Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
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Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Je veux écrire pour ne pas oublier.
Je veux écrire car ma vie se déconstruit.
Mes rêves se sont envolés.
J’ai cru mais finalement non. J’ai espéré mais c’était un peu trop.
Madame l'existence me rappelle à l'ordre. Tranquillement, froidement.
Du coup je vais écrire pour me souvenir. Me souvenir des rêves. Me souvenir qu’il faut en changer. Des espoirs adaptés.
Je suis cœur abîmé.
J’ai mis des pansements, du mercurochrome et tout ce qui va bien mais faut être honnête, je n’ai pas réussi à tout réparer. J’ai pris sur moi de combler les vides existentiels, de gérer mes angoisses affectives, de soigner mes complexes d’infériorité.
Le fil rouge de tout ça, c’est moi. Bah oui, parce qu’après avoir pesté sur les cons et les connes qui ont peuplé mon univers, il a quand même fallut se regarder un peu en face et admettre qu’il y avait un point commun dans tout ce bordel.
Du coup je me soigne. C’est un putain de gros chantier. J’en ai sans doute pour des années. Mais c’est pas grave. Je ne suis plus hyper pressée. J’ai couru après le temps pendant longtemps. Et puis maintenant je me dis juste que 30 ans, c’est rien.
Je vais donc écrire, pour avancer et me souvenir.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans noeud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent, Victor Hugo
Je veux écrire car ma vie se déconstruit.
Mes rêves se sont envolés.
J’ai cru mais finalement non. J’ai espéré mais c’était un peu trop.
Madame l'existence me rappelle à l'ordre. Tranquillement, froidement.
Du coup je vais écrire pour me souvenir. Me souvenir des rêves. Me souvenir qu’il faut en changer. Des espoirs adaptés.
Je suis cœur abîmé.
J’ai mis des pansements, du mercurochrome et tout ce qui va bien mais faut être honnête, je n’ai pas réussi à tout réparer. J’ai pris sur moi de combler les vides existentiels, de gérer mes angoisses affectives, de soigner mes complexes d’infériorité.
Le fil rouge de tout ça, c’est moi. Bah oui, parce qu’après avoir pesté sur les cons et les connes qui ont peuplé mon univers, il a quand même fallut se regarder un peu en face et admettre qu’il y avait un point commun dans tout ce bordel.
Du coup je me soigne. C’est un putain de gros chantier. J’en ai sans doute pour des années. Mais c’est pas grave. Je ne suis plus hyper pressée. J’ai couru après le temps pendant longtemps. Et puis maintenant je me dis juste que 30 ans, c’est rien.
Je vais donc écrire, pour avancer et me souvenir.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans noeud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent, Victor Hugo
Dernière édition par Petits papiers le Lun 8 Avr 2019 - 10:49, édité 1 fois
Petits papiers- Messages : 18
Date d'inscription : 22/08/2015
Localisation : Pas très loin
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Je te souhaite plein de belles choses :-)
L'apaisement ... Entre autres :-)
L'apaisement ... Entre autres :-)
Orangebleue- Messages : 264
Date d'inscription : 16/09/2018
Age : 52
Localisation : Finistère
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Nul doute que je me rêve plus haute que je ne serais jamais. Mais comme dirait quelqu'un : on a pas la vie qu'on mérite.
Pour autant je ne suis que mépris pour moi-même. Physiquement je me dégoûte. Intellectuellement je me dénigre. Émotionnellement, je suis moins équipée qu'une pelle. Le râteau, c'est régulièrement pour moi. Mais pas directement, parce que les gens sont gentils.
Bon, parlons peu mais parlons bien. Ma libido est tombée dans un puits. Je ne sais pas trop pourquoi. ou plutôt j'ai diverses pistes que je considère comme valables et qui sont comme des comorbidités personnelles.
- Il y a les hormones bien sûr. Mon DIU doit jouer, c'est indéniable. Je l'ai depuis plus de deux ans. Deux ans que je n'ai plus de règles et que je vis sans cycles. C'est drôle quand j'y pense, de me dire que je vis sans féminité physiologique. Il y a bien sûr la forme du corps. Mais dedans, rien n'est plus naturel, tout est contrôlé chimique. Alors ça doit jouer au bout d'un moment, c'est évident.
