les souterrains insonores de la solitude
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les souterrains insonores de la solitude
Bonjour !
Ayant depuis plus d'une semaine (d'habitude ça ne dure pas aussi longtemps) un mal fou à organiser ma pensée, à l'analyser, et à la traduire, ce que je vais livrer là sera probablement très flou.
Je ne sais même pas par où commencer.
D'habitude, quand je me sens submergée de la sorte, je commence par respirer et puis je fais des efforts monstrueux pour classer ces pensées, puis j'écris, je fais des listes, des colonnes, des schémas...
Là c'est impossible, tout est mélangé. S'y rajoutent les souvenirs, des "projections" de mon avenir, et des sentiments de toutes sortes.
Je crois me rappeler du sujet principal qui m'agite ces dernières semaines : la communication.
C'est vaste.
Je doute de tout, surtout de moi, et remets toujours tout en question : je croyais avoir érigé ce principe en valeur fondamentale, base de la sagesse à laquelle j'aspire, puis c'est devenu obsessionnel. Jusqu'à m'empêcher de parler, de communiquer, d'ouvrir la bouche, d'articuler, de partager ma pensée, mon savoir.
Impossible de parler puisque je me demandais sans cesse : ai-je vérifié ce que j'affirme, est-ce vrai, objectif, justifiable, quelle influence qui pour l'instant m'échappe me pousse à penser de la sorte ? Ai-je une quelconque légitimité à évoquer ce sujet ? Quelles sont-mes sources ? Suis-je aveuglée ? ETC...
Impossible de terminer une phrase avec la conviction nécessaire, le DOUTE s'emparait de moi et me rendait muette.
Autre chose : je suis toujours abasourdie, épatée, admirative de l'assurance avec laquelle certaines des personnes que je croise s'expriment.
La conviction qui les anime et qui me manque cruellement.
Le ton de vérité. L'assurance, et cette voix maitrisée, claire.
Tout ce qui concerne la communication en fait. Entre les humains. La parole d'abord : le langage, le vocabulaire, le savoir puis l'assurance, les talents d'orateur, le langage corporel.
Ce qu'on veut transmettre, ce qu'on peut transmettre, ce qu'on arrive à transmettre, comment c'est perçu, reçu, accepté....
Le néant, l'opacité derrière le visage de l'interlocuteur : a t-il écouté, qu'a t-il entendu, qu'a t-il décidé de comprendre ? Va-t-il être honnête ? Oui, mais de quelle façon ?
Sans parler de l'abominable singularité (je viens d'aller vérifier la définition et je ne suis pas encore certaine que ce soit le MOT exact que je voulais employer mais bon...) qui fait que nous avons tous un usage propre de la langue, quand bien même nous parlons la même !
comment diable peut-on espérer se COMPRENDRE ?
Tout ça m'agite, m'affole et m'écrase.
Je reste mutique.
Je n'ai rien à dire. Je ne sais pas quoi dire.
Ce que je dis m'échappe, généralement. Réponses automatiques pendant que le cerveau, qui a toujours raté le train, s'évertue à comprendre tout ça.
Je ne sais même pas ce que je veux.
Je suis sans cesse dépassée.
Je voudrais communiquer, SAVOIR QUOI DIRE
comprendre et être comprise (c'est si difficile, jamais du premier coup, et je VOIS généralement chez l'interlocuteur l'incompréhension, la confusion ou l'hostilité...)
Je voudrais échanger, apprendre et partager mon savoir, le transmettre
Ô j'adorerais que des gens soient attentifs à ce que je dis
c'est un rêve lointain
j'adorerais susciter l'intérêt
J'essaie de faire parler les gens : quand je ne suis pas certaine qu'ils aient employé les mots exacts qui serviraient à décrire les pensées/émotions que j'ai pu percevoir, j'essaie de les pousser à reformuler. Pour eux, pour moi-même ?
Je crois que ça les ennuie.
J'essaie toujours de décrire ce que je pense, ressens, vois, espérer, imagine, de la façon la plus détaillée et précise possible. J'aime évoquer ma vie intérieure, j'aime l'idée que vous puissiez me connaitre : je rêve que l'on puisse tous lire en chacun, sans quiproquo, sans frustration, sans le terrible doute.
Comment avoir confiance en qui que ce soit quand sous l'opaque masque se cachent les milliers de pensées, sentiments, émotions, sensations qui nous échappent.
Terrible pensée. Je sais qu'elle est déraisonnable, je la chasse.
