Blocage professionnel
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poèterouge
Benjino
6 participants
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Blocage professionnel
Salut zébrèses et zébrés,
Comme beaucoup d'entre nous, je me pose pas mal de question sur mon devenir professionnel.
Pour faire court, je n'ai jamais eu de projet pro qui me tienne à cœur.
En terminale, j'avais un super relationnel avec mon prof de physique-chimie. Résultat 18 au bac S dans cette matière et direction prépa.
En prépa, la mentalité me dégoute et je pars à la fac dans le même domaine.
Je découvre les joies de la fac et la chaleur humaine de la fac et m’égare durant 3 ans dans les locaux de l'université.
Après avoir consulté plusieurs conseillés d'orientation (désorientation ?), on détecte en moi un fort potentiel et un besoin de relationnel.
Je m'engage alors pour le commerce sur les conseils avisés de ces dits conseillés.
Mes facilités font que j'obtiens le concours des grandes écoles sans forcer et me dit que j'ai réussi quelque chose de grand.
Premiers stages et premières désillusions : je m’aperçois qu'on ne réussi pas grâce à ses compétences mais par son réseau. De plus, je ne supporte pas mes collègues (hyper pervers narcissiques).
Premiers boulots et rebelote, je ne supporte vraiment pas le milieu inhumain de l'entreprise. Je quitte les sociétés où on me propose de signer en CDI (chose que je regrette ensuite quand je passe dès mois à envoyer des CV sans réponse car il faut bien gagner sa vie quand même).
Entre temps, mariage et bébé (mes deux amours). Et je ne veux pas les décevoir (pression !!!)
Tout ça m'a amener à faire un gros travail de recherche personnel (zèbre, INFP...). J'en parle autour de moi mais mes proches en ont marre de m'entendre rabâcher sur mon mal-être professionnel, hormis ma mère (que je soupçonne bien zébrée) qui m'écoute mais se sent impuissante. Ma femme n'en peut plus et j'évite de lui en parler car elle s'énerve très vite à ce sujet et met ma sensibilité à rude épreuve.
Depuis le début du mois, j'ai rejoins une agence de communication en tant que développeur commercial. J'aime la créativité de la communication mais avant de toucher à cela il faut trouver des clients et là... Je ne fais que prendre des râteaux à longueur de journée sans éprouver le moindre sentiment d'utilité dans ce que je fais. Je me dis que d'autres le font aussi très bien et qu'il est pénible d'être dérangé quand on travail.
Je prospectais sur Paris la semaine dernière et me suis retrouvé par hasard à côté du salon du bien-être où je suis allé faire un tour.
Je me suis senti en harmonie avec moi-même dans ce salon au contact de professionnels du bien être ce qui n'a fait que confirmer ma volonté de devenir thérapeute.
Aujourd’hui, je ne sais vers quelle thérapie me tourner par peur de me tromper encore de voie. A cela, il faut ajouter les contraintes de durée des études, de coût, de difficulté liées aux éventuels concours et bien sur de revenus.
Ma femme ne me comprend pas car nous venons de déménager entre autre à cause de mon nouveau boulot (il n'y avait pas que ça mais ça a été l'élément déclencheur).
Je me sens bloqué et je n'arrive à avancer en rien. Je n'arrive même pas à décrocher mon téléphone pour appeler des prospects.
Help me please !!!
Comme beaucoup d'entre nous, je me pose pas mal de question sur mon devenir professionnel.
Pour faire court, je n'ai jamais eu de projet pro qui me tienne à cœur.
En terminale, j'avais un super relationnel avec mon prof de physique-chimie. Résultat 18 au bac S dans cette matière et direction prépa.
En prépa, la mentalité me dégoute et je pars à la fac dans le même domaine.
Je découvre les joies de la fac et la chaleur humaine de la fac et m’égare durant 3 ans dans les locaux de l'université.
Après avoir consulté plusieurs conseillés d'orientation (désorientation ?), on détecte en moi un fort potentiel et un besoin de relationnel.
Je m'engage alors pour le commerce sur les conseils avisés de ces dits conseillés.
Mes facilités font que j'obtiens le concours des grandes écoles sans forcer et me dit que j'ai réussi quelque chose de grand.
Premiers stages et premières désillusions : je m’aperçois qu'on ne réussi pas grâce à ses compétences mais par son réseau. De plus, je ne supporte pas mes collègues (hyper pervers narcissiques).
