Gérer la déception
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Chuna
Delightfull Grey
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Gérer la déception
La déception, ce sentiment partagé entre surprise et tristesse sonne comme une chute brutale, une désillusion violente qui claque sur l'attente. La déception est un peu, à étudier les liens et les définitions, une forme de désespoir pour celui qui s'est lancé dans l'élan de ses désirs et de ses espérances. Il se retrouve bien vite déçu, trop enthousiaste peut-être, trop confiant plus sûrement, par les événements, les gens, les choix, et l'aléa que représente l'Autre ; tout ce qui n'est pas soi.
Comment gérer l'attente envers autrui, lorsque l’exigence est banalisée en son propre sein ?
Un livre rendu corné, une personne qui ne tient pas sa promesse, l'évitement par bassesse, la petite lâcheté d'un beau-parleur, le mégot à terre d'une personne soutenant la cause écologiste, celui qui profite d'une impunité en se faisant plus tôt moraliste... Le monde est un grand livre de déception, une petite bible ou un petit bestiaire, si tant est qu'on a pour soi le malheur d'avoir de l'espoir et/ou du désir.
Comment gérer l'attente envers autrui, lorsque l’exigence est banalisée en son propre sein ?
Un livre rendu corné, une personne qui ne tient pas sa promesse, l'évitement par bassesse, la petite lâcheté d'un beau-parleur, le mégot à terre d'une personne soutenant la cause écologiste, celui qui profite d'une impunité en se faisant plus tôt moraliste... Le monde est un grand livre de déception, une petite bible ou un petit bestiaire, si tant est qu'on a pour soi le malheur d'avoir de l'espoir et/ou du désir.
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Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Gérer la déception
Dire les choses permet un peu d'évacuer.
Non pas sa déception, qui ne concerne que celui qui a à priori mal placé ses attentes, mais dénoncer l'acte décevant.
Le plus simple étant d'apprendre à ne pas avoir d'attente, mais ça...
Non pas sa déception, qui ne concerne que celui qui a à priori mal placé ses attentes, mais dénoncer l'acte décevant.
Le plus simple étant d'apprendre à ne pas avoir d'attente, mais ça...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Gérer la déception
Il n'y a rien de plus cruel que de prêter un serment duquel on sait qu'il va finir par se briser. Et imaginons maintenant, ou remémorons-nous, la violence de retrouver sa confiance piétinée, et placée dans la fosse commune aux serments brisées d'une personne ; cette fosse nauséabonde qui fait apparaitre cette personne sous l'un des jours les plus détestables de cette humanité. Comment gérer cette déception là ? Vraiment, je n'y vois rien !
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Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Gérer la déception
Comprendre les mécanismes psychologiques ? Histoire de se distancer.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Gérer la déception
La déception ou la désillusion est proportionnelle aux attentes et illusions que tu as mises dans la relation. Avant d’en vouloir à celui qui t’a déçu, peut être t’interroger sur les raisons qui t’ont poussées à en attendre autant ?
Le désir de perfection que je lis et que tu projettes sur l’autre ne lui appartient pas, il est seulement tien. Rien ne l’oblige à t’être redevable.
L’autre, en vérité ne te doit rien pas plus que tu n’es son obligé.
Envisager les relations sous cet angle permet de laisser à l’autre la possibilité et la liberté de rester lui même sans se soumettre à un quelconque chantage affectif. S’il te déçoit, c’est que tu t’es trompée.
Tu l’as mal estimé. Ce sont des choses qui arrivent mais en quoi l’autre en est il responsable ? S’interroger sur notre propre responsabilité est plus constructif que de juger les manquements de l’autre.
Ravie de te relire en tout cas
Le désir de perfection que je lis et que tu projettes sur l’autre ne lui appartient pas, il est seulement tien. Rien ne l’oblige à t’être redevable.
L’autre, en vérité ne te doit rien pas plus que tu n’es son obligé.
Envisager les relations sous cet angle permet de laisser à l’autre la possibilité et la liberté de rester lui même sans se soumettre à un quelconque chantage affectif. S’il te déçoit, c’est que tu t’es trompée.
Tu l’as mal estimé. Ce sont des choses qui arrivent mais en quoi l’autre en est il responsable ? S’interroger sur notre propre responsabilité est plus constructif que de juger les manquements de l’autre.
Ravie de te relire en tout cas
Invité- Invité
Re: Gérer la déception
L'autre n'est que le reflet de ce qu'on s'interdit d'être. Cruel miroir qui nous montre ce qui ne va pas en soi.