Je suis admirative de la sagesse des gens que je croise, de leur assurance, de leurs certitudes et de leur maturité.
J'ai l'impression d'avoir quatre ans.
J'ai l'impression d'être la personne la plus insignifiante qui soit.
Ce que je dis n'a aucune portée ; un cri dans l'eau
On me dit que je suis mystérieuse
alors que je parle de tout, sans supercherie
Je suis souvent déconcentrée alors que je voudrais tant percer le secret de tous ces esprits que je côtoie :
j'emploie une énergie considérable à essayer de comprendre
leurs systèmes de pensée
leur version des choses
ce en quoi ils croient sincèrement
les mensonges qu'ils se racontent, ceux qu'ils déblatèrent
ce qu'il ressente et les mots dont ils disposent pour en parler
tout ça me fascine
Ma souffrance est énorme : depuis trois ans j'ai perdu un à un tous mes amis, puis mes potes
j'ai connu la solitude absolue, le silence assourdissant
la sensation de ne pas exister (qui me poursuit)
un ectoplasme
mes relations, quelles qu'elles soient, sont chaotiques
rien de stable
je veux à tout prix "m'en sortir"
mais je ne sais pas communiquer
ni tisser de liens
je ne sais pas de quoi parler, et à qui, et comment
je rencontre peu de gens animés des mêmes passions que moi, des mêmes désirs
personne qui partage mon agitation
les gens que je croise sont calmes
j'écris tout cela ici aujourd'hui parce qu'en parcourant les nombreuses discussions j'ai cru percevoir un certain écho
Tout est trop bruyant dans mon crâne pour que je puisse dégager une question précise : souvent à force de tribulations et gesticulations mentales, une éclaircie très nette apparait, une sorte d'illumination : une solution, un nouvel objectif
j'évolue vite, je veux croire que je suis sur la bonne voie
pourtant, je suis désespérément seule et je pensais avoir épuisé toutes les tentatives pour m'intégrer à la société
sans succès
Je dois surement encore beaucoup me remettre en question, une éclaircie va surement survenir bientôt
par exemple je sais que :
je dois être moins exigeante envers moi et les autres
tâcher d'être bienveillante
ne pas chercher en l'Autre, un sosie de moi même qui aurait l'exact même mode de pensée que moi, à quoi cela pourrait-il bien servir ?
accepter l'inacceptable, c'est à dire : que je ne saurais jamais ce qui se cache sous le couvercle de vos pensées
Si ce message (que je ne parviens même pas à relire tant tout se bouscule) vous inspire quoi que ce soit, je vous en prie, faites-m'en part !
F
Ayant depuis plus d'une semaine (d'habitude ça ne dure pas aussi longtemps) un mal fou à organiser ma pensée, à l'analyser, et à la traduire, ce que je vais livrer là sera probablement très flou.
Je ne sais même pas par où commencer.
D'habitude, quand je me sens submergée de la sorte, je commence par respirer et puis je fais des efforts monstrueux pour classer ces pensées, puis j'écris, je fais des listes, des colonnes, des schémas...
Là c'est impossible, tout est mélangé. S'y rajoutent les souvenirs, des "projections" de mon avenir, et des sentiments de toutes sortes.
Je crois me rappeler du sujet principal qui m'agite ces dernières semaines : la communication.
C'est vaste.
Je doute de tout, surtout de moi, et remets toujours tout en question : je croyais avoir érigé ce principe en valeur fondamentale, base de la sagesse à laquelle j'aspire, puis c'est devenu obsessionnel. Jusqu'à m'empêcher de parler, de communiquer, d'ouvrir la bouche, d'articuler, de partager ma pensée, mon savoir.
Impossible de parler puisque je me demandais sans cesse : ai-je vérifié ce que j'affirme, est-ce vrai, objectif, justifiable, quelle influence qui pour l'instant m'échappe me pousse à penser de la sorte ? Ai-je une quelconque légitimité à évoquer ce sujet ? Quelles sont-mes sources ? Suis-je aveuglée ? ETC...
Impossible de terminer une phrase avec la conviction nécessaire, le DOUTE s'emparait de moi et me rendait muette.
Autre chose : je suis toujours abasourdie, épatée, admirative de l'assurance avec laquelle certaines des personnes que je croise s'expriment.
La conviction qui les anime et qui me manque cruellement.
Le ton de vérité. L'assurance, et cette voix maitrisée, claire.
