Intégration au travail: rapports avec les collègues
+13
Topsy Turvy
Jean-Claude Inconvenant
Névromon
pili
higeekomori
Blossac
siamois93
Caveman
zebrepat
RonaldMcDonald
isadora
Mr météo
audremme
17 participants
Page 1 sur 1
Intégration au travail: rapports avec les collègues
Bonjour à tou.te.s !
Je vous explique un peu ma situation, pour que vous compreniez mieux de quoi il s'agit: je viens de terminer mon Master en langues et littérature en Suisse et je cherche du job. Le marché du travail étant bien tendu dans mon beau pays montagneux aussi, très difficile pour moi de trouver un emploi qui corresponde à mes qualifications (plurilinguisme, bonnes capacités de rédaction)... enfin, disons que c'est plus de trouver un employeur qui veuille bien me donner un salaire digne de ce nom qui est compliqué. Je ne parle pas de gagner des millions mais disons que quand je postule, on me propose un "stage d'intégration rémunéré" à 1'000.- par mois (il faut savoir qu'en Suisse, tu dépenses au grand minimum 1'500.- à 2'000.- par mois pour ton loyer et tes assurances maladies).
BREF... j'ai maintenant un emploi alimentaire dans l'administration où je m'ennuie BEAUCOUP (mortellement) mais c'est mieux que rien. Gros souci: l'intégration avec les collègues. J'ai un passé bien chargé de harcèlement scolaire, des mauvaises expériences dans des jobs précédents. Je travaille là dessus en thérapie mais en attendant, j'ai vraiment de la peine à aller vers les autres et à m'ouvrir aux autres (pendant les pauses, par exemple). Et comme je suis seule dans mon bureau (confortable mais ça a des inconvénients), c'est encore moins évident de nouer le contact. Pour tout vous dire, j'ai fait une crise d'angoisse à midi à l'idée d'aller proposer de me poser avec des collègues à table et j'ai fini par manger mon tup' dans mon bureau.
Voilà, donc je voulais savoir si vous avez des témoignages à partager (vous l'aurez remarqué, je me sens très seule), des pistes pour s'intégrer avec des collègues neurotypiques (comment trouver des sujets de conversation?). J'ai l'habitude d'être dans mon petit microcosme de slavistes obsédés par la littérature russe et j'ai de la peine à partager ce qui m'intéresse (je travaille dans le milieu de la santé pour le moment). Bref... tout commentaire est bon à prendre .
Merci de m'avoir lue!
Je vous explique un peu ma situation, pour que vous compreniez mieux de quoi il s'agit: je viens de terminer mon Master en langues et littérature en Suisse et je cherche du job. Le marché du travail étant bien tendu dans mon beau pays montagneux aussi, très difficile pour moi de trouver un emploi qui corresponde à mes qualifications (plurilinguisme, bonnes capacités de rédaction)... enfin, disons que c'est plus de trouver un employeur qui veuille bien me donner un salaire digne de ce nom qui est compliqué. Je ne parle pas de gagner des millions mais disons que quand je postule, on me propose un "stage d'intégration rémunéré" à 1'000.- par mois (il faut savoir qu'en Suisse, tu dépenses au grand minimum 1'500.- à 2'000.- par mois pour ton loyer et tes assurances maladies).
BREF... j'ai maintenant un emploi alimentaire dans l'administration où je m'ennuie BEAUCOUP (mortellement) mais c'est mieux que rien. Gros souci: l'intégration avec les collègues. J'ai un passé bien chargé de harcèlement scolaire, des mauvaises expériences dans des jobs précédents. Je travaille là dessus en thérapie mais en attendant, j'ai vraiment de la peine à aller vers les autres et à m'ouvrir aux autres (pendant les pauses, par exemple). Et comme je suis seule dans mon bureau (confortable mais ça a des inconvénients), c'est encore moins évident de nouer le contact. Pour tout vous dire, j'ai fait une crise d'angoisse à midi à l'idée d'aller proposer de me poser avec des collègues à table et j'ai fini par manger mon tup' dans mon bureau.
Voilà, donc je voulais savoir si vous avez des témoignages à partager (vous l'aurez remarqué, je me sens très seule), des pistes pour s'intégrer avec des collègues neurotypiques (comment trouver des sujets de conversation?). J'ai l'habitude d'être dans mon petit microcosme de slavistes obsédés par la littérature russe et j'ai de la peine à partager ce qui m'intéresse (je travaille dans le milieu de la santé pour le moment). Bref... tout commentaire est bon à prendre .
Merci de m'avoir lue!
audremme- Messages : 9
Date d'inscription : 11/02/2018
Localisation : Suisse
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
.
Dernière édition par Gashadokuro le Jeu 25 Juil 2019 - 21:03, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Merci pour ta réponse! En effet, sujets basiques à préférer. Et tu as raison, mieux vaut commencer petit à petit... les pauses café je gère... le midi c'est plus difficile mais ça viendra, j'espère.
(ps: moi aussi j'aime bien les yokai )
(ps: moi aussi j'aime bien les yokai )
audremme- Messages : 9
Date d'inscription : 11/02/2018
Localisation : Suisse
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
.
Dernière édition par Gashadokuro le Jeu 25 Juil 2019 - 21:01, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Haaa la météo
Pour ma part j'essaie au début de privilégier les discussions individuelles et j'évite les discussions de groupe. Individuellement, je peux évoquer des sujets plus sympas (parcours, passions). En gros j'apprends à connaitre mes collègues un par un avant de prendre part à des conversations plus globales ou les sujets sont souvent superficiels et les jugements plus rapides.
Discuter des passions reste enrichissant je trouve. Et tu peux compter sur les autres pour être intarissables sur leur sujet de prédilection
Beaucoup de personnes souhaitent juste être écoutées et considérées. L'échange n'est souvent pas nécessaire.
