp.
Je pense qu'aujourd'hui, tout le monde prend du temps pour soi, heureusement, et donc le forum sera peu fréquenté.
Que veux-tu dire par "Dans mon cas, j'ai plutôt eu affaire à des personnes qui prenaient sans donner grand chose. Pour les amis, généralement, ça passe, par contre, pour les conjoints c'est plus blessant.
Mais encore une fois, je ne vais pas oublier que je suis responsable de ça en très grande partie.
Il est fort possible que je vais me retrouver dans ta réponse mais ça m'intéresse stp.
Je pense qu'aujourd'hui, tout le monde prend du temps pour soi, heureusement, et donc le forum sera peu fréquenté.
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Etrange...Hier je lisais, sur google, des articles sur l'Armistice et soudain je vois le titre sur un journal
Je copie l'image :
Comme je suis visuelle, BING ! me suis dit c pour moi aussi ça ! la guerre "entre moi et moi" c'est fini, aussi ainsi que pour d'autres domaines dans ma vie = fini !
Enlever mon costume de para-commando armé jusqu'au dents pour combattre "ces croyances qui nous pourrissent la vie".
Je ne développe pas, sais pas encore comment je vais procéder
Je copie l'image :
Comme je suis visuelle, BING ! me suis dit c pour moi aussi ça ! la guerre "entre moi et moi" c'est fini, aussi ainsi que pour d'autres domaines dans ma vie = fini !
Enlever mon costume de para-commando armé jusqu'au dents pour combattre "ces croyances qui nous pourrissent la vie".
Je ne développe pas, sais pas encore comment je vais procéder
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Faudrait aussi que je la cesse cette guerre, pour être juste à l'écoute bienveillante. Je pense qu'on arrive mieux à échanger dans le calme, et alors convaincre plus aisément.
Mais je ne sais pas trop comment faire ^^
Que veux-tu dire par "Dans mon cas, j'ai plutôt eu affaire à des personnes qui prenaient sans donner grand chose. Pour les amis, généralement, ça passe, par contre, pour les conjoints c'est plus blessant.
Mais encore une fois, je ne vais pas oublier que je suis responsable de ça en très grande partie.
En fait, j'ai toujours eu beaucoup de mal à dire non. Et même dans l'autre sens, j'ai toujours spontanément proposé mon aide même si je n'en avais pas envie, même si ça ne m'arrangeait pas, même si ça me coutait.
Si je prends l'exemple amoureux, c'était assez douloureux car j'en faisais des caisses, j'attendais un retour qui ne venait pas. Mais les gens ne percutaient pas que j'attendais un retour. Et souvent, personne ne m'avait rien demandé.
Et en fait, ma façon de faire faisait que du coup les gens en redemandaient, je ne disais pas non, et redemandaient jusqu'à l'abus. Et jusqu'à pour certains me traiter comme un chien.
Ya des comportements qu'on avait avec moi (et ça peut encore arriver, mais désormais je défend mon bifteck, plus ou moins efficacement lol) qui était vraiment méprisant. J'ai été le paillasson parce que je ne me suis jamais défendue.
Les connards en profitaient, et les gens bien dépassaient les limites parce qu'il n'y avait pas de résistance en face.
Certains ont pensé que "je n'avais pas de caractère", ce qui est particulièrement con, et montre à quel point ils avaient rien compris.
Je déteste ce truc "ah c'est quelqu'un de bien, il a du caractère".
Alors ceux qui sont gentils sont transparents, sans caractère, et donc sont incapables de penser ?
Et oui, il m'arrive (très régulièrement) d'être méprisante et de penser que les gens qui vivent autour de moi sont très cons et manquent de subtilité ^^ (zèbres ou pas zèbres, cf conversation qu'on a ailleurs).
Mais je ne sais pas trop comment faire ^^
Que veux-tu dire par "Dans mon cas, j'ai plutôt eu affaire à des personnes qui prenaient sans donner grand chose. Pour les amis, généralement, ça passe, par contre, pour les conjoints c'est plus blessant.
Mais encore une fois, je ne vais pas oublier que je suis responsable de ça en très grande partie.