Tout ce qui concerne la communication en fait. Entre les humains. La parole d'abord : le langage, le vocabulaire, le savoir puis l'assurance, les talents d'orateur, le langage corporel.
Ce qu'on veut transmettre, ce qu'on peut transmettre, ce qu'on arrive à transmettre, comment c'est perçu, reçu, accepté....
Le néant, l'opacité derrière le visage de l'interlocuteur : a t-il écouté, qu'a t-il entendu, qu'a t-il décidé de comprendre ? Va-t-il être honnête ? Oui, mais de quelle façon ?
Sans parler de l'abominable singularité (je viens d'aller vérifier la définition et je ne suis pas encore certaine que ce soit le MOT exact que je voulais employer mais bon...) qui fait que nous avons tous un usage propre de la langue, quand bien même nous parlons la même !
comment diable peut-on espérer se COMPRENDRE ?
Tout ça m'agite, m'affole et m'écrase.
Je reste mutique.
Je n'ai rien à dire. Je ne sais pas quoi dire.
Ce que je dis m'échappe, généralement. Réponses automatiques pendant que le cerveau, qui a toujours raté le train, s'évertue à comprendre tout ça.
Je ne sais même pas ce que je veux.
Je suis sans cesse dépassée.
Je voudrais communiquer, SAVOIR QUOI DIRE
comprendre et être comprise (c'est si difficile, jamais du premier coup, et je VOIS généralement chez l'interlocuteur l'incompréhension, la confusion ou l'hostilité...)
Je voudrais échanger, apprendre et partager mon savoir, le transmettre
Ô j'adorerais que des gens soient attentifs à ce que je dis
c'est un rêve lointain
j'adorerais susciter l'intérêt
J'essaie de faire parler les gens : quand je ne suis pas certaine qu'ils aient employé les mots exacts qui serviraient à décrire les pensées/émotions que j'ai pu percevoir, j'essaie de les pousser à reformuler. Pour eux, pour moi-même ?
Je crois que ça les ennuie.
J'essaie toujours de décrire ce que je pense, ressens, vois, espérer, imagine, de la façon la plus détaillée et précise possible. J'aime évoquer ma vie intérieure, j'aime l'idée que vous puissiez me connaitre : je rêve que l'on puisse tous lire en chacun, sans quiproquo, sans frustration, sans le terrible doute.
Comment avoir confiance en qui que ce soit quand sous l'opaque masque se cachent les milliers de pensées, sentiments, émotions, sensations qui nous échappent.
Terrible pensée. Je sais qu'elle est déraisonnable, je la chasse.
Je suis admirative de la sagesse des gens que je croise, de leur assurance, de leurs certitudes et de leur maturité.
J'ai l'impression d'avoir quatre ans.
J'ai l'impression d'être la personne la plus insignifiante qui soit.
Ce que je dis n'a aucune portée ; un cri dans l'eau
On me dit que je suis mystérieuse
alors que je parle de tout, sans supercherie
Je suis souvent déconcentrée alors que je voudrais tant percer le secret de tous ces esprits que je côtoie :
j'emploie une énergie considérable à essayer de comprendre
leurs systèmes de pensée
leur version des choses
ce en quoi ils croient sincèrement
les mensonges qu'ils se racontent, ceux qu'ils déblatèrent
ce qu'il ressente et les mots dont ils disposent pour en parler
tout ça me fascine
Ma souffrance est énorme : depuis trois ans j'ai perdu un à un tous mes amis, puis mes potes
j'ai connu la solitude absolue, le silence assourdissant
la sensation de ne pas exister (qui me poursuit)
un ectoplasme
mes relations, quelles qu'elles soient, sont chaotiques
rien de stable
je veux à tout prix "m'en sortir"
mais je ne sais pas communiquer
ni tisser de liens
je ne sais pas de quoi parler, et à qui, et comment
je rencontre peu de gens animés des mêmes passions que moi, des mêmes désirs
personne qui partage mon agitation
les gens que je croise sont calmes
j'écris tout cela ici aujourd'hui parce qu'en parcourant les nombreuses discussions j'ai cru percevoir un certain écho
Tout est trop bruyant dans mon crâne pour que je puisse dégager une question précise : souvent à force de tribulations et gesticulations mentales, une éclaircie très nette apparait, une sorte d'illumination : une solution, un nouvel objectif
j'évolue vite, je veux croire que je suis sur la bonne voie
pourtant, je suis désespérément seule et je pensais avoir épuisé toutes les tentatives pour m'intégrer à la société
sans succès
Je dois surement encore beaucoup me remettre en question, une éclaircie va surement survenir bientôt
par exemple je sais que :
je dois être moins exigeante envers moi et les autres
tâcher d'être bienveillante
ne pas chercher en l'Autre, un sosie de moi même qui aurait l'exact même mode de pensée que moi, à quoi cela pourrait-il bien servir ?
