HPE existe ?
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Vous pensez que les HPE existent ?
HPE existe ?
Bonjour à toutes et à tous,
sur le net certains parlent de HPI (haut potentiel intellectuel) ET de HPE (haut potentiel émotionnel)... d'autres disent que les HPE n'existent pas et qu'il y a seulement des HPI...
Après plusieurs recherches sur ce forum, je constate qu'on parle assez peu du HPE ? donc petit sondage pour savoir si OUI ou NON vous pensez que les HPE existent... N'hésitez pas à justifier, à mettre des liens, à m'expliquer les grandes différences entre HPi et HPe car ça m'intéresse...
J'ouvre ce post juste pour lire des avis, pas pour des prises de têtes donc je compte sur vous.
MERCi d'avance
sur le net certains parlent de HPI (haut potentiel intellectuel) ET de HPE (haut potentiel émotionnel)... d'autres disent que les HPE n'existent pas et qu'il y a seulement des HPI...
Après plusieurs recherches sur ce forum, je constate qu'on parle assez peu du HPE ? donc petit sondage pour savoir si OUI ou NON vous pensez que les HPE existent... N'hésitez pas à justifier, à mettre des liens, à m'expliquer les grandes différences entre HPi et HPe car ça m'intéresse...
J'ouvre ce post juste pour lire des avis, pas pour des prises de têtes donc je compte sur vous.
MERCi d'avance
Mr-Cyr- Messages : 44
Date d'inscription : 01/07/2018
Age : 36
Localisation : Normandie
Re: HPE existe ?
De nombreux travaux en neurologie et en psychologie, ont montré la différence existant entre la pensée cognitive (l'intellect) et l'intelligence émotionnelle (l'affect). Ils ont montré que le cerveau rationnel n'est pas localisé au même endroit que le cerveau émotionnel. Alors que le cerveau rationnel (situé dans le néocortex et localisé dans les lobes frontaux) contient notre capacité de réflexion et de perception, le cerveau émotionnel (situé dans les zones sub-corticales et localisé dans l'amygdale et les circuits neuronaux associés) contrôle nos émotions (peur, colère, tristesse, joie...).
En général, les lobes frontaux, siège du cerveau rationnel, contrôlent les impulsions de l'amygdale qui répond à des sensations ou pulsions, et non à la raison. Mais en état d'urgence (danger, colère, angoisse...), le cerveau émotionnel inhibe le cerveau rationnel et reprend le dessus.
Ceci étant dit, il existe des tests pour évaluer le QE tout comme il en existe pour le QI
En général, les lobes frontaux, siège du cerveau rationnel, contrôlent les impulsions de l'amygdale qui répond à des sensations ou pulsions, et non à la raison. Mais en état d'urgence (danger, colère, angoisse...), le cerveau émotionnel inhibe le cerveau rationnel et reprend le dessus.
Ceci étant dit, il existe des tests pour évaluer le QE tout comme il en existe pour le QI
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: HPE existe ?
Merci beaucoup Zarbitude pour tes explications...
Il parait que je suis HP (selon ma psy') et je serais plutôt HPE mais tout ça est complètement nouveau pour moi et sur le net j'ai lus beaucoup d'article qui remettait en cause l'existence du HPE d'où mon post'... De mon côté j'ai lus plusieurs articles, quelques livres et je dois avouer que tout me parle parfaitement mais c'est compliqué d'intégrer le truc quand pendant 30 ans on s'est plutôt crus "débile"... Je ne savais pas qu'il existait des tests pour évaluer le QE donc j'ai encore beaucoup de choses à découvrir ^^
Il parait que je suis HP (selon ma psy') et je serais plutôt HPE mais tout ça est complètement nouveau pour moi et sur le net j'ai lus beaucoup d'article qui remettait en cause l'existence du HPE d'où mon post'... De mon côté j'ai lus plusieurs articles, quelques livres et je dois avouer que tout me parle parfaitement mais c'est compliqué d'intégrer le truc quand pendant 30 ans on s'est plutôt crus "débile"... Je ne savais pas qu'il existait des tests pour évaluer le QE donc j'ai encore beaucoup de choses à découvrir ^^
Mr-Cyr- Messages : 44
Date d'inscription : 01/07/2018
Age : 36
Localisation : Normandie
Re: HPE existe ?
On se sent souvent débile quand on est différent
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: HPE existe ?
Bonjour,
N. Gauvrit en parle succinctement dans son livre " les surdoués ordinaires ", mais peut-être qu'il serait bon de faire la part des choses, entre HQE, intelligence émotionnelle et hypersensibilité, car on pourrait y voir trois strates différentes possibles de notre fonctionnement psychique.
L'un serait viscéral, ou tout du moins très instinctif, un autre pourrait être une sensibilité acquise qui s'exploite par l'habitude, par l'expérience tout en reposant sur un substrat inné telle l'empathie, et puis une autre forme serait un processus très intellectualisé, sur un plan cognitif/réflexif, comme une prise de conscience. Bien que tout ceci ne reflète pas parfaitement les notions énoncées au début, en tout cas, pas sans chevauchement.
Selon l'auteur, aujourd'hui on est capable de mesurer le QE, bien qu'il insiste pour distinguer deux notions différentes à l'intérieur,( de mémoire ), celle de fait et celle d'état, si je ne me trompe pas, une serait innée propre à la personnalité, l'autre contingente ou conditionnelle suivant les circonstances en gros.
Sinon il y a aussi Elaine Aron qui traite quant à elle que d'hypersensibilité, à savoir un mélange d'hyper-sensorialité, d'hyper-émotivité et d'hyper-réactivité ( ou hyper-réceptivité dans ma bouche ).
Pour ma part, je ne pense pas qu'il y ait implication de l'un vers l'autre, HQI et HPE, mais simplement concomitance, sans réelle corrélation contrairement à ce que soutient J. Siaud-Facchin, car n'oublions pas que ceux qui viennent consultés sont précisément ceux qui souffrent, et donc qui ressentent de manière accrue quelque chose, oblitérant la vision de tout ceux qui ne viennent pas à la rencontre d'un psychologue, et qui pourraient donc tout à fait être zèbres sans hypersensibilité particulière. Tout comme la douance peut venir avec une comorbidité, telle l'anxiété, la dépression ou la bipolarité, voire la schizophrénie, sans qu'il y ait un lien nécessaire ou une " causalité ". Pour ce faire, on peut aller voir sur un forum dédié à l'hypersensibilité et se rendre compte, que le surdouement n'est pas présent systématiquement ou même rester ici, et prendre le temps de mesurer la sensibilité des intervenants, tout bêtement en leur demandant si ils sont ou pas végétariens par exemple ! Car pour être hypersensible, il faut recouvrir les trois dimensions sus-citées, et non une seule, ce qui inclut donc la sensibilité à la souffrance et à la violence, quel que soit l'être en question y compris chez l'animal, tout comme l'injustice sous toutes ses formes.
N. Gauvrit en parle succinctement dans son livre " les surdoués ordinaires ", mais peut-être qu'il serait bon de faire la part des choses, entre HQE, intelligence émotionnelle et hypersensibilité, car on pourrait y voir trois strates différentes possibles de notre fonctionnement psychique.
L'un serait viscéral, ou tout du moins très instinctif, un autre pourrait être une sensibilité acquise qui s'exploite par l'habitude, par l'expérience tout en reposant sur un substrat inné telle l'empathie, et puis une autre forme serait un processus très intellectualisé, sur un plan cognitif/réflexif, comme une prise de conscience. Bien que tout ceci ne reflète pas parfaitement les notions énoncées au début, en tout cas, pas sans chevauchement.
Selon l'auteur, aujourd'hui on est capable de mesurer le QE, bien qu'il insiste pour distinguer deux notions différentes à l'intérieur,( de mémoire ), celle de fait et celle d'état, si je ne me trompe pas, une serait innée propre à la personnalité, l'autre contingente ou conditionnelle suivant les circonstances en gros.
Sinon il y a aussi Elaine Aron qui traite quant à elle que d'hypersensibilité, à savoir un mélange d'hyper-sensorialité, d'hyper-émotivité et d'hyper-réactivité ( ou hyper-réceptivité dans ma bouche ).
