L'arborescence de la pensée.
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Re: L'arborescence de la pensée.
(ça me rappelle un certain papillon...)
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Re: L'arborescence de la pensée.
Grâce à Lanza, j'en sais maintenant plus sur les crottes de moustique (rouge fonçé pour la femelle, grisâtre pour le mâle). Quant aux tatouages, on en a retrouvé sur certains moustiques du Pliocène (j't'en bouche un coin augenblick) piégés dans l'ambre.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: L'arborescence de la pensée.
Merci Mélanie ! (en plus tu retombes pile dans le sujet qui avait commencé à dévier.)
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: L'arborescence de la pensée.
( ma panthère, présentement au petit coin, ne fréquente pas les bouchers.)
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: L'arborescence de la pensée.
Je me disais "quoi? mais que qui que quoi? " jusqu'à ce que
J'applaudis tes jeux de mots à m'en casser les bras !
J'applaudis tes jeux de mots à m'en casser les bras !
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: L'arborescence de la pensée.
A ma décharge Lanza , je bosse dans un milieu où tout est interprétation !
Ceci expliquant peut -être cela. On en vient même à analyser une réaction anodine, par exemple le fait de rire à une blague, comme étant un mécanisme de défense parce que tu comprends dans l'enfance du patient le Moi n'avait pu s'élaborer à cause d'un Surmoi défaillant et blablabla..
A vrai dire, je me marre souvent toute seule en écoutant les interprétations massives de professionnels qui se revendiquent de Freud, Lacan ou autres ..je me dis souvent que l'on a perdu le sens des choses, qu'à vouloir décortiquer l'humain, on s'en éloigne. L'essentiel est ailleurs.Et souvent, on ne pose même pas la question à l'interessé: ha oui au fait? qu'est ce qui vous fait marrer?
Certes, il y a matière à reflexion et il convient de prendre ces auteurs comme autant de pistes interessantes mais de là à les appliquer à la lettre et à symptomatiser tout! d'ailleurs le DSM ne cesse d'inventer de nouvelles pathologies...et de légitimer de nouveaux traitements.
Naaan, on est pas dans sa peau mais on sait parce qu'on a lu, entendu que, parce que la mode est à psychologiser tout.Alors , tout le monde se regarde le nombril, doute, replonge dans l'enfance, y trouve un trauma, un épisode qui fait que. On tente de recoller les morceaux , on se tourne autour, on se dissèque à longueur de temps. Est-ce que l'on est plus heureux? plus libres? alors on tente de redécouvrir son enveloppe selon que la mode soit au tango argentin, à la sophrologie, au yoga.. pour cesser de penser, mais vivre, être, ressentir.
Et si on redescendait sur terre?Si on se faisait confiance? si on s'affranchissait de tous ceux qui nous expliquent comment vivre, penser, être?Si on prenait de la distance?
Mon imagination galopante, débridée fertilise mes pensées et je ne peux ni ne veux la contenir.
Quelle tristesse sinon! je n'ai et ne cesserai jamais de rêver.
Je sais lâcher prise par ce biais.Accepter les choses sans systèmatiquement les passer au crible de mon intellect. ( ça tombe bien , il sait se mettre en veilleuse et ne pas se prendre au sérieux !)
Mon intuition m'est aussi d'un grand secours.
Pas besoin de tout maîtriser, pas envie. Accueillir des mots simples de façon simple. Sentir le frôlement des ailes du papillon sans me demander d'où il vient, s'il est doté d'un tube digestif, s'il évacue comme Angelina Jolie (haha!).
Ressentir c'est aussi donner du sens à ce que l'on vit.
Ceci expliquant peut -être cela. On en vient même à analyser une réaction anodine, par exemple le fait de rire à une blague, comme étant un mécanisme de défense parce que tu comprends dans l'enfance du patient le Moi n'avait pu s'élaborer à cause d'un Surmoi défaillant et blablabla..
A vrai dire, je me marre souvent toute seule en écoutant les interprétations massives de professionnels qui se revendiquent de Freud, Lacan ou autres ..je me dis souvent que l'on a perdu le sens des choses, qu'à vouloir décortiquer l'humain, on s'en éloigne. L'essentiel est ailleurs.Et souvent, on ne pose même pas la question à l'interessé: ha oui au fait? qu'est ce qui vous fait marrer?
Certes, il y a matière à reflexion et il convient de prendre ces auteurs comme autant de pistes interessantes mais de là à les appliquer à la lettre et à symptomatiser tout! d'ailleurs le DSM ne cesse d'inventer de nouvelles pathologies...et de légitimer de nouveaux traitements.
Naaan, on est pas dans sa peau mais on sait parce qu'on a lu, entendu que, parce que la mode est à psychologiser tout.Alors , tout le monde se regarde le nombril, doute, replonge dans l'enfance, y trouve un trauma, un épisode qui fait que. On tente de recoller les morceaux , on se tourne autour, on se dissèque à longueur de temps. Est-ce que l'on est plus heureux? plus libres? alors on tente de redécouvrir son enveloppe selon que la mode soit au tango argentin, à la sophrologie, au yoga.. pour cesser de penser, mais vivre, être, ressentir.
Et si on redescendait sur terre?Si on se faisait confiance? si on s'affranchissait de tous ceux qui nous expliquent comment vivre, penser, être?Si on prenait de la distance?
Mon imagination galopante, débridée fertilise mes pensées et je ne peux ni ne veux la contenir.
Quelle tristesse sinon! je n'ai et ne cesserai jamais de rêver.
Je sais lâcher prise par ce biais.Accepter les choses sans systèmatiquement les passer au crible de mon intellect. ( ça tombe bien , il sait se mettre en veilleuse et ne pas se prendre au sérieux !)
Mon intuition m'est aussi d'un grand secours.
Pas besoin de tout maîtriser, pas envie. Accueillir des mots simples de façon simple. Sentir le frôlement des ailes du papillon sans me demander d'où il vient, s'il est doté d'un tube digestif, s'il évacue comme Angelina Jolie (haha!).
Ressentir c'est aussi donner du sens à ce que l'on vit.
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Grand bien t'en fasse.Je sais lâcher prise par ce biais.Accepter les choses sans systèmatiquement les passer au crible de mon intellect. ( ça tombe bien , il sait se mettre en veilleuse et ne pas se prendre au sérieux !)
Mais peux-tu comprendre que tout le monde ne sait pas le faire ?
Je n'ai pas lu Freud, ni Lacan, et pourtant, je perçois des choses que d'autres ne perçoivent pas, et qui me disent, comme toi : "mais arrête de les voir".
Si j'ouvre les yeux, je vois les couleurs. Je ne peux pas faire autrement. Quand on me parle, ou que je lis, je fais des liens dans tous les sens. Je ne peux pas faire autrement non plus.
Peut-être que le monde est plus magique en noir et blanc, mais je n'ai pas la faculté de le voir comme ça.
Et as-tu conscience que c'est précisément ce que tu es en train de faire ?si on s'affranchissait de tous ceux qui nous expliquent comment vivre, penser, être?
*Lanza se demande si ce qu'on fait Freud, Lacan, et les autres ce n'est pas juste d'essayer de donner des noms aux couleurs.*
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: L'arborescence de la pensée.
non, je donne un point de vue, je ne fais pas dans le prosélytisme!je n'ai pas dit que c'était la vérité, la panacée! C'EST, simplement! et ce n'est pas parceque je m'en explique que j'émets une critique à ton égard! c'est au sein de MON contexte professionnnel où je trouve que cela frôle le ridicule.
J'explique mon fonctionnement dont une partie a été volontairement "pensé" à la lueur de rencontres, de lectures pour opérer ce lâcher prise, pour accepter les choses comme elles viennent.
Euh...mon monde est coloré aussi...m'enfin?
En quoi t'es tu senti remis en cause par mes propos? Lanza, gare aux interprétations.
J'explique mon fonctionnement dont une partie a été volontairement "pensé" à la lueur de rencontres, de lectures pour opérer ce lâcher prise, pour accepter les choses comme elles viennent.
Euh...mon monde est coloré aussi...m'enfin?
En quoi t'es tu senti remis en cause par mes propos? Lanza, gare aux interprétations.
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Parce que je ne suis pas sûr de pouvoir appliquer ton point de vue. Le fait est que je n'ai pas l'impression que tu ne comprennes ce que j'essaie de dire.
Le monde coloré est une métaphore. Imagines-toi vivre dans un monde de daltoniens et d'essayer d'expliquer la couleur à tes voisins. Et que ceux-ci, te répondent "oh ben moi, j'ai arrêté d'essayer de les distinguer, c'est bien plus simple que d'essayer de leur donner un nom, c'est dingue cette manie, ça frôle le ridicule."
C'est l'impression que ce que tu dis me donne.
Edit : cela dit, si tu bosses dans un centre de reconnaissance de la couleur, et que des experts daltoniens s'échinent à déterminer de quelle couleur est un cube transparent, effectivement, je comprends que ça puisse paraître ridicule.
Le monde coloré est une métaphore. Imagines-toi vivre dans un monde de daltoniens et d'essayer d'expliquer la couleur à tes voisins. Et que ceux-ci, te répondent "oh ben moi, j'ai arrêté d'essayer de les distinguer, c'est bien plus simple que d'essayer de leur donner un nom, c'est dingue cette manie, ça frôle le ridicule."
C'est l'impression que ce que tu dis me donne.
Edit : cela dit, si tu bosses dans un centre de reconnaissance de la couleur, et que des experts daltoniens s'échinent à déterminer de quelle couleur est un cube transparent, effectivement, je comprends que ça puisse paraître ridicule.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: L'arborescence de la pensée.
Tu as raison, je n'ai pas compris.
C'est juste que le: "peux-tu comprendre que tt le monde ne sait pas le faire" puis: ..."d'autres qui disent comme toi, arrête de les voir"m'ont interloqués.
Alors, lorsque tu as évoqué les couleurs puis "le monde magique en noir et blanc", j'ai pensé que tu m'y voyais dans ce monde !
Je ne comprends pas toujours tes réactions mais j'aime te lire.
J'aimerais que tu m'expliques ce que tu perçois là où il me semble que je ressens davantage.
C'est juste que le: "peux-tu comprendre que tt le monde ne sait pas le faire" puis: ..."d'autres qui disent comme toi, arrête de les voir"m'ont interloqués.
Alors, lorsque tu as évoqué les couleurs puis "le monde magique en noir et blanc", j'ai pensé que tu m'y voyais dans ce monde !
Je ne comprends pas toujours tes réactions mais j'aime te lire.
J'aimerais que tu m'expliques ce que tu perçois là où il me semble que je ressens davantage.
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Un surdoué relie une foule de considérations sur la base d'un détail qui serait pour un autre anodin. Le mécanisme des analogies s'enchainent, et ce n'est pas le choix d'analyser, c'est comme si chaque sujet devenait le tremplin vers des considérations en chaines. Ce mode de penser n'est pas dû à un intellectualisme (qui est chiant) ou au fait de couper les cheveux en quatre pour le plaisir de frimer en décortiquant, mais c'est le fonctionnement même de la douance. Cette expansion en étoile de tout sujet qui se présente, je le fais pareil, mais je n'ai jamais été considéré comme un intello. Avec une nuance, j'ai appris à ne prendre pas cela trop au sérieux. J'ai toujours cru que j'étais drogué de naissance, comme si je voyais l'invisible.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
Difficile à expliquer.
Comme disait Fata Morgana plus haut, quand on va me demander "les papillons font-ils des crottes" papillon m'évoque le beau et le merveilleux, et les crottes un truc sale. Et juxtaposition va déclencher une réflexion sur le pourquoi de l'interrogation de la petite, exactement comme l'a fait le monsieur.
Mais ça vient tout seul. Je ne peux pas le refuser, le prendre "comme ça vient", pour reprendre tes mots, parce que ça vient avec. Ce n'est pas dissociable. De la même façon que je ne peux pas dissocier l'herbe de sa couleur verte, je ne peux pas dissocier la question "brute" de l'interrogation sous-jacente, qui vient avec. Pour moi c'est un tout, et ce n'est pas "se triturer l'esprit", ça vient tout seul en un seul bloc. J'ai l'"esprit trituré" par le fait même d'entendre ou de lire la question.
Donc le "lâcher prise" dont tu parles, j'ai un peu de mal à le comprendre, puisque ça signifie pour moi : m'empêcher de percevoir ce que je perçois, ce qui demande un effort conscient que la perception ne demande pas.
Comme disait Fata Morgana plus haut, quand on va me demander "les papillons font-ils des crottes" papillon m'évoque le beau et le merveilleux, et les crottes un truc sale. Et juxtaposition va déclencher une réflexion sur le pourquoi de l'interrogation de la petite, exactement comme l'a fait le monsieur.
Mais ça vient tout seul. Je ne peux pas le refuser, le prendre "comme ça vient", pour reprendre tes mots, parce que ça vient avec. Ce n'est pas dissociable. De la même façon que je ne peux pas dissocier l'herbe de sa couleur verte, je ne peux pas dissocier la question "brute" de l'interrogation sous-jacente, qui vient avec. Pour moi c'est un tout, et ce n'est pas "se triturer l'esprit", ça vient tout seul en un seul bloc. J'ai l'"esprit trituré" par le fait même d'entendre ou de lire la question.
Donc le "lâcher prise" dont tu parles, j'ai un peu de mal à le comprendre, puisque ça signifie pour moi : m'empêcher de percevoir ce que je perçois, ce qui demande un effort conscient que la perception ne demande pas.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: L'arborescence de la pensée.
Mélanie a écrit:Angelina Jolie??? Pourquoi elle? Ca rend bancale toute ta théorie
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
Lanza, moi, je veux que tu continues à les voir tes couleurs! que tu tentes de les partager, en humeurs, en photos que sais-je!qui te demande d'y renoncer?
Nos modes d'appréhension du monde, nos fonctionnements sont différents mais aucun ne prévaut sur l'autre.
Dans l'exemple du papillon, chez moi ce qui prend le dessus c'est qui j'ai en face de moi: l'enfant, son sourire, son parfum, ses fossettes, sa question, notre interaction. Le papillon devient notre lien. Pretexte à m'interroger avec elle, à imaginer comment il procède.
Le papillon ne m'évoque pas le beau mais le léger, l'éphemère, l'instant. Pour moi, la question est : est-ce que les papillons sont fait comme nous? respirent-ils? digèrent-ils? comment? parcequ'on ne les voient pas faire leur crotte.N'oublions pas que c'est une petite fille.
La crotte n'est pas synonyme de saleté. D'ailleurs j'adore l'odeur des bouses de vaches!
Ca prend de l'ampleur cette histoire!! c'est ça l'effet papillon?
Nos modes d'appréhension du monde, nos fonctionnements sont différents mais aucun ne prévaut sur l'autre.
Dans l'exemple du papillon, chez moi ce qui prend le dessus c'est qui j'ai en face de moi: l'enfant, son sourire, son parfum, ses fossettes, sa question, notre interaction. Le papillon devient notre lien. Pretexte à m'interroger avec elle, à imaginer comment il procède.
Le papillon ne m'évoque pas le beau mais le léger, l'éphemère, l'instant. Pour moi, la question est : est-ce que les papillons sont fait comme nous? respirent-ils? digèrent-ils? comment? parcequ'on ne les voient pas faire leur crotte.N'oublions pas que c'est une petite fille.
La crotte n'est pas synonyme de saleté. D'ailleurs j'adore l'odeur des bouses de vaches!
Ca prend de l'ampleur cette histoire!! c'est ça l'effet papillon?
Dernière édition par Od@vie le Ven 25 Fév 2011 - 19:11, édité 1 fois
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Question: est ce que TOUS les surdoués "arborescent" tout ce qui se présente à eux?
Si non, est-ce le fruit d'un travail sur soi , d'une maîtrise? est ce selon le sujet?
Arrivez-vous à vous déconnecter?
Si non, est-ce le fruit d'un travail sur soi , d'une maîtrise? est ce selon le sujet?
Arrivez-vous à vous déconnecter?
Dernière édition par Od@vie le Ven 25 Fév 2011 - 19:13, édité 1 fois (Raison : je ne sais pas si ce sujet est ici à sa place, merci aux modos de le déplacer si besoin.)
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Je n'ai pas l'impression que j'arboresce tout mais peut être que cela dépend du "degré" de douance?
De toute façon, j'arboresce trop à mon goût et je pense qu'on peut calmer le jeu en apprenant des techniques pour classer les informations et surtout en les appliquant. Les techniques pour rester calme par exemple, je n'y pense même plus quand je suis fatiguée, et l'arborescence s'en trouve d'ailleurs décuplée. C'est une gymnastique de l'esprit qu'il me faut exercer quotidiennement pour ne pas surchauffer. A force de le faire, ça deviendra peut être un automatisme, qui sait?
De toute façon, j'arboresce trop à mon goût et je pense qu'on peut calmer le jeu en apprenant des techniques pour classer les informations et surtout en les appliquant. Les techniques pour rester calme par exemple, je n'y pense même plus quand je suis fatiguée, et l'arborescence s'en trouve d'ailleurs décuplée. C'est une gymnastique de l'esprit qu'il me faut exercer quotidiennement pour ne pas surchauffer. A force de le faire, ça deviendra peut être un automatisme, qui sait?
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: L'arborescence de la pensée.
Arborescent en tout ? Je transforme tout en symboles, poèmes et conceptions mystico-esthétiques. C'est aussi involontaire que de respirer; ça c'est clair. Je n'en souffre que dans mes relations avec les autres, mais pour le reste, j'aime créer, rien de plus reposant que cette fluidité qui déroule en mots simples des panoramas symboliques unifiés. Je ne me force pas pour discerner, je "vois", c'est comme une photo que je prends et parfois, je la relis au calme...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
Mélanie: l'arborescence est -elle source d'angoisse?de fatigue? tu parles de "calmer le jeu": quels en sont les inconvénients?
Voilà ce qui m'arrive à des moments particuliers: lorsque je lis, lors de réunions interminables, lorsque je suis trop émue , je déconnecte , je me barre loin mais je n'ai plus la capacité de suivre la réunion, de comprendre ce que j'étais en train de lire.
Je rebondis d'idées en idées que je regrette de ne pouvoir écrire dans l'instant!
J'adore ces états où doit s'afficher sur ma tronche un beau regard vide, un sourire niais.
Cela n'est pas de l'arborescence mais plutôt une bonne dose d'imagination car il semble que l'arborescence vous connecte trop au contraire, vous éreinte.
@Fata Morgana: (salut ! )"je ne me force pas pour discerner, je "vois" ...oh combien me parle!
Voilà ce qui m'arrive à des moments particuliers: lorsque je lis, lors de réunions interminables, lorsque je suis trop émue , je déconnecte , je me barre loin mais je n'ai plus la capacité de suivre la réunion, de comprendre ce que j'étais en train de lire.
Je rebondis d'idées en idées que je regrette de ne pouvoir écrire dans l'instant!
J'adore ces états où doit s'afficher sur ma tronche un beau regard vide, un sourire niais.
Cela n'est pas de l'arborescence mais plutôt une bonne dose d'imagination car il semble que l'arborescence vous connecte trop au contraire, vous éreinte.
@Fata Morgana: (salut ! )"je ne me force pas pour discerner, je "vois" ...oh combien me parle!
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Effectivement, je me sens très connectée dans ces cas-là et je ne peux pas m'envoler dans mon monde imaginaire, je comprends très bien la différence que tu fais.
C'est source d'angoisse, de fatigue, d'énergie créative, ça dépend des moments. Le problème c'est que, parfois, je peux partir d'une idée positive, prendre des chemins, des sentiers, et tout à coup me retrouver dans un buisson de ronces et c'est parti pour la déprime version arborescente.
Le beau regard vide et le sourire niais, je connais. On me l'a souvent reproché, je crois qu'en fait ils sont jaloux.
C'est source d'angoisse, de fatigue, d'énergie créative, ça dépend des moments. Le problème c'est que, parfois, je peux partir d'une idée positive, prendre des chemins, des sentiers, et tout à coup me retrouver dans un buisson de ronces et c'est parti pour la déprime version arborescente.
Le beau regard vide et le sourire niais, je connais. On me l'a souvent reproché, je crois qu'en fait ils sont jaloux.
Dernière édition par Mélanie le Sam 26 Fév 2011 - 12:51, édité 1 fois
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Modo? tu veux bien déplacer le sujet ? :heart:
@ Mélanie :c'est le grand huit!! intense cette histoire! j'adorerai vivre ça une fois au moins pour le versant jouissif, créatif! t'es plus souvent dans les sentiers ou dans les ronces?pis dans les ronces, on trouve des mûres
@ Lanza: ça me rappelle notre échange à propos du sempiternel "racontez vos vacances"de rentrée scolaire qui te mettait en difficulté.
Je comprends que tu ne peux choisir de percevoir ou pas, ça a lieu.
Ensuite, les idées s'enchainent et les liens s'établissent.
Dans cette multitude d'infos, que selectionner, qu'attend on de moi? quelle est la réponse adéquate?
Là où je vais prioriser afin de répondre à une attente, tu vas vivre un cataclysme de perceptions d'où j'imagine les quiproquos, les hors sujets..sauf avec tes semblables!
les rencontres ont -elles été fructueuses à ce sujet?
@ Lanza: ça me rappelle notre échange à propos du sempiternel "racontez vos vacances"de rentrée scolaire qui te mettait en difficulté.
Je comprends que tu ne peux choisir de percevoir ou pas, ça a lieu.
Ensuite, les idées s'enchainent et les liens s'établissent.
Dans cette multitude d'infos, que selectionner, qu'attend on de moi? quelle est la réponse adéquate?
Là où je vais prioriser afin de répondre à une attente, tu vas vivre un cataclysme de perceptions d'où j'imagine les quiproquos, les hors sujets..sauf avec tes semblables!
les rencontres ont -elles été fructueuses à ce sujet?
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Je reconnais de mieux en mieux les sentiers mais la prochaine fois que je serai dans les ronces, je penserai à tes mûres! C'est le genre de petites techniques qui m'aident à retrouver un chemin plus paisible.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: L'arborescence de la pensée.
T'as un beau papillon-fleur derrière la tête qui ne demande qu'à t'indiquer la route.
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Il s'est envolé depuis longtemps! Et pour ceux que ça intéresse, il ne faisait pas de crottes.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: L'arborescence de la pensée.
Complètement. C'est le même genre de mécanisme qui est en jeu.Od@vie a écrit:@ Lanza: ça me rappelle notre échange à propos du sempiternel "racontez vos vacances"de rentrée scolaire qui te mettait en difficulté.
Après réflexion intense et non désirée, mais inévitable, je pense en fait que le problème, quand problème il y a, vient quand les liens ne s'établissent pas. Quand je n'arrive pas à identifier ce que je perçois, à mettre des mots dessus, que ça ne rentre pas dans mon modèle de pensée. Là oui, je pars en sucette, parce que je ne comprends pas ce qui se passe, j'ai le cerveau qui turbine. Un peu pour reprendre l'analogie plus haut, comme si je découvrais une nouvelle couleur, dont je n'ai pas le nom.Od@vie a écrit:Je comprends que tu ne peux choisir de percevoir ou pas, ça a lieu.
Ensuite, les idées s'enchainent et les liens s'établissent.
Dans cette multitude d'infos, que selectionner, qu'attend on de moi? quelle est la réponse adéquate?
Là où je vais prioriser afin de répondre à une attente, tu vas vivre un cataclysme de perceptions d'où j'imagine les quiproquos, les hors sujets..sauf avec tes semblables!
Oui. Elles m'auront au moins permis de confirmer que la principale différence entre mes amis « avant ZC » et ceux d'après, c'est que les seconds sont au courant qu'ils sont surdoués (et souvent plus « gratinés »), et pas les premiers.Od@vie a écrit:les rencontres ont -elles été fructueuses à ce sujet?
(il est probable que je complète ce post, mais là, je pars)
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: L'arborescence de la pensée.
Lanza a écrit:Quand on me parle, ou que je lis, je fais des liens dans tous les sens. Je ne peux pas faire autrement non plus.
Donc, tu ne peux t’empêcher de faire des liens mais il arrive aussi qu’ils ne s’établissent pas? Dans quel sens entends-tu s'établissent?Lanza a écrit:Après réflexion intense et non désirée, mais inévitable, je pense en fait que le problème, quand problème il y a, vient quand les liens ne s'établissent pas.
Ma pensée fonctionne par strates selon le contexte, le niveau de conversation.
Je t'avais cité en exemple à l'époque l'approche et l'interêt différents que l'on peut avoir selon qu'il s'agisse d'un magazine, d'un livre de poche, d'un beau livre etc.J'opère de la même façon avec mes interlocuteurs.Pour le "bonjour, ça va?", j'opère en mode "magazine"et pour mes potes (selon le degré de sang qu'il nous reste dans l'alcool) c'est en mode "prospectus"!
J’ai aussi compris grâce à Mélanie que je « n’arboresçais pas « mais étais plus encline à faire galoper mon imagination lorsque nécessaire et dans ce cas je suis déconnectée de ce qui se dit ou vit.
Comment définis-tu ton modèle de pensée ? rationnel?Quand je n'arrive pas à identifier ce que je perçois, à mettre des mots dessus, que ça ne rentre pas dans mon modèle de pensée.
Lorsqu'une question m'est posée, elle l'est dans un contexte.Une petite fille, une émotion, un âge entraîneront une réponse adaptée à mon interlocuteur.Ces considérations filtrent naturellement mes pensées pour aboutir à une réponse satisfaisante.
En somme, je ne suis pas seule avec ma reflexion, je suis en interaction avec l'autre , en communication.
Le choix de ma réponse se fait donc grâce à la confrontation question/contexte(individu, lieu, intonation, délai etc)
Il ne m'est pas plus facile de ne pas interpréter.
A la différence de toi, je ne suis pas envahie par mes perceptions.Par mes émotions si, mais je peux les nommer, les reperer, les écrire.
Mon imaginaire peut me faire partir loin mais cette sensation est agréable, riche, prolifique.
On dit que je suis "tête en l'air"et ça a l'avantage de nommer la chose, de la rendre acceptable même si agaçante pour certains.
Je ne cherche pas à expliquer ces voyages, ces "couleurs "en quelque sorte.
Peu comprendraient et ça ,je peux le comprendre puisqu'il m'arrive de ne pas comprendre certaines réactions aussi!
Mes "couleurs" m'appartiennent.
Je crois qu'il existe autant de couleurs, d'univers en somme que d'êtres humains.
Il serait dommage d'avoir chacun son astéroïde B612 et ce n'est pas souhaitable car je crois que l'on a plus à transmettre de nos différences que de ce qui nous relie.
Je reste persuadée que l'amour commence quand on accueille "l'étranger" en l'autre.
Sinon, quel interêt de savoir ce que l'on sait déjà?
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
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Re: L'arborescence de la pensée.
Pour reprendre l'exemple du papillon, il ne m'est pas plus facile de ne pas interpréter
mais ma lecture est différente de la tienne
reliée à un contexte qui va aiguiller ma réponse
et à mon imagination que je vais décider de traduire ou pas selon ..mon envie (interlocuteur, état général, humeur..)
Bien sûr que les images arrivent, les liens , l'enchaînement des pensées mais un tri s'opère.
Certaines idées que je juge inintéressantes dans la situation donnée sont refoulées.
Chez moi seule par contre, j'adore laisser vagabonder mes idées.
mais ma lecture est différente de la tienne
reliée à un contexte qui va aiguiller ma réponse
et à mon imagination que je vais décider de traduire ou pas selon ..mon envie (interlocuteur, état général, humeur..)
Bien sûr que les images arrivent, les liens , l'enchaînement des pensées mais un tri s'opère.
Certaines idées que je juge inintéressantes dans la situation donnée sont refoulées.
Chez moi seule par contre, j'adore laisser vagabonder mes idées.
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Moi j'ai des flashs. Une phrase-clé qui synthétise une quantité de choses. Elle me saute au visage et je ne sais pas par où elle est arrivée...Elle devance tout développement. Je la note, puis je l'oublie.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Re: L'arborescence de la pensée.
Warning: message à contenu désabusé, sous l'effet d'un coup de blues.
Mais sinon oui. J'insiste, le gars a posté ça sur facebook et ce n'est pas ce qu'il a répondu à sa fille. Bourdel. Mais il se fait rabrouer quand même, parce qu'il n'a pas le droit de commenter ce que pense sa fille, l'échange qu'il a eu avec elle doit suffire, point. Grmph. Autrement dit, il est tenu de s'enquiquiner tout seul dans son coin, merci. L'échange ne doit porter que sur des banalités pour être acceptable, sinon c'est forcément une tentative d'enfermer dans des cases, ou d'étaler sa science, ou encore d'exclure ceux qui ne peuvent/veulent pas suivre, sale élitiste ridicule qu'il est. (désolé, y'a de la rancœur là dedans).
Là, tu viens de me filer un coup de blues, sans le vouloir. J'espérais que tu trouvais un intérêt qui m'échappait.
Quand les 9/10 (et encore !) des conversations de la vie courante portent sur des choses que l'on sait déjà, ou dont on comprend immédiatement les tenants et aboutissants, les mécanismes, souvent au delà de ce qui est dit, quel intérêt, effectivement ? Quand tu sais ce que va dire quelqu'un avant qu'il n'ouvre la bouche, quel intérêt ?
Depuis 3 ans, c'est encore pire, de ce point de vue, d'ailleurs. J'ai fini par faire confiance à mon intuition, et je ré-apprends à une vitesse hallucinante... et je trouve des schémas là où je ne pensais pas en trouver. On peut me répéter à l'envi que chaque être humain est différent, il n'en reste pas moins qu'ils sont prévisibles. Désespérément prévisibles et convenus. Et le pire, c'est qu'ils font exprès de l'être, pour « avoir l'air normal ». Même les « rebelles » sont prévisibles, on les reconnaît à ce qu'ils critiquent et moquent les goûts et agissements des autres, et prennent systématiquement le contrepied. Tristes sires.
Je crois qu'il me reste l'art, la recherche, les surdoués et les fous...
Je ne parviens pas à savoir "où" se situe mon interlocuteur, et soit je vais avoir un discours trop complexe, soit à l'inverse, trop simple. Dans les deux cas, ça se passe mal, parce qu'il a soit l'impression que je me la pète, soit que je le prends pour un idiot. J'ai fini par en déduire qu'on n'a pas le droit d'avoir compris avant l'autre, c'est irrespectueux. Dommage, ça m'arrive tout le temps. Et donc, en plus de me faire mal voir, je m'ennuie.Od@vie a écrit:Pour reprendre l'exemple du papillon, il ne m'est pas plus facile de ne pas interpréter
mais ma lecture est différente de la tienne.
reliée à un contexte qui va aiguiller ma réponse
L'imagination n'a, hélas, rien à voir dans l'histoire. Juste de la logique, de l'observation, de l'empathie et la mémoire d'expériences passées, et des liens qui s'opèrent entre tout ça, tout seuls comme des grands. L'imagination, je la place sur un autre plan, elle va créer de l'irréel, pas expliquer ce qui existe. Ou alors tenter de l'expliquer.et à mon imagination que je vais décider de traduire ou pas selon ..mon envie (interlocuteur, état général, humeur..)
Mais sinon oui. J'insiste, le gars a posté ça sur facebook et ce n'est pas ce qu'il a répondu à sa fille. Bourdel. Mais il se fait rabrouer quand même, parce qu'il n'a pas le droit de commenter ce que pense sa fille, l'échange qu'il a eu avec elle doit suffire, point. Grmph. Autrement dit, il est tenu de s'enquiquiner tout seul dans son coin, merci. L'échange ne doit porter que sur des banalités pour être acceptable, sinon c'est forcément une tentative d'enfermer dans des cases, ou d'étaler sa science, ou encore d'exclure ceux qui ne peuvent/veulent pas suivre, sale élitiste ridicule qu'il est. (désolé, y'a de la rancœur là dedans).
Ben lui, il les laisse vagabonder sur facebook, dans l'espoir, sans doute, d'avoir en face un répondant... pour ne trouver que le reproche.Chez moi seule par contre, j'adore laisser vagabonder mes idées.
Et si la situation est inintéressante ?Bien sûr que les images arrivent, les liens , l'enchaînement des pensées mais un tri s'opère.
Certaines idées que je juge inintéressantes dans la situation donnée sont refoulées.
...Sinon, quel intérêt de savoir ce que l'on sait déjà?
Là, tu viens de me filer un coup de blues, sans le vouloir. J'espérais que tu trouvais un intérêt qui m'échappait.
Quand les 9/10 (et encore !) des conversations de la vie courante portent sur des choses que l'on sait déjà, ou dont on comprend immédiatement les tenants et aboutissants, les mécanismes, souvent au delà de ce qui est dit, quel intérêt, effectivement ? Quand tu sais ce que va dire quelqu'un avant qu'il n'ouvre la bouche, quel intérêt ?
Depuis 3 ans, c'est encore pire, de ce point de vue, d'ailleurs. J'ai fini par faire confiance à mon intuition, et je ré-apprends à une vitesse hallucinante... et je trouve des schémas là où je ne pensais pas en trouver. On peut me répéter à l'envi que chaque être humain est différent, il n'en reste pas moins qu'ils sont prévisibles. Désespérément prévisibles et convenus. Et le pire, c'est qu'ils font exprès de l'être, pour « avoir l'air normal ». Même les « rebelles » sont prévisibles, on les reconnaît à ce qu'ils critiquent et moquent les goûts et agissements des autres, et prennent systématiquement le contrepied. Tristes sires.
Je crois qu'il me reste l'art, la recherche, les surdoués et les fous...
Lanza- Messages : 1913
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Re: L'arborescence de la pensée.
Coup de blues? Me vlaaa!
Marty- Messages : 1682
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Re: L'arborescence de la pensée.
Lanza a écrit:Warning: message à contenu désabusé, sous l'effet d'un coup de blues.Je ne parviens pas à savoir "où" se situe mon interlocuteur, et soit je vais avoir un discours trop complexe, soit à l'inverse, trop simple. Dans les deux cas, ça se passe mal, parce qu'il a soit l'impression que je me la pète, soit que je le prends pour un idiot. J'ai fini par en déduire qu'on n'a pas le droit d'avoir compris avant l'autre, c'est irrespectueux. Dommage, ça m'arrive tout le temps. Et donc, en plus de me faire mal voir, je m'ennuie.Od@vie a écrit:Pour reprendre l'exemple du papillon, il ne m'est pas plus facile de ne pas interpréter
mais ma lecture est différente de la tienne.
reliée à un contexte qui va aiguiller ma réponseL'imagination n'a, hélas, rien à voir dans l'histoire. Juste de la logique, de l'observation, de l'empathie et la mémoire d'expériences passées, et des liens qui s'opèrent entre tout ça, tout seuls comme des grands. L'imagination, je la place sur un autre plan, elle va créer de l'irréel, pas expliquer ce qui existe. Ou alors tenter de l'expliquer.et à mon imagination que je vais décider de traduire ou pas selon ..mon envie (interlocuteur, état général, humeur..)
Mais sinon oui. J'insiste, le gars a posté ça sur facebook et ce n'est pas ce qu'il a répondu à sa fille. Bourdel. Mais il se fait rabrouer quand même, parce qu'il n'a pas le droit de commenter ce que pense sa fille, l'échange qu'il a eu avec elle doit suffire, point. Grmph. Autrement dit, il est tenu de s'enquiquiner tout seul dans son coin, merci. L'échange ne doit porter que sur des banalités pour être acceptable, sinon c'est forcément une tentative d'enfermer dans des cases, ou d'étaler sa science, ou encore d'exclure ceux qui ne peuvent/veulent pas suivre, sale élitiste ridicule qu'il est. (désolé, y'a de la rancœur là dedans).Ben lui, il les laisse vagabonder sur facebook, dans l'espoir, sans doute, d'avoir en face un répondant... pour ne trouver que le reproche.Chez moi seule par contre, j'adore laisser vagabonder mes idées.Et si la situation est inintéressante ?Bien sûr que les images arrivent, les liens , l'enchaînement des pensées mais un tri s'opère.
Certaines idées que je juge inintéressantes dans la situation donnée sont refoulées....Sinon, quel intérêt de savoir ce que l'on sait déjà?
Là, tu viens de me filer un coup de blues, sans le vouloir. J'espérais que tu trouvais un intérêt qui m'échappait.
Quand les 9/10 (et encore !) des conversations de la vie courante portent sur des choses que l'on sait déjà, ou dont on comprend immédiatement les tenants et aboutissants, les mécanismes, souvent au delà de ce qui est dit, quel intérêt, effectivement ? Quand tu sais ce que va dire quelqu'un avant qu'il n'ouvre la bouche, quel intérêt ?
Depuis 3 ans, c'est encore pire, de ce point de vue, d'ailleurs. J'ai fini par faire confiance à mon intuition, et je ré-apprends à une vitesse hallucinante... et je trouve des schémas là où je ne pensais pas en trouver. On peut me répéter à l'envi que chaque être humain est différent, il n'en reste pas moins qu'ils sont prévisibles. Désespérément prévisibles et convenus. Et le pire, c'est qu'ils font exprès de l'être, pour « avoir l'air normal ». Même les « rebelles » sont prévisibles, on les reconnaît à ce qu'ils critiquent et moquent les goûts et agissements des autres, et prennent systématiquement le contrepied. Tristes sires.
Je crois qu'il me reste l'art, la recherche, les surdoués et les fous...
Lanza ce que tu dis j'aurais pu le dire au mot près !!! Ça me sidère...J'en suis baba (et celui qui rigole).
Il n'y a jusqu'à maintenant que sur ce forum où je me reconnaisse. Mais sous ta plume, c'est à se demander si on a des liens familiaux !
Des fois je garde un sourire figé et ma pensée est ailleurs, je n'écoute rien. j'attends que ça passe. Mais il y a un truc et je suis certain que tu vas confirmer:
Comme je ne sais pas où situer les gens, j'ai tendance à leur prêter MON mode de pensée. Je me dis: " Ouaaahh" en fait il est super profond ! il a compris plein de trucs que je ne sais pas". En fait il s'avère assez souvent par la suite que c'est un pécore quelconque qui n'a rien de bien profond...Je transfère aux autres mes problématiques, mes perceptions. Je sors de chez la boulangère qui me dit:
"Au revoir", et j'analyse la sonorité du "au revoir" pour y trouver LA sincérité, LE commerçant, son humeur, et ainsi de suite...
La différence c'est que tu assumes mieux que moi le fait que ben oui, ils sont tous plats et gris. Moi je leur cherche encore des excuses...
Notre père qui est aux cieux, donnez-nous aujourd'hui une jolie chose qui nous surprenne !
J'ai besoin d'aliments pour attiser mon feu. On dirait sinon un feu qui somnole au ralenti. Et je m'embête. Je suis déjà allé là, et là, et là aussi. Tout est classé par types, y compris "celui qui comme Dali dit n'importe quoi pour prendre du relief, mais qui est triste au fond". La passion me surprend ! La beauté physique d'une fille me magnétise et me donne envie d'écrire des vers sur le jardin originel et l'harmonie universelle ! Mais la vie accompagnée de ses objets s'écoule sur un tapis-roulant où des semis-dormeurs alignés essayent, qui avec une écharpe, qui avec une coiffure foutrac de sembler sortir du rang.
Autre chose: je ne peux pas parler à quelqu'un sans mentir. Je joue un jeu. Je revêts un rôle pour lui faire entendre l'accord qui nous met en vibration commune. Mais qu'un autre vienne, et j'ai l'impression de pouvoir changer d'être. Mais quand je repars, je repars aussi vide que venu. Eux ont peut-être pétillé, mais pas moi, ou plutôt, je me suis éclairé au pétillement que j'ai suscité...Je peux prendre le "ton" de beaucoup, nul ne prend le mien. En fait je m'aperçois que j'essaye de les servir. De leur ouvrir des voies mentales inédites, par une petite suggestion, une remarque, un rebond. Mais souvent, je me tais en me disant: " Barrez-vous, j'ai des trucs à faire".
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
@ Lanza: Désolée pour le coup de blues ( quoique un p'tit John Lee Hooker...)
Ca me tord la bouche de te le dire mais TU AS RAISON !
J'ai relu le fil en me demandant ce qui avait pu m'agacer dans cette histoire de papillon . Car oui, la réflexion du philosophe est sensée, interessante, ouvre des perspectives et l'histoire ne dit pas ce qu'il a répondu à la gamine et je m'en fiche !
J'ai fait un parallèle (stupide, je te l'accorde) avec des situations trop souvent vécues où THE professionnel va expliquer un comportement, une réaction pendant des plombes alors que j'y vois simplement du bons sens, quelque chose de plus "simple"que toutes ces théories qui au final n'entraînent souvent aucune action. J'y vois moi aussi des pseudo Dali ...
Du coup ces interprétations me hérissent le poil surtout qu'il s'agit d'humains en difficulté et qu'ils sont peu entendus.
Même parallèle : lorsque je vois un tableau, je ne tente pas d'en expliquer la beauté, je n'ai souvent pas les mots. Ensuite, seulement, me viendra la distance suffisante pour tenter de comprendre, pour laisser vagabonder mes pensées. Les "autopsies" de poésie à l'école avaient l'art de tuer en quelque sorte la beauté du texte.
Houlaaaa, en retard la fille , je développerai tout ça plus tard, je fiiiiiilllle!!
Ca me tord la bouche de te le dire mais TU AS RAISON !
J'ai relu le fil en me demandant ce qui avait pu m'agacer dans cette histoire de papillon . Car oui, la réflexion du philosophe est sensée, interessante, ouvre des perspectives et l'histoire ne dit pas ce qu'il a répondu à la gamine et je m'en fiche !
J'ai fait un parallèle (stupide, je te l'accorde) avec des situations trop souvent vécues où THE professionnel va expliquer un comportement, une réaction pendant des plombes alors que j'y vois simplement du bons sens, quelque chose de plus "simple"que toutes ces théories qui au final n'entraînent souvent aucune action. J'y vois moi aussi des pseudo Dali ...
Du coup ces interprétations me hérissent le poil surtout qu'il s'agit d'humains en difficulté et qu'ils sont peu entendus.
Même parallèle : lorsque je vois un tableau, je ne tente pas d'en expliquer la beauté, je n'ai souvent pas les mots. Ensuite, seulement, me viendra la distance suffisante pour tenter de comprendre, pour laisser vagabonder mes pensées. Les "autopsies" de poésie à l'école avaient l'art de tuer en quelque sorte la beauté du texte.
Houlaaaa, en retard la fille , je développerai tout ça plus tard, je fiiiiiilllle!!
Od@vie- Messages : 811
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Re: L'arborescence de la pensée.
Concernant l'arborescence: est ce que "tout" est sujet à l'activer?
Est-elle maîtrisable, envahissante, angoissante... ?
J'aimerais avoir vos témoignages pour mieux en comprendre l'impact.
Je vis la "pensée étoilée" uniquement au niveau de l'imagination qui crée de l'iréel mais pas seulement.
A la différence de la pensée arborescente, elle ne sert pas à expliquer mais à explorer , elle me déconnecte de la réalité tout en laissant paraître que non (sauf air béat...)
@ Lanza: si les gens sont ennuyeux, prévisibles, pourquoi supporter? Ils t'ont attaché au radiateur les salauds?
Encore une fois, je n'ai pas dit que le philosophe devait se taire ou exprimer une pensée banale mais cela m'a évoqué cette tendance à tout emberlificoter, décortiquer, autopsier jusqu'à en perdre l'essence du sujet.
Suis-je seule à éprouver ça?
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Ca dépend où on place l'essence du sujet. A décortiquer et autopsier, j'ai plutôt l'impression de m'en approcher. Impossible aujourd'hui de savoir si c'est la bonne démarche.
Mélanie- Messages : 1246
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Re: L'arborescence de la pensée.
Parce qu'on se retrouve seul au quotidien (et accroc à ZC), tout bêtement.Od@vie a écrit:@ Lanza: si les gens sont ennuyeux, prévisibles, pourquoi supporter? Ils t'ont attaché au radiateur les salauds?
La solitude ou l'ennui, fais ton choix, camarade.
Lanza- Messages : 1913
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Re: L'arborescence de la pensée.
Od@vie a écrit:
@ Lanza: si les gens sont ennuyeux, prévisibles, pourquoi supporter? Ils t'ont attaché au radiateur les salauds?
Je sais pas. Moi des fois je reste interloqué devant leur prévisibilité. A ce point-là je me demande comment ils ne rougissent pas.
Je croyais qu'ils faisaient exprès des fois...D'une prévisibilité si grosse qu'elle surprend...
Dans la discussion il y a une descente en escaliers. Ah ce n'est que ça ? Et que ça ? Et que ça ? Alors on va chercher un petit four et on s'assoit à l'écart sur la margelle...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
Interloqué et déçu , frustré de te rendre compte que l'humanité n'est pas ce que tu aimerais qu'elle soit. Peut-être faut -il ne pas avoir d'attente, ne pas idéaliser ? Ne t' est-il jamais arrivé d'être admiratif, surpris par autre chose que l'intellect sur lequel tu bases ton appréciation? Toi qui dis mentir devant ton interlocuteur, ne penses-tu pas qu'il pourrait afficher un faux-self aussi ?
Nos systèmes de défense sont bien verrouillés.
Je me fie à mon ressenti, à ce qui émane de singulier chez l'autre.
J'ai par exemple rencontré quelqu'un qui m'a étonné par son univers: nullissime à l'école m'a t'il confié l'air peu de sûr de lui.
Un échange banal de prime abord mais un petit quelque chose de différent qui m'a interpellé: une histoire abracadabrante illogique mais tellement drôle!
Je m'ennuie rarement grâce à mon imagination, par le fait d'observer des petits riens, d'avoir des projets. Au boulot où c'est moins évident alors là je m'accroche à des "branches": voyages futurs, patient à aider, sourire de ma fille en rentrant etc
J'aime la beauté d'une ligne pure, d'un soleil mûr, d'un regard sans mot dire.
J'aime aussi le silence et de plus en plus ceci expliquant pourquoi il me semble que l'essentiel est là ce qui n'exclue pas la pensée tous azimuts
mais pitié par pour tout, pas tout le temps , par au nom des autres...
Mélanie, je ne pense pas qu'une démarche prévale sur une autre. L'autopsie, l'analyse pointilleuse sont souvent nécessaires mais parfois il me semble que la chose "parle" d'elle même: qu'il faut passer par l'intuition, le ressenti pour en percevoir le sens que toutes les explications du monde ne peuvent restituer.
Parfois je perçois des choses difficiles à traduire voire impossible car si subjectives.
Normal que les autres ne comprennent pas et sûrement vivent-ils ces instants aussi.
Je ne peux pas leur en vouloir.On est toujours le daltonien d'un autre!
Par contre, l'art peut tenter cette traduction.
C'est ce qu'il fait d'ailleurs, c'est pourquoi ça nous touche et c'est difficillement explicable, rationnel.
Tant mieux.
Z'imaginez décortiquer l'amour vous?
Nos systèmes de défense sont bien verrouillés.
Je me fie à mon ressenti, à ce qui émane de singulier chez l'autre.
J'ai par exemple rencontré quelqu'un qui m'a étonné par son univers: nullissime à l'école m'a t'il confié l'air peu de sûr de lui.
Un échange banal de prime abord mais un petit quelque chose de différent qui m'a interpellé: une histoire abracadabrante illogique mais tellement drôle!
Je m'ennuie rarement grâce à mon imagination, par le fait d'observer des petits riens, d'avoir des projets. Au boulot où c'est moins évident alors là je m'accroche à des "branches": voyages futurs, patient à aider, sourire de ma fille en rentrant etc
J'aime la beauté d'une ligne pure, d'un soleil mûr, d'un regard sans mot dire.
J'aime aussi le silence et de plus en plus ceci expliquant pourquoi il me semble que l'essentiel est là ce qui n'exclue pas la pensée tous azimuts
mais pitié par pour tout, pas tout le temps , par au nom des autres...
Mélanie, je ne pense pas qu'une démarche prévale sur une autre. L'autopsie, l'analyse pointilleuse sont souvent nécessaires mais parfois il me semble que la chose "parle" d'elle même: qu'il faut passer par l'intuition, le ressenti pour en percevoir le sens que toutes les explications du monde ne peuvent restituer.
Parfois je perçois des choses difficiles à traduire voire impossible car si subjectives.
Normal que les autres ne comprennent pas et sûrement vivent-ils ces instants aussi.
Je ne peux pas leur en vouloir.On est toujours le daltonien d'un autre!
Par contre, l'art peut tenter cette traduction.
C'est ce qu'il fait d'ailleurs, c'est pourquoi ça nous touche et c'est difficillement explicable, rationnel.
Tant mieux.
Z'imaginez décortiquer l'amour vous?
Od@vie- Messages : 811
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Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Ça, c'est toi qui le dit... De fait, c'est ce qui m'agace dans ton discours, je viens de mettre le doigt dessus. Hey, je ne suis pas un robot, je sais ressentir aussi, hein.l'intellect sur lequel tu bases ton appréciation?
On sait qu'un surdoué a une capacité intellectuelle importante, mais on sait aussi qu'il n'a pas que ça de particulier.
Ça fait un moment qu'on parle d'ennui, et l'ennui, c'est un ressenti, un vrai. Si, si. L'autopsie et l'analyse pointilleuse ne sont pas les seuls vecteurs par lesquels je peux être surpris. Le second degré, le décalage entre le discours et les actes, les messages à double, voire triple sens, un détail bien pensé, un évènement inattendu, l'absurde, le paradoxe... Tout ce qui donne de la vie.
J'ai besoin d'une certaine complexité, oui, mais pas forcément intellectuelle. D'ailleurs, la raison pure ne permet pas d'expliquer le papillon et sa crotte, il y a aussi de l'émotion derrière, le merveilleux et le sale sont de l'ordre du ressenti.
Rassure-moi, il y a bien des plaisanteries, des comiques qui ne te font pas rire, parce que ça te semble plat ? Imagine toi que ton rapport à l'autre ressemble à ces comiques, ça te donnera une idée. (Et pendant qu'on est dans cette analogie, essaie de t'imaginer essayer de le faire rire aussi, sur le même mode que lui.)
Plus que de complexité, finalement, je dirais de subtilité. Quand les "ficelles" sont trop grosses, ça ne me surprend pas, ça tombe à plat, avec un arrière-goût de déjà vu (voire re re revu), et je ne ressens rien, sinon une envie pressante d'aller voir ailleurs si j'y suis.
J'ai besoin de plus de stimulation, quoi. Tiens, ça me rappelle quelque chose...
Lanza- Messages : 1913
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Re: L'arborescence de la pensée.
@Lanza: ma réponse s'adressait à Fata Morgana : Dans la discussion il y a une descente en escaliers. Ah ce n'est que ça ? Et que ça ? Et que ça ?
Son approche me paraissait intellectuellement sélective , ce que je ne reproche pas mais du coup je comprends qu'il puisse être déçu!
Tout à fait d'accord avec les autres paramètres que tu mets en avant. Cependant pour rechercher la subtilité, l'inattendu, la singularité encore faudrait-il en être pourvu soi-même.
Je ne suis pas sûre d'avoir ces talents : n'est pas Desproges qui veut!
du coup je ne vais pas en vouloir aux Bigard qui courent les rues.
Je suis bon public je crois.
Son approche me paraissait intellectuellement sélective , ce que je ne reproche pas mais du coup je comprends qu'il puisse être déçu!
Tout à fait d'accord avec les autres paramètres que tu mets en avant. Cependant pour rechercher la subtilité, l'inattendu, la singularité encore faudrait-il en être pourvu soi-même.
Je ne suis pas sûre d'avoir ces talents : n'est pas Desproges qui veut!
du coup je ne vais pas en vouloir aux Bigard qui courent les rues.
Je suis bon public je crois.
Od@vie- Messages : 811
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Re: L'arborescence de la pensée.
Tu te sous-estimes Od@vie, je trouve tes suites de mots très subtiles.
Tiens, un ptit lien d'un comique sympa:
https://www.youtube.com/watch?v=yeaXX2uFpFs
Tiens, un ptit lien d'un comique sympa:
https://www.youtube.com/watch?v=yeaXX2uFpFs
Marty- Messages : 1682
Date d'inscription : 05/02/2010
Localisation : ici et maintenant
Re: L'arborescence de la pensée.
Tu n'as pas idée de ma tristesse...Tu me parles comme si je jugeais et que là était la cause de la distance, et ce faisant, tu te mets toi-même dans la situation décrite. Ce que tu ne comprends pas c'est qu'il n'y a rien là qui soit de l'ordre"intellectif", c'est uniquement affectif. Comme un superbe bouquet de roses qu'on offre et que la personne pose dans un immonde vase en plastoc.Od@vie a écrit:@Lanza: ma réponse s'adressait à Fata Morgana : Dans la discussion il y a une descente en escaliers. Ah ce n'est que ça ? Et que ça ? Et que ça ?
Son approche me paraissait intellectuellement sélective , ce que je ne reproche pas mais du coup je comprends qu'il puisse être déçu!
Maintenant si j'ai de l'oreille, pendant que le violoniste est en transes, je n'entends qu'une chose: il est un coma trop bas et c'est un vrai crin-crin !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
Oui. Ce sujet me gêne parce que c'est une magnifique démonstration de l'incompréhension dont il est question.
Mais c'est normal chacun essaye de comprendre le discours de l'autre en s'appuyant sa propre expérience, et ça ne peut pas marcher, puisque c'est justement l'expérience qui diffère.
Ton dernier message, Od@vie, fait intervenir le talent, par exemple, qui n'a rien à voir dans l'histoire (ou alors un talent inné et non travaillé, mais je n'appelle pas ça un talent). Du coup, je me demande si tu comprends les métaphores et les allégories de la même façon que moi, et j'ai l'impression (mais ça ne me change pas beaucoup) de parler dans le vide.
Précision : j'avais répondu en utilisant "je", parce que je me reconnais dans ce qu'écrit Fata Morgana, mais que je ne peux pas parler à sa place.
Mais c'est normal chacun essaye de comprendre le discours de l'autre en s'appuyant sa propre expérience, et ça ne peut pas marcher, puisque c'est justement l'expérience qui diffère.
Ton dernier message, Od@vie, fait intervenir le talent, par exemple, qui n'a rien à voir dans l'histoire (ou alors un talent inné et non travaillé, mais je n'appelle pas ça un talent). Du coup, je me demande si tu comprends les métaphores et les allégories de la même façon que moi, et j'ai l'impression (mais ça ne me change pas beaucoup) de parler dans le vide.
Précision : j'avais répondu en utilisant "je", parce que je me reconnais dans ce qu'écrit Fata Morgana, mais que je ne peux pas parler à sa place.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: L'arborescence de la pensée.
à Lanza et Fata : Personnellement, je comprends rarement pour ainsi dire jamais vos métaphores et allégories et pourtant j'ai l'impression parfois de vivre ce que vous vivez. C'est dommage ce fossé entre nous tous, même la communication inter-zèbres est brouillée. J'ai l'impression qu'il me manque des outils, des mots et des images à mettre sur mon ressenti et un décodeur pour comprendre le vôtre. C'est frustrant.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: L'arborescence de la pensée.