Invité- Invité
Re: Gérer la déception
S'il on prête un ouvrage à une personne qui s’octroie le droit de le vendre, c'est un vol. Il n'existe ni le chantage affectif que tu mentionnes, ni une quelconque notion de pression morale, à contrario de cette redevabilité qui est de l'ordre de l'obligation. La déception vient d'une confiance brisée, l'attente est celle que l'ouvrage fut rendue, comme convenu.
La déception et donc l'attente, ne met pas nécessairement en jeu l'affect, qui ne peut être qu'une conséquence, ou la liberté ou l'erreur ou autre...
Oui je m'interdirai de vendre un ouvrage qu'on m'a prêté, et duquel je me suis engagée à le restituer. Je m'interdis d'être comme cela, naturellement.
Et je me sens terriblement en colère lorsque des gens font ce genre de chose, je suis déçue parce que je les pensais honnête par exemple, et cette confiance, cet espoir, je crois, ne vient pas de l’exigence dont je parlais plus haut, car cela reviendrai à dire que l'humain est mauvais par nature. Non je crois que ces gens le font exprès.
La déception et donc l'attente, ne met pas nécessairement en jeu l'affect, qui ne peut être qu'une conséquence, ou la liberté ou l'erreur ou autre...
Oui je m'interdirai de vendre un ouvrage qu'on m'a prêté, et duquel je me suis engagée à le restituer. Je m'interdis d'être comme cela, naturellement.
Et je me sens terriblement en colère lorsque des gens font ce genre de chose, je suis déçue parce que je les pensais honnête par exemple, et cette confiance, cet espoir, je crois, ne vient pas de l’exigence dont je parlais plus haut, car cela reviendrai à dire que l'humain est mauvais par nature. Non je crois que ces gens le font exprès.
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Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Gérer la déception
dès lors qu’on juge quelqu’un à sa capacité de ne pas nous décevoir, on n’est pas dans le sentiment , on nourrit juste son narcissisme.
Invité- Invité
Re: Gérer la déception
Lors que tu signes un contrat pour un emprunt bancaire, et que les engagements te concernant ne sont pas respectés, tu dis à ton banquier qu'il a été trop narcissique en te jugeant capable de rembourser ? Mais wtf !?
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Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Gérer la déception
Tu es déçue et en colère contre lui pour ne pas l’être contre toi parce que tu t’es trompée sur lui.
Accepte de te tromper, de faire des erreurs de jugement, fais preuve d’humilité, tu t’éviteras ce sentiment.
Accepte de te tromper, de faire des erreurs de jugement, fais preuve d’humilité, tu t’éviteras ce sentiment.
Invité- Invité
Re: Gérer la déception
Ton attente est légitime, dans ce cas au moins.
En revanche, la personne n'était pas digne de la confiance que tu lui as donné.
Tout le monde se trompe... malheureusement.
Dans cette situation, je ne vois rien à faire. Apprendre à gérer ses émotions. La déception et la tristesse qui vient avec sont normales. Des émotions auxquelles on est régulièrement confrontées, on n'y coupe pas.
Le souci étant l'intensité qu'elles peuvent prendre qui va être exacerbée par ta grande sensibilité.
J'ai eu des soucis de gestion similaire, bien que j'imagine que c'était moins intense chez moi. C'est le travail en psychothérapie qui m'a permis de progresser. Affronter ces émotions dans un cadre sécurisé, avec qq1 de confiance. Pouvoir s'en approcher, se laisser submerger, et constater que l'on y survit.
Je suis désolée de ne pouvoir rien proposer de concret.
On soigne notre coeur dans l'autre.
La parole guérit.
Exprimer auprès de l'intéressé ton désarroi. Que ça sorte.
Puis ou sinon l'exprimer a un proche, qui pourra t'écouter. Voire te prendre dans ses bras et te consoler.
Tout seul, tout est plus dur.
En revanche, la personne n'était pas digne de la confiance que tu lui as donné.
Tout le monde se trompe... malheureusement.
Dans cette situation, je ne vois rien à faire. Apprendre à gérer ses émotions. La déception et la tristesse qui vient avec sont normales. Des émotions auxquelles on est régulièrement confrontées, on n'y coupe pas.
Le souci étant l'intensité qu'elles peuvent prendre qui va être exacerbée par ta grande sensibilité.
