Traversée du désert (l'oasis est il en vue ?)
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Traversée du désert (l'oasis est il en vue ?)
Bonsoir à tous et à toutes,
Je vous écris avec de l'amertume, beaucoup d'amertume même ! La raison à cela étant que mes efforts "scolaires" et mon engagements au travail n'ont pas porté leurs fruits si ce n'est à occuper des emplois très physiques, dangereux, sous payés et parfois à l'ambiance déprimante. Mais remontons un peu le fil de l'histoire si vous le voulez bien afin de comprendre mon désarroi de zèbre (enfin, je pense en être !) :
En 2008 => j'obtiens mon Bac STG, sciences et techno de la gestion (au repêchage certes), sans trop savoir quoi faire niveau études je m'engage en première année de BTS assistant de gestion car c'est un choix naturel. Les premiers mois sont catastrophiques sur le plan des notes (je me demande si j'ai obtenu la moyenne dans une seule matière, c'est dires !), malgré mon hésitation, ma prof principale me demande d'aller au terme de ma première année, j'accepte finalement et fais même le stage de fin d'année.
Je cherche donc du travail au pire moment possible dans l'histoire récente (juste après la crise de 2008 !) ne trouvant que des emplois d'ouvriers vitis saisonniers.
En 2014 => En ayant marre de "végéter" sans cesse dans ce genre d'emplois je décide de passer un CAPA après avoir reçu une formation pour adulte d'un an car le métier de paysagiste me plaît. J'obtiens le diplôme et cherche activement du travail : je trouve des emplois de paysagiste exclusivement en contrat à durée déterminée en CDD ou interim alors que je recherche plus que tout un CDI.
Cet même année, constatant que je ne trouve rien de solide niveau emplois je me lance dans la préparation d'un BTSA Aménagement paysager dans le but également d'approfondir mes connaissances en matière de pédologie et botanique.
En 2016 => j'échoue lamentablement à l'examen à la stupeur général malgré que mon livret scolaire laissait supposer que je l'obtienne. Je cherche du travail depuis et n'ai occupé que des emplois à court terme (CDD) et peu rémunérateur jusqu'à ce jour, qu'ils soient dans le milieu du paysage, ou, comme plus récemment, dans le milieu viticole (ouvrier viti). Ah oui, j'ai été par deux fois chef d'équipe, dans le milieu de la santé du végétal, et cela m'a beaucoup plût d'encadrer une équipe afin de mener des prospections au sein même des parcelles.
Que retenir de cela ? (liste non exhaustive) :
1) Avoir un diplôme ne garantit plus rien, ni salaire décent, ni statut valorisant, ni de s'éloigner du chômage... C'est parfois nécessaire d'en posséder un spécifiquement pour exercer certains types d'emplois je vous l'accorde.
2) Beaucoup de choses se jouent au moment du bac : que ce soit par son type (technologique, général ou professionnel conditionnant les filières), par son obtention (dur dur sans le bac, celui ci étant un sésame quoi qu'on en dise, nécessaire mais pas suffisant) ou par ses notes / appréciations (conditionnant l'accès aux meilleurs écoles !) pour parler de moi, ayant obtenu un BAC STG au repêchage ce serait vraiment "coton" d'espérer devenir ingé, même par le biais d'une prépa...
3) L'emploi semble se polariser d'après certaines études : le nombre de postes dédiés aux personnes ayant le bac (au mieux), et, à l'autre extrémité du spectre, celui des postes des BAC + 4/5 semble augmenter par rapport aux nombre de postes dits "intermédiaires" (bac +2/3), cela pouvant expliquer mes déboires à obtenir un poste de technicien dans mon domaine pro alors que mon niveau d'étude m'y prépare !
4) J'ai remarquer une chose également sur le terrain : sur la quasi totalité des postes que j'ai occupés, depuis mes stages de CAPA Travaux paysagers jusqu'à présent, on à exigé de moi que j'ai un rendement allant d'élevé à très élevé mais également un ensemble de savoir faire que l'on obtient généralement au bout de 3/5 années d'expérience au minimum (les employeurs veulent des mecs au "taquets" d'entrée de jeu, sans que cet effort de nôtre part soit lié à une promesse de CDI, à une revalorisation salariale ou un changement de statut !), je m'en veux un peu de ne pas avoir choisi la voie de l'alternance afin de gagner en expérience tout en étudiant, encore une fois, si les employeurs étaient moins "fermés" au fait de prendre des apprentis et se donnaient le temps et moyens de véritablement former les gens, d'arrêter de les voir comme une charge mais comme une opportunité à venir (j'estime ne pas avoir été formé correctement durant mes 20 semaines de stage : 10 semaines BTS, autant en CAPA, rien ne me dis que ça aurait été différent aussi en tant qu'apprentis).