Partager ce qui m'intéresse est plus compliqué. Comme Gashadokuro je tends des perches à droite à gauche en attendant une réaction.
Et je reste à l'affut des perches qu'on peut me tendre (oui ça arrive !)
Pour ma part j'essaie au début de privilégier les discussions individuelles et j'évite les discussions de groupe. Individuellement, je peux évoquer des sujets plus sympas (parcours, passions). En gros j'apprends à connaitre mes collègues un par un avant de prendre part à des conversations plus globales ou les sujets sont souvent superficiels et les jugements plus rapides.
Discuter des passions reste enrichissant je trouve. Et tu peux compter sur les autres pour être intarissables sur leur sujet de prédilection
Beaucoup de personnes souhaitent juste être écoutées et considérées. L'échange n'est souvent pas nécessaire.
Partager ce qui m'intéresse est plus compliqué. Comme Gashadokuro je tends des perches à droite à gauche en attendant une réaction.
Et je reste à l'affut des perches qu'on peut me tendre (oui ça arrive !)
Mr météo- Messages : 85
Date d'inscription : 25/10/2018
Age : 42
Localisation : Nantes
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
mon sujet préféré pour la pause déjeuner avec mes collègues (en France) : la cuisine et tout ce qui est alimentaire.
s'intéresser au contenu du tup du voisin ou de la voisine te fait passer pour quelqu'un de fréquentable, si tu as une cafet.
je ne cours pas le risque de la remarque pour moi anodine qui jaillit de mon intuition mais vient exploser dans le mille ce que la personne ne voulait surtout pas montrer. et qui la met comme moi mal à l'aise. ou de l'humour trash qui ne fait rire que moi.
mais peut être est-ce typiquement français de parler de nourriture pendant un repas et moins fréquent en Suisse.
s'intéresser au contenu du tup du voisin ou de la voisine te fait passer pour quelqu'un de fréquentable, si tu as une cafet.
je ne cours pas le risque de la remarque pour moi anodine qui jaillit de mon intuition mais vient exploser dans le mille ce que la personne ne voulait surtout pas montrer. et qui la met comme moi mal à l'aise. ou de l'humour trash qui ne fait rire que moi.
mais peut être est-ce typiquement français de parler de nourriture pendant un repas et moins fréquent en Suisse.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Je plussoie ceux qui disent qu'il faut lancer les collègues sur les sujets qui leur tiennent à cœur, et ne pas chercher forcément à échanger.
J'avais lu une histoire, sans doute apocryphe, mais tellement parlante :
Donc oui, attendre de trouver l'angle d'attaque, et lancer les collègues là-dessus. Le club de foot local, la jungle costaricienne, l'équitation, le bilinguisme des enfants, le sort des immigrés malgaches, l'apiculture, les ravages du climat sont des sujets qui concernent chacun un seul de mes collègues - mais au plus haut point. Lécher les bottes de mon chef, c'est super simple : j'ai juste à prononcer le mot "abeilles", et à l'écouter discourir passionnément pendant 20 minutes. Rien à dire, aucun effort à faire, et en plus il est vachement intéressant et documenté. Tout le monde y gagne, il adore parler, j'adore l'écouter, et il me fait confiance.
J'avais lu une histoire, sans doute apocryphe, mais tellement parlante :
probablement apocryphe a écrit:Sous l'époque victorienne, les deux politiciens les plus en vue au Royaume Uni étaient Disraeli et Gladstone. Une journaliste ambitieuse parvint à décrocher un dîner avec chacun des deux. Après son dîner avec Gladstone, elle avait l'impression que Gladstone était l'homme le plus intelligent de la terre. Après son dîner avec Disraeli, elle avait l'impression que la personne la plus intelligente de la terre...c'était elle."
Donc oui, attendre de trouver l'angle d'attaque, et lancer les collègues là-dessus. Le club de foot local, la jungle costaricienne, l'équitation, le bilinguisme des enfants, le sort des immigrés malgaches, l'apiculture, les ravages du climat sont des sujets qui concernent chacun un seul de mes collègues - mais au plus haut point. Lécher les bottes de mon chef, c'est super simple : j'ai juste à prononcer le mot "abeilles", et à l'écouter discourir passionnément pendant 20 minutes. Rien à dire, aucun effort à faire, et en plus il est vachement intéressant et documenté. Tout le monde y gagne, il adore parler, j'adore l'écouter, et il me fait confiance.
RonaldMcDonald- Messages : 11679
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Merci à tou.te.s pour vos retours! Ce matin j'ai mis à profit les conseils déjà récoltés et ça a bien marché. Une bonne écoute, ça demande du boulot mais ça marche vraiment bien! Pour moi c'est un travail à faire que de "se dissimuler" en attendant de voir ce qu'on peut montrer de soi et c'est aussi du boulot de repérer les codes sociaux du groupe... mais comme tout, ça s'entraîne, j'imagine.
En ce qui concerne les pauses de midi, je vais y aller petit à petit. Dans un premier temps, je vais aller manger en dehors et ensuite on verra comment ça se passe. C'est vrai que parler de bouffe (ça se fait aussi en Suisse... chez les germanophones, je sais pas mais les romands, on adore boire et manger en principe haha) c'est *le* terrain safe par excellence. Merci @isadora pour le conseil
Une jolie journée à tout le monde!
En ce qui concerne les pauses de midi, je vais y aller petit à petit. Dans un premier temps, je vais aller manger en dehors et ensuite on verra comment ça se passe. C'est vrai que parler de bouffe (ça se fait aussi en Suisse... chez les germanophones, je sais pas mais les romands, on adore boire et manger en principe haha) c'est *le* terrain safe par excellence. Merci @isadora pour le conseil
Une jolie journée à tout le monde!
audremme- Messages : 9
Date d'inscription : 11/02/2018
Localisation : Suisse
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
on est dans un cadre pro..