Premiers boulots et rebelote, je ne supporte vraiment pas le milieu inhumain de l'entreprise. Je quitte les sociétés où on me propose de signer en CDI (chose que je regrette ensuite quand je passe dès mois à envoyer des CV sans réponse car il faut bien gagner sa vie quand même).
Entre temps, mariage et bébé (mes deux amours). Et je ne veux pas les décevoir (pression !!!)
Tout ça m'a amener à faire un gros travail de recherche personnel (zèbre, INFP...). J'en parle autour de moi mais mes proches en ont marre de m'entendre rabâcher sur mon mal-être professionnel, hormis ma mère (que je soupçonne bien zébrée) qui m'écoute mais se sent impuissante. Ma femme n'en peut plus et j'évite de lui en parler car elle s'énerve très vite à ce sujet et met ma sensibilité à rude épreuve.
Depuis le début du mois, j'ai rejoins une agence de communication en tant que développeur commercial. J'aime la créativité de la communication mais avant de toucher à cela il faut trouver des clients et là... Je ne fais que prendre des râteaux à longueur de journée sans éprouver le moindre sentiment d'utilité dans ce que je fais. Je me dis que d'autres le font aussi très bien et qu'il est pénible d'être dérangé quand on travail.
Je prospectais sur Paris la semaine dernière et me suis retrouvé par hasard à côté du salon du bien-être où je suis allé faire un tour.
Je me suis senti en harmonie avec moi-même dans ce salon au contact de professionnels du bien être ce qui n'a fait que confirmer ma volonté de devenir thérapeute.
Aujourd’hui, je ne sais vers quelle thérapie me tourner par peur de me tromper encore de voie. A cela, il faut ajouter les contraintes de durée des études, de coût, de difficulté liées aux éventuels concours et bien sur de revenus.
Ma femme ne me comprend pas car nous venons de déménager entre autre à cause de mon nouveau boulot (il n'y avait pas que ça mais ça a été l'élément déclencheur).
Je me sens bloqué et je n'arrive à avancer en rien. Je n'arrive même pas à décrocher mon téléphone pour appeler des prospects.
Help me please !!!
Benjino- Messages : 38
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 40
Localisation : Sud-Ouest
Re: Blocage professionnel
Salut ami Zèbre.
Oh que je te comprends... je n'ai jamais pu
trouver un métier qui me convienne.
A 42 ans je bosse juste pour manger et je n'ai plus
la volonté de changer de boulot, sauf peut être écrire,
plusieurs personnes m'aident ici
Ce serait à refaire je ferais des études de psy, psy pour Z
de préférence.
Bon choix, le bien être, j'ai fait de, la sophrologie et je trouve cela
super, tout, comme l'hypnose qui s' en rapproche, mais c'est sur
qu'il faut du temps et de l'argent.
Bref dur de choisir et surtout en France de changer de voie, il, me
semble que dans certains pays c'est plus facile.
Je ne t'ai pas beaucoup aidé
Bon courage @ +
Oh que je te comprends... je n'ai jamais pu
trouver un métier qui me convienne.
A 42 ans je bosse juste pour manger et je n'ai plus
la volonté de changer de boulot, sauf peut être écrire,
plusieurs personnes m'aident ici
Ce serait à refaire je ferais des études de psy, psy pour Z
de préférence.
Bon choix, le bien être, j'ai fait de, la sophrologie et je trouve cela
super, tout, comme l'hypnose qui s' en rapproche, mais c'est sur
qu'il faut du temps et de l'argent.
Bref dur de choisir et surtout en France de changer de voie, il, me
semble que dans certains pays c'est plus facile.
Je ne t'ai pas beaucoup aidé
Bon courage @ +
poèterouge- Messages : 467
Date d'inscription : 05/10/2012
Age : 53
Localisation : Corse
Re: Blocage professionnel
Salut poèterouge,
Merci pour ton message et ton soutien. Ça fait du bien de ne pas être le seul à ressentir ce malaise.
Effectivement l'environnement n'incite pas au changement même si je ressens cette nécessité au plus profond de moi.
J'ai l'impression que de nombreux zèbres aimerait soigner d'autres zèbres.
Merci pour ton message et ton soutien. Ça fait du bien de ne pas être le seul à ressentir ce malaise.