En fait, j'ai toujours eu beaucoup de mal à dire non. Et même dans l'autre sens, j'ai toujours spontanément proposé mon aide même si je n'en avais pas envie, même si ça ne m'arrangeait pas, même si ça me coutait.
Si je prends l'exemple amoureux, c'était assez douloureux car j'en faisais des caisses, j'attendais un retour qui ne venait pas. Mais les gens ne percutaient pas que j'attendais un retour. Et souvent, personne ne m'avait rien demandé.
Et en fait, ma façon de faire faisait que du coup les gens en redemandaient, je ne disais pas non, et redemandaient jusqu'à l'abus. Et jusqu'à pour certains me traiter comme un chien.
Ya des comportements qu'on avait avec moi (et ça peut encore arriver, mais désormais je défend mon bifteck, plus ou moins efficacement lol) qui était vraiment méprisant. J'ai été le paillasson parce que je ne me suis jamais défendue.
Les connards en profitaient, et les gens bien dépassaient les limites parce qu'il n'y avait pas de résistance en face.
Certains ont pensé que "je n'avais pas de caractère", ce qui est particulièrement con, et montre à quel point ils avaient rien compris.
Je déteste ce truc "ah c'est quelqu'un de bien, il a du caractère".
Alors ceux qui sont gentils sont transparents, sans caractère, et donc sont incapables de penser ?
Et oui, il m'arrive (très régulièrement) d'être méprisante et de penser que les gens qui vivent autour de moi sont très cons et manquent de subtilité ^^ (zèbres ou pas zèbres, cf conversation qu'on a ailleurs).
Chuna- Messages : 22222
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Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Oui, je te suis 5/5.
Je développerai cet après-midi, là j'ai peu de temps.
A t'à l'heure
Je développerai cet après-midi, là j'ai peu de temps.
A t'à l'heure
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
RDV annulé, j'ai un peu de temps avant l'autre RDV :
Chuna : je te cite et je suis, je te "colle à la roue"
Et en fait, ma façon de faire faisait que du coup les gens en redemandaient, je ne disais pas non, et redemandaient jusqu'à l'abus. Et jusqu'à pour certains me traiter comme un chien.
Ya des comportements qu'on avait avec moi (et ça peut encore arriver, mais désormais je défend mon bifteck, plus ou moins efficacement lol) qui était vraiment méprisant. J'ai été le paillasson parce que je ne me suis jamais défendue.
Les connards en profitaient, et les gens bien dépassaient les limites parce qu'il n'y avait pas de résistance en face.
Certains ont pensé que "je n'avais pas de caractère", ce qui est particulièrement con, et montre à quel point ils avaient rien compris.
Je déteste ce truc "ah c'est quelqu'un de bien, il a du caractère".
Alors ceux qui sont gentils sont transparents, sans caractère, et donc sont incapables de penser ?
Et oui, il m'arrive (très régulièrement) d'être méprisante et de penser que les gens qui vivent autour de moi sont très cons et manquent de subtilité ^^ (zèbres ou pas zèbres, cf conversation qu'on a ailleurs).
Je reprends ta phrase : "Ya des comportements qu'on avait avec moi (et ça peut encore arriver, mais désormais je défend mon bifteck, plus ou moins efficacement lol)"
Ben tu avances bien !! Super !
Avec une psy, de l’époque (ça date de plusieurs années), elle m’a fait comprendre que je n’osais pas dire non soit : peur du rejet ou besoin d’être aimée (amicalement, je parle). Cela venait de mon passé où j’ai été rejetée sur « tout » par mon père. D’où une quête d’être aimé(e) ou appréciée par X ou Y
D’où je me suis questionnée longtemps, lorsque qqn me demandait de l’aide. les gens "sentaient" ma faiblesse et m'en redemandaient, me méprisaient ..."trop gentille = pas de caractère" "faible" tout ce que tu dis quoi ! Oui !
Et oui, j'ai réalisé qu'elle avait raison. Je devais "risquer" d'être rejetée ou pas appréciée, aimée (amicalement) etc. ça donne "chaud à sa couenne" qd ça se passe - au début - je n'ai pas rigolé.
