L'arborescence de la pensée.
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Re: L'arborescence de la pensée.
Content de ne pas être seul.Fusain a écrit:Souvent, quand je fais une réponse, j'ai tendance à ajouter en prime les nuances, les oui-mais, les encore-qu'on-puisse-aussi-dire, les à-condition-de qui me sont évidemment venus en tête à mesure que je disais le début de la phrase. Du coup l'interlocuteur qui voulait une réponse tranchée en est pour ses frais et je dois reprendre en disant : "ça ne veut pas dire que je ne sois pas partisan de cette option, mais je préférais te prévenir de ses imperfections, sinon je t'induirais en erreur par omission".
Ça me rappelle quand j'en arrive à dire cela :
Oui je sais ça fait au moins 20 fois que je te dis la même chose avec autant de digressions et niveaux de parenthèses, que je t'annonce des synthèses qui ne ne résument pas à quelques phrases, mais au moins si tu as compris, je suis sûr que tu n'auras pas compris de travers, mais comme tu ne me dis toujours rien qui m'en assure (quand ce n'est pas le contraire), je préfère préciser....
Overkilled Lurker- Messages : 58
Date d'inscription : 22/04/2012
Re: L'arborescence de la pensée.
Fata Morgana a écrit:En parlant pour moi je lui balance une "vérité" brutalement, et dois ensuite expliquer pendant des heures comment j'en suis arrivé à cette conclusion (si tant est que je ne crée pas les questions en même temps que je réponds !...).
C'est la raison principale de mon incapacité à me socialiser correctement. Je fatiguais vite (nerveusement) si je devais me livrer à cet exercice auprès de toutes les personnes rencontrées un même jour. Résultat : j'en suis venue aux relations strictement nécessaires, vitales. Et la plupart du temps, au lieu d'exprimer ce que je pense, je le réprime. Bon, ce n'est pas un drame, mais quelquefois...
Heureusement que mon homme fonctionne comme moi, sans cela, je crois que ce serait à se taper la tête contre les murs.
Pour revenir au sujet, je fonctionne aussi suivant le modèle de la pensée arborescente. Pour moi, ce sont comme des concepts dans des bulles appartenant chacun à une seule et toutes les dimensions à la fois, avec une capacité à fusionner momentanément avec les autres. L'évocation d'une bulle appelle toutes celles qui interagissent avec elle, dans la même dimension et dans toutes les autres.
Le résultat est que mon bain de mousse n'amuse pas beaucoup et qu'à ce jour, je désespère de trouver le moyen de "trier" parmi mes bulles celles qui peuvent convenir à une conversation attendue par la majorité de mes interlocuteurs.
Rien qu'en essayant de l'expliquer, là, je sens que c'est déjà assez assommant...
....- Messages : 199
Date d'inscription : 13/10/2012
Re: L'arborescence de la pensée.
Cloudbraker a écrit:Rien qu'en essayant de l'expliquer, là, je sens que c'est déjà assez assommant...
Absolument pas !
L'image du bain de mousse est plutôt bien trouvée.
Invité- Invité
Re: L'arborescence de la pensée.
Oh merci, Protée G, je suis contente que cela n'ait pas uniquement fait du sens pour moi!
....- Messages : 199
Date d'inscription : 13/10/2012
Re: L'arborescence de la pensée.
Overkilled Lurker a écrit:
A chaque fois la même observation : un moins grand nombre de réalisations (plus lent que la moyenne) mais un très faible taux d'erreurs (plus faible que la moyenne).
Je m'explique cette lenteur handicapante par :
1) Le temps passé à comprendre le niveau de raisonnement logique attendu (je vois que rarement qu'une seule solution possible, aussi étrange que cela puisse paraître sans développer plus)
2) Le temps à vérifier que je ne me suis pas planté, que c'est logique et sans faille et bien dans la forme attendue (pas cocher quand il faudrait rayer et pas écrire "b" si c'est "d" ; )
Je perdrais moins de temps si je n'en perdais pas autant à me traduire l'énoncé du problème et à traduire encore dans la forme attendue celui des résultats qui a été évalué comme étant le plus probablement attendu.
Pareil, je suis lent pour réfléchir, mais pas toujours, seulement quand je me force à réfléchir. Par exemple pour du calcul mental je vais beaucoup plus vite "sans réfléchir" qu'en faisant le calcul dans les moindres détails. C'est étrange comme fonctionnement.
nails- Messages : 54
Date d'inscription : 03/11/2012
Localisation : villeurbanne
Re: L'arborescence de la pensée.
Petite relance de post.
Comment peut-on être sûr que l'on pense par arborescence? En effet on n'a aucun moyen de comparaison alors comment en être certain?
Ça doit surement vous paraitre bête, mais étant en questionnement sur ma zébritude..
J'en parler tout à l'heure avec mon copain et j'en ai conclu que pouvoir passer du mode normal à zebre serait parfait pour déterminer si oui ou non on pense en arborescence
Comment peut-on être sûr que l'on pense par arborescence? En effet on n'a aucun moyen de comparaison alors comment en être certain?
Ça doit surement vous paraitre bête, mais étant en questionnement sur ma zébritude..
J'en parler tout à l'heure avec mon copain et j'en ai conclu que pouvoir passer du mode normal à zebre serait parfait pour déterminer si oui ou non on pense en arborescence
kitty_softpaws- Messages : 11
Date d'inscription : 25/01/2013
Age : 32
Localisation : Toulouse
Re: L'arborescence de la pensée.
C'est super difficile d'avoir des certitudes sur son mode de pensée, d'autant plus que la pensée arborescente n'est pas totalement définie et/ou que les définitions apportées ne satisfont pas tout le monde. Sans parler de la difficulté d'une analyse de soi objective.
La pensée en arborescence est une notion toute nouvelle pour moi mais je dois reconnaître que je me reconnais dans les ébauches de définitions qui sont apportées par la littérature et les exemples (sur ce forum).
C'est également quelque chose que je remarque parfois au quotidien lors des conversations, par rapport aux remarques des gens.
Par exemple une fois je discutais avec mon boss à la cafét, on parlait d'un sujet particulier, mais dans ma tête ça m'a fait penser à autre chose et du coup j'ai apporté ce nouveau sujet dans la conversation dans la continuité.... ça a surpris mon boss
Il m'a demandé si ça avait un rapport avec le sujet d'avant, et qu'il comprenait pas pourquoi j'avais changé de sujet si soudainement...et j'ai pas su lui expliquer pourquoi, parce que pour moi la transition s'est faite 'naturellement' (sans effort dans ma tête) et que du coup je voyais pas de problème
Si tu veux plus d'informations sur ce mode de pensée, il y a déjà des sujets ouverts sur le forum, qui sont assez fournis en terme d'exemples et d'explications ! Essaie aussi d'en parler avec quelqu'un de 'confiance', pour voir si tu penses comme lui, ça peut être une piste déjà !
Bon courage dans ta quête
La pensée en arborescence est une notion toute nouvelle pour moi mais je dois reconnaître que je me reconnais dans les ébauches de définitions qui sont apportées par la littérature et les exemples (sur ce forum).
C'est également quelque chose que je remarque parfois au quotidien lors des conversations, par rapport aux remarques des gens.
Par exemple une fois je discutais avec mon boss à la cafét, on parlait d'un sujet particulier, mais dans ma tête ça m'a fait penser à autre chose et du coup j'ai apporté ce nouveau sujet dans la conversation dans la continuité.... ça a surpris mon boss
Il m'a demandé si ça avait un rapport avec le sujet d'avant, et qu'il comprenait pas pourquoi j'avais changé de sujet si soudainement...et j'ai pas su lui expliquer pourquoi, parce que pour moi la transition s'est faite 'naturellement' (sans effort dans ma tête) et que du coup je voyais pas de problème
Si tu veux plus d'informations sur ce mode de pensée, il y a déjà des sujets ouverts sur le forum, qui sont assez fournis en terme d'exemples et d'explications ! Essaie aussi d'en parler avec quelqu'un de 'confiance', pour voir si tu penses comme lui, ça peut être une piste déjà !
Bon courage dans ta quête
Orig@n- Messages : 16
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: L'arborescence de la pensée.
J'ai mon propre ressenti de la pensée en arborescence.
J'arrive un peu avec mes impressions à moi, donc pardonnez-moi si jamais j'interromps une conversation importante.
Voilà : La plupart du temps, j'ai le contrôle de ma pensée. Je suis un scénario prédéfini, auquel j'ajoute des idées au fil du temps. Parfois de manière consciente, parfois pas. Et parfois, d'un coup, une idée me vient, me fait braquer quelques secondes, quelques minutes sur un autre sujet. Parfois, définitivement. Et il m'arrive que ce sujet m'apporte une autre idée, qui en apporte une autre.
Du coup, après cinq minutes sur ce dernier sujet, je fais une pause mentale, et je me dis : "Attends... Je pensais à quoi, il y a cinq minutes ? J'aimerai retourner à cette histoire-là, moi !"
Et donc, je suis obligé de remonter le fil de mes pensées. Qu'est-ce qui m'a fait penser à ça ? Euuuh... Ça ! Et pourquoi j'ai eu cette idée-là ?
Ca me prend du temps, mais cette méthode m'aide à revenir sur mon scénario n°1.
Je tiens à préciser que, quand je tiens à rester sur une idée de cette manière, c'est parce qu'il s'agit d'une histoire que je m'imagine : Je me retrouve à bord du TARDIS avec le Docteur, je combats des extra-terrestres avec des super-pouvoirs, je découvre des temples abandonnés depuis des millénaires, je chevauche des dragons furieux, je réfléchis aux romans que j'écris...
Pas évident, du coup, de voir mon esprit s'égarer sur autre chose.
Ah, et je m'égare souvent dans des pensées avec de jolies filles, mais merci de ne pas me critiquer là-dessus, je n'y peux rien. Mon esprit réclame de tout...
De la même manière, quand on regarde un film, ou quand on joue à un jeu vidéo, on est censés avoir l'esprit calqué à 100% sur ce qu'on fait, non ? Eh bah moi, non !
Dans un film, je m'imagine toujours intervenir à un moment ou un autre de l'histoire, j'envisage les conséquences et les changements que ça engendrerait sur le scénario...