Je crois qu'on peut discuter de choses superficielles mais quel est l'interet d'aller plus loin et de partager sa vie privée avec ses collègues ?
Et ce besoin d'integration a tout prix...
Mes collegiues sont pas mes amis, j'ai deja des amis fidèles. parfois je suis resté en contact avec l'un ou l'autre
Je crois qu'on peut discuter de choses superficielles mais quel est l'interet d'aller plus loin et de partager sa vie privée avec ses collègues ?
Et ce besoin d'integration a tout prix...
Mes collegiues sont pas mes amis, j'ai deja des amis fidèles. parfois je suis resté en contact avec l'un ou l'autre
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Non, bien entendu, il ne s'agit pas là de se faire des amis. En tout cas ce n'est pas mon objectif à moi. Et je ne cherche pas à partager ma vie privée, plutôt de trouver un terrain commun pour échanger avec autrui.
Je ne pense pas que j'ai besoin de m'intégrer "à tout prix" car je mets mon intégrité et mon sentiment de sécurité en priorité. Mais, personnellement, je suis une personne assez sociable (quand ça va bien) et j'apprécie de pouvoir discuter et créer des liens cordiaux (à ne pas confondre avec amicaux) avec les gens. Personnellement, je me sens mal à l'aise si je reste dans mon coin toute la journée ou ne participe à aucune discussion, c'est pour ça que je cherchais des conseils
Je ne pense pas que j'ai besoin de m'intégrer "à tout prix" car je mets mon intégrité et mon sentiment de sécurité en priorité. Mais, personnellement, je suis une personne assez sociable (quand ça va bien) et j'apprécie de pouvoir discuter et créer des liens cordiaux (à ne pas confondre avec amicaux) avec les gens. Personnellement, je me sens mal à l'aise si je reste dans mon coin toute la journée ou ne participe à aucune discussion, c'est pour ça que je cherchais des conseils
audremme- Messages : 9
Date d'inscription : 11/02/2018
Localisation : Suisse
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
+1, lancer sur un sujet qui leur tient a coeur est plus enrichissant que sur comment çà va, si la personne a envie de parler, aime parler d'elle, que tu montre un minimum d’intérêt sans non plus poser de questions intrusives, ca marche tout seul. L'option vie perso peut poser problème (pour moi)
CAR ATTENTION : tu deviens une oreille et tu y a droit à la moindre évolution voire même pas.
c'est à double tranchant...
Moi en général, je sonde un peu d'abord;) Et parfois je me suis quand même fait avoir, car tu ne relance pas afin que ca se termine plus vite, mais en face le gonz est content car beaucoup d'écoute...
Et hop ferré comme un poisson, tu ne t'en sors que difficilement et l'autre apprécie moyennement en général.
La discussion de groupe n'évite pas toujours le perso...
CAR ATTENTION : tu deviens une oreille et tu y a droit à la moindre évolution voire même pas.
c'est à double tranchant...
Moi en général, je sonde un peu d'abord;) Et parfois je me suis quand même fait avoir, car tu ne relance pas afin que ca se termine plus vite, mais en face le gonz est content car beaucoup d'écoute...
Et hop ferré comme un poisson, tu ne t'en sors que difficilement et l'autre apprécie moyennement en général.
La discussion de groupe n'évite pas toujours le perso...
Caveman- Messages : 435
Date d'inscription : 21/05/2019
Localisation : fcuk
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Il me semble qu'un des buts c'est d'établir de la confiance.
Alors que les relations pro sont un peu froides et se veulent plutôt sans émotion, discuter un peu ça permet simplement de faire connaissance, de savoir qui est ce nouveau pour ceux qui sont déjà dans la boite.
Le côté «se plier aux règles du petit déjeuner» n'est pas super important pour certains, pour d'autres c'est vraiment essentiel. Ça dépend également du poste, quand je faisais de l'intérim pour deux ou trois mois tout le monde s'en foutait, c'était également plutôt dans le monde industriel.
Pour moi qui suis végétalien les croissants et viennoiseries qui puent dans le bureau sont une sérieuse nuisance, un vrai désagrément, et je préfère que cela reste près de la machine à café, ou à la cafétéria.
Si c'est quotidien c'est un facteur déprimant.
En plus les bureaux climatisés sont de moins en moins aérés donc les odeurs restent longtemps.
Alors que les relations pro sont un peu froides et se veulent plutôt sans émotion, discuter un peu ça permet simplement de faire connaissance, de savoir qui est ce nouveau pour ceux qui sont déjà dans la boite.
Le côté «se plier aux règles du petit déjeuner» n'est pas super important pour certains, pour d'autres c'est vraiment essentiel. Ça dépend également du poste, quand je faisais de l'intérim pour deux ou trois mois tout le monde s'en foutait, c'était également plutôt dans le monde industriel.
Pour moi qui suis végétalien les croissants et viennoiseries qui puent dans le bureau sont une sérieuse nuisance, un vrai désagrément, et je préfère que cela reste près de la machine à café, ou à la cafétéria.
Si c'est quotidien c'est un facteur déprimant.
En plus les bureaux climatisés sont de moins en moins aérés donc les odeurs restent longtemps.
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Un up sur ce sujet aujourd'hui en complément de la discussion en cours aujourd'hui sur les amis.
Je travaille dans une grande banque et autant dire que mes collègues incarnent tour à tour tous les clichés que l'on peut se faire de ce milieu.
Je fatigue vite, le bruit ambiant, les blagues potaches, les discussions centrées sur les gosses d'un tel ou les vacances de l'autre.
Plusieurs sujets tournent en boucle. A croire qu'ils ne se lassent jamais de discuter de la même chose à longueur de temps. Je fais mine de m'y intéresser mais j'avoue parfois perdre pied dans ce marasme intellectuel. Alors je deviens muet. je passe sans doute pour coincé . Après tout pourquoi pas! S'il savaient! Mais à qui parler de sa deuxième vie ?