J'ai eu des soucis de gestion similaire, bien que j'imagine que c'était moins intense chez moi. C'est le travail en psychothérapie qui m'a permis de progresser. Affronter ces émotions dans un cadre sécurisé, avec qq1 de confiance. Pouvoir s'en approcher, se laisser submerger, et constater que l'on y survit.
Je suis désolée de ne pouvoir rien proposer de concret.
On soigne notre coeur dans l'autre.
La parole guérit.
Exprimer auprès de l'intéressé ton désarroi. Que ça sorte.
Puis ou sinon l'exprimer a un proche, qui pourra t'écouter. Voire te prendre dans ses bras et te consoler.
Tout seul, tout est plus dur.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Gérer la déception
Le banquier a pris un risque en finançant ton projet. Le taux d’intérêt rémunère ce risque. C’est peut être pas narcissique mais c’est pas gratuit.
Accorder sa confiance à quelqu’un qui ne le mérite pas, c’est une erreur.
C’est pas grave de faire des erreurs, ce qui l’est c’est de ne pas le reconnaître et perdurer dans l’erreur, ne rien apprendre.
Ne lui prête pas d’autres livres
Accorder sa confiance à quelqu’un qui ne le mérite pas, c’est une erreur.
C’est pas grave de faire des erreurs, ce qui l’est c’est de ne pas le reconnaître et perdurer dans l’erreur, ne rien apprendre.
Ne lui prête pas d’autres livres
Dernière édition par Hirondelle78 le Mar 10 Sep 2019 - 12:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Gérer la déception
Attendre que ça passe, et ne pas reproduire les mêmes erreurs en somme. L'autre doit avoir une cupidité ou une non-considération très importante pour faire subir cela à ses congénères. Je perds foi en l'humain chaque jour un peu plus.
Hirondelle, je ne comprends rien à ce que tu écris. Je trouve ta réflexion complètement insensée et utilisant des termes ou expressions qui me sidèrent complètement. Je préfère m'éloigner.
Hirondelle, je ne comprends rien à ce que tu écris. Je trouve ta réflexion complètement insensée et utilisant des termes ou expressions qui me sidèrent complètement. Je préfère m'éloigner.
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Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Gérer la déception
Je note ça pour mon trop prochain rendez-vous bancaire.
C'est une question complexe toutefois, parce qu'elle met en effet en jeu nos attentes (morales) et donc notre intégrité. Et c'est extrêmement complexe d'aller contre sa nature. Je ne crois pas cependant qu'on puisse juger l'autre à cause de sa différence, l'autre n'est pas plus coupable que toi de sa propre nature, on ne peut que l'assimiler et faire avec et avec le lot de tortures intérieures que cela génère.
Réduire ou éteindre les attentes, ce serait la panacée. Mais c'est sans fin parce qu'on doit l'entreprendre à nouveau à chaque occasion. Quelque chose en nous semble refuser ces écarts qui peuvent paraître comme tant de paradoxes sinon de dissonances du réel. Ce n'est pas acceptable et c'est là tout le problème : tes attentes (ou les miennes) sont aussi là parce que ce n'est pas acceptable à tes yeux. C'est une réaction à ta propre morale qui n'est pas vraiment révocable (enfin souhaitons-le). Alors renier ses attentes ? J'ai plus d'espoir de réussir le grand œuvre avant cela.
La seule chose qui parvient à me consoler de tout cela, c'est ma propre imperfection.
Celui qui juge perd sa légitimité à le faire, puisqu'il décide de ne plus être neutre.
Cependant, il est parfois nécessaire (sinon vital) d'être injuste.
C'est une question complexe toutefois, parce qu'elle met en effet en jeu nos attentes (morales) et donc notre intégrité. Et c'est extrêmement complexe d'aller contre sa nature. Je ne crois pas cependant qu'on puisse juger l'autre à cause de sa différence, l'autre n'est pas plus coupable que toi de sa propre nature, on ne peut que l'assimiler et faire avec et avec le lot de tortures intérieures que cela génère.
Réduire ou éteindre les attentes, ce serait la panacée. Mais c'est sans fin parce qu'on doit l'entreprendre à nouveau à chaque occasion. Quelque chose en nous semble refuser ces écarts qui peuvent paraître comme tant de paradoxes sinon de dissonances du réel. Ce n'est pas acceptable et c'est là tout le problème : tes attentes (ou les miennes) sont aussi là parce que ce n'est pas acceptable à tes yeux. C'est une réaction à ta propre morale qui n'est pas vraiment révocable (enfin souhaitons-le). Alors renier ses attentes ? J'ai plus d'espoir de réussir le grand œuvre avant cela.