In fine, l'expatriation me semble être une solution, n'étant pas marié, n'ayant pas d'enfant ni d'attache autre que familiale en France, l'argent économisé patiemment durant mes contrats de travail me permettant de tenir à l'étranger le temps d'obtenir un poste : je pensais partir dans le Caucase (Arménie) car j'y suis originaire afin de contribuer au développement de l'agri locale et un deuxième pays me tente, c'est l'Angleterre, car je parle plutôt bien anglais, que c'est tout près de la France et que l'écart culturel n'est pas (trop) important, et que le droit du travail est plus "souple"...
Je vous écris avec de l'amertume, beaucoup d'amertume même ! La raison à cela étant que mes efforts "scolaires" et mon engagements au travail n'ont pas porté leurs fruits si ce n'est à occuper des emplois très physiques, dangereux, sous payés et parfois à l'ambiance déprimante. Mais remontons un peu le fil de l'histoire si vous le voulez bien afin de comprendre mon désarroi de zèbre (enfin, je pense en être !) :
En 2008 => j'obtiens mon Bac STG, sciences et techno de la gestion (au repêchage certes), sans trop savoir quoi faire niveau études je m'engage en première année de BTS assistant de gestion car c'est un choix naturel. Les premiers mois sont catastrophiques sur le plan des notes (je me demande si j'ai obtenu la moyenne dans une seule matière, c'est dires !), malgré mon hésitation, ma prof principale me demande d'aller au terme de ma première année, j'accepte finalement et fais même le stage de fin d'année.
Je cherche donc du travail au pire moment possible dans l'histoire récente (juste après la crise de 2008 !) ne trouvant que des emplois d'ouvriers vitis saisonniers.
En 2014 => En ayant marre de "végéter" sans cesse dans ce genre d'emplois je décide de passer un CAPA après avoir reçu une formation pour adulte d'un an car le métier de paysagiste me plaît. J'obtiens le diplôme et cherche activement du travail : je trouve des emplois de paysagiste exclusivement en contrat à durée déterminée en CDD ou interim alors que je recherche plus que tout un CDI.
Cet même année, constatant que je ne trouve rien de solide niveau emplois je me lance dans la préparation d'un BTSA Aménagement paysager dans le but également d'approfondir mes connaissances en matière de pédologie et botanique.
En 2016 => j'échoue lamentablement à l'examen à la stupeur général malgré que mon livret scolaire laissait supposer que je l'obtienne. Je cherche du travail depuis et n'ai occupé que des emplois à court terme (CDD) et peu rémunérateur jusqu'à ce jour, qu'ils soient dans le milieu du paysage, ou, comme plus récemment, dans le milieu viticole (ouvrier viti). Ah oui, j'ai été par deux fois chef d'équipe, dans le milieu de la santé du végétal, et cela m'a beaucoup plût d'encadrer une équipe afin de mener des prospections au sein même des parcelles.
Que retenir de cela ? (liste non exhaustive) :
1) Avoir un diplôme ne garantit plus rien, ni salaire décent, ni statut valorisant, ni de s'éloigner du chômage... C'est parfois nécessaire d'en posséder un spécifiquement pour exercer certains types d'emplois je vous l'accorde.
2) Beaucoup de choses se jouent au moment du bac : que ce soit par son type (technologique, général ou professionnel conditionnant les filières), par son obtention (dur dur sans le bac, celui ci étant un sésame quoi qu'on en dise, nécessaire mais pas suffisant) ou par ses notes / appréciations (conditionnant l'accès aux meilleurs écoles !) pour parler de moi, ayant obtenu un BAC STG au repêchage ce serait vraiment "coton" d'espérer devenir ingé, même par le biais d'une prépa...
3) L'emploi semble se polariser d'après certaines études : le nombre de postes dédiés aux personnes ayant le bac (au mieux), et, à l'autre extrémité du spectre, celui des postes des BAC + 4/5 semble augmenter par rapport aux nombre de postes dits "intermédiaires" (bac +2/3), cela pouvant expliquer mes déboires à obtenir un poste de technicien dans mon domaine pro alors que mon niveau d'étude m'y prépare !
4) J'ai remarquer une chose également sur le terrain : sur la quasi totalité des postes que j'ai occupés, depuis mes stages de CAPA Travaux paysagers jusqu'à présent, on à exigé de moi que j'ai un rendement allant d'élevé à très élevé mais également un ensemble de savoir faire que l'on obtient généralement au bout de 3/5 années d'expérience au minimum (les employeurs veulent des mecs au "taquets" d'entrée de jeu, sans que cet effort de nôtre part soit lié à une promesse de CDI, à une revalorisation salariale ou un changement de statut !), je m'en veux un peu de ne pas avoir choisi la voie de l'alternance afin de gagner en expérience tout en étudiant, encore une fois, si les employeurs étaient moins "fermés" au fait de prendre des apprentis et se donnaient le temps et moyens de véritablement former les gens, d'arrêter de les voir comme une charge mais comme une opportunité à venir (j'estime ne pas avoir été formé correctement durant mes 20 semaines de stage : 10 semaines BTS, autant en CAPA, rien ne me dis que ça aurait été différent aussi en tant qu'apprentis).