Effectivement l'environnement n'incite pas au changement même si je ressens cette nécessité au plus profond de moi.
J'ai l'impression que de nombreux zèbres aimerait soigner d'autres zèbres.
Benjino- Messages : 38
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 40
Localisation : Sud-Ouest
Re: Blocage professionnel
Oui sans doute notre profonde empathie, on pense souvent
plus aux autres qu'à nous mêmes; du coup des fois on s' oublie.
Le réveil peut etre douloureux.
Le mien vers 40 ans avec mon zèbrotest.
Et depuis le malaise pour mon boulot est encore pire,
pourquoi j'ai stoppé mes études, que faire maintenant.
Dur, dur, mais bon ma femme est une zèbrette alors
j'ai de la chance dans mon malheure et puis j'ai trouvé
de supers Z sur Zebras.
Je pense que tu vas t'y plaire.
@ +Benjino
plus aux autres qu'à nous mêmes; du coup des fois on s' oublie.
Le réveil peut etre douloureux.
Le mien vers 40 ans avec mon zèbrotest.
Et depuis le malaise pour mon boulot est encore pire,
pourquoi j'ai stoppé mes études, que faire maintenant.
Dur, dur, mais bon ma femme est une zèbrette alors
j'ai de la chance dans mon malheure et puis j'ai trouvé
de supers Z sur Zebras.
Je pense que tu vas t'y plaire.
@ +Benjino
poèterouge- Messages : 467
Date d'inscription : 05/10/2012
Age : 53
Localisation : Corse
Re: Blocage professionnel
Salut Benjino,
Tu as plusieurs choix, en fonction de tes moyens.
Si tu n'as pas les moyens de faire des études longues, les métiers d'aide "directe" à la personne, la plupart du temps au sein d'institution. Environnement riche mais rageant à plus d'un titre. Il existe la possibilité de travailler en libéral également.
Si tu as les moyens de faire des études plus longues, il y a les professions thérapeutiques. De ce que tu écris j'ai l'impression que tu t'orientes vers des prises en charges globales, psy, médecines alternatives et douces.
Tu sembles également plutôt tourné vers un travail en solo dans la pratique directe.
A part le fait de t'orienter vers l'humain c'est encore un peu confus. Avec le travail de recherche MBTI peut être as tu quelques nuances à confronter plus finement avec les métiers que tu as en tête.
Quels sont tes représentations de thérapeute ?
Tu as plusieurs choix, en fonction de tes moyens.
Si tu n'as pas les moyens de faire des études longues, les métiers d'aide "directe" à la personne, la plupart du temps au sein d'institution. Environnement riche mais rageant à plus d'un titre. Il existe la possibilité de travailler en libéral également.
Si tu as les moyens de faire des études plus longues, il y a les professions thérapeutiques. De ce que tu écris j'ai l'impression que tu t'orientes vers des prises en charges globales, psy, médecines alternatives et douces.
Tu sembles également plutôt tourné vers un travail en solo dans la pratique directe.
A part le fait de t'orienter vers l'humain c'est encore un peu confus. Avec le travail de recherche MBTI peut être as tu quelques nuances à confronter plus finement avec les métiers que tu as en tête.
Quels sont tes représentations de thérapeute ?
Invité- Invité
Re: Blocage professionnel
Salut Sillemme,
Merci pour ton message.
Effectivement je vois dans le thérapeute l'aide à la personne de façon altruiste.
J'aimerais pratiquer de façon directe (relations intimes) et en libéral (indépendance d'activité).
J'hésite entre les métiers bien structurés du paramédical (garantie de revenus mais concours difficile) et ceux des médecines alternatives (plus originales et parfois plus efficaces mais plus risquées financièrement) sans oublié le coaching en développement personnel. Rien ne m'empêche de mélanger ces formations. J'ai un ami kiné-magnétiseur par exemple.
J'en suis là après plus de 10 ans de réflexion intensive. Ce qui est déjà pas mal
Merci pour ton message.
Effectivement je vois dans le thérapeute l'aide à la personne de façon altruiste.
J'aimerais pratiquer de façon directe (relations intimes) et en libéral (indépendance d'activité).
J'hésite entre les métiers bien structurés du paramédical (garantie de revenus mais concours difficile) et ceux des médecines alternatives (plus originales et parfois plus efficaces mais plus risquées financièrement) sans oublié le coaching en développement personnel. Rien ne m'empêche de mélanger ces formations. J'ai un ami kiné-magnétiseur par exemple.