Pour ma part, je ne pense pas qu'il y ait implication de l'un vers l'autre, HQI et HPE, mais simplement concomitance, sans réelle corrélation contrairement à ce que soutient J. Siaud-Facchin, car n'oublions pas que ceux qui viennent consultés sont précisément ceux qui souffrent, et donc qui ressentent de manière accrue quelque chose, oblitérant la vision de tout ceux qui ne viennent pas à la rencontre d'un psychologue, et qui pourraient donc tout à fait être zèbres sans hypersensibilité particulière. Tout comme la douance peut venir avec une comorbidité, telle l'anxiété, la dépression ou la bipolarité, voire la schizophrénie, sans qu'il y ait un lien nécessaire ou une " causalité ". Pour ce faire, on peut aller voir sur un forum dédié à l'hypersensibilité et se rendre compte, que le surdouement n'est pas présent systématiquement ou même rester ici, et prendre le temps de mesurer la sensibilité des intervenants, tout bêtement en leur demandant si ils sont ou pas végétariens par exemple ! Car pour être hypersensible, il faut recouvrir les trois dimensions sus-citées, et non une seule, ce qui inclut donc la sensibilité à la souffrance et à la violence, quel que soit l'être en question y compris chez l'animal, tout comme l'injustice sous toutes ses formes.
Blob- Messages : 40
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: HPE existe ?
Merci beaucoup Blob pour toutes tes informations, tes pistes, tes sources...
C'est très intéressant
C'est très intéressant
Mr-Cyr- Messages : 44
Date d'inscription : 01/07/2018
Age : 36
Localisation : Normandie
Re: HPE existe ?
Si vous me le permettez, j'aimerais me joindre à la conversation puisque je me sens concerné... Mais pour le coup, je ne me suis jamais renseigné vraiment sur la question donc je ne pourrai parler que de ressenti.
En ayant passé autant de temps que je le pouvais a essayer de regarder et de comprendre les gens, j'en suis venu à un concept "d'antennes", ce truc qu'ont certaines personnes qui vont capter le ressenti des gens, l'ambiance d'une soirée ou d'une rencontre, et qui vont pouvoir poser des petites actions toutes bêtes mais qui vont tout changer sans que personne ne le remarque vraiment... Je pense que ces gens là peuvent clairement être appelés HPE, parce que ces gens arrivent à percevoir qui se sent bien ou non et pourquoi, et savent en plus comment faire pour les mettre à l'aise ou les calmer, bref, une vraie capacité d'empathie. C'est fascinant à observer et j'essaye de faire pareil autant que possible, je suis donc ravi de voir qu'il y a des études sur le sujet même si je ne sais pas si ces notions sont liées...
Voilà pour mon bref ressenti de jeunot
En ayant passé autant de temps que je le pouvais a essayer de regarder et de comprendre les gens, j'en suis venu à un concept "d'antennes", ce truc qu'ont certaines personnes qui vont capter le ressenti des gens, l'ambiance d'une soirée ou d'une rencontre, et qui vont pouvoir poser des petites actions toutes bêtes mais qui vont tout changer sans que personne ne le remarque vraiment... Je pense que ces gens là peuvent clairement être appelés HPE, parce que ces gens arrivent à percevoir qui se sent bien ou non et pourquoi, et savent en plus comment faire pour les mettre à l'aise ou les calmer, bref, une vraie capacité d'empathie. C'est fascinant à observer et j'essaye de faire pareil autant que possible, je suis donc ravi de voir qu'il y a des études sur le sujet même si je ne sais pas si ces notions sont liées...
Voilà pour mon bref ressenti de jeunot
Allister- Messages : 23
Date d'inscription : 04/01/2019
Re: HPE existe ?
Attention toutefois de ne pas faire d'amalgame, à l'instar de l'intelligence qui elle aussi peut être utilisée à tort ou à raison.
Le leadership naturel d'une personne par exemple, peut le conduire à être en mesure de - très bien - capter les émotions des autres, pour pouvoir les manipuler et ainsi asseoir son pouvoir.
Il y a d'un côté la capacité particulière exacerbée dirons-nous à ressentir, appelons ça HPE ou HQE, et de l'autre, l'art et la manière d'en faire quelque chose, que nous pourrions cette fois nommer intelligence émotionnelle, en bien comme en mal.
De même il existe un décalage parfois entre être parfaitement capable de comprendre intellectuellement les ressentis de chacun, de ce qui se trame alentour, mais d'être dans le même temps incompétent pour se positionner socialement, de s'intégrer aux autres. Comprendre les enjeux émotionnels et savoir en user sont deux compétences distinctes, même si la seconde réclame la première, la première peut en rester à cet état, tout comme dans un autre registre on peut entendre mais ne pas comprendre ce qui est dit, car si pour le comprendre il faut d'abord l'entendre, l'inverse n'est pas vrai.
Le leadership naturel d'une personne par exemple, peut le conduire à être en mesure de - très bien - capter les émotions des autres, pour pouvoir les manipuler et ainsi asseoir son pouvoir.
Il y a d'un côté la capacité particulière exacerbée dirons-nous à ressentir, appelons ça HPE ou HQE, et de l'autre, l'art et la manière d'en faire quelque chose, que nous pourrions cette fois nommer intelligence émotionnelle, en bien comme en mal.
De même il existe un décalage parfois entre être parfaitement capable de comprendre intellectuellement les ressentis de chacun, de ce qui se trame alentour, mais d'être dans le même temps incompétent pour se positionner socialement, de s'intégrer aux autres. Comprendre les enjeux émotionnels et savoir en user sont deux compétences distinctes, même si la seconde réclame la première, la première peut en rester à cet état, tout comme dans un autre registre on peut entendre mais ne pas comprendre ce qui est dit, car si pour le comprendre il faut d'abord l'entendre, l'inverse n'est pas vrai.
Blob- Messages : 40
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: HPE existe ?
@Blob je vois la différence que tu fais effectivement, il y a bien deux compétences à distinguer... Mais je voulais simplement, par l'observation de personnes disposant des deux capacités, mettre en valeur que la première (donc liée aux HPEs) existait bien selon moi.
Allister- Messages : 23
Date d'inscription : 04/01/2019
Re: HPE existe ?
Merci à vous deux pour vos participations à mon petit post' !
Je connais bien cette histoire "d'antennes" et toutes ces infos captées... mais perso je suis totalement submergé par toutes ces émotions (j'en ai à moitié peur je crois). Je ne sais pas maîtriser toutes ces infos...
Je connais bien cette histoire "d'antennes" et toutes ces infos captées... mais perso je suis totalement submergé par toutes ces émotions (j'en ai à moitié peur je crois). Je ne sais pas maîtriser toutes ces infos...
Mr-Cyr- Messages : 44
Date d'inscription : 01/07/2018
Age : 36
Localisation : Normandie
Re: HPE existe ?
Qu'entends tu par "existent" ?
(question bête, mais c'est pas comme si les gens étaient pas réellement ce qu'ils sont... j'interroge pas l'existence en tant que telle, ce serait trop long
Mais quoi ? Il s'agirait d'une qualité, ou plutôt de l'indice d'une variation quantitative significative, remarquable, résolvant par son degré en une qualité nouvelle la qualité autrefois inaperçue... (qui peut bien varier chez chacun, mais seulement quantitativement, "non-significativement")
(là, je crois qu'on voit la différence : la qualité "nouvelle" qui sort d'une variation quantitative n'est pas expressément formulée : on ne s'exprime là dessus qu'avec des degrés, des grandeurs ; en même temps qu'on est d'accord pour trouver des différences qualitatives, ou plutôt significatives, déterminantes... des résolutions)
(non reprenons : l'utilisation des degrés n'est qu'un outil comparatif ; il n'y a nulle part ces grandeurs dans la vie quotidienne, et personne ne pense exprimer la vérité de ses sentiments etc par elles, mais situera la scène, le sens, la détermination générale, la vérité subjective de la chose en son lieu et moment etc, les résumés n'en sont pas)(mais encore une fois "reprenons")
Passons par un détour : il y avait à l'époque de Darwin, un ami de Darwin, qui connaissait son travail, et qui était en même temps un théologien ; il y avait par exemple le problème de la représentation d'Adam, avec un nombril : "oh pourquoi a-t-il un nombril etc?" il proposa comme solution, Ok, Darwin prouve à travers son étude des fossiles etc que notre Univers a été créé il y a au moins des millions d'années etc ; si on prend la Bible littéralement, c'était il y a 4000 ans environ ; arh! où est le vrai? Bien sûr la Bible dit vrai, ça ne peut pas être faux ; donc comment expliquer ces fossiles etc ? L'idée était que, de la même manière qu'on représente sur scène ou sur un tableau une situation, un lieu etc, on peint l'arrière-plan pour créer une fausse impression de profondeur : et ainsi, dieu aurait directement créé les fossiles pour nous donner une fausse impression d'un champ libre dans le passé..."
