Les rapports avec les "non-zèbres".
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Les rapports avec les "non-zèbres".
Petit disclaimer/préambule pour commencer : Ici, je m'appuie sur l'hypothèse que profils zèbres = {HP, HQI, THQI, Aspi*, TSA}.
* (Même si plus trop utilisé comme terme)
Quand je vais évoquer le mot "Zèbre" à mon sujet, dans ce topic, je ne parlerai ici que de profil HP (HPI et/ou HPE) et pas spécifiquement d'autres profils de zèbres (étant donné que le terme s'étend à bien d'autres types comme évoqués ci-dessus, je préfère prévenir). Cela n'a point pour but de créer un effet discriminatoire envers les autres types de diagnostics mais je me base sur un contexte bien précis avec un profil bien précis. Ceci dit, ce topic reste ouvert à toutes les réponses, bien-entendu ! Bonne lecture.
Bonjour,
Je suis en temps normal ("hors-confinement", on dira) très entourée de personnes "non-zèbres". J'ai toujours vécu et grandi au milieu de gens qui n'étaient pas des zèbres, d'une manière plus ou moins "ordinaire" malgré certaines particularités. Je pense que comme c'est le cas pour beaucoup d'autres HP diagnostiqués plutôt tardivement (à l'âge adulte, notamment), à l'époque, se sentir différent et se comporter d'une manière qui ne rentrait pas dans ce que l'on appelle aujourd'hui "la norme", était plutôt mal vu ou considéré comme un problème d'ordre "psychique". Du moins, c'est mon ressenti après une prise de recul et une longue introspection de plusieurs années.
Mon constat (à prendre avec des énormes pincettes) et avis personnel : Il faut dire qu'il semblerait que les diagnostics HP ou le monde des "Zèbres" font partie d'un certain effet de mode qui a commencé à se développer récemment (grosse amplification depuis une petite dizaine d'années, j'ai pu remarquer), probablement car plus de tests ou de diagnostics effectués, j'imagine. Puis aujourd'hui, bien plus qu'avant, énormément de gens pourraient être en quête d'une justification de leur comportement différent car il est plus simple pour eux de dire qu'ils sont "zèbres", plutôt que d'admettre qu'ils vont tout simplement mal (en clair, remettre ce mal-être sur le dos d'un "fonctionnement zèbre" et se dire "C'est comme ça, point" au lieu de se servir du diagnostic à bon escient comme un moyen d'avancer).
Bref, pour ma part, j'ai passé mon WAIS IV et reçu mon diag HP(HPI+HPE) tout près de l'âge adulte. Ce sont en partie divers épisodes dépressifs et crises existentielles couplés à une succession d'événements qui ont pu avoir un impact très négatif ainsi que d'énormes conflits familiaux (à cause de mes façons de faire trop différentes qui ne plaisaient pas) ou encore un comportement très anormalement anxieux dès l'enfance et un gros ras-le-bol du décalage au niveau social avec les autres en grandissant qui m'ont poussé à sauter le pas. Le résultat tombe, HP bien comme il faut. Contrairement au constat que j'ai pu évoquer ci-dessus, j'ai préféré prendre ces tests comme un tremplin pour m'aider à avancer et non pas comme une sorte de fatalité où j'allais me dire "Je suis HP, c'est ce qui explique tout, c'est comme ça", ce qui était très loin d'être le cas, ça n'expliquait pas tout mais une certaine face cachée dont je n'avais pas entièrement connaissance.
Mes rapports avec les "non-zèbres" ont toujours été compliqués, de par le fait que je suis initialement une personne très introvertie et le social, c'était pas trop ça à la base. Avec le temps, ça s'est amélioré peu à peu et j'ai énormément progressé, je suis passée quasiment d'un extrême à l'autre en terme de "communication". Le problème étant qu'à première impression, je parais totalement "normale" (définir "normal" x2) comme une personne Lambda donc tout le monde me considère comme. Sauf qu'à un moment, certains soucis qui seraient "des caractéristiques intrinsèques à mon système", si je puis dire en tant que bonne physicienne, et par conséquent, pas vraiment modifiables ou que très difficilement sont compliqués à vivre avec les autres, sachant que je vis quasi quotidiennement en communauté avec d'autres gens qui ont plus ou moins mon âge.
Bref, j'atteins rapidement mes limites dans mes relations sociales. Limites qui sont difficiles à faire comprendre aux gens que je fréquente qui sont des gens "Lambda" et qui me prennent simplement pour une personne "chiante" ou "susceptible" à cause de divers comportements et blocages qu'ils ne comprennent pas. Cependant, évoquer le sujet du "HP" avec les autres est très compliqué pour moi car je ne veux pas que cela serve d'excuses à tout et c'est un sujet tabou et compliqué à faire comprendre aux autres.
Par ailleurs, je trouve ça handicapant dans la vie de tous les jours car si l'on parle en terme de "performance" ou "d'intellect", on m'a toujours dit que de toutes façons, je réussirai dans ma vie et que je m'en sortirai toujours et pour le reste, comme j'ai déjà fait face à diverses situations extrêmement insolites et ai pu m'en sortir, j'ai l'impression que les gens pensent que j'ai une certaine force mentale et que du coup, je ne nécessite pas particulièrement d'aide. Aujourd'hui, je sature à cause de tout ça et je pense compter sur l'aide de ces personnes "non-zèbres" pour m'aider à avancer mais le sujet est vraiment tabou à aborder.
Y a-t'il des gens avec un vécu similaire ? Avez-vous des amis "Non-zèbres" ? Parlez-vous de votre HP à votre entourage "proche", (personnes que vous fréquentez régulièrement, amis proches) ? Ces derniers comprennent-ils cette différence ? Vous apportent-ils de l'aide pour aider à surmonter certains blocages ? Comment leur avez-vous expliqué ?
Les témoignages sont ouverts, si vous avez des conseils à me donner, je prends.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
* (Même si plus trop utilisé comme terme)
Quand je vais évoquer le mot "Zèbre" à mon sujet, dans ce topic, je ne parlerai ici que de profil HP (HPI et/ou HPE) et pas spécifiquement d'autres profils de zèbres (étant donné que le terme s'étend à bien d'autres types comme évoqués ci-dessus, je préfère prévenir). Cela n'a point pour but de créer un effet discriminatoire envers les autres types de diagnostics mais je me base sur un contexte bien précis avec un profil bien précis. Ceci dit, ce topic reste ouvert à toutes les réponses, bien-entendu ! Bonne lecture.
Bonjour,
Je suis en temps normal ("hors-confinement", on dira) très entourée de personnes "non-zèbres". J'ai toujours vécu et grandi au milieu de gens qui n'étaient pas des zèbres, d'une manière plus ou moins "ordinaire" malgré certaines particularités. Je pense que comme c'est le cas pour beaucoup d'autres HP diagnostiqués plutôt tardivement (à l'âge adulte, notamment), à l'époque, se sentir différent et se comporter d'une manière qui ne rentrait pas dans ce que l'on appelle aujourd'hui "la norme", était plutôt mal vu ou considéré comme un problème d'ordre "psychique". Du moins, c'est mon ressenti après une prise de recul et une longue introspection de plusieurs années.
Mon constat (à prendre avec des énormes pincettes) et avis personnel : Il faut dire qu'il semblerait que les diagnostics HP ou le monde des "Zèbres" font partie d'un certain effet de mode qui a commencé à se développer récemment (grosse amplification depuis une petite dizaine d'années, j'ai pu remarquer), probablement car plus de tests ou de diagnostics effectués, j'imagine. Puis aujourd'hui, bien plus qu'avant, énormément de gens pourraient être en quête d'une justification de leur comportement différent car il est plus simple pour eux de dire qu'ils sont "zèbres", plutôt que d'admettre qu'ils vont tout simplement mal (en clair, remettre ce mal-être sur le dos d'un "fonctionnement zèbre" et se dire "C'est comme ça, point" au lieu de se servir du diagnostic à bon escient comme un moyen d'avancer).
Bref, pour ma part, j'ai passé mon WAIS IV et reçu mon diag HP(HPI+HPE) tout près de l'âge adulte. Ce sont en partie divers épisodes dépressifs et crises existentielles couplés à une succession d'événements qui ont pu avoir un impact très négatif ainsi que d'énormes conflits familiaux (à cause de mes façons de faire trop différentes qui ne plaisaient pas) ou encore un comportement très anormalement anxieux dès l'enfance et un gros ras-le-bol du décalage au niveau social avec les autres en grandissant qui m'ont poussé à sauter le pas. Le résultat tombe, HP bien comme il faut. Contrairement au constat que j'ai pu évoquer ci-dessus, j'ai préféré prendre ces tests comme un tremplin pour m'aider à avancer et non pas comme une sorte de fatalité où j'allais me dire "Je suis HP, c'est ce qui explique tout, c'est comme ça", ce qui était très loin d'être le cas, ça n'expliquait pas tout mais une certaine face cachée dont je n'avais pas entièrement connaissance.
Mes rapports avec les "non-zèbres" ont toujours été compliqués, de par le fait que je suis initialement une personne très introvertie et le social, c'était pas trop ça à la base. Avec le temps, ça s'est amélioré peu à peu et j'ai énormément progressé, je suis passée quasiment d'un extrême à l'autre en terme de "communication". Le problème étant qu'à première impression, je parais totalement "normale" (définir "normal" x2) comme une personne Lambda donc tout le monde me considère comme. Sauf qu'à un moment, certains soucis qui seraient "des caractéristiques intrinsèques à mon système", si je puis dire en tant que bonne physicienne, et par conséquent, pas vraiment modifiables ou que très difficilement sont compliqués à vivre avec les autres, sachant que je vis quasi quotidiennement en communauté avec d'autres gens qui ont plus ou moins mon âge.
Bref, j'atteins rapidement mes limites dans mes relations sociales. Limites qui sont difficiles à faire comprendre aux gens que je fréquente qui sont des gens "Lambda" et qui me prennent simplement pour une personne "chiante" ou "susceptible" à cause de divers comportements et blocages qu'ils ne comprennent pas. Cependant, évoquer le sujet du "HP" avec les autres est très compliqué pour moi car je ne veux pas que cela serve d'excuses à tout et c'est un sujet tabou et compliqué à faire comprendre aux autres.
Par ailleurs, je trouve ça handicapant dans la vie de tous les jours car si l'on parle en terme de "performance" ou "d'intellect", on m'a toujours dit que de toutes façons, je réussirai dans ma vie et que je m'en sortirai toujours et pour le reste, comme j'ai déjà fait face à diverses situations extrêmement insolites et ai pu m'en sortir, j'ai l'impression que les gens pensent que j'ai une certaine force mentale et que du coup, je ne nécessite pas particulièrement d'aide. Aujourd'hui, je sature à cause de tout ça et je pense compter sur l'aide de ces personnes "non-zèbres" pour m'aider à avancer mais le sujet est vraiment tabou à aborder.
Y a-t'il des gens avec un vécu similaire ? Avez-vous des amis "Non-zèbres" ? Parlez-vous de votre HP à votre entourage "proche", (personnes que vous fréquentez régulièrement, amis proches) ? Ces derniers comprennent-ils cette différence ? Vous apportent-ils de l'aide pour aider à surmonter certains blocages ? Comment leur avez-vous expliqué ?
Les témoignages sont ouverts, si vous avez des conseils à me donner, je prends.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Bonjour Opportunity,
Un long texte que le tien et je m'y suis retrouvé en partie. Désolé si ma réponse paraît trop courte.
Comment dire ? S'il est vrai que je trouve plus aisément de bonnes accroches avec les gens de type "zèbre", j'essaie désormais (c'était très compliqué pendant l'adolescence) de maintenir des relations franches avec le reste des gens, sans m'écraser ni m'énerver.
Fuir ou garder le parti du silence est une solution que j'adopte quand j'en ressens le besoin. Mon tempérament introverti (cf. la théorie des tempéraments, INFP, ENTP par exemple) m'aide.
Bon courage,
R_vie
Un long texte que le tien et je m'y suis retrouvé en partie. Désolé si ma réponse paraît trop courte.
Comment dire ? S'il est vrai que je trouve plus aisément de bonnes accroches avec les gens de type "zèbre", j'essaie désormais (c'était très compliqué pendant l'adolescence) de maintenir des relations franches avec le reste des gens, sans m'écraser ni m'énerver.
Fuir ou garder le parti du silence est une solution que j'adopte quand j'en ressens le besoin. Mon tempérament introverti (cf. la théorie des tempéraments, INFP, ENTP par exemple) m'aide.
Bon courage,
R_vie
R_vie- Messages : 27
Date d'inscription : 27/02/2020
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
R_vie a écrit:Bonjour Opportunity,
Un long texte que le tien et je m'y suis retrouvé en partie. Désolé si ma réponse paraît trop courte.
Comment dire ? S'il est vrai que je trouve plus aisément de bonnes accroches avec les gens de type "zèbre", j'essaie désormais (c'était très compliqué pendant l'adolescence) de maintenir des relations franches avec le reste des gens, sans m'écraser ni m'énerver.
Fuir ou garder le parti du silence est une solution que j'adopte quand j'en ressens le besoin. Mon tempérament introverti (cf. la théorie des tempéraments, INFP, ENTP par exemple) m'aide.
Bon courage,
R_vie
Salut R_vie !
Ça me fait plaisir de savoir que tu as pu t'identifier à tout ce que j'ai pu écrire, au moins, ce n'était pas pour rien.
Pour ma part, je n'ai jamais spécialement accroché avec les Zèbres (HP, HQI, THQI), voir quasiment pas du tout en fait. Bien avant de savoir que je l'étais moi-même, j'ai souvent été très en conflit avec eux et à l'époque, je trouvais ces gens là particulièrement prétentieux, méprisants, hautains et têtes à claques, si je puis me permettre. C'était surtout le cas de ceux qui ont été diagnostiqués tôt et vivaient sûrement sur le fait qu'on leur ait probablement dit qu'ils avaient une sorte de super pouvoir ou une raison de se croire supérieurs aux autres en les dénigrant.
C'est très différent des HP diagnostiqués beaucoup plus tardivement, je trouve, qui eux (moi incluse), ne se sont pas forcément forgés ou construits avec cette image là en tête. Ce qui fait que c'est très souvent l'inverse et qu'ils se sentent probablement moins bien dans leur peau que ceux qui ont été détectés tôt et pu avoir un parcours de vie plus "adapté" à leurs besoins ou à ce qui leur correspondait.
Et concernant les "Non-zèbres", je lie beaucoup plus facilement des affinités avec eux, seulement c'est le côté émotionnel et affectif qui coince très vite, notamment en termes d'attentes. C'est compliqué de lier des relations amicales profondes et de trouver une certaine stabilité à cause de pas mal de blocages qui font que souvent, on peut faire diverger nos centres d'intérêts même si le feeling passe bien...
En fait, je pense que le fait d'avoir grandi et de vivre au milieu de gens qui ne sont pas Zèbres ne me dérange pas tant que ça la plupart du temps mais dès que je suis confrontée à des choses qui ne sont plus "en ma capacité" ou que je ne peux pas gérer comme les autres personnes "Lambda", j'ai directement besoin de cette compréhension de la part des autres ou de m'exprimer sur ma différence qui fait que, je peux paraître comme eux à première impression mais il y a quelques petites différences. Selon eux, je n'ai qu'à m'adapter. Sauf que ça ne fonctionne malheureusement pas comme ça et que c'est très difficile de le faire comprendre.