J'en suis là après plus de 10 ans de réflexion intensive. Ce qui est déjà pas mal
Benjino- Messages : 38
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 40
Localisation : Sud-Ouest
Re: Blocage professionnel
Salut Benjino,
Je suis moi aussi dans le brouillard total sur ma ma vie professionnelle,je n'ai pas encore trouvé ma voie... Je suis étudiante infirmière en 2ème année cependant, si tu as des questions sur ce métier, je peux éventuellement te renseigner.
Je suis moi aussi dans le brouillard total sur ma ma vie professionnelle,je n'ai pas encore trouvé ma voie... Je suis étudiante infirmière en 2ème année cependant, si tu as des questions sur ce métier, je peux éventuellement te renseigner.
Cerveaulent- Messages : 5
Date d'inscription : 03/02/2014
Re: Blocage professionnel
salut, juste pour dire que je suis aussi un INFP completement paumé.
Entre mes idéaux et les choses qu'on est un peu obligés de garder (famille/copine, milieu), je suis sans cesse tiraillé et donc depuis juin 2011 à la sortie de mon école, je n'ai fait qu'un maigre service civique 8 mois en association, le reste à plus ou moins bloqué mon téléphone à la main pour appeler des recruteurs que je n'ose pas appeler par peur de devoir me décider pour une voie. Mais ça c'est un autre problème, j'entame une thérapie cognitive comportementale ça a l'air pas mal.
Entre mes idéaux et les choses qu'on est un peu obligés de garder (famille/copine, milieu), je suis sans cesse tiraillé et donc depuis juin 2011 à la sortie de mon école, je n'ai fait qu'un maigre service civique 8 mois en association, le reste à plus ou moins bloqué mon téléphone à la main pour appeler des recruteurs que je n'ose pas appeler par peur de devoir me décider pour une voie. Mais ça c'est un autre problème, j'entame une thérapie cognitive comportementale ça a l'air pas mal.
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Blocage professionnel
Je trouve que le MBTI est un outil à utiliser dans ces nuances dixit un IN très F mais bien T quand même, de plus en plus J mais vachement P dans le fond.
Pour ceux voulant travailler à accompagner son prochain dans des valeurs humanistes, il est important de se poser deux questions pour définir un peu plus finement sa voie.
- Travail en équipe ou en solo ?
- Travail en institution ou en libéral ?
De mon exp c'est les deux questions fondamentales à éclaircir avant de se lancer.
Elles ont chacune leurs qualités et défaut.
Sur ce fil https://www.zebrascrossing.net/t14538-educ-en-vrac-pourquoi-c-est-pas-le-handicap-mental-le-plus-complique-dans-ce-metier 2 témoignages en institution qui parlent un peu des difficultés auxquelles s'attendre et de la richesse invisible à faire germer.(enfin essayer).
Bien que plus distant des professions thérapeutes, l'institution reste un de leurs lieux possible d'exercice.
Pour ceux hésitant sur une voie à prendre, je pense qu'il faut ne pas chercher trop longtemps, suivre sa première intuition et se lancer.
On est dans des métiers aux pratiques et aux lieux d'interventions très vastes.
Qui plus est, nos motivations risquent d'évoluer au fur et à mesure et de nous orienter vers un nouveau secteur et de nouvelles découvertes, sans forcément penser reconversion.
Je vais imager un peu avec ma situation actuelle de léger burnout.
Je suis éduc en foyer d'hébergement, avec des adultes handicapés mentaux dans un décalage sensiblement identique à celui caractérisant nombres de zèbres mais à l'opposé de la courbe des possibles et bien plus privatifs.
Aujourd'hui, je constate qu'en l'état ça ne me correspond plus.
Pour autant, j'en arrive à 2 positions privilégiées, mais ils en existent beaucoup plus. Rester en réorientant mon action autour de l'équipe. Partir dans une autre institution présentant une approche sensiblement plus respectueuse par nature de mes sensibilités. Deux orientations qui amènent de nouveaux apprentissages, de nouvelles découvertes.
Les métiers de l'accompagnement sont rarement figés.
Quand on a envie d'aider les gens il faut accepter de faire des erreurs et de pouvoir blesser l'autre pour trouver à la fois un positionnement, une pratique dans laquelle on se sent bien et qui apporte aux personnes accompagnées.