Je désespère et attend le miracle. Un(e) collègue surdoué(e). J'ai eu quelques espoirs mais j'ai fait fausse route. Après divers conciliabules, pour voir, faux piste...
Désolé de ne parler que de moi dans ce post mais ça m'a fait du bien. Lu ou non, c'est agréable de coucher son angoisse par écrit. Merci
Je travaille dans une grande banque et autant dire que mes collègues incarnent tour à tour tous les clichés que l'on peut se faire de ce milieu.
Je fatigue vite, le bruit ambiant, les blagues potaches, les discussions centrées sur les gosses d'un tel ou les vacances de l'autre.
Plusieurs sujets tournent en boucle. A croire qu'ils ne se lassent jamais de discuter de la même chose à longueur de temps. Je fais mine de m'y intéresser mais j'avoue parfois perdre pied dans ce marasme intellectuel. Alors je deviens muet. je passe sans doute pour coincé . Après tout pourquoi pas! S'il savaient! Mais à qui parler de sa deuxième vie ?
Je désespère et attend le miracle. Un(e) collègue surdoué(e). J'ai eu quelques espoirs mais j'ai fait fausse route. Après divers conciliabules, pour voir, faux piste...
Désolé de ne parler que de moi dans ce post mais ça m'a fait du bien. Lu ou non, c'est agréable de coucher son angoisse par écrit. Merci
Blossac- Messages : 833
Date d'inscription : 09/11/2014
Age : 47
Localisation : Rennes
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Lu, pour ma part.Blossac a écrit:Lu ou non, c'est agréable de coucher son angoisse par écrit. Merci
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Ah, le boulot, il faut faire avec ! Ou chercher ailleurs.
pili- Messages : 62
Date d'inscription : 05/04/2021
Age : 64
Localisation : Extrême-Ouest
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Oulala, les banques...est-ce que tu le sentais mal, bien, "neutrement", comme secteur, d'emblée?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Je me pose quand meme pas mal de questions sur les messages posté sur ce site. d'abord j'ai l'impression que le zebre a un besoin enorme de se conformer et entrer dans le moule.
Je crois que l'ambiance fait beaucoup, dans certaines entreprises j'ai de tres bon souvenirs a certains endroits avec certains collegues, fourires etc
c'est souvent lié aux circonstances economiques et au management, sur lequel tu peux pas faire grand chose
j'ai aussi vu une evolution malsaine depuis 30 ans et la tertiarisation, le monde du travail c'est de plus en plus faul cul et hypocrite (et le management a tendance a favoriser cette fausse ambiance les entreprises c'est pas des familles et la plupart des gens ont autre chose a foutre de leur weekend que des team building a la con)
normalement tu es pas obligé de faire copain avec tous tes collegues si le courant passe pas !! mais faire l'asocial total c'est pas bien vu non plus et c'est comprehensible.
par ailleurs seul dans son bureau = mieux que open space. ideal = petit bureau
Je crois que l'ambiance fait beaucoup, dans certaines entreprises j'ai de tres bon souvenirs a certains endroits avec certains collegues, fourires etc
c'est souvent lié aux circonstances economiques et au management, sur lequel tu peux pas faire grand chose
j'ai aussi vu une evolution malsaine depuis 30 ans et la tertiarisation, le monde du travail c'est de plus en plus faul cul et hypocrite (et le management a tendance a favoriser cette fausse ambiance les entreprises c'est pas des familles et la plupart des gens ont autre chose a foutre de leur weekend que des team building a la con)
normalement tu es pas obligé de faire copain avec tous tes collegues si le courant passe pas !! mais faire l'asocial total c'est pas bien vu non plus et c'est comprehensible.
par ailleurs seul dans son bureau = mieux que open space. ideal = petit bureau
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
J'ai bossé pendant plus de dix ans dans des espaces corporate généralement bancaires, comme consultants. J'y ai vu de tout. D'une équipe à l'autre, l'ambiance peut changer radicalement. L'avantage d'être prestataire, c'est qu'on repart comme on était arrivé : du jour au lendemain. Quand l'affirmation de soi par la répétition de toujours les mêmes anecdotes n'est pas notre mode de fonctionnement préféré, ça aide beaucoup. Les gens savent qu'on va se casser, donc ils peuvent très bien nous ignorer, et souvent, c'est ce qui se passe.
RonaldMcDonald- Messages : 11679
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
"Deux nanas m'ont tuer".
Comme si nous n'avions pas assez à supporter avec nos gros capitalistes parigo-helvético-belges.
Deux nanas bêtes, QI 70, mais qui savaient se mettre en valeur : l'une avec son c....., l'autre avec ses larmes de pauvre fille coincée.
Je suis en maladie depuis 20 ans. Elles m'ont bouffé.
Comme si nous n'avions pas assez à supporter avec nos gros capitalistes parigo-helvético-belges.
Deux nanas bêtes, QI 70, mais qui savaient se mettre en valeur : l'une avec son c....., l'autre avec ses larmes de pauvre fille coincée.
Je suis en maladie depuis 20 ans. Elles m'ont bouffé.
pili- Messages : 62
Date d'inscription : 05/04/2021
Age : 64
Localisation : Extrême-Ouest
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Exemple strictement personnel pouvant faire office d'avertissement sur le besoin de passer la WAIS:
Avant la passation, intégration faisable par ignorance de mon état. Ça fonctionnait plus ou moins bien, mais il restait toujours une marge de manœuvre.
Après la passation, impossibilité de continuer à faire lien avec le peu de naturel dont j'étais capable.
Résultat: dépression totale, incapacité à se projeter dans l'avenir et arrêts maladie à répétition.
Un luxe cependant, j'ai deux psys pour le prix d'une (deux femmes, je refuse les hommes).
Parce qu'il faut bien ça, vu que je ne comprend pas pourquoi une seule information, qui concrètement ne change rien, a totalement flingué ce qui me restait de vie sociale.
