manifeste

Bonjour,

C'est une forme de revendication qui me fait m'inscrire ici.

Après toutes ces années (j'approche de la cinquantaine), j'accepte d'être zèbre.

Merci à un ami très cher mais perdu qui l'a verbalisé pour la première fois de ma vie il y a près d'un an
Merci à mes deux ex managers qui l'ont exprimé à plusieurs reprises de la bonne façon
Merci à ce bouquin de m'avoir enfin fait pencher du bon côté
Merci à mon manager actuel de me le faire confirmer tous les jours

Pas sûre que je participe beaucoup... j'ai bcp de facilités à écrire, trop peut-être, mais aussi une vraie parano de l'addiction. J'ai peur de devenir accro/de trop m'épancher/d'envahir.

Par contre, je vais vous lire... parce que ça me file la chair de poule, les larmes aux yeux et aussi la sensation de me glisser dans un bain chaud un soir de blizzard.

Merci à vous.

Ah mé déchaîne toi comme dirait Obelix (oui des références nous avons), ne te fais pas prier, libère la force qui est en toi (Star war) ou le tigre (Kellog’s ), comme tu veux, toute la ménagerie si cela te sied (oui nous causons élégamment), quitte à ce que nous ayons nous aussi, enfin moi surtout, un plaisir vif à te lire tant ta promesse me tient à cœur.

Bonjour Iza,

(acte manqué ? j'ai fait un message, et il a disparu... allongez vous madame, and show me where it hurts)

Je te disais : vade retro...

Je fuis de plus en plus toute source potentielle d'addiction (sucre, séries, forums...) ; sans que je sache si c'est par horreur de la manipulation ou par peur de me lasser trop vite d'un sujet.

Je crois que je viens chercher ici déjà une forme d'expression qui me convient bien. Marre du langage formaté des journalistes/politiciens/pseudos intellos... et aussi de quoi alimenter le moulin dans ma tête.

J'en suis arrivée il y a 1 an à faire une mind map du BSMC (Bordel Sous Mon Crâne ) (digression : imagine le choc quand j'ai compris que j'étais loin d'avoir le copyright) (autre digression : et pourtant je ne suis pas la seule zèbre de ma famille). Mais j'ai besoin de billes.

Ah est ce quelqu'un a à ce point un écart dans la tête entre le besoin de faire entrer les trucs dans des cases (logique powaaaa) et l'horreur des cadres ?

Damned, tu as eu ce que tu voulais... j'ai failli écrire un pavé... halte là !

Une fan des matriochkas intellectuelles ?

un mind mapping ! je suis au septième ciel ! tu l'as réalisé en A3 ton Mapp?
Oui oui tu as bien vu je suis une fifille

et voilà j'ai mis le doigt dans... l'engrenage... je vais désactiver les mails de maj du sujet

oui pour les poupées russes, c'est même un toboggan à plusieurs conduits.

euh... je l'ai faite dans la couverture de mon cahier, avec de jolis feutres de couleur... chaque mot recouvre tant de choses que je suis restée au niveau -3, pas au-delà. Mais c'était une boutade peut être ?

Ah zut, j'avais pas vu, et j'ai mis un moment à comprendre pourquoi tu me disais que j'avais bien vu alors que ton pseudo était assez parlant... haha c'est vraiment freudien

zelmoed a écrit:

euh... je l'ai faite dans la couverture de mon cahier, avec de jolis feutres de couleur...

As-tu essayé ça ? https://www.freeplane.org/wiki/index.php/Home

Pas venue depuis longtemps. Le temps de faire quelques tours de toboggan (un coup en haut, hop on glisse en bas). Je recommence mes cycles up and down de plus en plus rapidement avec la sollicitation intellectuelle que je connais actuellement.

Je ne peux pas m'empêcher d'être egocentrée. J'ai beau me morigéner, je n'arrive pas à me détacher (d'où aussi le titre "manifeste" --> je veux crier au monde).

Souvent, je parle sur ce forum... dans ma tête... j'ai du mal à venir ici formaliser. Envie et méfiance liée, moi qui étais si confiante (je le suis parfois encore), j'ai changé.

Mon esprit déraisonnable carbure.

Invité a écrit:

zelmoed a écrit:

euh... je l'ai faite dans la couverture de mon cahier, avec de jolis feutres de couleur...

As-tu essayé ça ? https://www.freeplane.org/wiki/index.php/Home

j'ai xmind mais finalement, j'ai installé Mindly et j'ai trouvé là ce qui me va bien. Je mets mes lectures dedans (j'ai un grand plaisir à ranger dans les cases ; mon cerveau, c'est Ikea).

Bonjour zelmoed,

J'aime bien ceux qui se morigènent, j'y vois un gage de qualité.
Le fait est que j'adore ce petit fil, j'espère qu'il deviendra grand.

zelmoed a écrit:Souvent, je parle sur ce forum... dans ma tête...

Argh! Comment que Petit Fil deviendra grand, alors?!? Vilaine!

Le forum à tout prévu: les addicts se soignent à doses d'auto-bans par là.

Hop, ramène-z-y tes pavés, l'amie!

