Le travail professionnel, problèmes et solutions

bonjour à tous,

avant-propos:

Le sujet de ce fil?
travail/métier/vie professionnelle:
-> la procrastination
-> les relations aux autres (clients, collègues, "chef"...)
-> l'épanouissement personnel
-> la réalité (économique, pratique, ect...)
-> etc...

Pour que ce fil ne soit pas dédié qu'a ma petite personne, je vous invite à un format de rédaction un peu particulier sur minimum 2 niveau.

mode d'emploi de ce thread:

De mon coté, je m'engage à référencer:
(avec lien vers les messages concerné)
-> les réflexions d'ordres générales
-> les cas particulier: parcours/problématiques/réflexions/solutions possibles
-> témoignage positif
-> d'éventuel liens vers des études/articles concernant le sujet
(index en fin de ce message)

j'invite tout un chacun à participer à ce fil:
-ceux pour qui la vie professionnelle est "problématique" ou juste parasité
-ceux qui ne rencontre pas/plus de problème(il doit y avoir une part de solution dans leur parcours^^)
-les "réflexionneurs"/conseilleurs  
-les "témoins"
-les commentateurs  

bref, tout le monde quoi ^^

dans un soucis de lisibilité, je rédige mon "témoignage/réflexion" sur un autre message.
(je ne sais pas dans quoi je m'engage, mais je sent que ça va être complexe à gérer ^^)

Amicalement,
Tramb

ps: désolé pour les fautes d'orthographes

index et référencement des sujets abordés:

Je sais que je m'enflamme sur la "vie" possible de ce thread, mais au cas ou: il sera lisible...
d'un autre coté, il pourra paraitre rebutant   , aussi, son mode de fonctionnement sera évolutif en fonction de vos remarques.

Tramb:

Théorisation, reflexion et généralisation de mon vécu:

Certain zèbre rencontre des "problèmes" dans leur vie de productif:

L'instabilité professionnelle (ou le "mal vivre son activité") semble faire parti d'un des archétypes HP.
Cet état de fait peut (c'est pas obliger, hein ^^) être une source de "souffrance":
"mésestime de soi", dépression, problème d'argent, exclusion sociale, contre productivité etc...

Mais d'où nait la problématique?
Le perfectionnisme, la procrastination, la créativité, l'insatisfaction de "ce qui est", une vie intérieur riche et le décalage social/intellectuel sont des points cité comme zébrures courantes et sont, à mon sens, les racines de ce constat.

pré-requis:

Je pense que l'on peut dire que le perfectionnisme peu être une pathologie, mais c'est aussi une zébrure constante (commune à tout les zèbres, je me trompe?) induite par des référentiels élevés, eux même résultant d'un regard acéré et lucide.

Ce perfectionnisme induit la procrastination, ou le "mal vivre"
mais il n'en est pas la seule cause:
-> le manque d'intérêt du travail/activité proposé est aussi une source de frustration et de "non faire"
-> les relations sociales (hiérarchique, clientèle, etc...) sont, comme souvent chez les hp, soumissent à un décalage induit par leur forme d'intelligence spatial et leur pensées en arborescence.
-> la sur-excitabilité : une grande masse d'information a traité induisant un problème dans le choix des priorités

Cette liste non exhaustive (je vous invite à l'enrichir), offre 4~5 pistes de réflexions.

Le perfectionnisme:
- helas, je pense que celle ci est un cul de sac, car par trop lié à la nature profonde du hp et de l'entéléchie qui le guide.
-Tout au mieux, je pense que la conscience d'être un perfectionniste avec des référentiels élever pourra aidé à temporisé ce travers (et donc ses effets)


désolé, poste en cours de rédaction
je reprendrais sa rédaction ce soir: là, j'ai du taf à faire


le manque d'intérêt:


les relations sociales:


la sur-excitabilité:


la procrastination:


(répercutions économique/pratique)

Tramb:

Le monde du travail est pour moi dans une autre galaxie, par contre, une mention spéciale pour l'aspect strangement élaboré de ton post dont l'éloquence, quant aux joies de la pensés divergente, laisse pantois...
je crois que je t'adore...

