Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
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Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
Bonjour à tous,
Je me permets de solliciter vos conseils vis à vis de mon parcours car je suis en plein bilan réflexif. J'ai un bac+3 en informatique et je bosse depuis 2009 (3 ans de salariat et le reste en indépendant). J'ai une orientation intégrateur web mais pas de vraie formation développeur (mon cursus étant orienté réseau à la base). En gros, il me manque les bases pour être ce que je qualifierais de développeur. J'ai appris sur le tas. Au départ, j'adorais mon métier. La construction de sites et d'applications web me plaisait énormément. Ce côté artisan me parlait.
En 2011, suite à des gros soucis personnels, j'ai eu un accès dépressif majeur et je n'ai plus jamais réussi à redonner un cours "normal à ma vie". J'étais déjà à mon compte à cette époque. Enfoncé dans la solitude (affective et professionnelle), je végétais et n'acceptais que des petites missions pour lesquelles je sentais disposer des compétences. Je refusais énormément de propositions car cela déclenchait des crises d'angoisses terribles dès que je sortais un peu de mon cadre sécurisant. Je suis passé à côté de pleins d'opportunités alors que j'avais réussi à créer un réseau. Puis forcément n'étant pas fiable, les gens ont fini par laisser tomber à part une cliente qui s'est prise d'affection pour moi. J'ai bien tenté de reprendre un emploi salarié mais je ne tenais même pas une matinée. Je finissais en mal être totalement profond face à cet ordinateur. La nouveauté que j'affectionnais tant était devenue une source d'angoisses massives. Je me suis senti dépassé par les évolutions constantes du métier et l'incapacité à me lancer dans l'inconnu qui plus est sans avoir personne sur qui compter.
En 2017, pour sortir de cette inertie qui me gagnait et ne me sentant pas compétent pour ce métier, ne voyant pas l'avenir, j'ai décidé d'arrêter le massacre et de reprendre des études pour devenir psychologue du travail et ouvrir un jour mon cabinet conseil. J'avais besoin de m'accrocher à un nouveau projet de vie et sortir de ma solitude. Je suis entré directement en L2 avec des UE de L1 à valider. J'ai réussi à valider le tout avec une très bonne moyenne générale et me suis énormément investi. Cette année en L3, j'ai continué sur le même chemin en bossant H24 ou presque et bien évidemment, il y a un mois de ça, j'ai craqué nerveusement et j'ai perdu le fil... J'ai validé mon semestre et là je vais tant bien que mal essayer de valider le second. J'ai de nouveau perdu l'envie.
Donc retour à la case départ. Je me rend compte avoir fait des choix bien au dessus de ma capacité nerveuse (très limitée pour le coup). Etre en permanence sur le fil, devoir faire ses preuves et être validé par l'extérieur, l'inconnu qui mine l'avenir c'est trop pour moi. Pourtant, objectivement, j'ai réussi à valider mes semestres et même dans le web, j'ai à mon actif de jolies réussites et je m'efforçais de rendre un travail de qualité.
Aujourd'hui de quoi j'ai envie ? Me reposer sincèrement. Je suis en phase d'épuisement total. Mais seulement, il faut se nourrir et je n'ai aucun droit au chômage. Vos réflexions, vos mots, vos suggestions m'apporteront probablement un peu de réconfort. Je ne sais plus où j'en suis et mon horizon professionnel devient de plus en plus sombre.
Je me permets de solliciter vos conseils vis à vis de mon parcours car je suis en plein bilan réflexif. J'ai un bac+3 en informatique et je bosse depuis 2009 (3 ans de salariat et le reste en indépendant). J'ai une orientation intégrateur web mais pas de vraie formation développeur (mon cursus étant orienté réseau à la base). En gros, il me manque les bases pour être ce que je qualifierais de développeur. J'ai appris sur le tas. Au départ, j'adorais mon métier. La construction de sites et d'applications web me plaisait énormément. Ce côté artisan me parlait.
En 2011, suite à des gros soucis personnels, j'ai eu un accès dépressif majeur et je n'ai plus jamais réussi à redonner un cours "normal à ma vie". J'étais déjà à mon compte à cette époque. Enfoncé dans la solitude (affective et professionnelle), je végétais et n'acceptais que des petites missions pour lesquelles je sentais disposer des compétences. Je refusais énormément de propositions car cela déclenchait des crises d'angoisses terribles dès que je sortais un peu de mon cadre sécurisant. Je suis passé à côté de pleins d'opportunités alors que j'avais réussi à créer un réseau. Puis forcément n'étant pas fiable, les gens ont fini par laisser tomber à part une cliente qui s'est prise d'affection pour moi. J'ai bien tenté de reprendre un emploi salarié mais je ne tenais même pas une matinée. Je finissais en mal être totalement profond face à cet ordinateur. La nouveauté que j'affectionnais tant était devenue une source d'angoisses massives. Je me suis senti dépassé par les évolutions constantes du métier et l'incapacité à me lancer dans l'inconnu qui plus est sans avoir personne sur qui compter.