Puis, il m’est arrivé l’aventure avec l’adoption des chats (que tu connais) : ce sont les chats (et je crois les chevaux aussi ??) qui nous « choisissent », on va dire, si tu te rappelles. Et elle m’a dit « les gens, c comme les animaux », ils viennent « vers » toi, SANS que tu fasses ou dises quoi que ce soit et sans lever le petit doigt Voilààààà c formidable ça.
et ils s’écartent de toi quoi que tu dises ou fasses, même si tu te « tues » à les aider : ces derniers « t’utilisent » pour…..EUX/ELLES ! point final. Les humains « perçoivent" qd qqn a la « tendance » de ne pas pouvoir dire « non », et comme tu dis, Chuna, "le manque de résistance" ...
C magnétique.
Après, j’ai appris, évidemment, à faire des « pirouettes » pour rester polie, quand je dis « non » : « désolée, mais j’ai un rdv » ou je regarde ma montre et je dis « Ouf là je dois partir » (j’ai plein d’excuses de la sorte ), ou je dis "Oh mon portable vibre, ça doit être ma maman" ou autre, et je dis comme eux me disent « ça va s’arranger »… et je file. Ils sont mécontents ? la belle affaire !
NON ils ne « m’utiliseront » plus, POUR elles/eux, sans me respecter, terminé !
Ce qui est vraiment rigolo, c'est leur tête quand ils entendent "NON"....ils sont tellement...sûrs que je vais dire OUI qu'ils en restent KO, plantés là comme des momies !
Pour finir, il m'arrive que ces gens à qui j'ai dit NON (avec pirouettes), eh bien ils me RESPECTENT !!! chat alors hein ???
J'ai fait court .... pour pas te "noyer". Je pourrais dire bien plus. Mais Cela ne s'est pas fait en un jour. Là j'ai pris le pli... MAIS...j'ai toujours une émotion qd je dis non, hein !!
Euh...il "reste" des peurs qq part... mais ça prends qqs minutes, parfois 1/2 h mais je sais que c "l'ancienne Mimosa" qui trouille...
Je colle ta phrase "il m'arrive (très régulièrement) d'être méprisante et de penser que les gens qui vivent autour de moi sont très cons et manquent de subtilité ^ Oui, ça m'arrive aussi, puis je me dis "Eh Mimosa, ne perds PAS ton temps. Ou ptêt ben que ce n'est pas de leur faute, ils sont ptêt nés ainsi...
Chuna : je te cite et je suis, je te "colle à la roue"
Et en fait, ma façon de faire faisait que du coup les gens en redemandaient, je ne disais pas non, et redemandaient jusqu'à l'abus. Et jusqu'à pour certains me traiter comme un chien.
Ya des comportements qu'on avait avec moi (et ça peut encore arriver, mais désormais je défend mon bifteck, plus ou moins efficacement lol) qui était vraiment méprisant. J'ai été le paillasson parce que je ne me suis jamais défendue.
Les connards en profitaient, et les gens bien dépassaient les limites parce qu'il n'y avait pas de résistance en face.
Certains ont pensé que "je n'avais pas de caractère", ce qui est particulièrement con, et montre à quel point ils avaient rien compris.
Je déteste ce truc "ah c'est quelqu'un de bien, il a du caractère".
Alors ceux qui sont gentils sont transparents, sans caractère, et donc sont incapables de penser ?
Et oui, il m'arrive (très régulièrement) d'être méprisante et de penser que les gens qui vivent autour de moi sont très cons et manquent de subtilité ^^ (zèbres ou pas zèbres, cf conversation qu'on a ailleurs).
Je reprends ta phrase : "Ya des comportements qu'on avait avec moi (et ça peut encore arriver, mais désormais je défend mon bifteck, plus ou moins efficacement lol)"
Ben tu avances bien !! Super !