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Cc,
ce qui est sur avec les moutons, c'est que je ne partage pas dutout leurs choix,
et ils ne veulent pas m'écouter expliquer le pourquoi de mes choix.. c'est plutot "allez qu'est ce que t'attends vas y bouge, pourquoi tu fais pas comme nous, t'es débile ?".
rien n'est possible avec eux.
si la "communication" est à sens unique (de la subordination ducoup, communiquer implique que ça aille dans les 2 sens) impossible d'échanger des informations.
,
pour me rencontrer, tres grande ouverture d'esprit nécessaire.
les Z .. en général c'est un peu mieux mais pas beaucoup plus..
ya toujours une star qui monopolise l'attention, et te dis que tu dis de la merde si tu oses prononcer un début de phrase.
faut rencontrer des personnes vraiment Evoluées et Eveillées Spirituellement, des Sages d'une grande Douceur.. peut être une personne sur un million.
j'adore Grégory Mutombo par exemple, ou Jean-Pierre Petit, ou Nicole Dron.. les personnes ayant vécus des EMI NDE ont un tepérament semblable au mien.
ce qui est sur avec les moutons, c'est que je ne partage pas dutout leurs choix,
et ils ne veulent pas m'écouter expliquer le pourquoi de mes choix.. c'est plutot "allez qu'est ce que t'attends vas y bouge, pourquoi tu fais pas comme nous, t'es débile ?".
rien n'est possible avec eux.
si la "communication" est à sens unique (de la subordination ducoup, communiquer implique que ça aille dans les 2 sens) impossible d'échanger des informations.
,
pour me rencontrer, tres grande ouverture d'esprit nécessaire.
les Z .. en général c'est un peu mieux mais pas beaucoup plus..
ya toujours une star qui monopolise l'attention, et te dis que tu dis de la merde si tu oses prononcer un début de phrase.
faut rencontrer des personnes vraiment Evoluées et Eveillées Spirituellement, des Sages d'une grande Douceur.. peut être une personne sur un million.
j'adore Grégory Mutombo par exemple, ou Jean-Pierre Petit, ou Nicole Dron.. les personnes ayant vécus des EMI NDE ont un tepérament semblable au mien.
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Mmmmm... Spontanément, et pour paraphraser l'éminent Professeur Choron et son infini sens de la nuance, je t'aurais d'abord suggéré : "Qu'ils crèvent !"
Me rendant bien compte, à ta lecture, et compte tenu du fait que te voilà toute nouvelle et sans doute bien jeune dans la savane, je modulerais par : "Tu les emmerdes !".
Ceci étant dit, outre mon humeur du moment et l'heure avancée, en toute sympathie. Provoc, certes, mais super sincère.
On n'a qu'une vie, personne ne vit à ta place, et tu ne vis pour personne d'autre que toi-même.
Que l'autre soit zèbre, HPI, Aspi, Crétin des Alpes... Vis ! TOI !
(Grrrraaaaaa ! pardonne-moi si mes propos te heurtent, c'est pas le but, mais tu poses une question, v'là ma réponse !)
Me rendant bien compte, à ta lecture, et compte tenu du fait que te voilà toute nouvelle et sans doute bien jeune dans la savane, je modulerais par : "Tu les emmerdes !".
Ceci étant dit, outre mon humeur du moment et l'heure avancée, en toute sympathie. Provoc, certes, mais super sincère.
On n'a qu'une vie, personne ne vit à ta place, et tu ne vis pour personne d'autre que toi-même.
Que l'autre soit zèbre, HPI, Aspi, Crétin des Alpes... Vis ! TOI !
(Grrrraaaaaa ! pardonne-moi si mes propos te heurtent, c'est pas le but, mais tu poses une question, v'là ma réponse !)
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Wise et Charv, merci pour vos réponses, haha !
Sans vouloir surinterpréter vos propos, vous avez plutôt l'air d'être dans un état d'esprit qui est plutôt de laisser tomber si les gens (zèbres ou non-zèbres) ne comprennent pas et pas la peine de chercher plus loin.
Me concernant, je ne vois pas les choses de cet angle là. La relation ne me paraît pas non plus "impossible", loin de là (en tous cas avec les "non-zèbres"). Après il est clair qu'ils ne sont pas tous pareils et qu'il y a très peu de gens qui nous accepteront comme nous sommes.
Sans vouloir surinterpréter vos propos, vous avez plutôt l'air d'être dans un état d'esprit qui est plutôt de laisser tomber si les gens (zèbres ou non-zèbres) ne comprennent pas et pas la peine de chercher plus loin.
Me concernant, je ne vois pas les choses de cet angle là. La relation ne me paraît pas non plus "impossible", loin de là (en tous cas avec les "non-zèbres"). Après il est clair qu'ils ne sont pas tous pareils et qu'il y a très peu de gens qui nous accepteront comme nous sommes.
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Si ça apporte des choses des deux côtés ça vaut effectivement la peine de faire des concessions des 2 côtés.
Par contre si c'est trop déséquilibré, il vaut mieux laisser tomber pour aller chercher plus facile pour tout le monde mais ça n'est pas faisable si on considère qu'on ferait partie de personnes qui ne peuvent être acceptées par personne, et si on part de ce principe bancal, c'est faussé de suite..*
Par contre si c'est trop déséquilibré, il vaut mieux laisser tomber pour aller chercher plus facile pour tout le monde mais ça n'est pas faisable si on considère qu'on ferait partie de personnes qui ne peuvent être acceptées par personne, et si on part de ce principe bancal, c'est faussé de suite..*
Dernière édition par I am just Nath le Sam 25 Avr 2020 - 15:14, édité 1 fois (Raison : * ajout d'un bout)
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Il est clair aussi que nous ne sommes pas tous pareil et que si l'on cherche à etre accepter il va de soit que ça doit etre réciproqueAprès il est clair qu'ils ne sont pas tous pareils et qu'il y a très peu de gens qui nous accepteront comme nous sommes.
Perso j'ai un ami, non zèbre... quoi qu'au final j'en sais rien, lui non plus et on s'en fou
Je traine essentiellement avec des gens "différent" zèbre ou pas, mon caractère chiant, ils s'y font ou pas... je t'assure que ce n'est pas un privilège de la zebritude...
En gros, je ne fait pas trop la différence entre les sup 130 et les inf 130 ...
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
I am just Nath a écrit:Si ça apporte des choses des deux côtés ça vaut effectivement la peine de faire des concessions des 2 côtés.
Par contre si c'est trop déséquilibré, il vaut mieux laisser tomber pour aller chercher plus facile pour tout le monde mais ça n'est pas faisable si on considère qu'on ferait partie de personnes qui ne peuvent être acceptées par personne, et si on part de ce principe bancal, c'est faussé de suite..*
Oui, disons que je voyais plutôt la chose dans cette optique là : Une relation qui apporte des choses de chaque côté et qui en vaut la peine.
Wich a écrit:Il est clair aussi que nous ne sommes pas tous pareil et que si l'on cherche à etre accepter il va de soit que ça doit etre réciproque
Perso j'ai un ami, non zèbre... quoi qu'au final j'en sais rien, lui non plus et on s'en fou
Je traine essentiellement avec des gens "différent" zèbre ou pas, mon caractère chiant, ils s'y font ou pas... je t'assure que ce n'est pas un privilège de la zebritude...
En gros, je ne fait pas trop la différence entre les sup 130 et les inf 130 ...
En fait, je vois plutôt la situation dans le sens où ce n'est pas forcément une question de "ne pas être accepté" tel qu'on est mais plutôt d'apporter quelque chose de différent aux autres dont ils n'ont pas l'habitude. Et à mon sens, ça vaut une "discussion", de manière à poser les choses et expliquer ces différences et c'est plutôt dans cet axe là que je pensais tourner la discussion. En d'autres termes, "la phase d'acceptation" à proprement parlé, c'est encore autre chose.
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Ok, de mon coté je ne vois pas de lien ds cette problématique avec le rapport zebre pas zebre...mais plutôt d'apporter quelque chose de différent aux autres dont ils n'ont pas l'habitude. Et à mon sens, ça vaut une "discussion", de manière à poser les choses et expliquer ces différences et c'est plutôt dans cet axe là que je pensais tourner la discussion.
Les pas zebre ne sont pas un groupe homogène et les zebre non plus... je bouscule plus de gens en changeant de milieu social ou de région qu'en côtoyant des personnes avec un intelligence différente de la mienne...
D’ailleurs, je n'ai jamais rencontré personne avec la même intelligence que moi ... d'une certaine manière ça règle le "problème"
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Sauf vrai coup de bol, on est toujours un peu à côté de ses propres godasses.Charv a écrit:On n'a qu'une vie, personne ne vit àtasa place
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Sauf si on est So Sure.
Walking in my shoes. Depeche Mode. Musique.
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Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Wich a écrit:Ok, de mon coté je ne vois pas de lien ds cette problématique avec le rapport zebre pas zebre...mais plutôt d'apporter quelque chose de différent aux autres dont ils n'ont pas l'habitude. Et à mon sens, ça vaut une "discussion", de manière à poser les choses et expliquer ces différences et c'est plutôt dans cet axe là que je pensais tourner la discussion.
Les pas zebre ne sont pas un groupe homogène et les zebre non plus... je bouscule plus de gens en changeant de milieu social ou de région qu'en côtoyant des personnes avec un intelligence différente de la mienne...
D’ailleurs, je n'ai jamais rencontré personne avec la même intelligence que moi ... d'une certaine manière ça règle le "problème"
Et bien disons que si on parle d'une manière très très très généralisée, les "non-zèbres" pour la plupart, car il existe bien évidemment des gens pour qui ce n'est pas le cas, n'ont pas forcément de grosses difficultés sociales.
En fait, de base, mon topic avait une visée plutôt personnelle sur un cas "concret", si je puis dire. Je sais que j'ai fait l'expérience à plusieurs reprises de relations sociales avec des "non-zèbres" et que ça ne passe pas avec eux sauf cas exceptionnels : On peut trouver des terrains d'entente les 3/4 du temps mais le 1/4 restant, c'est très intense et ça part toujours en cacahuète on dira, ce que je supporte très mal et que les gens ne comprennent pas car selon eux, il s'agit d'un simple problème d'adaptation dans le sens où "C'est à moi de faire cet effort d'adaptation". Or, comme je le répète depuis le début, cette adaptation attendue de la part des autres, elle sera difficilement là car il y a des blocages qui sont difficilement modifiables que je ne pourrai pas "lever", on dira. Et dans ces moments là, je trouve qu'il serait mieux au contraire, de la part des autres, de faire preuve de cette compréhension mais beaucoup préfèrent rejeter cette idée là. Donc là dessus, pas de souci, je reste dans ma "limite de tolérance et d'adaptation" on dira, de manière à pouvoir maintenir des relations sociales sans que ce soit trop prise de tête.
Moi ce que je cherche actuellement à faire, concrètement, c'est, au niveau des gens les plus compréhensifs, de pouvoir aborder le sujet de la "zébritude" sans passer par la case "intellect" on dira, car ça peut créer pas mal d'ambiguïté, afin d'expliquer les impacts émotionnels et sociaux car je sais qu'ils me seront d'un bon appui pour avancer. Seulement, le souci est en fait que je ne sais pas comment aborder le sujet, ni comment maximiser les chances que ce soit totalement compris de l'autre en face, de façon à essayer de lui donner un maximum de clés pour maintenir quelque chose de sain.
Je le répète, de toutes façons, je ne m'entends pas plus que ça avec les "zèbres" non plus, cet aspect très "communautaire" voir presque "sectaire" où chacun amplifie et en rajoute beaucoup sur ses difficultés initiales de façon à créer quelque chose d'insolite pour attirer ou monopoliser l'attention ne me convient pas et ne m'est pas naturel, je m'en tiens à quelques relations avec les "zèbres" avec qui j'accroche le plus.
Je doute donc pouvoir trouver pas mal de réponses qui me conviendront ici, étant donné la forte tolérance des gens à la "solitude" et au rejet des relations sociales pour ceux qui n'ont même pas essayé et partent du principe que tout le monde les rejette et que personne ne les comprend. C'est aussi une des nombreuses raisons pour lesquelles je ne pense pas avoir ma place ici...
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
.. je remarque que eux, sont focalisés sur le Ressenti. l'ambiance.. l'Humour. c'est ce qui compte pour eux. mais ont tres peu de Sagesse et prennent de mauvaises décisions..
moi je suis hyper-mental, je fais tres attention pour prendre mes décisions, grande Sagesse, mais je suis triste et pas drole.. il faut que les Z nous allions plus vers notre Ressenti. !
moi je suis hyper-mental, je fais tres attention pour prendre mes décisions, grande Sagesse, mais je suis triste et pas drole.. il faut que les Z nous allions plus vers notre Ressenti. !
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Wise a écrit:.. je remarque que eux, sont focalisés sur le Ressenti. l'ambiance.. l'Humour. c'est ce qui compte pour eux. mais ont tres peu de Sagesse et prennent de mauvaises décisions..
moi je suis hyper-mental, je fais tres attention pour prendre mes décisions, grande Sagesse, mais je suis triste et pas drole.. il faut que les Z nous allions plus vers notre Ressenti. !
Hm, je pense que c'est là une grosse généralité mais il y a quand même des exceptions.
