Quitter ou pas médecine ?
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Quitter ou pas médecine ?
Bonjour,
En pleine étude ce n'est pas forcément le bon moment de penser à ça, mais voilà ; je doute complètement.
Je fais des études de médecine à Bruxelles, en première j'ai choisi de faire un étalement (donc la première en deux ans) et ces 2 années se sont super bien passées, aucun exams de passage, je pouvais aller au fond des choses dans les matières donc c'était intéressant. Malgré ça, du stress évidemment (tout premier concours belge)
Puis j'arrive en deuxième année toute fraiche mais la masse de travail se révèle réellement. Or je voudrais devenir psychiatre, les autres domaines de la médecine sont très intéressants mais ne me passionnent pas. J'ai énormément de problème avec le par coeur. La première lecture c'est toujours fun mais après je n'arrive plus à toucher mes cours. La plupart de mes amis font des études beaucoup plus artistiques/littéraire et je les envie. Je pensais (utopie) avoir le temps de m'intéresser à l'art, lire des bouquins ect mais ce n'est évidemment pas le cas. Je n'ai pas eu suffisamment de credits et je suis donc bloquée entre la deuxième et la troisième année. Puis premier quadri ; dépression et petits soucis en tout genre font que je ne commence à bosser qu'en décembre.
Emotionellement je ne pense pas être assez forte pour continuer (l'internat notamment me fait enormément peur) le moindre échec me mets dans des états complètement délirants... et puis j'oscille entre culpabilité de ne pas bosser/coûter de l'argent à mes parents, honte de ne pas y arriver, peur de recommencer psycho mtn (qui me prendrait quand même encore 5 ans) mais surtout j'ai une sorte d'urgence à vivre autre chose, lire, écrire, rencontrer des gens,... et j'ai bien conscience que sortir de médecine ne va pas me donner ça sur un plateau d'argent
Je ne sais pas quoi faire...
En pleine étude ce n'est pas forcément le bon moment de penser à ça, mais voilà ; je doute complètement.
Je fais des études de médecine à Bruxelles, en première j'ai choisi de faire un étalement (donc la première en deux ans) et ces 2 années se sont super bien passées, aucun exams de passage, je pouvais aller au fond des choses dans les matières donc c'était intéressant. Malgré ça, du stress évidemment (tout premier concours belge)
Puis j'arrive en deuxième année toute fraiche mais la masse de travail se révèle réellement. Or je voudrais devenir psychiatre, les autres domaines de la médecine sont très intéressants mais ne me passionnent pas. J'ai énormément de problème avec le par coeur. La première lecture c'est toujours fun mais après je n'arrive plus à toucher mes cours. La plupart de mes amis font des études beaucoup plus artistiques/littéraire et je les envie. Je pensais (utopie) avoir le temps de m'intéresser à l'art, lire des bouquins ect mais ce n'est évidemment pas le cas. Je n'ai pas eu suffisamment de credits et je suis donc bloquée entre la deuxième et la troisième année. Puis premier quadri ; dépression et petits soucis en tout genre font que je ne commence à bosser qu'en décembre.
Emotionellement je ne pense pas être assez forte pour continuer (l'internat notamment me fait enormément peur) le moindre échec me mets dans des états complètement délirants... et puis j'oscille entre culpabilité de ne pas bosser/coûter de l'argent à mes parents, honte de ne pas y arriver, peur de recommencer psycho mtn (qui me prendrait quand même encore 5 ans) mais surtout j'ai une sorte d'urgence à vivre autre chose, lire, écrire, rencontrer des gens,... et j'ai bien conscience que sortir de médecine ne va pas me donner ça sur un plateau d'argent
Je ne sais pas quoi faire...
lucie Lentz J- Messages : 20
Date d'inscription : 21/11/2018
Age : 27
Re: Quitter ou pas médecine ?
Bonjour,
Lorsque l'on commence des études de médecine, on sait que cela sera très difficile, très dur, voir même douloureux. La plupart du temps, les gens abandonnent. Oui, la première chose qui explique un taux de passage si bas, c'est en premier lieu l'abandon, avant l'échec.
Je vois un peu les études de médecine comme une formation militaire commando, mais sur un unique plan intellectuel. L'usure est quelque chose qui fait peur, et pour cause, c'est redoutable. Il faut trouver des moyens de surmonter ses propres moments de doute, de s'accrocher alors que le corps et l'esprit ne veulent plus continuer.
L'usure, c'est en partie une fatigue accumulée, physique (manque de sommeil, rester assis des heures, lire sans arrêt, réfléchir et apprendre en continue,...) et psychique (pas de temps pour soi, solitude, trouble anxieux, tristesse chronique,... voir même dépersonnalisation).
On peut parler de dépression lorsque l'on parle des étudiants de médecine. Mais il faut savoir que c'est une pathologie, avec un comportement pathologique. Autrement dit, il ne faut pas supprimer un élément "pour voir si ça fonctionne", mais plutôt traiter à la racine.
Je ne peux que te conseiller de trouver un nouveau rythme de travail, prendre quelques heures par semaine pour toi, voir des amis, faire même de la sophrologie seul ou voir un psychologue qui te soutiendra dans cette épreuve.