Avec une psy, de l’époque (ça date de plusieurs années), elle m’a fait comprendre que je n’osais pas dire non soit : peur du rejet ou besoin d’être aimée (amicalement, je parle). Cela venait de mon passé où j’ai été rejetée sur « tout » par mon père. D’où une quête d’être aimé(e) ou appréciée par X ou Y
D’où je me suis questionnée longtemps, lorsque qqn me demandait de l’aide. les gens "sentaient" ma faiblesse et m'en redemandaient, me méprisaient ..."trop gentille = pas de caractère" "faible" tout ce que tu dis quoi ! Oui !
Et oui, j'ai réalisé qu'elle avait raison. Je devais "risquer" d'être rejetée ou pas appréciée, aimée (amicalement) etc. ça donne "chaud à sa couenne" qd ça se passe - au début - je n'ai pas rigolé.
Puis, il m’est arrivé l’aventure avec l’adoption des chats (que tu connais) : ce sont les chats (et je crois les chevaux aussi ??) qui nous « choisissent », on va dire, si tu te rappelles. Et elle m’a dit « les gens, c comme les animaux », ils viennent « vers » toi, SANS que tu fasses ou dises quoi que ce soit et sans lever le petit doigt Voilààààà c formidable ça.
et ils s’écartent de toi quoi que tu dises ou fasses, même si tu te « tues » à les aider : ces derniers « t’utilisent » pour…..EUX/ELLES ! point final. Les humains « perçoivent" qd qqn a la « tendance » de ne pas pouvoir dire « non », et comme tu dis, Chuna, "le manque de résistance" ...
C magnétique.
Après, j’ai appris, évidemment, à faire des « pirouettes » pour rester polie, quand je dis « non » : « désolée, mais j’ai un rdv » ou je regarde ma montre et je dis « Ouf là je dois partir » (j’ai plein d’excuses de la sorte ), ou je dis "Oh mon portable vibre, ça doit être ma maman" ou autre, et je dis comme eux me disent « ça va s’arranger »… et je file. Ils sont mécontents ? la belle affaire !
NON ils ne « m’utiliseront » plus, POUR elles/eux, sans me respecter, terminé !
Ce qui est vraiment rigolo, c'est leur tête quand ils entendent "NON"....ils sont tellement...sûrs que je vais dire OUI qu'ils en restent KO, plantés là comme des momies !
Pour finir, il m'arrive que ces gens à qui j'ai dit NON (avec pirouettes), eh bien ils me RESPECTENT !!! chat alors hein ???
J'ai fait court .... pour pas te "noyer". Je pourrais dire bien plus. Mais Cela ne s'est pas fait en un jour. Là j'ai pris le pli... MAIS...j'ai toujours une émotion qd je dis non, hein !!
Euh...il "reste" des peurs qq part... mais ça prends qqs minutes, parfois 1/2 h mais je sais que c "l'ancienne Mimosa" qui trouille...
Je colle ta phrase "il m'arrive (très régulièrement) d'être méprisante et de penser que les gens qui vivent autour de moi sont très cons et manquent de subtilité ^ Oui, ça m'arrive aussi, puis je me dis "Eh Mimosa, ne perds PAS ton temps. Ou ptêt ben que ce n'est pas de leur faute, ils sont ptêt nés ainsi...
Dernière édition par Mimosa21 le Sam 20 Nov 2021 - 9:48, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Je ne te cache pas que je dérape encore et je dis Oui par peur ou autre....après je m'en veux... bon ben c humain de déraper.
Egalement qd je poste sur ce forum (je corrige, efface, corrige pffffff), je reste "inquiète" des remarques négatives, critiques ..(restes de l'enfance...à chaque fois que j'ouvrais la bouche BANG critiques...)....pas gai à vivre. Bien sûr que les critiques sont normales, mais toutefois si elles ne sont pas incisives, "brutales" en qq sorte....
Idem, mon côté "clown" m'a fait supporter des remarques genre "tu es enfantine", "rien dans le crâne", "manque de maturité" et donc ce que je disais devenait "non crédible" puisque c'était le "clown enfantin" qui parlait.... et j'en passe ... Mais je ne parviens pas à éliminer ce côté clown.... Et donc, sur un forum...je m'attends à tout...