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
oui je me retrouve dans cela , je ne pense pas être le seul loin de là
au début on pense que les autres sont comme soi puis à force on pige que non
alors on doute oui, on essaie d'autres approches, on essaie, on se dit qu'on n'a pas pigé quelque chose
et puis ce qu'on est isole, t'es chiant, tu râles sur tout et j'en passe
ou alors une indifférence, une transparence
puisque t'es ce que tu es j'aime pas te croiser
je suis sociable mais je suis asocial, un paradoxe complexe à expliquer
je suis assez spontané dans mon relationnel, sans gants, rapides, frontal, mais aprfois avec une infinie patience et une immense subtilité, c'est variable
je sens plus que je ne vis, des détails qui me disent sur l'autre parfois en une demi minute, je me ferme, mon avis est fait
rare , parfois je révise cet avis, rare encore
le dire aux siens ? j'ai essayé longtemps totalement en vain, quand plus tard je l'ai dit ouvertement ils ont fait semblant de ne pas entendre
ok n'en causons pas
puis reproche ou doute, c'est pas vrai si t'étais ...ceci alors cela or pas cela donc pas ceci
inutile d'échanger
ailleurs idem, mille vies, les très rares reconnaissances étaient toutes non verbalisées, ou à peine dites, seuls quelques personnes m'ont traité de génie et le lendemain d"'idiot mdrrrr
on sait qu'ils savent mais il n'y a pas ce pont, ce lieu d'échange version film d'espionnage
mais un ami oui plus intelligent que moi pour qui du coup mon niveau n'a pas la moindre importance
avec sa femme comme dans scorpion le total de nos qi respectifs c'est pas banal
élites de la nation un temps, en quelque sorte
on provient des mêmes milieux, hasard
la reconnaissance donc , faut pas trop la chercher
faut profitez de la vie et déployer ce qu'on aime soi, le reste est futile
au début on pense que les autres sont comme soi puis à force on pige que non
alors on doute oui, on essaie d'autres approches, on essaie, on se dit qu'on n'a pas pigé quelque chose
et puis ce qu'on est isole, t'es chiant, tu râles sur tout et j'en passe
ou alors une indifférence, une transparence
puisque t'es ce que tu es j'aime pas te croiser
je suis sociable mais je suis asocial, un paradoxe complexe à expliquer
je suis assez spontané dans mon relationnel, sans gants, rapides, frontal, mais aprfois avec une infinie patience et une immense subtilité, c'est variable
je sens plus que je ne vis, des détails qui me disent sur l'autre parfois en une demi minute, je me ferme, mon avis est fait
rare , parfois je révise cet avis, rare encore
le dire aux siens ? j'ai essayé longtemps totalement en vain, quand plus tard je l'ai dit ouvertement ils ont fait semblant de ne pas entendre
ok n'en causons pas
puis reproche ou doute, c'est pas vrai si t'étais ...ceci alors cela or pas cela donc pas ceci
inutile d'échanger
ailleurs idem, mille vies, les très rares reconnaissances étaient toutes non verbalisées, ou à peine dites, seuls quelques personnes m'ont traité de génie et le lendemain d"'idiot mdrrrr
on sait qu'ils savent mais il n'y a pas ce pont, ce lieu d'échange version film d'espionnage
mais un ami oui plus intelligent que moi pour qui du coup mon niveau n'a pas la moindre importance
avec sa femme comme dans scorpion le total de nos qi respectifs c'est pas banal
élites de la nation un temps, en quelque sorte
on provient des mêmes milieux, hasard
la reconnaissance donc , faut pas trop la chercher
faut profitez de la vie et déployer ce qu'on aime soi, le reste est futile
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
zebbnam a écrit:oui je me retrouve dans cela , je ne pense pas être le seul loin de là
au début on pense que les autres sont comme soi puis à force on pige que non
alors on doute oui, on essaie d'autres approches, on essaie, on se dit qu'on n'a pas pigé quelque chose
et puis ce qu'on est isole, t'es chiant, tu râles sur tout et j'en passe
ou alors une indifférence, une transparence
puisque t'es ce que tu es j'aime pas te croiser
je suis sociable mais je suis asocial, un paradoxe complexe à expliquer
je suis assez spontané dans mon relationnel, sans gants, rapides, frontal, mais aprfois avec une infinie patience et une immense subtilité, c'est variable
je sens plus que je ne vis, des détails qui me disent sur l'autre parfois en une demi minute, je me ferme, mon avis est fait
rare , parfois je révise cet avis, rare encore
le dire aux siens ? j'ai essayé longtemps totalement en vain, quand plus tard je l'ai dit ouvertement ils ont fait semblant de ne pas entendre
ok n'en causons pas
puis reproche ou doute, c'est pas vrai si t'étais ...ceci alors cela or pas cela donc pas ceci
inutile d'échanger
ailleurs idem, mille vies, les très rares reconnaissances étaient toutes non verbalisées, ou à peine dites, seuls quelques personnes m'ont traité de génie et le lendemain d"'idiot mdrrrr
on sait qu'ils savent mais il n'y a pas ce pont, ce lieu d'échange version film d'espionnage
mais un ami oui plus intelligent que moi pour qui du coup mon niveau n'a pas la moindre importance
avec sa femme comme dans scorpion le total de nos qi respectifs c'est pas banal
élites de la nation un temps, en quelque sorte
on provient des mêmes milieux, hasard
la reconnaissance donc , faut pas trop la chercher
faut profitez de la vie et déployer ce qu'on aime soi, le reste est futile
on peut etre sociable et avoir difficile a sociabiliser avec des gens trop différents de nous, non zebres par exemple
mais c'est de la sociologie, c'est comme sociabiliser avec des gens qui ont des cultures,niveau de richesse (aussi bien de haut en bas que l'inverse) niveau social (codes sociaux trop differents), niveaux intellectuel, age trop different de nous. certains films parodient ceci et c'est un bon rappel que la société n'est pas homogene
et on projete trop facilement notre personnalité mais aussi notre habitus (au sens de Bourdieu), cad notre habit social
meme notre habillement est déjà revelateur de beaucoup de chose en terme sociaux (age, statut social, provincial etc)
je suis assez d'accord avec ca, demander de la reconnaissance a des gens qui ne nous comprennent (non zberes) qui souvent nous meprisent a cause du decalage, c'est peine perdue
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Personnellement, dans le fait d'être Zèbre, ça n'a jamais été la différence de niveau intellectuel qui m'a posé problème avec les non-zèbres, ni une question de mépris (d'ailleurs, plutôt caractéristique du zèbre le mépris que le non-zèbre je trouve) mais seulement les difficultés sociales que je pouvais éprouver et un certain décalage mais c'est tout.
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
bien sur le zèbre est méprisant
c'est la raison de son isolement
si quelqu'un a la formule de socialisation et d'intégration qu'il la file
c'est la raison de son isolement
si quelqu'un a la formule de socialisation et d'intégration qu'il la file
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Méprisant : oui, tout le monde l est au sens premier du terme « prendre l’autre pour ce qu’il n est pas »
Au sens, dénigrer ou autre: globalement, le zèbre passe sa vie à faire plus d efforts que le lambda, tant dans son intégration au monde par ses visions cartésiennes que par ses visions émotionnelles .
Le zèbre il tire sur l’an corde en permanence, pas étonnant qu’inconsciemment ou non, il dénigre toute personne qu’il estime trop fainéant sur ces choses
Au sens, dénigrer ou autre: globalement, le zèbre passe sa vie à faire plus d efforts que le lambda, tant dans son intégration au monde par ses visions cartésiennes que par ses visions émotionnelles .
Le zèbre il tire sur l’an corde en permanence, pas étonnant qu’inconsciemment ou non, il dénigre toute personne qu’il estime trop fainéant sur ces choses
zebu40- Messages : 182
Date d'inscription : 16/12/2019
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Et bien du coup, pour vous répondre, je suis zèbre et je ne me reconnais absolument en rien dans ce qui est évoqué au sujet du mépris sachant de plus que, j'ai moi même été méprisée bien plus d'une fois et très violemment par d'autres zèbres, pour tous détectés très tôt (à l'enfance) sans savoir que je l'étais et jamais par des zèbres qui se sont découvert tardivement.
Bref et ce qui a l'air de revenir très souvent c'est bien cette question de l'âge de la détection, je comprends mieux maintenant pourquoi beaucoup de parents peuvent hésiter à cacher le résultat à leur enfant. De toutes façons, s'il est bien dans ses baskets et/ou a pu avoir des besoins en conséquences adaptés, cacher le résultat n'est pas un problème.
En effet, ce qui ressort particulièrement c'est que pour beaucoup, (j'insiste sur le fait que je ne généralise pas mais je constate), les zèbres qui sont détectés très tôt ou tôt dans l'enfance, s'estiment moins touchés par l'hypersensibilité ET l'hyperémotivité et au-delà de ça, ont largement tendance à développer des caractères arrogants voir méprisants et j'ai ouï dire de la part de ces gens là, qu'ils vivaient plutôt très bien leur différence et qu'elle ne leur demandait que peu d'efforts dans la vie quotidienne. Il n'est pas négligeable de mentionner que pour la plupart, ces derniers correspondent beaucoup au type "laminaire".
Ce qui explique donc la différence avec les profils "complexes" et ça coule de source. Ces derniers étant des zèbres qui pour la majeure partie s'ignoraient, avec plus d'hyperémotivité ET d'hypersensibilité qui accentuaient très certainement le sentiment de décalage, donc pour beaucoup détectés tardivement car à cette époque j'imagine qu'aucune étude n'avait été avérée concernant le lien entre la sensibilité, l'émotivité et la fameuse "intelligence" qui fait tant rêver les gens. J'aurai beau pu me placer entre un 135 et un 142 si QIT interprétable et l'idée d'estimer l'intelligence comme plus importante que l'hypersensibilité et l'hyperémotivité, me répugne particulièrement. D'où le fait également, que ces derniers se sentent en difficulté dans leur vie et aient plus de mal à avancer ou s'intégrer.
Ce ne sont encore une fois que des constats et pas des généralités mais ça commence à revenir extrêmement souvent donc je fais part ici de ces remarques, à prendre largement avec des pincettes mais j'ai quand même rencontré un nombre considérable de personnes afin de pouvoir me baser sur mes stats et pouvoir en effectuer ces hypothèses.
Bref, si on en revient au sujet principal qui était plutôt "le rapport avec les non zèbres", on dit souvent par cliché, qu'une personne qui a un Q.I. de 128 ou 129 pourra très bien s'entendre avec une personne qui a un Q.I. de 130 ou plus et qu'une personne qui a un Q.I. de 130 ou plus ne s'entendra qu'avec des gens dans la même tranche que lui (notez déjà l'incohérence).... Et bien pour ma part, si on s'en réfère à ce que j'ai mentionné au dessus au sujet de mon QIT non interprétable, je m'entends bien mieux avec des gens qui ont un Q.I. bien plus bas et que très rarement avec les zèbres finalement.
De plus, cette question de remettre toujours sur la table le Q.I. commence à largement me saouler... Et c'est bien parce que ce sont les profils laminaires qui ont tendance à le prôner partout où ils passent.
Edit : A mon sens, le lien avéré entre le Q.I., l'hypersensibilité et l'hyperémotivité découle d'une plus grande lucidité qui fait que nous sommes plus affectés par l'environnement qui nous entoure. Je pense aussi que les gens qui estiment ne pas en être atteints sont simplement des gens qui en sont dotés (en comparaison avec ceux qui ne le sont pas) mais qui le vivent juste bien en fait. Certains vont carrément jusqu'à mépriser ceux qui le vivent mal, encore une fois les types "laminaires" sont les Rois dans ce petit jeu mais ce n'est toujours qu'un constat bien que je sois fortement convaincue que si l'on prenait un gros échantillon de population, l'hypothèse serait vérifiée sans souci.
Bref et ce qui a l'air de revenir très souvent c'est bien cette question de l'âge de la détection, je comprends mieux maintenant pourquoi beaucoup de parents peuvent hésiter à cacher le résultat à leur enfant. De toutes façons, s'il est bien dans ses baskets et/ou a pu avoir des besoins en conséquences adaptés, cacher le résultat n'est pas un problème.
En effet, ce qui ressort particulièrement c'est que pour beaucoup, (j'insiste sur le fait que je ne généralise pas mais je constate), les zèbres qui sont détectés très tôt ou tôt dans l'enfance, s'estiment moins touchés par l'hypersensibilité ET l'hyperémotivité et au-delà de ça, ont largement tendance à développer des caractères arrogants voir méprisants et j'ai ouï dire de la part de ces gens là, qu'ils vivaient plutôt très bien leur différence et qu'elle ne leur demandait que peu d'efforts dans la vie quotidienne. Il n'est pas négligeable de mentionner que pour la plupart, ces derniers correspondent beaucoup au type "laminaire".
Ce qui explique donc la différence avec les profils "complexes" et ça coule de source. Ces derniers étant des zèbres qui pour la majeure partie s'ignoraient, avec plus d'hyperémotivité ET d'hypersensibilité qui accentuaient très certainement le sentiment de décalage, donc pour beaucoup détectés tardivement car à cette époque j'imagine qu'aucune étude n'avait été avérée concernant le lien entre la sensibilité, l'émotivité et la fameuse "intelligence" qui fait tant rêver les gens. J'aurai beau pu me placer entre un 135 et un 142 si QIT interprétable et l'idée d'estimer l'intelligence comme plus importante que l'hypersensibilité et l'hyperémotivité, me répugne particulièrement. D'où le fait également, que ces derniers se sentent en difficulté dans leur vie et aient plus de mal à avancer ou s'intégrer.
Ce ne sont encore une fois que des constats et pas des généralités mais ça commence à revenir extrêmement souvent donc je fais part ici de ces remarques, à prendre largement avec des pincettes mais j'ai quand même rencontré un nombre considérable de personnes afin de pouvoir me baser sur mes stats et pouvoir en effectuer ces hypothèses.
Bref, si on en revient au sujet principal qui était plutôt "le rapport avec les non zèbres", on dit souvent par cliché, qu'une personne qui a un Q.I. de 128 ou 129 pourra très bien s'entendre avec une personne qui a un Q.I. de 130 ou plus et qu'une personne qui a un Q.I. de 130 ou plus ne s'entendra qu'avec des gens dans la même tranche que lui (notez déjà l'incohérence).... Et bien pour ma part, si on s'en réfère à ce que j'ai mentionné au dessus au sujet de mon QIT non interprétable, je m'entends bien mieux avec des gens qui ont un Q.I. bien plus bas et que très rarement avec les zèbres finalement.
De plus, cette question de remettre toujours sur la table le Q.I. commence à largement me saouler... Et c'est bien parce que ce sont les profils laminaires qui ont tendance à le prôner partout où ils passent.
Edit : A mon sens, le lien avéré entre le Q.I., l'hypersensibilité et l'hyperémotivité découle d'une plus grande lucidité qui fait que nous sommes plus affectés par l'environnement qui nous entoure. Je pense aussi que les gens qui estiment ne pas en être atteints sont simplement des gens qui en sont dotés (en comparaison avec ceux qui ne le sont pas) mais qui le vivent juste bien en fait. Certains vont carrément jusqu'à mépriser ceux qui le vivent mal, encore une fois les types "laminaires" sont les Rois dans ce petit jeu mais ce n'est toujours qu'un constat bien que je sois fortement convaincue que si l'on prenait un gros échantillon de population, l'hypothèse serait vérifiée sans souci.
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Bonjour,
Je vais répondre à toutes les questions avec la phrase qui a changé tous mes rapports humains : je m'en fous. Je m'en fous de ce qu'ils peuvent penser ou percevoir de moi.
Curieusement, de ce biais de l'esprit, j'arrive au résultat que j'agis selon ma conscience, selon comment je le sens, et pas en fonction de ce que je pense que la société ou mon interlocuteur attend de moi.
Je respecte les règles élémentaires de politesse, de tact et de langue de bois. En cas de besoin, je suis capable d'être un vrai caméléon aussi. Mais pour les gens que je croise au quotidien (mes collègues) ou mieux mes proches (amis, famille, etc.), je suis juste moi.
Probablement que j'en heurte plus d'un (et je m'en fous).
Alors oui, j'ai des amis HQI/HQE qui s'ignorent, asperger, normaux, des gens de tous les horizons avec des vécus complètement différents, des âges différents. Ils ont tous une qualité pour me supporter : ils sont ouverts d'esprit. Le reste, je m'en fous.
Ils sont positifs et ouverts d'esprit et savent donc apprécier la personne que je suis, malgré mes travers (probablement plus nombreux que ce que je veux bien admettre).
Parce que pour moi, le QI n'est pas une barrière ou la garantie d'une conversation intelligente ou constructive.
Le QI est encore moins la garantie d'une conversation agréable, paisible et qui ne part pas en concours de b*** intellectuel.
Avoir des liens avec des gens dont la qualité est "ouvert d'esprit" est en revanche la garantie d'une attitude positive, bienveillante et d'un sentiment de sécurité et de sérénité. Avec le recul, je trouve ça plus important que l'étalage de connaissances, la branlette intellectuelle ou les discours Caliméro que j'ai pu avoir avec des surdoués. Je ne dis pas que tous les surdoués sont comme ça, mais ça fait partie des travers que j'ai pu constater.