[Mode réception de pavé]

Hello,

le bénéfice d'être sur un forum de zèbre : vous avez la solution pour tout. Le coup de l'auto-ban, jamais vu ça ailleurs. Génial !

Bon alors, faut que je te dise. Ton message me fait du bien et peur à la fois.

Du bien, car j'ai besoin (oh oui) de partager avec quelqu'un qui me comprend. Je cherche désespérément un alter ego. *

Peur, parce que la dernière fois que j'en ai trouvé un, il y avait desynchro entre mon besoin dévorant (mais pas à sens unique) et sa capacité à m'écouter et à échanger. Bon ok on est empathiques, et il avait ses gamelles à traîner. Je ne lui en veux pas, envers et contre tout, c'est mon ami (*coeur qui saigne*). Et ça a fini en rejet, au moment où j'avais mis sur la table un truc très personnel. Or, le rejet est l'un des pires trucs qui peut m'arriver (et voilà que je donne un bâton pour me faire battre). Bref, chat échaudé etc, j'ai bien peur que ça m'arrive encore, d'une façon ou d'une autre.

J'avais, à la suite de ce triste passage, pris un carnet et démarré un journal qui ma foi est mon ami de substitution, que j'aime fort, qui me ressemble... mais le dialogue à soi a ses limites.

Bref, j'ai porté ton message depuis hier mais voilà, dit comme ça, ça fout les jetons, à toi (enfin, peut-être) comme à moi.

Sinon, ma question actuelle, c'est qui a peur d'atteindre ses limites ? il se passe quoi alors ? (cf qu'arrive t il quand on arrive au bout de la Terre plate ?)

* j'en cherche tellement que parfois, j'ai cru voir ce qui n'était pas, ce qui m'a valu des moments rigolos, par ex quelqu'un à qui j'avais envoyé un article sur la pensée globale me répond "ah mais ça ne me concerne pas, je suis normal, moi" , ce à quoi j'ai répondu : les anormaux te remercient (et tant pis pour lui, au fond, je ne changerais mon cerveau pour rien au monde).

tu as touché tes limites zelmoed une fois ?

Bienvenue !

Des fois c'est bien de trouver un équilibre entre mental et émotions, entre physique et réflexions... cela t'arrive-t-il de créer ? Des objets, de bricoler, d'assembler, de faire des poteries, que sais-je... ?

izo a écrit:tu as touché tes limites zelmoed une fois ?

arf... oui, sûrement... ta question m'a plongée dans une réflexion sans fond.

Bienvenue !

Des fois c'est bien de trouver un équilibre entre mental et émotions, entre physique et réflexions... cela t'arrive-t-il de créer ? Des objets, de bricoler, d'assembler, de faire des poteries, que sais-je... ?

Merci.
Hum. Entre mes deux mains gauches et mon perfectionnisme aigu, pas tant que ça. Je jardine, ça compte ? mais durant ce temps, j'ai tendance à laisser le vélo tourner dans ma tête, même si je m'efforce de jardiner en plein conscience. Ah et je fais du sport, de 3 à 5 fois par semaine, et là, je suis à fond.

Oups, j'ai failli passer à côté de la reprise de nourrissage de Petit Fil.
Désolée, un peu perdue dans ses gamelles et casseroles, la souris...

Merci pour ce retour, que je comprends frileux après échaudage.

But... wait!
Quelqu'un qui te rejette quand tu t'exposes, tu appelles ÇA un ami?!?
Euh, comment dire...
Je ne considérerais même pas cette personne comme un "ex-ami". Je me dirais que je me suis trompée, que ce n'était en fait pas un ami, tout compte fait. J'interprète peut-être mal la relation en question, mon regard étant forcément biaisé par mes expériences, toussa. Le fait est que ça me fait réagir un peu vivement. Mais tant mieux si je suis à côté de la plaque.

Cela dit, bienvenue au club des "blessures de rejet".

Pour limiter la casse par ici, je t'encourage à profiter de ce que chacun(e) peut t'apporter dans la limite de ses moyens, tout en restant vigilante vis-à-vis des trolls, le forum étant loin d'être le royaume des bisounours. L'exercice peut être ardu, d'autant plus que le forum abrite aussi une population (en voie d'extinction, j'en ai peur) de gentils trolls.

Comme tu as dû le constater en te promenant dans les parages, il y a peu de chance que tu te retrouves à dialoguer seule, ni même à dialoguer à deux. Plus on est de fous, blablabla. A mon avis, les échanges y gagnent en richesse. C'est donc tout le mal que je te souhaite, si j'ose dire.

En effet, pourquoi ce contenter d'une chouette relation, quand on peut goûter aux joies d'un réseau de relations? Certes, plus ou moins virtuel et mouvant, mais finalement moins risqué en cas d'effilochage de tel ou tel lien, non?

Sinon, euh... quelles limites?
Hop, joker!

On ne va peut-être pas forcer sur les questions métaphysiques, les petits vélos ne sachant déjà plus où donner du guidon...