Egalement qd je poste sur ce forum (je corrige, efface, corrige pffffff), je reste "inquiète" des remarques négatives, critiques ..(restes de l'enfance...à chaque fois que j'ouvrais la bouche BANG critiques...)....pas gai à vivre. Bien sûr que les critiques sont normales, mais toutefois si elles ne sont pas incisives, "brutales" en qq sorte....
Idem, mon côté "clown" m'a fait supporter des remarques genre "tu es enfantine", "rien dans le crâne", "manque de maturité" et donc ce que je disais devenait "non crédible" puisque c'était le "clown enfantin" qui parlait.... et j'en passe ... Mais je ne parviens pas à éliminer ce côté clown.... Et donc, sur un forum...je m'attends à tout...
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Chuna a écrit:Faudrait aussi que je la cesse cette guerre, pour être juste à l'écoute bienveillante. Je pense qu'on arrive mieux à échanger dans le calme, et alors convaincre plus aisément.
Mais je ne sais pas trop comment faire ^^
Pas évident, en effet de cesser la guerre avec soi-même d'où avec les autres (écoute bienveillante, comme tu dis). C pour cela que mon "petit cahier magique" m'aide lorsque je reçois des critiques erronées à propos de moi ou que je me parle négativement.
Le cahier fait une sorte de "nettoyage" du négatif (du passé et du présent) et permet au positif de "s'imprimer" (dirais-je) dans mon cerveau, petit à petit, et je suis de moins en moins blessée des remarques désobligeantes. Mais ce n'est pas terminé totalement, il faut du temps lorqu'on a été critiqué, pdt de nombreuses années et ça me demande bcp de relectures du petit cahier pour réimprimer du positif sur le négatif.
Mais le "cahier" ce n'est pas ton truc, tu trouveras peut-être une autre idée pour pouvoir te rappeler tout ce qu'on dit de positif sur toi (de la part de gens sincères) et y repenser qd tu es blessée par des ignorants.
En attendant que tu trouves, voici un "truc et astuce" pour agir immédiatement, si tu n'es pas en état de "écoute bienveillante".
Truc et astuce
Une amie m'a un jour répondu à une remarque erronée que je lui avait faite : Elle m'a dit "Si tu l'dis".... en me regardant paisiblement. Ce n'était pas méprisant à mon égard, mais "ma tête" ! Je l'ai reçu en pleine poire car j'ai "vraiment senti" qu'elle s'en fichait éperdument de ce que je disais. . J'ai senti qu'elle avait son opinion bien encrée et que j'étais à côté d'la plaque Gééénial !
Cette manière de répondre "coupe le souffle, percute "l'autre" et le/la renvoie à lui-même, à elle-même..." ! vu qu'il ou elle "sent" qu'on s'en fiche de leur opinion sur nous ! et ce, en douceur, sans brutalité. C'est rapide, on le dit gentiment (parfois avec une petite tape amicale sur l'épaule, ou en les regardant d'un air désolé qu'ils soient si bêtes/dans l'erreur que sais-je), parfois avec un petit air de "je m'en fiche tu sais" et hop, l'autre est mis "KO" sur le Ring ! en douceur.
J'applique ILLICO dès que les critiques erronées arrivent : Selon les personnes, je dis : "Si vous l'dites" ou "Si tu l'dis"..........
Rarement, mais ça arrive qu' ils/elles rétorquent hein !! : "OUI j'le dis" ... alors soit je pars (excuse : j'ai du boulot), soit je ne réponds MÊME plus ! On n'a pas de temps à perdre Chuna avec ces "gens-là". Tu as assez de boulot pour perdre ton temps.
Petit à petit, tu pourras mieux convaincre si tu t'en fiches de leurs remarques et que tu commences à "t'aimer telle que tu es" (pas du narcissisme !) en te rappelant qu'une telle/un tel t'apprécie sans que tu lèves le petit doigt. Oui, et tu en as je suppose, des personnes qui t'apprécient SANS que tu dises ou fasse qqch. C ceux-là que je mets dans mon petit cahier magique.