accepter l'inacceptable, c'est à dire : que je ne saurais jamais ce qui se cache sous le couvercle de vos pensées
Si ce message (que je ne parviens même pas à relire tant tout se bouscule) vous inspire quoi que ce soit, je vous en prie, faites-m'en part !
F
incinérateur- Messages : 4
Date d'inscription : 23/11/2018
Age : 27
Re: les souterrains insonores de la solitude
Le Sūtra du diamant prend la forme d’un dialogue entre le Bouddha et son disciple Subhuti. Le thème central est la vacuité, l'absence de caractère fixe et inchangeant de toute chose, de tout état d'esprit, de toute pensée. En tant que matière précieuse, le diamant est recherché mais il représente ici ce qui empêche le sage de progresser et d'atteindre finalement l'éveil.
Invité- Invité
Re: les souterrains insonores de la solitude
Bonjour et bienvenue Incinérateur !
Le côté mutisme m'inspire... à l'écrit.
J'ai longtemps cherché des gens qui me ressemble pour pouvoir discuter autre chose que du beau temps, des personnes à qui m'identifier. Mais maintenant que j'ai trouvé (aux IRL), rien...le silence, le mutisme.
J'ai pourtant des passions à transmettre, des lectures à partager, des conférences aussi. Pourtant j'y balance à peine quelques bout de phrases dont je ne sais même pas si elle sont intelligibles.
Serait-ce le prix de la solitude prolongée ?
En partie peut-être, mais je pense aussi que cela provient de mon obsession d'analyse (Je me perçois comme un junky de l'information). Après quelques temps passé avec une personne, en réel, j'ai une forte confiance en ma capacité à percevoir ce qu'elle souhaite réellement transmettre, sans jugements.
Mais cela à un prix : Cela me demande beaucoup trop d'énergie. Entrer dans la tête des autres, de m'oublier pour ce faire... D’où le mutisme.
Mais cela est-il vraiment une conversation ? Sans ce contrôle, les erreurs, les jugements permettent de rebondir sur ce que l'on pense avoir compris et d'ainsi de tisser une discussion.
En fait, même quand je répond aux présentations, il y a toujours un moment ou je souhaite supprimer tous mon message et ne rien envoyer, car c'est bien trop compliqué et chronophage. Contrôler les fautes, relire pendant des heures, penser à rebondir sur chaque phrases, détailler, supprimer un paragraphe entier, remanier l'intégralité, contrôler l'image que je renvoie.. et il est déjà 16h et je n'ai toujours pas fait mon crumble aux pommes...
S'effacer pour l'autre n'est pas le meilleur moyen de discuter avec l'autre.
J'ai toujours été comme cela. Y a t-il eut un événement déclencheur ?
Une des rares choses que j'ai apprises pour commencer une conversation d'intérêt : Quelles sont tes passions (la version détaillée) ? Après tout on est sur ta présentation !
As-tu essayé la méditation ? Je n'aurai jamais cru dire cela un jour mais, j'en ai eu de très bon résultat. Je ne peux plus m'en passer.
Bon, je clique sur le terrifiant bouton 'Envoyer' sinon...
Le côté mutisme m'inspire... à l'écrit.
J'ai longtemps cherché des gens qui me ressemble pour pouvoir discuter autre chose que du beau temps, des personnes à qui m'identifier. Mais maintenant que j'ai trouvé (aux IRL), rien...le silence, le mutisme.
J'ai pourtant des passions à transmettre, des lectures à partager, des conférences aussi. Pourtant j'y balance à peine quelques bout de phrases dont je ne sais même pas si elle sont intelligibles.
Serait-ce le prix de la solitude prolongée ?
En partie peut-être, mais je pense aussi que cela provient de mon obsession d'analyse (Je me perçois comme un junky de l'information). Après quelques temps passé avec une personne, en réel, j'ai une forte confiance en ma capacité à percevoir ce qu'elle souhaite réellement transmettre, sans jugements.
Mais cela à un prix : Cela me demande beaucoup trop d'énergie. Entrer dans la tête des autres, de m'oublier pour ce faire... D’où le mutisme.