Je vends 40 points de QI, si ça intéresse quelqu'un, ils ne m'apportent que des emmerdes.
Avant la passation, intégration faisable par ignorance de mon état. Ça fonctionnait plus ou moins bien, mais il restait toujours une marge de manœuvre.
Après la passation, impossibilité de continuer à faire lien avec le peu de naturel dont j'étais capable.
Résultat: dépression totale, incapacité à se projeter dans l'avenir et arrêts maladie à répétition.
Un luxe cependant, j'ai deux psys pour le prix d'une (deux femmes, je refuse les hommes).
Parce qu'il faut bien ça, vu que je ne comprend pas pourquoi une seule information, qui concrètement ne change rien, a totalement flingué ce qui me restait de vie sociale.
Je vends 40 points de QI, si ça intéresse quelqu'un, ils ne m'apportent que des emmerdes.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Ça a changé ton filtre de perception du monde.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Quand le chiffre fait changer la perspective, ce n'est pas rien.
Je ne retrouve pas où ces vidéos ont déjà été proposées sur zc (y compris par moi), la signature m'y fait repenser :
La version originale en anglais :
MinusIQ | The pill to lower your IQ permanently
La version française :
NormIQ - Enfin comme tout le monde :
Je ne retrouve pas où ces vidéos ont déjà été proposées sur zc (y compris par moi), la signature m'y fait repenser :
La version originale en anglais :
MinusIQ | The pill to lower your IQ permanently
La version française :
NormIQ - Enfin comme tout le monde :
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
- @Topsy:
- Je t'aime topsy.
J'ai ri, rien de tel que les conneries.
Merci.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
va falloir que je reviende par ici
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
RonaldMcDonald a écrit:J'ai bossé pendant plus de dix ans dans des espaces corporate généralement bancaires, comme consultants. J'y ai vu de tout. D'une équipe à l'autre, l'ambiance peut changer radicalement. L'avantage d'être prestataire, c'est qu'on repart comme on était arrivé : du jour au lendemain. Quand l'affirmation de soi par la répétition de toujours les mêmes anecdotes n'est pas notre mode de fonctionnement préféré, ça aide beaucoup. Les gens savent qu'on va se casser, donc ils peuvent très bien nous ignorer, et souvent, c'est ce qui se passe.
Qqfois les prestas dans certaines grandes entreprises ont pas acces a la cantine meme en payant (c'est officiel et c'est la direction qui a decidé ca). apres tout c'est du jetable et on ne cache pas le mepris qu'on leur accorde.
ou dans d'autres grandes sociétés les employés qui travailaient ensemble se meleangeaient pas pour la cantine selon leur nationalité, langue, age etc (c'est en partie comprehensible mais bon)
bien sur les managers ou directeurs se melangent rarement au bas personel non plus, c'est comme a l'armee, mess des officiers
le pire c'est le personel de nettoyage ce sont des fantomes , personne ne leur parle, ils travaillent en dehors des heures de bureau et leur bureau c'est un placard a balais
bienvenue dans le merveilleux monde de la grande entreprise !
Dans les quelques pme ou j'ia travaillé par contre tout le monde allait manger ensemble meme le patron parfois ou sa femme
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
C'est ce que je me suis dit aussi.Névromon a écrit:Ça a changé ton filtre de perception du monde.
Comme si une nouvelle grille de lecture avait tout détraqué.
infp- Messages : 173
Date d'inscription : 23/01/2021
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Le gars se plaint d'avoir son bureau (en fait c'est une chance, dans certaines boites c'est meme un privilege)
il se plaint de travailler en administration avec pas grand chance a faire. je previens tout de suite, il vaut BEAUCOUP MIEUX trop peu de travail que l'inverse, sans hesitation ! de toute facon qqun de malin trouve toujours qqchose a faire, comme se former (en general les chefs n'y voyent pas d'inconvenioent)
Sans parler de certaines administrations ou ils jouent aux flechettes, ont une tele dans le bureau (tout ca j'ai vu)
j'ai 25 ans de carriere admininstrations, PME, grande entreprise style CAC40, dans divers metiers et secteurs j'ai du gerer des PME croyez moi j'en ai vu des trucs,
Tous ces fonctionnaires planqués dans des bureaux qui se plaignent on va les envoyer en SSII (clause de mobilité on te balade aux quatre coins de la France) et on vire les gens sous n'importe quel pretexte (j'ai des potes en SSII, en theorie il y a les prudhommes je sais), sur les chantiers du BTP sous la pluie et dans le froid, dans des milieux a forte charge de travail , horaires a rallonge (plus aucune vie,sociale) et pression (stress) comme l'audit, comme infirmier/infirmiere (boulot pas facile et pas tres bien payé) certains trucs dans les hopitaux c'est pas triste.
concenrnant l'integration avec les collegues, tu participes ou va bouffer avec eux pour faire semblant, mais si le courant passe pas pas obligé d'en faire plus
pas besoin de therapie ou je ne sais quoi
il se plaint de travailler en administration avec pas grand chance a faire. je previens tout de suite, il vaut BEAUCOUP MIEUX trop peu de travail que l'inverse, sans hesitation ! de toute facon qqun de malin trouve toujours qqchose a faire, comme se former (en general les chefs n'y voyent pas d'inconvenioent)
Sans parler de certaines administrations ou ils jouent aux flechettes, ont une tele dans le bureau (tout ca j'ai vu)
j'ai 25 ans de carriere admininstrations, PME, grande entreprise style CAC40, dans divers metiers et secteurs j'ai du gerer des PME croyez moi j'en ai vu des trucs,
Tous ces fonctionnaires planqués dans des bureaux qui se plaignent on va les envoyer en SSII (clause de mobilité on te balade aux quatre coins de la France) et on vire les gens sous n'importe quel pretexte (j'ai des potes en SSII, en theorie il y a les prudhommes je sais), sur les chantiers du BTP sous la pluie et dans le froid, dans des milieux a forte charge de travail , horaires a rallonge (plus aucune vie,sociale) et pression (stress) comme l'audit, comme infirmier/infirmiere (boulot pas facile et pas tres bien payé) certains trucs dans les hopitaux c'est pas triste.
concenrnant l'integration avec les collegues, tu participes ou va bouffer avec eux pour faire semblant, mais si le courant passe pas pas obligé d'en faire plus
pas besoin de therapie ou je ne sais quoi
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Euh, déjà, je dirais : "calmos". C'est pas la peine de dégager autant d'hostilité.