La seule chose qui parvient à me consoler de tout cela, c'est ma propre imperfection.
Celui qui juge perd sa légitimité à le faire, puisqu'il décide de ne plus être neutre.
Cependant, il est parfois nécessaire (sinon vital) d'être injuste.
Invité- Invité
Re: Gérer la déception
L’humain est faillible... ni un saint ni un monstre.
Désolée si je ne suis pas audible.
Désolée si je ne suis pas audible.
Invité- Invité
Re: Gérer la déception
Je pense que c'est la foi en l'humanité qui est un mauvais calcul, quand on a des valeurs fortes.
Je me répète : je nous vois, nous tous, comment des animaux qui agissons très souvent sous le coup des émotions, et de la peur. Et je me mets dans le lot de ces bestioles improbables. Avec tout un tas de défauts.
ça me rend plus compréhensive envers les mauvais coups. Mais pas plus tolérante, l'objectif étant de me protéger.
Et donc je tente d'apprendre à m'éloigner de ceux qui peuvent agir de façon désagréable pour moi.
Je me répète : je nous vois, nous tous, comment des animaux qui agissons très souvent sous le coup des émotions, et de la peur. Et je me mets dans le lot de ces bestioles improbables. Avec tout un tas de défauts.
ça me rend plus compréhensive envers les mauvais coups. Mais pas plus tolérante, l'objectif étant de me protéger.
Et donc je tente d'apprendre à m'éloigner de ceux qui peuvent agir de façon désagréable pour moi.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Gérer la déception
Merci pour vos réponses. Mon ouragan intérieur s'apaise un peu grâce à elles.
Je vais continuer de réfléchir et méditer seule, et laisser le fil à qui souhaite.
Je vais continuer de réfléchir et méditer seule, et laisser le fil à qui souhaite.
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Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Gérer la déception
Cela fait bien longtemps que je ne suis plus déçu. Il y a un petit titillement en moi parfois qui me dit «compte pas dessus» donc je suis averti de ne rien attendre de l'autre, de ne rien espérer.
Re: Gérer la déception
"Dépasser la déception, c’est la regarder en face, en tirer les leçons, se donner du temps pour l’intégrer positivement, l’idée n’étant pas de la contrer, mais de l’utiliser comme levier. La déception est une leçon de vie. Et cela passe par la réhabilitation de ses émotions. Elles ont un message à nous donner, pour peu qu’on les écoute."
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Gérer la déception
bien le bonjour
la déception ........ super sujet ,
assujetti à de l'attente de l'espoir peut être l'émotion ?? la frustration ?? ... pour ne pas l'être ne rien attendre de quelqu'un ou de quelque chose, ne pas mettre la barre haute , être auto suffisant !! , perso j'ai besoin de casi personnes , je m'attend à tout car je suis entier et sans détour ça aide bien l'autre sais à quoi s'attendre étendre ces bon et mauvais côté .
la philosophie dans ce cadre ci peut aidé autrui ,c'est une gymnastique d'esprit à acquérir , votre imagination est votre aide particulière hihi , dixit les inconvénient de et les avantages de , a toi de voir ! , suis sur qu'il ya un avantage pour toi pour guillotiné la déception ; a oui il faut s'attendre à tout aussi ,sans surprise car pas dans l'attente .
la déception ........ super sujet ,
assujetti à de l'attente de l'espoir peut être l'émotion ?? la frustration ?? ... pour ne pas l'être ne rien attendre de quelqu'un ou de quelque chose, ne pas mettre la barre haute , être auto suffisant !! , perso j'ai besoin de casi personnes , je m'attend à tout car je suis entier et sans détour ça aide bien l'autre sais à quoi s'attendre étendre ces bon et mauvais côté .
la philosophie dans ce cadre ci peut aidé autrui ,c'est une gymnastique d'esprit à acquérir , votre imagination est votre aide particulière hihi , dixit les inconvénient de et les avantages de , a toi de voir ! , suis sur qu'il ya un avantage pour toi pour guillotiné la déception ; a oui il faut s'attendre à tout aussi ,sans surprise car pas dans l'attente .
scorame- Messages : 259
Date d'inscription : 13/11/2017
Localisation : LANDES
Re: Gérer la déception
Si j'ai pigé, Hirondelle dit de trois ou quatre manières différentes : Trompe-moi une fois, honte à toi ; trompe-moi deux fois, honte à moi.
Quand je te lis ici, je pense à autre chose que la déception.