Et face au jeu vidéo, je peux très bien mener mon affaire et assassiner une douzaine de templiers tout en réfléchissant à un scénario (bien que peu probable) de vie future avec une jolie rousse échappée de l'asile psychiatrique et sortie de mon imagination...
J'aimerai donner d'autres détails pour décrire mes méthodes de pensée, mais pour le moment, rien ne me vient.
Est-ce de la pensée en arborescence ? Ou autre chose ? Quoi qu'il en soit, mon cerveau ne veut JAMAIS s'arrêter de penser à autre chose. Il ne me fout JAMAIS la paix. J'ai cette idée-là, j'ai cette pensée-ci !
S'il te plaît, scumbag brain, tu veux bien me laisser me reposer deux minutes ?
Mais si mon cerveau s'arrêtait de réfléchir, ne serait-ce pas comme être mort ? Affronter le vide, le néant, sans son, lumière, ni même la simple capacité de réfléchir... Ma plus grande terreur...
Alors quand quelqu'un me dit "je peux arrêter de penser quand je veux", je ne le crois pas. Car pour moi, ce n'est pas possible. Notre cerveau ne peut pas cesser d'interagir avec notre esprit. Sans ça, on serait des légumes, point barre.
J'arrive un peu avec mes impressions à moi, donc pardonnez-moi si jamais j'interromps une conversation importante.
Voilà : La plupart du temps, j'ai le contrôle de ma pensée. Je suis un scénario prédéfini, auquel j'ajoute des idées au fil du temps. Parfois de manière consciente, parfois pas. Et parfois, d'un coup, une idée me vient, me fait braquer quelques secondes, quelques minutes sur un autre sujet. Parfois, définitivement. Et il m'arrive que ce sujet m'apporte une autre idée, qui en apporte une autre.
Du coup, après cinq minutes sur ce dernier sujet, je fais une pause mentale, et je me dis : "Attends... Je pensais à quoi, il y a cinq minutes ? J'aimerai retourner à cette histoire-là, moi !"
Et donc, je suis obligé de remonter le fil de mes pensées. Qu'est-ce qui m'a fait penser à ça ? Euuuh... Ça ! Et pourquoi j'ai eu cette idée-là ?
Ca me prend du temps, mais cette méthode m'aide à revenir sur mon scénario n°1.
Je tiens à préciser que, quand je tiens à rester sur une idée de cette manière, c'est parce qu'il s'agit d'une histoire que je m'imagine : Je me retrouve à bord du TARDIS avec le Docteur, je combats des extra-terrestres avec des super-pouvoirs, je découvre des temples abandonnés depuis des millénaires, je chevauche des dragons furieux, je réfléchis aux romans que j'écris...
Pas évident, du coup, de voir mon esprit s'égarer sur autre chose.
Ah, et je m'égare souvent dans des pensées avec de jolies filles, mais merci de ne pas me critiquer là-dessus, je n'y peux rien. Mon esprit réclame de tout...
De la même manière, quand on regarde un film, ou quand on joue à un jeu vidéo, on est censés avoir l'esprit calqué à 100% sur ce qu'on fait, non ? Eh bah moi, non !
Dans un film, je m'imagine toujours intervenir à un moment ou un autre de l'histoire, j'envisage les conséquences et les changements que ça engendrerait sur le scénario...
Et face au jeu vidéo, je peux très bien mener mon affaire et assassiner une douzaine de templiers tout en réfléchissant à un scénario (bien que peu probable) de vie future avec une jolie rousse échappée de l'asile psychiatrique et sortie de mon imagination...
J'aimerai donner d'autres détails pour décrire mes méthodes de pensée, mais pour le moment, rien ne me vient.
Est-ce de la pensée en arborescence ? Ou autre chose ? Quoi qu'il en soit, mon cerveau ne veut JAMAIS s'arrêter de penser à autre chose. Il ne me fout JAMAIS la paix. J'ai cette idée-là, j'ai cette pensée-ci !
S'il te plaît, scumbag brain, tu veux bien me laisser me reposer deux minutes ?
Mais si mon cerveau s'arrêtait de réfléchir, ne serait-ce pas comme être mort ? Affronter le vide, le néant, sans son, lumière, ni même la simple capacité de réfléchir... Ma plus grande terreur...
Alors quand quelqu'un me dit "je peux arrêter de penser quand je veux", je ne le crois pas. Car pour moi, ce n'est pas possible. Notre cerveau ne peut pas cesser d'interagir avec notre esprit. Sans ça, on serait des légumes, point barre.
Kyn- Messages : 50
Date d'inscription : 08/01/2013
Age : 37
Localisation : Evreux
Re: L'arborescence de la pensée.
LVI - Swey a écrit:
Par exemple une fois je discutais avec mon boss à la cafét, on parlait d'un sujet particulier, mais dans ma tête ça m'a fait penser à autre chose et du coup j'ai apporté ce nouveau sujet dans la conversation dans la continuité.... ça a surpris mon boss
Il m'a demandé si ça avait un rapport avec le sujet d'avant, et qu'il comprenait pas pourquoi j'avais changé de sujet si soudainement...et j'ai pas su lui expliquer pourquoi, parce que pour moi la transition s'est faite 'naturellement' (sans effort dans ma tête) et que du coup je voyais pas de problème
Oui en effet ça arrive, plutôt souvent même. Mais je ne m'en rend pas compte, c'est en général mon copain ( qui est dans la confidence) qui me le fait remarquer en me disant de faire attention car cela parait vouloir dire " je me fou de ce que tu dis, je change de sujet.." Plutôt embêtant
Kyn a écrit:
Mais si mon cerveau s'arrêtait de réfléchir, ne serait-ce pas comme être mort ? Affronter le vide, le néant, sans son, lumière, ni même la simple capacité de réfléchir... Ma plus grande terreur...
Alors quand quelqu'un me dit "je peux arrêter de penser quand je veux", je ne le crois pas. Car pour moi, ce n'est pas possible. Notre cerveau ne peut pas cesser d'interagir avec notre esprit. Sans ça, on serait des légumes, point barre.
Je pense qu'on a tous essayer d’arrêter de penser sans succès. Un dialogue intérieur du style : "Allez j’arrête !! c'est bon c'est vide? Ben non puisque le fait même de penser de ne pas penser est penser. blablabla ... Argh c'est louper!!! "
kitty_softpaws- Messages : 11
Date d'inscription : 25/01/2013
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Localisation : Toulouse
Re: L'arborescence de la pensée.
Pensée en arborescences = pensée visuelle ?
C'est comme ça que je le vois en tout cas, quand je réfléchie je "vois" des formes, des "villes", etc. C'est via toutes ces images que je trouve les solutions aux problèmes.
Les informations sur wikipedia laisse penser que c'est ça, ou que du moins ça en fait parti.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_visuelle
C'est comme ça que je le vois en tout cas, quand je réfléchie je "vois" des formes, des "villes", etc. C'est via toutes ces images que je trouve les solutions aux problèmes.
Les informations sur wikipedia laisse penser que c'est ça, ou que du moins ça en fait parti.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9e_visuelle
nails- Messages : 54
Date d'inscription : 03/11/2012
Localisation : villeurbanne
Re: L'arborescence de la pensée.
corpsy a écrit:C'est comme ça que je le vois en tout cas, quand je réfléchie je "vois" des formes, des "villes", etc. C'est via toutes ces images que je trouve les solutions aux problèmes.
En ce qui me concerne, quand je réfléchis à des choses compliquées, je vois souvent des formes géométriques (carrés, ronds, lignes). Mon esprit met les choses, idées, concepts qui vont ensemble dans la même forme ou sur la même ligne. Et une fois que c'est fait, on peut retourner le truc dans tous les sens, je ne me perds pas, parce que tout reste bien à sa place, ce qui donne parfois des conversations où les autres ont du mal à suivre.
Par contre, pour moi, c'est super pratique, j'ai l'impression de ne plus avoir besoin de penser, que ça se fait tout seul, c'est un gain de temps.
Sakura- Messages : 55
Date d'inscription : 28/07/2012
Localisation : terrée dans ma caverne essonnienne
Re: L'arborescence de la pensée.
Je sais pas si c'est ça la pensée en arborescence (je ne suis pas zebrotesté et j'ai encore des doutes), mais moi je vois ça comme un chemin obscur que je parcours avec une lampe torche. A chaque pas apparaissent plusieurs ramifications, plusieurs autre chemins qui chacun se perd lui-même en une multitude de ramifications.
Ca devient très vite compliqué de rester sur le chemin de départ et de le suivre. C'est à dire d'approfondir une idée ou une problématique sans partir ailleurs.
Je réalise en ce moment un mémoire pour mon Master 2. Et mon sujet appelle tellement de considérations diverses et variées que je vois ça comme une sorte de pelote de laine dont les fils sont inextricable.
Même une carte heuristique classique ne permet pas d'en rendre compte, tant les interactions sont grandes entre eux et comme les unes sont plus ou moins imbriquée dans les autres.
Est ce ça la pensée arborescente ?
Ca devient très vite compliqué de rester sur le chemin de départ et de le suivre. C'est à dire d'approfondir une idée ou une problématique sans partir ailleurs.
Je réalise en ce moment un mémoire pour mon Master 2. Et mon sujet appelle tellement de considérations diverses et variées que je vois ça comme une sorte de pelote de laine dont les fils sont inextricable.
Même une carte heuristique classique ne permet pas d'en rendre compte, tant les interactions sont grandes entre eux et comme les unes sont plus ou moins imbriquée dans les autres.
Est ce ça la pensée arborescente ?
Dernière édition par Olifaxe le Sam 25 Mai 2013 - 0:03, édité 2 fois
Olifaxe- Messages : 107
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papazebre- Messages : 344
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Re: L'arborescence de la pensée.
Voilà un sujet qui m'intéresse beaucoup et qui me parle
Je ne suis pas encore testé mais si j'ai des soupçons sur mon éventuelle zèbritude c'est en partie du fait de cette pensée arborescente que j'ai toujours ressentie chez moi, qui s'est toujours heurtée à la pensée séquentielle des autres que j'ai fini par comprendre par moi même. Cette arborescence m'a donné parfois, surtout à la fin de mon adolescence, des fulgurances quasi orgasmiques me faisant comprendre et modéliser le monde dans ma tête avec chaque détail à sa place que je peut desormais "zoomer" à ma guise, à partir de toute la quantité que j'ai appris et "scanné" auparavant, et que depuis je complète et corrige jour après jours.