et de la même manière on crée des "traditions"
ici de la même manière on crée une manière "normale" de sentir non-significative qui crée plus de confusion qu'autre chose ; tout est significatif de quelque chose etc
peut être la conclusion parait stupide, mais il y a des questions à répondre
(question bête, mais c'est pas comme si les gens étaient pas réellement ce qu'ils sont... j'interroge pas l'existence en tant que telle, ce serait trop long
Mais quoi ? Il s'agirait d'une qualité, ou plutôt de l'indice d'une variation quantitative significative, remarquable, résolvant par son degré en une qualité nouvelle la qualité autrefois inaperçue... (qui peut bien varier chez chacun, mais seulement quantitativement, "non-significativement")
(là, je crois qu'on voit la différence : la qualité "nouvelle" qui sort d'une variation quantitative n'est pas expressément formulée : on ne s'exprime là dessus qu'avec des degrés, des grandeurs ; en même temps qu'on est d'accord pour trouver des différences qualitatives, ou plutôt significatives, déterminantes... des résolutions)
(non reprenons : l'utilisation des degrés n'est qu'un outil comparatif ; il n'y a nulle part ces grandeurs dans la vie quotidienne, et personne ne pense exprimer la vérité de ses sentiments etc par elles, mais situera la scène, le sens, la détermination générale, la vérité subjective de la chose en son lieu et moment etc, les résumés n'en sont pas)(mais encore une fois "reprenons")
Passons par un détour : il y avait à l'époque de Darwin, un ami de Darwin, qui connaissait son travail, et qui était en même temps un théologien ; il y avait par exemple le problème de la représentation d'Adam, avec un nombril : "oh pourquoi a-t-il un nombril etc?" il proposa comme solution, Ok, Darwin prouve à travers son étude des fossiles etc que notre Univers a été créé il y a au moins des millions d'années etc ; si on prend la Bible littéralement, c'était il y a 4000 ans environ ; arh! où est le vrai? Bien sûr la Bible dit vrai, ça ne peut pas être faux ; donc comment expliquer ces fossiles etc ? L'idée était que, de la même manière qu'on représente sur scène ou sur un tableau une situation, un lieu etc, on peint l'arrière-plan pour créer une fausse impression de profondeur : et ainsi, dieu aurait directement créé les fossiles pour nous donner une fausse impression d'un champ libre dans le passé..."
et de la même manière on crée des "traditions"
ici de la même manière on crée une manière "normale" de sentir non-significative qui crée plus de confusion qu'autre chose ; tout est significatif de quelque chose etc
peut être la conclusion parait stupide, mais il y a des questions à répondre
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
Re: HPE existe ?
Je ne suis pas vraiment d'accord avec ce qu'elle met, mais voici quand même le lien:
https://raymondehazan.wordpress.com/2011/08/07/la-complementarite-du-hpihpe/
https://raymondehazan.wordpress.com/2011/08/07/la-complementarite-du-hpihpe/
kerlutinhoec- Messages : 204
Date d'inscription : 25/05/2018
Localisation : Brest
Re: HPE existe ?
J'ai lus plusieurs articles et témoignages un peu partout sur le net... Certaines personnes pensent qu'il n'y a que des HPI et qu'on a inventé le concept de HPE pour mettre toutes les personnes qui auraient par exemple loupé le test QI... D'autres pensent qu'un HPE = un hypersensible uniquement...Sarty a écrit:Qu'entends tu par "existent" ?
Donc je voulais juste savoir si selon les membres du forum il y a bien des HPI ET des HPE... Merci d'avoir pris le temps de réagir !
Merci aussi à toi kerlutinhoec pour le lien, je vais aller lire !
Mr-Cyr- Messages : 44
Date d'inscription : 01/07/2018
Age : 36
Localisation : Normandie
Re: HPE existe ?
J'ai mis un peu de temps à bien comprendre ton message Sarty, mais j'espère avoir saisi l'essentiel...
De toute évidence, on doit pouvoir définir un référentiel de perception des émotions, qui serait la base pour définir les HPEs : ces derniers seraient à même de percevoir plus de choses relatives aux émotions que la moyenne. Je ne parle pas là de choses comme l'observation du body language ou l'étude du language, qui peuvent compenser, là on parle de quelque chose qui est "naturel", vraiment intrinsèque à une personne.
Mettons que dans un groupe, à un moment donné, chacun ressente des choses. Une émotion, un sentiment, bref, chacun se sent dans un état donné. Si on prend chacune de ces personnes, elle va percevoir à différents degrés l'ensemble de ces états. Un HPE serait donc quelqu'un qui, à un degré qui reste effectivement à définir, percevrait plus d'états ou de caractéristiques de ces états, que les autres.
Et pour répondre à Mr-Cyr, je crois que la notion d'hypersensibilité est à dé-corréler de la notion d'HPE que l'on essaye de définir... Selon moi, un HPE va "capter" ces sentiments, émotions etc... Un hypersensible (ou la notion de sensibilité en général) va juste ressentir ces émotions avec un degré différent, on pourrait peut-être dire qu'il ne va pas savoir les "gérer" (disclaimer : ceci n'est en aucun cas un jugement, aucun cas.). Et je ne crois pas que ça dépende de la quantité d'émotions captées.
Après, peut-être qu'une personne sera considérée hypersensible alors qu'elle dispose du même niveau de sensibilité qu'une personne lambda, mais étant donné qu'il capte 10 fois plus d'émotions, la somme fait plus mal à encaisser...
De toute évidence, on doit pouvoir définir un référentiel de perception des émotions, qui serait la base pour définir les HPEs : ces derniers seraient à même de percevoir plus de choses relatives aux émotions que la moyenne. Je ne parle pas là de choses comme l'observation du body language ou l'étude du language, qui peuvent compenser, là on parle de quelque chose qui est "naturel", vraiment intrinsèque à une personne.
Mettons que dans un groupe, à un moment donné, chacun ressente des choses. Une émotion, un sentiment, bref, chacun se sent dans un état donné. Si on prend chacune de ces personnes, elle va percevoir à différents degrés l'ensemble de ces états. Un HPE serait donc quelqu'un qui, à un degré qui reste effectivement à définir, percevrait plus d'états ou de caractéristiques de ces états, que les autres.
Et pour répondre à Mr-Cyr, je crois que la notion d'hypersensibilité est à dé-corréler de la notion d'HPE que l'on essaye de définir... Selon moi, un HPE va "capter" ces sentiments, émotions etc... Un hypersensible (ou la notion de sensibilité en général) va juste ressentir ces émotions avec un degré différent, on pourrait peut-être dire qu'il ne va pas savoir les "gérer" (disclaimer : ceci n'est en aucun cas un jugement, aucun cas.). Et je ne crois pas que ça dépende de la quantité d'émotions captées.
Après, peut-être qu'une personne sera considérée hypersensible alors qu'elle dispose du même niveau de sensibilité qu'une personne lambda, mais étant donné qu'il capte 10 fois plus d'émotions, la somme fait plus mal à encaisser...
Allister- Messages : 23
Date d'inscription : 04/01/2019
Re: HPE existe ?
