Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
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Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
J'avais envie de rigoler un peu en créant ce sujet et aussi de voir si certains partageaient un peu mon ressenti.
Voilà donc: sauf problème de santé (exceptionnel me concernant), je ne consulte pas car je sais que je vais trouver la solution toute seule ou bien quand je me décide à faire appel à une aide extérieure... Et bien je trouve aussi la solution toute seule entre temps. Enfin, ce n'est pas le tout de trouver, c'est surtout que je l'applique. Et comme je l'applique, et bien je remonte en flèche, et donc je n'ai plus besoin de l'aide que j'allais quérir. Je me retrouve alors avec un soufflet retombé entre les mains.
Même chose quand j'expose un souci de vive voix ou par écrit pour recueillir des avis ou des clefs de compréhension. Au fur et à mesure que je l'énonce ou l'écris, j'ai une illumination au sujet de ce que je suis censée faire pour en sortir. Du coup ça sabote ma demande d'aide, qui n'a plus aucune raison d'être.
J'ai récemment pris un rendez-vous avec une psychologue (bien sûr entre temps, la raison pour laquelle je souhaitais la consulter s'est évanouie, mais j'ai décidé d'y aller quand même). J'en ai vu plusieurs par le passé, et ce que j'ai pu constater c'est que, pour les consultations qui m'ont laissé un souvenir positif, cela se passait toujours de la même façon: je les faisais parler d'eux et je me rends compte que c'est de cette façon que je prenais le plus de plaisir.
Au quotidien c'est pareil, je me sens vraiment bien quand j'essaie de guider autrui, c'est la meilleure "thérapie" que j'ai trouvée si on peut dire.
Cela habite tous les pans de ma vie, à tel point que quand je vois quelqu'un, que j'ai orienté, réussir ce à quoi il/elle aspirait ou débloquer une situation, je jubile mille fois comme si j'étais à sa place. Ce que je veux dire par orienter d'ailleurs, c'est pas seulement "coacher", c'est simplement être la personne au bon moment pour lui/elle. Je me trouve juste là, au bon moment pour cette personne, je lui donne le bon conseil ou la bonne inspiration au bon moment, ou encore je crée pile les bonnes rencontres. Et paf, ça fait des chocapics.
Cela se produit souvent, non pas vraiment intentionnellement de mon côté, mais par mon entremise inconsciente et c'est ça qui est beau.
Cela vient encore de m'arriver aujourd'hui (je précise que ça n'a rien à voir avec mes activités professionnelles). Rien que de l'écrire, ça me met en joie de façon disproportionnée (si c'est possible ^^).
Il y en a d'autres qui vivent cela aussi ? ^^
Voilà donc: sauf problème de santé (exceptionnel me concernant), je ne consulte pas car je sais que je vais trouver la solution toute seule ou bien quand je me décide à faire appel à une aide extérieure... Et bien je trouve aussi la solution toute seule entre temps. Enfin, ce n'est pas le tout de trouver, c'est surtout que je l'applique. Et comme je l'applique, et bien je remonte en flèche, et donc je n'ai plus besoin de l'aide que j'allais quérir. Je me retrouve alors avec un soufflet retombé entre les mains.
Même chose quand j'expose un souci de vive voix ou par écrit pour recueillir des avis ou des clefs de compréhension. Au fur et à mesure que je l'énonce ou l'écris, j'ai une illumination au sujet de ce que je suis censée faire pour en sortir. Du coup ça sabote ma demande d'aide, qui n'a plus aucune raison d'être.
J'ai récemment pris un rendez-vous avec une psychologue (bien sûr entre temps, la raison pour laquelle je souhaitais la consulter s'est évanouie, mais j'ai décidé d'y aller quand même). J'en ai vu plusieurs par le passé, et ce que j'ai pu constater c'est que, pour les consultations qui m'ont laissé un souvenir positif, cela se passait toujours de la même façon: je les faisais parler d'eux et je me rends compte que c'est de cette façon que je prenais le plus de plaisir.
Au quotidien c'est pareil, je me sens vraiment bien quand j'essaie de guider autrui, c'est la meilleure "thérapie" que j'ai trouvée si on peut dire.