Dans le genre sur-excitabilité, j'ai une spécialité : toujours répondre EN PRIORITE aux questions qui ne me sont pas posées, SURTOUT celles ne relevant pas de mes "compétences" (j'entends au sens fiche de poste, donc compétences auxquelles on me confine), voire de mon poste.
Si je généralise ce comportement, je l'expliquerai comme ceci : je ne supporte pas que l'on attende quelque chose de moi. Dès lors que je sens la moindre pression (ce qui est inéluctable quand on travaille), même la plus faible (genre un courrier), je repousse et procastine car je voudrais que ce soit PARFAIT. En fait je me dis que comme ça relève de mon boulot, tout le monde va s'attendre à ce que ce soit exceptionnel... (surtout un courrier). Comme je sais que je n'atteindrai pas cet objectif, je préfère ne pas commencer et investir sur une question à laquelle personne ne s'attend, comme ça ma réponse est :
1/ forcément au delà des espérances, puisqu'il n'y en avait pas
2/ excitante puisqu'elle me permet d'apprendre sur un nouveau sujet
3/ valorisante, car elle me permets de lire (un peu) de reconnaissance, voire de la stupeur (ou bien est-ce de la perplexité) dans le regard de mes supérieurs.

Bref en général je suis toujours un peu à côté de la plaque.
Alors je vous dis pas quand j'ai du passer mes concours administratif, avec la note de synthèse. Impossible de trouver le document pivot, car je passe mon temps à lire tous les documents, qui sont forcément intéressants, et à mettre le doigt sur un petit détail sans importance, sur les 30 pages à lire. M'étant vautré 1 fois, quand j'ai participé la seconde fois, j'ai élaboré ma stratégie : j'ai fait des statistiques (combien de % de chance de réussir si je vais à l'écrit ? combien si je reste les 5 heures ?...). Et ensuite je me suis imposé de terminer la note de synthèse en 3 heures, car elle ne vaut que 8 points et que tout le monde se focalise dessus, alors que la proposition vaut 12 points.

Un jour j'ai fait un dossier pour ma première année de formation administrative, une petite analyse de mon poste, du contexte institutionnel, des enjeux, des procédures...bref rien de bien tremblant, et fait en une petite semaine (soirée). Un des membres du jury, chercheur en droit au CNRS m'a dit "vous avez fait ça en si peu de temps ? vous devez avoir des problèmes au travail vous ?". Euh oui, effectivement, je suis juste harcelée par mon supérieur. Il m'a dit "il faut vous mettre en dessous, vous êtes un bulldozer, mais vous allez vous faire broyer"...5 ans après...il avait raison...

Pareil un jour on m'a demandé une note synthétique de procédure sur un sujet. Moi ne supportant pas de ne pas maîtriser l'ensemble du sujet, les tenants et les aboutissants, et ne parvenant pas à synthétiser des procédure complexe (et oui synthétiser c'est tellement superficiel), j'ai résumé une procédure qui s'étale généralement sur 400 pages, en 4 pages sous forme d'organigramme hallucinant avec des couleurs pour chaque acteurs, le calendrier et note de référence juridique. En gros "la procédure pour les nuls". Mon supérieur me barre tout EN ROUGE, et me dit "'c'est de la merde, c'est pas ce qu'on t'a demandé". Choquée, je retourne à mon bureau et me dit que vraiment je suis une merde. Malgré tout je la soumets à un juriste spécialisé sur le net et mon N+2 la transmets à notre cabinet d'avocat spécialisé et à une amie DGA dans une grosse collectivité dans mon domaine.

- 1/ le premier me téléphone et me dit (ce que je ne savais pas) qu'il est rédacteur dans une revue très respecté et pointue. Il me propose de la publier, qu'il n'a jamais vu un tel exercice nulle part. Je refuse (syndrome de l'imposteur). Il me demande en combien de temps je l'ai faite, est surpris par ma réponse, et me dit "mais vous avez fait quelle fac de droit"..."euh, j'ai jamais fait de droit...."