Divagation : Si ce sont des comportements que tu observes souvent (l'exemple des incivilités est terrible, on en voit partout), je crois que la question est plutôt : Pourquoi sembler s'en étonner encore ? Pourquoi l'observation des faits ne conduit pas à la juste conclusion, si bien que les mêmes faits qui se produisent te font encore tomber de haut ?
Rosset décrit ça dans le Réel et son double ; il y a beaucoup de façon de rater le réel : une de ses façons les plus traîtresses est de bien observer, de considérer ce que l'on voit et d'avoir pourtant un raisonnement qui nie subtilement ce qui est observé : le réel est perçu, mais les conséquences n'en sont pas tirées.
À mon idée, c'est bien plus simple que ça et tu l'as même déjà èvoqué : Tu n'imagines pas avoir les comportements d'incivilité que tu constates, tu n'arrives pas à ne pas projeter ton fonctionnement.
Tu me diras, à la "fin" du deuil, il y a l'acceptation. L'objet est perdu, c'est ainsi.
J'ai vu que tu avais déjà obtenu des réponses, je réagis juste pour tuer le temps.La déception, ce sentiment partagé entre surprise et tristesse sonne comme une chute brutale, une désillusion violente qui claque sur l'attente. La déception est un peu, à étudier les liens et les définitions, une forme de désespoir pour celui qui s'est lancé dans l'élan de ses désirs et de ses espérances. Il se retrouve bien vite déçu, trop enthousiaste peut-être, trop confiant plus sûrement, par les événements, les gens, les choix, et l'aléa que représente l'Autre ; tout ce qui n'est pas soi.
Quand je te lis ici, je pense à autre chose que la déception.
Divagation : Si ce sont des comportements que tu observes souvent (l'exemple des incivilités est terrible, on en voit partout), je crois que la question est plutôt : Pourquoi sembler s'en étonner encore ? Pourquoi l'observation des faits ne conduit pas à la juste conclusion, si bien que les mêmes faits qui se produisent te font encore tomber de haut ?
Rosset décrit ça dans le Réel et son double ; il y a beaucoup de façon de rater le réel : une de ses façons les plus traîtresses est de bien observer, de considérer ce que l'on voit et d'avoir pourtant un raisonnement qui nie subtilement ce qui est observé : le réel est perçu, mais les conséquences n'en sont pas tirées.
À mon idée, c'est bien plus simple que ça et tu l'as même déjà èvoqué : Tu n'imagines pas avoir les comportements d'incivilité que tu constates, tu n'arrives pas à ne pas projeter ton fonctionnement.
Est-ce que ce n'est pas ça le vrai désespoir, comme quelques pas plus loin dans le deuil ?siamois93 a écrit:Cela fait bien longtemps que je ne suis plus déçu. Il y a un petit titillement en moi parfois qui me dit «compte pas dessus» donc je suis averti de ne rien attendre de l'autre, de ne rien espérer.
Tu me diras, à la "fin" du deuil, il y a l'acceptation. L'objet est perdu, c'est ainsi.
Invité- Invité
Re: Gérer la déception
Alors j'ai l'impression que vous généralisez, les p'tits gars.
Ce que j'ai écris relève bien du kpark et du feeling, pas d'une attitude permanente sans distinction.
Des fois, il y a des trucs, basés également sur l'habitude du comportement de certaines personnes qui aiment tirer le tapis sous vous quand vous allez poser le pied dessus parce que ça les amuse de vous voir tomber, qui font que quand ce style de personne fait semblant de s'engager à faire quelque chose pour voir si je vais la croire et mordre à l'hameçon, j'attrape le fil, je fais semblant de mordre, et j'attends qu'elle se rétracte au dernier moment sous un prétexte totalement grotesque.
Par rapport aux mensonges, si tu te fais avoir par un menteur une fois ce n'est pas ta faute, si tu te fais avoir une deuxième fois c'est ta faute, je suis tout à fait d'accord. C'est sagesse populaire.
Ce que j'ai écris relève bien du kpark et du feeling, pas d'une attitude permanente sans distinction.
Des fois, il y a des trucs, basés également sur l'habitude du comportement de certaines personnes qui aiment tirer le tapis sous vous quand vous allez poser le pied dessus parce que ça les amuse de vous voir tomber, qui font que quand ce style de personne fait semblant de s'engager à faire quelque chose pour voir si je vais la croire et mordre à l'hameçon, j'attrape le fil, je fais semblant de mordre, et j'attends qu'elle se rétracte au dernier moment sous un prétexte totalement grotesque.