- Il y a aussi les douleurs émotionnelles du passé. Ma dernière histoire s'est terminée en novembre, pour des raisons de lassitude et d'ennui, de peur de l'engagement certainement, pour des raisons d'ex qui revient, mais en fait non, et qui fout un bordel monumental dans mon cerveau [comme d'habitude].
- Il y a aussi les douleurs physiques. Le sexe, souvent compliqué. Je m'y ennuie trop régulièrement. Avec les hommes comme avec les femmes.
- Il y a les exs, des serpents qui me mordent les pieds régulièrement. Ils sont toujours là, présents, toujours prêts à refaire surface. Ils injectent volontairement ou non de l'acide dans mes veines. Ils me rendent amère et aigre. Je serai une vieille aigrie, sans doute aucun.
Pourtant je me lève, mais c’est aussi pour fuir les cauchemars.
Choisis ta vie
Choisis tes drogues
Choisis tes partenaires
Choisis ta sécurité
Choisis ta voiture, ta seconde voiture
Ta maison, ta femme, ton régime
De couverture sociale
Choisis ton parfum, son parfum
Choisis ton téléviseur,
Ton micro-ordinateur
Choisis tes banques,
Choisis tes aliments,
Choisis ton parti,
Choisi ton fast-food,
Tes vêtements
Tes crédits, choisis toutes les options
Choisis tes gênes,
Choisis tes enfants, tes vacances, ta rébellion,
Ta culture, ta conscience,
Choisis Ton Camp
Mais souviens toi que tout s'en va
Sans mal sans mal
La tête nue le visage pâle
Choisis ton carburant
Choisis ton tabac
Choisis ton alarme
Choisis tes slogans
choisis ton cancer,
choisis tes rêves,
Choisis tes sexualités, tes déviations
Tes fantasmes, tes grèves,
Choisis-toi une arme,
Choisis tout c'que tu veux,
Tout doit disparaître
Mais souviens toi que tout s'en va
Sans mal sans mal
La tête nue le visage pâle
Sans mal sans mal...
Raphaël Haroche
PS : Merci Orangebleue...
Pour autant je ne suis que mépris pour moi-même. Physiquement je me dégoûte. Intellectuellement je me dénigre. Émotionnellement, je suis moins équipée qu'une pelle. Le râteau, c'est régulièrement pour moi. Mais pas directement, parce que les gens sont gentils.
Bon, parlons peu mais parlons bien. Ma libido est tombée dans un puits. Je ne sais pas trop pourquoi. ou plutôt j'ai diverses pistes que je considère comme valables et qui sont comme des comorbidités personnelles.
- Il y a les hormones bien sûr. Mon DIU doit jouer, c'est indéniable. Je l'ai depuis plus de deux ans. Deux ans que je n'ai plus de règles et que je vis sans cycles. C'est drôle quand j'y pense, de me dire que je vis sans féminité physiologique. Il y a bien sûr la forme du corps. Mais dedans, rien n'est plus naturel, tout est contrôlé chimique. Alors ça doit jouer au bout d'un moment, c'est évident.
- Il y a aussi les douleurs émotionnelles du passé. Ma dernière histoire s'est terminée en novembre, pour des raisons de lassitude et d'ennui, de peur de l'engagement certainement, pour des raisons d'ex qui revient, mais en fait non, et qui fout un bordel monumental dans mon cerveau [
- Il y a aussi les douleurs physiques. Le sexe, souvent compliqué. Je m'y ennuie trop régulièrement. Avec les hommes comme avec les femmes.
- Il y a les exs, des serpents qui me mordent les pieds régulièrement. Ils sont toujours là, présents, toujours prêts à refaire surface. Ils injectent volontairement ou non de l'acide dans mes veines. Ils me rendent amère et aigre. Je serai une vieille aigrie, sans doute aucun.
Pourtant je me lève, mais c’est aussi pour fuir les cauchemars.