Quelles casseroles et gamelles ? [mode curieux/off]

oui oui un ami. Pour le coup, c'est moi qui ait été mauvais amie, j'ai foncé sans voir qu'il n'était pas en état de recevoir ce que j'avais envie de lâcher (j'étais dans une période d'intense stimulation intellectuelle, ça partait dans tous les sens et surtout, c'est lui le premier à verbaliser que j'étais zèbre). Après un ou deux messages subliminaux, il a dû le dire clairement et je n'ai pas eu d'autre solution, compte tenu des restrictions qu'il avait sagement énoncées, de perdre nos échanges. Faire du "bonjour ça va ?" et ne plus échanger sur le fond de nos tripes, très peu pour moi. Si ça peut l'aider à avancer sans rajouter de la souffrance, je le fais volontiers, même si j'en souffre toujours (et ça fait un an).

Je vais tenter ta solution (plus on est de fous). Cela dit, comme je viens le l'écrire sur un autre topic, j'ai toujours pensé que souffrir c'est vivre (Schopenhauer est mon maître). Ok pour ne pas TROP souffrir cependant.

Les limites, c'est LE sujet qui me fait flipper en ce moment. Pour être honnête, c'est lié à la déception. Celle que je peux déceler chez les autres. Donc le vrai sujet, c'est bordel, quand est-ce que je saurai me détacher du regard des autres ? y'a un passage dans le fameux bouquin, c'est tellement moi que je l'ai gardé :

"[les rebelles soft sont]en colère. Contre eux-mêmes, contre ceux qui sont dans le cadre, contre l'envie d'être dans le cadre et contre... l'envie d'avoir envie d'être dans le cadre".

Cette soif de reconnaissance, je la déteste sans pouvoir m'en affranchir, tout en revendiquant être "à côté" (et pas "au-dessus").

oups pas le temps d'en rajouter, j'ai un train à prendre et je suis à la bourre. Si je suis à une place isolée, je viendrai explorer de nouveau le forum (tiens d'ailleurs, il est étrangement calme ; il n'y aurait pas une pièce cachée où ce serait plus vivant ?)

Ah, je comprends mieux, pour l'ami.
En l'occurrence, vous n'êtes mauvais ni l'un ni l'autre.
Quand on déborde, comme quand on a besoin de repli,
ben, on est forcément moins réceptif à l'autre.

Toujours est-il que c'est pas de bol de s'être ainsi blessés mutuellement.
Je vous souhaite une évolution plus satisfaisante de la relation.


Euh... Cette fois, c'est la questions des limites qui me laisse perplexe.
Tu te sens limitée par ton ambivalence vis-à-vis de la reconnaissance?
Reconnaissance de qui tu es? De ce que tu vaux?
Ou par ta soumission au regard de l'autre?

Selon la qualité de celui-ci, le regard de l'autre peut être salvateur.
Le difficulté ne serait-elle pas de s'affranchir des regards qui tuent,
tout en restant réceptif aux regards qui guident?

Je te propose d'utiliser la fonction recherche avancée du forum.
Il y a eu quelques petits fils sur la reconnaissance, par exemple.
Si aucun fil thématique n'est à ton goût, tu peux en lancer un.
Le répondant reste aléatoire, selon qui est là, qui est occupé où...

Le forum est si vaste et ses contenus si variés, qu'il bouge toujours.
Mais l'impression peut être tout autre si chacun reste dans son coin.
Le fait est que parfois (souvent?) l'ambiance générale incite au repli.

Sinon, pour du répondant en live, il y a la ChatBox et le Discord.

Ah message riche, je vais le relire tranquillou dans le train du retour (je suis toujours en RDV mais j'ai fini mon intervention et j'en profite pour trainer ici).

Concernant les limites. En fait, j'ai peur de décevoir les autres, et en particulier ceux dont l'estime est importante pour moi, en atteignant mes limites et en étant faillible. Et en plus, mon regard sur moi sera d'autant plus terrible (me dévalorisant). Je cherche la perfection et quand je n'y suis pas (en fait, jamais...), non seulement je souffre mais en plus je redoute de voir la déception dans le regard des autres. J'ai beau me raisonner et me dire que, comme tu le dis, les amis ou les gens de valeur n'ont pas ce genre de pensée dégradante vis à vis des autres, comme je l'ai sur moi, eh bien je le projette dans le regard des autres.

Actuellement, je suis en phase de progression au boulot, avec énormément de reconnaissance, ce que j'ai recherché quasi toute ma vie d'adulte et que je n'ai eu que dans une période transitoire et pas totalement dans une expérience de l'année passée, et totalement dans mon boulot actuel. C'est tellement bon et stimulant, que je me demande quand ça va s'arrêter... et quand je vais perdre l'estime des autres... ou au moins ne plus suivre ce rythme... j'ai l'impression d'être au bord du précipice.

Le difficulté ne serait-elle pas de s'affranchir des regards qui tuent,
tout en restant réceptif aux regards qui guident?

Sisi. Tu as une astuce ?

je vais explorer le mot clé reconnaissance.

alors quelques précisions. Je me fous d'avoir la reconnaissance de zèbre (ou pas je ne suis pas testée).