Sans compter que si je réduis mon champ d'amitiés possibles aux zèbres, je devrais me limiter à 2% de la population, alors que je suis certaine qu'il y a des gens bien dans les 98% restants. Des gens qui pourraient m'apprendre à monter un mur, coudre une salopette ou dessiner un raton laveur. Et je trouve ça génial.
Je vais répondre à toutes les questions avec la phrase qui a changé tous mes rapports humains : je m'en fous. Je m'en fous de ce qu'ils peuvent penser ou percevoir de moi.
Curieusement, de ce biais de l'esprit, j'arrive au résultat que j'agis selon ma conscience, selon comment je le sens, et pas en fonction de ce que je pense que la société ou mon interlocuteur attend de moi.
Je respecte les règles élémentaires de politesse, de tact et de langue de bois. En cas de besoin, je suis capable d'être un vrai caméléon aussi. Mais pour les gens que je croise au quotidien (mes collègues) ou mieux mes proches (amis, famille, etc.), je suis juste moi.
Probablement que j'en heurte plus d'un (et je m'en fous).
Alors oui, j'ai des amis HQI/HQE qui s'ignorent, asperger, normaux, des gens de tous les horizons avec des vécus complètement différents, des âges différents. Ils ont tous une qualité pour me supporter : ils sont ouverts d'esprit. Le reste, je m'en fous.
Ils sont positifs et ouverts d'esprit et savent donc apprécier la personne que je suis, malgré mes travers (probablement plus nombreux que ce que je veux bien admettre).
Parce que pour moi, le QI n'est pas une barrière ou la garantie d'une conversation intelligente ou constructive.
Le QI est encore moins la garantie d'une conversation agréable, paisible et qui ne part pas en concours de b*** intellectuel.
Avoir des liens avec des gens dont la qualité est "ouvert d'esprit" est en revanche la garantie d'une attitude positive, bienveillante et d'un sentiment de sécurité et de sérénité. Avec le recul, je trouve ça plus important que l'étalage de connaissances, la branlette intellectuelle ou les discours Caliméro que j'ai pu avoir avec des surdoués. Je ne dis pas que tous les surdoués sont comme ça, mais ça fait partie des travers que j'ai pu constater.
Sans compter que si je réduis mon champ d'amitiés possibles aux zèbres, je devrais me limiter à 2% de la population, alors que je suis certaine qu'il y a des gens bien dans les 98% restants. Des gens qui pourraient m'apprendre à monter un mur, coudre une salopette ou dessiner un raton laveur. Et je trouve ça génial.
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Moi je peux t'apprendre à monter un mur, pour le raton laveur, je procrastine mon apprentissage du dessin mais à la limite je peux tenter le coup, par contre pour la salopette c'est niet et je m'en fous
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Hello Opportunity,
Je réagis à ton message de départ et au dernier que tu viens de mettre.
Pour situer un peu, j'ai été testé petit, il y a une vingtaine d'années.
Mon expérience :
J'ai jamais jugé les autres sur leur potentiel intellectuel (on va dire leur supposé QI) ni n'ait cherché à le connaître. La seule chose qui m'importait (et m'importe toujours d'ailleurs^^) c'est le caractère de la personne.
De mon point de vue, le QI ne fait qu'exacerber des traits de caractères que la personne aurait eu en temps normal. Quelqu'un de sensible devient hypersensible. Quelqu'un de passionné devient ultrapassionné. Quelqu'un de con devient hypercon (true story). Au final, c'est juste une mesure créée de toute pièce par l'Homme, une étiquette qu'on colle, et il y a autant de diversité parmi les non zèbres que parmi les zèbres, donc autant de chance de trouver les bonnes personnes dans les deux ! Mais plus ton cerveau va vite, plus tu es [passionné/etc.].
Mon meilleur ami est juste quelqu'un de très respectueux, d'ouvert, il ne m'a jamais jugé ou dit "t'es vraiment chelou" alors que parfois je peux l'être bien comme il faut haha, il s'en fiche juste et me prend comme je suis.
Je discuterai pas de physique quantique avec lui, mais c'est pas ce que je recherche. Il est toujours là. Le genre de personne à te téléphoner dès que tu passes une semaine sans donner de nouvelles, le genre de personnes à te motiver sans arrêt et à te pousser à donner le meilleur de toi-même.
Il pourrait me dire avoir 50 de QI, ça changerait absolument rien.
Après, avec le recul, j'ai toujours eu des amis plus âgés que moi (5-15ans de +) ; avec des centres d'intérêt souvent en décalage avec les jeunes de mon âge je suppose que ça a beaucoup joué (car dans ton cas tu parles de personnes de ton âge, où j'avais en effet beaucoup plus de mal, là à 28 ans ça va mieux).
Au final, personnellement, je veux juste être heureux. Rigoler. M'amuser. Découvrir. Apprendre. Et tout ça, je peux le faire avec n'importe qui avec un minimum de valeurs et qui voit les relations sociales comme une relation bidirectionnelle. J'apprendrais juste pas les mêmes choses en fonction des interlocuteurs.
Et puis pour dire qu'on est bien tous différents, je suis très éclectique, autant créatif que scientifique, test QI très homogène, je suis très bon nul part mais je me débrouille partout. He bien j'ai très peu d'affinités avec une bonne partie de la famille des HP qui ont soit beaucoup de problèmes (à se trouver, à comprendre le monde, etc.), soit sont très passionnés (activité, boulot, personnage historique, maths, info...), soit très perdus.
J'ai les traits caractéristiques des HP, mais je m'entends beaucoup mieux avec des personnes lambda. Ça vient juste de mon caractère (et surement de l'expérience perso aussi).
Voilà pour mon vécu.
Pour tes questions:
- Je ne le dis à plus personne (pas même à mes amis proches) que je le suis, ni ne fait des sous-entendus. Mais en général ça se remarque vite (mon ancien patron m'avait demandé si je l'étais au bout d'un mois de boulot). Je le disais dans le passé et ça ne posait pas de souci particulier.
- Je n'ai que des amis non zèbres à priori.
- Certains amis pas trop proches ont coupé les ponts au fil de la vie, sûrement car ils ne comprenaient pas mon comportement un peu bizarre à certains moments. Mais les vrais sont toujours là. Les "potes" ne sont pas présents assez souvent pour s'en rendre compte. (je pars pas en vacances avec eux)
- Le blocage, je l'ai eu pendant longtemps, en me disant que j'étais à la fois différent des non zèbres, et des zèbres (ce dont j'ai parlé un peu plus plus haut). Au final en rencontrant mon meilleur ami, j'ai compris que je pouvais trouver mon compte partout. Donc je me suis mis à rencontrer beaucoup plus de monde, de tous les horizons, et au final je n'ai gardé que les personnes qui me respectaient (moi et mon espace vital) et qui ne gardait que le meilleur (car bon je suis loin d'être le pote idéal). Et avoir des amis très différents me permet de trouver mon compte un peu partout !
"Comment leur avez-vous expliqué ?"
-> Je pense que le plus simple, c'est de mettre l'accent sur la différence. On s'en fiche de dire que t'as un "Haut Potentiel" ou un "Haut Quotient Intellectuel" (c'est un peu pompeux, et ça veut rien dire, un potentiel sans travail, 0 x 10000, ça fait toujours 0 : ça t'es déjà au courant, mais pour quelqu'un à qui tu le dis direct, c'est pas forcément évident). T'es juste différent, une différence dans le fonctionnement du cerveau, qui fait que t'as des réactions qui peuvent dénoter par rapport aux autres, et voilà. J'ai toujours introduit ça comme ça avant et ça s'est toujours bien passé. Sans dire une seule fois le mot surdoué ou HP, les gens le comprennent immédiatement quand tu leur dis que tu as un cerveau qui fonctionne différemment (ou alors ils te connaissent pas assez pour avoir remarqué ta curiosité/ta rapidité de réflexion, mais dans ce cas là pas sûr que ce soit utile de le leur dire).
Désolé du pavé, en espérant que ça puisse t'être utile.
Je réagis à ton message de départ et au dernier que tu viens de mettre.
Pour situer un peu, j'ai été testé petit, il y a une vingtaine d'années.
Mon expérience :
J'ai jamais jugé les autres sur leur potentiel intellectuel (on va dire leur supposé QI) ni n'ait cherché à le connaître. La seule chose qui m'importait (et m'importe toujours d'ailleurs^^) c'est le caractère de la personne.
De mon point de vue, le QI ne fait qu'exacerber des traits de caractères que la personne aurait eu en temps normal. Quelqu'un de sensible devient hypersensible. Quelqu'un de passionné devient ultrapassionné. Quelqu'un de con devient hypercon (true story). Au final, c'est juste une mesure créée de toute pièce par l'Homme, une étiquette qu'on colle, et il y a autant de diversité parmi les non zèbres que parmi les zèbres, donc autant de chance de trouver les bonnes personnes dans les deux ! Mais plus ton cerveau va vite, plus tu es [passionné/etc.].
Mon meilleur ami est juste quelqu'un de très respectueux, d'ouvert, il ne m'a jamais jugé ou dit "t'es vraiment chelou" alors que parfois je peux l'être bien comme il faut haha, il s'en fiche juste et me prend comme je suis.
Je discuterai pas de physique quantique avec lui, mais c'est pas ce que je recherche. Il est toujours là. Le genre de personne à te téléphoner dès que tu passes une semaine sans donner de nouvelles, le genre de personnes à te motiver sans arrêt et à te pousser à donner le meilleur de toi-même.
Il pourrait me dire avoir 50 de QI, ça changerait absolument rien.
Après, avec le recul, j'ai toujours eu des amis plus âgés que moi (5-15ans de +) ; avec des centres d'intérêt souvent en décalage avec les jeunes de mon âge je suppose que ça a beaucoup joué (car dans ton cas tu parles de personnes de ton âge, où j'avais en effet beaucoup plus de mal, là à 28 ans ça va mieux).
Au final, personnellement, je veux juste être heureux. Rigoler. M'amuser. Découvrir. Apprendre. Et tout ça, je peux le faire avec n'importe qui avec un minimum de valeurs et qui voit les relations sociales comme une relation bidirectionnelle. J'apprendrais juste pas les mêmes choses en fonction des interlocuteurs.
Et puis pour dire qu'on est bien tous différents, je suis très éclectique, autant créatif que scientifique, test QI très homogène, je suis très bon nul part mais je me débrouille partout. He bien j'ai très peu d'affinités avec une bonne partie de la famille des HP qui ont soit beaucoup de problèmes (à se trouver, à comprendre le monde, etc.), soit sont très passionnés (activité, boulot, personnage historique, maths, info...), soit très perdus.
J'ai les traits caractéristiques des HP, mais je m'entends beaucoup mieux avec des personnes lambda. Ça vient juste de mon caractère (et surement de l'expérience perso aussi).
Voilà pour mon vécu.
Pour tes questions:
- Je ne le dis à plus personne (pas même à mes amis proches) que je le suis, ni ne fait des sous-entendus. Mais en général ça se remarque vite (mon ancien patron m'avait demandé si je l'étais au bout d'un mois de boulot). Je le disais dans le passé et ça ne posait pas de souci particulier.
- Je n'ai que des amis non zèbres à priori.
- Certains amis pas trop proches ont coupé les ponts au fil de la vie, sûrement car ils ne comprenaient pas mon comportement un peu bizarre à certains moments. Mais les vrais sont toujours là. Les "potes" ne sont pas présents assez souvent pour s'en rendre compte. (je pars pas en vacances avec eux)
- Le blocage, je l'ai eu pendant longtemps, en me disant que j'étais à la fois différent des non zèbres, et des zèbres (ce dont j'ai parlé un peu plus plus haut). Au final en rencontrant mon meilleur ami, j'ai compris que je pouvais trouver mon compte partout. Donc je me suis mis à rencontrer beaucoup plus de monde, de tous les horizons, et au final je n'ai gardé que les personnes qui me respectaient (moi et mon espace vital) et qui ne gardait que le meilleur (car bon je suis loin d'être le pote idéal). Et avoir des amis très différents me permet de trouver mon compte un peu partout !
"Comment leur avez-vous expliqué ?"
-> Je pense que le plus simple, c'est de mettre l'accent sur la différence. On s'en fiche de dire que t'as un "Haut Potentiel" ou un "Haut Quotient Intellectuel" (c'est un peu pompeux, et ça veut rien dire, un potentiel sans travail, 0 x 10000, ça fait toujours 0 : ça t'es déjà au courant, mais pour quelqu'un à qui tu le dis direct, c'est pas forcément évident). T'es juste différent, une différence dans le fonctionnement du cerveau, qui fait que t'as des réactions qui peuvent dénoter par rapport aux autres, et voilà. J'ai toujours introduit ça comme ça avant et ça s'est toujours bien passé. Sans dire une seule fois le mot surdoué ou HP, les gens le comprennent immédiatement quand tu leur dis que tu as un cerveau qui fonctionne différemment (ou alors ils te connaissent pas assez pour avoir remarqué ta curiosité/ta rapidité de réflexion, mais dans ce cas là pas sûr que ce soit utile de le leur dire).
Désolé du pavé, en espérant que ça puisse t'être utile.
Arsix- Messages : 47
Date d'inscription : 07/01/2018
Age : 33
Localisation : Lyon
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Lucy a écrit:Bonjour,
Je vais répondre à toutes les questions avec la phrase qui a changé tous mes rapports humains : je m'en fous. Je m'en fous de ce qu'ils peuvent penser ou percevoir de moi.
Curieusement, de ce biais de l'esprit, j'arrive au résultat que j'agis selon ma conscience, selon comment je le sens, et pas en fonction de ce que je pense que la société ou mon interlocuteur attend de moi.
Je respecte les règles élémentaires de politesse, de tact et de langue de bois. En cas de besoin, je suis capable d'être un vrai caméléon aussi. Mais pour les gens que je croise au quotidien (mes collègues) ou mieux mes proches (amis, famille, etc.), je suis juste moi.
Probablement que j'en heurte plus d'un (et je m'en fous).
Alors oui, j'ai des amis HQI/HQE qui s'ignorent, asperger, normaux, des gens de tous les horizons avec des vécus complètement différents, des âges différents. Ils ont tous une qualité pour me supporter : ils sont ouverts d'esprit. Le reste, je m'en fous.
Ils sont positifs et ouverts d'esprit et savent donc apprécier la personne que je suis, malgré mes travers (probablement plus nombreux que ce que je veux bien admettre).
Parce que pour moi, le QI n'est pas une barrière ou la garantie d'une conversation intelligente ou constructive.
Le QI est encore moins la garantie d'une conversation agréable, paisible et qui ne part pas en concours de b*** intellectuel.
Avoir des liens avec des gens dont la qualité est "ouvert d'esprit" est en revanche la garantie d'une attitude positive, bienveillante et d'un sentiment de sécurité et de sérénité. Avec le recul, je trouve ça plus important que l'étalage de connaissances, la branlette intellectuelle ou les discours Caliméro que j'ai pu avoir avec des surdoués. Je ne dis pas que tous les surdoués sont comme ça, mais ça fait partie des travers que j'ai pu constater.
Sans compter que si je réduis mon champ d'amitiés possibles aux zèbres, je devrais me limiter à 2% de la population, alors que je suis certaine qu'il y a des gens bien dans les 98% restants. Des gens qui pourraient m'apprendre à monter un mur, coudre une salopette ou dessiner un raton laveur. Et je trouve ça génial.