Ensuite, je ne suis pas sûre que les choses soient aussi simples que "il vaut mieux avoir trop de travail plutôt que pas assez". Ce serait faire un "combat idéologique" entre burn-out et bore-out.
Ensuite, je ne suis pas sûre que les choses soient aussi simples que "il vaut mieux avoir trop de travail plutôt que pas assez". Ce serait faire un "combat idéologique" entre burn-out et bore-out.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
-
Dernière édition par Corollule le Sam 18 Déc 2021 - 8:54, édité 1 fois
Corollule- Messages : 213
Date d'inscription : 20/02/2021
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Longtemps, je me suis couchée de malheur; sur mon propre plan de travail du dit bureau des pleurs.
Je me revois très bien, des années itératives durant, lamentablement entrer dans celui d'un/e collègue, avant, essayant vainement d'attirer (et garder) son attention...tantôt sur le plan pro, tantôt en osant un intérêt débridé pour ce qu'il/elle avait pu le jour ou l'année d'avant étaler (sans en général évidemment nullement se le remémorer- ne pas négliger la redondance ordinaire des gens, bien avant la sénilité) de sa vie perso.
Je finissais invariablement en pot quiche, là, dans un coin, gommée par un alibi en forme de traitement de texte compulsif (et je bossais pas chez Voilà le lendemain de la mort de Lady Di et son Doddi mâle alpha, dans ces moments là, hein), ou un coup de fil (y'à bien que certains sucrés qu'un truc aussi léger peut blesser, j't'assure...), ou, mieux encore, par un/e autre collègue entrant et écrasant mon énième tentative de socialisation avortée par un de ces troupeaud'éléphantesque meilleur avenant.
Han, j'ai tant envie de pleurer de rire de me savoir avoir été, spontanément, et irrépressiblement, cette version bétasse de moi.
Maintenant je suis moins mal lotie, l'âge et la restriction de la taille du collectif petit auquel je suis actuellement affiliée, administrativement parlant -aidant; et le travail confiné a été pour mes maux, une bénédiction; une opportunité d'enfin, m'assumer (mon cynisme, ma paresse, mes éructations seule dans ma pièce àvivre travailler, sinon, "in situ pro", avec piètement électrique permettant assis/debout de ma seule volonté) et de porter bravement mon drapé de solitude pesant comme le costume certes pompeux mais le plus seyant et floutant avantageusement la silhouette corticale que je puisse enfiler.
Et fort heureusement, j'ai en général, quand ça me prend, au moins 10 minutes chrono avant que l'un ou l'une ou l'autre (j'essaie de me tenir à ce trépied, pour plus de stabilité probabiliste) que j'ai décidé d'interloquer, ne se fasse interpelleter par sa montre connectée et détourne ainsi ostensiblement la focale en animal docile (dit sans méchanceté) à ses joujoux divertissants, pour placer savamment toute les pierreries dialectiques fétichisées incrustant la logorrhée éloquente dont j'ai de fait, tout le temps de l'orchestrer entre deux salves (ou juste 2 minutes avant). Et me faire congédier, même plus trop par l'humain tant que par ses colifichets, mais au moins, c'est architecturé; prévisible; comme on dit dans mon métier, quasi maîtrisé.
Positive la désintrégation. Parce qu'on a pas bien d'autre choix, vous me direz.
Je me revois très bien, des années itératives durant, lamentablement entrer dans celui d'un/e collègue, avant, essayant vainement d'attirer (et garder) son attention...tantôt sur le plan pro, tantôt en osant un intérêt débridé pour ce qu'il/elle avait pu le jour ou l'année d'avant étaler (sans en général évidemment nullement se le remémorer- ne pas négliger la redondance ordinaire des gens, bien avant la sénilité) de sa vie perso.
Je finissais invariablement en pot quiche, là, dans un coin, gommée par un alibi en forme de traitement de texte compulsif (et je bossais pas chez Voilà le lendemain de la mort de Lady Di et son Doddi mâle alpha, dans ces moments là, hein), ou un coup de fil (y'à bien que certains sucrés qu'un truc aussi léger peut blesser, j't'assure...), ou, mieux encore, par un/e autre collègue entrant et écrasant mon énième tentative de socialisation avortée par un de ces troupeaud'éléphantesque meilleur avenant.
Han, j'ai tant envie de pleurer de rire de me savoir avoir été, spontanément, et irrépressiblement, cette version bétasse de moi.
Maintenant je suis moins mal lotie, l'âge et la restriction de la taille du collectif petit auquel je suis actuellement affiliée, administrativement parlant -aidant; et le travail confiné a été pour mes maux, une bénédiction; une opportunité d'enfin, m'assumer (mon cynisme, ma paresse, mes éructations seule dans ma pièce à
Et fort heureusement, j'ai en général, quand ça me prend, au moins 10 minutes chrono avant que l'un ou l'une ou l'autre (j'essaie de me tenir à ce trépied, pour plus de stabilité probabiliste) que j'ai décidé d'interloquer, ne se fasse interpelleter par sa montre connectée et détourne ainsi ostensiblement la focale en animal docile (dit sans méchanceté) à ses joujoux divertissants, pour placer savamment toute les pierreries dialectiques fétichisées incrustant la logorrhée éloquente dont j'ai de fait, tout le temps de l'orchestrer entre deux salves (ou juste 2 minutes avant). Et me faire congédier, même plus trop par l'humain tant que par ses colifichets, mais au moins, c'est architecturé; prévisible; comme on dit dans mon métier, quasi maîtrisé.