On m'a dit que j'étais un HPE. Un haut potentiel émotionnel, le mot me va bien... C'est à dire que je trouve qu'il définit bien mon état d'hypersensible et d'hyper réactivité face au ressentiment d'autrui. Mon empathie me blesse facilement, mais aussi me permet de déceler beaucoup de non dit. C'est compliqué, les gens ne comprennent pas pourquoi nous avons un temps d'avance sur les émotions de chacun, voir qu'on comprenne leur inconscient... C'est instinctif et intrusif, mais que voulez vous c'est comme feigner de voir... Très souvent, il suffit de voir un visage pour comprendre l'état émotionnel au nomment T et encore plus au niveau des proches.
Je ne suis pas un dieu des maths ni de la mémoire. Mais par contre mon cœur bas à chaque émotion et est acteur et ceci depuis tout petit.
C'est compliqué à vivre, je serais heureux de pouvoir échanger avec des HPE avéré.
Bref,
Je ne suis pas un dieu des maths ni de la mémoire. Mais par contre mon cœur bas à chaque émotion et est acteur et ceci depuis tout petit.
C'est compliqué à vivre, je serais heureux de pouvoir échanger avec des HPE avéré.
Bref,
Invétéré- Messages : 19
Date d'inscription : 19/11/2018
Age : 33
Localisation : ROANNE
Re: HPE existe ?
Allister a écrit:
De toute évidence, on doit pouvoir définir un référentiel de perception des émotions, qui serait la base pour définir les HPEs : ces derniers seraient à même de percevoir plus de choses relatives aux émotions que la moyenne. Je ne parle pas là de choses comme l'observation du body language ou l'étude du language, qui peuvent compenser, là on parle de quelque chose qui est "naturel", vraiment intrinsèque à une personne.
Mettons que dans un groupe, à un moment donné, chacun ressente des choses. Une émotion, un sentiment, bref, chacun se sent dans un état donné. Si on prend chacune de ces personnes, elle va percevoir à différents degrés l'ensemble de ces états. Un HPE serait donc quelqu'un qui, à un degré qui reste effectivement à définir, percevrait plus d'états ou de caractéristiques de ces états, que les autres.
Ça me semble pas mal, dit comme ça.
J'ajouterai que contrairement à l'intelligence qui reste relativement stable, le quotient émotionnel quand à lui peut évoluer par " l'entrainement ", au fur et à mesure que l'on éveille son esprit à percevoir et recevoir les émotions.
Et pour répondre à Mr-Cyr, je crois que la notion d'hypersensibilité est à dé-corréler de la notion d'HPE que l'on essaye de définir... Selon moi, un HPE va "capter" ces sentiments, émotions etc... Un hypersensible (ou la notion de sensibilité en général) va juste ressentir ces émotions avec un degré différent, on pourrait peut-être dire qu'il ne va pas savoir les "gérer" (disclaimer : ceci n'est en aucun cas un jugement, aucun cas.). Et je ne crois pas que ça dépende de la quantité d'émotions captées.
Un·e hypersensible est quelqu'un·e qui a à la fois une hyper-sensorialité, une hyper-émotivité et une hyper-réactivité, et dont les seuils de perception/tolérance sont très en deçà de ceux de madame ou monsieur tout-le-monde !
Par exemple, ce peut être un bruit, une odeur ou une lumière dont n'importe qui ne prête guère d'attention, alors qu'il/elle est gênant·e pour l'hypersensible, et puis handicapante ou douloureuse quand tartempion le/la perçoit seulement.
Pareillement pour le seuil de déclenchement d'une émotion, ou de la réaction qui parait disproportionnée à l'entourage.
Et une quasi-intolérance ou révulsion à la moindre injustice ou violence, là où le premier badaud venu ne s'émeut guère plus que ça.
La réaction se fait bien plus tôt que n'importe qui d'autres, le seuil est bien plus bas que la " normale ", et donc corrélativement un débordement endogène et/ou exogène qui arrive aussi bien plus tôt ! On pourrait parler d'hypertrophie de la sensibilité.
Après, peut-être qu'une personne sera considérée hypersensible alors qu'elle dispose du même niveau de sensibilité qu'une personne lambda, mais étant donné qu'il capte 10 fois plus d'émotions, la somme fait plus mal à encaisser...
Ce n'est donc pas une question de quantité, mais essentiellement de niveau de déclenchement justement - beaucoup plus tôt - ça c'est ce qui qualifie le mieux un·e hypersensible, alors que le HPE pour lui, ce serait bien une question de quantité, de voir bien plus de choses et plus vite, de faire plus de liens et de voir plus d'implications avant les autres, à partir d'indicateurs parfois subtils, il a donc aussi un pouvoir discriminateur supérieur.
Blob- Messages : 40
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: HPE existe ?
hyper-sensible ; hyper-intuitif ; hyper-conscient ; hyper-désirant ; hyper-voulant ; hyper-imaginatif ; hyper-agissant ; hyper-pensant ; etc etc.
On continue à s'exprimer dans les messages ci-dessus en voulant s'abstraire du caractère purement quantitatif de la chose considérée : je vois : "beaucoup plus" etc.
Pourtant on souhaite, toujours au-dessus, résoudre en une qualité nouvelle ce dont il s'agit ; c'est une mauvaise position du problème.
Parlons donc de la sensibilité.
Développons. (j'aime bien le mot genre ... "Approchons")
Conclusion : Ce que nous voyons appelé hypersensible est la non-résolution en habitude de ce qu'on peut appeler une "folie", d'une maladie par quoi tous passent (nécessairement), d'un dérangement de l'esprit (au sens de psychique, corps-esprit indivis)...
On continue à s'exprimer dans les messages ci-dessus en voulant s'abstraire du caractère purement quantitatif de la chose considérée : je vois : "beaucoup plus" etc.
Pourtant on souhaite, toujours au-dessus, résoudre en une qualité nouvelle ce dont il s'agit ; c'est une mauvaise position du problème.
Parlons donc de la sensibilité.
Développons. (j'aime bien le mot genre ... "Approchons")
- développement:
- Un contenu sensible doit être qualifié, fini, borné car naturel. Nous avons en commun (ou nous sommes par là) avec l'animal le sentir. Il n'est pas douteux que nous sentions, par exemple un son, d'une manière similaire, comparable, à un chien, un chat, un autre être humain, un cheval etc, du point de vue du mécanisme etc.
Par là, le contenu est une immédiateté naturelle (tel son, tel contact etc) qu'on s'approprie (c'est ma sensation).
Inversement "moi", ce qui sent, est posé comme corps, naturel aussi, senti.
Deux sphères donc : 1. le sentir, appartenant au corps (sentir de l'oeil, etc), devenant une sensation dans l'intériorisation, l'appropriation du contenu.
2. des sensations "possibles", trouvées là, à l'extérieur, en attente d'être traduite en sensation etc.
Tel contenu particulier, tel organe particulier du corps.
Il y a les sens de la lumière et du son ; de l'odorat et du goût ; de la réalité compacte ; de la pesanteur ; de la chaleur ; de la forme. Les sens sont le système simple de la "corporéité spécifiée" : les spécifications du dessus s'ordonnent autour du centre, l'individu sentant, la traduction corporelle, "l'incarnation" de la corporéité naturelle déterminée (lumière, etc).
Mais aussi un sentir intérieur, celui de la conformité ou non d'une sensation immédiate à l'intérieur : l'agréable, le désagréable ; celui de l'usage de symboles des sensations, de sons, d'odeurs, de couleurs (comme chez certains cerfs, pour qui les bois deviennent symboles, etc) ; celui des affects (connexion, traduction corporelle du sentiment de colère et de l'accélération des battements du coeur etc)...
La sensation est donc, par son immédiateté, ponctuelle, passagère, singulière, ou variations dans ce qui sent ; dans l'individu, qui ressent.
On peut remarquer dans "sensible", sensation, que l'idée de réception de quelque chose, de passivité se retrouve mieux que dans le sentiment, par exemple on parle de sentiment de justice, de soi etc, pas de sensation de justice etc. Mais c'est pas clair.
L'individu ressentant (de l'ordre cette fois du sentiment) est la subjectivité du sentir.
Il s'agit pour lui de se poser, de disposer de soi. L'individu n'est plus uniquement naturel (immédiatement autre), mais va exprimer un intérieur, qui s'affranchit, qui nie le réel (qui se conserve pourtant virtuellement, sans exister : par exemple le sentiment, la sensation qu'on a en pensant à un "café sans sucre" par rapport à celle d'un "café sans sel" : ils "sont" la même chose, mais "c'est pas pareil").