De plus, à chaque fois que je pense une idée ou une chose, c'est comme si toute ma connaissance du réel et de mon imaginaire se liait à elle par de multiples liens logiques que je "visualise" immédiatement, ma connaissance entière semble ainsi se "réorganiser" immédiatement autour de la chose ou de l'idée pensée. Et à chaque fois que j’apprends ou que j’imagine une nouvelle chose le tout se réorganise quasi immédiatement, et consciemment, pour intégrer la nouveauté dans le tout de façon logique, et donc si la nouvelle chose a des conséquences très importantes sur cette organisation logique, ce qui n'est pas si fréquent car en général j'avais déjà bien organisé mes connaissances même avec une connaissance très partielle, cela me donne alors l'impression d'une fulgurance, une sorte d'illumination, et je me sent comme sous l'effet d'un opiacé pendant quelques temps, tout mon cerveau ayant comme été "retourné" en très peu de temps je suis secoué. Cette pensée en arborescence fonctionne en permanence et intègre dans le réseau tout ce que je perçois.
Lorsque j'étais en seconde au lycée, j'avais déjà prit conscience de ce mode de pensée qui me différenciait de la plupart des autres, mais j'avais alors imaginé une autre comparaison que celle de l'arbre. En cours de français en seconde l'enseignante nous avais une fois demandé d'écrire une petite rédaction, non prévu à l'avance, dont le sujet était d'imaginer à quoi l'on pense, comment l'on pense, et de l’écrire, en se mettant dans la peau de Baudelaire qui cherche l'inspiration pour ces poèmes, et ce après nous avoir fait lire Les fleurs du mal durant un moi. Le moins qu'on puisse dire c'est que cette enseignante a eu là une idée un peu tirée par les cheveux pour une rédaction à l’improviste pour des élèves de seconde, la plupart n'étaient vraiment pas emballés et le taux de copie blanche avait atteint un record ce jour là et la prof a décidé de ne pas noter cette rédaction pour détendre tout le monde. Mais moi, qui ne me sentais certes pas du tout poète, ça m'avais emballé car j'y avais trouvé là le moyen d'y transcrire ma façon de penser, et voilà à peu prés dans l'idée ce que j'avais écrit:
Le monde des idées qu'explore le poète serait une sorte d'immense réseau routier en trois dimensions, chaque voie en croise d'autres au niveau des concepts imaginaires ou des choses réelles pensées, ce réseau des idées forme un enchevêtrement extrêmement dense et complexe, et mouvant avec le temps, certaines voies de pensée sont larges comme des avenues, et celles là la plupart des gens sont capables de les percevoir et ils s'y engouffrent en masse, allant donc tous au même endroit, et pas forcement au plus bel endroit, le poète en revanche à une perception plus fine du monde des idées, en effet il voit que les voies sont infiniment plus nombreuses, mais plus fines, beaucoup moins visibles de la plupart des gens, ces voies vont dans tout les sens et beaucoup sont à peine perceptibles et sont aussi fines que des fils de soie, et seul la finesse d'esprit d'un poète solitaire, à l'écart de la multitude aveugle, peut les percevoir et les suivre délicatement d'un croisement a un autre sans les casser, et découvrir ainsi des liens et des concepts d'une grande beauté, le rôle du poète dans le réseau des idées est donc celui d'un éclaireur, il voit tout ce que la multitude ne voit pas et il l’écrit pour exprimer au monde ce qu'il y découvre de beauté.
C'est ainsi que j'avais transposé au poète ce qui était en fait mon propre mode de pensée dans les sciences, la culture, et mes pensées métaphysiques qui bouillonnaient à ce moment là, ce mode de pensée que je ressentait comme différent vis à vis des autres, et mon impression de solitude qui m'était souvent reprochée était ainsi dument justifiée. Mon enseignante avait été assez estomaquée, elle ne s’imaginait vraiment pas ça de moi à mon age, moi qui faisait trois fautes d’orthographe par ligne et ne savait presque pas lire correctement un texte à voix haute en classe, et tant je m'était encore peu épanché sur ma pensée dans ses cours et ses devoirs, mais j'étais en pleine phase de prise de conscience du monde cette année là où tout bougeait dans ma tête et j'avais besoin de le dire d'une manière ou d'une autre.
Je ne suis pas encore testé mais si j'ai des soupçons sur mon éventuelle zèbritude c'est en partie du fait de cette pensée arborescente que j'ai toujours ressentie chez moi, qui s'est toujours heurtée à la pensée séquentielle des autres que j'ai fini par comprendre par moi même. Cette arborescence m'a donné parfois, surtout à la fin de mon adolescence, des fulgurances quasi orgasmiques me faisant comprendre et modéliser le monde dans ma tête avec chaque détail à sa place que je peut desormais "zoomer" à ma guise, à partir de toute la quantité que j'ai appris et "scanné" auparavant, et que depuis je complète et corrige jour après jours.
De plus, à chaque fois que je pense une idée ou une chose, c'est comme si toute ma connaissance du réel et de mon imaginaire se liait à elle par de multiples liens logiques que je "visualise" immédiatement, ma connaissance entière semble ainsi se "réorganiser" immédiatement autour de la chose ou de l'idée pensée. Et à chaque fois que j’apprends ou que j’imagine une nouvelle chose le tout se réorganise quasi immédiatement, et consciemment, pour intégrer la nouveauté dans le tout de façon logique, et donc si la nouvelle chose a des conséquences très importantes sur cette organisation logique, ce qui n'est pas si fréquent car en général j'avais déjà bien organisé mes connaissances même avec une connaissance très partielle, cela me donne alors l'impression d'une fulgurance, une sorte d'illumination, et je me sent comme sous l'effet d'un opiacé pendant quelques temps, tout mon cerveau ayant comme été "retourné" en très peu de temps je suis secoué. Cette pensée en arborescence fonctionne en permanence et intègre dans le réseau tout ce que je perçois.
Lorsque j'étais en seconde au lycée, j'avais déjà prit conscience de ce mode de pensée qui me différenciait de la plupart des autres, mais j'avais alors imaginé une autre comparaison que celle de l'arbre. En cours de français en seconde l'enseignante nous avais une fois demandé d'écrire une petite rédaction, non prévu à l'avance, dont le sujet était d'imaginer à quoi l'on pense, comment l'on pense, et de l’écrire, en se mettant dans la peau de Baudelaire qui cherche l'inspiration pour ces poèmes, et ce après nous avoir fait lire Les fleurs du mal durant un moi. Le moins qu'on puisse dire c'est que cette enseignante a eu là une idée un peu tirée par les cheveux pour une rédaction à l’improviste pour des élèves de seconde, la plupart n'étaient vraiment pas emballés et le taux de copie blanche avait atteint un record ce jour là et la prof a décidé de ne pas noter cette rédaction pour détendre tout le monde. Mais moi, qui ne me sentais certes pas du tout poète, ça m'avais emballé car j'y avais trouvé là le moyen d'y transcrire ma façon de penser, et voilà à peu prés dans l'idée ce que j'avais écrit:
Le monde des idées qu'explore le poète serait une sorte d'immense réseau routier en trois dimensions, chaque voie en croise d'autres au niveau des concepts imaginaires ou des choses réelles pensées, ce réseau des idées forme un enchevêtrement extrêmement dense et complexe, et mouvant avec le temps, certaines voies de pensée sont larges comme des avenues, et celles là la plupart des gens sont capables de les percevoir et ils s'y engouffrent en masse, allant donc tous au même endroit, et pas forcement au plus bel endroit, le poète en revanche à une perception plus fine du monde des idées, en effet il voit que les voies sont infiniment plus nombreuses, mais plus fines, beaucoup moins visibles de la plupart des gens, ces voies vont dans tout les sens et beaucoup sont à peine perceptibles et sont aussi fines que des fils de soie, et seul la finesse d'esprit d'un poète solitaire, à l'écart de la multitude aveugle, peut les percevoir et les suivre délicatement d'un croisement a un autre sans les casser, et découvrir ainsi des liens et des concepts d'une grande beauté, le rôle du poète dans le réseau des idées est donc celui d'un éclaireur, il voit tout ce que la multitude ne voit pas et il l’écrit pour exprimer au monde ce qu'il y découvre de beauté.
C'est ainsi que j'avais transposé au poète ce qui était en fait mon propre mode de pensée dans les sciences, la culture, et mes pensées métaphysiques qui bouillonnaient à ce moment là, ce mode de pensée que je ressentait comme différent vis à vis des autres, et mon impression de solitude qui m'était souvent reprochée était ainsi dument justifiée. Mon enseignante avait été assez estomaquée, elle ne s’imaginait vraiment pas ça de moi à mon age, moi qui faisait trois fautes d’orthographe par ligne et ne savait presque pas lire correctement un texte à voix haute en classe, et tant je m'était encore peu épanché sur ma pensée dans ses cours et ses devoirs, mais j'étais en pleine phase de prise de conscience du monde cette année là où tout bougeait dans ma tête et j'avais besoin de le dire d'une manière ou d'une autre.
oxyphyllus- Messages : 3
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Age : 37
Re: L'arborescence de la pensée.
Si vous voulez de l'imagé, moi, quand j'ai à expliquer quelque chose par exemple, je ne "ressens" pas de ramifications à proprement parlé mais UN GROS TAS de données dans le désordre. En fait, ça me fais comme un sac en toile reposé sur ma tête mais rempli à craquer qui pousse vraiment beaucoup. Comme si j'avais vraiment un sac plein de données qui me presse le dessus du crâne. Après, pour parler, je suis obligé de trier dans le bon ordre pour apporter une structure (sinon on ne comprend pas) et offrir un cheminement logique. Mais du coup ca fatigue beaucoup intellectuellement car je dois faire attention de ne rien omettre et ne pas perdre une de ces données. Souvent je vais revenir sur un point que j'aurais oublié. C'est pour ça que j'évite le plus possible de faire une digression sinon je peux être certain que je vais perdre les donnes de la première infos pour recréer un sac des données relatives à la seconde infos.
On me comprends?