- 2/ pareil pour l'avocate, qui cette fois appelle ma collectivité, pour me faire publier dans LA revue la plus connue dans mon métier. Refus de mon supérieur N+1, qui voit d'un mauvais oeil que lui passe devant.

- 3/ mon N+2 m'apprend 2 ans après l'affaire qu'il avait soumis pour vérification ma note à une amie DGA, et que depuis c'est devenu leur guide de procédure...

Super, ben moi on m'a juste dit que c'était de la merde...

ahah c'est bien vrai ça!

A chaque fois je suis dégouté parce qu'on me dis que mon travail est insignifiant (voire totalement faux et inutile, ou que je me prends pour Einstein mais que j'ai rien compris en fait). Et puis après j'apprends que c'est devenu le sujet principal de l'équipe. ça me l'a fait peut-être dans 3 ou 4 jobs différents. Un fois le boss m'a même déchiré devant moi mon rapport avant de le pomper.

Alors que faire? c'est clair que je ne me maitrise pas et que je n'y arriverais pas sinon je meurs intellectuellement (c'est trop dur). Mais la différence maintenant c'est que je sais que je DOIS partir (ou être viré) avant que le travail soit reconnu et utilisé. Bref, je suis toujours instable professionnellement, mais je n'en souffre plus autant.

(désolé le classement des posts j'ai pas trop compris)

Bonjour,
Perso, c'est, et de loin !, ma vie professionnelle qui me confronte le plus à mes différences de zèbre. Je fais clairement partie de ceux pour qui la vie professionnelle est problématique alors qu'elle est étonnament stable. Mais à quel prix !
J'ai le sentiment qu'il s'agit d'un gouffre dans lequel disparait toute mon énergie. Et pas pour faire quoi que ce soit d'exceptionnel; juste pour rester la tête hors de l'eau. Cela m'épuise et j'en souffre.

Ma situation personnelle par rapport aux pistes de réflexions qui sont proposées:
Le perfectionnisme:
Oui, certainement, mais je réussis de plus en plus à m'aligner sur les objectifs qu'ont en tête mes collègues ou supérieur. Cela veut dire que je réponds à ce qui est demandé mais que je ne tire pas de satisfaction de ce que j'ai fourni.

le manque d'intérêt:
Parfois, je me dis que ça me sert d'excuse. "C'est pas mon truc, ça m'intéresse pas." "Je serai tellement mieux dans tel ou tel autre domaine." Fuite en avant ?

les relations sociales: ça, ça se passe plutôt bien.

la sur-excitabilité: Heu... j'y avais jamais pensé avant de vous lire ...

la procrastination: mon principal problème... je me mets constamment dans des situations pas possibles et je n'ai, à l'heure actuelle, aucune solution.

Bref, je serai particulièrement attentive à vos contributions et témoignages autour de ce post.

PS: Mon premier message sur ce forum ! :-)

Je commence une amorce de réponse que je mettrai à jour en fonction des questions si elles se présentent; comme ça vous aurez exactement ce qui peut vous intéresser sans vous infliger une l'équivalent d'un bouquin indigeste sur mon parcours professionnel en tant que zèbre ne se sachant pas zébré jusqu'alors.

J'ai monté ma propre activité, comme ça pas de hiérarchie.
J'ai donc gagné une liberté de temps, et une liberté de lieu partielle.
A contrario il ma fallut m'organiser pour limiter la procrastination et me calibrer quant au travail à rendre; pour cela j'utilise une mixture issue de la GTD, du principe 80/20 et de la "semaine de 4h" . Ce n'est pas encore parfait mais ça tient depuis 3 ans.
Pour l'intérêt intrinsèque je travaille dans la dépollution des sols, donc c'est utile d'un point de vue super-organisme planétaire. Je compte augmenter encore mon efficience et libérer du temps que je pourrai consacrer à des opérations non rémunératrices mais à forte valeur ajouté d'un point de vue satisfaction personnelle (en faisant par exemple bénéficier des associations de mon matériel et de mon expertise).

En tout cas pour une fois ça tient et je ne m’ennuie pas, juste que ça ne va jamais assez vite "autour"...