Je veux juste la reconnaissance de mon moi, que oui je trouve à part. C'est bizarre, je dis ça et j'ai commencé en remerciant celui qui a verbalisé la zébritude. Quelle ambiguïté....

parfois la fatigue intellectuelle me pousserait à accepter, soit ce que je ne peux pas comprendre, soit le vide. Mais rapidement, je reviens sur ça et je repars dans mes questions.

S'aimer soi-même... bah je m'aime et je me déteste à la fois. Je ne changerais pas pour être quelqu'un d'autre mais j'ai envie qu'on me dise la même chose. En fait, et je l'ai lu dans un sujet, la reconnaissance, c'est de l'amour. Et j'en ai autour de moi, en particulier ma famille. Alors ?

up up up je suis en haut de la montagne... ça monte toujours...



je m'éclate tellement, c'est quand mon cerveau bouillonne comme ça que je me sens entière.

quand on a une pensée globale, toutes les connaissances sont sur l'étagère et y'a qu'à se servir, mais faut que le cerveau soit puissant pour gérer un tel choix.
cerveau "normal" = tiroirs
cerveau zèbre = étagères

Cool que tu sois up !! Gaffe à ne pas trébucher et dégringoler trop durement.

Je vois que la souris est assez rassurante pour te donner envie de te dévoiler un peu plus, c'est chouette ! Bientôt dans les autres topics du coup ! Le saut dans le grand bain…

Parce que des topics sur la reconnaissance, les limites et tout sujet qui t'appelle, y'en a pléthore zici ! Faut juste retrousser ses manches et s'armer de patience. ^^

Du coup bienvenue et au plaisir de te croiser zici zoulà !

signé : une gentille troll

merci GT !

ah oui je sais que je vais redescendre, mais en attendant, je profite pleinement de cet état. Auj, je crevais de bonheur.

j'ai commencé à poster de ci de là...

mi-figue, mi-raisin. Trop de choses me posent question actuellement, c'est le revers de la médaille. Je sors de plus en plus souvent du mood général et me sens "à côté". Le problème étant que je le ressens de façon aiguë, très consciemment, et c'est d'autant plus désagréable. J'ai fait le constat que si j'ai plus de 3 personnes avec moi, je ne peux plus rester dans le groupe et me sentir intégrée. De plus en plus, je ne peux échanger qu'en one to one, guère plus. Ca me fait un peu peur ; pas de la non intégration pour mon compte propre, mais dans ma vie, je n'ai pas prévu d'être marginale assumée. Par contre, j'ai toujours ce réflexe desespéré de me raccrocher à ce que j'appelle "la richesse de ma vie intérieure", autrement nommée ici "bordel sous mon crâne". Mon besoin de tout organiser et contrôler remonte en flèche, aggravé par mon boulot dans lequel c'est une qualité.

je lis "l'intelligence émotionnelle", ça me rappelle combien je navigue entre ma réalité intérieure et les normes sociales que je tente de m'imposer sans vraiment les tenir...

Tu as remarqué ton fonctionnement, par exemple ne pas avoir plus de trois personnes autour de toi, et parler plutôt en tête à tête.
C'est déjà un bel effort, et pour moi accepter et vivre pleinement ces situations serait un deuxième pas tout aussi enrichissant. Chaque chose en son temps.

hello. Je m'éclate comme jamais, mon boulot me passionne, je progresse à une vitesse folle, je suis proactive etc. On me trouve souriante et sympathique. J'anime des réunions sans problème.

Dans ma tête c'est : j'adore mon boulot, ce qu'il me permet de faire, de prouver etc. Mais je suis asociale, bordel. Une vraie quiche. J'ai même une collègue qui me sort "tu dis toujours des trucs bizarres". Dès que je me trouve dans la situation ci-dessus (plus de 3 personnes, hors réunion), c'est panique intérieure et une envie de partir en courant. Je débranche pour supporter ça. sinon je suis en boucle pour essayer de comprendre les règles sociales pour pouvoir les assimiler/les imiter la prochaine fois, mais en fait je suis à côté de la plaque. Ça me renvoie à mon enfance où j'interprétais tout de travers. Je cherchais à déterminer les règles de comportement et à les comprendre (spoiler : j'ai jamais réussi).

J'ai pas 15 ans. J'en ai presque 50.

Je me rends compte que j'observe "les autres" comme une naturaliste. J'émets des hypothèses sur leur fonctionnement comme le ferait un observateur d'une espèce inconnue. Et pourtant je suis sociable (enfin la plupart du temps). c'est ça aussi, le faux self ? car plus je progresse (et en ce moment, ça va trèèès vite), plus je me sens en décalage mais ça ne transparait que par les coins, comme un vêtement qui dépasse. Du coup, j'ai parfois le besoin de me replier sur moi-même.

Je me rends compte aussi que j'ai pris l'habitude (la manie) d'expliquer quelque chose en utilisant des images. Je viens de comprendre que c'est une tentative pour me faire comprendre. Le vrai soulagement, c'est que j'ai actuellement dans mon entourage quelqu'un qui n'a pas besoin de ça et qui comprend ce que je veux dire (et au-delà), je n'ai tellement pas l'habitude que c'est toujours un ravissement. Faudrait peut être que j'arrête ici aussi.