Chaque individu est une richesse infinie de déterminations du sentir, de représentations, de connaissances, de pensées etc : mais je n'en suis pas moins pour autant, moi, quelque chose de tout à fait simple, un puits sans détermination, dans lequel tout cela est conservé sans exister. C'est seulement quand moi je me rappelle une représentation que je l'extrais de cet intérieur pour l'amener à l'existence, devant la conscience.
Il arrive, dans des maladies, que reviennent au jour des représentations, des connaissances, que l'on dit oubliées depuis de nombreuses années, parce qu'elles n'avaient pas, pendant un si long temps, été amenés à la conscience. Nous n'étions plus en leur possession ; il se peut que nous n'accédions pas non plus, du fait d'une telle reproduction survenue dans la maladie, à leur possession dans l'avenir.
L'homme ne peut jamais savoir combien de connaissances il a en lui-même, en fait, bien qu'il les ait oubliées ; elles n'appartiennent pas à sa subjectivité.
Ce que pose l'individu sentant est différencié, mais en tant qu'il s'agit de sa totalité sentante, pas en tant qu'objet extérieur. Son objet est en même temps son prédicat. Le contenu est son monde particulier, étant un particulier, pour autant que ce contenu est celui d'un moi sentant, négatif du réel.
C'est là la "torpeur de la vie" dans le ressentir.
Reprenons ; et radicalisons sur deux points :
1.1- l'individu qui ressent, est particulier, son monde, etc, mais en tant qu'immédiat, il n'est pas encore lui-même, et donc passif.
son individualité en tant qu'elle est un Soi est un sujet différent de lui, qui peut aussi bien être en tant qu'un autre individu (mère-enfant), celui-ci formulant le premier comme substance non subsistante par soi, un prédicat, le déterminant d'une manière irrésistible...
La mère existe pour elle même et constitue la substantialité subjective d'un autre, posé seulement extérieurement comme individu
subjectivité concrète et manifestation active, et non pas "possibilité" "capacité" "en-soi" "potentiel" etc etc
1.2- la vie dans le sentiment, en tant que forme, état de l'homme conscient de soi, cultivé etc, présent à soi, est une maladie dans laquelle l'individu se rapporte de façon non médiatisée au contenu concret de lui-même, et a sa conscience présente à soi de lui même et de la connexion du monde, comme un état qui en diffère (dépressions, par exemple, etc, somnambulisme, synesthésie, etc etc)
2.1- l'individu qui ressent, consiste, en tant qu'individu à se différencier en lui-même et à s'éveiller au jugement en lui, au dedans de soi, suivant lequel il a des sentiments particuliers, et comme sujet, est en relation avec ces déterminations qui sont les siennes (pensez aux premières lignes du manuel d'Epictète). Le sujet les pose dans lui même comme ses sentiments à lui. Il est dans cet élément de la particularité des sensations et s'y enchaine avec lui-même (niant un réel qui se conserve) comme un Un subjectif ; et il est ainsi sentiment de soi ; mais en même temps seulement dans le sentiment particulier.
2.2- le sentiment est sentiment particulier, par là une traduction corporelle particularisée ; le sujet est susceptible de la maladie consistant à en rester avec persistance dans une particularité de son sentiment de soi (paranoïaques, obsessions, autisme ? etc), incapable d'en distinguer le réel ; le soi plein ici, rempli, est le sujet en tant que conscience conséquente avec soi, s'ordonnant et se maintenant suivant sa position individuelle et la connexion avec le monde extérieur, tout aussi ordonné à l'intérieur de lui même. Mais, demeurant pris dans une déterminité particulière, il n'assigne pas à un tel contenu la place et la subordination qui lui revient dans le système-du-monde individuel qu'est un sujet ; Le sujet se trouve, de cette manière, dans la contradiction de sa totalité systématisée dans sa conscience, et de la déterminité particulière qui en celle-ci n'est pas fluide et n'est pas coordonnée et subordonnée ...
(dans son sens sain et rassis, le sujet a la conscience présente de la totalité ordonnée de son monde individuel, dans le système duquel il subsume tout contenu particulier, qui vient s'offrir, de la sensation, de la représentation, du désir, de l'inclination etc, et le range à la place qui lui revient suivant là l'entendement ; il est comme la mère citée plus haut pour l'enfant, régnant sur ces particularités. Il est la différence, comme dans le cas de la veille et du rêve, mais, ici, le rêve tombe à l'intérieur de la veille elle-même, de telle sorte qu'il appartient au sentiment de soi effectif. L'erreur, ainsi que ce qui est du même genre est un contenu accueilli de façon conséquente en cette connexion objective qu'on dite. Mais il est dans le concret souvent difficile de dire où elle commence de devenir du délire. Ainsi une passion violente, mais, quant à son contenu, insignifiante, par exemple de haine etc, peut, face à la présence à soi et tenue en soi-même supérieure à présupposer, apparaître comme un être-hors-de-soi du délire. Mais celui ci renferme essentiellement la contradiction opposant un sentiment devenu corporel, étant, à la totalité des médiations qu'est la conscience concrète. L'esprit déterminé comme seulement étant, dans la mesure où un tel être est, dans sa conscience, non dissous, est malade. Le contenu qui, dans cette naturalité qui est la sienne, devient libre, ce sont les déterminations égoïstes du coeur, la vanité, l'orgueil et autres passions, ainsi que les imaginations, les espoirs, l'amour et la haine du sujet. Cet élément terrestre devient libre en tant que se relâche la puissance de la présence à soi et de l'universel, des principes théoriques ou moraux, sur l'élément naturel, puissance par laquelle celui ci est d'ordinaire maintenu assujetti et recouvert : car en soi présent, un tel Mal l'est dans le coeur, parce que celui ci est, en tant qu'immédiat, naturel et livré à soi. C'est le mauvais génie de l'homme qui devient dominant dans le dérangement de l'esprit, mais en opposition et en contradiction avec l'élément meilleur et relevant de l'entendement, qui est en même temps dans l'homme, de telle sorte que cet état est un délabrement et un désastre de l'esprit dans lui même...)
3- la chose se résout dans l'habitude, en ce qu'en elle : l'individu a en sa possession le contenu (ce qu'il y avait de particulier dans les sentiments, l'ayant fait détermination de l'ordre d'un étant) et le contient en lui de telle sorte qu'il n'est pas, dans de telles déterminations comme sentant, n'est pas plongé en elles, ne se tient pas en rapport avec elles en se différenciant d'elles, mais les a en lui même et se meut en elles sans en avoir de sensation ni de conscience. Il est libre d'elles, ne s'en occupe pas, y est indifférent.
j'arrête là
Conclusion : Ce que nous voyons appelé hypersensible est la non-résolution en habitude de ce qu'on peut appeler une "folie", d'une maladie par quoi tous passent (nécessairement), d'un dérangement de l'esprit (au sens de psychique, corps-esprit indivis)...
Sarty- Messages : 509
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Re: HPE existe ?
Non hpe ça m'existe pas, au mieux c'est un zèbre qui a pas 130 de Qit, voir beaucoup moins.
c'est plus joli de dire que l'on est Hpe...hazan a de beaux jours devant elle
c'est plus joli de dire que l'on est Hpe...hazan a de beaux jours devant elle
Invité- Invité
Re: HPE existe ?
Il existe bel et bien des tests censés évaluer ce potentiel, ces tests sont même utilisés lors de bilan de compétences ou dans le cadre d'une embauche.
Ont-ils été validés scientifiquement ou pas, je ne sais pas.
En matière de sciences humaines, on voit de tout et encore plus son contraire. La complexité de la neuro-physiologie n'a pas fini de nous surprendre, gageons sur les découvertes futures. En attendant, il nous faut faire avec tout le fatras qui se raconte de ci de là.
Ont-ils été validés scientifiquement ou pas, je ne sais pas.
En matière de sciences humaines, on voit de tout et encore plus son contraire. La complexité de la neuro-physiologie n'a pas fini de nous surprendre, gageons sur les découvertes futures. En attendant, il nous faut faire avec tout le fatras qui se raconte de ci de là.