Choisis ta vie
Choisis tes drogues
Choisis tes partenaires
Choisis ta sécurité
Choisis ta voiture, ta seconde voiture
Ta maison, ta femme, ton régime
De couverture sociale
Choisis ton parfum, son parfum
Choisis ton téléviseur,
Ton micro-ordinateur
Choisis tes banques,
Choisis tes aliments,
Choisis ton parti,
Choisi ton fast-food,
Tes vêtements
Tes crédits, choisis toutes les options
Choisis tes gênes,
Choisis tes enfants, tes vacances, ta rébellion,
Ta culture, ta conscience,
Choisis Ton Camp
Mais souviens toi que tout s'en va
Sans mal sans mal
La tête nue le visage pâle
Choisis ton carburant
Choisis ton tabac
Choisis ton alarme
Choisis tes slogans
choisis ton cancer,
choisis tes rêves,
Choisis tes sexualités, tes déviations
Tes fantasmes, tes grèves,
Choisis-toi une arme,
Choisis tout c'que tu veux,
Tout doit disparaître
Mais souviens toi que tout s'en va
Sans mal sans mal
La tête nue le visage pâle
Sans mal sans mal...
Raphaël Haroche
PS : Merci Orangebleue...
Petits papiers- Messages : 18
Date d'inscription : 22/08/2015
Localisation : Pas très loin
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Va falloir que je me fasse opérer. PUTAIN !
Je déteste cette idée.
Ils vont devoir passer par mon nombril, ouvrir mon nombril.
Je déteste cette idée encore plus.
Je déteste ma putain de collègue qui fait chier, mais tellement. Qui est parfois tellement déconnante.
Je déteste A, d'étaler sa vie avec celui que j'aime, au vu et su de tous.
Je déteste celui que j'aime, de ne pas m'aimer moi. Et de l'aimer elle, de la même façon.
Je suis fragile, et fatiguée. Je pleure sans cesse.
Il faudrait que je retourne voir M. Psy. Mais c'est chiant à force.
Souffle sert les dents
Comme d'hab tu te tais
Souffle sois prudente
Marche sur le trottoir d'à coté
Mon ventre est froid.
J'en ai parlé avec l'homme de la forêt.
Je fais des compromis.
S'il m'aime, il devra accepter que mon ventre est froid.
Comment tu veux être joyeuse avec ça ? Sérieusement !
Je sais pas si je suis pas en train de me monter un film pour rien. Je crois devenir folle. Je crois que je me mens à moi-même, malgré les résultats médicaux, malgré le Professeur, malgré les douleurs, que je minimise maintenant. Je suis perdue dans mon syndrome de l'imposteure.
Je voulais rêver.
Je suis bien éveillée.
Tomber ce n'est rien
Puisqu'elle se relève
Un sourire sur les lèvres
Un sourire sur les lèvres
Je déteste cette idée.
Ils vont devoir passer par mon nombril, ouvrir mon nombril.
Je déteste cette idée encore plus.
Je déteste ma putain de collègue qui fait chier, mais tellement. Qui est parfois tellement déconnante.
Je déteste A, d'étaler sa vie avec celui que j'aime, au vu et su de tous.
Je déteste celui que j'aime, de ne pas m'aimer moi. Et de l'aimer elle, de la même façon.
Je suis fragile, et fatiguée. Je pleure sans cesse.
Il faudrait que je retourne voir M. Psy. Mais c'est chiant à force.
Souffle sert les dents
Comme d'hab tu te tais
Souffle sois prudente
Marche sur le trottoir d'à coté
Mon ventre est froid.
J'en ai parlé avec l'homme de la forêt.
Je fais des compromis.
S'il m'aime, il devra accepter que mon ventre est froid.
Comment tu veux être joyeuse avec ça ? Sérieusement !
Je sais pas si je suis pas en train de me monter un film pour rien. Je crois devenir folle. Je crois que je me mens à moi-même, malgré les résultats médicaux, malgré le Professeur, malgré les douleurs, que je minimise maintenant. Je suis perdue dans mon syndrome de l'imposteure.
Je voulais rêver.
Je suis bien éveillée.
Tomber ce n'est rien
Puisqu'elle se relève
Un sourire sur les lèvres
Un sourire sur les lèvres
Petits papiers- Messages : 18
Date d'inscription : 22/08/2015
Localisation : Pas très loin
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Courage. Je sens ta détresse.
J'étais dans le même état que toi il y a quelques mois mais ma chance si je puis dire c'est que c'était lié à un effet secondaire d'un médicament. Avec l'arrêt du médicament le moral est revenu...