Tu sembles beaucoup tourner autour d'émotions négatives (peur, honte, culpabilité,...), et tu écris des mots très évocateurs (échec, délirants, oscille, soucis,...). Mais tu dis aussi "Malgré ça", "j'ai choisi", "super bien passées", "très intéressants", "me passionnent".
Tu écris "je pouvais aller au fond des choses", essaie de te le dire au présent. Libères toi de toutes ces émotions négatives, car même si la charge de travail est grande, tu as le droit d'être épanouie et très occupée. Peu importe ce que tu choisira, il y aura des difficultés. Il faut donc aller dans ce qui te plais vraiment, et trouver un équilibre entre travail/vie perso.
Peut-être que faire des "morning routine" et des "to-do-list" peut t'aider ? Un jus d'orange frais pressé le matin, une soirée entre amis une fois par semaine, 30 minutes de lectures avant de se coucher, se poser et juste rien faire pendant 10 minutes, avoir une routine de sommeil pour s'endormir tout de suite et dormir 8h de suite, se faire suivre régulièrement par un médecin, gérer le stress et l'anxiété par la méditation, il existe beaucoup de techniques.
Quand on est au fond du trou, on ne voit que du noir partout. Il faut relever la tête, pour s'apercevoir qu'en fait, on est pas tombé si bas que ça, et pour voir surtout, la lumière.
J'espère t'avoir aidé un peu,
Grey
ps: je m'excuse de mon orthographe
Lorsque l'on commence des études de médecine, on sait que cela sera très difficile, très dur, voir même douloureux. La plupart du temps, les gens abandonnent. Oui, la première chose qui explique un taux de passage si bas, c'est en premier lieu l'abandon, avant l'échec.
Je vois un peu les études de médecine comme une formation militaire commando, mais sur un unique plan intellectuel. L'usure est quelque chose qui fait peur, et pour cause, c'est redoutable. Il faut trouver des moyens de surmonter ses propres moments de doute, de s'accrocher alors que le corps et l'esprit ne veulent plus continuer.
L'usure, c'est en partie une fatigue accumulée, physique (manque de sommeil, rester assis des heures, lire sans arrêt, réfléchir et apprendre en continue,...) et psychique (pas de temps pour soi, solitude, trouble anxieux, tristesse chronique,... voir même dépersonnalisation).
On peut parler de dépression lorsque l'on parle des étudiants de médecine. Mais il faut savoir que c'est une pathologie, avec un comportement pathologique. Autrement dit, il ne faut pas supprimer un élément "pour voir si ça fonctionne", mais plutôt traiter à la racine.
Je ne peux que te conseiller de trouver un nouveau rythme de travail, prendre quelques heures par semaine pour toi, voir des amis, faire même de la sophrologie seul ou voir un psychologue qui te soutiendra dans cette épreuve.
Tu sembles beaucoup tourner autour d'émotions négatives (peur, honte, culpabilité,...), et tu écris des mots très évocateurs (échec, délirants, oscille, soucis,...). Mais tu dis aussi "Malgré ça", "j'ai choisi", "super bien passées", "très intéressants", "me passionnent".
Tu écris "je pouvais aller au fond des choses", essaie de te le dire au présent. Libères toi de toutes ces émotions négatives, car même si la charge de travail est grande, tu as le droit d'être épanouie et très occupée. Peu importe ce que tu choisira, il y aura des difficultés. Il faut donc aller dans ce qui te plais vraiment, et trouver un équilibre entre travail/vie perso.
Peut-être que faire des "morning routine" et des "to-do-list" peut t'aider ? Un jus d'orange frais pressé le matin, une soirée entre amis une fois par semaine, 30 minutes de lectures avant de se coucher, se poser et juste rien faire pendant 10 minutes, avoir une routine de sommeil pour s'endormir tout de suite et dormir 8h de suite, se faire suivre régulièrement par un médecin, gérer le stress et l'anxiété par la méditation, il existe beaucoup de techniques.
Quand on est au fond du trou, on ne voit que du noir partout. Il faut relever la tête, pour s'apercevoir qu'en fait, on est pas tombé si bas que ça, et pour voir surtout, la lumière.
J'espère t'avoir aidé un peu,
Grey
ps: je m'excuse de mon orthographe
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Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Quitter ou pas médecine ?
J'ai finalement pris la décision d'arrêter, j'ai déjà essayé méditation, sport, psy, routine,... mais rien ne marche jusqu'à présent, c'est simplement trop pour moi. Mais un tout grand merci pour ton message, pour avoir pris le temps. ça m'aura aidé à comprendre que je ne suis pas prête à faire ces sacrifices malgré les possibilités que tu décrits et ça me rend un peu plus sereine.
Une très belle journée à toi
Une très belle journée à toi
lucie Lentz J- Messages : 20
Date d'inscription : 21/11/2018
Age : 27
Re: Quitter ou pas médecine ?
Je suis contente que tu ais réussi à prendre une décision. Il est parfois difficile de concilier désir et intégrité. Je te souhaite de réussir, quelque soit la voie que tu choisira désormais, et ce dans les conditions les plus excellentes possibles.
Peut-être te faudra-t-il démêler tout cela en un peu plus de temps qu'une réflexion, même dûment menée.
Paisible/
Grey
Peut-être te faudra-t-il démêler tout cela en un peu plus de temps qu'une réflexion, même dûment menée.
Paisible/
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Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
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