Cela habite tous les pans de ma vie, à tel point que quand je vois quelqu'un, que j'ai orienté, réussir ce à quoi il/elle aspirait ou débloquer une situation, je jubile mille fois comme si j'étais à sa place. Ce que je veux dire par orienter d'ailleurs, c'est pas seulement "coacher", c'est simplement être la personne au bon moment pour lui/elle. Je me trouve juste là, au bon moment pour cette personne, je lui donne le bon conseil ou la bonne inspiration au bon moment, ou encore je crée pile les bonnes rencontres. Et paf, ça fait des chocapics.
Cela se produit souvent, non pas vraiment intentionnellement de mon côté, mais par mon entremise inconsciente et c'est ça qui est beau.
Cela vient encore de m'arriver aujourd'hui (je précise que ça n'a rien à voir avec mes activités professionnelles). Rien que de l'écrire, ça me met en joie de façon disproportionnée (si c'est possible ^^).
Il y en a d'autres qui vivent cela aussi ? ^^
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
Oui, ça m'arrive je dirais presque tout le temps. Vu que je fais des connexions entre les gens et que j'ai un assez gros réseau, je les aide si je peux rendre service. un stage pour le gamin de troisième, un nouveau job pour ma copine qui pète un câble, un week end pour une copine qui déprime, un diner pour mettre en contact untel que je verrais bien s'entendre avec untel etc...
Si je sens que je peux rendre service, je le fais naturellement. Par contre, je n'en éprouve pas spécialement de mérite et encore moins de jubilation vu que je considère que c'est la moindre des choses d'aider si on peut. ET je n'en tire jamais aucun avantage perso, c'est la base du service rendu qui n'attend pas de retour.
Bref,
Par contre, je déteste par dessus tout demander de l'aide.
Je dis toujours quand on me demande si ça va ? "Tout va bien pour moi, merci", que ça aille ou pas.
C'est con mais c'est comme ça, je ne vois pas en quoi parler de ses problèmes va les résoudre.
je fais mon affaire de mes problèmes.
Et d'ailleurs, tout va bien, je n'en ai aucun.
Si je sens que je peux rendre service, je le fais naturellement. Par contre, je n'en éprouve pas spécialement de mérite et encore moins de jubilation vu que je considère que c'est la moindre des choses d'aider si on peut. ET je n'en tire jamais aucun avantage perso, c'est la base du service rendu qui n'attend pas de retour.
Bref,
Par contre, je déteste par dessus tout demander de l'aide.
Je dis toujours quand on me demande si ça va ? "Tout va bien pour moi, merci", que ça aille ou pas.
C'est con mais c'est comme ça, je ne vois pas en quoi parler de ses problèmes va les résoudre.
je fais mon affaire de mes problèmes.
Et d'ailleurs, tout va bien, je n'en ai aucun.
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
Hey la belle hirondelle
Je ne pense pas avoir un aussi gros réseau que toi (même si j'ai des papattes qui traînent un peu partout), toi qui d'après ce que je perçois, semble avoir de grandes qualités de meneuse de projet (je ne connais pas ta situation professionnelle néanmoins).
Disons que je distingue bien l'aide intentionnelle que je peux apporter, et celle qui advient à mon insu mais par mon entremise. Et en général pour les distinguer c'est simple: la première c'est une décision naturelle suite à l'analyse que je fais de la personne et de son cas, et la deuxième je vais faire ou dire quelquechose spontanément et c'est ce qui va déclencher la situation dont elle avait pile besoin à ce moment.
C'est une sorte de médiation inconsciente, et c'est quand je vois la réussite ou la joie (ou plus modestement la satisfaction) pour la personne à la clef, et bien ça m'éclabousse de partout.
Enfin je crois que je me suis éloignée du sujet de base. ^^
Je comprends l'absence de besoin de s'épancher sur ce qui ne va pas quand on nous le demande (pourquoi remettre un disque qui ne nous fait pas avancer?), parcontre de là à "détester" demander de l'aide ? Le mot est plutôt fort. Tu t'es obligée à ne compter que sur tes propres ressources ?
Je pars plutôt du constat que nous avons déjà tous en nous toutes les ressources nécessaires pour relever la tête dans les difficultés, quelles qu'elles soient, et je sais qu'il m'est devenu facile de les percevoir et de les exploiter (j'ai encore des trucs à travailler mais je connais les clés).
Je sais qu'oraliser le souci me permet de trouver la clé aussitôt par exemple, du coup j'ai l'impression que la discussion se clôture fissa car l'aide que j'étais venue chercher est devenue obsolète.