Par rapport aux mensonges, si tu te fais avoir par un menteur une fois ce n'est pas ta faute, si tu te fais avoir une deuxième fois c'est ta faute, je suis tout à fait d'accord. C'est sagesse populaire.
Re: Gérer la déception
Hello GyгєєгyG, c'est à toi que je réponds prioritairement puisque tu es l'auteur du fil même si tu sembles t'en désintéresser, mais je réponds pour qui voudra, avant tout pour moi...
En préambule, concernant la déception "en général", je voudrais commencer par cette blague stupide, mais qui me semble faire pleinement sens par rapport aux attentes/illusions/projections de chacun...
C'est un poivrot qui rentre titubant d'une soirée trèèèèèèès arrosée.
Chemin zig-zaguant, il croise une Bonne Soeur, dont on se demande ce qu'elle faisait ici si tard mais bref, en cornette, longue robe noire traditionnelle, tout ça.
Le type lui tombe aussitôt sur le râble, lui assène un direct du droit et deux crochets du gauche, elle s'écroule, il s'acharne sur elle, à coups de poings, de pieds, un carnage.
Après que la pauvre gise sans plus de réaction, et que le type ait épuisé sa crise, il se relève, rajuste sa chemise, puis, dans un gaussement de mépris lui assène :
- Tu tu tu m'as ddddéçu, Batman !
L'air de rien, ça me semble éloquent sur les attentes du bonhomme, et plus encore sur celles de la Bonne Soeur, bichette.
A propos du prêt de livre : de ce que je comprends de ton histoire : revendre le livre qu'on vous a prêté est proprement malpropre. Beurk.
Mais sur le prêt de livre, j'ai un rapport totalement différent à la chose. Je ne prétends donner aucune leçon, hein, juste un regard différent par rapport à ceux précédemment exprimés, et qui m'ont causé en tant que totalement étrangers au mien.
J'ai un paquet de livres. J'adore ça. Et j'en prête. Des tas. Concrètement, quoi ? 10 à 20 par an ? En poche, la plupart du temps. Parfois, lorsque je prête à l'autre une estime particulière (tiens, "prêter" aussi, intéressant !), je peux aller jusqu'à prêter une édition "chère" (genre 20-40 Euros), ou un bouquin dont je sais qu'il est épuisé chez l'éditeur.
Dans tous ces cas, lorsque je les "prête", l'expérience aidant, je sais que la possibilité qu'on me les rende un jour est infinitésimale.
Ca peut éventuellement être une bonne surprise, voire un prétexte à se revoir.
Mais s'ils ne reviennent jamais, comme c'est généralement le cas... Eh bien ? En suis-je plus pauvre pour autant ? En ai-je "besoin", de ses livres ? M'en trouvé-je plus démuni ?
Ca peut éventuellement me faire lâcher quelques jurons lorsque, les cherchant (pour les prêter à quelqu'un d'autre, la plupart du temps...), je constate qu'ils ont disparu et que ça fait chier... Et puis ???
J'en ai aussi "volé" pas mal. Sans l'ombre d'un scrupule ou d'un remord. A ceux-là, j'accorde une petite valeur sentimentale particulière, puisqu'ils me rappellent la personne d'où ils viennent, un contexte, tout ça... Ceux-là, ou bien je ne les prêterai pas parce que ça sera l'occasion, le jour où le prêteur passera, de le lui rendre (ce qui, statistiquement, est une douce illusion, puisque même si la personne revient, nous pensons à tout autre chose qu'au bouquin...), ou bien au contraire je le refais circuler vite, parce qu'il me semble "juste" que l'objet circule... ainsi en fut-il il y a peu de "Réensauvageons la France", par exemple...
Quelque part ça me plaît, de savoir que ces bouquins doivent continuer leur vie "hibernative" quelque part, et qu'ils feront peut-être le bonheur d'un lecteur inconnu, dans quelques 10 ou 20 ou 60 ans, quand serai potentiellement mort depuis longtemps... Même si, plus vraisemblablement, ils finiront oubliés, et bouffés par les rats ou les champignons... Pas perdus pour tout le monde ! C'est le lot commun des gamètes et autres graines, et ça fait sens.