Invité- Invité
Re: HPE existe ?
Cui² a écrit:Il existe bel et bien des tests censés évaluer ce potentiel, ces tests sont même utilisés lors de bilan de compétences ou dans le cadre d'une embauche.
Ont-ils été validés scientifiquement ou pas, je ne sais pas.
En matière de sciences humaines, on voit de tout et encore plus son contraire. La complexité de la neuro-physiologie n'a pas fini de nous surprendre, gageons sur les découvertes futures. En attendant, il nous faut faire avec tout le fatras qui se raconte de ci de là.
je crois pas non..lors de bilan de compétence, c'est souvent le Mbti qui est proposé, rien d'autre
Invité- Invité
Re: HPE existe ?
Hypothèse:
HPI sans HPE = surdoué avec hypersensibilité refoulée ou alors sans hypersensibilité QI>130
HPE sans HPI = hypersensible QI<130 (environ 20% de la pop)
HPE avec HPI et vice versa = surdoué hypersensible QI>130
Hypothèse bis:
Y aurait-il des niveaux? HPE+ / HPE++ ou HPE /THPE
Des combinaisons différentes:
-HQI+HQE
HQI+HQE
HQI+THQE
THQI+THQE
THQI+HQE
THQI-HQE
HQI-HQE
(...)
Si après on rajoute nos problèmes (ou pas) divers: bipo, schizo, sado, mégalo, intello, soprano, allo maman bobo, rigolo, trop beau, y'a pas photo, la tête à Toto, égo, maso,gros lolos...
Cela donne des combinaisons bien différentes et des gens uniques qui parfois se ressemblent...
HPI sans HPE = surdoué avec hypersensibilité refoulée ou alors sans hypersensibilité QI>130
HPE sans HPI = hypersensible QI<130 (environ 20% de la pop)
HPE avec HPI et vice versa = surdoué hypersensible QI>130
Hypothèse bis:
Y aurait-il des niveaux? HPE+ / HPE++ ou HPE /THPE
Des combinaisons différentes:
-HQI+HQE
HQI+HQE
HQI+THQE
THQI+THQE
THQI+HQE
THQI-HQE
HQI-HQE
(...)
Si après on rajoute nos problèmes (ou pas) divers: bipo, schizo, sado, mégalo, intello, soprano, allo maman bobo, rigolo, trop beau, y'a pas photo, la tête à Toto, égo, maso,gros lolos...
Cela donne des combinaisons bien différentes et des gens uniques qui parfois se ressemblent...
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
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Localisation : Rêves enchantés
Re: HPE existe ?
Bonsoir Miss aux yeux arc-en-ciel, je sais pas à quoi tu carbures, mais fais tourner, vu l'effet que ça a sur toi..
Invité- Invité
Re: HPE existe ?
Ça s'appelle de l'intelligence qui aime la vie sans se prendre le chou.
(qui n'est pas très bon pour la thyroïde, ça gène la fixation de l'iode et ça risque de faire des crétins comme dans les Alpes)
(qui n'est pas très bon pour la thyroïde, ça gène la fixation de l'iode et ça risque de faire des crétins comme dans les Alpes)
Invité- Invité
Re: HPE existe ?
Je vais être très claire avec vous, le HPE pour moi existe, dans un sens qu’il ressent les émotions des autres de manière instantané et en déduit bcp de chose… Cela parait prétentieux, mais c’est le cas, la sensation de connaitre ce que la personne pense, leur désir, leur peur. C’est comme un nez au milieu de la figure.
Parfois c’est sublime, d’autre fois c’est triste et dans bcp de cas hélas c’est désespérant.
Je vous laisse à débattre de vos chiffres, mais la vie est bien plus complexe que ça, vous le savez très bien. Nous sommes à l’aube de la finalité d’une folle conquête humaine, le mur arrive à grand pas, l’explosion de la population use les ressources exponentiellement… Et nous aurons bientôt honte de ce que nous avons fait. Je ne suis pas là pour débattre de celui qui à le plus gros cerveau, je suis là pour orienter notre puissance.
Notre schéma de pensé mérite une remise en question fondatrice. J’en ai la sensation depuis que j’ai 2/3 ans. Dès que j’ai su que la nature était en train de se faire ronger par l’Homme tel un virus.
Au lieu de régner sur terre comme un gardien, son premier rôle avant toute chose à mon sens… Nous promouvons la domination, la jalousie et la frustration. Quel gâchis !
La gentillesse, l’empathie, l’écoute et la justice sont tournés au ridicule dans ce spectacle de bouffonnerie. La majorité des femmes sont perdues et suivent celui qui prolongera son gène à court terme, en suivant le mal Alpha, « Alpha » soumis à ce paradoxe. Mesdames, en tant qu’homme difficile de suivre un chemin qui mène au fossé comprenez le… Quoi qu’on en dise vos désirs influent de manière fondamental sur le monde.
Pour en finir avec cette catharsis, il est plus inspirant de rechercher l’essence de la nature, du sens de notre incarnation que de résoudre un problème de maths ultra complexe qui va arranger le profit de tel ou tel égoïsme. Si nous parlions pour un fois de la vraie intelligence au sens noble du terme, celle de raisonner dans le sens commun et du bien. La force de frappe d’un HQI est très impressionnante, mais doit être orienter par les êtres sensibles et empathique. Je vous parle ici de communion, pas d’abaissement de la personne.
Enfin, sachez que le HPE à une profonde émotion et il est facile de lui asséner des cicatrices. Mais n’allez pas croire que vous lui changerez son cœur et ses valeurs existentiels en lui disant qu’il est un simple émotif, qu’il n’a aucune réflexion et aucun sens de raison.
Je vous remercie pour votre écoute,
Parfois c’est sublime, d’autre fois c’est triste et dans bcp de cas hélas c’est désespérant.
Je vous laisse à débattre de vos chiffres, mais la vie est bien plus complexe que ça, vous le savez très bien. Nous sommes à l’aube de la finalité d’une folle conquête humaine, le mur arrive à grand pas, l’explosion de la population use les ressources exponentiellement… Et nous aurons bientôt honte de ce que nous avons fait. Je ne suis pas là pour débattre de celui qui à le plus gros cerveau, je suis là pour orienter notre puissance.
Notre schéma de pensé mérite une remise en question fondatrice. J’en ai la sensation depuis que j’ai 2/3 ans. Dès que j’ai su que la nature était en train de se faire ronger par l’Homme tel un virus.
Au lieu de régner sur terre comme un gardien, son premier rôle avant toute chose à mon sens… Nous promouvons la domination, la jalousie et la frustration. Quel gâchis !
La gentillesse, l’empathie, l’écoute et la justice sont tournés au ridicule dans ce spectacle de bouffonnerie. La majorité des femmes sont perdues et suivent celui qui prolongera son gène à court terme, en suivant le mal Alpha, « Alpha » soumis à ce paradoxe. Mesdames, en tant qu’homme difficile de suivre un chemin qui mène au fossé comprenez le… Quoi qu’on en dise vos désirs influent de manière fondamental sur le monde.
Pour en finir avec cette catharsis, il est plus inspirant de rechercher l’essence de la nature, du sens de notre incarnation que de résoudre un problème de maths ultra complexe qui va arranger le profit de tel ou tel égoïsme. Si nous parlions pour un fois de la vraie intelligence au sens noble du terme, celle de raisonner dans le sens commun et du bien. La force de frappe d’un HQI est très impressionnante, mais doit être orienter par les êtres sensibles et empathique. Je vous parle ici de communion, pas d’abaissement de la personne.
Enfin, sachez que le HPE à une profonde émotion et il est facile de lui asséner des cicatrices. Mais n’allez pas croire que vous lui changerez son cœur et ses valeurs existentiels en lui disant qu’il est un simple émotif, qu’il n’a aucune réflexion et aucun sens de raison.
Je vous remercie pour votre écoute,
Invétéré- Messages : 19
Date d'inscription : 19/11/2018
Age : 33
Localisation : ROANNE
Re: HPE existe ?