Maintenant que j'y pense, même des trucs tout con comme la méditation, j'ai découvert ça seule assez tôt avant de savoir que cela s'appelait comme ça. Et je ne comprends pas comment certaines personnes très intelligentes peuvent continuer à se battre avec leurs propres chimères, c'est comme si elles s'évertuaient à perfectionner des applications super efficaces mais sur le mauvais système d'exploitation.
Tout récemment dans le cadre pro, je discutais avec un jeune homme qui souffre d'anxiété sociale, et qui m'avoue au bout de cinq minutes de conversation qu'il a été diagnostiqué HPI alors qu'on vient à peine de se rencontrer (bon après je l'ai perçu dès la première seconde avant même qu'il ouvre la bouche ) .
Et il ne cessait de saboter toutes les solutions qu'il pourrait utiliser en trouvant des justifications ("c'est difficile", "c'est compliqué", "ça fonctionnera pas", "l'état du marché...", "la sélectivité de cette école...", rayez les mentions inutiles) qui bien sûr se transforment en prophéties autoréalisatrices. Et le pire c'est qu'il en est parfaitement conscient, mais il est amoureux de son autoconditionnement, et là on ne peut rien y faire...
C'est comme l'histoire de l'éléphanteau qui a grandi attaché à un piquet, et une fois devenu éléphant il est toujours persuadé que son destin est scellé par ce piquet.
Je ne pense pas avoir un aussi gros réseau que toi (même si j'ai des papattes qui traînent un peu partout), toi qui d'après ce que je perçois, semble avoir de grandes qualités de meneuse de projet (je ne connais pas ta situation professionnelle néanmoins).
Disons que je distingue bien l'aide intentionnelle que je peux apporter, et celle qui advient à mon insu mais par mon entremise. Et en général pour les distinguer c'est simple: la première c'est une décision naturelle suite à l'analyse que je fais de la personne et de son cas, et la deuxième je vais faire ou dire quelquechose spontanément et c'est ce qui va déclencher la situation dont elle avait pile besoin à ce moment.
C'est une sorte de médiation inconsciente, et c'est quand je vois la réussite ou la joie (ou plus modestement la satisfaction) pour la personne à la clef, et bien ça m'éclabousse de partout.
Enfin je crois que je me suis éloignée du sujet de base. ^^
Je comprends l'absence de besoin de s'épancher sur ce qui ne va pas quand on nous le demande (pourquoi remettre un disque qui ne nous fait pas avancer?), parcontre de là à "détester" demander de l'aide ? Le mot est plutôt fort. Tu t'es obligée à ne compter que sur tes propres ressources ?
Je pars plutôt du constat que nous avons déjà tous en nous toutes les ressources nécessaires pour relever la tête dans les difficultés, quelles qu'elles soient, et je sais qu'il m'est devenu facile de les percevoir et de les exploiter (j'ai encore des trucs à travailler mais je connais les clés).
Je sais qu'oraliser le souci me permet de trouver la clé aussitôt par exemple, du coup j'ai l'impression que la discussion se clôture fissa car l'aide que j'étais venue chercher est devenue obsolète.
Maintenant que j'y pense, même des trucs tout con comme la méditation, j'ai découvert ça seule assez tôt avant de savoir que cela s'appelait comme ça. Et je ne comprends pas comment certaines personnes très intelligentes peuvent continuer à se battre avec leurs propres chimères, c'est comme si elles s'évertuaient à perfectionner des applications super efficaces mais sur le mauvais système d'exploitation.
Tout récemment dans le cadre pro, je discutais avec un jeune homme qui souffre d'anxiété sociale, et qui m'avoue au bout de cinq minutes de conversation qu'il a été diagnostiqué HPI alors qu'on vient à peine de se rencontrer (bon après je l'ai perçu dès la première seconde avant même qu'il ouvre la bouche ) .
Et il ne cessait de saboter toutes les solutions qu'il pourrait utiliser en trouvant des justifications ("c'est difficile", "c'est compliqué", "ça fonctionnera pas", "l'état du marché...", "la sélectivité de cette école...", rayez les mentions inutiles) qui bien sûr se transforment en prophéties autoréalisatrices. Et le pire c'est qu'il en est parfaitement conscient, mais il est amoureux de son autoconditionnement, et là on ne peut rien y faire...