En gros, pas de ramification mais tout en tas, d'un seul coup et ue je dois trier.
On me comprends?
En gros, pas de ramification mais tout en tas, d'un seul coup et ue je dois trier.
Guillaume- Messages : 171
Date d'inscription : 21/01/2013
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Re: L'arborescence de la pensée.
.
Dernière édition par Amadea le Lun 10 Fév 2014 - 3:13, édité 1 fois
Lalala- Messages : 135
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Age : 34
Re: L'arborescence de la pensée.
Moi très souvent quand c'est comme ça je parle par mots clés sans conjuguer les verbes et donc sans faire de phrase mais uniquement avec mes proches. Ça me permet de tout dire très vite sans forcément mettre les formes.
Guillaume- Messages : 171
Date d'inscription : 21/01/2013
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Localisation : Paris
Re: L'arborescence de la pensée.
Bonjour,
quelqu'un aurait il un dessin ou une peinture artistique de la pensee arborescente s'il vous plait ?
La pensee lineaire, je la vois comme deux points avec un trait pour les relier. La pensee arborescente je verrais deux points relies par une bulle en 3D...
Mon lapin souffre de sa zebritude car il aimerait avoir des rayures sur son pelage !
quelqu'un aurait il un dessin ou une peinture artistique de la pensee arborescente s'il vous plait ?
La pensee lineaire, je la vois comme deux points avec un trait pour les relier. La pensee arborescente je verrais deux points relies par une bulle en 3D...
Mon lapin souffre de sa zebritude car il aimerait avoir des rayures sur son pelage !
Enki- Messages : 38
Date d'inscription : 31/01/2013
Re: L'arborescence de la pensée.
Je ne sais si tu es sérieuse ou pas, mais sérieusement je ne voie pas les choses comme toi.
Le cerveau (la pensée pardons !) ne vas pas trop d'un point à un autre en ligne droite.
Une idée / un souvenir met plusieurs zones du cerveau en action. C'est d'un point initial (l'oeil disons, par exemple et en gros) vers plusieurs points dans plusieurs zones différentes( zone de la cartographie spatiale, zone de l'analyse comparative des formes, ...).
Ça pourrait ressembler, paradoxalement, à un arbre, mais l'hiver et peu branchu.
Dans la pensée arborescente,
- la source n'est pas unique (l'oreille s'en mêle, disons, par exemple et en gros). Je suppose qu'il doit se faire des liens entres ces sources (mais la c'est purement spéculatif de ma part)
- Chaque source part vers du multi points de destination (comme d'hab.) mais là, il y a plein de déviation (c'est beaucoup plus branchu, et (mais la c'est la encore purement spéculatif de ma part) il y a des liaisons inter branches, un peu comme des lianes).
Résultat : c'est le B O R ... à l'arrivée, trop de zones activées (qui, isolée, ont un intérêt chacune bien entendu).
Dans mon SUD, ça pourrait ressembler à un bosquet de lauriers roses.
Mais je viens de penser que j'aurais pu aller te chercher qq photos sur le net ... bon si tu veux je le fais
@+
Le cerveau (la pensée pardons !) ne vas pas trop d'un point à un autre en ligne droite.
Une idée / un souvenir met plusieurs zones du cerveau en action. C'est d'un point initial (l'oeil disons, par exemple et en gros) vers plusieurs points dans plusieurs zones différentes( zone de la cartographie spatiale, zone de l'analyse comparative des formes, ...).
Ça pourrait ressembler, paradoxalement, à un arbre, mais l'hiver et peu branchu.
Dans la pensée arborescente,
- la source n'est pas unique (l'oreille s'en mêle, disons, par exemple et en gros). Je suppose qu'il doit se faire des liens entres ces sources (mais la c'est purement spéculatif de ma part)
- Chaque source part vers du multi points de destination (comme d'hab.) mais là, il y a plein de déviation (c'est beaucoup plus branchu, et (mais la c'est la encore purement spéculatif de ma part) il y a des liaisons inter branches, un peu comme des lianes).
Résultat : c'est le B O R ... à l'arrivée, trop de zones activées (qui, isolée, ont un intérêt chacune bien entendu).
Dans mon SUD, ça pourrait ressembler à un bosquet de lauriers roses.
Mais je viens de penser que j'aurais pu aller te chercher qq photos sur le net ... bon si tu veux je le fais
@+
papazebre- Messages : 344
Date d'inscription : 03/01/2013
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Localisation : FUVEAU
Re: L'arborescence de la pensée.
.
Dernière édition par Lalala le Dim 14 Sep 2014 - 22:09, édité 1 fois
Lalala- Messages : 135
Date d'inscription : 07/03/2013
Age : 34
Re: L'arborescence de la pensée.
J'ai regardé une vidéo dans laquelle le conférencier parle de la pensée en arborescence. Jusqu'à présent, le peu que j'ai lu sur la pensée en arborescence ne me parlait pas, mais là, ça me parle.
La vidéo est celle-ci : https://www.youtube.com/watch?v=PIz64Kewsh0 et l'exemple qu'il donne se trouve à 19 mn 36 secondes. Allez à 19:36, écoutez l'exemple. Pouvez-vous me dire que c'est bien un exemple de la pensée en arborescence ?
La vidéo est celle-ci : https://www.youtube.com/watch?v=PIz64Kewsh0 et l'exemple qu'il donne se trouve à 19 mn 36 secondes. Allez à 19:36, écoutez l'exemple. Pouvez-vous me dire que c'est bien un exemple de la pensée en arborescence ?
Lucile11- Messages : 79
Date d'inscription : 27/07/2013
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Localisation : Paris
Re: L'arborescence de la pensée.
Oui. D'ailleurs j'ai pas de portable...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
Un peu loin du forum depuis quelques temps, j'écoute avec grand intérêt cette vidéo... qui me rassure dans un moment ou l'albatrozèbrité me pèse (pour tout dire). Merci Lucile.Lucile11 a écrit:J'ai regardé une vidéo dans laquelle le conférencier parle de la pensée en arborescence. Jusqu'à présent, le peu que j'ai lu sur la pensée en arborescence ne me parlait pas, mais là, ça me parle.
La vidéo est celle-ci : https://www.youtube.com/watch?v=PIz64Kewsh0 et l'exemple qu'il donne se trouve à 19 mn 36 secondes. Allez à 19:36, écoutez l'exemple. Pouvez-vous me dire que c'est bien un exemple de la pensée en arborescence ?
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: L'arborescence de la pensée.
Je vois des gens ici qui, avant de se découvrir ou de se soupçonner zèbres, avaient déjà l'intuition qu'ils pensaient différemment des autres. En ce qui me concerne, je ne m'étais jamais posé la question : j'ai toujours pensé que tout le monde avait la tête foisonnante de pensées allant dans tous les sens... Mais si on me demande de mettre une image sur mon mode de pensée, je dirais un gros bol de spaghetti... mouvant... Oui, en même temps, c'est un peu dégueu, le spaghetti ça va encore, mais mouvant... (tiens, ça me fait penser à la bouffe de Bugsley dans la famille Adams).
On lit plein de descriptions de la pensée arborescente et linéaire, mais plus j'en lis et moins c'est clair. La pensée linéaire, est-ce vraiment cette façon de penser à une seule chose, du point A au point B ?! C'est assez unidimensionnel (quelqu'un a parlé de 2D et de 3D... j'y vais une coche en dessous apparemment). Ça me semble assez inconcevable. Dans la vie, tout : ce que je vois, ce que j'entends, ce que je sens, ce que je suis déjà en train de penser me renvoie automatiquement à un souvenir ou un autre fil de pensées. C'est assez difficile d'imaginer que ça ne puisse pas être ainsi pour tout le monde. C'est pour ça que je ne me demande pas seulement si je pense en arborescence ou si les autres sont en séquentiel, mais je me demande comment on peut savoir? Personne n'a la même image de sa pensée et j'aimerais vraiment entendre quelqu'un dire «Oui, moi mon mode de pensée, c'est comme regarder à travers un tunnel d'une extrémité à l'autre.» Je serais fixé sur l'idée qu'il existe vraiment une manière de pensée linéaire, parce que là, tout ce que je lit, c'est des cartes routières, des réseaux de plomberie, des chemins de fer, des arbres, les bols de pâte et des pelotes de laine...
Je suis terrible pour donner des explications, parce que je suis sur le point d'employer un mot, et puis un autre me vient à l'idée, et un autre, un autre et encore un et je dois peser le pour et le contre de chacun à savoir quel terme est le plus approprié... Je me met à expliquer à quelqu'un, puis je dis un truc qui me fait penser à un autre et puis un autre, me mettant à donner des exemples et faire des analogies claires pour moi, mais qui semblent renvoyer à un tout autre sujet pour l'autre personne. Et puis j'explique en sautant des étapes sans m'en rendre compte ou simplement je ne sais pas expliquer une étape, parce que je ne sais pas comment j'en suis arrivée là, mais je sais que c'est la bonne façon de faire... Et finalement, ça devient épuisant pour moi et pour l'autre, exaspérée, combien de fois j'ai demandé «C'est clair non?!» et l'autre de répondre «Non...». Ça ressemble à de la pensée arborescente d'après vous?
On lit plein de descriptions de la pensée arborescente et linéaire, mais plus j'en lis et moins c'est clair. La pensée linéaire, est-ce vraiment cette façon de penser à une seule chose, du point A au point B ?! C'est assez unidimensionnel (quelqu'un a parlé de 2D et de 3D... j'y vais une coche en dessous apparemment). Ça me semble assez inconcevable. Dans la vie, tout : ce que je vois, ce que j'entends, ce que je sens, ce que je suis déjà en train de penser me renvoie automatiquement à un souvenir ou un autre fil de pensées. C'est assez difficile d'imaginer que ça ne puisse pas être ainsi pour tout le monde. C'est pour ça que je ne me demande pas seulement si je pense en arborescence ou si les autres sont en séquentiel, mais je me demande comment on peut savoir? Personne n'a la même image de sa pensée et j'aimerais vraiment entendre quelqu'un dire «Oui, moi mon mode de pensée, c'est comme regarder à travers un tunnel d'une extrémité à l'autre.» Je serais fixé sur l'idée qu'il existe vraiment une manière de pensée linéaire, parce que là, tout ce que je lit, c'est des cartes routières, des réseaux de plomberie, des chemins de fer, des arbres, les bols de pâte et des pelotes de laine...