En 2017, pour sortir de cette inertie qui me gagnait et ne me sentant pas compétent pour ce métier, ne voyant pas l'avenir, j'ai décidé d'arrêter le massacre et de reprendre des études pour devenir psychologue du travail et ouvrir un jour mon cabinet conseil. J'avais besoin de m'accrocher à un nouveau projet de vie et sortir de ma solitude. Je suis entré directement en L2 avec des UE de L1 à valider. J'ai réussi à valider le tout avec une très bonne moyenne générale et me suis énormément investi. Cette année en L3, j'ai continué sur le même chemin en bossant H24 ou presque et bien évidemment, il y a un mois de ça, j'ai craqué nerveusement et j'ai perdu le fil... J'ai validé mon semestre et là je vais tant bien que mal essayer de valider le second. J'ai de nouveau perdu l'envie.
Donc retour à la case départ. Je me rend compte avoir fait des choix bien au dessus de ma capacité nerveuse (très limitée pour le coup). Etre en permanence sur le fil, devoir faire ses preuves et être validé par l'extérieur, l'inconnu qui mine l'avenir c'est trop pour moi. Pourtant, objectivement, j'ai réussi à valider mes semestres et même dans le web, j'ai à mon actif de jolies réussites et je m'efforçais de rendre un travail de qualité.
Aujourd'hui de quoi j'ai envie ? Me reposer sincèrement. Je suis en phase d'épuisement total. Mais seulement, il faut se nourrir et je n'ai aucun droit au chômage. Vos réflexions, vos mots, vos suggestions m'apporteront probablement un peu de réconfort. Je ne sais plus où j'en suis et mon horizon professionnel devient de plus en plus sombre.
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
psychologue du travail, c'est un beau métier, plein de sens.
psychologue clinicien aussi. je ne sais pas à quel moment on peut passer de l'un à l'autre et sous quelles conditions. (tu pourrais essayer d'envoyer un MP à notre cher Thalil zèbre lyonnais ou notre chère Zabouzèbre zèbre lyonnaise, qui ont un parcours de reprise d'études en psycho tous les deux)
je dirais : faire un break, un vrai, couper le téléphone portable, l'ordi, et selon tes préférences : aller marcher dans la nature pendant un grand week-end, dormir dans un gite rural, t'aérer. ou si tu es en ville, aller au musée gratuit le 1er dimanche du mois, en débranchant le cerveau, te poser en terrasse de café au soleil et regarder passer les gens.
ça ne me parait pas anormal de se poser de temps en temps pour réfléchir à son métier et ses envies. ce serait même plutôt signe d'une bonne santé mentale.
par contre, la fatigue est mauvaise conseillère.
on n'a pas encore fini l'hiver, mais le printemps va arriver et tu verras peut être les choses différemment avec un peu plus de soleil, de lumière et de chaleur.
psychologue clinicien aussi. je ne sais pas à quel moment on peut passer de l'un à l'autre et sous quelles conditions. (tu pourrais essayer d'envoyer un MP à notre cher Thalil zèbre lyonnais ou notre chère Zabouzèbre zèbre lyonnaise, qui ont un parcours de reprise d'études en psycho tous les deux)
je dirais : faire un break, un vrai, couper le téléphone portable, l'ordi, et selon tes préférences : aller marcher dans la nature pendant un grand week-end, dormir dans un gite rural, t'aérer. ou si tu es en ville, aller au musée gratuit le 1er dimanche du mois, en débranchant le cerveau, te poser en terrasse de café au soleil et regarder passer les gens.
ça ne me parait pas anormal de se poser de temps en temps pour réfléchir à son métier et ses envies. ce serait même plutôt signe d'une bonne santé mentale.
par contre, la fatigue est mauvaise conseillère.
on n'a pas encore fini l'hiver, mais le printemps va arriver et tu verras peut être les choses différemment avec un peu plus de soleil, de lumière et de chaleur.
isadora- Messages : 3886
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
oué je trouve que tu as eu une bonne idée, un beau projet pro en vue
là t'es dans le dur, c'est normal, les études font ça, surtout chez les gens beaucoup trop exigeant envers eux-mêmes
la flamme reviendra j'en suis sûr !
là t'es dans le dur, c'est normal, les études font ça, surtout chez les gens beaucoup trop exigeant envers eux-mêmes
la flamme reviendra j'en suis sûr !
Invité- Invité
Re: Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
Merci pour votre soutien. Oui effectivement je suis en cours de debranchage
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
Hello, pour ma part ça m'a fait un bien fou de faire une retraite silencieuse. C'était le temps d'un week-end dans une congrégation catholique. Sans aller jusque là ça fait du bien de prendre du recul et de passer du temps pour soi.