PS : y'avait une réponse ici, je ne la trouve plus ? quelqu'un me demandait comment je passait de la réflexion de ma collègue à je suis asociale. Je suis asociale parce que je suis encore à essayer de comprendre les codes sociaux, comme un gamin de 4 ans essaierait de le faire (par hypothèse-expérience-validation/nouvelle tentative).

TOui Tu t’éclates enfin au boulot, te découvrant à l’aise comme un poisson dans l’eau, mais tu persistes à douter, à fournir des efforts pour te faire comprendre des autres, peut être serait-il temps pour toi de déposer ces armes et de te laisser aller à être toi, sans devoir nécessairement te mettre en condition de devoir encore prouver aux autres quoique ce soit. Vis et profite. Laisse les codes sociaux et regarde derrière comme tu sembles le faire. Quant au côté asocial pas de fixette là dessus, tu es ainsi te voilà, laisse ton vêtement se déployer et dépasser. Bonne journée.

Merci de ton message, Izo. J'essaierai de me rappeler tes bons mots quand je serai dans l'émotion.

Je voyage dans la colère : colère de devoir faire l'effort de m'adapter aux autres, quand les autres ne le font pas ; qui prétend avoir l'attitude "juste" ? elle n'existe pas, ce n'est ni la mienne ni celle des autres.

Colère de me sentir seule. Oui je suis unique, comme tout un chacun, perso je le vis comme un trésor et une malédiction. Parfois, c'est dur de ne pas pouvoir échanger.

Et puis bing je tombe sur un article, un livre, un mot qui me relancent. Ce matin, par le miracle des liens de mon cerveau qui me renvoient d'une notion à une autre, jusqu'à tomber sur LA notion (qu'est ce que ça m'arrive souvent...), je tombe sur l'article de Matthieu Lassagne (Les défis et les talents des personnes Surdouées Asperger) et bam, une nouvelle claque. Bon les traits de l'autisme chez le zèbre, c'est connu mais exprimé comme ça... waouh. Encore une feuille au mille feuille. J'en reste sonnée. Ca tourne, ça tourne, et ça me donne envie, dans ces moments, de me retirer loin du monde (la boucle est bouclée si je puis dire). Mais aussi de l'exprimer ici pour laisser une trace. Un témoignage de l'impact.

"La douance, cela n'a rien à voir avec les notes obtenues à l'école ou le niveau de logique, c'est un regard sensible, intense, poétique, en quête de sens, sur le monde."

Spoiler:

En down, down, down... une après-midi en famille et blam, des questions tournent à toute vitesse dans mon cerveau. Je ne sais pas si c'est mon inadaptation qui est en cause, ou bien celle des autres, ou un peu des deux (sûrement ça)...

Ce qui me chagrine, c'est que je ne suis pas seule à être ainsi (n'est ce pas), mais je n'arrive pas à communiquer avec les autres, même zèbres. La solitude est toujours plus criante. Je n'arrive pas à m'y résoudre. J'ai tellement envie de trouver un alter ego, peut être pour me rassurer, que je gratte partout sans rien trouver. Je suis donc une proie facile. Je le sais et j'ai peur.

je suis en train de parcourir le forum avec mot-clé asperger... tout colle... bon ok c'est le même travers que les étudiants en médecine qui croient avoir la maladie qu'on leur décrit... mais quand même.

Là je viens d'avoir un tilt sur mon insensibilité étant jeune. Je me suis rassurée en disant que c'était juste un moyen de me protéger, pi d'ailleurs maintenant, je peux pleurer en regardant un film ou en écoutant de la musique... mais voilà ça m'a torturée longtemps, je croyais que j'étais une psychopathe parce que je ne ressentais rien.

waouh. waouh.

Je tourne et retourne le truc. Ca tilte dans tous les sens. Oui. Non. Quand même, rappelle-toi ça... oui mais ça, ça ne colle pas... encore ce besoin/rejet des étiquettes.

J'ai commandé 2 bouquins sur le sujet pour continuer à explorer.

Mon mille feuilles épaissit, épaissit... à quand l'indigestion ?

Votre résultat Aspie: 154 de 200
Votre score neurotypique (non autistique): 72 de 200
Vous êtes très probablement Aspie



Ca vaut ce que ça vaut, j'ai une forte capacité d'adaptation sur certains points du fait de mon boulot.

Tanya Izquierdo conseille de faire le test.

Je continue mon monologue.

Y'a plein de trucs qui explosent en moi, comme des feux d'artifice (c'est à dire, c'est éclairant, puis une fois éteint, ben, il ne reste rien...). Je me parle, je m'explore, je m'examine (haha on dirait le teaser de Faites entrer l'accusé). Je fais des liens entre tout et tout, j'analyse en milliers de niveaux. Je me lance des défis avec confiance et peur à la fois, et ça marche.

A suivre.

Entretien annuel avec mon manager.

Qui me dit : je sais comment tu fonctionnes (moi : sourire ; c'est vrai, il le sait), je fonctionne comme toi (moi : poker face)

Raaah la bonne journée que je passe.

zelmoed a écrit:Entretien annuel avec mon manager.