Positive la désintrégation. Parce qu'on a pas bien d'autre choix, vous me direz.
Entelekia- Messages : 61
Date d'inscription : 22/12/2018
Age : 48
Localisation : Autour de Vaduz
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
lors d'une réunion interne de lancement de projet en distanciel, j'avais d'entrée de jeu justifié en une phrase l'intérêt d'inverser le sens de "l'œuf et la poule" pour le présenter dans le sens le plus acceptable pour le client et donc le plus vendable.
mon collègue P. avait repris mon idée dans la foulée, l'avait paraphrasée, avec moult circonvolutions, en avait profité pour parler de son exemple personnel, dans un exposé un peu longuet, mais probablement plus accessible au commun des mortels que ma remarque initiale lapidaire.
ce matin, pour la réunion suivante, le chef de projet nous a rappelé la pertinence de l'idée de P, qu'il a prise en compte.
enseignement : pour la prochaine réunion, laisser parler les autres en premier ?
inconvénient : risque de mettre en évidence les aberrations des autres a posteriori et peut-être les vexer involontairement.
avantage : apporter ma valeur ajoutée en fin de discussion, si nécessaire, me taire sinon.
autre solution : me taire dans tous les cas en interne et réserver mes idées pour l'externe, surtout les clients qui en redemandent.
je regarde cela avec détachement, car je n'ai pas d'enjeu autre que mon ego, même pas une augmentation à venir.
c'est juste que je croyais que ce genre de situation allait s'arranger avec l'âge, ce n'est pas le cas. ou bien est-ce encore la parole masculine qui porte plus que la parole féminine ? #monachollet
comment ça se passe de votre côté dans ce genre de situation ?
mon collègue P. avait repris mon idée dans la foulée, l'avait paraphrasée, avec moult circonvolutions, en avait profité pour parler de son exemple personnel, dans un exposé un peu longuet, mais probablement plus accessible au commun des mortels que ma remarque initiale lapidaire.
ce matin, pour la réunion suivante, le chef de projet nous a rappelé la pertinence de l'idée de P, qu'il a prise en compte.
enseignement : pour la prochaine réunion, laisser parler les autres en premier ?
inconvénient : risque de mettre en évidence les aberrations des autres a posteriori et peut-être les vexer involontairement.
avantage : apporter ma valeur ajoutée en fin de discussion, si nécessaire, me taire sinon.
autre solution : me taire dans tous les cas en interne et réserver mes idées pour l'externe, surtout les clients qui en redemandent.
je regarde cela avec détachement, car je n'ai pas d'enjeu autre que mon ego, même pas une augmentation à venir.
c'est juste que je croyais que ce genre de situation allait s'arranger avec l'âge, ce n'est pas le cas. ou bien est-ce encore la parole masculine qui porte plus que la parole féminine ? #monachollet
comment ça se passe de votre côté dans ce genre de situation ?
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
Vu comment ma collègue me grille toujours, je ne crois pas que ça soit une question homme-femme, mais juste de prestige. Et les non "surdoués" sont bien plus efficaces que nous pour progresser dans l'échelle du prestige. Ils s'entrainent bien plus, là ou nous avons des intérêts plus variés.
(et je dis ça, elle est d'une intelligence redoutable...mais son fonctionnement est clairement bien plus typique que le mien, on va dire)
(et je dis ça, elle est d'une intelligence redoutable...mais son fonctionnement est clairement bien plus typique que le mien, on va dire)
RonaldMcDonald- Messages : 11679
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
merci Ronald.
ça tombe bien finalement. en juin, je m'étais inscrite à une formation de deux jours sur "communiquer à l'oral", qui aura lieu demain et jeudi. je vais poser la question.
tout cela me renvoie à ma capacité à faire entendre ma parole, également sur le plan privé.
ça tombe bien finalement. en juin, je m'étais inscrite à une formation de deux jours sur "communiquer à l'oral", qui aura lieu demain et jeudi. je vais poser la question.
tout cela me renvoie à ma capacité à faire entendre ma parole, également sur le plan privé.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
(pourquoi j'ai l'impression que tu parles de moi quand tu parles de toi...)
La communication, oui, c'est utile, mais dans ce cas précis, je me demande si ce n'est pas plus des signaux inconscients à analyser en une milliseconde pour prendre l'avantage au moment précis ou c'est possible. Ton collègue, comme la mienne, semblent juste plus à l'aise pour s'insérer dans la fluidité de la discussion et l'influencer en leur faveur. C'est une vie entière d'entrainement à manipuler les discussions.
La communication, oui, c'est utile, mais dans ce cas précis, je me demande si ce n'est pas plus des signaux inconscients à analyser en une milliseconde pour prendre l'avantage au moment précis ou c'est possible. Ton collègue, comme la mienne, semblent juste plus à l'aise pour s'insérer dans la fluidité de la discussion et l'influencer en leur faveur. C'est une vie entière d'entrainement à manipuler les discussions.