M. Psy. Oui c'est chiant à force, mais ça peut être une béquille. Temporaire.
On m'avait dit il y a 10 ans que je ne serai jamais maman. Que j'avais plus de chance de gagner au loto que de tomber enceinte naturellement Mon fils va avoir 9 ans en fin d'année et j'ai fait une fausse-couche il y a 3 ans... tu vois les médecins ne maîtrisent pas tout encore...
Plein de courage.
Et quand tu seras moins perdue, je te conseille de lire le livre de Philippe Labro tomber sept fois se relever huit.
J'étais dans le même état que toi il y a quelques mois mais ma chance si je puis dire c'est que c'était lié à un effet secondaire d'un médicament. Avec l'arrêt du médicament le moral est revenu...
M. Psy. Oui c'est chiant à force, mais ça peut être une béquille. Temporaire.
On m'avait dit il y a 10 ans que je ne serai jamais maman. Que j'avais plus de chance de gagner au loto que de tomber enceinte naturellement Mon fils va avoir 9 ans en fin d'année et j'ai fait une fausse-couche il y a 3 ans... tu vois les médecins ne maîtrisent pas tout encore...
Plein de courage.
Et quand tu seras moins perdue, je te conseille de lire le livre de Philippe Labro tomber sept fois se relever huit.
Invité- Invité
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Je veux ce message sans jugement, sans condescendance, juste de la bienveillance. Je précise parce que, lorsqu'on n'a que les mots, on peut vite prendre les choses comme elles ne sont pas, ou pour ce qu'elles ne sont pas.
Tu as fait le tour de ce qui ne va pas. Tout ce qui ne va pas. Tu connais ta propre ombre. C'est un courage que peu de gens ont. Te reste maintenant à explorer ce qui brille en toi.
Tu as fait le tour de ce qui ne va pas. Tout ce qui ne va pas. Tu connais ta propre ombre. C'est un courage que peu de gens ont. Te reste maintenant à explorer ce qui brille en toi.
Invité- Invité
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Tomber 7 fois. Se relever 8. Mylène Farmer.
Toujours debout. Emmanuel Moire.
Debout. Johnny Hallyday.
Rémi sans famille. Dessin animé. Générique.
Toujours debout. Emmanuel Moire.
Debout. Johnny Hallyday.
Rémi sans famille. Dessin animé. Générique.
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Merci pour vos messages.
Sentiment flou d'être une plaie qui ne cicatrise jamais. Jamais. Jamais.
Le point culminant de mes angoisses se rapproche. Je vais devoir creuser à nouveau sous les fondations pour faire descendre l'édifice, la structure psychique. Ou alors je pète tout. Je fous le feu aux piliers déjà fragiles. Je fous tout en l'air, encore une fois. Je met un peu de dynamite sous les points les plus solides, je retourne les ardoises qui protègent la charpente. Tout se casse la gueule. JE M'EN FOUS !
C'est facile, ça. Je connais la boucle par cœur. Nouveauté, joie, exaltation, espoir. Réalité, mise en échec, chute, fin. Puis encore nouveauté...
Je connais par cœur, par cœur, par cœur.
"A cette époque-là, je ne savais pas encore qu'un jour je la blesserais irrémédiablement. Je ne savais pas que parfois un être humain peut en blesser un autre, par le seul fait d'exister et d'être lui-même."
Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil, Haruki Murakami
Du coup je montre de la colère. C'est noble la colère, ça ne fait pas pitié.
Ils me disent tous ça : tu es en colère.
Pourquoi je n'arrive pas à juste montrer que je suis triste ?
Pourquoi le seul sentiment que je laisse s'échapper est-il celui qui fait fuir les autres. Hérisson.
Pourtant leur espérance de vie moyenne dans la nature est de 2 à 3 ans. Elle atteint 8 ans lorsqu'ils se trouvent en captivité.
Je ne suis donc pas un hérisson.
Je m'ennuie. Et je vous ennuie.
Je m'emmerde sérieux.
Je fais des compromis mais je m'emmerde.