Pas mieux
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Opportunity a écrit:
Mes rapports avec les "non-zèbres" ont toujours été compliqués, de par le fait que je suis initialement une personne très introvertie et le social, c'était pas trop ça à la base. Avec le temps, ça s'est amélioré peu à peu et j'ai énormément progressé, je suis passée quasiment d'un extrême à l'autre en terme de "communication". Le problème étant qu'à première impression, je parais totalement "normale" (définir "normal" x2) comme une personne Lambda donc tout le monde me considère comme. Sauf qu'à un moment, certains soucis qui seraient "des caractéristiques intrinsèques à mon système", si je puis dire en tant que bonne physicienne, et par conséquent, pas vraiment modifiables ou que très difficilement sont compliqués à vivre avec les autres, sachant que je vis quasi quotidiennement en communauté avec d'autres gens qui ont plus ou moins mon âge.
Bref, j'atteins rapidement mes limites dans mes relations sociales. Limites qui sont difficiles à faire comprendre aux gens que je fréquente qui sont des gens "Lambda" et qui me prennent simplement pour une personne "chiante" ou "susceptible" à cause de divers comportements et blocages qu'ils ne comprennent pas. Cependant, évoquer le sujet du "HP" avec les autres est très compliqué pour moi car je ne veux pas que cela serve d'excuses à tout et c'est un sujet tabou et compliqué à faire comprendre aux autres.
Par ailleurs, je trouve ça handicapant dans la vie de tous les jours car si l'on parle en terme de "performance" ou "d'intellect", on m'a toujours dit que de toutes façons, je réussirai dans ma vie et que je m'en sortirai toujours et pour le reste, comme j'ai déjà fait face à diverses situations extrêmement insolites et ai pu m'en sortir, j'ai l'impression que les gens pensent que j'ai une certaine force mentale et que du coup, je ne nécessite pas particulièrement d'aide. Aujourd'hui, je sature à cause de tout ça et je pense compter sur l'aide de ces personnes "non-zèbres" pour m'aider à avancer mais le sujet est vraiment tabou à aborder.
Y a-t'il des gens avec un vécu similaire ? Avez-vous des amis "Non-zèbres" ? Parlez-vous de votre HP à votre entourage "proche", (personnes que vous fréquentez régulièrement, amis proches) ? Ces derniers comprennent-ils cette différence ? Vous apportent-ils de l'aide pour aider à surmonter certains blocages ? Comment leur avez-vous expliqué ?
Les témoignages sont ouverts, si vous avez des conseils à me donner, je prends.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
Bonjour Opportunity,
Pour répondre à tes questions, je suis entourée depuis l'enfance de plein de personnes différentes et j'aime rencontrer de nouvelles personnes partout où je vais, car j'apprécie échanger, partager un moment de vie, court ou plus long (cela dépend de ce qui se passe avec l'autre). Cependant mes intimes sont peu nombreux et généralement nos liens sont de longue (voire très longue) date. Ils ne sont pas tous HPI avérés, certains le sont, ceux avec qui je m'ouvre le plus sont ceux qui sont à l'écoute et sensibles.
Il y a quelques années j'ai "découvert" le HPI et revu mon histoire sous un autre angle (la précocité détectée à l'école, le saut de classe refusé, ce que m'ont renvoyé certains enseignants, d'autres personnes croisées en chemin, etc.) Et j'ai aussi découvert - étant plus attentive à ces données - que beaucoup de personnes de mon entourage proche (familial, amical, professionnel ou des connaissances marquantes) étaient concernées par le HPI. Par la suite j'ai fait d'autres rencontres, et certaines personnes avec qui j'ai noué des liens m'ont parlé de leur HPI supposé ou avéré, et/ou de ceux de leurs enfants. Idem pour mon compagnon, que j'ai rencontré sans intention de rencontrer "une personne à HPI"... C'est-à-dire comme toutes les personnes que j'ai rencontrées, à l'exception de celles qui fréquentent ce forum dédié (soit une très faible proportion).
Aussi j'ai des difficultés avec le concept de "personnes lambdas" car je ne suis jamais sûre, quand je rencontre quelqu'un, s'il a un HPI ou non. Toute personne est lambda, en soi, quelle que soit son potentiel, son intelligence, son QI, etc. En revanche il se produit généralement (je le dis rétrospectivement et c'est le fruit de mon expérience) une connexion particulière avec les personnes à HPI, qui n'a pas lieu avec d'autres. Ce qui fait la particularité de cette connexion, c'est une combinaison de profondeur et de capacité à parler davantage des angles morts que de ce qui saute aux yeux (quelle que soit la manière d'en parler) et d'y attacher une importance significative. De là, il peut notamment y avoir un plaisir à échanger avec humour et par association d'idées, et une grande joie de pouvoir vivre et partager cela.
Opportunity a écrit:on m'a toujours dit que de toutes façons, je réussirai dans ma vie et que je m'en sortirai toujours et pour le reste, comme j'ai déjà fait face à diverses situations extrêmement insolites et ai pu m'en sortir, j'ai l'impression que les gens pensent que j'ai une certaine force mentale et que du coup, je ne nécessite pas particulièrement d'aide. Aujourd'hui, je sature à cause de tout ça et je pense compter sur l'aide de ces personnes "non-zèbres" pour m'aider à avancer mais le sujet est vraiment tabou à aborder
Ce que tu dis me parle.
La phrase qui est souvent revenue dans le discours de mes proches a été "de toute façon on se fait pas de souci pour toi, tu t'en sors toujours brillamment".
Je n'ai pas besoin d'aide pour un certain nombre de choses mais pour d'autres oui et le truc vicieux qui s'est produit, c'est que je n'ai pas appris à demander d'aide au bon moment, au bon endroit et quand j'en avais besoin. Ce n'est pas de la fierté ou de la gêne, c'est que je n'y pense pas ! Bien que j'aie fait des progrès dans la conscientisation de cet aspect et dans mes demandes, il est donc beaucoup plus facile pour moi d'être entourée de personnes attentives et empathiques qui me proposent leur aide spontanément quand il est évident que j'en ai besoin mais que moi, je ne le sais pas encore.^^
Cela mis à part, je n'ai pas besoin d'aide à plein de moments (!), en revanche j'ai besoin des autres, tout simplement parce que ma vie est plus heureuse et sensée ainsi. Etant plutôt introvertie, j'apprécie la solitude et étant tournée vers l'autre, j'apprécie sa présence. C'est un équilibre à trouver.
Pour la question de jusqu'où tu peux aller avec les autres, il me semble que cela se résout dans chaque relation. Par exemple quand quelqu'un te renvoie que tu es "chiante", c'est sur quel aspect et dans quel contexte ? Est-ce que l'autre peut "suivre" ou pas ? Qu'est-ce que tu pourrais communiquer et remettre en question qui à la fois respecte ton fonctionnement et qui tienne compte de la relation avec l'autre ?
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
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Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Lucy a écrit:Bonjour,
Je vais répondre à toutes les questions avec la phrase qui a changé tous mes rapports humains : je m'en fous. Je m'en fous de ce qu'ils peuvent penser ou percevoir de moi.
Curieusement, de ce biais de l'esprit, j'arrive au résultat que j'agis selon ma conscience, selon comment je le sens, et pas en fonction de ce que je pense que la société ou mon interlocuteur attend de moi.
Je respecte les règles élémentaires de politesse, de tact et de langue de bois. En cas de besoin, je suis capable d'être un vrai caméléon aussi. Mais pour les gens que je croise au quotidien (mes collègues) ou mieux mes proches (amis, famille, etc.), je suis juste moi.
Probablement que j'en heurte plus d'un (et je m'en fous).
Alors oui, j'ai des amis HQI/HQE qui s'ignorent, asperger, normaux, des gens de tous les horizons avec des vécus complètement différents, des âges différents. Ils ont tous une qualité pour me supporter : ils sont ouverts d'esprit. Le reste, je m'en fous.
Ils sont positifs et ouverts d'esprit et savent donc apprécier la personne que je suis, malgré mes travers (probablement plus nombreux que ce que je veux bien admettre).
Parce que pour moi, le QI n'est pas une barrière ou la garantie d'une conversation intelligente ou constructive.
Le QI est encore moins la garantie d'une conversation agréable, paisible et qui ne part pas en concours de b*** intellectuel.
Avoir des liens avec des gens dont la qualité est "ouvert d'esprit" est en revanche la garantie d'une attitude positive, bienveillante et d'un sentiment de sécurité et de sérénité. Avec le recul, je trouve ça plus important que l'étalage de connaissances, la branlette intellectuelle ou les discours Caliméro que j'ai pu avoir avec des surdoués. Je ne dis pas que tous les surdoués sont comme ça, mais ça fait partie des travers que j'ai pu constater.
Sans compter que si je réduis mon champ d'amitiés possibles aux zèbres, je devrais me limiter à 2% de la population, alors que je suis certaine qu'il y a des gens bien dans les 98% restants. Des gens qui pourraient m'apprendre à monter un mur, coudre une salopette ou dessiner un raton laveur. Et je trouve ça génial.
Merci pour ta réponse Lucy. Je suis d'accord avec toi sur tous les points en partie. Après la source de mon problème, c'est pas le Q.I. à proprement parler en fait... Dès qu'on parle de HP, il y a plusieurs écoles : Le critère principal qui permet de définir tous les "types de zèbres" que j'ai cité dans mon tout premier message (que je remets en évidence ci-dessous) est principalement (selon la façon dont on va définir le Haut Potentiel spécifiquement [Parce qu'on sait pas toujours trop où le caser]), le fait d'avoir un Q.I. supérieur ou égal à 130.
Opportunity a écrit: Ici, je m'appuie sur l'hypothèse que profils zèbres = {HP, HQI, THQI, Aspi*, TSA}.
Le truc, c'est qu'à mon sens, le Q.I. c'est pas le plus important, moi dans les relations ce qui me dérange, c'est pas forcément l'aspect qui touche à "l'intelligence" mais bien l'aspect émotionnel. Après, il y a également les gens qui diront qu'aucune preuve scientifique n'a été trouvée concernant un lien entre l'hypersensibilité, l'hyperémotivité et l'intelligence... En ce qui me concerne, étant adepte de la dépression et des épisodes de crises existentielles, la partie sensibilité que ce soit au niveau des sens physiques ou de l'émotionnel partirait de ce qu'on pourrait définir comme "hyper-lucidité" en fait, un peu comme une sorte de mode éponge qui fait qu'on absorbe tout ce qu'il se passe autour... Et si l'on y réfléchit bien, c'est bien ça que l'on reproche souvent aux autres lorsqu'on se sent en décalage, on leur reproche de trop négliger ou à l'inverse, on reproche à pas mal de zèbres de se prendre la tête pour rien ou pour des choses insignifiantes (je dis pas que c'est le cas de tout le monde, c'est ce que je comprends dans la majorité des cas, dont le mien). Bref, on peut tout simplement voir ça comme un tout, un ensemble de "caractéristiques". J'aime pas trop utiliser le mot "caractéristiques" parce que d'un côté ça peut sous-entendre qu'il existe un portrait déjà tout dressé du "zèbre" alors que chaque "zèbre" est différent et unique en son genre... Mais ceci dit, ce que je cite, sont les caractéristiques qui reviennent souvent... (Cf le message dans lequel j'exposais mes hypothèses concernant certains zèbres qui se disent non hypersensibles ou hyperémotifs et d'autres zèbres qui le ressentent très fortement et chez qui ça se manifeste de manière plutôt intense).
Pour en revenir à la source, je comprends cette philosophie du "Je m'en fous", disons que s'en foutre, c'est bien tant qu'on fait ce qui nous semble être "juste" et que comme tu le dis, on respecte un minimum les règles élémentaires, tant qu'on ne plonge pas dans une phase de déni ou d'ignorance, tout va bien... Après, encore faut-il que ce soit pour les bonnes choses... Mais ça, ça dépend des principes et valeurs de certains. Je suis entièrement d'accord également sur la question du "Pourquoi se restreindre à 2% de la population alors qu'on peut trouver aussi son bonheur chez les 98% restants", surtout lorsque comme tu le décris, on voit souvent les mêmes choses qui reviennent dans les discussions de zèbres qui peuvent être redondantes (Bon je dis ça mais ce que tu as cité ci-dessus, notamment en parlant de "branlette intellectuelle" ou des discours Caliméro, ça m'arrive de le faire quelquefois).
Après, peut-être que je ne cherche pas sur la bonne piste et que la piste du "Faire comprendre le fonctionnement HP" n'est pas la meilleure dans mon cas, que je devrai peut-être me pencher plus sur "Comment régler mes problèmes sur le plan social", quelque chose de type travail sur soi mais perso, ce qui a tendance à me déranger énormément, c'est que les gens acceptent la personne que je suis, tant que "ça va dans leur sens", dans le sens où, dès qu'il n'y a plus de terrain d'entente, c'est là que je ressens le besoin de faire comprendre les difficultés du fonctionnement HP parce que je sens que ça passe plus et que pour moi ça bloque, je peux avoir atteint ma limite "d'adaptation", mon max et ensuite, ça me demande beaucoup trop d'effort et mine de rien, c'est exténuant autant mentalement que physiquement. Et c'est là que d'autres estiment qu'il ne faut pas se prendre la tête et laisser couler... Or, je ne vais pas renoncer à une opportunité de pouvoir développer des relations sociales avec des gens qui me paraissent intéressants au premiers abords parce qu'ils ont du mal avec mon fonctionnement... Fin si vraiment ils sont réfutés à l'idée d'en entendre parler, oui, d'accord, c'est mort mais dans les cas où c'est un problème de juste devoir expliquer et que ça peut être accepté correctement, je trouve ça dommage de pas savoir comment s'y prendre... Et c'est bien sur ce point là que j'ai littéralement le cul entre deux chaises.
Arsix a écrit: Hello Opportunity,
Je réagis à ton message de départ et au dernier que tu viens de mettre.
Pour situer un peu, j'ai été testé petit, il y a une vingtaine d'années.
Mon expérience :
J'ai jamais jugé les autres sur leur potentiel intellectuel (on va dire leur supposé QI) ni n'ait cherché à le connaître. La seule chose qui m'importait (et m'importe toujours d'ailleurs^^) c'est le caractère de la personne.
De mon point de vue, le QI ne fait qu'exacerber des traits de caractères que la personne aurait eu en temps normal. Quelqu'un de sensible devient hypersensible. Quelqu'un de passionné devient ultrapassionné. Quelqu'un de con devient hypercon (true story). Au final, c'est juste une mesure créée de toute pièce par l'Homme, une étiquette qu'on colle, et il y a autant de diversité parmi les non zèbres que parmi les zèbres, donc autant de chance de trouver les bonnes personnes dans les deux ! Mais plus ton cerveau va vite, plus tu es [passionné/etc.].
Mon meilleur ami est juste quelqu'un de très respectueux, d'ouvert, il ne m'a jamais jugé ou dit "t'es vraiment chelou" alors que parfois je peux l'être bien comme il faut haha, il s'en fiche juste et me prend comme je suis.
Je discuterai pas de physique quantique avec lui, mais c'est pas ce que je recherche. Il est toujours là. Le genre de personne à te téléphoner dès que tu passes une semaine sans donner de nouvelles, le genre de personnes à te motiver sans arrêt et à te pousser à donner le meilleur de toi-même.