Qui me dit : je sais comment tu fonctionnes (moi : sourire ; c'est vrai, il le sait), je fonctionne comme toi (moi : poker face)

Raaah la bonne journée que je passe.

Cool ça !

Tu en es où dans tes explorations ? Tu as lu des trucs intéressants ? Je me pose plein de questions sur cette histoire d'Asperge bien que ne l'étant certainement pas (j'imagine que ce serait plus flagrant) mais quand même...

Ton grand tableau posté un peu au-dessus, il concerne les surdoués en général ou surtout Asperger ?

vu ta réponse ; je reviens dès que j'ai 2h devant moi, j'ai plein de trucs à dire

me voilà.

Les tableaux, c'est le mix des deux. Les 2 premiers, c'est asperger, le dernier c'est les deux ensemble.

bon, ce que je vais dire est ma vision des choses, ma lecture. Je ne suis pas scientifique, pas psy. Bon assez de précautions.

Le spectre de l'autisme est large. Laissons de côté les autistes Kenner (autistes avec déficit mental), je les trouve fascinants mais ce n'est pas notre propos.

Il existe des autistes de haut niveau et des asperger (tous les spécialistes ne sont pas d'accord). Et même des autistes à intelligence juste normale.

Pour moi, la différence se situe là : l'autiste de haut niveau vit avec son autisme et son HPI. L'aspie, lui, vit malgré ça. En gros, l'aspie ne gère pas assez son autisme pour par ex le cacher (soupir), le compenser, l'apprivoiser, le dompter. Ce n'est pas négatif ce que je dis, juste factuel. Aucun jugement de valeur.

Je pense être dans le cas d'un autisme de haut niveau (diag totalement autonome et gratos, les étiquettes me rassurent et m'insupportent à la fois). Et bon en fait, peu importe. Ces lectures m'ont apporté une acceptation de certains de mes côtés que je tentais avec plus ou moins de bonheur de camoufler ou compenser, je les remarque et les chéris. Je ne bats plus ma coulpe à ce sujet. Et ça fait un bien fou.

Te concernant, @siamois93, ça ne va pas t'aider. Que penses tu des étiquettes ? ton niveau d'acceptation personnelle ?

Ce que j'ai aimé dans les bouquins, "guide de l'aperger" en particulier, c'est le fait de très intelligemment indiquer que chaque humain est différent, les asperger comme les autres, et que déterminer le plus petit commun dénominateur est difficile. Bon ça permet de botter en touche aussi

Tout ce que j'écris là me paraît plat, je me rends compte que malgré un niveau d'expression pas dégueu, je n'arrive pas à sortir ma pensée réelle. Encore une platitude. Arf.

Je risque une énormité tant pis, j’assume. Etre aspi ou autiste de haut niveau ne mérite pas cette angoisse que certains éprouvent ou qui dénote justement cet autisme, angoisse due en partie à cette compensation mise en œuvre pour vivre.  Je vois l’autisme non comme une pathologie mais juste comme une asociognosie certes parfois souvent invalidante mais qui garantit de part et d’autre une rectitude éthique naturelle salutaire.

joli point de vue. ce n'est PAS une pathologie, mais un fonctionnement différent (pathologie = écart de la norme). C'est très clair dans les écrits et cela me va bien.

Tu vas en droit fil avec ce qu'écrivent Lassagne ou les auteurs de mes bouquins.

Sinon, j'étais revenue poster plusieurs trucs. Mon manager (encore) avait évoqué le MBTI, j'ai fait des recherches. C'est basé sur Jung (ah. ça va me plaire d'explorer ça). Je trouve au passage un test dans ce goût qui est ici.

Je l'ai fait et je suis



je trouve ça bluffant... (suis-je naïve ?) bon je vais réfléchir à tout ça.
Edit > je suis naïve. J'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes. De découvrir des trucs que tout le monde connaît, qui sont rebattues, vulgarisées, appauvries.

ps : je suis en up, up, up... je vais aller me coucher. Je compte sur mon cerveau pour faire le tri et m'emmener vers le sujet suivant.

Hello, et merci pour tes explications.
Dans les questions du MBTI je décroche très vite car aucune des deux réponses ne me convient vraiment.
Par exemple la question sur la boite mail. Je réponds rapidement mais ma boite mail n'est pas forcément super organisée par rapport à d'autres bien qu'elle le soit quand même. En plus c'est con d'orginaser via un truc genre outlook
Autre exemple : Gagner un débat vous importe moins que d’avoir la certitude que personne n’est contrarié.
Je ne comprends pas cette alternative : Gagner/perdre ? J'ai raison ou j'ai tord, mais sinon je ne comprends pas ce qu'il y a à gagner dans un débat.
Les notions d'ordre par exemple sont complètement subjectives, ce qui est ordonné pour moi (classement chronologique) ne l'est pas forcément pour d'autres.
Régulièrement j'essaye ce test MBTI, et régulièrement je laisse tomber.
Ah tiens une dernière : Vous appréciez d’aller à des soirées déguisées ou de participer à des jeux de rôle. Ben une soirée déguisé, pourquoi pas, par contre les jeux de rôle ça ne me tente pas.