C'est comme l'histoire de l'éléphanteau qui a grandi attaché à un piquet, et une fois devenu éléphant il est toujours persuadé que son destin est scellé par ce piquet.
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
j'étais ainsi à aider et à me soustraire de toute aide, à fulminer la réponse au bout du doigt, des lèvres. Puis un jour quelqu'un m'a dit être démuni en ma présence se sentant rien. Autant je lui apportais autant je ne lui laissais aucune chance de me rendre la pareille. Il en était franchement désolé. Aussi ai-je baissé ce truc en moi, cette flamme ne me transformant plus pour le coup en réservoir à problèmes et en trouvant la jouissance ailleurs, à me griser moi même. Aussi ai-je fait l'effort de me tendre vers les autres non pour moi mais pour eux, demandant conseil et aide, cela m'apprend quant à leur fonctionnement, cela me régénérè car je ne m'épuise plus à jouer à Clark Kent à tous vents, et donc n'attends plus d'autrui qu'il me regarde comme je voudrais qu'ils me voient mais comme je suis vraiment : une nana parfois (voyez il reste des restes quand même !) quelconque qui sait mais qui laisse le savoir culminer en d'autres.
Les gens adorent aider c'est un fait aussi autant partager cette tendance.
Les gens adorent aider c'est un fait aussi autant partager cette tendance.
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
The king inside,
Est-ce que je peux alors te donner mes problèmes pour que tu arrives à les résoudre et à trouver la solution ?
Est-ce que je peux alors te donner mes problèmes pour que tu arrives à les résoudre et à trouver la solution ?
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
On se ressemble d'après ce que je lis. Mon métier fait que j'ai plein de casquettes mais l'essentiel repose sur l'humain, avoir une "win team" parfaite, c'est la seule façon d'aller loin.
je n'exerce pas un métier social au sens commun mais j'ai trouvé comment utiliser ce "talent".
C'est par contre beaucoup plus facile pour moi d'aider les autres que de laisser les autres m'aider.
Oui, je "déteste" m'apitoyer et plutôt "crever que de tendre la main", tout simplement par peur de la morsure, par fierté.
Il y a un truc chez moi qui est ultra sensible et disons qu'il ne faut pas y toucher.
je sais l'identifier mais pas forcément m'en protéger donc pour éviter de me retrouver dans une situation trop douloureuse, j''essaie de n'avoir de comptes à rendre à personne..
Donc, je m'interdis ce que je donne aux autres.
Je serais une espèce de masochiste hyper douillette.
Je comprends très bien quand tu dis que c'est triste de voir des gens s'auto-saboter et refuser notre aide.
Mais forcément je les comprends aussi vu que je fonctionne pareil...
Bref, je me colle beaucoup de devoirs à cause de toutes mes peurs.
- Spoiler:
- Tellement parfait qu'il arrive que ton super binôme se transforme.. en couple adultère et là c'est la merde !
je n'exerce pas un métier social au sens commun mais j'ai trouvé comment utiliser ce "talent".
C'est par contre beaucoup plus facile pour moi d'aider les autres que de laisser les autres m'aider.
Oui, je "déteste" m'apitoyer et plutôt "crever que de tendre la main", tout simplement par peur de la morsure, par fierté.
Il y a un truc chez moi qui est ultra sensible et disons qu'il ne faut pas y toucher.
je sais l'identifier mais pas forcément m'en protéger donc pour éviter de me retrouver dans une situation trop douloureuse, j''essaie de n'avoir de comptes à rendre à personne..
Donc, je m'interdis ce que je donne aux autres.
Je serais une espèce de masochiste hyper douillette.
Je comprends très bien quand tu dis que c'est triste de voir des gens s'auto-saboter et refuser notre aide.
Mais forcément je les comprends aussi vu que je fonctionne pareil...
Bref, je me colle beaucoup de devoirs à cause de toutes mes peurs.
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
Izo
Je suis d'accord que c'est dans le partage de l'intimité et de la vulnérabilité que l'on en apprend plus sur autrui et c'est chouette de laisser le savoir culminer en d'autres comme tu dis si bien, car il est là et il n'attend qu'à se révéler, même si parfois il a besoin d'un intermédiaire.
Après, avec les amis qui me sont le plus proches, on s'amuse de cette situation parce que l'on sait que nous partageons nos soucis tout en connaissant notre capacité d'autoguérison.