D'où les "autres" qui ont besoin d' explications à gogo et restent "figés" sur leur point de vue erroné....c fatigant, frustrant, ça démolit, donc SALUT ! j'applique le "si tu l'dis/vous l'dites et pirouette et je m'en vais. Je ME préserve de cette manière, de blessures INUTILES. La vie est assez dure pour qu'on n'en rajoute pas une couche avec des gens bornés, égoïstes épicétou ! Il est vrai que j'ai 25 ans de plus que toi, donc j'ai une "certaine avance" question "travail sur moi". Mais tu vas y arriver !!!! le "vouloir" c'est déjà une Victoire.
Dernière édition par Mimosa21 le Sam 20 Nov 2021 - 10:03, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Désolée, que je poste plusieurs fois, mais ce dont on parle c'est sérieux et a plein de facettes et je réfléchis petit à petit...
Je fais une comparaison entre toi et moi qui donnons, donnons, donnons et puis paf on en a marre des "non-retours". Donc cette réponse nous concernent toutes les 2 (à moins que d'autres s'y retrouvent...)
Relations amoureuses, là, c'est très...douloureux.
Je te cite : Si je prends l'exemple amoureux, c'était assez douloureux car j'en faisais des caisses, j'attendais un retour qui ne venait pas. Mais les gens ne percutaient pas que j'attendais un retour. Et souvent, personne ne m'avait rien demandé.
Je ne peux que te donner l'exemple de mon mari qui était super gentil, participait à plein de tâches etc... Mais, pas pour tout. Je me défonçais souvent et lui restait planté là à lire, ou autre ou prenait ce que je faisais pour un "du" !
Je faisais, comme toi, des choses qu'il ne m'avait pas demandées donc logique et j'attendais un retour....qui ne venait pas
Un jour je lui ai dit et il m'a répondu "Comment veux-tu que je devine que tu attends un retour, si tu ne dis rien ?
"Je n'ai pas vécu ça avec mon ex-femme donc....je ne me pose pas de questions." Si tu ne me dis rien, ou demande rien, eh bien, je crois que tu n'as besoin de rien !
(c'est VRAI et d'une logique implacable)
Est-ce particulier aux hommes de penser ainsi ? si on ne demande rien, ben c qu'on n'a besoin de rien ...(?) je ne sais pas
C vrai qu'entre femmes (ce n'est pas une généralité) on saute plus rapidement pour aider ou demander "as-tu besoin de qqch?" etc.
Dooooonc, j'ai "appris" à lui dire "tu viens m'aider stp ?" ou "j'aimerais qd même que tu fasses ceci ou cela, ça m'aiderait" etc. etc. Ou même je lui disais "Dis, tu pourrais pas dire merci ?" (gen-ti-ment hein ! )
Mais il ne se proposait jamais "d'emblée". Bon garçon, le coeur sur la main, etoutétout (qui me convenait bien sûr), eh bien j'ai appris à lui demander des retours. Et il a appris à me connaître : Je l'ai "éduqué" dirais-je MAIS moi aussi j'ai appris à "le" connaître.
Un couple, demande une "adaptation" à "Qui est l'autre", "comment pense l'autre", ce qu'il/elle attend de l'autre, est-il/elle sensible, vite blessé(e), comment chacun réagit à tel stimulus etc., Si le matin faut rien lui demander ou l'inverse c une bombe d'énergie dès l'aube, et j'en passe.
Cela demande bcp de temps de s'adapter l'un à l'autre et de comprendre les besoins de l'un et l'autre. Faut bcp parler, ce qu'on ne nous a pas appris.
Un psy m'a dit un jour et ça m'a percutée : Les couples devraient donner l'un à l'autre, leur "mode d'emploi".
OUI !! mais personne nous dit de faire ça, d'où on "entre dans une relation sans connaître Qui est l'autre, de quoi il/elle a besoin, comment il/elle pense, réagit à ... on est "aveugles" dirais-je
Comme nos parents etc. ne nous apprennent rien (eux non plus ne savaient rien) donc on attend de l'autre des tas de choses qu'il/elle ...ignore !