RonaldMcDonald- Messages : 11679
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
une vie d'entrainement, c'est une bonne remarque.
une hypothèse : peut-être est-ce une compétence acquise par ceux qui sont issus d'une famille nombreuse, obligés dans l'enfance de prendre la parole pour exister dans un contexte "concurrentiel". des familles dans lesquelles ce n'est pas grave de se couper la parole, où ce n'est pas considéré comme impoli.
edit : je viens de poser la question au collègue P : 3 dans la fratrie. mon amie la pire en matière de monopolisation de parole est TDA (si elle ne dit pas sa pensée immédiatement, elle perd le fil) et d'une fratrie de 4 sœurs; quand elles sont ensemble, je regarde les balles voler.
peut-être est-ce aussi lié à la peur du silence et du vide qui peut s'installer.
j'évoquais récemment avec deux zèbres de ZC le plaisir d'une discussion dans laquelle le silence avait sa place et racontais que lors de mes premières irl en 2011, j'avais découvert ce plaisir du partage du silence avec les lyonnais de ZC. on pouvait rester ensemble sans parler et sans qu'aucune gêne ne s'installe. cela créait une vraie intimité.
l'un d'entre eux m'a dit que selon les cultures, la durée du silence toléré dans une conversation était différente. plus on s'approchait du pôle, plus cela pouvait être long.
"Dans quelles contrées le silence est-il une chose positive? Une étude révèle par exemple que les Japonais trouvent que les conversations ponctuées de silence - d'une durée de 8,2 secondes précisément - sont beaucoup plus agréables et épanouissantes. Or, pour les Américains, 4 secondes de silence suffisent pour déstabiliser une conversation! Le Japon est un pays qui sacralise le silence, notamment via le concept dit du haragei qui suggère que moins l'on en dit, mieux le message passe. Et mieux l'on se porte. La meilleure communication est l'absence de communication. «Quelqu'un qui a besoin de trop de mots pour se faire comprendre est mal vu (au Japon)», précise le Dr Deborah Tannen, professeur de linguistique à l'Université de Georgetown aux États-Unis."
https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2017/07/26/09007-20170726ARTFIG00004-le-subtile-et-mysterieuse-puissance-du-silence.php
ben voilà, j'imagine déjà la tête du formateur demain matin quand je vais lui faire l'apologie du silence
une hypothèse : peut-être est-ce une compétence acquise par ceux qui sont issus d'une famille nombreuse, obligés dans l'enfance de prendre la parole pour exister dans un contexte "concurrentiel". des familles dans lesquelles ce n'est pas grave de se couper la parole, où ce n'est pas considéré comme impoli.
edit : je viens de poser la question au collègue P : 3 dans la fratrie. mon amie la pire en matière de monopolisation de parole est TDA (si elle ne dit pas sa pensée immédiatement, elle perd le fil) et d'une fratrie de 4 sœurs; quand elles sont ensemble, je regarde les balles voler.
peut-être est-ce aussi lié à la peur du silence et du vide qui peut s'installer.
j'évoquais récemment avec deux zèbres de ZC le plaisir d'une discussion dans laquelle le silence avait sa place et racontais que lors de mes premières irl en 2011, j'avais découvert ce plaisir du partage du silence avec les lyonnais de ZC. on pouvait rester ensemble sans parler et sans qu'aucune gêne ne s'installe. cela créait une vraie intimité.
l'un d'entre eux m'a dit que selon les cultures, la durée du silence toléré dans une conversation était différente. plus on s'approchait du pôle, plus cela pouvait être long.
"Dans quelles contrées le silence est-il une chose positive? Une étude révèle par exemple que les Japonais trouvent que les conversations ponctuées de silence - d'une durée de 8,2 secondes précisément - sont beaucoup plus agréables et épanouissantes. Or, pour les Américains, 4 secondes de silence suffisent pour déstabiliser une conversation! Le Japon est un pays qui sacralise le silence, notamment via le concept dit du haragei qui suggère que moins l'on en dit, mieux le message passe. Et mieux l'on se porte. La meilleure communication est l'absence de communication. «Quelqu'un qui a besoin de trop de mots pour se faire comprendre est mal vu (au Japon)», précise le Dr Deborah Tannen, professeur de linguistique à l'Université de Georgetown aux États-Unis."
https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2017/07/26/09007-20170726ARTFIG00004-le-subtile-et-mysterieuse-puissance-du-silence.php
ben voilà, j'imagine déjà la tête du formateur demain matin quand je vais lui faire l'apologie du silence
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
.
Dans le même ordre d’idée il y a la définition d’espace intime selon la culture. Qui aurait un lien avec le langage…
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prox%C3%A9mie
.
Dans le même ordre d’idée il y a la définition d’espace intime selon la culture. Qui aurait un lien avec le langage…
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prox%C3%A9mie
.
Invité- Invité
Re: Intégration au travail: rapports avec les collègues
la formation était nulle : la formatrice était has been. heureusement, mes collègues étaient sympas et on a réussi à animer nous-mêmes la formation ...
pour la prise de parole, j'ai évoqué l'anecdote en off avec un collègue zèbre parisien qui connait tous les protagonistes. décodage : "connaissant l'animateur de la réunion, ce n'est pas du sexisme ordinaire. par contre, il sait que tu es engagée et proactive et que tu n'as pas besoin d'être mise en valeur pour collaborer au projet. par contre, P. lui, est friand de reconnaissance, c'est donc à lui qu'il faut envoyer des signaux valorisants, pour maintenir sa participation au projet."
pour la prise de parole, j'ai évoqué l'anecdote en off avec un collègue zèbre parisien qui connait tous les protagonistes. décodage : "connaissant l'animateur de la réunion, ce n'est pas du sexisme ordinaire. par contre, il sait que tu es engagée et proactive et que tu n'as pas besoin d'être mise en valeur pour collaborer au projet. par contre, P. lui, est friand de reconnaissance, c'est donc à lui qu'il faut envoyer des signaux valorisants, pour maintenir sa participation au projet."
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Sujets similaires
» Quels rapports entretenez-vous avec vos possessions matérielles ? Avec l'argent ?
» Avec mes collègues
» en vacances avec les collegues ...
» l'intégration des personnes avec autisme en milieu professionnel
» Les rapports avec les "non-zèbres".
» Avec mes collègues
» en vacances avec les collegues ...
» l'intégration des personnes avec autisme en milieu professionnel
» Les rapports avec les "non-zèbres".
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum