Quelle proportion de gens qui se posent des questions ?

A la suite d'une discussion avec un collègue, que je soupçonne d'être zèbre même s'il me dit que non (et je ne suis pas convaincue), il me dit qu'une infime partie des gens se posent des questions. Alors, s'en poser autant que moi (je parle de ce que je connais), je veux bien l'admettre... quant à ne JAMAIS se poser de questions, c'est possible, ça ? ils font quoi de leurs neurones ? ils ne s'ennuient pas dans la vie ? enfin, je veux dire, la vie intérieure, ça occupe ! et je ne parle pas de savoir ce qu'on mange ce soir bien sûr.

pour ma part, je pense que tout le monde se pose des questions, mais que les zèbres s'en posent un peu plus, et surtout beaucoup à plusieurs niveaux. pour illustrer ça, si vous connaissez la méthode des 5 pourquoi, le non zèbre se les pose une par une, le zèbre les pose toutes en même temps et pour chaque pourquoi, il pose 5 questions supplémentaires.

zelmoed a écrit: Alors, s'en poser autant que moi (je parle de ce que je connais), je veux bien l'admettre... quant à ne JAMAIS se poser de questions, c'est possible, ça ? ils font quoi de leurs neurones ? ils ne s'ennuient pas dans la vie ? enfin, je veux dire, la vie intérieure, ça occupe ! et je ne parle pas de savoir ce qu'on mange ce soir bien sûr.

pour ma part, je pense que tout le monde se pose des questions, mais que les zèbres s'en posent un peu plus, et surtout beaucoup à plusieurs niveaux. pour illustrer ça, si vous connaissez la méthode des 5 pourquoi, le non zèbre se les pose une par une, le zèbre les pose toutes en même temps et pour chaque pourquoi, il pose 5 questions supplémentaires.

Idem pour moi …. Se poser des questions, en poser …. Je peux te battre Zelmoed.
Quand j'étais gamine, et que je questionnais sans arrêt les adultes, à propos de tout et n'importe quoi, j'avais souvent cette réponse: "Mais tu m'énerves, à la fin, est-ce que j'm'en pose moi des questions?"
J'en ai déduit que certaines personnes ne s'en posaient pas …. (Mais c'était loin d'être les plus intéressantes, et ce, d'un avis très partagé). Je ne pense pas que ceux/celles qui ne s'interrogent jamais soient majoritaires, mais ça existe. Des lobotomisés?

Le zèbre pense vite, et résout vite des problèmes.
Une fois que les questions de base sont traitées (est-ce que je dois travailler, est-ce que j'ai assez d'argent, qu'est-ce que je vais manger ce soir), il lui reste du temps de cerveau disponible pour les questions plus sérieuses (pourquoi l'univers, c'est quoi la physique quantique, pourquoi je ne sais pas tout sur tout, etc etc).
Bien sûr, c'est extrêmement caricatural, mais c'est pas forcément totalement faux.

Bonjour Zelmoed. Bonjour Stegos et Selène. 

Très intéressant sujet. Mais je trouve que ton introduction du dit sujet est plutôt binaire. J'explique.

En gros, il y aurait ceux qui se posent des questions, et ceux qui ne s'en poseraient pas. Puis, il y aurait ceux qui se posent les questions une par unes, se stoppant dans le process une fois le but atteint, et puis les autres qui s'interrogeraient en blocs et à qui viendraient d'autres interrogations. Seulement, je crois bien que ça va être difficile de classer 7 milliards d'humains uniquement selon ce schéma là...

En fait, je dirais qu'à chaque être humain correspond un degré personnel de questionnement. Et en plus, ça peut varier d'un âge à un autre, d'un statut social à un autre, d'un événement majeur à un autre. Tout cela pour la vie d'un seul et même individu.

Donc, tu trouveras probablement, à un extrême du spectre, des personnes qui ne se posent jamais de questions, mais alors vraiment jamais. Oui, ça doit être vrai. Et à l'autre extrême, d'autres qui s'en posent tellement qu'ils n'arrivent même plus à vivre. Que ce soit des HP ou des "normo-pensants", par ailleurs! Puis au milieu, c'est à dire 99,9 % du gâteau, apparaît toute une jungle d'états intermédiaires ayant des subtilités plus fines les une que les autres qui font qu'un individu se posera plus ou moins de questions par rapport à son voisin. Et vice versa.

A cela, on se doit d'ajouter le cadre de vie, le cadre ethnique, le cadre éducatif et le cadre financier qui peuvent indéniablement favoriser le choix prioritaire d'un "panier de questions" plutôt qu'un autre. Donc, tout le monde ne doit pas se poser toutes les questions pour tous les centres d'intérêt et à propos de tous les sujets.

Je dirais enfin, pour conclure, que certaines personnes doivent être en situation de se poser des questions, mais ayant très peur par avance des réponses qu'elles devinent déjà, celles-ci font tout pour ne pas se les poser bien que se sachant en avoir les capacités. Du coup, elles sont à la fois dans la catégorie des "potentiellement capables", mais sont dénombrables dans la catégorie des "ne peut pas le faire"... Dilemne! ^^

En fait, l'esprit, c'est comme le sexe. Deux identités seulement au commencement de l'espèce, mais en fait des milliards de variantes de style et d'attentes différentes. Chacun-e est différent et chacun-e a sa place.

Mes amitiés à ton collègue zèbre.


Hig.

Brillante explication, higeekomori! (Mais qui peut bien se cacher derrière un tel pseudo?? hi geek komori ??? Eh oui, j'me pose toujours des questions … Même si aucune importance …. )

bien sûr que je suis binaire. Ton explication a le mérite d'être beaucoup plus détaillée.

(quoi, le monde ne peut pas se schématiser à 12 personnalités du zodiaque ?? )

ok pour une courbe avec toutes les variantes possibles... je dois pousser le bouchon un peu trop loin alors avec mes questions.

@sélène, pas de match --> j'ai l'esprit de compétition un peu trop développé aussi

zelmoed a écrit:je dois pousser le bouchon un peu trop loin alors avec mes questions.

Non, justement, à ton niveau et selon ton cadre perso, tu te poses le bon "panier de questions".

Il n'y a pas trop ou trop peu de questions. Je sais, c'est fou!

j'aurais dû dire "pour une partie de mon entourage"