Bon c long tout en ayant essayé de faire court. Ce n'est pas si simple à expliquer par écrit ! il y a plein de subtilités dont je n'ai pas parlé. Et je n'ai parlé QUE de mon couple, je n'ai que cet exemple "vécu" donc c'est restrictif . D'autres couples fonctionnent autrement.
Juste une "piste" Chuna,..
Je fais une comparaison entre toi et moi qui donnons, donnons, donnons et puis paf on en a marre des "non-retours". Donc cette réponse nous concernent toutes les 2 (à moins que d'autres s'y retrouvent...)
Relations amoureuses, là, c'est très...douloureux.
Je te cite : Si je prends l'exemple amoureux, c'était assez douloureux car j'en faisais des caisses, j'attendais un retour qui ne venait pas. Mais les gens ne percutaient pas que j'attendais un retour. Et souvent, personne ne m'avait rien demandé.
Je ne peux que te donner l'exemple de mon mari qui était super gentil, participait à plein de tâches etc... Mais, pas pour tout. Je me défonçais souvent et lui restait planté là à lire, ou autre ou prenait ce que je faisais pour un "du" !
Je faisais, comme toi, des choses qu'il ne m'avait pas demandées donc logique et j'attendais un retour....qui ne venait pas
Un jour je lui ai dit et il m'a répondu "Comment veux-tu que je devine que tu attends un retour, si tu ne dis rien ?
"Je n'ai pas vécu ça avec mon ex-femme donc....je ne me pose pas de questions." Si tu ne me dis rien, ou demande rien, eh bien, je crois que tu n'as besoin de rien !
(c'est VRAI et d'une logique implacable)
Est-ce particulier aux hommes de penser ainsi ? si on ne demande rien, ben c qu'on n'a besoin de rien ...(?) je ne sais pas
C vrai qu'entre femmes (ce n'est pas une généralité) on saute plus rapidement pour aider ou demander "as-tu besoin de qqch?" etc.
Dooooonc, j'ai "appris" à lui dire "tu viens m'aider stp ?" ou "j'aimerais qd même que tu fasses ceci ou cela, ça m'aiderait" etc. etc. Ou même je lui disais "Dis, tu pourrais pas dire merci ?" (gen-ti-ment hein ! )
Mais il ne se proposait jamais "d'emblée". Bon garçon, le coeur sur la main, etoutétout (qui me convenait bien sûr), eh bien j'ai appris à lui demander des retours. Et il a appris à me connaître : Je l'ai "éduqué" dirais-je MAIS moi aussi j'ai appris à "le" connaître.
Un couple, demande une "adaptation" à "Qui est l'autre", "comment pense l'autre", ce qu'il/elle attend de l'autre, est-il/elle sensible, vite blessé(e), comment chacun réagit à tel stimulus etc., Si le matin faut rien lui demander ou l'inverse c une bombe d'énergie dès l'aube, et j'en passe.
Cela demande bcp de temps de s'adapter l'un à l'autre et de comprendre les besoins de l'un et l'autre. Faut bcp parler, ce qu'on ne nous a pas appris.
Un psy m'a dit un jour et ça m'a percutée : Les couples devraient donner l'un à l'autre, leur "mode d'emploi".
OUI !! mais personne nous dit de faire ça, d'où on "entre dans une relation sans connaître Qui est l'autre, de quoi il/elle a besoin, comment il/elle pense, réagit à ... on est "aveugles" dirais-je
Comme nos parents etc. ne nous apprennent rien (eux non plus ne savaient rien) donc on attend de l'autre des tas de choses qu'il/elle ...ignore !
Bon c long tout en ayant essayé de faire court. Ce n'est pas si simple à expliquer par écrit ! il y a plein de subtilités dont je n'ai pas parlé. Et je n'ai parlé QUE de mon couple, je n'ai que cet exemple "vécu" donc c'est restrictif . D'autres couples fonctionnent autrement.
Juste une "piste" Chuna,..
Invité- Invité
Re: Ces croyances qui nous pourrissent la vie
Quand je suis dans mon lit et que il y a mon pied qui dépasse de la couverture j'ai peur qu'il arrive un truc à mon pied.
MadeinGermany- Messages : 220
Date d'inscription : 14/07/2024
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