Ce que tu décris, la capacité à ressentir les émotions des autres, n'est ce pas simplement de l'empathie ?
La notion d'intelligence émotionnelle renvoie à cette capacité empathique certes, mais le concept d'intelligence émotionnelle dépasse largement le cadre de la simple perception, il s'étend à l'idée de réagir, autrement que par la simple compassion, à cette perception des émotions d'autrui, il s'agit de savoir interagir, voire de manipuler ces émotions, pour établir une relation.
La notion d'intelligence émotionnelle renvoie à cette capacité empathique certes, mais le concept d'intelligence émotionnelle dépasse largement le cadre de la simple perception, il s'étend à l'idée de réagir, autrement que par la simple compassion, à cette perception des émotions d'autrui, il s'agit de savoir interagir, voire de manipuler ces émotions, pour établir une relation.
Invité- Invité
Re: HPE existe ?
Tu n'as pas tord CuiCui, pour moi l'empathie c'est le socle fondateur, c'est par la que le raisonnement peut commencer. Ensuite vient l'interprétation et la réaction. Par ce biais la, il est plus simple de manipuler l'émotions d'autrui, mais il y a une certaine éthique à tout ça...
Je fais globalement ça plus pour me protéger mais il m'arrive de m'en servir pour d'autre chose. Je garde ces valeurs fondatrice proche de moi, c'est celle qui me guide vers des fulgurances.
Une personne spécialisé dans les enfants précoces m'a indiqué que j'étais dans une ultra adaptabilité, que je portais plusieurs masques, mes cercles de proche sont diamétralement différent. C'est une façon de vivre plusieurs vie... Mais il se trouve que je me ment à moi même.
Ici, sache que je suis sans filtre, ce genre de propos ne sont pas audible en public. A part en cercle très très fermé.
Bien à toi,
Je fais globalement ça plus pour me protéger mais il m'arrive de m'en servir pour d'autre chose. Je garde ces valeurs fondatrice proche de moi, c'est celle qui me guide vers des fulgurances.
Une personne spécialisé dans les enfants précoces m'a indiqué que j'étais dans une ultra adaptabilité, que je portais plusieurs masques, mes cercles de proche sont diamétralement différent. C'est une façon de vivre plusieurs vie... Mais il se trouve que je me ment à moi même.
Ici, sache que je suis sans filtre, ce genre de propos ne sont pas audible en public. A part en cercle très très fermé.
Bien à toi,
Invétéré- Messages : 19
Date d'inscription : 19/11/2018
Age : 33
Localisation : ROANNE
HS si on veut mais ça me démange
Sarty a écrit:hyper-sensible ; hyper-intuitif ; hyper-conscient ; hyper-désirant ; hyper-voulant ; hyper-imaginatif ; hyper-agissant ; hyper-pensant ; etc etc.
On continue à s'exprimer dans les messages ci-dessus en voulant s'abstraire du caractère purement quantitatif de la chose considérée : je vois : "beaucoup plus" etc.
Pourtant on souhaite, toujours au-dessus, résoudre en une qualité nouvelle ce dont il s'agit ; c'est une mauvaise position du problème.
Parlons donc de la sensibilité.
Développons. (j'aime bien le mot genre ... "Approchons")
- développement:
Un contenu sensible doit être qualifié, fini, borné car naturel. Nous avons en commun (ou nous sommes par là) avec l'animal le sentir. Il n'est pas douteux que nous sentions, par exemple un son, d'une manière similaire, comparable, à un chien, un chat, un autre être humain, un cheval etc, du point de vue du mécanisme etc.
Par là, le contenu est une immédiateté naturelle (tel son, tel contact etc) qu'on s'approprie (c'est ma sensation).
Inversement "moi", ce qui sent, est posé comme corps, naturel aussi, senti.
Deux sphères donc : 1. le sentir, appartenant au corps (sentir de l'oeil, etc), devenant une sensation dans l'intériorisation, l'appropriation du contenu.
2. des sensations "possibles", trouvées là, à l'extérieur, en attente d'être traduite en sensation etc.
Tel contenu particulier, tel organe particulier du corps.
Il y a les sens de la lumière et du son ; de l'odorat et du goût ; de la réalité compacte ; de la pesanteur ; de la chaleur ; de la forme. Les sens sont le système simple de la "corporéité spécifiée" : les spécifications du dessus s'ordonnent autour du centre, l'individu sentant, la traduction corporelle, "l'incarnation" de la corporéité naturelle déterminée (lumière, etc).
Mais aussi un sentir intérieur, celui de la conformité ou non d'une sensation immédiate à l'intérieur : l'agréable, le désagréable ; celui de l'usage de symboles des sensations, de sons, d'odeurs, de couleurs (comme chez certains cerfs, pour qui les bois deviennent symboles, etc) ; celui des affects (connexion, traduction corporelle du sentiment de colère et de l'accélération des battements du coeur etc)...
La sensation est donc, par son immédiateté, ponctuelle, passagère, singulière, ou variations dans ce qui sent ; dans l'individu, qui ressent.
On peut remarquer dans "sensible", sensation, que l'idée de réception de quelque chose, de passivité se retrouve mieux que dans le sentiment, par exemple on parle de sentiment de justice, de soi etc, pas de sensation de justice etc. Mais c'est pas clair.
L'individu ressentant (de l'ordre cette fois du sentiment) est la subjectivité du sentir.
Il s'agit pour lui de se poser, de disposer de soi. L'individu n'est plus uniquement naturel (immédiatement autre), mais va exprimer un intérieur, qui s'affranchit, qui nie le réel (qui se conserve pourtant virtuellement, sans exister : par exemple le sentiment, la sensation qu'on a en pensant à un "café sans sucre" par rapport à celle d'un "café sans sel" : ils "sont" la même chose, mais "c'est pas pareil").
Chaque individu est une richesse infinie de déterminations du sentir, de représentations, de connaissances, de pensées etc : mais je n'en suis pas moins pour autant, moi, quelque chose de tout à fait simple, un puits sans détermination, dans lequel tout cela est conservé sans exister. C'est seulement quand moi je me rappelle une représentation que je l'extrais de cet intérieur pour l'amener à l'existence, devant la conscience.
Il arrive, dans des maladies, que reviennent au jour des représentations, des connaissances, que l'on dit oubliées depuis de nombreuses années, parce qu'elles n'avaient pas, pendant un si long temps, été amenés à la conscience. Nous n'étions plus en leur possession ; il se peut que nous n'accédions pas non plus, du fait d'une telle reproduction survenue dans la maladie, à leur possession dans l'avenir.
L'homme ne peut jamais savoir combien de connaissances il a en lui-même, en fait, bien qu'il les ait oubliées ; elles n'appartiennent pas à sa subjectivité.
Ce que pose l'individu sentant est différencié, mais en tant qu'il s'agit de sa totalité sentante, pas en tant qu'objet extérieur. Son objet est en même temps son prédicat. Le contenu est son monde particulier, étant un particulier, pour autant que ce contenu est celui d'un moi sentant, négatif du réel.
C'est là la "torpeur de la vie" dans le ressentir.
Reprenons ; et radicalisons sur deux points :
1.1- l'individu qui ressent, est particulier, son monde, etc, mais en tant qu'immédiat, il n'est pas encore lui-même, et donc passif.
son individualité en tant qu'elle est un Soi est un sujet différent de lui, qui peut aussi bien être en tant qu'un autre individu (mère-enfant), celui-ci formulant le premier comme substance non subsistante par soi, un prédicat, le déterminant d'une manière irrésistible...
La mère existe pour elle même et constitue la substantialité subjective d'un autre, posé seulement extérieurement comme individu
subjectivité concrète et manifestation active, et non pas "possibilité" "capacité" "en-soi" "potentiel" etc etc
1.2- la vie dans le sentiment, en tant que forme, état de l'homme conscient de soi, cultivé etc, présent à soi, est une maladie dans laquelle l'individu se rapporte de façon non médiatisée au contenu concret de lui-même, et a sa conscience présente à soi de lui même et de la connexion du monde, comme un état qui en diffère (dépressions, par exemple, etc, somnambulisme, synesthésie, etc etc)
2.1- l'individu qui ressent, consiste, en tant qu'individu à se différencier en lui-même et à s'éveiller au jugement en lui, au dedans de soi, suivant lequel il a des sentiments particuliers, et comme sujet, est en relation avec ces déterminations qui sont les siennes (pensez aux premières lignes du manuel d'Epictète). Le sujet les pose dans lui même comme ses sentiments à lui. Il est dans cet élément de la particularité des sensations et s'y enchaine avec lui-même (niant un réel qui se conserve) comme un Un subjectif ; et il est ainsi sentiment de soi ; mais en même temps seulement dans le sentiment particulier.