Mais cela est-il vraiment une conversation ? Sans ce contrôle, les erreurs, les jugements permettent de rebondir sur ce que l'on pense avoir compris et d'ainsi de tisser une discussion.
En fait, même quand je répond aux présentations, il y a toujours un moment ou je souhaite supprimer tous mon message et ne rien envoyer, car c'est bien trop compliqué et chronophage. Contrôler les fautes, relire pendant des heures, penser à rebondir sur chaque phrases, détailler, supprimer un paragraphe entier, remanier l'intégralité, contrôler l'image que je renvoie.. et il est déjà 16h et je n'ai toujours pas fait mon crumble aux pommes...
S'effacer pour l'autre n'est pas le meilleur moyen de discuter avec l'autre.
Ayant depuis plus d'une semaine (d'habitude ça ne dure pas aussi longtemps) un mal fou à organiser ma pensée
J'ai toujours été comme cela. Y a t-il eut un événement déclencheur ?
je ne sais pas de quoi parler, et à qui, et comment
Une des rares choses que j'ai apprises pour commencer une conversation d'intérêt : Quelles sont tes passions (la version détaillée) ? Après tout on est sur ta présentation !
Là c'est impossible, tout est mélangé. S'y rajoutent les souvenirs, des "projections" de mon avenir, et des sentiments de toutes sortes.
As-tu essayé la méditation ? Je n'aurai jamais cru dire cela un jour mais, j'en ai eu de très bon résultat. Je ne peux plus m'en passer.
Bon, je clique sur le terrifiant bouton 'Envoyer' sinon...
Pango- Messages : 384
Date d'inscription : 10/04/2017
Age : 35
Localisation : Châtellerault, là où les rêves........ viennent pour crever
Re: les souterrains insonores de la solitude
Bonjour Incinérateur,
Ton texte de présentation me parle beaucoup.
Tu as gagné mon attention, et je souris en te voyant préciser les choses de toi même,
car en cherchant toujours à ce que l'autre détaille son propos, trouve un terme plus approrié ou décrive un item sur lequel il ne comptait pas s'arreter, j'ai souvent peur de m'éloigner de la veritable écoute de l'autre et d'y chercher au fond les seules choses qui m'interessent (à travers certains reproches j'ai fini par comprendre que pour beaucoup de gens, ca n'est pas ce qui s'appelle s'interesser à l'autre, mais juste faire des liens avec soi - ou couper la parole. pourtant en agissant de la sorte..j'avais l'impression que. bref, je m'eloigne. tout ca pour dire que j'entends cette version, et j'essaie d'y remedier). mais que je serai ravie de venir lire ici ou a ailleurs ce que tu as a dire, en allant en fond des choses (et pourquoi pas, même te poser des questions)
en plus, peut etre que l'ecriture s'y porte davantage.
Je suis attristée en tout cas de lire que tu as perdu tes amis un à un : cela est il lié à ce que tu écris ? t'en es tu egalement parfois éloigné ou est ce seuls eux qui sont dans l'incomprehension/ le rejet ?
Ton texte de présentation me parle beaucoup.
Tu as gagné mon attention, et je souris en te voyant préciser les choses de toi même,
car en cherchant toujours à ce que l'autre détaille son propos, trouve un terme plus approrié ou décrive un item sur lequel il ne comptait pas s'arreter, j'ai souvent peur de m'éloigner de la veritable écoute de l'autre et d'y chercher au fond les seules choses qui m'interessent (à travers certains reproches j'ai fini par comprendre que pour beaucoup de gens, ca n'est pas ce qui s'appelle s'interesser à l'autre, mais juste faire des liens avec soi - ou couper la parole. pourtant en agissant de la sorte..j'avais l'impression que. bref, je m'eloigne. tout ca pour dire que j'entends cette version, et j'essaie d'y remedier). mais que je serai ravie de venir lire ici ou a ailleurs ce que tu as a dire, en allant en fond des choses (et pourquoi pas, même te poser des questions)
en plus, peut etre que l'ecriture s'y porte davantage.
Je suis attristée en tout cas de lire que tu as perdu tes amis un à un : cela est il lié à ce que tu écris ? t'en es tu egalement parfois éloigné ou est ce seuls eux qui sont dans l'incomprehension/ le rejet ?
anita.r.k- Messages : 6
Date d'inscription : 02/10/2018
Localisation : hauts de france
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