In fine, l'expatriation me semble être une solution, n'étant pas marié, n'ayant pas d'enfant ni d'attache autre que familiale en France, l'argent économisé patiemment durant mes contrats de travail me permettant de tenir à l'étranger le temps d'obtenir un poste : je pensais partir dans le Caucase (Arménie) car j'y suis originaire afin de contribuer au développement de l'agri locale et un deuxième pays me tente, c'est l'Angleterre, car je parle plutôt bien anglais, que c'est tout près de la France et que l'écart culturel n'est pas (trop) important, et que le droit du travail est plus "souple"...
Hercule38- Messages : 27
Date d'inscription : 03/03/2019
Re: Traversée du désert (l'oasis est il en vue ?)
En période de crise c'est toujours dur de trouver du travail. Moi j'ai morflé lors de la première guerre du golfe.
Mais de toute façon, te placer sous quelqu'un, il va te manquer de la liberté de créer.
Ici dans le SdF (Sud de France) le métier de paysagiste n'a pas les mêmes contraintes.
Tate un peu le terrain en Angleterre, tu crois qu'ils ont besoin d'un jardinier Français ?
Mais de toute façon, te placer sous quelqu'un, il va te manquer de la liberté de créer.
Ici dans le SdF (Sud de France) le métier de paysagiste n'a pas les mêmes contraintes.
Tate un peu le terrain en Angleterre, tu crois qu'ils ont besoin d'un jardinier Français ?
Re: Traversée du désert (l'oasis est il en vue ?)
=> En période de crise comme en 2008 /2010 ça à été le néant pour moi, littéralement, que j'ai le BAC, le CAP ou rien du tout c'était la même !
=> S'agissant d'être à mon compte, j'ai envisager cet situation (si je restais en France), quand on m'à annoncer qu'on allait me prendre 43% sur le bénéfice j'ai failli tomber de ma chaise !
=> Pour simplifier, et d'après ce que j'ai pu en lire ou écouter, dans les pays dits "occidentaux" tels que l'Australie, le Canada, la Suisse, la GB le mieux est d'arriver avec des moyens financiers (le plus, le mieux) et des diplômes un tant soit peu élevés (mini la licence, idéalement un master). Dans les pays d'Amérique centrale, du sud, et dans le Caucase, au moyen orient aussi, le salariat n'existe pas toujours, du moins tel que nous le connaissons en France, aussi, il faut être capable de créer, développer et maintenir une activité pro....
C'est vers cet deuxième option que je me porte prioritairement dans la mesure ou une expérience pro dans un pays qui, en terme de développement "part de loin", me sera je pense possible à défaut d'être facile (j'ai une très bonne culture gé, j'ai des bases en termes de gestion / management, et je gère bien l'anglais alors que dans le même temps, l'absence de diplôme me cantonnerait à des jobs ultra précaire dans les pays "riches"). L'idée c'est qu'une fois cet première expérience de terrain acquise dans des pays dits "pauvres" je la mette à profit sur mon CV dans des pays tels que l’Angleterre etc ou elle pourra pallier (dans certaines limites certes) à mon manque de formation "académique".
=> S'agissant d'être à mon compte, j'ai envisager cet situation (si je restais en France), quand on m'à annoncer qu'on allait me prendre 43% sur le bénéfice j'ai failli tomber de ma chaise !
=> Pour simplifier, et d'après ce que j'ai pu en lire ou écouter, dans les pays dits "occidentaux" tels que l'Australie, le Canada, la Suisse, la GB le mieux est d'arriver avec des moyens financiers (le plus, le mieux) et des diplômes un tant soit peu élevés (mini la licence, idéalement un master). Dans les pays d'Amérique centrale, du sud, et dans le Caucase, au moyen orient aussi, le salariat n'existe pas toujours, du moins tel que nous le connaissons en France, aussi, il faut être capable de créer, développer et maintenir une activité pro....
C'est vers cet deuxième option que je me porte prioritairement dans la mesure ou une expérience pro dans un pays qui, en terme de développement "part de loin", me sera je pense possible à défaut d'être facile (j'ai une très bonne culture gé, j'ai des bases en termes de gestion / management, et je gère bien l'anglais alors que dans le même temps, l'absence de diplôme me cantonnerait à des jobs ultra précaire dans les pays "riches"). L'idée c'est qu'une fois cet première expérience de terrain acquise dans des pays dits "pauvres" je la mette à profit sur mon CV dans des pays tels que l’Angleterre etc ou elle pourra pallier (dans certaines limites certes) à mon manque de formation "académique".
Hercule38- Messages : 27
Date d'inscription : 03/03/2019
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