Mais qui a douté que tu étais une demoiselle ? Je pense que tu fais partie de ces personnes qui dans leur élégante sobriété ne sont pas conscientes de leur magnétisme.
Je ne suis en revanche pas sûre d'avoir compris en quoi tu as trouvé la jouissance ("à me griser moi même" dis-tu) ?
Je suis d'accord que c'est dans le partage de l'intimité et de la vulnérabilité que l'on en apprend plus sur autrui et c'est chouette de laisser le savoir culminer en d'autres comme tu dis si bien, car il est là et il n'attend qu'à se révéler, même si parfois il a besoin d'un intermédiaire.
Après, avec les amis qui me sont le plus proches, on s'amuse de cette situation parce que l'on sait que nous partageons nos soucis tout en connaissant notre capacité d'autoguérison.
Mais qui a douté que tu étais une demoiselle ? Je pense que tu fais partie de ces personnes qui dans leur élégante sobriété ne sont pas conscientes de leur magnétisme.
Je ne suis en revanche pas sûre d'avoir compris en quoi tu as trouvé la jouissance ("à me griser moi même" dis-tu) ?
Dernière édition par the kick inside le Lun 1 Avr 2019 - 22:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
Madame Picodon a écrit:The king inside,
Est-ce que je peux alors te donner mes problèmes pour que tu arrives à les résoudre et à trouver la solution ?
Je te préviens, je n'exauce aucun souhait, je ne ferai apparaître ni un chèque d'un million d'euros ni un amant passionné, et je n'assure même pas le service après vente.
Mais que cela ne te décourage pas de les partager malgré tout si tu le sens !
Ps: je ne suis pas un king, juste un p'tit kick ^^
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
Hirondelle123 a écrit:On se ressemble d'après ce que je lis. Mon métier fait que j'ai plein de casquettes mais l'essentiel repose sur l'humain, avoir une "win team" parfaite, c'est la seule façon d'aller loin.
- Spoiler:
Tellement parfait qu'il arrive que ton super binôme se transforme.. en couple adultère et là c'est la merde !
je n'exerce pas un métier social au sens commun mais j'ai trouvé comment utiliser ce "talent".
C'est par contre beaucoup plus facile pour moi d'aider les autres que de laisser les autres m'aider.
Oui, je "déteste" m'apitoyer et plutôt "crever que de tendre la main", tout simplement par peur de la morsure, par fierté.
Il y a un truc chez moi qui est ultra sensible et disons qu'il ne faut pas y toucher.
je sais l'identifier mais pas forcément m'en protéger donc pour éviter de me retrouver dans une situation trop douloureuse, j''essaie de n'avoir de comptes à rendre à personne..
Donc, je m'interdis ce que je donne aux autres.
Je serais une espèce de masochiste hyper douillette.
Je comprends très bien quand tu dis que c'est triste de voir des gens s'auto-saboter et refuser notre aide.
Mais forcément je les comprends aussi vu que je fonctionne pareil...
Bref, je me colle beaucoup de devoirs à cause de toutes mes peurs.
Cette peur repose sur des situations vécues j'imagine ? Tu es déjà tombée sur des personnes qui ont "exploité" ta vulnérabilité ?
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
Quand on aide on répand le bienfait, c'est le petit instant jésus qu'on s'alloue et qui peut être grisant. Ce n'est donc pas sain quand ce petit frisson de satisfaction s'égare dans tout le corps. Aussi celui qui apporte une aide se sauve également l'air de rien, se créant une place parmi les autres, une place toutefois biaisée car indépendante des autres en fin de compte, en ce qu'elle n'admet pas de billet retour : une (simple) réciprocité par exemple.
Quand on m'a dit être démuni en ma présence cela a fortement résonné comme si on me jetait à la figure le rejet implicite de l'autre que je m'appliquais à adopter en chaque cas malgré moi, naturellement. Ce fut le renvoi d'une cruelle mais belle réalité car en effet autrui sans être un enfer m'était indifférent aussi je me suis résolue de faire attention à cette altérité en la faveur de l'autre AUSSI. Ce ne fut pas simple, mais quels plaisirs j'en retire, c'est comme contempler un tableau dans toutes les nuances qui lui est possible d'offrir et que je m'interdisais de percevoir en imposant mes propres schémas et ma fabuleuse machine à tout résoudre.