Donc se lancer, se planter, apprendre, réévaluer et recommencer ailleurs quand besoin.
Dans ce secteur le premier pas pour trouver sa voie c'est de se lancer vers l'inconnu. A nuancer pour les professions thérapeutiques aux études longues.
Et juste pour terminer entre médical et médico-social au sein d'institutions, l'impression que j'en ai pour travailler dans une équipe des deux bords.
Médical => cadre rigide
Médico-social => cadre souple
Par contre dans les deux cas en institution, à mon avis, il faut se faire à l'idée que vous allez devoir apprendre à défendre vos valeurs avec intelligence ou à vivre avec votre lâcheté et votre impuissance, donc nécessité de pouvoir travailler en équipe car c'est par le groupe qu'une action de résistance et de défense des valeurs est possible.
Voilà un peu où j'en suis pour redéfinir mon avenir proche. En espérant que ça puisse être utile pour certains.
Pour ceux voulant travailler à accompagner son prochain dans des valeurs humanistes, il est important de se poser deux questions pour définir un peu plus finement sa voie.
- Travail en équipe ou en solo ?
- Travail en institution ou en libéral ?
De mon exp c'est les deux questions fondamentales à éclaircir avant de se lancer.
Elles ont chacune leurs qualités et défaut.
Sur ce fil https://www.zebrascrossing.net/t14538-educ-en-vrac-pourquoi-c-est-pas-le-handicap-mental-le-plus-complique-dans-ce-metier 2 témoignages en institution qui parlent un peu des difficultés auxquelles s'attendre et de la richesse invisible à faire germer.(enfin essayer).
Bien que plus distant des professions thérapeutes, l'institution reste un de leurs lieux possible d'exercice.
Pour ceux hésitant sur une voie à prendre, je pense qu'il faut ne pas chercher trop longtemps, suivre sa première intuition et se lancer.
On est dans des métiers aux pratiques et aux lieux d'interventions très vastes.
Qui plus est, nos motivations risquent d'évoluer au fur et à mesure et de nous orienter vers un nouveau secteur et de nouvelles découvertes, sans forcément penser reconversion.
Je vais imager un peu avec ma situation actuelle de léger burnout.
Je suis éduc en foyer d'hébergement, avec des adultes handicapés mentaux dans un décalage sensiblement identique à celui caractérisant nombres de zèbres mais à l'opposé de la courbe des possibles et bien plus privatifs.
Aujourd'hui, je constate qu'en l'état ça ne me correspond plus.
Pour autant, j'en arrive à 2 positions privilégiées, mais ils en existent beaucoup plus. Rester en réorientant mon action autour de l'équipe. Partir dans une autre institution présentant une approche sensiblement plus respectueuse par nature de mes sensibilités. Deux orientations qui amènent de nouveaux apprentissages, de nouvelles découvertes.
Les métiers de l'accompagnement sont rarement figés.
Quand on a envie d'aider les gens il faut accepter de faire des erreurs et de pouvoir blesser l'autre pour trouver à la fois un positionnement, une pratique dans laquelle on se sent bien et qui apporte aux personnes accompagnées.
Donc se lancer, se planter, apprendre, réévaluer et recommencer ailleurs quand besoin.
Dans ce secteur le premier pas pour trouver sa voie c'est de se lancer vers l'inconnu. A nuancer pour les professions thérapeutiques aux études longues.
Et juste pour terminer entre médical et médico-social au sein d'institutions, l'impression que j'en ai pour travailler dans une équipe des deux bords.
Médical => cadre rigide
Médico-social => cadre souple
Par contre dans les deux cas en institution, à mon avis, il faut se faire à l'idée que vous allez devoir apprendre à défendre vos valeurs avec intelligence ou à vivre avec votre lâcheté et votre impuissance, donc nécessité de pouvoir travailler en équipe car c'est par le groupe qu'une action de résistance et de défense des valeurs est possible.
Voilà un peu où j'en suis pour redéfinir mon avenir proche. En espérant que ça puisse être utile pour certains.
Invité- Invité
Re: Blocage professionnel
Merci sillemme pour ton message.