Ah ah tu es le genre de client qui rend son psy fou mais tu as raison sur certains points. Je suppose que c'est "selon toi" ; par ex est ce tu organises ta boîte mail ? peu importe l'organisation. C'est vrai qu'il y a des questions (le débat), c'est ni l'un ni l'autre, un peu des deux...

j'ai eu des échanges en MP d'un zèbre du forum, ça m'a donné envie de continuer à creuser ce sujet. Je pense que ma démarche actuelle me permet de mieux m'accepter, ce que je suis et pas forcément ce que je voudrais être, malgré ma nature profonde.

par contre tu n'as pas développé sur l'autisme ?

J'ai toujours jeté un œil du côté de l'astrologie pour me définir/comprendre, mais en fait cela reste limité également, et puis je n'ai pas poussé très loin.
J'ai eu des réponses étonnantes sur un site qui parlait de la signification des prénoms.
Depuis 3 ans environ je m'intéresse un peu à la Kabale et les 72 anges (dont l'aspect explication de l'individu n'est qu'un petit aspect) m'ont apporté encore d'autres éclaircissements. Mais tout cela n'est peut-être que des excuses pour ne rien faire.
Pour l'autisme je ne sais pas trop quoi t'expliquer, cette histoire de reconnaissance des visages me turlupine, est-ce parce que je suis tout le temps à me raconter des histoires dans ma tête et donc trop occuppé ? Une forme de mémoire à travailler ? Je ne sais pas du tout.
Tes 3 tableaux me semblent correspondre à tout le monde ici. En tout cas je m'y retrouve bien. Pourtant je m'exprime facilement, j'ai du plaisir à communiquer mais je peux également jouer en boucle au même jeu des centaines de fois, juste pour voir si je ferais mieux cette fois en essayant une nouvelle variante. Dans un jeu de stratégie tu imagines le nombre de variantes...
Et puis il reste «le reste», ces trucs mystérieux, mes connexions bizarres avec le monde et qui n'ont rien de zébresques à priori et sont pourtant des éléments très perturbants de mon quotidien. Par exemple, donner la réponse avant que la question ne soit posée au WAIS 4 ça m'est arrivé à un moment. Ouii ça n'a rien à voir avec l'autisme, c'était juste pour papoter. Je vais me refaire un cacao.

dsl ton cacao doit être froid à cette heure  

astrologie/Kabbale, tout ce qui a un rapport aussi minime fût-il avec une religion/secte me répugne profondément.

la prosopagnosie, ce n'est pas seulement un problème de mémoire, c'est une vision globale du visage qui manque. Est-ce que tu vois deux personnes comme des jumeaux alors qu'ils ne le sont pas ?

nos intuitions... ah ça c'est un vrai sujet. Avec le temps, je m'y laisse de plus en plus aller.

Dans la période d'intense sollicitation intellectuelle que je connais actuellement, je me plonge dans Kirkegaard, j'y trouve une résonance qui me fascine.

seul dans le vaste monde, seul, car partout où j’étais, aux yeux de tous ou du plus intime, j’étais toujours revêtu de tromperie, et donc seul.

Je deviens boulimique de connaissance, j'aspire tout ce qui passe à ma portée, philo surtout, avec un égal bonheur. J'ai néanmoins un coin de mon cerveau qui surveille cette frénésie, prêt à lever le carton rouge.

Hello,

je suis partie il y a 2 ans et me revoilà à la faveur d'une recherche google qui me renvoie à mes propres écrits... c'est drôle !

où en suis-je ?

j'ai bcp (bcp bcp) évolué depuis ces écrits. J'ai fait du up and down puis je me suis interdit de le faire (j'ai tenu), j'ai découvert plein de choses, vécu plein de choses, lu plein de choses...