Je suis presque mêmement démunie envers ton propos sur mon magnétisme .
Quand on m'a dit être démuni en ma présence cela a fortement résonné comme si on me jetait à la figure le rejet implicite de l'autre que je m'appliquais à adopter en chaque cas malgré moi, naturellement. Ce fut le renvoi d'une cruelle mais belle réalité car en effet autrui sans être un enfer m'était indifférent aussi je me suis résolue de faire attention à cette altérité en la faveur de l'autre AUSSI. Ce ne fut pas simple, mais quels plaisirs j'en retire, c'est comme contempler un tableau dans toutes les nuances qui lui est possible d'offrir et que je m'interdisais de percevoir en imposant mes propres schémas et ma fabuleuse machine à tout résoudre.
Je suis presque mêmement démunie envers ton propos sur mon magnétisme .
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
Bien sur, c'est quasiment toute l'histoire de ma vie sentimentale.
C'est aussi définitif que radical car la réponse à la douleur sera aussi immédiate que la blessure sera profonde.
C'est aussi définitif que radical car la réponse à la douleur sera aussi immédiate que la blessure sera profonde.
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
izo a écrit:Quand on aide on répand le bienfait, c'est le petit instant jésus qu'on s'alloue et qui peut être grisant. Ce n'est donc pas sain quand ce petit frisson de satisfaction s'égare dans tout le corps. Aussi celui qui apporte une aide se sauve également l'air de rien, se créant une place parmi les autres, une place toutefois biaisée car indépendante des autres en fin de compte, en ce qu'elle n'admet pas de billet retour : une (simple) réciprocité par exemple.
Quand on m'a dit être démuni en ma présence cela a fortement résonné comme si on me jetait à la figure le rejet implicite de l'autre que je m'appliquais à adopter en chaque cas malgré moi, naturellement. Ce fut le renvoi d'une cruelle mais belle réalité car en effet autrui sans être un enfer m'était indifférent aussi je me suis résolue de faire attention à cette altérité en la faveur de l'autre AUSSI. Ce ne fut pas simple, mais quels plaisirs j'en retire, c'est comme contempler un tableau dans toutes les nuances qui lui est possible d'offrir et que je m'interdisais de percevoir en imposant mes propres schémas et ma fabuleuse machine à tout résoudre.
Je suis presque mêmement démunie envers ton propos sur mon magnétisme .
Ah oui je comprends parfaitement ce que tu veux dire. Et oui, celui qui aide se sauve aussi par ce moyen, et s'extrait de la réciprocité. Enfin, c'était plus vrai dans mon passé, à présent je trouve que cette machine à tout résoudre me donne aussi la juste place: je ne suis pas en capacité d'aider si je ne sais pas trouver mes propres clés parcontre j'accepte volontiers de cheminer vers celles-ci en m'ouvrant à l'autre.
Après on peut participer de la joie de quelqu'un, se dire qu'on a servi de catalyseur sans pour autant s'en approprier tout le mérite (puisque nous n'avons été qu'intermédiaire), donc sans que ce soit malsain. Un peu de la même façon qu'on n'élève pas un enfant, mais un enfant se sert de nous pour s'élever.
Oh mais il n'y a pas de quoi, tu n'as probablement pas conscience de l'image que tu renvoies mais je suis sûre que l'on t'a déjà fait directement ou indirectement la remarque en vrai, car ici cela ne transparaît qu'à travers tes écrits et l' "entre les lignes".
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
Hirondelle123 a écrit:Bien sur, c'est quasiment toute l'histoire de ma vie sentimentale.
C'est aussi définitif que radical car la réponse à la douleur sera aussi immédiate que la blessure sera profonde.
Dois-je comprendre que c'est le fameux binôme ?
Dans une situation sentimentale c'est délicat, car le plus on tente de se protéger d'une éventuelle attaque, le plus on s'expose à la répétition du schéma. Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi, mais ce qu'une personne fait lorsqu'elle trahit/blesse/rejette, c'est qu'elle pointe directement vers notre ennemi intérieur, la petite voix assassine qui va tout à la fois se présenter comme celle qui te protégera si tu l'écoutes, tout ça pour masquer les sentiments auxquels on a peur de se confronter, celui de ne pas avoir été à la hauteur par exemple (sentiment basé sur une illusion bien entendu).