Cela, je l'ai vraiment compris y'a pas si longtemps, lorsque j'ai prêté à une amante passagère, ou plus si affinités, mais la suite a dit non, pas plus, un bouquin auquel je tenais particulièrement. Je lui l'ai dit, alors : "Ce bouquin, j'y tiens vraiment, et quoi qu'il advienne de nous, qu'on s'engueule ou qu'on ne veuille plus se voir ou dieu sait quoi, je veux que tu me le rendes. Non qu'il coûte si cher, 22 E et encore dispo chez n'importe quel libraire, mais j'y tiens. J'y tiens à cause des annotations qu'il contient, les miennes, et surtout celles de quelqu'un que je ne reverrai jamais, annotations qui font sens pour moi, puisque la personne a participé de faire de moi ce que je suis, et que le bouquin m'a rendu "plus moi", aussi. On en a causé, ce bouquin, tu en as envie, OK, et faut que tu le lises, puisque t'en as envie, et que je crois qu'il peut te rendre "plus toi", aussi. Carrément. Mais je veux le récupérer. Je te le confie."
Elle a disparu, fait sa vie que j'ignore, m'a textoté qu'elle me le rendrait... un jour...
Ce que j'ai compris depuis lors, c'est que je voulais, lui laissant l'ouvrage, à la fois lui ouvrir un truc (et c'était pas mon idée que je lui aurais "appliquée", elle était consentante et très désirante, votre Honneur !), et créer un lien. Parce que c'était une chouette personne, et que je lui souhaite et lui sens bien plus encore.
J'ai compris que, justement, outre le crash-test que cela constituait (ça je savais !), c'était pour moi une façon de "transmettre l'héritage", laisser une trace ; manière de cadeau d'adieu, puisque je lui avais "dit" l'essentiel. Ce que je lui ai donné, c'est précisément et paradoxalement la richesse qu'il me reste. L'a-t-elle lu ? Le lira-t-elle ? Ses enfants ? Ses amants ? L'inconnu qui le trouvera dans une benne ? Qu'importe.
Il eût pu en être autrement. Ce qui est, est. Et cela est bon.
Un spectacle magnifique, "Des hommes en devenir", d'après Bruce Macchart mise en scène emmanuel Meirieu, « Je voulais qu’elle hurle encore, qu’elle hurle jusqu’à faire tomber le plâtre des murs. Je voulais qu’elle hurle jusqu’à ce que le silence soit impossible, à tout jamais. Vas-y. Libère-toi. Vas-y : CRIE.,"
http://www.theatre-paris-villette.fr/spectacle/des-hommes-en-devenir/ raconte différentes expériences de deuil, de pertes (d'illusion, d'autonomie...). Sa phrase ultime est, approximativement : "un Homme complet fait, chaque jour, l'expérience de la perte".
Putain oui.
En préambule, concernant la déception "en général", je voudrais commencer par cette blague stupide, mais qui me semble faire pleinement sens par rapport aux attentes/illusions/projections de chacun...
C'est un poivrot qui rentre titubant d'une soirée trèèèèèèès arrosée.
Chemin zig-zaguant, il croise une Bonne Soeur, dont on se demande ce qu'elle faisait ici si tard mais bref, en cornette, longue robe noire traditionnelle, tout ça.
Le type lui tombe aussitôt sur le râble, lui assène un direct du droit et deux crochets du gauche, elle s'écroule, il s'acharne sur elle, à coups de poings, de pieds, un carnage.
Après que la pauvre gise sans plus de réaction, et que le type ait épuisé sa crise, il se relève, rajuste sa chemise, puis, dans un gaussement de mépris lui assène :
- Tu tu tu m'as ddddéçu, Batman !
L'air de rien, ça me semble éloquent sur les attentes du bonhomme, et plus encore sur celles de la Bonne Soeur, bichette.
A propos du prêt de livre : de ce que je comprends de ton histoire : revendre le livre qu'on vous a prêté est proprement malpropre. Beurk.
Mais sur le prêt de livre, j'ai un rapport totalement différent à la chose. Je ne prétends donner aucune leçon, hein, juste un regard différent par rapport à ceux précédemment exprimés, et qui m'ont causé en tant que totalement étrangers au mien.
J'ai un paquet de livres. J'adore ça. Et j'en prête. Des tas. Concrètement, quoi ? 10 à 20 par an ? En poche, la plupart du temps. Parfois, lorsque je prête à l'autre une estime particulière (tiens, "prêter" aussi, intéressant !), je peux aller jusqu'à prêter une édition "chère" (genre 20-40 Euros), ou un bouquin dont je sais qu'il est épuisé chez l'éditeur.
Dans tous ces cas, lorsque je les "prête", l'expérience aidant, je sais que la possibilité qu'on me les rende un jour est infinitésimale.