Pour répondre à tes 2 premières questions, la réponse est évidente pour ma part. Je sais que je veux travailler en solo et en libéral. Je veux être libre dans mon activité et ne pas perdre de temps dans mes relations interprofessionnelles. Je ne sais pas y faire. J'ai besoin d'indépendance.
Un des inconvénients du médico-social est la charge de travail administratif et j'ai horreur de la paperasse. J'aime que les choses avancent concrètement.
Après, mon souci se situe dans la longévité des études à entreprendre et de leur coût. D'où ma volonté de ne pas me tromper de voie...
Pour répondre à tes 2 premières questions, la réponse est évidente pour ma part. Je sais que je veux travailler en solo et en libéral. Je veux être libre dans mon activité et ne pas perdre de temps dans mes relations interprofessionnelles. Je ne sais pas y faire. J'ai besoin d'indépendance.
Un des inconvénients du médico-social est la charge de travail administratif et j'ai horreur de la paperasse. J'aime que les choses avancent concrètement.
Après, mon souci se situe dans la longévité des études à entreprendre et de leur coût. D'où ma volonté de ne pas me tromper de voie...
Benjino- Messages : 38
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 40
Localisation : Sud-Ouest
Re: Blocage professionnel
Pas étonnée par les (dés)orientateurs :-(
Ton insatisfaction ne m'étonne pas : si tu as eu 18 en phys-chimie au Bac, tu n'es peut-être pas fait pr les métiers de requins.
Tu peux faire un bilan de compétences tt seul avec "la méthode DECLIC" édité par l'APEC (sommaire et chap. 1 en pdf sur le web), conseillée par un chercheur de l'INETOP.
Tu peux aussi passer le test STRONG, mais c cher car on l'envoie en Suisse pour le faire corriger (trouve un chercheur en psycho de l'orientation qui te le ferait passer au frais du labo ?).
Te verrais-tu (neuro?-)psychologue en libéral ? Avec ton cursus passé, tu pourrais peut-être entrer en L3 ou Master de psycho sur dossier et avec dispense de suivre certaines matières (les stat' ?) ? Le contenu d'une partie de ces enseignements peut te déplaire à juste titre, alors regarde à l'avance dans quelle fac il y a le moins d'hr de ce qui te "branche" le moins ? Il y a au moins un fil sur ZC sur les personnes en reprise d'études en psycho, par correspondance ou pas (et je peux aussi répondre à tes questions en mp concernant Paris 5 en présentiel).
Je te suggèrerais bien médecine, mais c long ;-)
Et si tu veux faire psycho, un petit passage par une thérapie serait un plus ds ton dossier.
Tu pourrais peut-être envisager un doctorat plus tard, une spécialisation en HQI, "dys" et autres...
Bon courage !
Ton insatisfaction ne m'étonne pas : si tu as eu 18 en phys-chimie au Bac, tu n'es peut-être pas fait pr les métiers de requins.
Tu peux faire un bilan de compétences tt seul avec "la méthode DECLIC" édité par l'APEC (sommaire et chap. 1 en pdf sur le web), conseillée par un chercheur de l'INETOP.
Tu peux aussi passer le test STRONG, mais c cher car on l'envoie en Suisse pour le faire corriger (trouve un chercheur en psycho de l'orientation qui te le ferait passer au frais du labo ?).
Te verrais-tu (neuro?-)psychologue en libéral ? Avec ton cursus passé, tu pourrais peut-être entrer en L3 ou Master de psycho sur dossier et avec dispense de suivre certaines matières (les stat' ?) ? Le contenu d'une partie de ces enseignements peut te déplaire à juste titre, alors regarde à l'avance dans quelle fac il y a le moins d'hr de ce qui te "branche" le moins ? Il y a au moins un fil sur ZC sur les personnes en reprise d'études en psycho, par correspondance ou pas (et je peux aussi répondre à tes questions en mp concernant Paris 5 en présentiel).
Je te suggèrerais bien médecine, mais c long ;-)
Et si tu veux faire psycho, un petit passage par une thérapie serait un plus ds ton dossier.
Tu pourrais peut-être envisager un doctorat plus tard, une spécialisation en HQI, "dys" et autres...
Bon courage !
Re: Blocage professionnel
Merci oufyfille,
J'ai parcouru de nombreuses méthodes et j'en arrive au point ou je sais qu'il faut que je fasse thérapeute pour m'épanouir.