Invité- Invité
Re: Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
Mon père avait fait un break de 10 jours chez les moines avant de passer les concours des grandes écoles. Il a eu un concours qu'il n'espérait pas. chacun trouve le repos là ou il peut. Moi, ça m'aurait rendu fou. Nous sommes tous différents face à la pression, face au rythme, face à l'exigence.
Je suis d'accord avec les autres, c'est normal, à un moment, d'en avoir marre. On est alors dans la gestion de la fatigue. Il faut trouver la bonne plage de repos, celle qui permet de se recharger, mais sans revenir avec une charge de travail qui parait insurmontable et décourage définitivement. Avec le temps, j'ai appris à me connaitre, et je sais le niveau de pauses dont j'ai besoin sinon je craque(d'ailleurs, j'ai craqué une fois, 3 jours d'arrêt, pas trop méchant, mais pas anodin non plus - maintenant je m'arrête avant).
J'ai vu une jeune ambitieuse craquer sous le poids de la pression qu'elle s'était mise toute seule, une fois. elle voulait toujours faire plus, montrer qui c'est la patronne, et elle n'a pas tenu. Le reste de l'équipe, dont je faisait partie, attendait le boulot - en vain, elle ne laissait rien - et s'ennuyait. Ca m'a beaucoup marqué. C'était ma première mission en informatique, en 2000. Et la leçon que j'en ai tiré était : "point trop tu ne t'impliqueras, malheur ça porte". Pas vraiment mes valeurs, qui étaient plus du genre "marche ou crève". Marche ou crève, c'est bien, tant qu'on ne crève pas. Tu as crevé, tes pneus sont abimés, tu risques de crever à nouveau.
Tu dis que tu as bossé 24H. C'est trop, tu t'en rends compte toi-même. Ton vrai objectif, maintenant, ça doit être d'apprendre à réguler ton travail, développeur, psychologue, ou autre, peu importe. Tu a découvert tes limites, tu dois apprendre à jouer avec, en restant toujours en dessous, et en n'étant à fond que sur de courtes plages de temps quand c'est nécessaire(moi, ma limite, c'est une semaine. Après, je m'effondre), et en étant à un rythme de croisière soutenable le reste du temps. Le diplôme, à coté de ça, ça n'est qu'un objectif secondaire, temporaire. Si tu l'as mais que tu n'apprends pas à réguler ton boulot, tu n'aurais pas vraiment avancé. Avoir ton diplôme doit te servir à apprendre à gérer tes efforts.
Après, pour le genre de coupure dont tu as besoin, nous sommes tous différents. Moi, ça serait une semaine à la montagne, à glander sur les sommets après une marche d'approche, et à me coucher à 20h30, épuisé par le grand air. D'autres auront besoin de la mer, du calme, de la famille, que sais-je. Mais l'erreur serait de revenir sabre au clair, à fond comme avant.
Je suis d'accord avec les autres, c'est normal, à un moment, d'en avoir marre. On est alors dans la gestion de la fatigue. Il faut trouver la bonne plage de repos, celle qui permet de se recharger, mais sans revenir avec une charge de travail qui parait insurmontable et décourage définitivement. Avec le temps, j'ai appris à me connaitre, et je sais le niveau de pauses dont j'ai besoin sinon je craque(d'ailleurs, j'ai craqué une fois, 3 jours d'arrêt, pas trop méchant, mais pas anodin non plus - maintenant je m'arrête avant).
J'ai vu une jeune ambitieuse craquer sous le poids de la pression qu'elle s'était mise toute seule, une fois. elle voulait toujours faire plus, montrer qui c'est la patronne, et elle n'a pas tenu. Le reste de l'équipe, dont je faisait partie, attendait le boulot - en vain, elle ne laissait rien - et s'ennuyait. Ca m'a beaucoup marqué. C'était ma première mission en informatique, en 2000. Et la leçon que j'en ai tiré était : "point trop tu ne t'impliqueras, malheur ça porte". Pas vraiment mes valeurs, qui étaient plus du genre "marche ou crève". Marche ou crève, c'est bien, tant qu'on ne crève pas. Tu as crevé, tes pneus sont abimés, tu risques de crever à nouveau.
Tu dis que tu as bossé 24H. C'est trop, tu t'en rends compte toi-même. Ton vrai objectif, maintenant, ça doit être d'apprendre à réguler ton travail, développeur, psychologue, ou autre, peu importe. Tu a découvert tes limites, tu dois apprendre à jouer avec, en restant toujours en dessous, et en n'étant à fond que sur de courtes plages de temps quand c'est nécessaire(moi, ma limite, c'est une semaine. Après, je m'effondre), et en étant à un rythme de croisière soutenable le reste du temps. Le diplôme, à coté de ça, ça n'est qu'un objectif secondaire, temporaire. Si tu l'as mais que tu n'apprends pas à réguler ton boulot, tu n'aurais pas vraiment avancé. Avoir ton diplôme doit te servir à apprendre à gérer tes efforts.