Je suis terrible pour donner des explications, parce que je suis sur le point d'employer un mot, et puis un autre me vient à l'idée, et un autre, un autre et encore un et je dois peser le pour et le contre de chacun à savoir quel terme est le plus approprié... Je me met à expliquer à quelqu'un, puis je dis un truc qui me fait penser à un autre et puis un autre, me mettant à donner des exemples et faire des analogies claires pour moi, mais qui semblent renvoyer à un tout autre sujet pour l'autre personne. Et puis j'explique en sautant des étapes sans m'en rendre compte ou simplement je ne sais pas expliquer une étape, parce que je ne sais pas comment j'en suis arrivée là, mais je sais que c'est la bonne façon de faire... Et finalement, ça devient épuisant pour moi et pour l'autre, exaspérée, combien de fois j'ai demandé «C'est clair non?!» et l'autre de répondre «Non...». Ça ressemble à de la pensée arborescente d'après vous?
abou- Messages : 125
Date d'inscription : 22/06/2013
Re: L'arborescence de la pensée.
Fata Morgana,
Merci pour la réponse. Pas de portable ? C'est utile pourtant... , un vrai couteau suisse (appareil à tout faire) !
Bird,
De rien. J'ai bien aimé l'humour du conférencier, qui parlait peu comme une mitraillette, en faisant des digressions, à s'y perdre un petit peu en chemin...
Abou,
Selon moi, ta façon de t'exprimer a quelque chose qui fait penser à l'arborescence. Mais des spécialistes sur ce forum te répondront peut-être avec plus de précisions.
De la vidéo, j'ai en tout cas retenu ce qu'il a dit : "l'hypercerveau droit explose en arborescence" et c'est là qu'il cite l'exemple du zèbre qui remarque une feuille dans l'arbre dont la couleur lui fait penser à l'arbre vers chez sa grand-mère, grand-mère qu'il doit d'ailleurs appeler... ah mais il n'a plus de forfait, il faut qu'il appelle SFR... Ah oui, mais le IPhone X est mieux, donc, il faut qu'il appelle Orange...
Bref, il part de la couleur de la feuille de l'arbre pour en arriver à l'opérateur de téléphonie... La pensée prend tout un tas de chemins, vu qu'ils sont plus interconnectés les uns aux autres.
Dans le livre de JSF, l'auteure dit que ce n'est pas la quantité de neurones qui fait l'intelligence mais le nombre de connexions entre les neurones (de mémoire, reprenez-moi si je me trompe).
Comme le zèbre a un esprit ouvert, qu'il s'intéresse à une variété de sujets, variété plus grande que la norme (reprenez-moi si c'est faux), cela crée des interconnexions plus nombreuses, et l'information circule plus vite dans le cerveau. Si nous n'avions qu'une seule interconnexion entre deux neurones, chaque autre neurone serait isolé. Comme nous en avons davantage, l'information circule d'un neurone à un autre. Plus il y a d'interconnexions, plus l'information circule, s'enrichit, et plus l'intelligence se construit, ce qui crée une pensée en activité constante et rapide.
Pour ceux qui s'y connaissent bien, reprenez-moi si je me trompe. J'expose ce que je ressens.
Merci pour la réponse. Pas de portable ? C'est utile pourtant... , un vrai couteau suisse (appareil à tout faire) !
Bird,
De rien. J'ai bien aimé l'humour du conférencier, qui parlait peu comme une mitraillette, en faisant des digressions, à s'y perdre un petit peu en chemin...
Abou,
Selon moi, ta façon de t'exprimer a quelque chose qui fait penser à l'arborescence. Mais des spécialistes sur ce forum te répondront peut-être avec plus de précisions.
De la vidéo, j'ai en tout cas retenu ce qu'il a dit : "l'hypercerveau droit explose en arborescence" et c'est là qu'il cite l'exemple du zèbre qui remarque une feuille dans l'arbre dont la couleur lui fait penser à l'arbre vers chez sa grand-mère, grand-mère qu'il doit d'ailleurs appeler... ah mais il n'a plus de forfait, il faut qu'il appelle SFR... Ah oui, mais le IPhone X est mieux, donc, il faut qu'il appelle Orange...
Bref, il part de la couleur de la feuille de l'arbre pour en arriver à l'opérateur de téléphonie... La pensée prend tout un tas de chemins, vu qu'ils sont plus interconnectés les uns aux autres.
Dans le livre de JSF, l'auteure dit que ce n'est pas la quantité de neurones qui fait l'intelligence mais le nombre de connexions entre les neurones (de mémoire, reprenez-moi si je me trompe).
Comme le zèbre a un esprit ouvert, qu'il s'intéresse à une variété de sujets, variété plus grande que la norme (reprenez-moi si c'est faux), cela crée des interconnexions plus nombreuses, et l'information circule plus vite dans le cerveau. Si nous n'avions qu'une seule interconnexion entre deux neurones, chaque autre neurone serait isolé. Comme nous en avons davantage, l'information circule d'un neurone à un autre. Plus il y a d'interconnexions, plus l'information circule, s'enrichit, et plus l'intelligence se construit, ce qui crée une pensée en activité constante et rapide.
Pour ceux qui s'y connaissent bien, reprenez-moi si je me trompe. J'expose ce que je ressens.
Lucile11- Messages : 79
Date d'inscription : 27/07/2013
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Localisation : Paris
Re: L'arborescence de la pensée.
Justement, j'aime ne rien faire !(appareil à tout faire)
Il y a une question. Qu'est-ce qui pourrait octroyer à cette variété toujors en mouvement une unité organique qui permettrait aux inévitables embardées de la pensée de garder leur cohérence à l'intérieur même des coqs à l'âne les plus osés ? Un fil directeur. Je pense (et le paie cher), que derrière les apparences, tout est unifié. Ainsi des feuilles à la grand-mère se révèlerait l'adéquation d'une pensée esthétique avec une pensée affective. Et de là, aux moyens de partager l'une et l'autre. Ainsi, de l'arbre au téléphone, il y a bel et bien un lien. "Le fil qui chante", c'est ainsi qu'on passait des télégrammes au temps des indiens. Et l'arbre est un moyen de communication symbolique entre haut et bas, terre et ciel. Il manque seulement un principe ordonnateur à la pensée. C'est pourtant grâce à lui que la pensée, domestiquée, batifolerait UTILE.
Bien souvent les pensées semblent détachées, qui ne le sont certes pas !
Il y a une cohérence immanente entre toutes ces arborescences.
Dernière édition par Fata Morgana le Sam 24 Aoû 2013 - 20:19, édité 1 fois (Raison : faute)
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'arborescence de la pensée.
En ce qui me concerne, ce que j'avais lu avait plus rapport avec la vitesse de connexion entre les neurones que le nombre de connexions... M'enfin, je présume que plus il y a de connexions plus ça va vite... Finalement, cette intervention était totalement inutile ...Lucile11 a écrit:
Dans le livre de JSF, l'auteure dit que ce n'est pas la quantité de neurones qui fait l'intelligence mais le nombre de connexions entre les neurones (de mémoire, reprenez-moi si je me trompe).
Comme le zèbre a un esprit ouvert, qu'il s'intéresse à une variété de sujets, variété plus grande que la norme (reprenez-moi si c'est faux), cela crée des interconnexions plus nombreuses, et l'information circule plus vite dans le cerveau. Si nous n'avions qu'une seule interconnexion entre deux neurones, chaque autre neurone serait isolé. Comme nous en avons davantage, l'information circule d'un neurone à un autre. Plus il y a d'interconnexions, plus l'information circule, s'enrichit, et plus l'intelligence se construit, ce qui crée une pensée en activité constante et rapide.
Pour ceux qui s'y connaissent bien, reprenez-moi si je me trompe. J'expose ce que je ressens.
abou- Messages : 125
Date d'inscription : 22/06/2013
Re: L'arborescence de la pensée.
Pour moi la pensée en arborescence c'est comme une martingale... Marabout bout de ficelle, selle de cheval cheval de course......
Gerominou- Messages : 63
Date d'inscription : 20/08/2013
Age : 45
Re: L'arborescence de la pensée.
C'est même la principale différence entre un cerveau et un ordinateur (en termes d'architecture) : l'information se propage beaucoup plus lentement dans un cerveau que dans un processeur mais de manière *massivement* coopérative/parallèle.abou a écrit:En ce qui me concerne, ce que j'avais lu avait plus rapport avec la vitesse de connexion entre les neurones que le nombre de connexions... M'enfin, je présume que plus il y a de connexions plus ça va vite... Finalement, cette intervention était totalement inutile ...
Sinon, le cerveau (comme à mon avis la pensée des zèbres), ce n'est pas un arbre, c'est un réseau/graphe !
Invité- Invité
Re: L'arborescence de la pensée.
O tempura o morilles a écrit:abou a écrit: Sinon, le cerveau (comme à mon avis la pensée des zèbres), ce n'est pas un arbre, c'est un réseau/graphe !
C'est aussi comme cela que je représente ma pensée.
J'ai une autre image : j’attrape des bouts de fil dans des pelotes d'idées, de connaissances, parfois plusieurs dans le même coin et parfois des idées très éloignées, et je les tire, en essayant de ne pas les faire craquer, je les attache entre eux, et à partir de ces nouvelles pelotes je tire d'autres fils, à l'infini si rien ne me stoppe. Ce que j'appelle réfléchir, c'est examiner tout un ensemble de pelotes, retrouver ces fils (au besoin en les suivant en marche arrière) pour n'en conserver que les lignes principales, pour les communiquer d'une manière compréhensible à autrui.
Cette communication peut prendre l'aspect d'un schémas heuristique (cité comme représentant la pensée arborescente), mais je ne vois pas la différence avec la présentation par parties et sous parties, sous sous parties etc : c'est toujours une représentation linéaire, avec un point de départ et différentes lignes qui bifurquent mais ne vont pas à la rencontre les unes des autres, elles s'étalent, branche après branche, indépendamment, jusqu'à composer un chapitre, qui peut s'insérer dans un livre, puis dans une cotation de bibliothèque.... c'est à dire rangé sur des critères limitatifs et excluants. C'est comme cela que je comprends ma scolarité : apprendre à organiser ma pensée pour la rendre communicable, apprendre à retrouver mes pelotes ou même à trouver les pelotes faites par d'autres (les citations), le nœud à l'origine de la pelote, qui permettraient de justifier ce que je pense. Lorsque je suis fatiguée (manque de sommeil récurrent) ou enthousiaste, c'est ce travail que je n'arrive plus à mener, je deviens incompréhensible par mon entourage.