"Une pensée n’est pas plus réelle que l’ombre d’une ombre. La conscience n’est pas dans le corps; le corps est contenu dans la conscience. Et tu es cette conscience. Tu n’es pas le fantôme de ton esprit mental qui te perturbes tant. Tu es ton corps, mais tu es tout le reste aussi.
Seul le mental résiste le changement. Quand tu te détends hors de la tête, dans ton corps, tu es heureux, entier et libre, ne ressentant aucune séparation. L’immortalité est déjà tiennes, mais pas dans le sens ou tu pouvais l’imaginer ou l’espérer. Tu es immortel depuis avant que tu sois né et le sera bien longtemps après la dissolution de ton corps. Le corps est dans la conscience; ne naît jamais; ne meurt jamais; seulement change. Ton esprit mental, ton ego, tes croyances personnelles, ton histoire et ton identité : c’est tout cela qui prend fin à ta mort. Mais qui en a besoin, de cela ?"
"Il est préférable de faire une erreur avec toute la force de ton être plutôt que de timidement éviter les erreurs avec un esprit tremblant. La responsabilité consiste à reconnaître à la fois le plaisir et le prix, l’action et la conséquence, puis à faire un choix."
Le guerrier pacifique, Dan Millman
Sentiment flou d'être une plaie qui ne cicatrise jamais. Jamais. Jamais.
Le point culminant de mes angoisses se rapproche. Je vais devoir creuser à nouveau sous les fondations pour faire descendre l'édifice, la structure psychique. Ou alors je pète tout. Je fous le feu aux piliers déjà fragiles. Je fous tout en l'air, encore une fois. Je met un peu de dynamite sous les points les plus solides, je retourne les ardoises qui protègent la charpente. Tout se casse la gueule. JE M'EN FOUS !
C'est facile, ça. Je connais la boucle par cœur. Nouveauté, joie, exaltation, espoir. Réalité, mise en échec, chute, fin. Puis encore nouveauté...
Je connais par cœur, par cœur, par cœur.
"A cette époque-là, je ne savais pas encore qu'un jour je la blesserais irrémédiablement. Je ne savais pas que parfois un être humain peut en blesser un autre, par le seul fait d'exister et d'être lui-même."
Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil, Haruki Murakami
Du coup je montre de la colère. C'est noble la colère, ça ne fait pas pitié.
Ils me disent tous ça : tu es en colère.
Pourquoi je n'arrive pas à juste montrer que je suis triste ?
Pourquoi le seul sentiment que je laisse s'échapper est-il celui qui fait fuir les autres. Hérisson.
Pourtant leur espérance de vie moyenne dans la nature est de 2 à 3 ans. Elle atteint 8 ans lorsqu'ils se trouvent en captivité.
Je ne suis donc pas un hérisson.
Je m'ennuie. Et je vous ennuie.
Je m'emmerde sérieux.
Je fais des compromis mais je m'emmerde.
"Une pensée n’est pas plus réelle que l’ombre d’une ombre. La conscience n’est pas dans le corps; le corps est contenu dans la conscience. Et tu es cette conscience. Tu n’es pas le fantôme de ton esprit mental qui te perturbes tant. Tu es ton corps, mais tu es tout le reste aussi.
Seul le mental résiste le changement. Quand tu te détends hors de la tête, dans ton corps, tu es heureux, entier et libre, ne ressentant aucune séparation. L’immortalité est déjà tiennes, mais pas dans le sens ou tu pouvais l’imaginer ou l’espérer. Tu es immortel depuis avant que tu sois né et le sera bien longtemps après la dissolution de ton corps. Le corps est dans la conscience; ne naît jamais; ne meurt jamais; seulement change. Ton esprit mental, ton ego, tes croyances personnelles, ton histoire et ton identité : c’est tout cela qui prend fin à ta mort. Mais qui en a besoin, de cela ?"
"Il est préférable de faire une erreur avec toute la force de ton être plutôt que de timidement éviter les erreurs avec un esprit tremblant. La responsabilité consiste à reconnaître à la fois le plaisir et le prix, l’action et la conséquence, puis à faire un choix."
Le guerrier pacifique, Dan Millman
Petits papiers- Messages : 18
Date d'inscription : 22/08/2015
Localisation : Pas très loin
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Je m'emmerde. Beautés vulgaires. Musique.