Pour ma part ce qui a pu le plus me blesser c'était de me sentir abandonnée ou non considérée (comme ça, subitement), et quand j'étais dans l'hyper responsabilisation (en mode: c'est moi qui ai fait ou n'ai pas fait ce qu'il fallait, qui aurai dû être plus ceci ou moins cela) le schéma s'est répété quelques fois. Jusqu'à ce que je saisisse l'occasion de voir toutes les croyances crasses que j'entretenais à mon sujet, et qui étaient en fait seules responsables de l'expérience que je faisais, et enfin, que j'accepte de laisser remonter toutes les émotions associées pour me libérer du schéma. J'ai vu que tu avais vu l'exercice du miroir sur un autre sujet, eh bien c'est ça, et pfiou, ça crée du remue-ménage mais pour le mieux !
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
the kick inside a écrit:Hirondelle123 a écrit:Bien sur, c'est quasiment toute l'histoire de ma vie sentimentale.
C'est aussi définitif que radical car la réponse à la douleur sera aussi immédiate que la blessure sera profonde.
Dois-je comprendre que c'est le fameux binôme ?
Dans une situation sentimentale c'est délicat, car le plus on tente de se protéger d'une éventuelle attaque, le plus on s'expose à la répétition du schéma. Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi, mais ce qu'une personne fait lorsqu'elle trahit/blesse/rejette, c'est qu'elle pointe directement vers notre ennemi intérieur, la petite voix assassine qui va tout à la fois se présenter comme celle qui te protégera si tu l'écoutes, tout ça pour masquer les sentiments auxquels on a peur de se confronter, celui de ne pas avoir été à la hauteur par exemple (sentiment basé sur une illusion bien entendu).
Pour ma part ce qui a pu le plus me blesser c'était de me sentir abandonnée ou non considérée (comme ça, subitement), et quand j'étais dans l'hyper responsabilisation (en mode: c'est moi qui ai fait ou n'ai pas fait ce qu'il fallait, qui aurai dû être plus ceci ou moins cela) le schéma s'est répété quelques fois. Jusqu'à ce que je saisisse l'occasion de voir toutes les croyances crasses que j'entretenais à mon sujet, et qui étaient en fait seules responsables de l'expérience que je faisais, et enfin, que j'accepte de laisser remonter toutes les émotions associées pour me libérer du schéma. J'ai vu que tu avais vu l'exercice du miroir sur un autre sujet, eh bien c'est ça, et pfiou, ça crée du remue-ménage mais pour le mieux !
Non pour le binôme, je n'en fais pas partie.
- Spoiler:
- ça s'est passé au sein de ma boite et ça a scindée en 2 l'équipe autrefois soudée
oui pour la voix assassine qui réveille le trauma (humiliation, "utilisation" en ce qui me concerne).
Il me semblait en être guérie mais c'est encore très présent.
Mais je pense en vérité que c'est une bonne chose que cette voix soit plus sensible qu'avant, comme un signal que je n'avais pas si fort avant.
Car j'entends ce qu'izo et toi dites mais donner sans réciprocité n'est pas une bonne chose si on n'a pas un bon "garde fou", c'est à dire une bonne conscience des limites non négociables.
Invité- Invité
Re: Mon problème c'est que je n'ai que des solutions
Voilà, et de une. Je cherche mes idées de clone que je dois réviser.
Donc, je disais toujours : Dans la vie, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions dur à assumer.
J'étais persuader de ce que je disais. Je pensais réellement que les gens se créaient des problèmes par mauvaise foi.
Je ne demande pas d'aide non plus. C'est une grave erreur que je ne commettrai plus.
Par expérience, ce qui pause problème aux autres ne m'en pause aucun et je peux les aider. Par contre, ce qui me pause problème fait littéralement angoisser les autres et ils sont incapable de m'aider.
Donc, je disais toujours : Dans la vie, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions dur à assumer.
J'étais persuader de ce que je disais. Je pensais réellement que les gens se créaient des problèmes par mauvaise foi.
Je ne demande pas d'aide non plus. C'est une grave erreur que je ne commettrai plus.
Par expérience, ce qui pause problème aux autres ne m'en pause aucun et je peux les aider. Par contre, ce qui me pause problème fait littéralement angoisser les autres et ils sont incapable de m'aider.
Charles Dodgson- Messages : 8
Date d'inscription : 07/04/2019
Age : 49
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