Malheureusement, je me suis déjà penché sur psycho et c'est retour à la case départ, en première année. De plus, la formation est sélective uniquement à la fin du cursus et peu de débouchés au final.
Je me vois plus partir comme ergo, psychomot ou kiné. Les concours sont durs et il faut sacrifier 3-4 ans sans revenus mais je suis persuadé que le jeu en vaut la chandelle. Une fois obtenu, je pourrais suivre des formations de médecines parallèles en assurant mes arrières. Il faut juste que j'arrive à convaincre ma femme. Ce qui n'est pas gagné...
J'ai parcouru de nombreuses méthodes et j'en arrive au point ou je sais qu'il faut que je fasse thérapeute pour m'épanouir.
Malheureusement, je me suis déjà penché sur psycho et c'est retour à la case départ, en première année. De plus, la formation est sélective uniquement à la fin du cursus et peu de débouchés au final.
Je me vois plus partir comme ergo, psychomot ou kiné. Les concours sont durs et il faut sacrifier 3-4 ans sans revenus mais je suis persuadé que le jeu en vaut la chandelle. Une fois obtenu, je pourrais suivre des formations de médecines parallèles en assurant mes arrières. Il faut juste que j'arrive à convaincre ma femme. Ce qui n'est pas gagné...
Benjino- Messages : 38
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 40
Localisation : Sud-Ouest
Re: Blocage professionnel
Bonsoir Benjino,
Une reconversion professionnelle n'est jamais une mince affaire... on est marqué par ses sentiments d'echecs passés, ses doutes sur ses nouveaux choix, on anticipe des problèmes que ça occasionnerait... bref tout seul on a du mal à franchir le pas. Et pourtant on sent qu'il est important de se retrouver en accord avec soi-même sur son activité sociale ou professionnelle, mais comment s'y prendre ????
Et bien il existe des méthodes pour t'accompagner dans cette réflexion et la mise en place de ton nouveau projet. Petit à petit, avec un bon conseiller, tu t'apercevras que que tout devient plus clair, et tu pourras affirmer "c'est ce métier". Dans un second temps, une fois que tu y verras plus clair sur ta destination tu pourras déterminer quel chemin tu prendras, quelles possibilités financières ( financements) mais ça ce n'est que dans un deuxième temps.
Si cette démarche t'intéresse, je t'invite à faire une "construction de projet professionnel" ( CPP), si tu es demandeur d'emploi, tu peux le demander au pôle-emploi, il te la financera, et même si je t'imagine grimacer, c'est un professionnel sous-traitant qui t'accompagnera dans cette démarche pas un conseiller pôle emploi
C'est assez rapide, il faut compter 10 entretiens maximum, ta propre réflexion apportera d'autant plus de pertinence à la démarche que ce soit pour affiner tes idées ou t'ouvrir à d'autres idées de métiers, ça peut valoir le coup !
Une reconversion professionnelle n'est jamais une mince affaire... on est marqué par ses sentiments d'echecs passés, ses doutes sur ses nouveaux choix, on anticipe des problèmes que ça occasionnerait... bref tout seul on a du mal à franchir le pas. Et pourtant on sent qu'il est important de se retrouver en accord avec soi-même sur son activité sociale ou professionnelle, mais comment s'y prendre ????
Et bien il existe des méthodes pour t'accompagner dans cette réflexion et la mise en place de ton nouveau projet. Petit à petit, avec un bon conseiller, tu t'apercevras que que tout devient plus clair, et tu pourras affirmer "c'est ce métier". Dans un second temps, une fois que tu y verras plus clair sur ta destination tu pourras déterminer quel chemin tu prendras, quelles possibilités financières ( financements) mais ça ce n'est que dans un deuxième temps.
Si cette démarche t'intéresse, je t'invite à faire une "construction de projet professionnel" ( CPP), si tu es demandeur d'emploi, tu peux le demander au pôle-emploi, il te la financera, et même si je t'imagine grimacer, c'est un professionnel sous-traitant qui t'accompagnera dans cette démarche pas un conseiller pôle emploi
C'est assez rapide, il faut compter 10 entretiens maximum, ta propre réflexion apportera d'autant plus de pertinence à la démarche que ce soit pour affiner tes idées ou t'ouvrir à d'autres idées de métiers, ça peut valoir le coup !
K_pucine- Messages : 23
Date d'inscription : 12/02/2014
Age : 47
Localisation : Eure
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