"Je suis en colère pourquoi je n'arrive pas à montrer que je suis triste"
Peut-être voir du côté des mécanismes de défense et éventuellement voir comment tu peux dissocier des activités ou tu évacues ta colère et qui te permettront d'un autre côté de pouvoir peut-être même pas montrer mais tout simplement comme tu viens de le faire de dire je suis triste ?
La boxe de l'ombre. Molodoi. Musique. ?
De toute façon désormais lorsque je suis triste je dis que je suis en mode chanson tout va bien Orelsan. Comme bien évidemment je l'ai fait écouter à tout le monde en mode "matraquage pire que la radio" je gagne du temps en explications.
Et sinon. A l'ombre. Mylène Farmer. Musique.
Pour rejoindre l'idée plus haut : te concentrer sur ce qui brille en toi et voir comment tu peux le partager et qui te reviendra forcément en boomerang ?
C'est marqué dans les nouvelles Bibles de la douance qui viennent de sortir photos ci-jointes en avatar sois toi-même et trouve-toi des défis a réaliser qui te plaisent ?
Essayer de rééquilibrer tout ça et dans ces cas-là de transvaser en quelque sorte si cela est possible. Tout Peter ? Tu peux peut-être juste décaler et commencer à reconstruire quelque chose qui te convient mieux à côté ? En plus ça devrait te faire un objectif et d'autres choses à penser peut être ? Comme ça ça peut faire une pierre deux coups ?
Chaque brique que tu vas reposer sur de nouvelles fondations rangera automatiquement pour toi sans effort de ta part celles que tu veux supprimer ?
Fondamental. Calogero. Musique.
Le mal de vivre. Barbara. Musique.*
Évidemment c'est une vue de l'extérieur.
"Je suis en colère pourquoi je n'arrive pas à montrer que je suis triste"
Peut-être voir du côté des mécanismes de défense et éventuellement voir comment tu peux dissocier des activités ou tu évacues ta colère et qui te permettront d'un autre côté de pouvoir peut-être même pas montrer mais tout simplement comme tu viens de le faire de dire je suis triste ?
La boxe de l'ombre. Molodoi. Musique. ?
De toute façon désormais lorsque je suis triste je dis que je suis en mode chanson tout va bien Orelsan. Comme bien évidemment je l'ai fait écouter à tout le monde en mode "matraquage pire que la radio" je gagne du temps en explications.
Et sinon. A l'ombre. Mylène Farmer. Musique.
Pour rejoindre l'idée plus haut : te concentrer sur ce qui brille en toi et voir comment tu peux le partager et qui te reviendra forcément en boomerang ?
C'est marqué dans les nouvelles Bibles de la douance qui viennent de sortir photos ci-jointes en avatar sois toi-même et trouve-toi des défis a réaliser qui te plaisent ?
Essayer de rééquilibrer tout ça et dans ces cas-là de transvaser en quelque sorte si cela est possible. Tout Peter ? Tu peux peut-être juste décaler et commencer à reconstruire quelque chose qui te convient mieux à côté ? En plus ça devrait te faire un objectif et d'autres choses à penser peut être ? Comme ça ça peut faire une pierre deux coups ?
Chaque brique que tu vas reposer sur de nouvelles fondations rangera automatiquement pour toi sans effort de ta part celles que tu veux supprimer ?
Fondamental. Calogero. Musique.
Le mal de vivre. Barbara. Musique.*
Évidemment c'est une vue de l'extérieur.
Dernière édition par I am so sure le Lun 10 Juin 2019 - 20:31, édité 1 fois (Raison : * ajout d'une phrase)
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Je ne sais pas si c’est la chaleur ou juste la période.
Mon cœur est lourd.
Comme mon corps,
Qui s’emplit de trop plein.
Trop plein de nourriture,
Trop plein de liquide,
Trop plein d'amertume,
Trop plein de bleu,
De noir,
De gris.
Mais on ne peut décemment pas être aussi triste quand le soleil est si chaud.
Voilà pourquoi je préfère l'automne et l'hiver. La mélancolie est automnale, hivernale.
Je veux pouvoir refuser de vivre parmi les autres sans sentir les regards désapprobateurs, pour me noyer en silence dans mon cocon de froid. Je rêve de ces longues nuits dans la noirceur où personne n'ose franchir les portes de mon sanctuaire. J'attends le retour du vent froid, de la neige qui brûle les doigts.