Il pourrait me dire avoir 50 de QI, ça changerait absolument rien.
Après, avec le recul, j'ai toujours eu des amis plus âgés que moi (5-15ans de +) ; avec des centres d'intérêt souvent en décalage avec les jeunes de mon âge je suppose que ça a beaucoup joué (car dans ton cas tu parles de personnes de ton âge, où j'avais en effet beaucoup plus de mal, là à 28 ans ça va mieux).
Au final, personnellement, je veux juste être heureux. Rigoler. M'amuser. Découvrir. Apprendre. Et tout ça, je peux le faire avec n'importe qui avec un minimum de valeurs et qui voit les relations sociales comme une relation bidirectionnelle. J'apprendrais juste pas les mêmes choses en fonction des interlocuteurs.
Et puis pour dire qu'on est bien tous différents, je suis très éclectique, autant créatif que scientifique, test QI très homogène, je suis très bon nul part mais je me débrouille partout. He bien j'ai très peu d'affinités avec une bonne partie de la famille des HP qui ont soit beaucoup de problèmes (à se trouver, à comprendre le monde, etc.), soit sont très passionnés (activité, boulot, personnage historique, maths, info...), soit très perdus.
J'ai les traits caractéristiques des HP, mais je m'entends beaucoup mieux avec des personnes lambda. Ça vient juste de mon caractère (et surement de l'expérience perso aussi).
Voilà pour mon vécu.
Pour tes questions:
- Je ne le dis à plus personne (pas même à mes amis proches) que je le suis, ni ne fait des sous-entendus. Mais en général ça se remarque vite (mon ancien patron m'avait demandé si je l'étais au bout d'un mois de boulot). Je le disais dans le passé et ça ne posait pas de souci particulier.
- Je n'ai que des amis non zèbres à priori.
- Certains amis pas trop proches ont coupé les ponts au fil de la vie, sûrement car ils ne comprenaient pas mon comportement un peu bizarre à certains moments. Mais les vrais sont toujours là. Les "potes" ne sont pas présents assez souvent pour s'en rendre compte. (je pars pas en vacances avec eux)
- Le blocage, je l'ai eu pendant longtemps, en me disant que j'étais à la fois différent des non zèbres, et des zèbres (ce dont j'ai parlé un peu plus plus haut). Au final en rencontrant mon meilleur ami, j'ai compris que je pouvais trouver mon compte partout. Donc je me suis mis à rencontrer beaucoup plus de monde, de tous les horizons, et au final je n'ai gardé que les personnes qui me respectaient (moi et mon espace vital) et qui ne gardait que le meilleur (car bon je suis loin d'être le pote idéal). Et avoir des amis très différents me permet de trouver mon compte un peu partout !
"Comment leur avez-vous expliqué ?"
-> Je pense que le plus simple, c'est de mettre l'accent sur la différence. On s'en fiche de dire que t'as un "Haut Potentiel" ou un "Haut Quotient Intellectuel" (c'est un peu pompeux, et ça veut rien dire, un potentiel sans travail, 0 x 10000, ça fait toujours 0 : ça t'es déjà au courant, mais pour quelqu'un à qui tu le dis direct, c'est pas forcément évident). T'es juste différent, une différence dans le fonctionnement du cerveau, qui fait que t'as des réactions qui peuvent dénoter par rapport aux autres, et voilà. J'ai toujours introduit ça comme ça avant et ça s'est toujours bien passé. Sans dire une seule fois le mot surdoué ou HP, les gens le comprennent immédiatement quand tu leur dis que tu as un cerveau qui fonctionne différemment (ou alors ils te connaissent pas assez pour avoir remarqué ta curiosité/ta rapidité de réflexion, mais dans ce cas là pas sûr que ce soit utile de le leur dire).
Désolé du pavé, en espérant que ça puisse t'être utile.
Salut Arsix, merci beaucoup pour ta réponse !
Je comprends bien ce que tu veux dire. Concernant le dernier message que j'avais posté, notamment en ce qui concerne les zèbres testés tôt, cela n'était qu'un constat, parce que bon, ça m'est arrivé à moi, peut-être que ça n'est jamais arrivé aux autres mais disons que lorsque ça se répète plusieurs fois, ça commence à devenir plutôt redondant et on se pose sérieusement la question. Après, à noter que j'ai quand même éviter de généraliser la chose, haha. Concernant ta relation avec ton meilleur ami, ça veut dire que c'est un super ami, j'espère pour toi que tu pourras le garder dans ta vie le plus longtemps possible !
Pour les fréquentations, disons que c'est forcément le "milieu scolaire" qui pousse à fréquenter des gens du même âge que soi. Après me concernant, j'étais quelqu'un qui n'était pas très bien intégrée au milieu des gens de mon âge, même si c'était pour la plupart, des gens que je connaissais depuis des années, ça passait pas, en partie par rapport au fait que j'avais des centres d'intérêts bien différents et plutôt "sérieux" ou posés que ceux des autres. En revanche, lorsque j'étais "seule", en dehors du cadre scolaire, je ne discutais qu'avec des gens bien plus âgés que moi, notamment lors de ma période "no life" où je passais un temps considérable avec ceux que je nommais "mes potes virtuels" (bien que réels) lorsque j'avais 15 ans et je m'intégrais plutôt bien au milieu des 25-40 ans, disons que j'avais des relations plus profondes, intéressantes mais à côté, ils acceptaient parfaitement mon "immaturité" sur certains sujets.
Après, comme je suis étudiante depuis 3 ans, à la fac, dans le milieu universitaire, on trouve vraiment de tout, donc c'est plus facile de s'intégrer, surtout quand tu peux avoir plus de proximité avec des gens qui étudient le même domaine que toi par passion, qui sont investis, ou même encore une certaine proximité avec des enseignants, maîtres de conférences, chercheurs etc. En somme, tu trouves souvent ce que tu recherches sur le plan intellectuel mais tu peux aussi trouver une sorte de "satisfaction" sur le plan "émotionnel", si j'englobe dedans tout ce qui est relations sociales, affinités, rapports avec autrui, par le fait qu'il y ait un nombre conséquent d'étudiants. Et ce, de tout âge, de toute culture etc. Surtout que perso, j'ai la chance d'avoir une univ' plutôt ouverte sur le monde, sur le plan culturel, la rencontre etc.
Pour ce qui est de rigoler, t'amuser, découvrir, apprendre et être heureux, on est synchro sur ces objectifs là ! Oui, j'ai tendance à beaucoup répéter que chaque "zèbre" est unique mais en même temps, j'ai tendance à dénoncer ce que je vois, parce que ça n'empêche pas de parfois voir apparaître pas mal de "clichés" parce qu'on retrouve masse de similitudes. Me concernant, je pense que j'oscille entre les trois choses que tu as citées : Très passionnée, très paumée et beaucoup de problèmes, haha !
Disons que comme j'ai pu l'écrire dans mon tout premier post, j'étais plutôt partie pour finir assistée et vouée à finir probablement seule et ne jamais espérer entrer dans la vie active un jour, au vu des 10 premières années de ma vie... Avant de changer du tout au tout... Bon c'est pas encore ça mais j'ai énormément progressé, disons que je suis partie de rien et tout ce que j'ai de "bénéfique" en ma personne aujourd'hui, je l'ai en partie construit de moi-même, sans l'aide de personne et les relations sociales sont pour moi, une chose essentielle à mon bien-être (Bon, ceci dit, on ne va pas rentrer dans les débats concernant la dépendance non plus, sinon on n'en finit pas, mais voilà). En clair, dans ma vision des choses, c'est triste à dire mais j'ai l'impression d'avoir été un animal d'à peine quelques semaines, pas sevré (sur tous les plans), qu'on a lâché dans la nature, sans rien et qui a du suivre en cours de route pour commencer sa vie seul. Du moins, c'est comme ça que je me vois, j'ai pas mal de souvenirs de mon enfance et ma petite enfance mais j'ai une sorte de trou noir en ce qui concerne "ma conscience", comme si je n'ai pris conscience que très tard, de ce que c'était "avoir une vie", lors d'une crise existentielle. Avant ça, j'étais à un stade où on pouvait comparer mon train de vie à celui d'une personne atteinte "d'autisme sévère" (je dis ça très sérieusement), passive au plus haut point, autonomie proche de 0, juste des illuminations de génie de temps à autre mais c'était tout quoi, c'est comme si j'avais pas vraiment de vie ou aucune conscience de ce qu'était une vie et j'attendais, je ne disais pas grand chose, juste j'attendais que ça se passe...
J'aime beaucoup ton approche de vouloir mettre l'accent sur la différence, c'est ce que je cherche à faire mais je pense que je ne sais pas encore comment trouver les mots, ni comment m'y prendre. Certains pourraient dire que "on s'en fout"... J'imagine que si c'est le cas, c'est qu'il faut lâcher l'affaire avec ces gens là. Entièrement d'accord avec toi également sur le fait qu'on s'en fiche d'être HPI, HQI ou autre.
Mais je comprends pas si je dois aller plus loin ou pas, dans le sens où les gens vont se dire "Ouais et alors, ça change quoi par rapport au fait que tu puisses pas faire ça ou ça ?". Bon, j'extrapole et sur-interprète peut-être mais j'essaie de visualiser la situation et me projeter, connaissant les personnes avec qui j'aimerais en parler (bon, elles sont un petit nombre qui se limite à 1). Après, les gens que je fréquente régulièrement, notamment certains étudiants de ma fac le savent déjà et pour la plupart du temps, s'en foutent dans le sens où ils acceptent mais quand ça commence à ne plus passer, c'est incompréhension totale. Après, j'estime que pas tout le monde est censé être au courant, ça me regarde avant tout. En tous cas, merci beaucoup à toi pour cette réponse !
Merci Basilice pour ta réponse, également !
Basilice a écrit:Toute personne est lambda, en soi, quelle que soit son potentiel, son intelligence, son QI, etc. En revanche il se produit généralement (je le dis rétrospectivement et c'est le fruit de mon expérience) une connexion particulière avec les personnes à HPI, qui n'a pas lieu avec d'autres.
Je suis d'accord avec toi sur le fait que toute personne soit lambda, au même titre qu'il n'existe pas réellement de "norme", c'est plus ou moins le concept. Aujourd'hui, ce qu'on caractérise par la "norme" (Certains ici connaissent mon goût pour les mathématiques mais je ne parle pas sur un plan statistique pour le coup ) c'est juste une sorte d'effet de groupe dans la société, être dans la norme, c'est faire comme la plupart des gens, plus communément, ce que beaucoup appellent "être un mouton". En d'autres termes, oui, une personne est dite "lambda" que si on la compare à quelqu'un d'autre. (Lambda par rapport à quoi, à qui ?).
Ici, je voulais, bien-entendu, utiliser le terme "lambda" pour définir ces gens, (pour ne pas dire qu'ils ne sont pas zèbres), qui ne sont justement pas sur la même lambda (longueur d'onde) que moi. Le problème, c'est qu'on en revient toujours au débat où l'on doit caractériser cette différence et je n'aime pas la caractériser par le Q.I., parce qu'honnêtement, le Q.I. de la personne, je m'en fous royalement, moi ce qui me gêne, c'est vraiment le fait que ma différence soit "intrinsèque à mon système" comme je le disais plus haut, elle fait partie de moi, elle n'est pas vraiment modifiable à proprement parler, je ne peux pas modifier mes connexions neuronales, ce qui fait qu'il y a cette différence cognitive, je peux seulement agir sur certains paramètres qui découlent d'un travail (développement personnel ou autre) sur le plan social. En bref, je pense qu'il faut pouvoir faire le tri entre ce qui est statique et ce qui ne l'est pas. Ceci dit, je fais déjà preuve d'une grande adaptation et une grande patience auprès des gens de manière générale et si ça bloque, c'est juste que je ne peux plus m'adapter. D'où le fait de vouloir faire comprendre cette différence, on en revient au problème initial.
Basilice a écrit: Pour la question de jusqu'où tu peux aller avec les autres, il me semble que cela se résout dans chaque relation. Par exemple quand quelqu'un te renvoie que tu es "chiante", c'est sur quel aspect et dans quel contexte ? Est-ce que l'autre peut "suivre" ou pas ? Qu'est-ce que tu pourrais communiquer et remettre en question qui à la fois respecte ton fonctionnement et qui tienne compte de la relation avec l'autre ?
Généralement, avec les autres, ça pose problème dans le fait qu'on ait des centres d'intérêts parfois éloignés, dans le fait qu'on ait pas les mêmes activités, ça se passe souvent lorsqu'ils veulent organiser des événements (sorties, fêtes, soirées ou autre) et que personnellement, ce ne sont pas des activités qui m'attirent, ou alors, que je limite extrêmement et rien qu'accepter pour faire plaisir me demande de gros efforts et ils n'en ont pas vraiment conscience, pour eux, c'est rien, c'est même pas censé poser problème alors que pour moi, ça demande une planification et une organisation très particulière ainsi qu'une grosse préparation mentale. Ce n'est pas le cas tout le temps, j'ai des périodes où c'est plus posé et je me fais moins prier pour accepter certaines demandes mais ça arrive souvent.
Ou sinon, à la grande différence de la plupart des "zèbres" qui aiment avoir des conversations profondes, moi je n'aime ça mais qu'avec les gens très proches de moi. On dira que j'ai une sorte de hiérarchie dans ma conception des relations sociales qui se déroule ainsi :
1) "connaissance" > "pote" > "ami" > "meilleur ami"
Le stade connaissance parle de lui même, ça concerne les gens sympas que j'ai pu rencontrer une ou deux fois avec qui j'ai pu accrocher mais que je ne vois pas régulièrement.
Le stade pote, c'est plus ou moins le stade camarades à la fac, les autres étudiants à qui je tapais la bise (avant cette sal*perie de virus), je disais 2-3 conneries histoire de papoter.
Le stade ami, désignerait les gens avec qui je sors, avec qui je fais des soirées, je passe du bon temps, avec qui on prévoit des activités juste pour s'amuser, pour le fun mais qui sont pas forcément là quand j'ai besoin
Le stade "meilleur ami" c'est le stade où il n'y a souvent qu'une seule personne (allez 2 au max), avec qui j'ai une relation profonde et privilégiée, que je vais pas forcément pouvoir voir régulièrement mais qui est toujours là quand j'en ai besoin et qui ne me "lâche pas" comme pourraient le faire les gens dans la catégorie "pote" ou "ami".
Ou sinon, autre configuration qui est plus compréhensible selon le point de vue :
2) "connaissance" > "pote" > "ami"
Connaissance = connaissance du 1)
Pote = Pote + ami du 1)
ami = meilleur ami du 1)
Voilà, voilà, après je pense pas que ce soit une question de pouvoir "me suivre" à proprement parler, je pense que c'est un tout et qu'il faut que j'arrive à expliquer qu'il ne faut pas s'attendre à un comportement linéaire de ma part mais plutôt à quelque chose d'alternatif dans mes décisions, mes façons de faire etc.
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Opportunity a écrit:
Après, peut-être que je ne cherche pas sur la bonne piste et que la piste du "Faire comprendre le fonctionnement HP" n'est pas la meilleure dans mon cas, que je devrai peut-être me pencher plus sur "Comment régler mes problèmes sur le plan social"
Il y a le fonctionnement HP et ta singularité, qui amène des nuances importantes.