Il y a moins de deux semaines (à 55 ans ! que cela parait ridicule !) que j'ai compris que ma manière de penser n'est pas partagée par la majorité des gens. Que ce n'est pas seulement parce que j'ai des idées trop originales, trop extrêmes, trop exigeantes que je suis souvent en décalage avec autrui, mais aussi par la manière dont ces idées me viennent, en particulier lors de discussions passionnées, mais aussi lorsqu'on me demande de justifier et que je n'y arrive pas. Il faut dire que mon entourage familial fonctionne de la même manière...
J'ai une question : est-ce des non HQI pensent aussi de cette manière ?
Plurebati- Messages : 176
Date d'inscription : 24/01/2014
Age : 65
Re: L'arborescence de la pensée.
Pour garder la notion d'arborescence, je vois ça comme un écureuil qui gambade de branche en branche de façon tout à fait aléatoire pour ajouter une feuille au raisonnement (=> je poursuis plusieurs branches à la fois), puis à la fin, quand c'est fini, les branches sont garnies. Pareil pour la découverte, j'ai juste 4 années de moins....
D'après les livres lus sur les hauts potentiels, non, ils partent d'un point A, déroulent un raisonnement puis arrivent à un point B.
Pour ma part, je pars d'un point A, je saute à D ou E, en passant par 1, 6 8 et 24, puis en revenant à B.... et ainsi de suite. C'est vrai que l'école a bien tenté de formater ma pensée pour tenter de la rendre linéaire. Je me souviens toutefois d'un devoir de math ou j'avais fait des comparaisons entre 2 notions et j'avais eut comme réponse "ah non, c'est pas possible de faire des comparaison".... bon. tant pis.
D'après les livres lus sur les hauts potentiels, non, ils partent d'un point A, déroulent un raisonnement puis arrivent à un point B.
Pour ma part, je pars d'un point A, je saute à D ou E, en passant par 1, 6 8 et 24, puis en revenant à B.... et ainsi de suite. C'est vrai que l'école a bien tenté de formater ma pensée pour tenter de la rendre linéaire. Je me souviens toutefois d'un devoir de math ou j'avais fait des comparaisons entre 2 notions et j'avais eut comme réponse "ah non, c'est pas possible de faire des comparaison".... bon. tant pis.
Pouet- Messages : 529
Date d'inscription : 13/02/2014
Age : 59
Localisation : ici (78) ... et ailleurs
Re: L'arborescence de la pensée.
Bonsoir,
J'avais trouvé un fil plus récent où ce sujet était abordé mais je ne le retrouve plus
Mes pensées peuvent être inhibées en partie par un système de défense sur lequel je n'ai aucun contrôle en position de stress par exemple.
Quand les émotions prennent le dessus, je me mets en automatique, sans le vouloir, il y a une déconnection, c'est terrible.
Dès que je me sens en confiance ou en marchant dans la nature, mes mes pensées s'animent et vivent avec les sensations comme si j'avais des puces électroniques avec des milliers d'informations que je ressens toutes intuitivement, physiquement, émotionnellement (bien qu'en général je ressente dans ces moments une sorte de détachement, de sérénité).
C'est comme si toutes les strates de ma conscience recevaient des infos et je m'amuse à tirer les fils pour analyser avec méthode ce qui arrive intuitivement.
J'ai donc un travail de décodage à faire si je dois restituer les infos.
Je vois un arbre avec des branches, des rameaux, chaque branche se divisant, rameaux aussi c'est quasiment infini.
C'es très frustrant de ne pas pouvoir restituer cette richesse, je n'ai trouvé que la musique ou la danse.
Ou alors avec les animaux, un langage télépathique, de vibrations, d'échange d'énergies.
Désolée, je ne suis pas douée pour l'écriture, j'ai lu de si beaux témoignages.
A bientôt
J'avais trouvé un fil plus récent où ce sujet était abordé mais je ne le retrouve plus
Mes pensées peuvent être inhibées en partie par un système de défense sur lequel je n'ai aucun contrôle en position de stress par exemple.
Quand les émotions prennent le dessus, je me mets en automatique, sans le vouloir, il y a une déconnection, c'est terrible.
Dès que je me sens en confiance ou en marchant dans la nature, mes mes pensées s'animent et vivent avec les sensations comme si j'avais des puces électroniques avec des milliers d'informations que je ressens toutes intuitivement, physiquement, émotionnellement (bien qu'en général je ressente dans ces moments une sorte de détachement, de sérénité).
C'est comme si toutes les strates de ma conscience recevaient des infos et je m'amuse à tirer les fils pour analyser avec méthode ce qui arrive intuitivement.
J'ai donc un travail de décodage à faire si je dois restituer les infos.
Je vois un arbre avec des branches, des rameaux, chaque branche se divisant, rameaux aussi c'est quasiment infini.
C'es très frustrant de ne pas pouvoir restituer cette richesse, je n'ai trouvé que la musique ou la danse.
Ou alors avec les animaux, un langage télépathique, de vibrations, d'échange d'énergies.
Désolée, je ne suis pas douée pour l'écriture, j'ai lu de si beaux témoignages.
A bientôt
Fifibrindacier- Messages : 29
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: L'arborescence de la pensée.
Bonjour Fifibrindacier
J'ai beaucoup aimé ton témoignage et je m'y retrouve pas mal. Peut-être trouverais-tu des échanges qui te parlent dans le salon des intuitifs.
Je suis aussi envahie pour tout ce qui m'entoure et mon cerveau sautille d'un sujet à l'autre et si 'est trop fort, soit je pars en vrille, soit je me bloque (ou en automatique, effectivement, ça me parle bien ). Depuis que j'ai pris conscience de ça, que j'arrive à rester centrée et surtout que j'arrive à faire le tri entre les émotions qui m'appartiennent et à les traiter et à évacuer celles qui ne m'appartiennent pas, ça va beaucoup mieux. Cela me demande toutefois une grande vigilance.
J'ai beaucoup aimé ton témoignage et je m'y retrouve pas mal. Peut-être trouverais-tu des échanges qui te parlent dans le salon des intuitifs.
Je suis aussi envahie pour tout ce qui m'entoure et mon cerveau sautille d'un sujet à l'autre et si 'est trop fort, soit je pars en vrille, soit je me bloque (ou en automatique, effectivement, ça me parle bien ). Depuis que j'ai pris conscience de ça, que j'arrive à rester centrée et surtout que j'arrive à faire le tri entre les émotions qui m'appartiennent et à les traiter et à évacuer celles qui ne m'appartiennent pas, ça va beaucoup mieux. Cela me demande toutefois une grande vigilance.
Pouet- Messages : 529
Date d'inscription : 13/02/2014
Age : 59
Localisation : ici (78) ... et ailleurs
Re: L'arborescence de la pensée.
Bonjour Pouet et merci.
J'irai jeter un œil dans le salon des intuitifs, je découvre ce forum et il me reste beaucoup de parties à explorer, chouette !
J'irai jeter un œil dans le salon des intuitifs, je découvre ce forum et il me reste beaucoup de parties à explorer, chouette !
Fifibrindacier- Messages : 29
Date d'inscription : 30/09/2014
Re: L'arborescence de la pensée.
Alors au risque de secouer le cocotier, je ne me reconnais pas du tout dans la pensée qui se subdivise.
Mais je n'ai pas non plus une pensée linéaire.
Ma pensée serait plutôt représentée par... disons une carte routière, avec plein de croisements et de bifurcations, je peux arriver à la même conclusion en passant par un nombre infini de raisonnements... ou arriver à la conclusion contraire avec la même quantité de raisonnements.
Par raisonnements, j'entends des arguments plus ou moins structurés, sans forcément être cohérents ou avoir un point commun.
Comme une route : si je pars de Bordeaux, je peux me retrouver à Marseille ou Paris... ou encore à New York ou Tokyo.
Dans tous les cas, je peux faire une escale en Afrique ou sur Mars, ou revenir à mon point de départ après avoir fait le tour du monde.
Et donc non seulement je peux avoir plusieurs pensées en même temps, mais je peux aussi les regrouper, les croiser, les opposer sur certains critères ou d'autres, les regarder de plus près en prenant les petites routes de campagne, ou passer très vite en optant pour l'avion...
Mais je n'ai pas non plus une pensée linéaire.
Ma pensée serait plutôt représentée par... disons une carte routière, avec plein de croisements et de bifurcations, je peux arriver à la même conclusion en passant par un nombre infini de raisonnements... ou arriver à la conclusion contraire avec la même quantité de raisonnements.
Par raisonnements, j'entends des arguments plus ou moins structurés, sans forcément être cohérents ou avoir un point commun.
Comme une route : si je pars de Bordeaux, je peux me retrouver à Marseille ou Paris... ou encore à New York ou Tokyo.
Dans tous les cas, je peux faire une escale en Afrique ou sur Mars, ou revenir à mon point de départ après avoir fait le tour du monde.
Et donc non seulement je peux avoir plusieurs pensées en même temps, mais je peux aussi les regrouper, les croiser, les opposer sur certains critères ou d'autres, les regarder de plus près en prenant les petites routes de campagne, ou passer très vite en optant pour l'avion...
Invité- Invité
Re: L'arborescence de la pensée.
Bonjour,
Je ne sais pas si ce qui suit a déjà été évoqué ici (après une lecture en diagonale, il me semble que non), si c'est le cas je vous présente mes excuses.
Je vous invite à lire la retranscription de l’intervention du Professeur Michel Habib , neurologue à La Timone à Marseille au premier congrès virtuel de la précocité (mai 2011).
http://planetesurdoues.fr/index.php/2012/09/17/penser-differemment-a-manier-avec-precaution/
(en bas de page)
à suivre ...
Je ne sais pas si ce qui suit a déjà été évoqué ici (après une lecture en diagonale, il me semble que non), si c'est le cas je vous présente mes excuses.