j'ai bcp parlé de limites ici. J'ai découvert peu après le dernier post que je repousse tout le temps mes limites, ça a été libérateur. Désormais, je n'ai plus de limites hors celles qu'on me pose et cela me pose de gros problèmes. Arrêtons nous sur ce sujet un instant.
je suis en boucle sur ce mot. Moi je n'ai aucune limite. Les autres semblent en avoir, s'ils les verbalisent (pensée émue pour un ami très cher) je les respecte (oh oui c'est fondamental pour moi vu ce que j'ai vécu) mais le problème réside dans les limites que les autres ne savent pas verbaliser... alors je fais quoi ? je pousse fort, jusqu'à piétiner le champ de l'autre... j'ai fini par poser des limites pour l'autre alors que je ne sais pas ce que c'est et que je n'en ai pas le besoin... (image : je conçois intellectuellement la notion de limite mais cela m'est totalement étranger, tout comme je conçois la notion de Dieu sans pouvoir y croire un seul instant). Ca m'a causé des mauvais moments avec des personnes qui me sont très chères, une fois de plus.
professionnellement, je continue à progresser à pas de géant, à m'éclater jusqu'à être workaholic, je bosse 15h par jour (mange pas, dors pas) et avec infiniment de plaisir. Je me fais des séances de nuit, avec un doc à la télé (oreille gauche), de la zik (oreille droite), mon pc et mon cerveau qui bosse en multicouches (analyse et réfléchit à 1000 trucs). Je fatigue mon entourage paraît-il (je n'empêche personne de dormir et je n'impose mon rythme à personne). Je vais changer de poste d'ici la fin de l'année, pour me rapprocher de ce que j'aime faire et pour quoi je suis...douée.
je me suis plongée dans la philo, j'explore, je lis, j'écoute (les chemins de la philo en particulier), je note, l'autobio de Jung (cf ci-dessus), j'ai creusé plus particulièrement Rousseau (amour de toujours, mon alter ego à travers le temps), Descartes, quelques antiques, ça remue fort en moi !
je reprends mes études en parallèle (validation d'un master en VAE)
je me suis dotée d'un mentor (on n'a pas encore commencé les séances)
j'ai hésité à voir un psy, j'ai renoncé parce que je veux que ce soit donnant donnant, j'ouvre ma boîte crânienne, mais tu me montres la tienne
je cherche toujours mon alter ego (intellectuel) le vrai... j'avais cru trouver mais il manque quelque chose
j'ai adoré le confinement, mais j'en ai payé le prix au centuple : quand j'ai dû revenir en société, j'ai connu une souffrance terrible de remettre le masque, avant j'en avais un sans le conscientiser, là je ne peux plus l'ignorer... ça a été tellement violent que mon entourage l'a vu et ça a secoué fort. J'ai fini par le reprendre et l'épaissir, j'ai tout verrouillé... quand ça va je peux faire avec, mais si je suis en galère sur d'autres choses, c'est insupportable
j'ai théorisé ma gestion de l'énergie : j'ai un capital énergétique, et si je le place correctement, je peux faire bcp de choses (on ne met pas d'énergie dans la bouffe et le sommeil, on limite sur le social autant que possible, d'où le travail de nuit qui me permet de tout mettre dans autre chose que le reste du monde)
je continue à explorer les codes sociaux haha on m'a récemment demandé si j'avais été sevrée trop tôt (c'était une joke dans un contexte précis) et parfois je suis franchement une quiche dans ce domaine
mais je sais gérer quasi parfaitement la relation professionnelle, j'ai bcp progressé dans ce domaine, par contre si on met un tant soit peu de relation humaine là dedans, ça se gâte, oui pour l'empathie et la capacité d'analyse mais 0 sur la réponse appropriée
j'ai recruté une collaboratrice qui vient de la planète d'à côté de la mienne. N'a pas un cerveau millefeuilles (une chose à la fois) mais une mémoire phénoménale, pour le reste, on est pareilles (mais elle est d'une autre culture et ça c'est du bonus) et c'est fluide. Je lui apprends plein de trucs autant techniques que soft skills qu'elle appelle "petites perles", c'est hyper plaisant.
quoi d'autre ? ah oui je lis actuellement Kermadec qui m'était tombé des mains à l'époque de mes messages. J'y trouve des choses (en particulier, je viens de lire la partie sur le statut de victime qui empêche de vouloir abandonner sa souffrance, c'est peu flatteur... mais sans doute juste...), pas terminé, je dois le poser parfois pour digérer. Je l'annote dans l'idée de le refiler à une personne de mon entourage qui pourrait être une super relation et qui a capté mon profil (en partie)
ah oui parce que je me considère 100% hpi-like et 100% hypersensible... oui ça fait 200% mais déjà faudrait savoir si on pète les normes ou pas haha et puis je suis alternativement l'une ou l'autre, un put** de combo qui génère des choses magnifiques et d'autres terribles, mais en tout cas je les vis à fond chacune.
et donc la personne ci-dessus ne voit pas/refuse de voir/refuse de tenir compte de la partie hyp', ce qui ne m'aide pas à m'accepter.

Voilà voilà je pose ça là... on verra si ça germe !

Eh bien... tu as une vie bien remplie.

RonaldMcDonald a écrit:Eh bien... tu as une vie bien remplie.

c'est un peu court jeune homme (un poncif mais efficace)

je te fatigue aussi ?

Je n'ai pas eu le temps de détailler ma réponse (le boulot, tout ça...). Disons que j'ai d'autres évènements dans ma vie qui sont fatiguants, eux.  Je déduis de ta réponse que tu est déçue de ma réponse? Soit. Ca se voulait juste une forme de salutations.

Je vois ce que tu veux dire au retour du confinement. J'évite plein de lieux depuis longtemps, et j'ai la chance d'avoir un boulot avec un paquet de zèbres et autres individus étranges. Qui ne sont pas tous sympathiques, mais auprès de qui mes propres bizarreries passent plus facilement.

Je n'ai pas eu le temps de lire Kermadec (ou Bak, ou Gauvrit), je me suis arrêté à Tinoco. Un fiston hyperactif à besoins spéciaux, ça ne laisse pas beaucoup de temps pour s'occuper de soi. Et ça fatigue certainement plus qu'un post certes long et complexe, mais fort bien écrit.