Ca peut éventuellement être une bonne surprise, voire un prétexte à se revoir.
Mais s'ils ne reviennent jamais, comme c'est généralement le cas... Eh bien ? En suis-je plus pauvre pour autant ? En ai-je "besoin", de ses livres ? M'en trouvé-je plus démuni ?
Ca peut éventuellement me faire lâcher quelques jurons lorsque, les cherchant (pour les prêter à quelqu'un d'autre, la plupart du temps...), je constate qu'ils ont disparu et que ça fait chier... Et puis ???
J'en ai aussi "volé" pas mal. Sans l'ombre d'un scrupule ou d'un remord. A ceux-là, j'accorde une petite valeur sentimentale particulière, puisqu'ils me rappellent la personne d'où ils viennent, un contexte, tout ça... Ceux-là, ou bien je ne les prêterai pas parce que ça sera l'occasion, le jour où le prêteur passera, de le lui rendre (ce qui, statistiquement, est une douce illusion, puisque même si la personne revient, nous pensons à tout autre chose qu'au bouquin...), ou bien au contraire je le refais circuler vite, parce qu'il me semble "juste" que l'objet circule... ainsi en fut-il il y a peu de "Réensauvageons la France", par exemple...
Quelque part ça me plaît, de savoir que ces bouquins doivent continuer leur vie "hibernative" quelque part, et qu'ils feront peut-être le bonheur d'un lecteur inconnu, dans quelques 10 ou 20 ou 60 ans, quand serai potentiellement mort depuis longtemps... Même si, plus vraisemblablement, ils finiront oubliés, et bouffés par les rats ou les champignons... Pas perdus pour tout le monde ! C'est le lot commun des gamètes et autres graines, et ça fait sens.
Cela, je l'ai vraiment compris y'a pas si longtemps, lorsque j'ai prêté à une amante passagère, ou plus si affinités, mais la suite a dit non, pas plus, un bouquin auquel je tenais particulièrement. Je lui l'ai dit, alors : "Ce bouquin, j'y tiens vraiment, et quoi qu'il advienne de nous, qu'on s'engueule ou qu'on ne veuille plus se voir ou dieu sait quoi, je veux que tu me le rendes. Non qu'il coûte si cher, 22 E et encore dispo chez n'importe quel libraire, mais j'y tiens. J'y tiens à cause des annotations qu'il contient, les miennes, et surtout celles de quelqu'un que je ne reverrai jamais, annotations qui font sens pour moi, puisque la personne a participé de faire de moi ce que je suis, et que le bouquin m'a rendu "plus moi", aussi. On en a causé, ce bouquin, tu en as envie, OK, et faut que tu le lises, puisque t'en as envie, et que je crois qu'il peut te rendre "plus toi", aussi. Carrément. Mais je veux le récupérer. Je te le confie."
Elle a disparu, fait sa vie que j'ignore, m'a textoté qu'elle me le rendrait... un jour...
Ce que j'ai compris depuis lors, c'est que je voulais, lui laissant l'ouvrage, à la fois lui ouvrir un truc (et c'était pas mon idée que je lui aurais "appliquée", elle était consentante et très désirante, votre Honneur !), et créer un lien. Parce que c'était une chouette personne, et que je lui souhaite et lui sens bien plus encore.
J'ai compris que, justement, outre le crash-test que cela constituait (ça je savais !), c'était pour moi une façon de "transmettre l'héritage", laisser une trace ; manière de cadeau d'adieu, puisque je lui avais "dit" l'essentiel. Ce que je lui ai donné, c'est précisément et paradoxalement la richesse qu'il me reste. L'a-t-elle lu ? Le lira-t-elle ? Ses enfants ? Ses amants ? L'inconnu qui le trouvera dans une benne ? Qu'importe.
Il eût pu en être autrement. Ce qui est, est. Et cela est bon.
Un spectacle magnifique, "Des hommes en devenir", d'après Bruce Macchart mise en scène emmanuel Meirieu, « Je voulais qu’elle hurle encore, qu’elle hurle jusqu’à faire tomber le plâtre des murs. Je voulais qu’elle hurle jusqu’à ce que le silence soit impossible, à tout jamais. Vas-y. Libère-toi. Vas-y : CRIE.,"
http://www.theatre-paris-villette.fr/spectacle/des-hommes-en-devenir/ raconte différentes expériences de deuil, de pertes (d'illusion, d'autonomie...). Sa phrase ultime est, approximativement : "un Homme complet fait, chaque jour, l'expérience de la perte".
Putain oui.
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
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