Après, pour le genre de coupure dont tu as besoin, nous sommes tous différents. Moi, ça serait une semaine à la montagne, à glander sur les sommets après une marche d'approche, et à me coucher à 20h30, épuisé par le grand air. D'autres auront besoin de la mer, du calme, de la famille, que sais-je. Mais l'erreur serait de revenir sabre au clair, à fond comme avant.
RonaldMcDonald- Messages : 11666
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
furette- Messages : 38
Date d'inscription : 24/02/2018
Localisation : Bordeaux
Re: Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
Je suis clairement d'accord... Eh oui je me rend bien compte qu'il y a toute une vision des choses à changer...
Je pense terminer mon diplôme au CNAM qui me permettra de travailler à mon rythme... Qui va doucement va loin parait-il...
Je suis en train de planifier justement une mise au vert avec ma chérie apres mes exams. Heureusement qu'elle est là je ne sais comment je tiendrai.
Pour l'objectif, effectivement, apprendre à écouter son corps et tenir compte de soi je ne m'étais jamais rendu compte à quel point cela pouvait être essentiel. Peut être qu'on imagine qu'on est invincible...
En tout cas, en grand merci pour votre soutien et vos conseils
Je pense terminer mon diplôme au CNAM qui me permettra de travailler à mon rythme... Qui va doucement va loin parait-il...
Je suis en train de planifier justement une mise au vert avec ma chérie apres mes exams. Heureusement qu'elle est là je ne sais comment je tiendrai.
Pour l'objectif, effectivement, apprendre à écouter son corps et tenir compte de soi je ne m'étais jamais rendu compte à quel point cela pouvait être essentiel. Peut être qu'on imagine qu'on est invincible...
En tout cas, en grand merci pour votre soutien et vos conseils
Dernière édition par Mathieu593 le Jeu 21 Fév 2019 - 22:44, édité 1 fois
MathieuB- Messages : 79
Date d'inscription : 14/10/2016
Re: Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
tant mieux.
je crois avoir lu un jour quelque part cette phrase qui traduisait le besoin humain de repos : "je peux faire le travail de 13 mois en 11 mais pas en 12."
je crois avoir lu un jour quelque part cette phrase qui traduisait le besoin humain de repos : "je peux faire le travail de 13 mois en 11 mais pas en 12."
isadora- Messages : 3886
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Vos réflexions sur mon parcours m'aideraient grandement
- super vidéo:
- furette a écrit:
super, la vidéo.
Quand on me demande comment j'ai fait pour réaliser un programme informatique aussi facile à maintenir, je réponds que j'ai étudié le SMED en école d'ingénieur, que j'ai appris à imaginer des méthodes de changement de moules qui durent des minutes et non pas des heures. Et que j'applique à l'informatique. Et on me réponds "mais ça n'a rien à voir!!!!!". Beaucoup sont même scandalisés qu'un diplômé en plasturgie(rien à voir avec l'informatique, donc), soit capable, dans certains(pas tous) domaines, de faire mieux que certains(pas tous) diplômés en informatique.
Et pourtant. C'est une formation intellectuelle, pourtant. J'ai appris à concevoir un outil de production, pas seulement en fonction de ce qu'il doit produire, mais aussi en fonction de sa capacité à changer de production. Que l'outil soit un moule ou un programme, que les éléments produits soient des seaux pour l'emballage de peinture à numéroter les moutons(authentique) ou des données comptables portant sur des échanges de titres. La massification de l'enseignement signifie que des gens avec assez peu de qualités d'adaptation intellectuelle sont quand même envoyés à des postes ou l'intelligence est utile. Donc, de plus en plus, on industrialise lesdits postes, pour que même des gens qui n'ont pas les capacités puissent quand même y arriver.
Ce qu'il souligne, finalement, c'est que l'obsession de la spécialisation a tué l'idée même qu'on pouvait tirer des leçons de disciplines différentes, et les appliquer ailleurs. Mathieu, tu fais de la psycho en ce moment, et je suis sur que tu tireras des leçons de ton passage en informatique. Lesquelles? Aucune idée. Je ne connais rien à la psycho. Mais comme tu est quelqu'un de futé, tu trouveras des parallèles. Considères la diversité de ton parcours comme une richesse, même si plein de gens - vaincus par le discours ambiant - te diront que c'est une faiblesse. Ignores-les. On les a trompés.
RonaldMcDonald- Messages : 11666
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
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