ਮੇਰਾ ਦਿਲ ਟੁੱਟ ਗਿਆ ਹੈ
ਸੜਕ ਦੇ ਨਾਲ
Je porte mon cœur comme on porte un fardeau. Je suis persécutée par tout ce qui me ramène à lui. J’aimerais oublier jusqu’au moindre souvenir mais j’oublierais aussi la douceur de sa peau, la force de ses mots, l’enseignement ultime de tout cela.
J’ai su partir. Je me suis sauvée, et en même temps, je me suis un peu tuée.
J’ai l’impression d’y avoir laissé une partie de moi-même. Et chaque jour, je cherche cette partie à mon réveil et non, vraiment, je ne la retrouve pas. Comment a-t-il fait alors que je croyais avoir gagné ma liberté ? Comment a-t-il fait pour que je garde ce goût amer dès que je donne un baiser à quelqu’un d’autre que lui?
Pourquoi mon ventre froid est-il si certain que ce sera lui ou rien ?
Pourquoi est-ce je crois qu’il reviendra ?
Il ne reviendra pas.
Mon cœur est lourd.
Comme mon corps,
Qui s’emplit de trop plein.
Trop plein de nourriture,
Trop plein de liquide,
Trop plein d'amertume,
Trop plein de bleu,
De noir,
De gris.
Mais on ne peut décemment pas être aussi triste quand le soleil est si chaud.
Voilà pourquoi je préfère l'automne et l'hiver. La mélancolie est automnale, hivernale.
Je veux pouvoir refuser de vivre parmi les autres sans sentir les regards désapprobateurs, pour me noyer en silence dans mon cocon de froid. Je rêve de ces longues nuits dans la noirceur où personne n'ose franchir les portes de mon sanctuaire. J'attends le retour du vent froid, de la neige qui brûle les doigts.
ਮੇਰਾ ਦਿਲ ਟੁੱਟ ਗਿਆ ਹੈ
ਸੜਕ ਦੇ ਨਾਲ
Je porte mon cœur comme on porte un fardeau. Je suis persécutée par tout ce qui me ramène à lui. J’aimerais oublier jusqu’au moindre souvenir mais j’oublierais aussi la douceur de sa peau, la force de ses mots, l’enseignement ultime de tout cela.
J’ai su partir. Je me suis sauvée, et en même temps, je me suis un peu tuée.
J’ai l’impression d’y avoir laissé une partie de moi-même. Et chaque jour, je cherche cette partie à mon réveil et non, vraiment, je ne la retrouve pas. Comment a-t-il fait alors que je croyais avoir gagné ma liberté ? Comment a-t-il fait pour que je garde ce goût amer dès que je donne un baiser à quelqu’un d’autre que lui?
Pourquoi mon ventre froid est-il si certain que ce sera lui ou rien ?
Pourquoi est-ce je crois qu’il reviendra ?
Il ne reviendra pas.
Petits papiers- Messages : 18
Date d'inscription : 22/08/2015
Localisation : Pas très loin
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Mais me racontes pas d'histoires
Tu sais bien, ce qui ne tourne pas rond
Chez moi, ne m'en demandes pas trop
Tu sais bien, que les fêlures sont profondes
Sans moi, ne t’accroche pas si fort
Si tu doutes, ne t'accroche pas si fort
Si ça te coûte, ne me laisse pas te quitter
Alors que je suis sûre de moi
Je te donne tout ce que j'ai alors essaie de voir en moi que..
Je te regarde de loin passer en lisière de ma vie.
Tu as dit tant de choses qui m'ont brisé les os.
Et j'entends cette chanson, au détour du hasard.
Et je m'effondre. Encore une fois.
Je ne sais pas si je saurais avancer sans. Toi.
Petits papiers- Messages : 18
Date d'inscription : 22/08/2015
Localisation : Pas très loin
Re: Marcher, tomber. Se relever ? Et oublier
Bon bref, je vais à mon rdv d'orientation pro pour voir si on arrête mon arrêt de travail, que j'ai raté ce matin car je me suis pas levé...Portez vous bien et faites pas de la merde.
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
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