2.2- le sentiment est sentiment particulier, par là une traduction corporelle particularisée ; le sujet est susceptible de la maladie consistant à en rester avec persistance dans une particularité de son sentiment de soi, incapable d'en distinguer le réel ; le soi plein ici, rempli, est le sujet en tant que conscience conséquente avec soi, s'ordonnant et se maintenant suivant sa position individuelle et la connexion avec le monde extérieur, tout aussi ordonné à l'intérieur de lui même. Mais, demeurant pris dans une déterminité particulière, il n'assigne pas à un tel contenu la place et la subordination qui lui revient dans le système-du-monde individuel qu'est un sujet ; Le sujet se trouve, de cette manière, dans la contradiction de sa totalité systématisée dans sa conscience, et de la déterminité particulière qui en celle-ci n'est pas fluide et n'est pas coordonnée et subordonnée ...
(dans son sens sain et rassis, le sujet a la conscience présente de la totalité ordonnée de son monde individuel, dans le système duquel il subsume tout contenu particulier, qui vient s'offrir, de la sensation, de la représentation, du désir, de l'inclination etc, et le range à la place qui lui revient suivant là l'entendement ; il est comme la mère citée plus haut pour l'enfant, régnant sur ces particularités. Il est la différence, comme dans le cas de la veille et du rêve, mais, ici, le rêve tombe à l'intérieur de la veille elle-même, de telle sorte qu'il appartient au sentiment de soi effectif. L'erreur, ainsi que ce qui est du même genre est un contenu accueilli de façon conséquente en cette connexion objective qu'on dite. Mais il est dans le concret souvent difficile de dire où elle commence de devenir du délire. Ainsi une passion violente, mais, quant à son contenu, insignifiante, par exemple de haine etc, peut, face à la présence à soi et tenue en soi-même supérieure à présupposer, apparaître comme un être-hors-de-soi du délire. Mais celui ci renferme essentiellement la contradiction opposant un sentiment devenu corporel, étant, à la totalité des médiations qu'est la conscience concrète. L'esprit déterminé comme seulement étant, dans la mesure où un tel être est, dans sa conscience, non dissous, est malade. Le contenu qui, dans cette naturalité qui est la sienne, devient libre, ce sont les déterminations égoïstes du coeur, la vanité, l'orgueil et autres passions, ainsi que les imaginations, les espoirs, l'amour et la haine du sujet. Cet élément terrestre devient libre en tant que se relâche la puissance de la présence à soi et de l'universel, des principes théoriques ou moraux, sur l'élément naturel, puissance par laquelle celui ci est d'ordinaire maintenu assujetti et recouvert : car en soi présent, un tel Mal l'est dans le coeur, parce que celui ci est, en tant qu'immédiat, naturel et livré à soi. C'est le mauvais génie de l'homme qui devient dominant dans le dérangement de l'esprit, mais en opposition et en contradiction avec l'élément meilleur et relevant de l'entendement, qui est en même temps dans l'homme, de telle sorte que cet état est un délabrement et un désastre de l'esprit dans lui même...)
3- la chose se résout dans l'habitude, en ce qu'en elle : l'individu a en sa possession le contenu (ce qu'il y avait de particulier dans les sentiments, l'ayant fait détermination de l'ordre d'un étant) et le contient en lui de telle sorte qu'il n'est pas, dans de telles déterminations comme sentant, n'est pas plongé en elles, ne se tient pas en rapport avec elles en se différenciant d'elles, mais les a en lui même et se meut en elles sans en avoir de sensation ni de conscience. Il est libre d'elles, ne s'en occupe pas, y est indifférent.
j'arrête là
Conclusion : Ce que nous voyons appelé hypersensible est la non-résolution en habitude de ce qu'on peut appeler une "folie", d'une maladie par quoi tous passent (nécessairement), d'un dérangement de l'esprit (au sens de psychique, corps-esprit indivis)...
+
"L'animal finit par le sentiment de soi" (phénoménologie, V, observation de la nature)
+
"la forme de l'habitude embrasse toutes les sortes et tous les degrés de l'activité de l'esprit ; la détermination la plus extérieure, la détermination spatiale de l'individu, à savoir qu'il se tient debout, sa volonté en a fait une habitude, c'est une position immédiate, inconsciente, qui reste toujours l'affaire de sa volonté persistante etc" : il étend au fait de voir, "et ainsi de suite", on peut étendre même à la respiration, ou à l'usage des expressions, et même jusqu'à la manière de se représenter une personne, par exemple en faisant abstraction de choses bien connues dans l'image qu'on se fait d'elle quand on lui parle, qu'elle sue aussi et fait caca etc, bref c'est compliqué :
"dans des manières scientifiques de considérer l'âme et l'esprit, on a coutume de passer sous silence l'habitude, soit en tant qu'elle serait quelque chose de méprisable, soit aussi, bien plutôt, parce qu'elle appartient aux déterminations les plus difficiles" (encyclopédie, §410, 1827)
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(pour aborder le point 2.2 avec sérénité) (y avait moyen de raccourcir dsl)
- §386, R:
- La détermination de la finité est surtout fixée par l'entendement lorsqu'il s'agit de l'esprit et de la raison ; alors on ne considère pas seulement comme une chose qui regarde l'entendement, mais aussi comme une affaire morale et religieuse, de maintenir ferme le point de vue de la finité comme un point de vue ultime, tout autant que, par contre, on considère comme une présomption de la pensée, voire même comme un dérangement de celle-ci, de vouloir aller au-delà d'un tel point de vue. - Mais c'est, bien plutôt, la plus fâcheuse des vertus qu'une telle modestie de la pensée, qui fait du fini quelque chose d'absolument fixe, un absolu ; et c'est la connaissance la plus dénuée de profondeur que celle qui s'en tient à ce qui n'est pas son fondement en soi-même. La détermination de la finité a été discutée en son lieu, dans la Logique. Celle-ci, ensuite, pour ce qui est des formes-de-pensée davantage déterminées, mais encore toujours simples, de la finité - tout comme le reste de la philosophie, pour ce qui est des formes concrètes de cette finité - ne consiste qu'à montrer que le fini n'est pas, c'est-à-dire n'est pas le vrai, mais est purement et simplement le fait de passer en autre chose et d'aller au-delà de soi. - Ce fini des sphères précédentes est la dialectique par laquelle il a sa disparition moyennant un autre et dans un autre. Par contre, l'esprit - le concept et ce qui est en soi éternel - est ceci même, à savoir que c'est en lui-même qu'il accomplit cet anéantissement de ce qui est du néant, qu'il rend vain ce qui est vain. - La modestie dont il a été fait mention consiste à maintenir ferme cet être vain, le fini, contre le vrai, et, pour cette raison, elle est elle-même ce qui est vain. Cette vanité se produira dans le développement comme son enfoncement extrême en sa subjectivité et comme sa contradiction la plus intime - et, par là, comme le point où s'opère son tournant -, comme le Mal.
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
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Localisation : lyon
Re: HPE existe ?
Il y a des gens plus sensibles et plus empathiques que d'autres. Faut-il appeler ça HPE, la question vaut aussi pour le HQI.
Lujan- Messages : 125
Date d'inscription : 08/11/2017
Re: HPE existe ?
Lujan a écrit:Il y a des gens plus sensibles et plus empathiques que d'autres. Faut-il appeler ça HPE, la question vaut aussi pour le HQI.
mais qqqqqqqq??????
édit (pardon : je précise : ta question est immédiatement résolue dans ta première affirmation, à part si tu veux jouer sur le mot potentiel : "plus" indique un degré, comme les "H", et ils vont dans le même sens)
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
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