Souhaiter être compris est compréhensible, pour cela je ne suis pas sûre que parler de ton fonctionnement soit nécessaire, en revanche parler de tes besoins et souhaits, oui.
Il y a la manière dont tu te perçois, et la manière dont l'autre te perçoit qui est tout aussi importante : elle parle du fait que l'autre aussi, souhaite être compris (quand bien même ses perceptions de toi seraient plus le fruit de projections, de fantasmes, que d'observations). Parfois il faut parler pour se comprendre, parfois il faut du temps pour se comprendre (rien de systématique bien sûr).
C'est pour ça que je trouve compliqué de "se foutre" de ce que pense l'autre de toi, en tout cas j'y mettrais des nuances.
Prendre du recul vis-à-vis de l'opinion publique et de l'opinion de l'autre pour accéder à son propre regard, ses sentiments, etc., cela me semble essentiel pour trouver "sa direction" (y'a une chanson comme ça^^ qui en parle bien) et prendre la responsabilité de ses choix.
Mais se foutre de l'opinion de l'autre ou du regard qu'il porte sur soi, de ce qui compte pour lui, je trouve que c'est un peu défensif et que cela peut renvoyer de l'hostilité. Cela peut bloquer l'élan de l'autre vers toi, le braquer ou entraver le dialogue. Alors peut-être qu'à ce moment là, c'est important de déterminer ce que tu souhaites avec cet autre. Si c'est de le tenir à distance, ça peut être un bon moyen. Si c'est de t'en rapprocher, il y a à mon avis des choses à remettre en question.
Opportunity a écrit:ce qui a tendance à me déranger énormément, c'est que les gens acceptent la personne que je suis, tant que "ça va dans leur sens", dans le sens où, dès qu'il n'y a plus de terrain d'entente, c'est là que je ressens le besoin de faire comprendre les difficultés du fonctionnement HP
Est-ce que tu es sûre que c'est ta personne qu'ils rejettent ?
Parfois c'est un aspect, l'opinion ou le propos qui est rejeté, ou le référentiel employé, ou l'acte posé qui n'est pas accepté, ou ce que tu renvoies à l'autre (volontairement ou malgré toi) ? Ou simplement un désaccord, un goût différent ?
Opportunity a écrit:
Mais je comprends pas si je dois aller plus loin ou pas, dans le sens où les gens vont se dire "Ouais et alors, ça change quoi par rapport au fait que tu puisses pas faire ça ou ça ?". Bon, j'extrapole et sur-interprète peut-être mais j'essaie de visualiser la situation et me projeter, connaissant les personnes avec qui j'aimerais en parler (bon, elles sont un petit nombre qui se limite à 1).
Qu'est-ce que tu attendrais de la part de l'autre, en lui parlant de ton fonctionnement ?
Opportunity a écrit:je fais déjà preuve d'une grande adaptation et une grande patience auprès des gens de manière générale et si ça bloque, c'est juste que je ne peux plus m'adapter. D'où le fait de vouloir faire comprendre cette différence, on en revient au problème initial.
Lorsque tu te rends compte que tu ne peux plus t'adapter, tu souhaiterais que l'autre puisse s'adapter afin que vous sortiez de l'impasse ?
Les autres n'ont pas connaissance de tes efforts d'adaptation, est-ce que tu as connaissance des leurs ?
Opportunity a écrit:ça pose problème dans le fait qu'on ait des centres d'intérêts parfois éloignés, dans le fait qu'on ait pas les mêmes activités, ça se passe souvent lorsqu'ils veulent organiser des événements (sorties, fêtes, soirées ou autre) et que personnellement, ce ne sont pas des activités qui m'attirent, ou alors, que je limite extrêmement et rien qu'accepter pour faire plaisir me demande de gros efforts et ils n'en ont pas vraiment conscience, pour eux, c'est rien, c'est même pas censé poser problème alors que pour moi, ça demande une planification et une organisation très particulière ainsi qu'une grosse préparation mentale. Ce n'est pas le cas tout le temps, j'ai des périodes où c'est plus posé et je me fais moins prier pour accepter certaines demandes mais ça arrive souvent.
Est-ce que tu arrives à tenir compte de tes besoins en général, et à en parler à l'autre ?
Opportunity a écrit:il ne faut pas s'attendre à un comportement linéaire de ma part mais plutôt à quelque chose d'alternatif dans mes décisions, mes façons de faire etc.
Est-ce que ça t'a déjà posé des problèmes dans tes relations ?
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Basilice a écrit: Il y a le fonctionnement HP et ta singularité, qui amène des nuances importantes.
Souhaiter être compris est compréhensible, pour cela je ne suis pas sûre que parler de ton fonctionnement soit nécessaire, en revanche parler de tes besoins et souhaits, oui.
Il y a la manière dont tu te perçois, et la manière dont l'autre te perçoit qui est tout aussi importante : elle parle du fait que l'autre aussi, souhaite être compris (quand bien même ses perceptions de toi seraient plus le fruit de projections, de fantasmes, que d'observations). Parfois il faut parler pour se comprendre, parfois il faut du temps pour se comprendre (rien de systématique bien sûr).
C'est pour ça que je trouve compliqué de "se foutre" de ce que pense l'autre de toi, en tout cas j'y mettrais des nuances.
Prendre du recul vis-à-vis de l'opinion publique et de l'opinion de l'autre pour accéder à son propre regard, ses sentiments, etc., cela me semble essentiel pour trouver "sa direction" (y'a une chanson comme ça^^ qui en parle bien) et prendre la responsabilité de ses choix.
Mais se foutre de l'opinion de l'autre ou du regard qu'il porte sur soi, de ce qui compte pour lui, je trouve que c'est un peu défensif et que cela peut renvoyer de l'hostilité. Cela peut bloquer l'élan de l'autre vers toi, le braquer ou entraver le dialogue. Alors peut-être qu'à ce moment là, c'est important de déterminer ce que tu souhaites avec cet autre. Si c'est de le tenir à distance, ça peut être un bon moyen. Impec ! Razz Si c'est de t'en rapprocher, il y a à mon avis des choses à remettre en question.
Oui, oui, je suis d'accord, le passage du "s'en foutre de ce que l'autre pense", c'était pour répondre au message du dessus en partie basé sur ça ! Le principe du "je m'en foutisme" c'est pas du tout un truc auquel j'adhère personnellement mais je le tolère de la part des gens parce que c'est comme ça que beaucoup fonctionnent donc j'en connais les aspects et je sais que ça devient limite-limite avec moi quand il n'est plus question de juste "s'en foutre de l'autre" mais qu'il est complètement question d'ignorance et de déni, même si le simple fait de s'en foutre peut déjà être très violent. Après, je suis totalement d'accord qu'il y a les deux avis à prendre en compte, je n'ai jamais dit le contraire.
C'est plutôt moi en fait, qui ai cette appréhension de "Mais les gens en ont rien à foutre de comment je suis, pour eux ça doit se passer comme eux le veulent ou alors, pour eux, c'est pas la question et ça ne justifie rien à mes comportements de connaître mon fonctionnement" alors qu'en fait, ba si, ça changerait énormément de choses à mon sens et ça rejoint complètement ce que tu dis, quand tu parles de "besoins et de souhaits".
Après, je ne cherche pas spécialement à attirer ou repousser les gens, si je trouve une personne avec qui je me sens bien, je fais juste en sorte d'essayer de la garder dans ma vie, sinon, je tente de passer mon chemin.
Basilice a écrit: Est-ce que tu es sûre que c'est ta personne qu'ils rejettent ?
Parfois c'est un aspect, l'opinion ou le propos qui est rejeté, ou le référentiel employé, ou l'acte posé qui n'est pas accepté, ou ce que tu renvoies à l'autre (volontairement ou malgré toi) ? Ou simplement un désaccord, un goût différent ?
Ba disons que des fois, ils peuvent avoir des réactions inattendues. Ce qui me plaît pas en fait, et ce avec quoi j'ai du mal et qui fait que très souvent, je sais que je pourrai pas aller plus loin avec les gens, c'est le fait qu'ils n'acceptent pas que ce soit la différence (si j'en reviens à ce que je disais au dessus), des choses qui ne sont pas "modifiables" et que c'est comme ça. Du coup, ça reste différent d'une volonté de ne pas changer ou autre mais c'est interprété dans le mauvais sens de la part des autres en face, on dira.
Basilice a écrit:
Qu'est-ce que tu attendrais de la part de l'autre, en lui parlant de ton fonctionnement ?
Hm, ça c'est un petit peu plus privé mais globalement, ça permettrait une relation plus profonde, particulièrement avec cette unique personne. Disons qu'en dehors de cette personne, je n'ai personne d'autre de "fiable", donc je me raccroche à ce que j'ai et je veux faire les choses bien.
Basilice a écrit: Lorsque tu te rends compte que tu ne peux plus t'adapter, tu souhaiterais que l'autre puisse s'adapter afin que vous sortiez de l'impasse ?
Les autres n'ont pas connaissance de tes efforts d'adaptation, est-ce que tu as connaissance des leurs ?
En fait, ça dépend de la relation... Pour de simples potes, je m'en fiche un peu parce que je sais que s'il n'y a que du dialogue simple sans que ça aille plus loin, ce n'est pas nécessaire et ça me va très bien, y a aucun souci. Quand c'est une situation qui pose souci, ba généralement, s'ils acceptent ma décision qui ne va pas dans leur sens et la comprennent, ok, s'ils ne la comprennent pas, oui, ça devient problématique... Et généralement, ils estiment qu'ils n'ont pas à faire d'effort d'adaptation auprès de moi et je n'impose rien.
Le problème c'est que j'ai l'impression de devoir faire une montagne d'efforts et d'adaptation pour pouvoir réussir à être comme les autres, tous les jours, h24, en continu ou pour arriver à faire des choses que tout le monde peut faire sans soucis alors que pour moi, c'est extrêmement épuisant... Dans le cas contraire, si je ne m'adapte pas, alors, je ne fais plus rien de ma vie.
Du coup, je passe pour la personne qui ne connait pas ce que c'est que de "faire des efforts" alors que parfois, j'atteins littéralement le point de saturation à cause de ça, surtout lorsque c'est sur long terme, je ne vis plus, je survis et je vais déjà largement au-delà de ce que je suis censée pouvoir fournir... C'est exténuant aussi bien physiquement que mentalement. La plupart des idées noires que j'ai pu avoir étaient en partie liées à ça et je trouve ça horrible que personne ne se rende compte de l'ampleur de la situation.
Basilice a écrit: Est-ce que tu arrives à tenir compte de tes besoins en général, et à en parler à l'autre ?
Encore une fois, ça dépend de la relation, clairement, pour ce qui est d'en parler aux autres. Pour ce qui est de juste "tenir compte de mes besoins", j'ai des idées mais le problème, c'est qu'en fait, ça restreindrait énormément de choses.
Et oui, ça pose énormément problème, toujours à l'heure actuelle, le fait que j'ai un comportement plutôt alternatif et pas aussi linéaire que les autres... D'ailleurs, ça peut poser problèmes dans tous les types de relations ça, et particulièrement les relations amoureuses..
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Opportunity a écrit:
C'est plutôt moi en fait, qui ai cette appréhension de "Mais les gens en ont rien à foutre de comment je suis, pour eux ça doit se passer comme eux le veulent
Tu as connu de mauvaises expériences ?
Je trouve qu'une relation doit tenir compte de ce que tu veux et de ce que veut l'autre, ou plus précisément, de ce qui te fait du bien et ce qui fait du bien à l'autre.
Opportunity a écrit:c'est le fait qu'ils n'acceptent pas que ce soit la différence (si j'en reviens à ce que je disais au dessus), des choses qui ne sont pas "modifiables" et que c'est comme ça. Du coup, ça reste différent d'une volonté de ne pas changer ou autre mais c'est interprété dans le mauvais sens de la part des autres en face, on dira.
Je comprends ce que tu veux dire.
Pour ma part je ne peux pas négocier ce qui n'est pas négociable.
Opportunity a écrit:ça permettrait une relation plus profonde, particulièrement avec cette unique personne. Disons qu'en dehors de cette personne, je n'ai personne d'autre de "fiable", donc je me raccroche à ce que j'ai et je veux faire les choses bien.
Il me semble en te lisant que c'est un vrai besoin pour toi, d'évoquer ton HPI avec cette personne.
C'est pour te lier plus intimement ? Pour amener une autre part de toi, comme un secret que l'on révèle ? Ou il y a une autre attente ?
Opportunity a écrit:j'ai l'impression de devoir faire une montagne d'efforts et d'adaptation pour pouvoir réussir à être comme les autres, tous les jours, h24, en continu ou pour arriver à faire des choses que tout le monde peut faire sans soucis alors que pour moi, c'est extrêmement épuisant... Dans le cas contraire, si je ne m'adapte pas, alors, je ne fais plus rien de ma vie.
Est-ce que cet épuisement est en rapport avec ton anxiété ?
"Réussir à être comme tous les autres", à être "comme tout le monde", peux-tu donner des exemples ? (si cela ne t'expose pas trop, bien sûr, fais comme tu le sens)
Opportunity a écrit:Pour ce qui est de juste "tenir compte de mes besoins", j'ai des idées mais le problème, c'est qu'en fait, ça restreindrait énormément de choses.
Et oui, ça pose énormément problème, toujours à l'heure actuelle, le fait que j'ai un comportement plutôt alternatif et pas aussi linéaire que les autres... D'ailleurs, ça peut poser problèmes dans tous les types de relations ça, et particulièrement les relations amoureuses.
Peut-être que tu pourrais commencer par tenir compte de tes besoins, quel que soit "le prix à payer", et voir ensuite où cela te mène ?
Dernière édition par Basilice le Lun 25 Mai 2020 - 21:53, édité 1 fois
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Opportunity a écrit:
Je comprends bien ce que tu veux dire. Concernant le dernier message que j'avais posté, notamment en ce qui concerne les zèbres testés tôt, cela n'était qu'un constat, parce que bon, ça m'est arrivé à moi, peut-être que ça n'est jamais arrivé aux autres mais disons que lorsque ça se répète plusieurs fois, ça commence à devenir plutôt redondant et on se pose sérieusement la question. Après, à noter que j'ai quand même éviter de généraliser la chose, haha. Concernant ta relation avec ton meilleur ami, ça veut dire que c'est un super ami, j'espère pour toi que tu pourras le garder dans ta vie le plus longtemps possible !
Pour les fréquentations, disons que c'est forcément le "milieu scolaire" qui pousse à fréquenter des gens du même âge que soi. Après me concernant, j'étais quelqu'un qui n'était pas très bien intégrée au milieu des gens de mon âge, même si c'était pour la plupart, des gens que je connaissais depuis des années, ça passait pas, en partie par rapport au fait que j'avais des centres d'intérêts bien différents et plutôt "sérieux" ou posés que ceux des autres. En revanche, lorsque j'étais "seule", en dehors du cadre scolaire, je ne discutais qu'avec des gens bien plus âgés que moi, notamment lors de ma période "no life" où je passais un temps considérable avec ceux que je nommais "mes potes virtuels" (bien que réels) lorsque j'avais 15 ans et je m'intégrais plutôt bien au milieu des 25-40 ans, disons que j'avais des relations plus profondes, intéressantes mais à côté, ils acceptaient parfaitement mon "immaturité" sur certains sujets.