Je vous invite à lire la retranscription de l’intervention du Professeur Michel Habib , neurologue à La Timone à Marseille au premier congrès virtuel de la précocité (mai 2011).
http://planetesurdoues.fr/index.php/2012/09/17/penser-differemment-a-manier-avec-precaution/
(en bas de page)
à suivre ...
justemoi- Messages : 11
Date d'inscription : 25/11/2014
Re: L'arborescence de la pensée.
J'ai aussi du mal à me représenter la pensée arborescente par ce que j'en lis. Difficile de se dire qu'on pense pas comme la majorité, j'ai longtemps crue être comme tous le monde d'où bien de malentendus...
Par contre j'adore l'idée de la carte routière, ça me correspond, ça me fait aussi penser à Sherlock
Par contre j'adore l'idée de la carte routière, ça me correspond, ça me fait aussi penser à Sherlock
Invité- Invité
Re: L'arborescence de la pensée.
Bonjour
J'ai une pensée en arborescence.
Pour moi, je le compare à un soleil qui est l'idée principale et des rayons. Les rayons sont tous les aspects que peuvent avoir un sujet, un problème. Tous les points qui peuvent amener à la compréhension de la chose.
J'ai une pensée en arborescence.
Pour moi, je le compare à un soleil qui est l'idée principale et des rayons. Les rayons sont tous les aspects que peuvent avoir un sujet, un problème. Tous les points qui peuvent amener à la compréhension de la chose.
Floranna14- Messages : 46
Date d'inscription : 13/06/2015
Re: L'arborescence de la pensée.
Bonjour, j'ai pas tout lut mais le sujet m’intéresse depuis un moment.
Comme je m'intéresse depuis cet été seulement au monde HP, qu'après quelques livres engloutis ou je me reconnais à 80% et après avoir été diagnostiquée et bien la première fois que j'ai entendu parler de pensée en arborescence ça m'a fait tilt. C'est mon cas, j'ai ce genre de pensée. Si je dois imager mon mode de pensée ce serait très précisément un arbre. Il y a d'abord le tronc qui est le sujet central. Puis il y a les racines qui sont les informations existantes, stockées dans mon cerveau qui me ramènent ou que j'associe à ce sujet central. In fine il y a les ramifications de branches qui sont le dédoublement des idées que cela suscite et chaque feuille étant les idées.
En plus c'est constamment comme ça et je pense tout le temps. Je me souviens que petite je me posais souvent la question si il était possible de ne pas penser.
Aujourd'hui je ne sais toujours pas, mais je me pose toujours la question. En revanche j'ai compris que ce type de pensée n'est pas donné à tout le monde. Mais j'aimerais tout de même savoir le sentiment qu'on a lorsqu'on a une pensée linéaire.
Comme je m'intéresse depuis cet été seulement au monde HP, qu'après quelques livres engloutis ou je me reconnais à 80% et après avoir été diagnostiquée et bien la première fois que j'ai entendu parler de pensée en arborescence ça m'a fait tilt. C'est mon cas, j'ai ce genre de pensée. Si je dois imager mon mode de pensée ce serait très précisément un arbre. Il y a d'abord le tronc qui est le sujet central. Puis il y a les racines qui sont les informations existantes, stockées dans mon cerveau qui me ramènent ou que j'associe à ce sujet central. In fine il y a les ramifications de branches qui sont le dédoublement des idées que cela suscite et chaque feuille étant les idées.
En plus c'est constamment comme ça et je pense tout le temps. Je me souviens que petite je me posais souvent la question si il était possible de ne pas penser.
Aujourd'hui je ne sais toujours pas, mais je me pose toujours la question. En revanche j'ai compris que ce type de pensée n'est pas donné à tout le monde. Mais j'aimerais tout de même savoir le sentiment qu'on a lorsqu'on a une pensée linéaire.
RobertaM- Messages : 16
Date d'inscription : 05/10/2015
Age : 44
Localisation : Lausanne
Re: L'arborescence de la pensée.
Je ne dispose pas du temps que je souhaiterai accorder à la lecture de toutes les idées développées dans cette rubrique, et peut-être cela a-t-il déjà été décrit ou exprimé d'une manière ou d'une autre, mais de manière spontanée je m'imagine une multitude de petits personnages besogneux, dans l'esprit du dessin animé "Il était une fois la vie", s'échangeant des feuillets, des dossiers - plus ou moins épais en fonction des connaissances réquisitionnées, plus ou moins colorés selon les connotations émotionnelles liées aux expériences, - de la main à la main, ou en train de communiquer par téléphone filaire, avec un facteur de stress plus ou moins important selon l'humeur de l'instant, comme on peut se représenter une scène dans les bureaux de Wall Street en période de crise d'après les clichés cinématographiques.
qu'en pensez vous ?
qu'en pensez vous ?
Laiyn- Messages : 6
Date d'inscription : 21/09/2015
Age : 36
Localisation : besançon
Re: L'arborescence de la pensée.
Après relecture, je ressens l'obligation de pointer la mise en abyme évidente du fait que ces petits bonshommes on eux aussi une pensée
Laiyn- Messages : 6
Date d'inscription : 21/09/2015
Age : 36
Localisation : besançon
Re: L'arborescence de la pensée.
Sur une autre thématique, j'imagine également un faisceau au départ "laser" qui s’élargit, s'étend, se disperse et se déploie, se tord, se replie sur lui même, et exécute des circonvolutions dans un volume de dimensions infinies. Ce qui impliquerai l'émergence d'une forme de périodicité, une sorte d'algorithme complexe de la pensée mais dont le résultat tend aux mêmes problématiques qui reviennent de manière immuable, comparable à une modélisation d'un ou plusieurs univers interconnectés, et par univers j’entend le cosmos aussi bien que imagination.
Laiyn- Messages : 6
Date d'inscription : 21/09/2015
Age : 36
Localisation : besançon
Re: L'arborescence de la pensée.
l'imaginaire, pardon, je corrige.
Laiyn- Messages : 6
Date d'inscription : 21/09/2015
Age : 36
Localisation : besançon
Re: L'arborescence de la pensée.
les schémas heuristiques ou mind map sont un bon moyen de visualiser ou de mettre par écris ce type de pensées en 2d
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_heuristique
on peut même passer à la 3d avec certains logiciels et voir le schéma comme une molécule chimique en 3d ou un réseau neuronal
pour ma part si j'ai un sujet à aborder , je vagabonde sur le sujet et autour du sujet mais la logique primaire demeure malgré les digressions et comme je disais sur un autre topic sur le même sujet , plus on est doué plus on est capable d'envisager des branches en même temps tout en gardant le fil principal
la mémoire y compris la mémoire de position des informations dans le réseau mental au moment t sont des facteurs de gestion et d'avancée
rien n'empêche de déplacer les branches ou même le tronc et de voir le schéma sous un autre angle et ce en temps réel
l'arborescence de la pensée peut aussi inclure la notion d'espace et de temps, amenant des souvenirs, des associations , en réalité le schéma n'a aucune limite , il est juste un reflet du réel sous un angle particulier à un moment donné
on est donc loin de la pensée séquentielle, on est sur plusieurs pensées séquentielles simultanées et dans des déroulements spatio temporels décalés ou potentiellement décalés et y adjoignant en plus les sens
cela explique souvent la complexité de parler à des normo pensants, car il faut faire l'effort de comprendre qu'ils sont sur une branche pendant qu'on étudie l'ensemble de l'arbre et son histoire y compris son futur et l'implantation d'arbres proches de la même manière
et parfois on se focalise sur une seule branche pendant que le normo pensant voit l'arbre dépouillé, mais on examine la branche dans ses plus petits détails à tel point que cette seule branche devient elle même un arbre
il existe deux dimensions spatiales en quelque sorte, la taille de l'arbre et celle de l'échelle du regard
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_heuristique
on peut même passer à la 3d avec certains logiciels et voir le schéma comme une molécule chimique en 3d ou un réseau neuronal
pour ma part si j'ai un sujet à aborder , je vagabonde sur le sujet et autour du sujet mais la logique primaire demeure malgré les digressions et comme je disais sur un autre topic sur le même sujet , plus on est doué plus on est capable d'envisager des branches en même temps tout en gardant le fil principal
la mémoire y compris la mémoire de position des informations dans le réseau mental au moment t sont des facteurs de gestion et d'avancée
rien n'empêche de déplacer les branches ou même le tronc et de voir le schéma sous un autre angle et ce en temps réel
l'arborescence de la pensée peut aussi inclure la notion d'espace et de temps, amenant des souvenirs, des associations , en réalité le schéma n'a aucune limite , il est juste un reflet du réel sous un angle particulier à un moment donné
on est donc loin de la pensée séquentielle, on est sur plusieurs pensées séquentielles simultanées et dans des déroulements spatio temporels décalés ou potentiellement décalés et y adjoignant en plus les sens
cela explique souvent la complexité de parler à des normo pensants, car il faut faire l'effort de comprendre qu'ils sont sur une branche pendant qu'on étudie l'ensemble de l'arbre et son histoire y compris son futur et l'implantation d'arbres proches de la même manière
et parfois on se focalise sur une seule branche pendant que le normo pensant voit l'arbre dépouillé, mais on examine la branche dans ses plus petits détails à tel point que cette seule branche devient elle même un arbre
il existe deux dimensions spatiales en quelque sorte, la taille de l'arbre et celle de l'échelle du regard
Invité- Invité
Dans le quotidiens
Pour moi un bel exemple d'arborescence ou d'abscence de dans une journée est le suivant:
La personne normale parle d'un sujet, l'épuise. Marque une pause, ensuite démarre un autre sujet.
L'"arborescent" parle d'un sujet, en insere un autre, retourne au premier sujet, et est surpris que l'entourage n'arrive pas a suivre.
En classe:
L'"arborescent" pense toujours un pas plus loins que la matièere enseignée et pose souvent des questions qui concerne la matière qui sera enseignée plus tard.
Enfant:
Parfois les enfant avec "arborescence" vont demander s'il existe des pilules pour arrêter de réfléchir.
Pour l'expliquer spécifiquement, il faut entrer dans un jargon médical, et neuropsychologique plutôt élaboré.
Bien a toi!
Anodin
La personne normale parle d'un sujet, l'épuise. Marque une pause, ensuite démarre un autre sujet.
L'"arborescent" parle d'un sujet, en insere un autre, retourne au premier sujet, et est surpris que l'entourage n'arrive pas a suivre.
En classe:
L'"arborescent" pense toujours un pas plus loins que la matièere enseignée et pose souvent des questions qui concerne la matière qui sera enseignée plus tard.
Enfant:
Parfois les enfant avec "arborescence" vont demander s'il existe des pilules pour arrêter de réfléchir.
Pour l'expliquer spécifiquement, il faut entrer dans un jargon médical, et neuropsychologique plutôt élaboré.
Bien a toi!
Anodin
Anodin- Messages : 16
Date d'inscription : 31/03/2014
Localisation : Montréal Canada
Re: L'arborescence de la pensée.
Je suis "neuf" ici et n'ai pas encore été testé. Ma description sera donc à prendre avec des pincettes.
Cependant, le concept de pensée en arborescence constitue l'un des éléments qui m'a mis sur la voie d'une éventuelle douance comme réponse à un sentiment de décalage face à l'autre qui est constant.
Je prends deux exemples personnels :
1) seul, mon cerveau bouillonne sans réelle fin. Des associations d'idées qui m'emmènent dans tous les sens. J'ai cherché la meilleur métaphore, et pour l'instant j'adopterais celle du trajet sur une carte routière. Je n'ai pas l'impression d'avoir une série d'idées explosant d'un seul coup, mais plutôt de voyager de concept en concept, d'idée en idée, très rapidement et en passant parfois par des raccourcis que je ne ressens pas sur le moment(mais que je peux facilement décomposer après coup).
2) avec quelqu'un d'autres, deux possibilités :
- pas en confiance : blocage total du système du point de vue de la conversation, surtout si stress. J'ai l'impression que 90 % du cerveau ne fonctionne plus. Où alors, je réfléchis seul, mais sans partager la moindre pensée (j'en serai incapable).
- en confiance : je souhaite bon courage à la personne qui parle avec moi . Je parle comme je pense, en passant facilement du coq à l'âne sans lien logique apparent. Ainsi d'une discussion où je suis passé tout seul d'idées sur l'apprentissage d'une langue à l'archéologie, puis de l'archéologie à l'histoire des Etats, et de l'histoire des Etats à la symbolique dans les arts martiaux. Pas d'indice sur le lien entre tout cela pour mon interlocuteur, qui a dû s'accrocher pour suivre Pour moi, liens logique imperceptibles, mais explicables sans problème.
Problème : dans l'état actuel de mes connaissances sur le sujet, j'ai encore beaucoup de mal à intégrer que l'on puisse penser de manière linéaire
Cependant, le concept de pensée en arborescence constitue l'un des éléments qui m'a mis sur la voie d'une éventuelle douance comme réponse à un sentiment de décalage face à l'autre qui est constant.
Je prends deux exemples personnels :
1) seul, mon cerveau bouillonne sans réelle fin. Des associations d'idées qui m'emmènent dans tous les sens. J'ai cherché la meilleur métaphore, et pour l'instant j'adopterais celle du trajet sur une carte routière. Je n'ai pas l'impression d'avoir une série d'idées explosant d'un seul coup, mais plutôt de voyager de concept en concept, d'idée en idée, très rapidement et en passant parfois par des raccourcis que je ne ressens pas sur le moment(mais que je peux facilement décomposer après coup).
2) avec quelqu'un d'autres, deux possibilités :
- pas en confiance : blocage total du système du point de vue de la conversation, surtout si stress. J'ai l'impression que 90 % du cerveau ne fonctionne plus. Où alors, je réfléchis seul, mais sans partager la moindre pensée (j'en serai incapable).
- en confiance : je souhaite bon courage à la personne qui parle avec moi . Je parle comme je pense, en passant facilement du coq à l'âne sans lien logique apparent. Ainsi d'une discussion où je suis passé tout seul d'idées sur l'apprentissage d'une langue à l'archéologie, puis de l'archéologie à l'histoire des Etats, et de l'histoire des Etats à la symbolique dans les arts martiaux. Pas d'indice sur le lien entre tout cela pour mon interlocuteur, qui a dû s'accrocher pour suivre Pour moi, liens logique imperceptibles, mais explicables sans problème.
Problème : dans l'état actuel de mes connaissances sur le sujet, j'ai encore beaucoup de mal à intégrer que l'on puisse penser de manière linéaire
Herakleitos- Messages : 10
Date d'inscription : 01/02/2016
Age : 39
Localisation : Septentrion
Re: L'arborescence de la pensée.
Et si au lieu d'une pensée en arborescence, on avait simplement une pensée hyper rapide, avec les idées voisines mises en attente inconsciemment dans cette mémoire de travail que l'on dit sur-efficiente. Je retrouve là la notion de neurones et de connections en plus, pour amener les idées en mémoire de travail, il y a aussi une notion de ce qui peut amener les intuitions. Pas les pensées magiques, les intuitions.
Ces idées semblent se bousculer mais arrivent à grande cadence et séquentiellement dans la conscience. Je crois qu' O.Revol en parle dans une vidéo.
Ces idées semblent se bousculer mais arrivent à grande cadence et séquentiellement dans la conscience. Je crois qu' O.Revol en parle dans une vidéo.
Invité- Invité
Re: L'arborescence de la pensée.
gemini a écrit:Ce moment est beau. C'est précisément là qu'il faut avoir de quoi noter sous la main, histoire de ne pas oublier. Je pense que la plupart des idées créatrices (dans l'art notamment) trouvent leur origine dans ce moment.Phedre a écrit:Est-ce que parfois vous avez eu cette impression, après les arborescences, ou pendant...d'une sorte de "révélation" : comme si votre cerveau avait fait des recoupements "par delà votre conscience" ?? Comme si brusquement des choses sont "digérées et comprises, recoupées et écloses" d'un coup ? Vous donnant une idée "fulgurante" ou une compréhension qui "semble" totale, d'une chose ? Un flash, une bonne idée, une phrase "magnifique" ?
Tout à fait d'accord, ce moment, c'est l'ampoule qui s'allume, c'est le Eurêka d'Archimède...
sashamira- Messages : 26
Date d'inscription : 31/07/2016
Age : 32
Re: L'arborescence de la pensée.
Bonsoir,
Depuis que je sais que je suis une bête à rayures environ 1 an j'ai beaucoup lu de livre sur le sujet des zèbres et enfant précoce.
Le meilleur ressenti et le plus positif vient tout le temps des personnes qui sont elle même zèbre.
Je me suis fait tester par des psy zèbres d'ailleurs.
Pour expliquer l'arborescence, je pense qu'il faut la vivre et en avoir conscience.
C'est comme une force qui par de partout et pratiquement sans limite. Cela peu rendre mal heureux ou au contraire super heureux tout dépend de comment on accueil la dite chose.
Carl Gustav JUNG (un des fondateur de la psyco) a exprimé dans un livre cette pensée.
Il à énoncé une phrase qui m'a énormément rassuré.
En résumant; Il faut la laisser vivre et ne pas tenté de la gérer mais plutôt l'écouter quand il le faut
.
Avant tout il faut accepter de fonctionner comme nous fonctionnons et apprendre à se désadapter pour vivre sa vie de zèbre avec les bons et moins bon côtés.
Depuis que je sais que je suis une bête à rayures environ 1 an j'ai beaucoup lu de livre sur le sujet des zèbres et enfant précoce.
Le meilleur ressenti et le plus positif vient tout le temps des personnes qui sont elle même zèbre.
Je me suis fait tester par des psy zèbres d'ailleurs.
Pour expliquer l'arborescence, je pense qu'il faut la vivre et en avoir conscience.
C'est comme une force qui par de partout et pratiquement sans limite. Cela peu rendre mal heureux ou au contraire super heureux tout dépend de comment on accueil la dite chose.
Carl Gustav JUNG (un des fondateur de la psyco) a exprimé dans un livre cette pensée.
Il à énoncé une phrase qui m'a énormément rassuré.
En résumant; Il faut la laisser vivre et ne pas tenté de la gérer mais plutôt l'écouter quand il le faut
.
Avant tout il faut accepter de fonctionner comme nous fonctionnons et apprendre à se désadapter pour vivre sa vie de zèbre avec les bons et moins bon côtés.
SB.ABcube- Messages : 212
Date d'inscription : 06/03/2016
Age : 45
Localisation : Entre le froid et le chaud mais plutôt froid
Re: L'arborescence de la pensée.
pensée en arborescence
en ce qui me concerne j'imagien plutot cela comme le tracé des eclairs dans le ciel lors de certains orages.. ca part d'un point et hops ca se propage en arborescence effectivement, mais en plus avec la fulgurance et la vitesse et l'imprevsibiité du parcours... ca rca depend du fond du ciel (contexte) de la temparature (humeur, stress..). Parfois il peut y avoir plusieurs eclairs ramifiés en même temps, la ca devient cyclonique et ca commence a etre inconfortable.. et le pire est quand il y a trop d'éclairs et que ca dure, la mon meilleur ami dit que je pschiiittte (hahaha)..
orangina, secouez moi et hops ca pète!
en ce qui me concerne j'imagien plutot cela comme le tracé des eclairs dans le ciel lors de certains orages.. ca part d'un point et hops ca se propage en arborescence effectivement, mais en plus avec la fulgurance et la vitesse et l'imprevsibiité du parcours... ca rca depend du fond du ciel (contexte) de la temparature (humeur, stress..). Parfois il peut y avoir plusieurs eclairs ramifiés en même temps, la ca devient cyclonique et ca commence a etre inconfortable.. et le pire est quand il y a trop d'éclairs et que ca dure, la mon meilleur ami dit que je pschiiittte (hahaha)..
orangina, secouez moi et hops ca pète!
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: L'arborescence de la pensée.
Mon arborescence je la vois plutôt comme ça :
Je la préfèrerais comme ça :
Régulièrement, c'est plutôt ça :
Bref, je sais pas encore si je l'aime ou pas
- Spoiler:
Je la préfèrerais comme ça :
- Spoiler:
Régulièrement, c'est plutôt ça :
- Spoiler:
Bref, je sais pas encore si je l'aime ou pas
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
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