Merdalors.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: L'arborescence de la pensée.
J'aurais pas dit mieux.
Avec le temps et la thérapie, je ne désespère pas de devenir une virtuose de la communication. Restons positifs sinon on va encore dire que ZC est un repère de névrosés.
Avec le temps et la thérapie, je ne désespère pas de devenir une virtuose de la communication. Restons positifs sinon on va encore dire que ZC est un repère de névrosés.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: L'arborescence de la pensée.
Saperlipote !
Si tu apprends à communiquer à travers des psy on risque de plus être capables de se dire un mot...Et si tu laissais explorer ta zébritude ? Il y a du carnaval en toi : vas-y, fais péter tes étincelles ! Déjà qu'on est surdoués, il faudrait en plus qu'on soit raisonnables ? Mais c'est de la castration à l'état pur !
Tu crois que la vie nécessite une méthode ? Tu crois qu'on peut se rendre heureux par sa façon de penser ? Moi je ne le crois pas. On va de passages de lumière en passage de lumière dans un long tunnel appelé "individualité irréductible" et on avance vers un bout de tunnel qui s'appèlerait: "mon frère, ma sœur, mon peuple !" Autant dire qu'on n'est pas rendus !
Tu connais un texte de Michaux qui s'appelle "paix dans les brisements ?"
Si tu apprends à communiquer à travers des psy on risque de plus être capables de se dire un mot...Et si tu laissais explorer ta zébritude ? Il y a du carnaval en toi : vas-y, fais péter tes étincelles ! Déjà qu'on est surdoués, il faudrait en plus qu'on soit raisonnables ? Mais c'est de la castration à l'état pur !
Tu crois que la vie nécessite une méthode ? Tu crois qu'on peut se rendre heureux par sa façon de penser ? Moi je ne le crois pas. On va de passages de lumière en passage de lumière dans un long tunnel appelé "individualité irréductible" et on avance vers un bout de tunnel qui s'appèlerait: "mon frère, ma sœur, mon peuple !" Autant dire qu'on n'est pas rendus !
Tu connais un texte de Michaux qui s'appelle "paix dans les brisements ?"
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
Quoi !! tu veux que je prenne de la drogue??!!
En fait, quand je parlais d'apprendre à communiquer, c'est justement en explorant ma zébritude. Je croyais encore récemment l'avoir intégrée avec la fréquentation assidue de ZC mais ça ne règle pas les problèmes en profondeur et ça n'efface pas les rejets et brimades qui ont attaqué mon estime.
J'interprète trop et ça brouille ma communication et ma compréhension des choses.
En me comprenant mieux, je pourrais mieux comprendre les autres et aller à leur rencontre.
En fait, quand je parlais d'apprendre à communiquer, c'est justement en explorant ma zébritude. Je croyais encore récemment l'avoir intégrée avec la fréquentation assidue de ZC mais ça ne règle pas les problèmes en profondeur et ça n'efface pas les rejets et brimades qui ont attaqué mon estime.
J'interprète trop et ça brouille ma communication et ma compréhension des choses.
En me comprenant mieux, je pourrais mieux comprendre les autres et aller à leur rencontre.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: L'arborescence de la pensée.
Interpréter c'est douter. Tu es indécise, et voilà tout...(ce qui je le concède va assez loin...)
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
Interpréter, c'est douter? ben, pas d'accord mais cela s'explique peut être par ma difficulté à (vous)comprendre Fata et Lanza ( ceci dit, j'aime vous lire!)
Navrée que tu te sois senti triste Fata Morgana: c'est juste que je te sens déçu de ton rapport avec les autres alors j'essaie de traduire ce que j'en comprends.
Et puis, j'ai un putain d'amour propre pour mes semblables qui ne me lâche pas et explique mes diverses interventions ici et là chaque fois qu'il s'agit des "autres": les non Z.
J'en suis et j'en suis fière.
Cette petite masse de gens plus singuliers et interessants qu'on veut bien le dire. Je me fous que ça vole pas haut du moment que c'est doux dedans. Et c'est souvent doux.
D'ailleurs moi aussi je suis dure, pas aimable parfois, nullissime dans mes raisonnements avec un ego masquant un royal manque de confiance.
Heureusement qu'il y a des gens pour voir au delà, accepter mes replis sur moi, mes imperfections, mes doutes.
J'entends vos souffrances mais c'est guère différent de la souffrance tout court.
Alors quoi? vous allez créer une communauté? vivre entre vous? comparer vos cicatrices? entrer vous aussi dans ces petits nombrils où chacun revendique sa différence?
Je suis une ancienne timide, un peu "autiste" sur les bords et il m'a fallut sortir mes tripes pour m'ouvrir aux autres.
Que serais-je devenue seule dans mon univers? une pathétique fille aigrie.
Mon unique critère selectif : le feeling, l'incandescence humaine.
Navrée que tu te sois senti triste Fata Morgana: c'est juste que je te sens déçu de ton rapport avec les autres alors j'essaie de traduire ce que j'en comprends.
Et puis, j'ai un putain d'amour propre pour mes semblables qui ne me lâche pas et explique mes diverses interventions ici et là chaque fois qu'il s'agit des "autres": les non Z.
J'en suis et j'en suis fière.
Cette petite masse de gens plus singuliers et interessants qu'on veut bien le dire. Je me fous que ça vole pas haut du moment que c'est doux dedans. Et c'est souvent doux.
D'ailleurs moi aussi je suis dure, pas aimable parfois, nullissime dans mes raisonnements avec un ego masquant un royal manque de confiance.
Heureusement qu'il y a des gens pour voir au delà, accepter mes replis sur moi, mes imperfections, mes doutes.
J'entends vos souffrances mais c'est guère différent de la souffrance tout court.
Alors quoi? vous allez créer une communauté? vivre entre vous? comparer vos cicatrices? entrer vous aussi dans ces petits nombrils où chacun revendique sa différence?
Je suis une ancienne timide, un peu "autiste" sur les bords et il m'a fallut sortir mes tripes pour m'ouvrir aux autres.
Que serais-je devenue seule dans mon univers? une pathétique fille aigrie.
Mon unique critère selectif : le feeling, l'incandescence humaine.
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: L'arborescence de la pensée.
Od@vie, je t'aime
Clemelle- Messages : 986
Date d'inscription : 28/02/2011
Re: L'arborescence de la pensée.
T'as qu'à fumer tes cheveux...Mélanie a écrit:Quoi !! tu veux que je prenne de la drogue??!!
.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
Odavie: Je vais parler à la place des autres. Peut être que je me plante complètement, mais quand on parle des "autres", ça ne comprend pas l'ensemble des non-Z mais des personnes qu'on fréquente et qui ne sont pas du tout dans le même monde que nous (et franchement ça peut être des Z aussi). D'où un grand sentiment de solitude quand on essaye d'expliquer tout le bordel qu'on a dans la tête. D'où un décalage tel entre nos attentes et celles de la personne en face que la déception est de mise presque à chaque fois. Lanza est anti-communautariste et Fata vient de découvrir sa zébritude donc de se découvrir. Moi aussi, je contemple encore mes cicatrices et j'essaye de voir qui a les mêmes que moi. En fait, tu arrives à un moment où on se cherche et de fait, nos propos sont maladroits parce qu'on tâtonne. Le fait d'être remis en question, ici par toi par exemple, fait basculer l'équilibre précaire qu'on venait de trouver. On va encore pas mal se balancer avant de trouver chacun son équilibre et on est obligés de passer par des phases pas très jolies aux yeux des autres.
Voilà, j'ai mis plein de "on" et de "nous", c'était sûrement très maladroit mais j'assume.
Fata: Je suis contre l'usage des drogues et je cultive mes plants capillaires pour la décoration uniquement.
Voilà, j'ai mis plein de "on" et de "nous", c'était sûrement très maladroit mais j'assume.
Fata: Je suis contre l'usage des drogues et je cultive mes plants capillaires pour la décoration uniquement.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
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