Après, comme je suis étudiante depuis 3 ans, à la fac, dans le milieu universitaire, on trouve vraiment de tout, donc c'est plus facile de s'intégrer, surtout quand tu peux avoir plus de proximité avec des gens qui étudient le même domaine que toi par passion, qui sont investis, ou même encore une certaine proximité avec des enseignants, maîtres de conférences, chercheurs etc. En somme, tu trouves souvent ce que tu recherches sur le plan intellectuel mais tu peux aussi trouver une sorte de "satisfaction" sur le plan "émotionnel", si j'englobe dedans tout ce qui est relations sociales, affinités, rapports avec autrui, par le fait qu'il y ait un nombre conséquent d'étudiants. Et ce, de tout âge, de toute culture etc. Surtout que perso, j'ai la chance d'avoir une univ' plutôt ouverte sur le monde, sur le plan culturel, la rencontre etc.
Pour ce qui est de rigoler, t'amuser, découvrir, apprendre et être heureux, on est synchro sur ces objectifs là ! Oui, j'ai tendance à beaucoup répéter que chaque "zèbre" est unique mais en même temps, j'ai tendance à dénoncer ce que je vois, parce que ça n'empêche pas de parfois voir apparaître pas mal de "clichés" parce qu'on retrouve masse de similitudes. Me concernant, je pense que j'oscille entre les trois choses que tu as citées : Très passionnée, très paumée et beaucoup de problèmes, haha !
Disons que comme j'ai pu l'écrire dans mon tout premier post, j'étais plutôt partie pour finir assistée et vouée à finir probablement seule et ne jamais espérer entrer dans la vie active un jour, au vu des 10 premières années de ma vie... Avant de changer du tout au tout... Bon c'est pas encore ça mais j'ai énormément progressé, disons que je suis partie de rien et tout ce que j'ai de "bénéfique" en ma personne aujourd'hui, je l'ai en partie construit de moi-même, sans l'aide de personne et les relations sociales sont pour moi, une chose essentielle à mon bien-être (Bon, ceci dit, on ne va pas rentrer dans les débats concernant la dépendance non plus, sinon on n'en finit pas, mais voilà). En clair, dans ma vision des choses, c'est triste à dire mais j'ai l'impression d'avoir été un animal d'à peine quelques semaines, pas sevré (sur tous les plans), qu'on a lâché dans la nature, sans rien et qui a du suivre en cours de route pour commencer sa vie seul. Du moins, c'est comme ça que je me vois, j'ai pas mal de souvenirs de mon enfance et ma petite enfance mais j'ai une sorte de trou noir en ce qui concerne "ma conscience", comme si je n'ai pris conscience que très tard, de ce que c'était "avoir une vie", lors d'une crise existentielle. Avant ça, j'étais à un stade où on pouvait comparer mon train de vie à celui d'une personne atteinte "d'autisme sévère" (je dis ça très sérieusement), passive au plus haut point, autonomie proche de 0, juste des illuminations de génie de temps à autre mais c'était tout quoi, c'est comme si j'avais pas vraiment de vie ou aucune conscience de ce qu'était une vie et j'attendais, je ne disais pas grand chose, juste j'attendais que ça se passe...
J'aime beaucoup ton approche de vouloir mettre l'accent sur la différence, c'est ce que je cherche à faire mais je pense que je ne sais pas encore comment trouver les mots, ni comment m'y prendre. Certains pourraient dire que "on s'en fout"... J'imagine que si c'est le cas, c'est qu'il faut lâcher l'affaire avec ces gens là. Entièrement d'accord avec toi également sur le fait qu'on s'en fiche d'être HPI, HQI ou autre.
Mais je comprends pas si je dois aller plus loin ou pas, dans le sens où les gens vont se dire "Ouais et alors, ça change quoi par rapport au fait que tu puisses pas faire ça ou ça ?". Bon, j'extrapole et sur-interprète peut-être mais j'essaie de visualiser la situation et me projeter, connaissant les personnes avec qui j'aimerais en parler (bon, elles sont un petit nombre qui se limite à 1). Après, les gens que je fréquente régulièrement, notamment certains étudiants de ma fac le savent déjà et pour la plupart du temps, s'en foutent dans le sens où ils acceptent mais quand ça commence à ne plus passer, c'est incompréhension totale. Après, j'estime que pas tout le monde est censé être au courant, ça me regarde avant tout. En tous cas, merci beaucoup à toi pour cette réponse !
J'ai en effet omis de dire que quand j'ai été testé, je suis passé de petit garçon gentil à petit garçon arrogant et hautain.
Ceci dit, j'ai très vite compris que c'était pas l'idée du siècle, même s'il aura fallu attendre un changement de collège pour que ça se passe beaucoup mieux. T'aurais pu généraliser, ça ne m'aurait pas choqué
Après, je pense que c'est à la portée de littéralement tout le monde de trouver ce genre de personne. Ce n'est pas le seul à me respecter, mais j'avoue que ça demande parfois beaucoup de temps (pour rencontrer) et pas mal de tri.
Je suis aussi passé par la case IT/internet pour trouver ce que l'école ne me donnait pas à l'époque, mais je pense que c'est juste un processus "naturel", pas choquant tout du moins. Les relations sociales étant essentielles à la vie et au développement de chaque être humain, on va inlassablement explorer toutes les options pour trouver ce qu'on cherche.
Je peux comprendre ton sentiment d'assistée. Après tu sais, on est un peu tous dans le même bateau (même si visiblement un peu moins que toi quand même ^^). On nait tous avec un gros vide à la place du cerveau et on va le remplir en prenant exemple sur les autres. Quand on est enfant, on aime bien imiter car on ne sait pas faire grand chose de plus. C'est un peu différent avec une partie des zèbres, mais peut-être te sentais-tu dépassé par les évènements plus petite ? Et donc avais peur de t'ouvrir au monde ?
En tout cas tu as l'air d'avoir fait un gros travail de recul sur toi et ton passé, c'est plaisant à lire.
Pour le dernier paragraphe, aujourd'hui je ne le dis plus que je le suis. Car je le disais qu'aux bonnes personnes, et ces personnes, en leur disant... ça ne changeait rien. J'aurai pu leur dire que j'avais que 4 orteils au pied gauche, ça aurait eu le même effet. Ca change pas qui je suis, ce que je leur apporte ou autre. Et c'est tant mieux, je n'en attendais pas moins. Et pire, ça peut donner une fausse raison un jour lointain "ah mais t'es HP et tu sais pas faire ça ? nul".
Ca peut être intéressant de le dire à une personne qui l'est également pour parler des expériences, des points de vue et en discuter, cependant.
Donc demande-toi d'abord pourquoi tu souhaiterais lui en parler ? Tu t'attends à quel comportement de sa part ? N'est-ce pas un peu égocentrique que de vouloir d'elle qu'elle soit au courant ? Tu as peur qu'elle s'enfuit si elle ne met pas un mot sur ta différence ? Mais si c'est un ami, c'est qu'il est déjà au courant que tu es différente et qu'il t'accepte telle que tu es, non ?
Je suis vraiment partagé sur le fait de le dire ou non.
En fait, ça me ferait le même effet qu'une personne de 2m20 vienne me voir et me dise "Je suis plus grand que toi". Une personne HP n'a pas besoin de le dire pour que les autres s'en rendent compte.
Si je devais vraiment le dire, je suppose qu'il faudrait vraiment mettre l'accent sur le fait que c'est une différence et que toi tu sois honnête sur la façon dont tu le vis : que c'est un poids, que ça t'a souvent fait plus de mal que de bien et que t'essayes de faire avec (si c'est le cas).
Mais tout ceci ne reste bien entendu qu'un point de vue personnel.
Bon courage !
Arsix- Messages : 47
Date d'inscription : 07/01/2018
Age : 33
Localisation : Lyon
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Merci Basilice et Arsix pour vos réponses : Comme il serait bien trop long d'étayer chaque réponse une par une, je pense faire une réponse globale :
Alors oui, par contre, j'insiste clairement sur ce point, je ne veux pas en parler juste pour en parler, ça c'est catégorique, sinon, je pense que j'en parlerai à tout le monde et n'importe qui et je ne tiendrai pas à le confier à une personne en particulier, d'ailleurs ce topic sur le forum ne serait même pas né sans cette raison si particulière.
Donc, oui, c'est effectivement (c'est même exactement ça plutôt) parce que, moi je vois ça comme un poids, très lourd à porter, sachant que j'ai eu des épisodes très difficiles et très rudes dans le passé (pour pas citer le nombre de phases de dépressions et bien d'autres choses) et aujourd'hui il se trouve que j'ai une relation plutôt particulière avec cette personne là et que je n'ose plus parler, plus rien dire parce que disons que... C'est pas que cette personne a un problème avec l'empathie à mon égard, (et quand bien même, ce n'est pas de sa faute) mais, c'est en partie lié à de lourds événements passés et bien trop fastidieux à raconter et comme je l'ai cité au dessus, c'est plutôt privé et je pense grandement qu'une explication de mon fonctionnement global pourrait servir à expliquer énormément e choses.
En clair, le HP à proprement parler et surtout le Q.I., je m'en contrefous, je ne cesse de répéter que je me concentre sur l'aspect émotif et rien d'autre. Cette personne a justement en tête l'image du surdoué qui a 0 problème dans sa vie et qui réussit tout, elle l'a très bien remarqué chez moi que je le suis mais je veux briser les clichés et avant tout, sauver la seule relation fiable et bienveillante qu'il me reste aujourd'hui... C'est la raison pour laquelle, je veux juste exprimer la différence cognitive dans le sens où lorsque ça touche à quelque chose de physique, c'est mieux compris que quelque chose qui ne se voit pas et je pense qu'une explication globale des fonctionnements divers qui peuvent exister chez moi pourrait aider à débloquer certaines choses, voilà tout. Et effectivement, comme je me tue à l'écrire depuis le début, c'est clairement insupportable pour moi de vivre comme je vis actuellement (cf ma réponse à Basilice au dessus). Et pour la question, oui, j'ai connu pas mal de mauvaises expériences, plus de mauvaises que de bonnes.
Donc en très clair, ce sur quoi j'insiste très fortement et ce qu'il y a à retenir en fait, c'est que j'utilise le terme HP/HQI/THQI ou "zèbre" parce qu'on est sur ZC mais je m'en fous de devoir dire que je suis HP ou pas, pour moi c'est pas ça qui compte c'est ce qu'il y a derrière (en occultant l'intelligence) qui doit s'exprimer, c'est tout.
Alors oui, par contre, j'insiste clairement sur ce point, je ne veux pas en parler juste pour en parler, ça c'est catégorique, sinon, je pense que j'en parlerai à tout le monde et n'importe qui et je ne tiendrai pas à le confier à une personne en particulier, d'ailleurs ce topic sur le forum ne serait même pas né sans cette raison si particulière.
Donc, oui, c'est effectivement (c'est même exactement ça plutôt) parce que, moi je vois ça comme un poids, très lourd à porter, sachant que j'ai eu des épisodes très difficiles et très rudes dans le passé (pour pas citer le nombre de phases de dépressions et bien d'autres choses) et aujourd'hui il se trouve que j'ai une relation plutôt particulière avec cette personne là et que je n'ose plus parler, plus rien dire parce que disons que... C'est pas que cette personne a un problème avec l'empathie à mon égard, (et quand bien même, ce n'est pas de sa faute) mais, c'est en partie lié à de lourds événements passés et bien trop fastidieux à raconter et comme je l'ai cité au dessus, c'est plutôt privé et je pense grandement qu'une explication de mon fonctionnement global pourrait servir à expliquer énormément e choses.
En clair, le HP à proprement parler et surtout le Q.I., je m'en contrefous, je ne cesse de répéter que je me concentre sur l'aspect émotif et rien d'autre. Cette personne a justement en tête l'image du surdoué qui a 0 problème dans sa vie et qui réussit tout, elle l'a très bien remarqué chez moi que je le suis mais je veux briser les clichés et avant tout, sauver la seule relation fiable et bienveillante qu'il me reste aujourd'hui... C'est la raison pour laquelle, je veux juste exprimer la différence cognitive dans le sens où lorsque ça touche à quelque chose de physique, c'est mieux compris que quelque chose qui ne se voit pas et je pense qu'une explication globale des fonctionnements divers qui peuvent exister chez moi pourrait aider à débloquer certaines choses, voilà tout. Et effectivement, comme je me tue à l'écrire depuis le début, c'est clairement insupportable pour moi de vivre comme je vis actuellement (cf ma réponse à Basilice au dessus). Et pour la question, oui, j'ai connu pas mal de mauvaises expériences, plus de mauvaises que de bonnes.
Donc en très clair, ce sur quoi j'insiste très fortement et ce qu'il y a à retenir en fait, c'est que j'utilise le terme HP/HQI/THQI ou "zèbre" parce qu'on est sur ZC mais je m'en fous de devoir dire que je suis HP ou pas, pour moi c'est pas ça qui compte c'est ce qu'il y a derrière (en occultant l'intelligence) qui doit s'exprimer, c'est tout.
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Opportunity a écrit:je pense grandement qu'une explication de mon fonctionnement global pourrait servir à expliquer énormément e choses.
(...)je me concentre sur l'aspect émotif et rien d'autre. Cette personne a justement en tête l'image du surdoué qui a 0 problème dans sa vie et qui réussit tout, elle l'a très bien remarqué chez moi que je le suis mais je veux briser les clichés et avant tout, sauver la seule relation fiable et bienveillante qu'il me reste aujourd'hui...
(...) je veux juste exprimer la différence cognitive dans le sens où lorsque ça touche à quelque chose de physique, c'est mieux compris que quelque chose qui ne se voit pas
Tu as l'air au clair sur ce que tu veux et pourquoi, qu'est-ce qui te retiens pour en parler à cette personne ? Qu'est-ce qui te fait douter ?
Opportunity a écrit:oui, j'ai connu pas mal de mauvaises expériences, plus de mauvaises que de bonnes.
Ca peut valoir le coup de le travailler avec un professionnel, si tu le souhaites (tu l'as évoqué plus haut).
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Imprime ta réponse et donne-la lui. Ou mieux, dis-lui à l'oral
Arsix- Messages : 47
Date d'inscription : 07/01/2018
Age : 33
Localisation : Lyon
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Je ne sais pas ce qui me retient, la peur de mal faire, l'envie de faire ça bien, le fait que je doive inclure d'autres choses aussi...
Bref, pas mal de critères qui rentrent en compte.
Mais en tous cas, merci à vous pour vos réponses. (Et concernant l'idée d'un professionnel, oui j'y songe).
Bref, pas mal de critères qui rentrent en compte.
Mais en tous cas, merci à vous pour vos réponses. (Et concernant l'idée d'un professionnel, oui j'y songe).
Invité- Invité
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Opportunity a écrit:Je ne sais pas ce qui me retient, la peur de mal faire, l'envie de faire ça bien, le fait que je doive inclure d'autres choses aussi...
Bref, pas mal de critères qui rentrent en compte.
Mais en tous cas, merci à vous pour vos réponses. (Et concernant l'idée d'un professionnel, oui j'y songe).
Bon courage.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Les rapports avec les "non-zèbres".
Merci !
Et bien évidemment, le fil reste ouvert pour ceux qui souhaiteraient discuter du même sujet ici.
Et bien évidemment, le fil reste ouvert pour ceux qui souhaiteraient discuter du même sujet ici.
Invité- Invité
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